dossier - Istres

Transcription

dossier - Istres
L
a nouvelle année qui s’annonce est porteuse
de projets forts et de réalisations marquantes pour notre ville.
Qu’il s’agisse de travaux, d’animations ou de développement
des différentes politiques au service de tous les citoyens,
les dossiers ne manquent pas et les moyens de les mettre
en œuvre existent.
Cette volonté d’aller de l’avant, de travailler passionnément
pour l’avenir n’est pas le fruit de simples déclarations
ou effets d’annonces, mais repose sur l’action engagée
depuis de nombreux mois. La réhabilitation du cœur de ville
est en ce sens un signe fort et un exemple probant.
Les travaux qui ont débuté en septembre font suite
à de nombreuses rencontres de concertations et d’échanges
avec tous les publics concernés. Les différents chantiers
ont pu voir le jour grâce également à la mobilisation
des moyens financiers nécessaires pour permettre
une réalisation dans le cadre de la globalité du projet.
pages :
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2 à 5 [ ZOOM ARRIÈRE ]
La magie de Noël
Cérémonie des vœux 2006
6 & 7 [ VIE
PUBLIQUE
]
8 à 13 [ DOSSIER]
vivre
vivre
citoyen
14 & 17 [ TRAVAUX]
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18 [ QUARTIERS ]
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édito
Entressen : 10 ans de CEM
Tour de l’étang, visite du maire
Travaux divers...
19 [ SOLIDARITÉ]
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AASI : parce que tout reste à faire
21 [ HISTOIRE]
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Ces noms qui nous entourent : Aristide Briand
22 & 23 [ CULTURE]
●
●
Au-delà de cet esprit de convivialité, je me dois de saluer
la démarche citoyenne qui prévaut dans l’élaboration
de nombreux dossiers ou débats d’avenir.
J’en veux pour preuve, l’ampleur des réponses
au questionnaire sur le secteur de la petite enfance,
l’implication des Istréens lors des différentes réunions
de concertation, ou encore la forte participation
à la récente consultation sur la maîtrise de notre
environnement. C’est, à mon sens, le véritable coup d’envoi
d’un nouvel élan partagé pour notre ville.
Rénovation du cœur de ville :
la seconde tranche est entamée !
Travaux : cuisine centrale du Tubé
●
CAC : exposition Denis Brun
Concert : Watcha à l’Usine
Théâtre et marionnettes : la pluie
24 & 25 [ PROGRAMME]
26 à 29 [ SPORTS]
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Arts Martiaux au CSA de la Base
Tir à l’arc : Marina Lupérini, graine de championne
La JSI : passion foot
Natation : inter de Provence au stade nautique
30 [ BRÉVES]
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Michel Caillat
●
Maire d’Istres
Vice-Président de Ouest Provence
Conseiller Régional
Du côté de la CLCV : caution ou dépôt de garantie ?
Bloc-notes
31 Expression(s)
32 État Civil
[im] P.1
FEVRIER 2006
sommaire
Nous sommes aujourd’hui à un tournant important
de notre ville. Déjà, se dessinent les contours d’un centre rénové,
plus accueillant, plus dynamique. Les différents plans et croquis
publiés donnent à chacun une image précise de ce que seront,
avant les festivités estivales, les grands axes du cœur de ville.
Le réaménagement du carrefour 3 de l’avenue Hélène Boucher,
de la rue de la Pierre du Pebro et du Boulevard Victor Hugo,
la création d’un nouveau parking d’une cinquantaine de places
dans le secteur des Carmes, donnent une nouvelle respiration
à Istres. Les animations de fin d’année ont connu
un retentissement tout particulier : par leur ampleur,
par leur originalité, elles ont séduit jeunes et moins jeunes.
Elles ont été marquées par une volonté partagée de réussite,
un réel partenariat entre la ville, le tissu économique
et le monde associatif.
zoom
arrière
T
ous les ingrédients pour
animer la ville à l’occasion des fêtes de
fin d’année étaient réunis. Durant plus
de quinze jours, les yeux des petits et
des plus grands se sont émerveillés des
éclats des illuminations qui arboraient
le centre ville et les quartiers pour un
Noël vraiment magique.
Tout a débuté au soir du 3 décembre
devant l’Office de Tourisme avec le coup
d’envoi des illuminations. En un tour
d’interrupteur, tout le travail réalisé par
le service électricité a été mis en lumière. Dans le même esprit, les jardiniers
avaient confectionné divers décors qui
ont rythmé les mobiliers urbains des
grands axes du cœur de ville. De nombreux sapins ainsi que des portes végétales ont complété les décorations ainsi
réalisées.
La seconde étape de la “magie de Noël”
s’est déroulée à la lumière des lampions, à l’occasion du chemin des
crèches.
Et puis, bien entendu, il y a eu toutes les
animations. Le village merveilleux des
enfants, les manèges gratuits, la fanfare
des bonhommes de neige sans oublier la
grande parade magique du père Noël
accompagné de ses peluches géantes qui
a été, de l’avis unanime, l’un des grands
moments de ce Noël 2005 concocté par
la ville d’Istres et l’Office de Tourisme.
Un Noël magique qui a ravi petits et
grands, commerçants et passants.
LA MAGIE
DES
FÊTES
féerique!
[im] P.2
FEVRIER 2006
DANS
LES QUARTIERS AUSSI
Il est infatigable, le vieux bonhomme rouge.
On a pu le croiser dans les différents quartiers de la ville
à la veille du grand soir. Qu’il s’agisse de la Bayanne,
de Rassuen, des Échoppes, du Prépaou, de la Prédina
du Ranquet ou d’Entressen, les enfants ont pu lui remettre
leur missive en échange de quelques friandises.
COPAINS
DU MONDE
Belle initiative que celle menée par un groupe
d’adolescentes du Prépaou, avec le soutien
du Secours Populaire Français.
Durant les vacances de fin d’année, Laurina, Aurélie,
Sabrina et Anaïs ont confectionné des décorations de Noël
qui ont ensuite été vendues, 2€ pièce sur le marché.
Une vente au profit de l’association les Copains du Monde
qui a rapporté plus de 230 euros.
Les jeunes filles, comptent recommencer pour Pâques
et pour l’été prochain…
A Entressen
A la Prédina
[im] P.3
FEVRIER 2006
zoom
arrière
VŒUX 2006
Les grands
projets
passent par la
concertation
P
assé et avenir se sont rejoints à l’occasion de la
cérémonie de présentation des vœux. Dans une salle des fête comble,
le public a pu découvrir les vues du cœur de ville rénové mais également
revoir des cartes postales et clichés des années passées, quand Piaf chantait " Ce soir, il y a bal dans ma rue ".
[im] P.4
FEVRIER 2006
C’est Océane qui a donné
le “la” de cette soirée ,
pendant que “Lou
Trélus” et les membres
de l’atelier-théâtre
de la Maison pour Tous
illustraient ces tranches
de vies. Et puis en
l’espace de quelques
images, un bond en avant de quelques années aura
permis de découvrir à quoi ressemblera le
“Cœur de Ville” à l’issue des travaux de rénovation.
Dans son intervention, Michel Caillat a souligné
la volonté de dialogue et de concertation qui
prévaut depuis trois ans dans la réalisation des
grands dossiers de la ville. “Penser d’abord
à l’homme et donc le respecter correspond
à cet état d’esprit qui participe de plus en plus
à l’image de notre ville… À quoi servirait-il d’avoir
des finances saines (ce qui est le cas de la ville d’Istres)
de construire de nouveaux équipements, d’améliorer
le cadre de vie si, les istréens vivaient de plus en plus
refermés sur eux-mêmes ?”
Entouré d’une équipe “soudée, qui travaille avec
obstination, dévouement et compétence” le maire a évoqué
les grands dossiers qui marqueront les années à venir.
La réorganisation à partir d’une nouvelle délégation
municipale, de l’action en direction des seniors,
la construction d’une nouvelle médiathèque, la réalisation
des tennis du Pic Maurel, la mise à disposition au Tubé,
de locaux appropriés pour le transfert du centre de secours,
la révision du plan local d’urbanisme, le développement
des lieux d’accueil du public, la création d’une direction
de la proximité pour favoriser le lien social, l’ouverture
de deux nouveaux centre de loisirs au parc des Salles
et au Mas de la Tour à Entressen figurent parmi
les réalisations à venir. Elles s’inscrivent dans
une perspective d’action basée sur la sérénité, le respect,
la concertation et la proximité loin de toute agitation
médiatique. Elles s’appuient sur une
collaboration et un partenariat retrouvé
avec les grands services de l’état :
la présence de Bernard Fraudin, sous préfet
de l’arrondissement d’Istres
aura été en la matière un signe fort.
“Je souhaite que cette année 2006
soit l’année du renouveau
de l’esprit civique et de
la force du dialogue.
Essayons, tous ensemble,
de g à d : R. Raimondi (Maire de Fos), Y. Vidal (Maire de Grans),
B. Laugier (Conseiller Général), M. Caillat (Maire d’Istres) ,
B. Fraudin (Sous Préfet), B. Granié (Ouest Provence),
J. Siffre (Sénateur), M. Vaxès (Député) et P. Carlin (Maire de Miramas)
de combattre l’égoïsme
qui replie chacun sur soi.
Que 2006 soit une année
de paix et de solidarité”
a conclu le maire.
[im] P.5
FEVRIER 2006
DÉPLACEMENTS
Les premières pistes cyclables
bientôt opérationnelles.
Les représentants des différentes associations de cyclisme
et de cyclotourismes se sont retrouvés courant décembre
pour une réunion de travail. Au menu, un tour d’horizon des
futures pistes cyclables. “A très court terme, près d’une
dizaine de kilomètres de zone réservés aux deux roues
pourront être créés” a souligné le maire Michel Caillat.
Ces secteurs correspondent aux grands axes traversant la
ville (de la route de Fos-sur-Mer au plateau des Bolles, et de
la route de Martigues aux bords de l’Étang de l’Olivier).
Un traçage au sol matérialisera le zonage. Pour aller plus
loin et mettre en place des liaisons “inter-quartiers” l’avis
des pratiquants réguliers que sont les adhérents des
associations sera pris en compte. Un “comité vélo” sera mis
en place pour apporter toutes les suggestions utiles à un
projet cohérent et sécurisé pour les usagers.
SOLIDARITÉ
Avec quelques journées d’avance sur
le calendrier officiel, le vieux bonhomme rouge est passé au gymnase
André Noël. Il avait dans sa hotte plus
de 3000 colis commandés par le CCAS
pour les plus de 60 ans.
Plusieurs élus parmi lesquels Muriel
Giniès, adjointe aux affaires sociales,
Cathy Quet et Marie Verdetti conseillères municipales lui ont prêté mainforte pour cette occasion.
Au-delà de la distribution des colis, un
goûter et une animation musicale ont
donné aux seniors la possibilité de
passer une après-midi conviviale.
INCINÉRATEUR
vie
PUBLIQUE
Plus de 3000 colis
dans la hotte du CCAS
Un NON franc et massif !
“Il y a quelques mois nous étions à peine un millier à dire non
à l’incinérateur, non à une implantation industrielle imposée sur
notre Territoire par une autre collectivité. Nous sommes aujourd’hui 22 123 manifestants”, a déclaré René Raimondi, Maire de
Fos-sur-Mer après l’annonce des résultats de la consultation
publique organisée, à l’initiative de Ouest Provence, le
dimanche 15 janvier, dans les communes d’Istres, de Fos-surMer et de Port-Saint-Louis-du-Rhône.
Avec 52,45 % de votants, sur un total de 43 413 inscrits, la
majorité des électeurs a refusé catégoriquement à 97,80 % que
les élus de Ouest Provence soient dépossédés de la maîtrise de l’évolution industrielle et environnementale de la
zone de Fos. Avec 45,61 % de participation, Istres a démontré une fois de plus sa mobilisation et son implication lorsqu’il s’agit de l’avenir de ses enfants. “30 % de participation m’auraient comblé, avec plus de 45 % c’est
une véritable réussite. Nous sommes à l’an 1 du respect de la démocratie. Ainsi il y aura dans le combat que nous
menons un avant et un après 15 janvier” a souligné le maire d’Istres Michel Caillat lors de la proclamation officielle des résultats.
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FEVRIER 2006
CHALLENGE
MICHELET
La ville d’Istres est récompensée
Le directeur régional de la protection judiciaire de la
TOURISME
jeunesse, Bernard Gerbet, a remis au Maire d’Istres la médaille
de la protection judiciaire de la jeunesse. Cette distinction
marque la réussite du 31e challenge Michelet qui a rassemblé à
Istres il y a deux ans plus de 400 jeunes en difficulté.
À l’occasion de cette cérémonie, le représentant du ministre de
la justice a souligné la longue tradition de partenariat entre son
administration et la ville. Il a également insisté sur le message
d’espoir, de réussite et de respect qui a été transmis à tous ces
jeunes en leur faisant comprendre qu’ils portaient en eux “une
parcelle de l’avenir de notre pays, de la réussite de notre politique
d’intégration, de notre sens de la tolérance et de notre sens de
l’éthique”.
Un guide pour découvrir
les saveurs du terroir
Les produits de notre terroir sont mis à
l’honneur dans le guide “les goûts du Soleil”.
Ce document regroupe une sélection d’artisans
et de producteurs des 6 communes d’Ouest
Provence qui et à l’origine de ce projet.
La présentation officielle du guide s’est
déroulée à l’hôtel
“Le Mirage”,
en présence des
professionnels
du tourisme et des
élus des communes
concernées.
Il sera distribué
entre autres
à toutes
les structures
d’accueil,
(hôtels, gîtes...)
pour toucher
directement les
visiteurs et leur
mettre ainsi l’eau
à la bouche.
GENDARMERIE
Les hommes d’uniforme fêtent leur sainte patronne
C’est dans l’église de la Sainte Famille que le père Brice a accueilli les gendarmes de la compagnie d’Istres
venus fêter leur patronne, Sainte Geneviève. Le Sous-Préfet Bernard Fraudin, le maire d’Istres Michel Caillat
et le “patron” de la base aérienne 125, le commandant Léné, avaient rejoint le chef d’escadron Sébastien
Forja pour cette occasion. Dans ses propos de bienvenue, le père Brice a rappelé que c’est en l’an 439, à
Nanterre, que la jeune Geneviève aura eu la révélation en croisant des hommes en uniforme. Il a souligné
également l’importance de la mission des gendarmes au service des autres, une mission que chacun assume
avec passion.
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FEVRIER 2006
DOSSIER
vivre
citoyen
vivre
Vivre citoyen dans une ville citoyenne
Cette phrase simple contient les droits et devoirs de chacun, les objectifs et les moyens à mettre en œuvre par la ville.
Vivre citoyen, c’est pouvoir participer aux grandes décisions qui influent sur l’avenir de la collectivité.
C’est prendre part aux différentes réunions et rencontres de concertation pour donner son avis, exprimer son opinion.
Vivre citoyen c’est vivre dans le respect des autres
Une ville citoyenne, c’est une ville qui met le dialogue et l’échange au cœur des priorités. Pour tous les grands projets, la
parole de chacun doit être entendue et prise en compte dans le respect de l’intérêt général. Une ville citoyenne favorise les
actions de prévention et de sensibilisation auprès de tous les publics. Une ville citoyenne se donne les moyens, avec
l’ensemble des partenaires institutionnels, d’agir pour renforcer le lien social, mais aussi de respecter les biens
et les équipements mis à la disposition de tous.
Pour son premier “dossier du mois” Istres Mag aborde ce thème fédérateur. Au travers de la présentation du contrat local de sécurité
et de prévention et de la délinquance, du site internet qui permettra à chacun de trouver toute l’information utile sur la maison “mairie”
ou encore des moyens mis en œuvre pour aider les personnes dont les biens sont touchés par es actes d’incivilités que sont les tags.
[im] P.8
FEVRIER 2006
e
C.L.S
CONTRAT LOCAL
EN
DE
SÉCURITÉ
MET TANT L A CITOYENNETÉ AU CŒUR DES PRÉOCCUPATIONS , L A VILLE DOIT SE DOTER DES MOYENS D ’ ACTIONS LES PLUS
APPROPRIÉS POUR PERMET TRE À CHAQUE HABITANT DE MIEUX VIVRE SA VILLE , POUR LUI DONNER L’ OPPORTUNITÉ DE S ’ INVESTIR
PLEINEMENT.
V ÉRITABLE
PL AN D ’ ENSEMBLE , LE
C ONTR AT L OC AL
DE
S ÉCURITÉ
ORGANISE UN PARTENARIAT VOLONTAIRE ET
PERMANENT AVEC TOUS CEUX QUI PEUVENT CONTRIBUER À L A SÉCURITÉ ET À L A TR ANQUILLITÉ PUBLIQUE .
e Contrat Local de Sécurité (CLS)
constitue l’outil principal d’une
véritable politique de prévention
et de sécurité. Elle privilégie l’éducation
à la citoyenneté comme axe de prévention, la proximité comme objectif de
sécurité et l’efficacité par un renforcement de l’action conjointe de l’ensemble des services de l’État.
L’établissement d’un diagnostic en a
constitué la première étape avec un
bilan de la délinquance, une évaluation
du sentiment d’insécurité et une analyse des réponses apportées aux problèmes posés.
L
Le plan d’action du CLS a pour ambition de favoriser la cohésion sociale, le
“mieux vivre ensemble”, d’augmenter le
sentiment de sécurité, de développer
les partenariats en matière de prévention et de sécurité et bien sûr, de diminuer la délinquance. Il s’appuie sur le
Conseil Local de Sécurité et de
Prévention de la Délinquance (CLSPD).
Cette instance regroupe les acteurs
concernés par les problèmes liés à l’insécurité pour un travail en cohésion.
“C’est par une mise en commun des
connaissances, par une complémentarité
des actions mais également par une
réflexion globale que peuvent se mettre
en place des actions efficaces” explique
Denis Sammartin en charge de la direction de la prévention et de la citoyenneté. L’un des premiers objectifs aura
donc été de mettre autour d’une même
table les représentants de toutes les
institutions concernées.
Pour permettre à chacun de s’exprimer
et d’agir dans son champ de compétence, trois axes sont mis en place : la
prévention, la justice et la tranquillité
publique.
UN PLAN
D’ENSEMBLE
POUR MIEUX
VIVRE
LA VILLE
La prévention recouvre les actions à
mener en amont. C’est un travail à long
terme. Elle concerne la sécurité routière
ou encore la lutte contre la toxicomanie. Le soutien aux parents, ainsi que
leur responsabilisation sur les missions
d’éducation, la veille éducative et l’insertion sociale et professionnelle complètent ce volet .
Pour ce qui touche à la justice, les
actions sont doubles. Envers les victimes, en améliorant l’accueil et l’écoute.
Les permanences assurant un accès au
Michel Caillat, Bernard Fraudin et Olivier Rothé ont présidé la réunion du “comité restreint”.
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FEVRIER 2006
droit regroupées dans une véritable
“maison du citoyen” font également
partie des objectifs à court terme.
Le second volet de cette action s’adresse aux justiciables avec des solutions
alternatives aux poursuites et à l’emprisonnement (travaux d’intérêt général,
rappel à la loi).
Le dernier axe de travail recouvre la
“tranquillité publique”. Il s’agit de lutter
contre le sentiment d’insécurité en renforçant les liens entre la police et les
habitants par une présence accrue ou
des mesures d’îlotage. Le travail de
médiation prend une part importante
dans ce dispositif pour maintenir le lien
social et aider à désamorcer ou à
résoudre les conflits. C’est au travers de
ce collège que l’expression des commerçants, des bailleurs, du monde associatif peut trouver toute sa place au travers d’informations et de suggestions.
Pour mettre en œuvre ce dispositif, un
comité de pilotage restreint a été mis
en place. Sous la présidence du maire, il
regroupe le sous-préfet, le procureur de
la république, l’inspecteur d’Académie,
le commissaire divisionnaire prévention et sécurité de la préfecture, le commissaire de la circonscription d’Istre et
les représentants du Conseil Régional
et du Conseil Général. Les premières
réunions de travail ont d’ores et déjà eu
lieu. Il s’agit du point de départ d‘une
tâche d’importance pour un enjeu
majeur : mieux vivre la ville au quotidien et pour tous.
v
DOSSIER
PROPRETÉ
Pour en finir avec ...les
e moins que l’on puisse dire est
que les tags ne s’intègrent
guère dans le paysage urbain.
Ces messages absconcs pour les noninitiés, et ils sont nombreux, viennent
souiller abri-bus, transformateurs
électriques et autres bâtiments
publics. Certains se sont même laissés aller à en recouvrir les murs de
l’église d’Entressen, de l’Hôtel de Ville
et de la salle des fêtes. Il va de soi qu’il
n’est pas possible de laisser pareilles
traces sur les murs. Depuis plus d’un
trimestre maintenant, les services
techniques disposent d’un outil efficace pour gommer ces souillures.
Il s’agit d’une sableuse d’un type particulier qui décape les traces de peintures sans abîmer le revêtement.
Régulièrement cet engin est envoyé
dans les différents lieux publics pour
en finir avec les tags… Ces interventions participent au dispositif de propreté mis en place pour la préservation du cadre de vie et l’embellissement des quartiers.
publics. Les murs de villas, les pieds
d’immeubles ou encore les garages
peuvent également être la proie de
ces débordements inesthétiques.
Pour permettre aux équipes des services techniques d’intervenir la signature d’une convention préalable est
nécessaire. Le conseil municipal du 14
décembre dernier en a voté le principe.
La convention s’applique pour l’effacement des tags réalisés sur les
façades, murs ou surfaces accessibles
du domaine public et donc visibles de
la rue. L’intervention des services
techniques se fera en fonction d’un
calendrier déterminé par eux-mêmes.
Il n’est pas question d’intervenir à la
demande et de bouleverser le planning des travaux prévus.
Les agents utiliseront les produits et
matériels adaptés à la nature du support. L’intervention sera limitée à l’enlèvement des tags.
Une dernière précision d’importance:
la convention permet une intervention à titre gratuit.
UNE CONVENTION
Le dispositif ainsi mis en place va permettre d’agir facilement et rapidement pour toutes les opérations de
nettoyage. Mais comme l’aurait dit La
Palice, tout irait mieux s’il n’y
avait pas de tags du tout. Il
convient de rappeler que
cette forme de dégradation
des murs et bâtiments est
considérée comme un délit et
passible d’un procès-verbal
de classe 5 (qui peut aller jusqu’à
15 000 euros).
La collectivité peut en outre
demander à l’auteur des faits
d’effectuer des travaux d’intérêt général pour participer
ainsi à la remise en état des
endroits concernés. Cette procédure est alors confiée aux
instances judiciaires.
L
POUR LES PARTICULIERS
Mais malheureusement, les tags ne
s’arrêtent pas aux bâtiments
[im] P.10
FEVRIER 2006
tags
TÉMOIGNAGE
“ J ’ai essayé
et puis ça a été
l ’engrenage “
Le parcours du jeune Dominique (le prénom
a été changé) a connu deux tournants
importants. Le premier, lorsqu’il a
“découvert” l’adrénaline des tags avec des
amis. Le second, lorsque le juge lui a signifié
sa condamnation à une peine de 200 heures
de Travail d’Intérêt Général (TIG).
ISTRES MAG L’A RENCONTRÉ.
ISTRES MAG : COMMENT AS-TU COMMENCÉ LES TAGS ?
Dominique : c ’ é tait lors d’une soirée avec un groupe
de copains. On avait fait la fête, on avait bu
be aucoup d’alcool. Ils sont sortis pour aller taguer
e t m ‘ ont proposé d’e ssayer. Ça m ’a plu alors ça
a été l’engrenage. J’y ai pris goût e t j’ai e ssayé
ensuite de faire toujours mieux ! Je n ’ avais pas
conscience de s nuisance s que cela crée ait.
ISTRES MAG : C’EST QUOI UN TAG ?
IL N’Y A PAS DE SLOGAN, PAS DE REVENDICATION…
ET SOUVENT LES MOTS SONT DIFFICILEMENT LISIBLES.
Dominique : le tag , c’est une signature, un nom écrit
à la bombe e t qui se répète. C’est une manière de
s’af ficher, d’e xister, un peu comme la publicité.
On cherche à êt re vu par le s aut re s tagueurs,
à mont rer où l’on e st passé.
Dans le milieu ma signature c’était un nom connu.
Lors de s dif férente s soirée s on sortait pour en
faire toujours plus. On commence par faire de s
tags, puis on e ssaye d’évoluer, de faire de s “f lops”
(ndlr : une lettre en relief construite à partir
d’un seul trait) ou de s “grafs”.
Dominique va effectuer ses 200 heures de TIG encadré
par les médiateurs de la Direction de la Prévention et de
la Citoyenneté. Dans un premier temps il va les accompagner sur le terrain avant de rejoindre l’une des
équipes des services techniques chargée du nettoyage
des murs souillés. Une façon de prendre conscience des
dégâts causés et de croiser le regard de tous ceux qui
sont victimes des tags ou qui se sentent agressés par ce
mode “d’expression”.
vivre
vivre
citoyen
Istres Mag : pour vous que recouvre la notion
de citoyenneté ?
Suzanne Marceau : la citoyenneté se construit au quotidien.
Pour répondre aux attentes de notre population, il apparaît
nécessaire de moderniser notre vie publique.
Vivre ensemble exige l’adhésion de tous à des valeurs communes. La citoyenneté passe par la création d’espaces de rencontres afin d’aider les habitants à s’informer, se former, communiquer, être acteur, s’approprier leur histoire et celle de leur
ville, connaître leurs droits, participer à l’élaboration des projets, être écoutés et respectés dans leurs différences…
Quelques exemples : les maisons des associations et des quartiers, la maison de l’euro prochainement transformée en atelier de l’avenir ou encore la maison du citoyen.
E N T R E T I E N
Suzanne Marceau
Conseillère Municipale
déléguée à la citoyenneté
La
citoyenneté
“
se construit au quotidien
Istres Mag : quel regard portez-vous
sur la situation à Istres ?
Suzanne Marceau : je dirais que c’est un regard à la fois posi-
tif et porteur d’espoir. La vie associative que nous soutenons,
permet à nombre de bénévoles de s’investir et de participer à
la vie de la cité, dans les domaines sociaux, sportifs et culturels. Ils contribuent à créer ce lien social indispensable pour
vivre ensemble. Du côté de la municipalité, sous l’impulsion
du maire Michel Caillat, les rencontres dans les quartiers, les
réunions de concertation et les outils d’information et de
communication se sont amplifiés. Il faut maintenant aller
plus loin, casser l’individualisme et bâtir une communauté
basée sur l’intérêt général et non sur l’empilage de besoins
particuliers.
Istres Mag : les incivilités qui se font jour
dans certains comportements ne sont-elles pas
un handicap dans cet objectif de
mieux vivre ensemble ?
Suzanne Marceau : tous ces actes, bien qu’ils ne soient fort
heureusement pas aussi nombreux que dans d’autres communes, sont ressentis comme des agressions ou des échecs.
Nous devons avec l’ensemble des partenaires, mettre en
œuvre tous les moyens pour favoriser l’éducation au civisme.
Il s’agit des jeunes, au travers de leur comportement en deux
roues, mais également des adultes en voiture.
Il nous faut rappeler les devoirs de chacun : le respect des
personnes et de leurs biens mais aussi le respect des lieux et
biens publics (containers brûlés ou bâtiments tagués, crottes de
chien, insupportables bruits de musique ou de tondeuses à gazon…)
Istres Mag : de quels outils disposez-vous
dans cette démarche ?
Suzanne Marceau : nos agents réalisent d’ores et déjà un
formidable travail sur le terrain mais nous le renforçons par
la création d’une Direction de la Prévention et de la
”
Citoyenneté installée dans la Maison du Citoyen. Un Conseil
Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance et un
Contrat Local de Sécurité se mettent en place.
Ce sont des lieux et outils d’analyse et de réflexion qui regroupent autour des élus de nombreux partenaires. Leurs travaux
déterminent les actions à mener dans le domaine de la
citoyenneté et du civisme.
Il nous faut aller toujours plus loin dans la proximité, la transversalité et surtout l’efficacité pour nos concitoyens.
MAISON DU CITOYEN - DIRECTION DE LA PRÉVENTION
24, BD VICTOR HUGO - 04 42 41 15 20
INCIVILITÉS
DES GESTES PAS SI GRATUITS QUE ÇA
Un container à ordures ménagères qui se consume, un massif de fleurs saccagé, un mur souillé de tags… Pour nombre de passants qui se trouvent devant
ces situations le terme d’acte gratuit vient à l’esprit.
Et pourtant, toutes ces incivilités, toutes ces dégradations, ont un coût.
Chaque semaine, les équipes techniques de la ville doivent intervenir pour
réparer ces dégâts. Tous les ans, les espaces verts sont obligés de produire
10 % de plants supplémentaires afin de prévoir les dégradations volontaires.
Ce sont 18 000 plants qui sortent des serres pour un coût, hors travail de
réfection, de 11 700 €.
Sur l’ensemble du parc de containers, quelque 120 bacs sont détruits par le
feu. Si un cinquième de ce chiffre est dû à des dégradations involontaires
(cendres chaudes ou matière incandescente jetées par erreur), le reste, soit environ
90 containers font l’objet d’actes criminels.
La facture du remplacement se monte à 20 700 €.
Enfin, la recrudescence des tags a contraint la ville à créer un service spécifique qui n’a pour mission que leur effacement.
Il a nécessité l’achat d’une machine (18 000€), l’affectation de deux personnes à temps plein et la mise à disposition d’un véhicule. Au final une addition pour le moins lourde : plus de 50 000 € pour 2005 . Une somme qui
pourrait être forte utile dans de nombreux autres domaines, chacun en
conviendra…
[im] P.11
FEVRIER 2006
v
DOSSIER
C
O N C E R T A T I O N
&
R
E N C O N T R E S
Priorité
respectée
epuis novembre 2002, le maire
Michel Caillat a mis le dialogue, la
concertation et l’échange au
cœur des priorités.
D
Il s’agit de prendre en compte lors de
l’élaboration des grands dossiers
structurants, les remarques et les
aspirations des citoyens. Il s’agit de
donner à chacun, dans son quartier,
l’occasion de faire part des demandes
d’intervention pour améliorer le quotidien. Il s’agit enfin d’associer les riverains aux différentes étapes d’un chantier par une information régulière et
précise.
Sans vouloir être exhaustif, voici le
rappel des rencontres qui ont eu lieu
durant cette période.
Accompagnés de techniciens, les élus
ont effectué 21 visites dans les quartiers. Ces rencontres ont permis la
réalisation de nombreux travaux de
proximité, utiles et appréciés.
Po u r l a r é v i s i o n d u P l a n Lo c a l
d’Urbanisme en cours, différents groupes de travail ont été mis en place.
Ils se sont réunis régulièrement pour
LE
en tracer les grandes lignes.
Une rencontre avec le public s’est
déroulée à l’automne 2004 pour un
bilan d’étape. Il s’agit d’une première
phase qui sera complétée par de nouvelles réunions.
À l’occasion de la réalisation des travaux de reconquête du cœur de ville,
chaque citoyen a pu prendre connaissance des grandes orientations proposées et ce dès le mois de juin 2004.
Par la suite des réunions avec les
commerçants et riverains de l’avenue
Hélène Boucher, puis du boulevard de
la République ont précédé l’ouverture
des chantiers. Chaque fois que cela
s’est avéré possible, les suggestions
formulées ont été intégrées au déroulement des travaux.
Pour sensibiliser chacun à la nécessité
du tri sélectif, plusieurs rencontres ont
permis de promouvoir ce mode de
traitement des déchets et de sensibiliser le public à l’utilisation des points
d’apport volontaire (PAV). Une réunion
accompagnée d’une exposition et de
la distribution d’une plaquette s’est
déroulée au collège Coutarel.
MOIS PROCHAIN , LE DOSSIER SERA CONSACRÉ À L’ ENVIRONNEMENT
[im] P.12
FEVRIER 2006
Lors de chaque implantation d’un nouveau PAV dans les quartiers une
information personnalisée est adressée à tous les riverains. Les travaux de
la commission Extra-Municipale
d’Entressen, les rencontres pour
l’accueil des nouveaux arrivants, les
débats publics sur les grands thèmes
d’environnement menés à l’initiative
de la ville ou en partenariat avec Ouest
Provence complètent les actions de
démocratie participative qui prévalent
depuis trois années.
Le dernier point des différentes
occasions de concertation, concerne le
secteur de la petite enfance.
Un questionnaire distribué dans
toutes les boîtes aux lettres a permis
de recueillir le sentiment de tous,
utilisateurs ou non et va servir de base
à la définition d’une politique au
service du public.
L ES
CHIFFRES À RETENIR
21 visites des élus dans les quartiers.
520 000 euros consacrés aux travaux
de proximité à la suite de ces visites.
8136 appels au service Allo Travaux
6 réunions publiques de concertation
(1 par semestre) consacrées à un grand thème :
révision du PLU, séjours jeunesse,
grands travaux, environnement,
aménagements de quartier…
12 rencontres de travail
avec les professionnels
(urbanisme, commerces, associations…)
Elles font suite aux propositions débattues
lors des réunions publiques ou permettent
de préparer les grands dossiers
60 nouveaux points d’apport
volontaire implantés dans les quartiers
pour renforcer le tri sélectif.
16 000 foyers consultés sur le thème
de la petite enfance.
876 nouvelles inscriptions sur les listes
électorales (+ 64% par rapport à 2004)
Lors des différentes élections, le taux de
participation des Istréens est supérieur
de 15 % à la moyenne nationale
2,6 millions d’euros de subventions
votés chaque année pour soutenir
le monde associatif
vivre
vivre
citoyen
À PARTIR DU
4
MARS , LA VILLE D ’I STRES S ’ OUVRE SUR LA TOILE
!
Un site internet qui se veut, dans un premier temps, simple et pratique pour être accessible
au plus grand nombre. Une vitrine qui s’écrit : www.istres.fr
e développement constant des
nouvelles technologies de l’information et de la communication, la mise en œuvre de réseaux à
haut débit (ADSL) sur l’ensemble du
territoire national, le nombre croissant de familles et de personnes
s’équipant de matériel informatique… rendent de nos jours quasiment incontournable le média que
représente le réseau internet. Une
véritable fenêtre ouverte sur le
monde. Aujourd’hui, la visibilité sur la
“toile” pour une commune, ne relève
plus du gadget mais d’une réalité qu’il
faut prendre en considération.
Informatif et évolutif, le site internet
de la ville est un outil de communication, tant au niveau local, que sur le
plan touristique, voire économique.
Le choix a été fait de réaliser un site
visible, dans sa quasi-totalité, par
tous les systèmes d’exploitation (PC
ou Mac) et la majorité des navigateurs. Le “www.istres.fr” sera accessible à tous les internautes à compter
du samedi 4 mars 2006.
Il ne faut pas s’attendre à une
débauche de technologie, de “plug in”
et autres animations “flash”, qui souvent laissent sur le bord de la toile les
personnes équipées de matériel
ancien.
Normalement, que vous soyez équipé
d’un ordinateur dernier cri ou d’une
vieille machine, Istres vous ouvrira ses
portes sur le web !
L
SEPT GRANDS
CHAPITRES
Point de départ de la navigation, la
page d’accueil du “www.istres.fr”
décline les sept grands chapitres
développées par le site municipal :
mairie, actualité et agenda, culture et
loisirs, sport, tourisme, en ville et
Istres Magazine. Afin de faciliter la
navigation, ces liens, sont toujours
disponibles depuis chacune des pages
du site.
Plus que les autres pages du site, le
chapitre MAIRIE revêt un caractère
beaucoup plus administratif et institutionnel. Le but étant de donner à
l’internaute le maximum d’informations, pertinentes, sur les nombreux
services publics municipaux. Ainsi,
dès l’ouverture plusieurs liens lui sont
proposés sur la page principale :
Actualité Mairie ; Allô Travaux ;
Appels d ’ O f f r e s ; A n n u a i r e d e s
Services ; Intercommunalité et
Conseil Municipal.
Il s’agit aussi ici, de proposer un autre
choix de 11 sous-rubriques clairement
identifiables en fonction des centres
d’intérêt de l’utilisateur : Administration, Citoyenneté et Prévention, Éducation, Économie, Enfance, Environnement, Jeunes, Seniors, Social,
Urbanisme et Liens. Les pages assoc i é e s a u c h a p i t r e “Ac t u a l i t é e t
Agenda” jouent le rôle
cette identité forte. Mise en avant de
la politique de la ville en la matière,
présentation des équipements, des
divers clubs sportifs… sont autant de
sujet abordés.
Viennent
ensuite
les
pages
“Tourisme” qui s’adressent plus particulièrement aux personnes qui ne
connaissent pas la ville d’Istres. Il
s’agit d’une vitrine qui s’organise
comme un dépliant touristique. Les
atouts de la ville, comment y venir, les
possibilités d’hébergement, les produits touristiques…
sur le net
d’un journal d’information municipale en ligne. Ici l’internaute va trouver
des renseignements, régulièrement
mis à jour. Agenda culturel, événement, actualité, communiqués de
presse, espace documentaire…
Le théâtre, la danse, l’art contemporain, le cinéma, les animations…
autant d’aspects qui font la richesse
culturelle de la ville d’Istres. Les pages
“culture & loisirs” ont pour vocation
de mettre en avant cette diversité culturelle tout en présentant les diverses
structures et leur programmation.
La pratique sportive, qu’elle soit de
loisirs, amateurs ou de haut niveau,
fait partie intégrante de la ville
d’Istres. Les pages qui lui sont consacrées par le site internet, reflètent
Complémentaire
du
chapitre
“Tourisme”, la rubrique “En ville” se
veut être pratique pour l’internaute
qu’il soit istréen ou non. L’utilisateur y
trouvera, à terme, aussi bien le plan
de la ville (Istres et Entressen), les
horaires de bus, les travaux en cours,
ou encore des informations sur le stationnement et la circulation…
D’autres rubriques et services
seront développés
au fur et à mesure
de la montée en charge
du site internet
de la ville pour le rendre
ainsi toujours plus interactif
avec les citoyens.
Venez découvrir le www.istres.fr
SAMEDI 4 MARS DE 10H À 18H - HALL DU CINÉMA LE COLUCHE - DE NOMBREUSES SURPRISES VOUS Y
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[im] P.13
FEVRIER 2006
AT T E N D E N T
travaux
La seconde tranche
est entamée
Lundi 12 septembre, vendredi 9 décembre.
Entre ces deux dates s’est déroulée la première phase du chantier de rénovation
de l’avenue Hélène Boucher et de la place de l’Hôtel de Ville. À l’occasion de la trêve
de Noël, retour sur ces 90 jours qui ont changé le cœur de la ville.
a première phase des travaux de redynamisation du
centre ville s’est déroulée du mois de septembre au
mois de décembre. Elle a vu la rénovation des
réseaux d’eaux pluviales, d’eaux usées et des canalisations
d’eau potable de l’avenue Hélène Boucher ainsi que la
démolition de la maison située au carrefour de l’avenue
Hélène Boucher, de la rue de la Pierre du Pebro et du
Boulevard Victor Hugo.
Comme le maire s’y était engagé, le chantier a été suspendu durant le mois de décembre afin de permettre aux riverains, commerçants et habitants de profiter des fêtes de fin
d’année sans désagréments. La seconde phase de ces travaux, certainement la plus spectaculaire, a débuté aux premiers jours de janvier. Elle verra la pose du nouveau revêtement de l’avenue Hélène Boucher et de la place de
l’Hôtel de Ville. Dans le même temps, se déroulent les tra-
L
[im] P.14
FEVRIER 2006
vaux de rénovation du boulevard de la République. Au
planning, le remplacement des conduites d’eau potable, la
remise à niveau des autres réseaux avant de réaliser la
nouvelle chaussée.
Le boulevard sera pavé de couleur claire sur les deux
côtés, tandis que la partie réservée aux véhicules aura un
aspect plus foncé. Trottoirs et chaussée seront réalisés sur
un même plan, sans aucune démarcation de niveau entre
le trottoir et la route. Des bornes seront implantées à intervalles réguliers pour dissocier la zone piétonne de la
chaussée et empêcher le stationnement illicite. Deux
bandes en porphyre matérialiseront également cette
séparation piétons-véhicules. L’axe routier sera quant à lui
recentré pour permettre l’élargissement des trottoirs.
Il s’agit du même principe qui prévaut pour toute l’opération “cœur de ville”.
LES IMAGES DU CHANTIER
De nouvelles places de stationnement
Pour permettre la réalisation de nouvelles places de stationnement à proximité du
centre ville, l’ancien cinéma et le bâtiment situé dans l’axe de la rue Abel Aubrun
ont été démolis. Aux premiers jours de l’année, pelleteuses et autres camions ont
investi les lieux pour réaliser cette opération pour le moins spectaculaire.
Un revêtement provisoire (de type bi-couche) a été posé afin de permettre aux
automobilistes d’utiliser rapidement ces nouvelles places.
Pour faciliter la circulation des véhicules une sortie vers le boulevard
de Vauranne est prévue.
L’aménagement définitif de ce nouveau parking, (matérialisation
des cheminements piétons et des secteurs de stationnement, plantations, mobilier urbain …) se fera dans la continuité des travaux de rénovation de la rue Paul
Charmet programmés à la rentrée de septembre. Il s’agit d’éviter que les revêtements ne soient abîmés par le passage des engins de chantier.
Dans sa configuration finale, ce nouvel espace proposera une cinquantaine de
places de stationnement qui se rajoute à la trentaine existante.
EMPLACEMENT “TAXI” ET PARC À VÉLO
Afin d’améliorer les conditions de travail des taxis, la zone
actuelle de leur stationnement sera optimisée. Des bornes
automatiques à l’entrée et à la sortie de la zone pourront
être activées grâce à un boîtier spécifique. Ce dispositif est
destiné à éviter le stationnement abusif.
À l’attention de tous ceux qui utilisent ou souhaitent utiliser leur vélo pour se rendre au centre ville, un parc réservé
aux deux roues non motorisées est prévu face à l’Hôtel de
Ville.
Pour le stationnement des véhicules, l’ensemble des aménagements prévus conservera le nombre de places
existantes.
UNE ZONE RÉSERVÉE AUX LIVRAISONS
Les travaux de rénovation du boulevard prévoient également le transfert de la zone réservée aux livraisons. Elle
sera déplacée sur le côté pair de la voie devant la banque,
pour répondre aux normes concernant les transports de
fonds. Elle sera bien évidemment accessible pour toutes
les autres livraisons.
DES CONTAINERS ENTERRÉS
POUR UNE MEILLEURE ESTHÉTIQUE
ménagères disposent d’une clef qui actionne le mécanisme de
montée des containers pour les vider.
LES COFFRETS FORAINS
Dans la continuité de la mise aux normes de l’accueil des commerçants non sédentaires (forains du marché), des coffrets
seront installés. Dans un souci esthétique, ils seront enterrés
Ils offriront aux forains de meilleures conditions de travail grâce
au raccordement à l’eau et l’électricité.
LE MARCHÉ EST DÉPLACÉ
Durant les travaux le marché hebdomadaire du mardi matin a
été déplacé. Ainsi chacun retrouvera les forains du boulevard de
la République sur l’avenue Adam de Craponne et sur le chemin
du Tivoli.
QUELS DÉLAIS
La remise à neuf des différents réseaux et la pose du nouveau
revêtement du boulevard de la République vont s’échelonner
du mois de janvier aux premiers jours de juin 2006.
L’ensemble des axes (boulevard de la République, place de
l’Hôtel de Ville et avenue Hélène Boucher) sera achevé avant
l’été pour permettre le bon déroulement de toutes les grandes
manifestations.
Des containers à ordures ménagères nouvelle génération
seront installés. Ils seront placés à la hauteur du N°29 du
boulevard. Cet équipement moderne ne gâchera pas l’esthétique du boulevard. En effet, seule une manche est
visible. Elle permet aux particuliers d’y déposer les sachets
de déchets. Les agents du service de collecte des ordures
[im] P.15
FEVRIER 2006
Tr a v a u x
LA
CUISINE DU
T UBÉ
La
rénovation
au menu
Depuis les premiers jours du mois de janvier, les ouvriers de
différents corps de métier ont remplacé les cuisiniers aux
fourneaux du Tubé. Ils ne sont pas là pour mitonner les repas
servis aux enfants mais pour réaliser les travaux d’agrandissement de cet équipement. À terme, sa capacité de production passera de 1300 à 3000 repas par jour. Avec comme
objectif constant la qualité pour la confection et la livraison.
haque jour, les 13 personnes affectées à la cuisine centrale du Tubé
confectionnent et livrent 1300 repas dans 7 groupes scolaires de la ville.
Cette unité de production complète la cuisine du CEC et celle du Centre de
l’Enfance (à l’école C. Pierron) pour assurer les repas des écoliers istréens.
Pour répondre au mieux à la demande toujours croissante des parents d’élèves
mais également pour respecter les normes de qualité des repas, des travaux de
modernisation et d’extension sont nécessaires. La solution de facilité aurait
consisté à se tourner vers les grandes sociétés de restauration collective et de
privatiser. Le choix qui a prévalu est celui de la maîtrise de la production et de
l’amélioration de l’outil de travail.Ainsi, à terme, la cuisine du tubé réalisera
quelques 3000 repas par jour.
La partie la plus importante des travaux, qui s’élèvent à 2,19 million d’euros,
concerne l’agrandissement des locaux avec tout particulièrement la création
d’une zone de conditionnement des repas. En effet dans la nouvelle configuration, les deux filières, liaison chaude et liaison froide, seront utilisées. Rappelons
que la liaison chaude consiste à livrer les plats cuits le jour-même en les maintenant tout au long de la chaîne à une température de 63°. À l’inverse, pour la
liaison froide, les repas sont cuits la veille. Ils seront remis à la température de
service dans les cuisines satellites de chaque établissement scolaire. Cette mixité
des systèmes permet d’augmenter le nombre de repas ainsi proposés en étalant
C
LES GRANDS CHIFFRES
DE LA RESTAURATION.
36 personnes travaillent
dans les trois cuisines d’Istres.
Elles élaborent 450 000 repas chaque année.
Pour cela le service des achats (8 personnes)
passe 8 000 commandes pour :
50 tonnes de lait et fromages
30 tonnes de légumes
20 tonnes de fruits
14 tonnes de viande et volaille
8 tonnes de poisson.
Pour livrer tous les repas dans les écoles, chaque
camion “avale” en moyenne 15 000 km par an.
[im] P.16
FEVRIER 2006
la production sur la journée et non plus au seul “coup de feu” de midi. Si la partie cuisine à proprement parlé ne sera pas agrandie puisqu’elle accueillera deux services de
production, les zones de stockage seront augmentées pour permettre cet accroissement des repas proposés. Les cuisiniers actuellement en place recevront le renfort de
leurs collègues du centre de l’enfance du Prépaou derrière les fourneaux. Le site de
Camille Pierron qui ne répond plus aux normes imposées par les services sanitaires, sera
ainsi fermé.
Une qualité trois
★★★
La qualité des plats servis est, on s’en doute, un souci constant. Cette exigence commence dès l’achat des matières premières. Tous les produits sont clairement identifiés
et une fiche technique en indique la provenance. Ne peuvent ainsi être livrés dans les
cuisines de la ville d’Istres que des ingrédients dûment estampillés et dont la conformité sanitaire ne fait aucun doute.
C’est à Fos-sur-Mer
que provisoirement une partie
des repas sera réalisée.
Michel Caillat et Nicole Joulia
ont visité les installations
fosséennes en compagnie
de Réné Raymondi,
maire de Fos.
En plus de leur métier de cuisinier, les agents de
la restauration scolaire ont une formation de
diététique. L’équilibre des différents apports de
protéines, glucides et autres vitamines est établi pour chaque repas.
Un menu type se compose de 5 ingrédients :
1 entrée, une viande (ou poisson) avec un légume cuit, un laitage et un dessert. Côté facturation, le prix demandé à chaque famille varie,
selon les revenus, de 1,53 à 3 euros. Le prix de
revient de chaque repas est de 5 euros (1,5 euro
pour les matières premières et 3,5 euros pour la
part d’élaboration et de transport).
De la même manière, à chaque étape de la réalisation du menu, une fiche d’”auto-contrôle” permet
de vérifier l’ensemble des procédures requises.
Ainsi, le cuisinier qui a en charge la préparation
des légumes pour les entrées devra décrire
l’ensemble des actions faites (lavage, conditionnement…) avant que les ingrédients ne passent à
l’étape suivante. Chaque cuisinier s’engage
personnellement sur la partie qui lui incombe (préparation des légumes, découpe de la viande, cuisson…). Les différents produits font une “marche en
avant”, c’est-à-dire suivent un circuit qui exclut tout retour dans la pièce ou la zone précédente. Cette configuration qui évite ainsi le contact “zone sale, zone propre” est une
garantie de qualité. Enfin, pour chaque service, un “plateau témoin” est prélevé et tenu
à la disposition des services vétérinaires de Marseille.
Grâce à ces procédures, qui peuvent paraître lourdes et contraignantes, la ville d’Istres
peut servir, en toute confiance, les enfants des écoles maternelles et primaires.
Cette maîtrise des étapes de réalisation des repas, alliée à la compétence et au sérieux
des agents en charge de la restauration, présente les meilleurs gages d’une qualité
“trois étoiles”.
Durant les travaux, le service ne s’arrête pas bien évidemment. Chaque enfant inscrit à
la cantine continuera à pouvoir prendre ses repas comme d’habitude. Un appel d’offres
a permis de sélectionner un prestataire pour assurer la livraison d’un millier de repas
par jour. Le complément, soit environ 350 repas, est confectionné à la cuisine centrale
de Fos-sur-Mer par les agents d’Istres et ce dans le cadre d’une convention passée entre
les deux communes. Les travaux de rénovation de la cuisine centrale du Tubé, devraient
être terminés à l’automne prochain. ■
[im] P.17
FEVRIER 2006
Des fourneaux
à l’assiette
À l’heure d’aujourd’hui, la restauration scolaire
est assurée par trois établissements différents.
La cuisine centrale du Tubé produit 1300 repas
pour les écoles Mendès France, Jules Ferry, la
Prédina, Sainte Catherine, Jacqueline Auriol,
Jean Moulin et la Bayanne. La cuisine du CEC
(1000 repas), outre le collège Savary, sert les
écoles Gouin, la clef des Champs et la
Buissonnière. Enfin le centre de l’Enfance (550
repas) fournit la Téroulette, le Clos de la Roche
Pierre Armanet et Camille Pierron.
Entressen
C
O M M I S S I O N
E
X T R A
10ans
et pas une ride
L
a délibération fondatrice de la Commission ExtraMunicipale d’Entressen (CEM) a été prise en séance
publique du conseil municipal le 20 novembre 1995.
Il s’agissait de “répondre à une situation ressentie dans le
hameau et se traduisant de la part de ses habitants par un
manque de reconnaissance et un sentiment d’éloignement. Elle devrait permettre d’installer un organe de
concertation dans le hameau ayant un rôle d’écoute, de
proposition et d’appréciation des projets municipaux”. Pour
la petite histoire, seul le groupe majoritaire avait voté cette
mise en place.
Dans la vie d’Entressen, la commission est un lieu de démocratie directe. Elle permet d’organiser le dialogue entre les
habitants et les élus du Conseil Municipal. Il suffit pour s’en
convaincre d’assister à l’une des réunions mensuelles.
Au départ elles se déroulaient dans la mairie annexe, en
“comité restreint” composé des seuls membres de la commission. Le public pouvait prendre connaissance des travaux au travers des comptes-rendus affichés en mairie.
L’ouverture au public a été initiée après les élections de
2001. La première réunion de ce type a eu lieu au centre
Pierre Miallet devant un auditoire nombreux et attentif.
Dès lors, pour chaque séance, les Entressennois viennent
régulièrement suivre les débats.
De nombreuses propositions discutées par les membres de
la CEM ont pu voir le jour. Il s’agit par exemple de l’espace
associatif la Buissonnière, de la déchetterie, du rond-point
du carrefour des Aubargues, du nouveau poids public à
l’entrée sud, du réaménagement du jardin d’enfants de la
place Lou Blagaïre ou encore de la mise à l’essai d’un nouveau sens de circulation avenue de la Crau.
Photo : Lucie Berthon
- M
U N I C I P A L E
Qui aurait parié, en novembre 1995 que la
commission Extra-Municipale d’Entressen
deviendrait cette véritable institution pour
tous les habitants du village. À son actif,
prés de 100 séances de travail, rencontres
et débats et de nombreux projets et réalisations qui ont ainsi pu être proposées au
conseil municipal et mis en œuvre.
Le devenir d’Entressen au travers de l’urbanisation future
aura également été l’objet de nombreuses réunions et discussions. Le maintien sur le hameau des jeunes et le retour
de tous ceux qui se sont “expatriés” a toujours été une
volonté forte de la commission. Rien d’étonnant dès lors
que le développement des capacités d’assainissement ait
été soutenu pour permettre la réalisation de nouveaux
lotissements.
Cette volonté d’un développement concerté et raisonné de
l’urbanisation aura également été à l’origine d’une modification importante dans les priorités de réalisation. En effet,
pour répondre à l’accroissement du nombre d’habitants et
faire face aux perspectives à moyen terme la réalisation
d’un second château d’eau s’est avérée indispensable.
Ce dossier structurant constitue la priorité pour les deux
prochains exercices. Les différentes études techniques sont
en cours tant pour ce qui concerne le type d’équipement
que son implantation. Les premiers coups de pioche pourront intervenir fin 2006, début 2007.
On le voit, le travail n’a pas manqué pour les membres de la
Commission Extra-Municipale. La séance du 9 février dernier a marqué les dix ans d’existence de cet organe de
concertation. Mais au-delà de cet anniversaire, cette
réunion était le point de départ d’une nouvelle décennie
riche de projets et de débats. ■
Ils ont siégé lors
de la première commission
Comme son nom l’indique, la Commission
Extra-Municipale est composée d’élus mais également
de représentants du monde associatif et des forces vives
du village.
Lors de la séance “inaugurale”, aux côtés des élus,
étaient réunis :
39 présidents d’associations, les directeurs d’écoles, le
directeur de la poste, le directeur du centre social Pierre
Miallet, le directeur de BMW, le directeur de la Chrysalide,
les représentants des forces économiques du hameau
(commerçants, professions libérales, agriculteurs, PMI),
ainsi que les représentants des générations (2 désignés
par les personnes âgées et 2 par les jeunes).
[im] P.18
FEVRIER 2006
[
]
VISITE DE
QUARTIER
CIQ
D E L’ O L I V I E R
“Ralentir le tour…”
Le
10 décembre dernier, Michel Caillat accompagné d’Éric
Casado, adjoint au domaine public et d’Alain Detavernier, adjoint à
l’Environnement et entouré des responsables des Services
Techniques Municipaux, a rencontré les riverains du pourtour de
l’Étang de l’Olivier. L’occasion de faire avec eux le point sur les travaux réalisés dans leur quartier.
Ces travaux, fruit d’une précédente visite, ont porté sur la construction d’un abri-bus, d’un abri à containers pour les ordures ménagères et du raccordement de quelques riverains à l’eau potable.
Au cours de ce rendez-vous, de nouveaux besoins tel que le raccordement au réseau ADSL furent évoqués. Si le maire assure les habitants de son soutien, il a rappelé que seul France Télécom reste le
décideur du raccordement au réseau internet à haut débit.
Mais ce qui préoccupe le plus les riverains, demeure la vitesse
excessive de certains véhicules.
Cette voie étant départementale, la DDE n’envisage pas d’y limiter
la vitesse en deçà de 70 km/h. En terme d’aménagement, le maire
propose d’étudier la fermeture des roubines, afin d’élargir la voie à
certains endroits pour créer un cheminement piéton.
La visite s’est ensuite orientée au pied du Miouvin où sera prochainement construit un nouvel abri bus. Enfin, évoquant l’incendie du
3 août dernier, le maire a rappelé la nécessité pour chaque propriétaire de débroussailler les abords de leur habitat. ■
PAS DE BREAK AU PIC MAUREL
IMPASSE DU CRIQUET
Jour après jour, les futurs terrains de
tennis du Pic Maurel prennent
forme. Il s'agit, rappelons le de réaliser 6 courts en terre battue et un en
résine. En outre l'ensemble des
courts seront éclairés et le "central"
proposera une tribune de 600
places. Cet équipement, sera achevé
pour l'ouverture de la 8e édition de
l'open d'Istres qui se déroulera du 14
au 23 avril prochain.
Depuis quelques semaines déjà, les
engins de chantier s'activent impasse du Criquet. Il s'agit de créer l'ensemble des réseaux pour assurer la
viabilisation des habitations existantes et permettre la construction
de nouveaux logements.
CHEMIN DU MAS DE CHAUVET
Les travaux de réfection du chemin
du Mas de Chauvet ont débuté mijanvier. La première tranche concerne le tronçon situé entre les deux
passages sous la voie ferrée, Bd des
Ginestes et Avenue de la Crau.
Elle concerne la remise à neuf de la
chaussée pour améliorer la sécurité
des usagers.
CLÔTURE SNCF
Près de 6 km de clôture viennent
d'être posés par les équipes de la
SNCF et de Réseau Ferré de France.
Cette opération achève la mise en
sécurité de la voie ferrée qui traverse
Istres pour la zone comprise entre le
passage à niveau de Rassuen et celui
de la Bayanne.
Cette dernière tranche de travaux
représente un investissement de
390 000 euros.
TRAVAUX
Sans oublier...
CHEMIN DES BORDS DE CRAU : reprise du réseau pluvial et réfection de la
bande de roulement. ALLÉE DES MAGNANARELLES : création d'un accès pour
les personnes à mobilité réduite, réfection de la voirie et remplacement du
mobilier urbain (jardinières). CHEMIN DU TIVOLI : élargissement du trottoir.
CHEMIN DES BARIGOULES : réfection de la chaussée devant l'école J. Ferry et
remplacement des pins par des arbres moins "destructeurs" pour les trottoirs.
CHEMIN DES SALLES : renforcement du réseau pluvial. ALLÉE DE LA
TRAMONTANE : réfection de la chaussée.
GROUPE SCOLAIRE GOUIN
Avis favorable de la commission de sécurité
L
a commission de sécurité a fait sa visite dans les toutes nouvelles salles de classes
de l’école Gouin. C’était le vendredi 30 décembre. Une dernière ligne droite avant le
feu vert et l’avis de conformité indispensable pour permettre d’accueillir les enfants
après les vacances de Noël. Pour ce faire, les différentes entreprises avaient mis les
bouchées doubles afin d’achever les travaux de réalisation des 4 classes en dur en
remplacement des préfabriqués et des sanitaires.
Réunis dans la salle des professeurs, les représentants de la commission de sécurité,
parmi lesquels Alain Detavernier adjoint au maire, et Suzanne Marceau conseillère
municipale, ont dans un premier temps examiné l’ensemble des documents techniques liés aux matériaux utilisés et aux installations effectuées. La seconde étape a
conduit la commission dans les salles de classes où chaque élément a été vérifié
notamment par le “préventioniste” des sapeurs pompiers et le représentant de la police nationale. C’est enfin un essai de sirène d’alarme qui a constitué la dernière phase
de cette visite de sécurité. ■
[im] P.19
FEVRIER 2006
solidarité
A A S I - L’ A S S O C I AT I O N A I D E S O L I D A R I T É I S T R E S
Parce que
tout
reste à faire !
Créée juste après les événements tragiques engendrés par le tsunami en Asie du sud-est,
l’Association Aide Solidarité Istres (AASI) poursuit son action.
Sa mission de collecte, de distribution et de suivi des moyens d’aides aux victimes
de catastrophes naturelles demeure en priorité destinée aux enfants.
n an d’existence déjà, un bilan positif qui encourage une
volonté d’agir toujours aussi déterminée.
Ce collectif présidé par Jean-Marc Manenq regroupe
aujourd’hui 23 associations et attache une attention toute particulière à la transparence de son fonctionnement.
Ainsi la totalité des fonds récoltés est intégralement reversée
au profit des enfants victimes du tsunami.
Nourriture, santé et éducation sont les axes principaux de
l’AASI au travers de l’action bénévole et des dons récoltés.
Tout reste à faire sur place, même si les aides sont arrivées en
masse, l’absence de concertation et de coordination entre les
organisations a entraîné une mauvaise répartition de cette
aide. C’est sur ce constat que s’est appuyée l’AASI pour définir
un nouveau projet.
Son conseil d’administration, suite aux propositions d’une
commission de recherche, vient de se fixer un nouvel objectif.
L’action choisie est de réhabiliter un (voire plusieurs) orphelinat(s) au Sri Lanka, dans la région de Rewatha, là ou l’aide internationale est moins concentrée et le besoin tout aussi grand.
Le problème rencontré explique Jean-Marc Manenq restait la
barrière de la langue, “nous l’avons contourné grâce à un contact
fiable sur place. Il s’agit d’une fondation composée de cinq Sri
Lankais. Elle nous fait remonter les besoins les plus urgents. Nous
sommes en ce moment en train de mettre en place un circuit
d’acheminement et de contrôle de l’aide directement sur les lieux.
Le coût de revient du transport des colis est encore très élevé nous
cherchons également un biais nous permettant de le réduire”.
Aujourd’hui cette catastrophe n’est plus guère évoquée par les
médias, rendant la récolte de fonds plus difficile.
“L’action ne peut pas se contenter d’être ponctuelle, elle se doit de
continuer dans le temps. Tout le monde doit avoir en tête le
nombre d’années qu’il faudra pour reconstruire. Mais la reconstruction n’est pas que matérielle, combien d’enfants se retrouvent
encore dans la rue, dans une misère la plus totale, sans personne
pour leur fournir le strict minimum et des repères. Nous ne pouvons pas rester sans rien faire ou attendre que “l’autre sans charge”. C’est vrai qu’il ne faut pas forcément regarder loin pour trouver des enfants en détresse mais en France nous avons malgré
tout des orphelinats structurés qui permettent de leur fournir un
U
[im] P.20
FEVRIER 2006
toit et de la nourriture.
Pour toutes ces raisons et bien que les médias se soient nourris de
la catastrophe pour ne plus en parler aujourd’hui,les enfants cherchent encore une main tendue. Nous essayons simplement avec
nos moyens de répondre à leurs besoins”, explique le président
de l’AASI
L’union faisant la force, l’AASI collabore aujourd’hui avec l’association Maison pour Tous “le Relais”de Lambesc pour mettre en
complémentarité leurs moyens. Enfin le conseil d’administration de l’Association Aide Solidarité Istres s’engage à faire un
point régulier par voie de presse (bulletins municipal et départemental, journaux, radios) quant aux avancées de ce projet et
ce afin de tenir informé les nombreux Istréens qui soutiennent
son action. ■
Tombola
Parmi les actions de récoltes de fonds, la vente des 3600 tickets
d’une tombola dont le tirage aura lieu à la fin du mois de février,
permettra le démarrage du nouveau projet.
Quelques tickets sont encore disponibles auprès de l’AASI.
ASSOCIATIONS MEMBRES DE L’AASI :
- Entres ces mots
- Le comité des fêtes
d’Entressen
- Office Municipal des Sports
- Istres Sports
- Le centre équestre le Deven
- L’église évangéliste
- HLM Méditerranée
- France Roumanie
- Pulsion
- Le Rotary
- Vie Libre
- Punta y tacon
-L’Amicale philatélique
- Cri
- Association culturelle
du théâtre de l’olivier
- Association des sardes
- Festival clownique
- Association musulmane
française
- Et le cinéma va
- Soleil 13
- Pieds noirs et enfants
de pieds noirs
- Les Cardalines
- Le comptoir des Indes
Par ailleurs, un appel est lancé auprès des associations non encore
adhérentes qui souhaitent rejoindre l’AASI dans cette action.
Pour tous renseignements : 06-07-32-64-82
C ES
histoire
NOMS QUI NOUS ENTOURENT
TOUS LES JOURS NOUS CÔTOYONS LEURS NOMS,CERTAINS SONT ILLUSTRES,
CONNUS DE TOUS. ILS SE NOMMENT JAURÈS, MISTRAL, DAUDET, SAINT EXUPÉRY…
D’AUTRES LE SONT MOINSET POURTANT UNE RUE, UNE AVENUE, UNE IMPASSE…
PORTE LEUR NOM.
NOUS VOUS PROPOSONS DE FAIRE CONNAISSANCE AVEC VOTRE ADRESSE !
Ce mois-ci :
Aristide
Briand
Bien moins connu que peuvent l’être Jean Jaurès,
Raymond Poincaré, Léon Blum, Georges Clémenceau,
ou même Edouard Herriot, Aristide Briand fait lui aussi
parti de ces personnages qui ont marqué l’histoire
contemporaine. Auteur du projet de loi sur la séparation
de l’église et de l’État, Il fonde par ailleurs aux côtés
de Jean Jaurès, le journal “L’humanité”
et le Parti Socialiste français.
est le 28 mars 1862 à Nantes
qu’il voit le jour, où il poursuit
des études de droit avant de
devenir avocat.
Son attirance pour la politique, qu’il
considère comme “l’art de concilier le
désirable avec le possible” va très vite le
pousser à dépasser le cadre de sa fonction libérale.
Sous l’influence d’un certain Fernand
C’
Le Boulevard Aristide Briand à Istres, lors de l’hiver 1940.
Pelloutier, Leader syndicaliste et théoricien de la grève générale, il devient vite
le propagandiste de cette idée.
De sa rencontre avec Jean Jaurès naît
une estime réciproque qu’ils vont mettre
à profit en s’associant dans deux projets
de taille, la création du journal
“l’Humanité” en 1902 et le fondement du
Parti Socialiste Français. C’est au travers
du journalisme qu’Aristide Briand débute véritablement sa carrière politique.
En 1905 il rédige le projet de loi qui établit la séparation de l’Église et de l’État et
va surtout s’employer, malgré des pressions, à le mettre en application.
Rapidement reconnu pour ses dons oratoires et son talent de parlementaire, il
totalise pas moins de 26 mandats de
ministre dont 15 au ministère des
Affaires Étrangères.
Il sera également 11 fois président du
Conseil, l’équivalent de Premier Ministre
sous la troisième république.
Ses mandats de prédilection sont ceux
effectués en tant que Ministre des
Affaires étrangères qui lui permettent
d’étendre son militantisme de paix au
niveau international.
Prix Nobel de la paix…
“Construire l’Europe pour garantir la
paix”, telle est la thèse qu’Aristide Briand
s’efforce de développer dès la fin de la
[im] P.21
FEVRIER 2006
première guerre mondiale. Membre actif
de la Société Des Nations (SDN), il rêve de
voir un jour la naissance d’une union
fédérale européenne.
Il reçoit le prix Nobel de la paix en 1926,
en reconnaissance de ses efforts pour
l’établissement d’une paix durable résultant de négociations librement consenties.
Ce “pèlerin de la paix”, prône également
la collaboration internationale et proposera en 1927, au secrétaire d’État
Américain Franklin Billings Kellogg, un
pacte (Briand-Kellogg) qui a pour but le
renoncement à toute guerre.
Les deux gouvernements rassembleront
15 premiers pays signataires qui refusent
ainsi de recourir à la guerre “en tant
qu’instrument de politique nationale
dans leurs relations mutuelles”. De 15
premiers pays signataires, ils seront 57 au
final. Mais cette entente diplomatique ne
survivra pas à la crise économique de
1929 et à la montée du nazisme.
Aristide Briand reste avant tout un fervent défenseur de valeurs pacifistes qui
ont influencé la totalité de sa carrière.
Son plus grand combat demeure son
effort de réconciliation entre la France et
l’Allemagne qu’il aura mené avec obstination jusqu’à sa mort en 1932. ■
culture
E
X P O S I T I O N
:
Denis Brun
Jusqu’au 26 mars, le Centre d’art contemporain nous invite dans l’univers de Denis Brun. L’artiste y
présente avec “enjoy the silence” de nouvelles productions éclectiques, raconte des histoires souvent auto-fictionnelles, pose une ambiance, introduit ses sonorités et entraîne le spectateur dans
son univers mental.
“enjoy the
silence”
E
n 1966 Denis Brun naît au cœur de la France profonde et c’est
pour lui le début d’une grande période d’ennui que seules son imagination
et son aptitude à inventer lui permirent de surmonter. Passé maître en la
matière, il ne fait que rêver durant les 20 premières années de sa vie tout
en regardant religieusement la télévision et en écoutant beaucoup de
musique (Beatles, Bowie, Cure, Dépêche Mode). Fasciné par la culture
Anglo-Saxonne et le skateboard, il découvre en 1986 dans un magazine
branché, le monde de l’art et plus précisément celui de la figuration libre.
Par un incroyable concours de circonstances, d’actes manqués, de déménagements ratés entre Nice et Montpellier et d’heureux hasards, il se
retrouve en 1988 étudiant à la Villa Sinclair, à Sète, la ville mythique d’où
venaient ses idoles de l’époque : Combas et Di Rosa. Se jetant à corps
perdu dans la peinture figurative colorée, il est admis à la Villa Arson à Nice,
en 1989, et y suit un cursus de 5 années entrecoupées de plusieurs séjours
à l’étranger.
Rapidement il abandonne la peinture, découvre la vidéo, les installations, le
collage, le dessin, la photo et l’envie de tout mélanger pour recréer son univers mental en expansion. La rêverie et le besoin de recréer des histoires à
partir d’éléments épars restent le fil conducteur de sa création tout en se
positionnant en bordure d’un imaginaire collectif auquel il a accès grâce à
sa culture populaire et télévisuelle qu’il peut enfin “capitaliser”. C’est en utilisant son quotidien qu’il transforme systématiquement en s’inspirant du
style “fun californien” que Denis Brun produit des œuvres : variées, colorées, narratives, fictionnelles et compatibles entre elles. Durant 4 ans, il participe à des expositions collectives et se concentre sur son travail en vidéo
et en dessin.
En 2001, Gilles Barbier l’invite à créer la musique d’une de ses installations
présentées à Beaubourg, Denis Brun compose, d’abord par jeu, de la
musique électronique sur son ordinateur. Rapidement les morceaux s’enchaînent et il auto-produit plusieurs albums “faits dans sa chambre” sous le
pseudonyme de Toshiro Bishoko. La musique devient un élément essentiel
de sa création puisqu’il s’en sert également dans ses vidéos et installations.
L’exposition au Centre d’Art Contemporain d’Istres, loin d’être une rétrospective, se positionnera plutôt comme un parcours actuel non exhaustif
dans la production de Denis Brun et comme une invitation au voyage dans
un univers fictionnel narratif se réclamant à la fois de David Lynch, Tim
Burton, Bret Easton Ellis, Alice au Pays des Merveilles, Peter Pan, sur une
bande-son des années 80.■
[im] P.22
FEVRIER 2006
À
V
O I R
&
E
M
T H É Â T R E
&
. . .
N T E N D R E
U
M A R I O N N E T T E S
La pluie
Le geste de l’homme, l’émotion de la marionnette.
Voilà un spectacle à conseiller à tous ceux qui n’ont pas
surmonté leurs réticences à l’égard de la marionnette.
Ils seront troublés, touchés, séduits.
Ce spectacle nous interpelle sur la tragédie des destins
forcés, par l’absurde volonté d’une force maléfique.
Le pas douloureux des marionnettes résonne ici
comme un cri sourd. C’est beau et terrible.
H
anna raconte comment, il y a longtemps, alors
qu’elle était encore jeune, des gens pressés de monter dans un
train lui ont donné des objets de toutes sortes. Obsédée par le
souvenir de ces silhouettes imprécises, elle finira par remettre
un visage sur l’ombre de cet enfant qui lui avait donné une bouteille contenant de l’eau de pluie. Dans ce texte court, Daniel
Keene a su évoquer, avec une infinie pudeur, la biographie de
poussière de ces “voyageurs” qui ne sont jamais revenus des
camps nazis.
Des marionnettes sont les personnages de ce voyage
dans la mémoire d’Hanna. Petites, grandes, en chiffon, en
papier mâché, elles peuvent dormir dans un étui à violon ou
vivre dans un sac à main. Parce qu’Alexandre Haslé (fabrication
des marionnettes, mise en scène et jeu) les rend vivantes, elles
nous racontent des histoires que nous voulons croire. Et, des
objets manipulés par Hanna, vont naître les gens qui les ont
donnés et qui, sans la marionnette, n’existeraient plus dans sa
mémoire. Un spectacle bouleversant porté par le très grand
talent de comédien et de manipulateur d’Alexandre Haslé qui se
fond et se confond avec ses marionnettes. ■
S
I
Q
U
E
Watcha
Le groupe phare de la scène néo-métal française sera à Istres
le 10 mars prochain avec son nouvel album “Phœnix”
(sorti en octobre dernier). Une bonne dose d’énervement,
un caractère tout de même assez mélodique et des thèmes
divers peuplent les nouvelles chansons du groupe.
D
epuis plus de 10 ans les cinq parisiens du groupe
Watcha s’affirment dans un style musical hybride qui puise sa force
dans le mélange de musiques variées, nourri de Métal aux riffs acérés et de groove mutant. Avec déjà plus de 400 concerts à leur
actif, ils se sont forgés une solide réputation dans leur domaine de
prédilection : le live. Leurs performances scéniques, empreintes de
dynamisme et d’une énergie explosive les ont conduit à se produire avec toujours la même aisance, tant dans les petites salles, que
dans les plus grands festivals ou encore à l’Olympia. Malgré l’ampleur du phénomène Watcha, le groupe a su garder une très grande
proximité et une belle complicité avec son public, se créant une
réputation d’artiste dévoués à leurs fans.
Avec leur 4e album, “Phœnix”, sorti dans les bacs en octobre dernier, Watcha nous plonge dans un univers riche en créativité où se
mêlent subtilement prouesses vocales, performances techniques et
diversité musicale. Le groupe nous livre la quintessence de son âme,
sans retenue, il se dévoile dans les récits d’histoire d’amour
sombres et mélancoliques… Mais Watcha c’est aussi et bien sûr, le
contraste et l’énergie dévastatrice. Toute la colère et la rage du
groupe explosent dans un titre qui rend hommage au guitariste de
Pantera, Dimebag Darrell.
Au final, “Phœnix” confirme bien que la musique de Watcha évolue
dans le bon sens et semble plus travaillée qu’auparavant. ■
Watcha
Sikh en première partie
La pluie
VENDREDI 10 MARS, 21H
MARDI 7 MARS 19H
ESPACE 233
Prix des places : 12€ et 15€
Café-Musiques l’Usine
Tél. 04 42 56 02 21 - Fax. 04 42 11 88 21
www.usine-iac.com
Tout public à partir de 8 ans.
Prix des places : 5€ à 8€
Renseignements et réservations : 04 42 56 48 48
www.theatredelolivier.com
[im] P.23
FEVRIER 2006
programme
D U 13
17
AU
STAGES
Fev.
Divers stages sont proposés
aux enfants de 5 à 12 ans
durant le festival des Arts
du geste. Stage de danse
verticale et de magie
à la Maison de la Danse,
stage de magie
aux centres sociaux
des Magnans et
des Heures Claires.
Rens. : 04 42 55 24 77.
THÉÂTRE
DE L’OLIVIER
J EUDI 16 - 15 H 30 & 18 H 30
T’as d’beaux yeux tu sais !
Véritable parodie, ce spectacle à l’humour
incisif ravale tous les clichés du conte
de fée : le bon roi Dagobert, Guignol, la fée
Carabosse… ne sont pas vraiment ceux que
l’on croit ! Tout public, à partir de 6 ans.
Renseignements : 04 42 56 48 48
LE PALIO,
SOUS CHAPITEAU
J EUDI 16 - 19 H & 20 H 30
La baraque des prodiges
LE PALIO,
Créé par Thierry Collet, se spectacle
allie théâtre et magie, parole et geste,
art de l’acteur et art du manipulateur…
Tout public à partir de 6 ans. 21h, bal rétro.
Rens. : 04 42 56 48 48
SOUS CHAPITEAU
L UNDI 13 - 15 H 30 & 18 H 30
La veillée des abysses
Carte blanche vidéo, avec Arte.
Échoués sur une île déserte,
trois hommes et deux femmes
trompent l’ennui en improvisant
d’étonnants numéros avec les
objets qui les entourent.
Rens. 04 42 56 48 48
THÉÂTRE
DE L’OLIVIER
V ENDREDI 17 - 15 H 30
Le voyage surprise
Nous retrouvons Guignol, le gendarme,
l’huissier et deux autres personnages
pour un voyage mouvementé…
Tout public, à partir de 5 ans.
Rens. : 04 42 56 48 48
LE PALIO,
THÉÂTRE
DE L’OLIVIER
M ARDI 14 - 15 H 30
Banquet magique
& Les négresses vertes
Le déménagement
fantastique
Magie, nourriture et concert.
Rens. : 04 42 56 48 48
Guignol, toujours sans le sou,
aux prises avec son propriétaire
et le gendarme. Tout public,
à partir de 5 ans.
Rens. : 04 42 56 48 48
LE PALIO,
SOUS CHAPITEAU
M ARDI 14 - 18 H 30
expos
Soirée cirque
Avec les enfants, les adolescents
et les adultes de l’association Cabriole.
Rens.: 04 42 56 48 48
THÉÂTRE
J USQU ’ AU 26
MARS
CENTRE D’ART CONTEMPORAIN
“Enjoy the silence”, Denis Brun
DE L’OLIVIER
L’exposition est imaginée à partir
du titre de la chanson du groupe
“Dépêche Mode”.
Denis ne sait naturellement faire
qu’une chose : du remix-global.
C’est-à-dire de la synthèse
expérimentale d’idées, de formes,
de couleurs et de sons…
Il y est question d’adolescence,
de skateboard, de fiction onirique,
d’autoportrait…
M ERCREDI 15 - 15 H 30
La bastanclaque
L’huissier vient réclamer à Guignol
le paiement de ses dettes.
Tout public, à partir de 5 ans.
Rens. : 04 42 56 48 48
LE PALIO,
SOUS CHAPITEAU
V ENDREDI 17 - 18 H 30
SOUS CHAPITEAU
M ERCREDI 15 - 18 H 30
Carte blanche à la Maison
de la Danse Intercommunale
D U 14
Pièces courtes et bal parents-enfants
avec Pulsion, Coline et le Conservatoire.
Rens. : 04 42 56 48 48
FÉVRIER AU
9
MARS
CHAPELLE SAINT SULPICE
La “Palette Martégale”
Exposition de groupe
[im] P.24
FEVRIER 2006
Fevrier
STAGE
D U 13
OFFICE DE TOURISME
Allées Jean Jaurès
Tel. 04 42 55 51 15
MUSIQUE
M ARDI 7
MARS ,
21 H
L’USINE
24
AU
FÉVRIER
Tremplin découverte
THEATRE DE L’OLIVIER
Boulevard Léon Blum
Tel. 04 42 55 24 77
Pour les enfants de 3 à 9 ans.
Soirée blues avec les groupes :
Shath, Djam Deblouze et Agathe Blues
Rock Band. Entrée libre
CEC
LES HEURES CLAIRES
Tel. 04 42 56 82 00
MUSIQUE
CONFÉR ENCE
MAISON POUR TOUS
CEC Les Heures Claires
Tel. 04 42 56 05 26
CENTRE D’ART CONTEMPORAIN
Stage d’art plastique
M ARDI 21
FÉVRIER ,
21 H
M ERCREDI 8
MARS ,
18 H
L’USINE
ESPACE 233
Tremplin découverte
Steve Paxton
Soirée chansons festives
avec les groupes : Canapacoustik,
Macadam et Le Complexe du Renard.
Entrée libre
Histoire de la danse,
conférence animée par Nicole Vivier.
M ERCREDI 8
DANSE
MAISON
L UNDI 27
THÉÂTRE
28, 20 H 30
ET MARDI
DE L’OLIVIER
Compagnie Grenade
Spectacle joué a la suite de la résidence,
à Istres, de la compagnie Grenade.
MARS ,
18 H 15
POUR TOUS
Histoire de ND de la Garde
et son funiculaire
Conférence animée
par M Dupont-Cazon. Entrée libre
CONFÉR ENCE
MUSIQUE
M ARDI 28
FÉVRIER ,
21 H
L’USINE
Tremplin découverte
Soirée punk rock avec les groupes :
Pasteur Guy, Lazybones
et Acouphen. Entrée libre
Mars
THÉÂTR E
V ENDREDI 3
THÉÂTRE
CONFÉR ENCE
MARS ,
20 H 30
DE L’OLIVIER
J EUDI 9
MUSÉE
MARS ,
18 H 30
ARCHÉOLOGIQUE
Pérou pré-Inca
Conférence animée
par Martine Sciallano.
MUSIQUE
V ENDREDI 10
MARS ,
18 H
CONSERVATOIRE
L’enfant musicien
Conte musical joué dans le cadre du
concert de validation du Diplôme d’État.
Dans la solitude
des champs de coton
DANSE
Cette pièce allégorique, écrite en 1988
par Bernard-Marie Koltès est sans doute
la plus emblématique de toute son œuvre.
Une rencontre au milieu de nulle part,
un face à face trouble entre un dealer
et un client…
Prix des places de 8 à 18 €
Ballet Preljocaj
“les 4 saisons…”
THÉÂTR E & MAR IONNETTES
M ARDI 7
MARS ,
19 H
ESPACE 233
La pluie
Hanna raconte comment,
il y a longtemps alors
qu’elle était encore jeune,
des gens pressés de monter
dans un train lui ont donné
des objets de toutes sortes…
Prix des places, de 5 à 8 €
V ENDREDI 10
THÉÂTRE
MARS ,
20 H 30
DE L’OLIVIER
Création. La musique de Vivaldi
traverse l’œuvre d’Angelin Preljocaj
comme un leitmotiv fertile et sensuel.
Pour sa nouvelle création,
le chorégraphe se confronte
à l’un des “tubes” de la musique
baroque : “les 4 saisons”.
MUSIQUE
V ENDREDI 10
MARS ,
21 H
L’USINE
Watcha
Néo-métal. Sikh en première partie.
Prix des places 12 et 15 €
MAISON DE LA DANSE
INTERCOMMUNALE
CEC les Heures Claires
Tel. 04 42 55 81 81
ESPACE 233
CEC les Heures claires
Tel. 04 42 56 82 00
L’USINE
RN 569,
route de Fos-sur-Mer
Tel. 04 42 56 02 21
C.A. PIERRE MIALLET
Rue de Couliès,
Entressen
Tel. 04 90 50 69 49
CONSERVATOIRE
INTERCOMMUNAL
DE MUSIQUE
MICHEL PETRUCCIANI
CEC les Heures Claires
Tel. 04 42 47 10 30
CENTRE D’ART
CONTEMPORAIN
2, rue Alphonse Daudet
Tel. 04 42 55 17 10
CHAPELLE
SAINT SULPICE
Chemin de Tivoli
Tel. 04 42 55 50 83
MUSÉE
RENÉ BEAUCAIRE
4, place José Coto
Tel. 04 42 55 50 08
MÉDIATHÈQUE
INTERCOMMUNALE
CEC les Heures Claires
Tel. 04 42 56 12 27
ESPACE
PLURIEL JEUNES
Place Champollion
Tel. 04 42 56 25 19
CINÉMA COLUCHE
Allées Jean Jaurès
Tel. 04 42 56 92 34
Tel. 04 42 55 18 82
NOTA : programme,
non exhaustif, donné à titre
indicatif, susceptible
de modification
[im] P.25
FEVRIER 2006
P OUR CONTACTER LE B RIDGE C LUB I STRÉEN :
G ÉRARD G RASSINI TEL 04 42 55 47 13 / 04 42 56 82 95
association
B RIDGE C LUB I STRÉEN
“Pour être performant à ce jeu il n’y a pas de secret : il
faut travailler encore et encore, apprendre à maîtriser
toutes les subtilités des cartes” explique le président
Grassini. Si le principe du jeu peut paraître facile au
premier abord - il faut remplir un contrat avec l’aide
de son partenaire - la définition même des contrats
liés à la valeur de chaque couleur, les différentes
primes qui complètent les levées donnent au bridge
toute sa richesse. “Mais il ne faut pas décourager les
amateurs, bien au contraire” poursuit le président
Grassini.“L’école de Bridge permet à un néophyte, en une
trentaine de leçons, de débuter les compétitions sans être
ridicule”. Les cours sont dispensés par des moniteurs
agréés par la Fédération Française de Bridge qui maîtrisent parfaitement les 93 lois qui remplissent les 156
pages du règlement officiel. À l’issue de cette initiation, il est possible de poursuivre l’apprentissage pour
se perfectionner et gravir les échelons du classement
de la fédération. Un classement qui tient compte, à
l’instar de ce qui se pratique au tennis professionnel,
du nombre de points totalisés lors des différents tournois par chaque joueur. ■
L ES CLEFS DU B RIDGE
But du jeu :
il faut s’engager sur la réalisation d’un contrat.
Il y a quatre joueurs identifiés selon leur place :
Nord - Sud, Est - Ouest.
Distribution des cartes :
Cartes
sur table
Depuis plus de 30 ans, les amateurs de bridge ont à
Istres, tout loisir de satisfaire leur passion.
Le Bridge Club accueille tous les adeptes de ce jeu
exigeant et prenant. Ils sont plus d’une centaine
à partager leur temps entre compétition et perfectionnement.
e bridge trouve sa pleine expression lors des tournois et autres
compétitions. C’est la motivation forte de nombre des joueurs
du président Grassini. Dans les locaux de la Maison pour Tous,
la salle H. Beaud les accueille le lundi soir, mercredi après-midi et vendredi soir pour les différents cours proposés, ainsi que les lundis, jeudis après-midi et vendredis soirs pour les tournois de régularité. On le
voit, les occasions ne manquent pas en la matière.
L
[im] P.26
FEVRIER 2006
13 cartes distribuées par joueur pour un total
de 52 cartes.
Ordre et valeur des cartes : pour chaque couleur :
as, roi, dame, valet, dix, neuf, huit, sept, six, cinq,
quatre, trois, deux.
Les couleurs ont l’ordre croissant suivant :
trèfle, carreau, cœur, pique, sans atout.
On ne compte pas les points mais le nombre
de levées réalisées par partie :
13 levées possibles
On ne parle pas des 6 premières levées.
Les enchères s’étalent de 1 trèfle, 1 carreau, 1 cœur,
1 pique, 1 sans atout, jusqu’à 7 sans atout.
- Dire 1 sans atout veut dire qu’on s’engage à réaliser
au moins 7 levées (6+1),
- Dire 4 pique (4P) veut dire qu’on s’engage à réaliser
au moins 10 levées (6+4),
- Dire 7 sans atout (7SA) veut dire qu’on s’engage
à réaliser au moins 13 levées.
CONTRE : défi par lequel un camp s’engage
à faire chuter le contrat choisi par l’autre camp.
SURCONTRE : arme utilisée par le camp
contré s’il pense réaliser son contrat.
La couleur du contrat définit l’atout
(soit 4P = 10 levées à l’atout P).
Le déclarant est le joueur
qui a annoncé le premier
la couleur du contrat joué
par son camp.
sports
J EUNESSE S PORTIVE I STRÉENNE
Passion
F
O0t
Fruit de la rencontre de deux hommes André FUSTER et Gabriel VILLARET
le club de football de la Jeunesse Sportive Istréenne (JSI) fait ses premiers pas en 1966.
D’une seule équipe il y a 40 ans, le club accueille aujourd’hui plus de 320 adhérents.
Georges Monferrer a durant plus de 30 ans participé à la réussite de ce club
où la convivialité n’est pas un vain mot.
ucun secret sur les raisons de cette réussite, si les
recettes de famille sont parfois bien gardées, à la JSI on
ne cache rien. Une passion commune, des dirigeants,
des bénévoles et amis toujours prêts à se relever les manches,
ajoutez à cela une grosse pincée de convivialité, des rapports
sincères et vous avez tous les ingrédients d’une recette à succès.
A
“en dur” en 1992. Mais s’il est une date à retenir dans l’histoire de la JSI c’est celle du 23 février 2003, empreinte de joie
mais surtout d’émotion. Le stade de la Bayanne tout juste
rénové se voit alors baptiser André Fuster en hommage à cet
homme décédé 3 ans plus tôt, co-fondateur du club qui a
donné 35 ans de sa vie à la JSI.
L’évolution du club ne s’est pas restreinte à l’accroissement
de son effectif (320 adhérents aujourd’hui), puisque la réalisation de ses infrastructures s’est elle aussi faite par étapes.
Les premiers dribbles de la JSI se feront extra-muros, tour à
tour sur le stade de Saint-Mitre-les-Remparts pendant 3 ans,
quelques “passes” sur celui de Miramas une année durant,
avant de se rapprocher définitivement du “but” au stade de la
Bayanne. Après 22 ans d’utilisation de “bungalows”, comme
vestiaires, l’attente sera recompensée par leur remplacement
Un homme, des valeurs….
Lorsque l’on parle de collectif dans le football, il faut entendre
par là l’équipe de joueurs. A la JSI il faut le voir tout autrement, dirigeants, amis, bénévoles et joueurs ne font qu’un.
Là non plus, pas de hasard mais le fruit de l’esprit d’équipe de
certains hommes parmi lesquels figure en bonne place
Georges Monferrer. Reconnu pour avoir marqué la culture du
club, il s’est longtemps inspiré d’André Fuster qu’il décrit
comme “un homme à suivre”.
(suite P. 28)
[im] P.27
FEVRIER 2006
sports
A noter :
J EUNESSE S PORTIVE I STRÉENNE
Prochainement la construction
d’un siège, attenant au stade André
Fuster, permettra de mieux assurer
la logistique du club, compte tenu
du nombre d’adhérents
en perpétuelle augmentation.
Parmi les 320 adhérents, une douzaine
de filles se relayent pour les matches
de l’unique équipe istréenne.
La JSI en quelques chiffres c’est :
3 équipes de débutants
4 équipes de poussins
3 équipes de benjamins”
3 équipes “13 ans”
2 équipes “15 ans”
2 équipes “18 ans”
1 équipe féminine senior
1 équipe de vétéran
2 équipes de seniors
Mais c’est aussi 3 arbitres rattachés
au club qui officient sur les rencontres
du district de Provence sans oublier
les indispensables bénévoles.
NATAT I O N
J EUNESSE S PORTIVE I STRÉENNE ( SUITE )
“Georges est un gars toujours serviable prêt à filer un
coup de main, il répond tout le temps “présent” dans
les bons moments comme dans les plus difficiles. Il
est connu pour sa gentillesse et son attachement à
de vraies valeurs de respect et d’écoute. Georges a
toujours mis un point d’honneur à garder une proximité avec les équipes et avec tous ceux qui gravitent
autour du club, ses amis tout simplement. C’est surtout un mordu du ballon qui n’a jamais perdu l’esprit
sportif et a transmis la notion de Fair-play qui règne
depuis toujours à la JSI” souligne Serge Laurent
nouveau président et membre du club depuis
une vingtaine d’années.
Ses débuts dans le football, Georges Monferrer les
fera au FC Istres en 1962. Il remportera d’ailleurs le
titre de champion de Provence minime Honneur.
En 1968, il rejoint les rangs de la JSI. Simple joueur
jusqu’en 1971, sa passion grandissante et sa vision
affûtée de technicien du football feront de lui le
dirigeant de l’équipe fanion cette même année.
Son amour immodéré pour le foot et l’ambiance
de la JSI le poussant à faire toujours plus, il sera
pour un temps secrétaire du club, sans renoncer
pour autant à “mouiller le maillot”.
En 1983, après une longue période d’hésitation,
Georges Monferrer décide de laisser ses crampons aux vestiaires, pour ne plus se consacrer qu’à
la vice-présidence et l’entraînement de l’équipe
fanion du club jusqu’en 1995.
De fil en aiguille sa motivation indéfectible et son
implication quotidienne vont justement le
conduire à devenir à son tour Président du club
en 1995.
Il recevra la médaille d’argent du district de
Provence en 1996, puis la médaille d’Or en 2001,
pour son action auprès des jeunes et de l’esprit
sportif qui l’a toujours animé.
En 2005, après 37 ans à la JSI, dont 10 en tant que
Président, il laisse la relève à son ami Serge
Laurent lui aussi membre actif depuis bien longtemps.
Si Georges Monferrer est aujourd’hui Président
d’honneur, n’essayez pas de le priver de visites
régulières à la JSI, il y voit ses amis, jette un œil
avisé sur le jeu des équipes, échange des discussions stratégiques sur le bord des terrains,
bref vous le priveriez de ce qu’il a toujours
aimé.
Parmi ses vœux pour 2006, Georges Monferrer
souhaite “que l’équipe fanion reprenne un peu
ses esprits pour espérer retrouver la PHB et pourquoi pas aller plus loin. J’aimerai également que
le reste des équipes de jeunes atteignent la préExcellence puis l’Excellence.
Nous allons également fêter une date importante puisque la JSI va fêter ses 40 ans aux alentours
du mois de mars. Je souhaite de tout cœur que le
plus de monde possible se joigne à cet événement pour faire de cette date un grand moment
d’amitié et d’échanges”.
Des bons souvenirs sportifs, il y en a même des
récents qui font la fierté de Georges Monferrer.
Ils sont le juste résultat de la qualité des
joueurs et celle des dirigeants.
- Accession à la promotion d’honneur en 1999
- Titre de champion de Provence de promotion
de première en 2001
- Présence de la quasi-totalité des équipes
jeunes en pré-Excellence
Cependant deux événements douleureux
viendront endeuiller le club en 2000 avec le
décès, à l’âge de 63 ans, d’André Fuster, puis
peu de temps après, en 2002, celui d’Eric
Escoubre et de Marc Tardieu, tous deux licenciés au club et disparus accidentellement.
Deux entraineurs exemplaires qui étaient
appréciés de tous et reconnus pour leur sympathie, leur amour du football et leur technicité hors pair.
Malgré la peine, c’est pour leur rendre hommage, pour les jeunes et pour l’esprit du club que
la JSI se doit de continuer l’aventure. [im] P.28
FEVRIER 2006
INTERCLUBS
DE PROVENCE
AU STADE NAUTIQUE
Istres Sports Natation organisait
les 17 et 18 décembre 2005,
le championnat des Interclubs
de Provence.
Deux belles journées de natation,
avec des champions, des records
et une ambiance de fête.
Globalement, le niveau régional
est à la hausse et Istres Sports
également.
De plus, dans le 4 x 100 nage libre,
Sylvain Joseph, Alain Bernard, Romain
Barnier et Frédéric Bousquet signent un
nouveau record de France en 3’15”05.
Mais revenons à l’eau et comparons ce
qui est comparable… Istres améliore de
manière significative ses performances.
Et ce, avec une équipe féminine quasiment renouvelée (15 ans de moyenne
d’âge) et une équipe masculine toute
aussi prometteuse.
Classement Dames :
1er, CN Marseille Equipe1 (2015 pts) ;
2e, CN Avignon Equipe1 (18053 pts)
et 3e, Marseille Celtic Natation Equipe1
(16961 pts).
Istres Sports Natation Equipe1
(14131 pts) termine à la 14e place
Classement Messieurs :
1er, CN Marseille Equipe1 (21891 pts) ;
2e, Vitrolles Sport Natation Equipe1
(19159 pts) et 3e, CN Avignon Equipe1
(19072 pts).
Istres Sports Natation Equipe1
(17628 pts) termine à la 13e place.
Au plan national, l’équipe masculine
d’Istres classe son club à la 27e place
de la N2. Quant aux féminines,
elles sont en régional. sports
LES
K A R AT É
BREVES
La maîtrise du geste
Une ambiance conviviale, des cours dispensés par un
professeur diplômé d’État, tels sont les ingrédients proposés par le Karaté Club du C.S.A (Comité Sportif et
Artistique) de la BA 125. Au travers de 3 disciplines dérivées du Karaté apprenez la maîtrise des gestes techniques du Karaté Shotocan, du self-défense, du Body
karaté (technique de Karaté sur fond musical pour renforcement musculaire et cardio-vasculaire).
Débutants (à partir de 13 ans) ou confirmés, civils ou militaires, l’ensemble des activités proposées par le C.S.A
anciennement connu sous l’appellation A.S.L.B, sont
ouvertes à tous. Si vous hésitez encore à vous inscrire, un
échantillon gratuit peut vous être offert. Comment ? En
vous laissant la possibilité d’assister gratuitement à une
séance d’entraînement pour vous donner une idée de la
teneur et de la qualité des cours proposés. ■
HORAIRES DES COURS :
MARDI DE 18H30 À 20H - MERCREDI DE 18H30 À 20H
VENDREDI DE 19H À 20H30
RENSEIGNEMENTS AU : 04 42 55 94 32 OU 06 60 21 95 10
NIHON
TA I
JUTSU
Une méthode self-défense
Parmi les disciplines sportives proposées par le C.S.A de la BA 125, le
Dojo abrite notamment une section Nihon Taï Jutsu. Cet art martial
authentiquement japonais, est dérivé de son ancêtre le Ju-Jitsu.
Issu d’un approfondissement des techniques de corps à corps (coups
frappés, clés, projections) et d’immobilisations au sol, le Nihon Taî
Jutsu n’est ni un sport de combat, ni une discipline destinée à la compétition. Cet art martial permet également d’acquérir les techniques
de base de neutralisation d’un adversaire armé. Cette école bénéficie
d’un label qualité décerné par la Fédération Française de karaté. ■
HORAIRES DES COURS :
LUNDI DE 18H À 20H45 - MERCREDI 9H30 À 11H ET 19H45 À 21H15
VENDREDI 16H À 17H45 - RENSEIGNEMENTS AU 04 42 55 94 32
TIR
À
L’ARC
Marina LUPERINI
Istres Sports Tir à l’arc compte bon nombre d’excellents athlètes, formés au club. Cependant, il en est un qui, de par son parcours,
son jeune âge (16 ans) et ses résultats sportifs se distingue. Marina Lupérini fait la fierté de la section et de sa famille.
Marina est native d’Istres. Sa première flèche, elle l’a décochée au cours
des activités des écoles du sport, en 2000. C’est la révélation... Elle intègre
dès la rentrée de 2000, la section tir à l’arc d’Istres Sports, dans la catégorie Benjamine. Les résultats ne se font pas attendre, les titres également :
championne départementale, championne de Ligue.
Championne de France
Sa première médaille nationale sera de bronze. C’est en juillet 2004 à
Quimperlé, qu’elle l’a gagne dans la discipline de “tir campagne” (cibles
situées en pleine nature à des distances variées). Loin de se satisfaire du
bronze, en 2005, toujours lors des championnats de France, Marina est
récompensée de la médaille d’argent, mais cette fois, par équipe avec ses
coéquipières d’Istres Sports, Hélène Seyres et Shirley Fritz. Elles s’inclinent
en finale de tir FITA, face à l’équipe de Montlouis-sur-Loire composée de
trois juniors plus expérimentées.Juste le temps de savourer ce titre de vicechampionne de France et Marina rentre en lice pour le titre de “tir campagne”. Elle le veut et l’aura ! Troisième l’an passé, c’est la première place
qu’elle vise. Pour cela, elle ne laissera sa chance à personne.
Un concours, qu’elle mènera de bout en bout avec brio totalisant la bagatelle de 304 points sur les 360 possibles.
Scolarisée en seconde au lycée Rimbaud, Marina figure sur la liste “Espoir”
des athlètes de haut niveau de la Fédération Française de tir à l’arc. En
individuel, forte de sa 5e place au classement national de tir en salle, elle
est d’ores et déjà qualifiée pour les championnats de France à Eaubonne
les 3, 4 et 5 mars 2006. Une compétition, où vous l’avez deviné, elle ne se
contentera pas de faire de la figuration. Tout comme, elle défendra âprement son titre national de “tir en campagne” en juillet 2006 à Roanne…■
[im] P.29
FEVRIER 2006
C
O
N
S
O
M
M
A
T
I
O
N
Du côté de la CLCV
CHAQUE MOIS, L’ASSOCIATION
CONSOMMATION LOGEMENT
ET CADRE DE VIE (CLCV),VOUS INFORME DES DIVERSES ACTIONS MENÉES
POUR AMÉLIORER
LE QUOTIDIEN DE CHACUN
ET VOUS DONNE QUELQUES
CONSEILS POUR BIEN
CONSOMMER.
Caution ou dépôt de garantie ?
Attention il ne faut pas confondre ces
2 termes. En effet, très souvent on a tendance
à employer indifféremment l’un à la place
de l’autre.
Le dépôt de garantie est la somme qui est
demandée en plus du loyer et qui représente
généralement 2 mois de loyer. Celle-ci servira
lors du départ du locataire à exécuter certains
travaux de remise en état si cela est justifié,
ainsi qu’à régler un éventuel reliquat de
charges. Le propriétaire dispose de 2 mois
pour le restituer suite au départ du locataire.
Attention rappelons qu’en aucun cas ce dépôt
de garantie ne peut servir au règlement du
ou des derniers termes de loyer.
La caution, est la personne qui se porte
garant pour le locataire. C’est une garantie
supplémentaire pour le bailleur en cas de
non-paiement de loyers par le locataire.
À l’heure actuelle, de plus en plus de
propriétaires privés ou de professionnels exigent une caution ou un garant. Se porter
“caution” réside dans la signature d’un
“contrat écrit et manuscrit”, qui doit
reproduire un certain nombre de mentions
obligatoires, sous peine de nullité.
La caution peut être simple ou solidaire.
Si elle est dite “simple”, en cas de procédure
suivant un non-règlement de loyer,
le propriétaire se retournera en premier lieu
vers le locataire. Ce n’est qu’en cas de
non-réponse qu’il sera fait appel à la caution.
Dans le cas où elle est “solidaire”,
le propriétaire peut se retourner directement
vers la caution. Concernant la durée, si aucune
clause n’est spécifiée dans le contrat,
elle est de durée indéterminée.
Elle prendra fin au terme du contrat initial
ou renouvelé. La caution peut ainsi la résilier
unilatéralement. Si la caution est de durée
déterminée, elle cessera à son terme.
Il est vivement conseillé de réfléchir avant
de s’engager dans un acte de cautionnement.
Ce n’est pas anodin, la caution devient
redevable des impayés du locataire, qui peuvent
parfois atteindre plusieurs mois et ainsi
la mettre elle-même en difficultés financières.
En cas de doute ou de problèmes la CLCV
est à votre disposition
La CLCV à ISTRES
12, allée des Ramiers, le Prépaou
TEL/FAX 04 42 56 12 99
Ouvert tous les matins de 8h30 à12h
et le jeudi soir de 17h30 à 19h
A NOTER
■ SONDAGE
L’INSEE effectuera jusqu’au 21 avril 2006
à Istres, une enquête par sondage intitulée :
“emploi en continu 1e trimestre 2006”.
Les ménages, désignés par le sort pour
répondre au questionnaire seront avisés
par courrier du passage des agents de
l’INSEE. Ces derniers sont munis
d’une carte d’identité professionnelle,
dont la présentation peut être exigée.
■ 39-39 “Allô Service Public”
Un numéro de téléphone unique, le 39-39,
permet à tout citoyen d’obtenir, rapidement,
une réponse ou une orientation à toute
demande de renseignement administratif
(justice, état civil, urbanisme, logement,
sécurité sociale, éducation…). Baptisé
“Allô service public”, le 39-39 (0,12 €/mn
depuis un poste fixe) est accessible de 8h
à 19h en semaine et de 9h à 14h le samedi.
■ DON DU SANG
L’Amicale des donneurs de sang d’Istres,
organise une collecte le samedi 25 février
et le mardi 14 mars, de 8h à 12h30
au théâtre de l’Olivier. Le don du sang
est un acte anonyme et gratuit.
Pour tous renseignements contacter Bernard
Ehrhard au 04 42 56 32 41.
■ Lotos
L’association “Aide et Amitié à Ambanja”
organise un grand loto le 12 mars à 15h
à la salle de la Régalido. Le bénéfice de ce
loto est destiné à fournir des moyens
d’instruction et de santé aux enfants
malgaches.
Renseignements au
04 42 55 39 28 / 04 42 55 31 46.
■ STATIONNEMENT INTERDIT
Par arrêté municipal du 29 décembre 2005
(Arrêté Permanent, N°8219/2005),
pour des raisons de sécurité liées
à la configuration de la voie, le stationnement
de tous les véhicules est interdit sur l’avenue
Aldéric Chave. Cette interdiction, permanente,
concerne la partie de l’avenue située entre
la rue de la Poutre et la rue Chantournée.
■UNSOR
Gérard Motot est depuis peu, le nouveau
président de la section locale de l’UNSOR.
Cette association représente les Sous-officiers
en retraite et leurs veuves auprès
des instances nationales et des autorités
civiles et militaires locales.
Ces compétences ont été étendues, depuis
peu, aux Sous-officiers et aux Caporaux-chefs
[im] P.30
FEVRIER 2006
en activité. Pour plus d’information, vous
pouvez contacter l’UNSOR à la “Maison du
combattant” boulevard Paul Painlevé,
tous les troisièmes jeudis du mois
entre 18 et 19 heures.
■ Le beau geste
Coup de chapeau à monsieur Limoni,
restaurateur de l’Auberge de la Crau qui,
comme en 2002, avec le concours gracieux
de son personnel, a renouvelé sa généreuse
initiative d’offrir 40 repas aux bénéficiaires
de l’aide du Secours Populaire d’Istres.
Un “banquet” solidaire qui s’est déroulé
le 29 janvier dernier.
“[email protected]”
C’est l’adresse courriel de votre magazine.
Vous êtes président d’association,
représentant d’un comité de quartier,
simple particulier, artiste…
N’hésitez pas à nous envoyer par mail
vos informations. Istres Magazine est à votre
écoute, vous pouvez aussi nous contacter
au 04 42 55 50 03.
URGENCES
• Pompiers :
18 (ou le 112 depuis un portable)
• Samu : 15
• Maison Médicale de Garde :
04 42 55 11 11
• Police Nationale :
04 42 11 17 17
• Police Municipale :
04 42 55 50 45
• Urgence GDF :
04 42 55 13 13
• Urgence EDF :
0 810 333 713
• SEERC (eau) :
0 810 757 757
SERVICES
• Mairie / Centre Administratif :
04 42 55 50 00
• Mairie Annexe du Prépaou :
04 42 55 51 54
• Mairie Annexe d’Entressen :
04 90 50 51 00
• Ouest Provence (SAN)
04 42 11 16 16
• Gare SNCF :
08 92 35 35 35
• Gare Routière :
04 42 55 13 94
Expression (S)
Vos élus de la majorité
L
Espace réservé aux élus d’opposition
e dimanche 15 janvier restera une date importante pour la formidable mobilisation des habitants de Ouest Provence contre le projet
d’incinérateur.
22 770 personnes se sont déplacées dans leur bureau de vote
pour exprimer leur avis.
Un avis que les initiateurs de ce projet dangereux n’ont pas jugé
utile de rechercher, puisque tout a été fait pour empêcher un débat
public.
Un avis qu’ils méprisent toujours, si l’on se réfère à la première
déclaration de monsieur Assante après le vote, toujours aussi
arrogant et irrespectueux envers les populations.
(suite à l’article de la Provence du 12 septembre 2005)
Je dois m’excuser auprès de vous, Monsieur Caillat, j’ai essayé de comprendre
votre longue argumentation juridique, mais j’ai commencé à bailler dès la
2ème ligne, me suis assoupie à la 3ème et j’étais totalement endormie à la
4ème. Il n’y a pas qu’aux Conseils Municipaux que je vous trouve ennuyeux.
Les juristes auxquels j’ai demandé leur avis m’ont dit que je n’avais rien perdu
car tout ce que vous affirmez était non fondé.
Venons en à l’essentiel : vous voulez semer la zizanie dans mes rangs.
La zizanie, voilà une stratégie à laquelle vous êtes habitué ; quant aux défections futures je vous suggère de regarder autour de vous. Vous pourriez sous
peu vous retrouver bien seul. A quoi donc aura servi toute votre gesticulation médiatique. Ce ne sera que la vieille histoire de « l’arroseur arrosé… »
Je vous rappelle qu’en ce qui me concerne, je ne fais pas de carrière politique, c’est toute notre différence.
C’est un véritable geste citoyen, une véritable leçon de démocratie
donnée par notre population à ceux qui se disent élus du peuple et
méprisent le peuple.
L’équipe municipale se réjouit de voir que les Istréens, sur les grands
enjeux que sont la défense de notre environnement et la préservation de notre santé, savent faire entendre leur voix, montrer leur
sens des responsabilités.
Repeints en vert.
Dany SANS répond à Monsieur Michel CAILLAT
Ils ont dit très clairement que le développement de notre
territoire ne peut se faire sans eux, encore moins contre eux.
Depuis l’annonce par monsieur Gaudin d’un projet d’incinérateur à
Fos-sur-Mer, après qu’il ait renoncé à le construire à Marseille face à
l’opposition des Marseillais (qui, il est vrai, sont ses électeurs) tous
les élus de notre intercommunalité, de droite comme de gauche, se
sont montrés solidaires dans ce combat.
Comme nous l’avons déjà dit, le débat n’est pas sur la fiabilité ou
non de la méthode de l’incinération. Rentrer dans ce débat, c’est déjà
accepter l’incinérateur.
Nous sommes contre le principe de l’incinération parce qu’il existe, aujourd’hui, d’autres méthodes plus respectueuses de l’environnement et qui ne mettent pas notre santé en péril.
Nous sommes contre l’incinérateur à Fos-sur-Mer parce qu’il est
inacceptable qu’une ville transporte la solution de ses problèmes sur
le territoire voisin.
Nous sommes contre tout projet industriel sur notre territoire
qui se ferait sans que les élus concernés aient leur mot à dire.
Nous sommes pour le respect des lois de décentralisation, de la loi
SRU, des lois d’environnement.
C’est tout cela qu’ont exprimé les 11 924 Istréens qui ont dit non,
les 21 780 votants d’Ouest Provence qui ont dit non.
Comment le président de la communauté urbaine Marseille Provence
Métropole, le Préfet de Région pourraient-ils, d’un revers de main,
balayer cette formidable expression populaire ?
Restons tous vigilants. Le combat continue.
Liste “Istres une génération d’avance“
Ils ont trouvé leur cause : l’incinérateur.
Ils existent enfin, on les voit même au infos nationales. Bien sûr, on ne va
pas cracher dans la soupe mais il ne faudrait pas que l’arbre cache la forêt.
Pourquoi donc nos bons apôtres de l’Ecologie électoraliste ont repoussé le
projet « Natura 2000 » que nous, Ensemble Changeons, nous défendons.
Ce projet financé par l’Europe devait avoir pour objectif d’acquérir des terrains, notamment autour des étangs entre Port-Saint-Louis, Fos et Istres pour
les maintenir à l’état sauvage et préserver nos espaces verts. Or voilà que de
multiples mais peu convaincantes objections ont été avancées par l’adjoint à
l’environnement en Conseil Municipal du 5 décembre 2005. Espérons qu’il n’y
aura pas dans quelque temps de la spéculation immobilière dans le paysage…
l’avenir nous le dira !
Chiche !
Puisque l’incinérateur se fera, sauf intervention divine voir papale, nous
aimerions que l’argent « sale, pollué, dangereux » de la taxe professionnelle
généré par les incinérateurs (sûrement des millions d’euro) soit intégralement
reversé à la recherche contre le cancer qui nous menacera. Cela prouverait que
tout ce remue ménage tardif n’était pas que gesticulation d’élus en quête
d’élection.
La réponse du berger.
Monsieur le maire se répand en propos outragés : Monsieur Gaudin n’a pas
daigné recevoir les élus du SAN dans sa mairie de Marseille… et il a envoyé
les forces de l’ordre molester les porteurs d’écharpes. Outre que l’écharpe ne
permet pas tout, on peut aussi ajouter que les Istréens qui souhaitent rencontrer Monsieur le maire d’Istres depuis des mois attendent une réponse - de
même, nous doutons fort, que si demain des revendicateurs hurlants se pointaient au centre administratif pour manifester lors d’une réunion de Conseil
municipal, ils soient accueillis à bras ouverts (même chose au SAN Ouest
Provence nous l’avons vérifié par nous mêmes…).
Oh ! la belle veste…
Mesdames et Messieurs les Istréens.
Si vous avez lu la page 10 de la Provence du 30 décembre 2005, vous avez
sans doute deviné que les municipales approchent. En effet, certains ressortent leur beau costume qui sans doute sent la naphta…line. La photographie
a paraît-il 5 ans, comment d’ailleurs aurait-on pu le photographier tant il
était aux abonnés absents ? Vouloir être maire d’Istres est une noble et belle
ambition, encore faut-il s’intéresser aux Istréens et à la ville en permanence
et non pas peu avant l’élection municipale. Il faut bien l’avouer, c’est : « je
me présente pour exister… » (et cela depuis longtemps)- si vraiment on avait
voulu battre l’adversaire politique en 2001, ce n’était pas trop difficile, il fallait au 2ème tour savoir choisir son camp…certains ne perdent pas la
mémoire avec le temps…
Cocoricouac !
Monsieur le maire toujours prêt à se « gargariser » en Conseil Municipal - et
ailleurs - dès qu’une administration s’installe dans notre ville (brigade de
Gendarmerie, Centre des impôts) n’a pas dit un mot par exemple sur le transfert de la Chambre des Métiers à Salon… dommage !
Nous attendons son intervention lors du déménagement du SAN d’Istres à
Fos…à suivre.
L
e règlement du conseil municipal, adopté le 23 septembre 2004 prévoit dans son article 28 : “la liste d’opposition du conseil municipal dispose d’un droit
à l’expression dans les bulletins d’information générale sur les réalisations et la gestion du conseil municipal. La liste d’opposition dispose d’un espace
d’une demi page dans le magazine municipal Istres Mag qu’elle utilisera librement. La liste majoritaire dispose d’un même espace”.
[im] P.31
FEVRIER 2006
RECENSEMENT
ETAT-CIVIL
NOVEMBRE 2005
●
Mariages :
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Patrice FAUGÉRE
et Virginie BESNE
Cédric GONZALES
et Nathalie FONTE
Lionel LABEILLE
et Julie MAUCOURT
Alain MULLER
et Romy PEREZ-FERNANDEZ
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Fernande BAUWENS
veuve MEURISSE
Jeannette BRAUQUIER
épouse SEPTE
Yvette DESSERTAINE
épouse ROLLAND
Abdon DONAINT
Carmène GONZALEZ
veuve SIMON
Annick LE BOITÉ
Marie LOPEZ
veuve GARCIA
Jeanne POURQUIER
veuve AUDIBRAND
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Mariages :
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DECEMBRE 2005
●
Décès :
●
Décès :
Yves ABDOUH
et Sophie RONFLÉ
Amine BERDJANI
et Siham ASLOUM
Hakim HAMACHE
et Achouwak BENCHOULA
Christian IMBAULT
et Cinthia TSJANDOPY
T R I
Antonin LAMBERT
et Elise BANAL
Pierre MARCHAND
et Christelle ROCCATI
●
●
Luciennne AUBRUN
veuve GANGLOFF
Denise BERTON
veuve GORLIER
Georges BOYER
Rolande BRUC
veuve LE TOUZE
Incarnation CALATAYUD
épouse MILLER
Aimé CHIALVA
Pierre DELANCHY
Jean-Claude ESNAULT
André GERVAIS
Hélène GOBERT
veuve ADEL
Madeleine GODON
épouse FROT
Jean-Pierre GRIMA
Arlette GUICHARD
veuve VIEILLEDENT
Nelly JEAN-FRANÇOIS
veuve LOPEZ
Antoine MARTINEZ
Marguerite MORELLO
veuve TISSERAND
Paulette SABATIER
veuve JAUBERT Paulette
Antoinette TORTES
veuve JUMAUCOURT
MILITAIRE
RECENSEMENT
Le recensement est une démarche
administrative, à caractère
obligatoire, qu’effectue chaque
Français (ou son représentant
légal) dès l’âge de 16 ans.
Aussi si vous venez d’avoir 16 ans
et que vous êtes né entre le 1er
janvier et le 1er mars 1990,
il faut vous rendre auprès du
service population du centre
administratif, rue Abel Aubrun.
epuis deux ans maintenant le traditionnel recensement général de la population est remplacé par des
enquêtes annuelles. Ce nouveau
mode de recensement repose sur
un partenariat plus étroit entre
les communes et l’Institut
National de la Statistique et des
Études Économiques (INSEE).
Dans les communes de plus de
10 000 habitants, il se déroule
chaque année sur un échantillon
de 8 % de la population.
POUR 2006, LES ENQUÊTES
AURONT LIEU JUSQU’AU
LUNDI 27 FÉVRIER
Les foyers tirés au sort pour
cette tranche 2006 du recensement, recevront dans leur boîte
aux lettres un avis de passage
des agents recenseurs.
Ils sont identifiables grâce à une
carte officielle et déposeront au
domicile des personnes concernées, les documents suivants :
une feuille de logement, un bulletin individuel pour chaque
personne habitant dans le logement ainsi qu’une notice d’information.
PIÈCES À FOURNIR :
* Une pièce d’identité
(carte nationale d’identité, passeport
ou tout autre document justifiant
de la nationalité française),
* Un livret de famille,
* Un justificatif de domicile.
Si l’intéressé est atteint d’un
handicap ou d’une maladie
invalidante, et qu’il souhaite être
dispensé de l’appel de préparation
à la défense, il (ou son représentant
légal) doit présenter sa carte
d’invalidité ou certificat médical
délivré par un médecin agréé
auprès du ministère de la défense.
D
Entressen Décès :
●
Gino ARZETON
S E L E C T I F
DEUX DÉCHETTERIES SONT À VOTRE SERVICE
ZI DU TUBÉ :
ouvert au public du lundi
au vendredi de 6h30
à 18h30, le samedi de 8h30
à 12h et de 13h30 à 19h,
le dimanche
de 8h30 à 12h30.
M
A G A Z I N E
D
’
ENTRESSEN :
ouvert au public du lundi
au vendredi de 14h à 19h,
le samedi de 9h à 12h
et de 14h à 19h,
le dimanche de 9h à 12h.
I N F O R M A T I O N
DU LUNDI AU VENDREDI
DE 8H30 À 12H00
DE 14H00 À 16H30
É D I T É
P A R
L A
V I L L E
D
’ I
S T R E S
• Tirage 17800 exemplaires • Photogravure et impression : SPI - Septèmes les Vallons • Dépôt légal 31 Janvier 2005 - N° ISSN :
1245-1479 • Directrice de la Publication : Mélanie BAUDOUIN, Conseillère Municipale • Rédacteur en chef,
responsable de la Communication : Jean HETSCH • Conception - Réalisation : Monique MARCHESI
Rédaction : Eric GAVELLE - Laurent ALVERNHE • Photos : Magali BRESSY - Laëtitia VIAU
Courriel : [email protected]
H Ô T E L D E V I L L E - B O U L E VA R D D E L A R É P U B L I Q U E - 1 3 8 0 0 I S T R E S - T É L . 0 4 4 2 5 5 5 0 0 3
[im] P.32
FEVRIER 2006
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FA X 0 4 4 2 5 5 5 0 2 8

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