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So British !
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DIRECTION MUSICALE David Bates
RALPH VAUGHAN WILLIAMS (1872 – 1958)
Ralph VAUGHAN WILLIAMS
Three Shakespeare Songs
Ralph VAUGHAN WILLIAMS
Trois chansons de Shakespeare
Full fathom five(Ariel’s Song, The Tempest, Act 1, Scene 2)
Ding, dong bell...
Full fathom five thy father lies;
Of his bones are coral made;
Those are pearls that were his eyes;
Nothing of him that doth fade
But doth suffer a sea-change
Into something rich and strange.
Sea-nymphs hourly ring his knell :
Hark ! Now I hear them-Ding-dong, bell.
Cinq brasses(Chanson d'Ariel, La Tempête, Acte 1,
Scène 2)
Par cinq brasses sous les eaux
Ton père englouti sommeille :
De ses os naît le corail,
De ses yeux naissent les perles.
Rien chez lui de corruptible
Dont la mer ne vienne à faire
Quelque trésor insolite
Et les nymphes de la mer
Sonnent son glas d'heure en heure.
Les tours ennuagées(La Tempête, Acte 4, Scène 1)
Les tours ennuagées, les palais somptueux,
Les temples solennels et ce grand globe même
Avec tous ceux qui l'habitent, se dissoudront,
S'évanouiront tel ce spectacle incorporel
Sans laisser derrière eux ne fût-ce qu'un brouillard.
Nous sommes de la même étoffe que les songes
Et notre vie infime est cernée de sommeil...
The Cloud-capped towers(The Tempest, Act 4, Scene 1)
The cloud-capp’d towers, the gorgeous palaces,
The solemn temples, the great globe itself,
Yea, all which it inherit, shall dissolve,
And, like this insubstantial pageant faded,
Leave not a rack behind. We are such stuff
As dreams are made on ; and our little life
Is rounded with a sleep.
Over hill, over dale
(A Midsummer Night’s Dream, Act 2, Scene 1)
Over hill, over dale,
Through bush, through brier,
Over park, over pale,
Through flood, through fire,
I do wander every where,
Swifter than the moone’s sphere ;
And I serve the Fairy Queen,
To dew her orbs upon the green.
The cowslips tall her pensioners be ;
In their gold coats spots you see ;
Those be rubies, fairy favours,
In those freckles, live their savours.
I must go seek some dewdrops here,
And hang a pearl in every cowslip’s ear.
Par la colline, par la vallée
(Le Songe d'Une Nuit d'Eté, Acte 2, Scène 1)
Par la colline, par la vallée,
À travers les buissons, à travers les ronces,
Par les parcs, par les haies,
À travers l'eau, à travers le feu,
J'erre en tous lieux,
Plus rapide que la sphère de la lune.
Je sers la reine des fées,
Et j'humecte les cercles qu'elle trace sur le gazon.
Les primevères les plus hautes sont ses
pensionnaires.
Vous voyez des taches sur leurs robes d'or :
Ce sont les rubis, les bijoux de la fée,
Taches de rousseurs d'où s'exhale leur senteur.
Il faut maintenant que j'aille chercher des gouttes de
rosée,
Pour suspendre une perle à chaque oreille d'ours.
HUBERT PARRY (1848 – 1918) Songs of Farewell
4. There is an oldbelief
There is an oldbelief,
That on someolemn shore,
Beyond the sphere of grief
Dear friends shall meet once more.
4. Il existe une vieille croyance
Il existe une vieille croyance,
Que sur quelque rivage solennel,
Au-delà de la sphère du chagrin
Des amis chers se retrouveront une fois encore
Beyond the sphere of Time
And Sin and Fate’s control,
Serene in changeless prime
Of body and of soul.
Au-delà de la sphère du Temps
Et de l’emprise du Péché et du Destin
Serein dans l’immuable force de l’âge
Du corps et de l’âme.
That creed Ifainwouldkeep
That hoperI’llne’erforgo,
Eternalbe the sleep,
If not to wakenso.
Ce credo je le garderais volontiers
Cet espoir je ne l’abandonnerai jamais
Éternel est le sommeil,
Si je ne me réveille pas.
5. At the round earth’simagined corners
At the round earth'simagined corners blow
Yourtrumpets, angels, and arise, arise
Fromdeath, younumberlessinfinities
Of souls, and to yourscattered bodies go,
All whom the flood did, and fireshall, overthrow,
All whomwar, dearth, age, agues, tyrannies,
Despair, law, chance, hathslain; and youwhoseeyes
ShallbeholdGod, and never taste death'swoe.
But let themsleep, Lord, and me mourn a space,
For, if above all thesemysinsabound,
‘Tislate to askabundance of Thygrace,
Whenwe are there. Here on thislowlyground
Teach me how to repent; for that's as good
As if Thou'dstsealedmy pardon, withThyblood
5. Aux quatre coins imaginés de la terre ronde
Aux quatre coins imaginés de la terre ronde,
faîtes sonner
Vos trompettes, anges, et réveillez vous
De la mort, en innombrables infinités
D'âmes, et volez vers vos corps éparpillés,
Tous ceux que les flots ont vaincus et que le feu
vaincra,
Tous ceux que la guerre, la disette, l'âge, les fièvres,
les tyrannies,
Le désespoir, la loi, le sort, ont tué ; et vous dont
les yeux
Contempleront Dieu sans jamais éprouver le malheur
de la mort.
Mais laisse-les dormir, Seigneur, et moi, pleurer un
moment,
Car, si au-dessus de tous, mes péchés abondent,
C'est tard pour implorer ta grâce
Quand nous sommes là ; ici sur cette terre basse,
Apprends-moi comment me repentir ; car c'est aussi
bien
Que si tu avais scellé mon pardon avec ton sang.
6. Lord, Let Me Know Mine End
Lord, let me know mine end and the number of my
days,
That I maybecertified how long I have to live.
Thou hast made mydays as itwere a span long;
And mine ageis as nothing in respect of Thee,
And verily, ev'ry man living isaltogethervanity,
For man walketh in a vain shadow
And disquietethhimself in vain,
He heapeth up riches and cannot tell
whoshallgatherthem.
And now, Lord, whatismyhope?
Trulymyhopeiseven in Thee.
Deliver me from all mine offences
And make me not a rebuke to the foolish.
I becamedumb and opened not mymouth
For itwasThydoing.
6. Eternel, dis-moi quel est le terme de ma vie
Seigneur, dis-moi quel est le terme de ma vie et le
nombre de mes jours,
Que je sois sûr de ce qu’il me reste à vivre.
Tu as conçu mes jours comme étant sans fin ;
Et ma vie est comme un rien devant toi,
En vérité, tout homme vivant n’est que vanité,
Oui, l’homme passe vainement comme une ombre,
C’est en vain qu’il s’agite,
Il amasse et il ignore qui recueillera.
Et maintenant, Seigneur, que puis-je attendre ?
En vérité, mon espérance est en Toi.
Délivre-moi de mes offenses
Et ne me rends pas l’opprobre de l’insensé.
Je me tais, je n’ouvre plus la bouche,
TakeThyplagueawayfrom me,
I amevenconsumed by means of Thyheavy hand.
When Thou withrebukesdoeschasten man for sin
Thou makesthis beauty to consume away
Like as itwere a mothfretting a garment;
Ev'ry man thereforeis but vanity.
Hearmypray'r, O Lord
And withThyearsconsidermycalling,
Hold not Thypeaceatmytears!
For I am a strangerwithThee and a sojourner
As all myfatherswere.
O spare me a little, that I mayrecovermystrengthbefore
I go hence
And be no more seen.
Car c’est toi qui agis.
Détourne de moi tes coups ;
Sous la rigueur de ta main, je succombe !
Quand tu châties l’homme, pour son iniquité,
Tu détruis, ce qu’il a de plus cher,
Comme le fait la teigne.
Tout homme n’est que vanité.
Entends ma prière, Seigneur,
Prête l’oreille,
Ne sois pas insensible à mes larmes !
Car je suis un étranger chez toi, un voyageur,
Comme tous mes pères avant moi.
Détourne de moi le regard et laisse-moi reprendre
des forces avant que je m’en aille,
Et que je ne sois plus.
CLARA IANNOTTA (1983) Sotto voce stuff de Dorothy Molloy
Hare Soup
Potage de lièvre
They locked her in a box
Of glass and stone:
A home from home.
Ils l’ont enfermée dans une boîte
en verre et pierre :
un second chez-soi.
Her skirt sagged at the hem.
She drummed upon her knee
And thought of me.
L’ourlet de sa jupe affaissé,
elle tapotait sur son genou
et pensait à moi.
I tied her to a chair
And put her in the care
Of John of God.
I never heard her gentle tap
Upon my heart
When she slipped out.
I never heard her softly wrap
The sea around her
Like a shroud
My life was just too loud.
Je l’ai attachée à une chaise
et je l’ai confiée aux bons soins de
St Jean de Dieu*.
Jamais je n’ai entendu
son doux tapotement sur mon cœur
quand elle est s’en est allée.
Jamais je ne l’ai entendue enrouler
doucement la mer autour d’elle
comme un suaire
Ma vie était simplement trop bruyante.
*il s’agit certainement de l’Ordre des Hospitaliers de St Jean de Dieu, qui s’occupe notamment de soigner des
patients souffrant de troubles psychiques. Dorothy Molloy était d’origine irlandaise catholique.
BENJAMIN BRITTEN (1913 – 1976) Hymn to Saint Cecilia, op. 27
In a garden shady this holy lady
With reverent cadence and subtle psalm,
Like a black swan as death came on
Poured forth her song in perfect calm :
And by ocean’s margin this innocent virgin
Constructed an organ to enlarge her prayer,
And notes tremendous from her great engine
Thundered out on the Roman air.
Blonde Aphrodite rose up excited,
Moved to delight by the melody,
White as an orchid she rode quite naked
In an oyster shell on top of the sea ;
At sounds so entrancing the angels dancing
Came out of their trance into time again,
And around the wicked in Hell’s abysses
The huge flame flickered and eased their pain.
Blessed Cecilia, appear in visions
To all musicians, appear and inspire :
Translated Daughter, come down and startle
Composing mortals with immortal fire.
Dans un jardin ombragé la sainte femme
Chantait un psaume délicat,
Comme un cygne noir lorsque vient la mort.
Elle déversait son chant dans un calme
parfait.
Et sur les bords de l’océan l’innocente vierge
Eleva un orgue pour répercuter sa prière,
Et des notes incroyables se répandirent
De cette grande machine dans le ciel de
Rome.
Attirée et émue jusqu’au ravissement par
cette mélodie,
Aphrodite la blonde s’approcha ;
Blanche comme une orchidée elle chevaucha
Les flots, nue sur une coquille d’huître.
A ces sons enivrants, les anges
Quittèrent leur extase en dansant
Et autour des damnés, aux Enfers,
L’énorme flamme vacilla et adoucit leurs
tortures.
Sainte Cécile, apparais en vision à tous les
musiciens.
Bienheureuse fille, descends vers nous et
émerveille
Les mortels par ton feu immortel.
II.
I cannot grow ;
I have no shadow
To run away from,
I only play.
Je ne peux pas vieillir,
Je n’ai pas d’ombre
A fuir
Je ne fais que jouer.
I cannot err ;
There is no creature
Whom I belong to,
Whom I could wrong.
Je ne peux pas pécher,
Il n’est pas de créature,
À qui j’appartienne,
Ou a qui je puisse faire du tort.
I am defeat
When it knows it
Can now do nothing
By suffering.
Je suis vaincue
Lorsqu’il l’apprend,
Je ne puis rien faire
Que souffrir.
All you lived through,
Dancing because you
No longer need it
For any deed.
Tout ce que tu as vécu,
Tu danses car
Tu n’en auras plus besoin
Pour aucune raison.
I shall never be
Different. Love me.
Je ne serais jamais
Autre. Aime-moi.
Blessed Cecilia, appear in visions
To all musicians, appear and inspire :
Sainte Cécile, apparais en vision à tous les
musiciens.
Translated Daughter, come down and startle
Composing mortals with immortal fire.
Bienheureuse fille, descends vers nous et
émerveille
Les mortels par ton feu immortel.
III.
O ear whose creatures cannot wish to fall,
O calm of spaces unafraid of weight,
Where Sorrow is herself, forgetting all
The gaucheness of her adolescent state,
Where Hope within the altogether strange
From every outworn image is released,
And dread born whole and normal like a beast
Into a world of truths that never change :
Restore our fallen day ; O re-arrange.
O oreille dont les créatures ne peuvent souhaiter tomber
O calme des espaces que n’effraie pas la pesanteur
Où elle est le chagrin même, oubliant
Toute la maladresse de son adolescence,
Où l’espoir, tapis dans l’étrange, s’échappe
Des vieilles images usées,
Et l’Effroi, massif et naturel comme la bête,
S’introduit dans un monde de vérités immuables.
Donne-nous à nouveau le temps que nous avons perdu.
O dear white children casual as birds,
Playing among the ruined languages,
So small beside their large confusing words,
So gay against the greater silences
Of dreadful things you did : O hang the head,
Impetuous child with the tremendous brain,
O weep, child, weep, O weep away the stain,
Lost innocence who wished your lover dead,
Weep for the lives your wishes never led.
O blancs enfants chéris, insouciants comme les oiseaux,
Vous jouez parmi les ruines des langues,
Si petits à côté de la confusion des mots si grands
Si gais contre les silences plus grands encore
De vos terribles actes :
Baisse la tête, impétueux enfant à l’esprit effarant
O enfant, pleure, dissous le péché dans tes larmes,
Innocence perdue qui souhaitais la mort de ton amant,
Pleure les vies que tes vœux ne vécurent jamais.
O cry created as the bow of sin
Is drawn across our trembling violin.
O cri créé lorsque l’archet du péché
Frotte les cordes de notre violon frissonnant.
O weep, child, weep, O weep away the stain.
O enfant, pleure, dissous le péché dans tes larmes.
O law drummed out by hearts against the still
Long winter of our intellectual will.
O loi, martelée par les cœurs contre
L’hiver encore long de notre volonté intellectuelle.
That what has been may never be again.
O flute that throbs with the thanksgiving breath
Of convalescents on the shores of death.
Ce qui a été pourrait ne plus jamais être.
O flûte qui palpite du souffle reconnaissant
Des convalescents sur les rivages de la mort.
O bless the freedom that you never chose.
O bénis la liberté que l’on ne choisit pas.
O trumpets that unguarded children blow
About the fortress of their inner foe.
O trompette que font retentir des enfants libres
Autour de la forteresse de leur ennemi intérieur.
O wear your tribulation like a rose.
O arbore tes souffrances comme une rose.
Blessed Cecilia, appear in visions
To all musicians, appear and inspire :
Translated Daughter, come down and startle
Composing mortals with immortal fire.
Sainte Cécile, apparais en vision à tous les musiciens.
Bienheureuse fille, descends vers nous et émerveille
Les mortels par ton feu immortel.
JAMES MACMILLAN (1959) A child’s prayer | Christus Vincit
A Child’s Prayer (chant traditionnel)
Welcome Jesus,
Deep in my soul forever stay,
Joy and love my heart are filling
On this glad Communion day.
Bienvenue Jésus,
Demeure au plus profond de mon âme,
Mon cœur est rempli de joie et d’amour
En cet heureux jour de Communion.
Alternative last line :
On this glad and sacred day.
Dernière ligne alternative :
En cet heureux et sacré jour.
Christus Vincit (text from the Worcester Acclamations – 10th century)
Christus vincit.
Christus regnat.
Christus imperat.
Christ vainqueur.
Christ Roi.
Christ Commandeur.
Alleluia !
Alleluia !
MICHAEL TIPPETT (1905 - 1998) Spirituals from « A Child of our time »
1. Steal Away
1. Partez
Steal away, steal away, steal away to Jesus ;
Steal away, steal away home –
I han’t got long to stay here.
Partez, partez, partez pour retrouver Jésus ;
Partez, pour retourner chez vous –
Je n’en ai plus pour longtemps ici.
My Lord he calls me, He call me by the thunder,
The trumpet sounds within-a my soul,
I han’t got long to stay here.
Le Seigneur m’a appelé, il m’a appelé par le tonnerre.
La trompette sonne au sein de mon âme,
Je n’en ai plus pour longtemps ici.
Green trees a-bending, poor sinner stand a-trembling,
The trumpet sounds within-a my soul,
I han’t got long to stay here.
Au jardin d’Eden, le pauvre pécheur se tient tremblant.
La trompette sonne au sein de mon âme,
Je n’en ai plus pour longtemps ici.
Steal away, steal away, steal away to Jesus ;
Steal away, steal away home –
I han’t got long to stay here.
Partez, partez, partez pour retrouver Jésus ;
Partez, pour retourner chez vous –
Je n’en ai plus pour longtemps ici
2. Nobody knows
Nobody knows the trouble I see Lord,
Nobody knows like Jesus.
2. Personne ne sait
Personne ne peut savoir ma peine, Seigneur,
Jésus seul le sait
O brothers, pray for me,
O brothers, pray for me,
And help me to drive
Old Satan away.
Ô frères, priez pour moi,
Ô frères, priez pour moi,
Et préservez-moi
De ce vieux Satan.
O mothers, pray for me,
O mothers, pray for me,
And help me to drive
Old Satan away.
Ô mères, priez pour moi,
Ô mères, priez pour moi,
Et préservez-moi
De ce vieux Satan.
Nobody knows the trouble I see, Lord,
Nobody knows like Jesus.
Personne ne peut savoir ma peine, Seigneur,
Jésus seul le sait.
3. Go down, Moses
3. Descends, Moïse
When Israel was in Egypt’s land,
Let my people go,
Oppressed so hard they could not stand,
Let my people go,
« Thus spake the Lord, » bold Moses said,
« Let my people go, »
« If not, I’ll smite your first-born dead, »
Let my people go.
En ce temps là Israël était en terre d’Égypte,
Laisse partir mon peuple,
Opprimé si durement qu’il ne pouvait plus le
supporter,
Laisse partir mon peuple,
« Ainsi parla le Seigneur, » dit l’audacieux Moïse,
« Laisse partir mon peuple, »
« Ou je ferai mourir tous vos premiers-nés, »
Laisse mon peuple partir.
Go down, Moses, way down in Egypt land ;
Tell old Pharaoh, to let my people go.
Descends, Moïse, là-bas sur la terre d’Égypte ;
Dis au vieux Pharaon de laisser partir mon peuple.
Go down, Moses, way down in Egypt land ;
Tell old Pharaoh, to let my people go.
Descends, Moïse, là-bas sur la terre d’Égypte ;
Dis au vieux Pharaon de laisser partir mon peuple.
4. By and by
O, by and by, by and by,
I’m going to lay down my heavy load.
Bientôt, bientôt,
Je vais poser mon lourd fardeau.
I know my robe’s going to fit me well,
I tried it on at the gates of hell.
Je sais que ma robe me siéra,
Je l’ai passée à la porte des enfers.
O, hell is deep and a dark despair.
O, stop, poor sinner, and don’t go there !
L’enfer n’est que profond et sombre désespoir.
Arrêtez vous, pauvres pécheurs, n’y allez pas !
O, by and by, by and by,
I’m going to lay down my heavy load.
Bientôt, bientôt,
Je vais poser mon lourd fardeau.
5. Deep River
4. Bientôt
5. Profonde rivière
Deep river, my home is over Jordan,
Deep river, Lord,
I want to cross over into camp-ground.
Profonde rivière, ma place est par delà le Jourdain,
Profonde rivière, Seigneur,
Je veux la traverser pour trouver une terre de réunion.
O, Chillun ! O, don’t you want to go,
To that promised land,
That land where all is peace ?
Walk into heaven, and take my seat,
And cast my crown at Jesus’feet.
Oh, les enfants ne voulez-vous pas aller,
Vers cette terre promise,
Cette terre promise où règne la paix ?
Marchez à travers les cieux, et prenez ma place,
Et jetez ma couronne aux pieds de Jésus.
Deept river, my home is over Jordan,
I want to cross over into camp-ground,
Lord !
Profonde rivière, ma place est par delà le Jourdain,
Je veux la traverser pour trouver une terre de réunion
!*