dossier - Istres
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L a nouvelle année qui s’annonce est porteuse de projets forts et de réalisations marquantes pour notre ville. Qu’il s’agisse de travaux, d’animations ou de développement des différentes politiques au service de tous les citoyens, les dossiers ne manquent pas et les moyens de les mettre en œuvre existent. Cette volonté d’aller de l’avant, de travailler passionnément pour l’avenir n’est pas le fruit de simples déclarations ou effets d’annonces, mais repose sur l’action engagée depuis de nombreux mois. La réhabilitation du cœur de ville est en ce sens un signe fort et un exemple probant. Les travaux qui ont débuté en septembre font suite à de nombreuses rencontres de concertations et d’échanges avec tous les publics concernés. Les différents chantiers ont pu voir le jour grâce également à la mobilisation des moyens financiers nécessaires pour permettre une réalisation dans le cadre de la globalité du projet. pages : ● ● 2 à 5 [ ZOOM ARRIÈRE ] La magie de Noël Cérémonie des vœux 2006 6 & 7 [ VIE PUBLIQUE ] 8 à 13 [ DOSSIER] vivre vivre citoyen 14 & 17 [ TRAVAUX] ● ● 18 [ QUARTIERS ] ● ● ● édito Entressen : 10 ans de CEM Tour de l’étang, visite du maire Travaux divers... 19 [ SOLIDARITÉ] ● AASI : parce que tout reste à faire 21 [ HISTOIRE] ● Ces noms qui nous entourent : Aristide Briand 22 & 23 [ CULTURE] ● ● Au-delà de cet esprit de convivialité, je me dois de saluer la démarche citoyenne qui prévaut dans l’élaboration de nombreux dossiers ou débats d’avenir. J’en veux pour preuve, l’ampleur des réponses au questionnaire sur le secteur de la petite enfance, l’implication des Istréens lors des différentes réunions de concertation, ou encore la forte participation à la récente consultation sur la maîtrise de notre environnement. C’est, à mon sens, le véritable coup d’envoi d’un nouvel élan partagé pour notre ville. Rénovation du cœur de ville : la seconde tranche est entamée ! Travaux : cuisine centrale du Tubé ● CAC : exposition Denis Brun Concert : Watcha à l’Usine Théâtre et marionnettes : la pluie 24 & 25 [ PROGRAMME] 26 à 29 [ SPORTS] ● ● ● ● Arts Martiaux au CSA de la Base Tir à l’arc : Marina Lupérini, graine de championne La JSI : passion foot Natation : inter de Provence au stade nautique 30 [ BRÉVES] ● Michel Caillat ● Maire d’Istres Vice-Président de Ouest Provence Conseiller Régional Du côté de la CLCV : caution ou dépôt de garantie ? Bloc-notes 31 Expression(s) 32 État Civil [im] P.1 FEVRIER 2006 sommaire Nous sommes aujourd’hui à un tournant important de notre ville. Déjà, se dessinent les contours d’un centre rénové, plus accueillant, plus dynamique. Les différents plans et croquis publiés donnent à chacun une image précise de ce que seront, avant les festivités estivales, les grands axes du cœur de ville. Le réaménagement du carrefour 3 de l’avenue Hélène Boucher, de la rue de la Pierre du Pebro et du Boulevard Victor Hugo, la création d’un nouveau parking d’une cinquantaine de places dans le secteur des Carmes, donnent une nouvelle respiration à Istres. Les animations de fin d’année ont connu un retentissement tout particulier : par leur ampleur, par leur originalité, elles ont séduit jeunes et moins jeunes. Elles ont été marquées par une volonté partagée de réussite, un réel partenariat entre la ville, le tissu économique et le monde associatif. zoom arrière T ous les ingrédients pour animer la ville à l’occasion des fêtes de fin d’année étaient réunis. Durant plus de quinze jours, les yeux des petits et des plus grands se sont émerveillés des éclats des illuminations qui arboraient le centre ville et les quartiers pour un Noël vraiment magique. Tout a débuté au soir du 3 décembre devant l’Office de Tourisme avec le coup d’envoi des illuminations. En un tour d’interrupteur, tout le travail réalisé par le service électricité a été mis en lumière. Dans le même esprit, les jardiniers avaient confectionné divers décors qui ont rythmé les mobiliers urbains des grands axes du cœur de ville. De nombreux sapins ainsi que des portes végétales ont complété les décorations ainsi réalisées. La seconde étape de la “magie de Noël” s’est déroulée à la lumière des lampions, à l’occasion du chemin des crèches. Et puis, bien entendu, il y a eu toutes les animations. Le village merveilleux des enfants, les manèges gratuits, la fanfare des bonhommes de neige sans oublier la grande parade magique du père Noël accompagné de ses peluches géantes qui a été, de l’avis unanime, l’un des grands moments de ce Noël 2005 concocté par la ville d’Istres et l’Office de Tourisme. Un Noël magique qui a ravi petits et grands, commerçants et passants. LA MAGIE DES FÊTES féerique! [im] P.2 FEVRIER 2006 DANS LES QUARTIERS AUSSI Il est infatigable, le vieux bonhomme rouge. On a pu le croiser dans les différents quartiers de la ville à la veille du grand soir. Qu’il s’agisse de la Bayanne, de Rassuen, des Échoppes, du Prépaou, de la Prédina du Ranquet ou d’Entressen, les enfants ont pu lui remettre leur missive en échange de quelques friandises. COPAINS DU MONDE Belle initiative que celle menée par un groupe d’adolescentes du Prépaou, avec le soutien du Secours Populaire Français. Durant les vacances de fin d’année, Laurina, Aurélie, Sabrina et Anaïs ont confectionné des décorations de Noël qui ont ensuite été vendues, 2€ pièce sur le marché. Une vente au profit de l’association les Copains du Monde qui a rapporté plus de 230 euros. Les jeunes filles, comptent recommencer pour Pâques et pour l’été prochain… A Entressen A la Prédina [im] P.3 FEVRIER 2006 zoom arrière VŒUX 2006 Les grands projets passent par la concertation P assé et avenir se sont rejoints à l’occasion de la cérémonie de présentation des vœux. Dans une salle des fête comble, le public a pu découvrir les vues du cœur de ville rénové mais également revoir des cartes postales et clichés des années passées, quand Piaf chantait " Ce soir, il y a bal dans ma rue ". [im] P.4 FEVRIER 2006 C’est Océane qui a donné le “la” de cette soirée , pendant que “Lou Trélus” et les membres de l’atelier-théâtre de la Maison pour Tous illustraient ces tranches de vies. Et puis en l’espace de quelques images, un bond en avant de quelques années aura permis de découvrir à quoi ressemblera le “Cœur de Ville” à l’issue des travaux de rénovation. Dans son intervention, Michel Caillat a souligné la volonté de dialogue et de concertation qui prévaut depuis trois ans dans la réalisation des grands dossiers de la ville. “Penser d’abord à l’homme et donc le respecter correspond à cet état d’esprit qui participe de plus en plus à l’image de notre ville… À quoi servirait-il d’avoir des finances saines (ce qui est le cas de la ville d’Istres) de construire de nouveaux équipements, d’améliorer le cadre de vie si, les istréens vivaient de plus en plus refermés sur eux-mêmes ?” Entouré d’une équipe “soudée, qui travaille avec obstination, dévouement et compétence” le maire a évoqué les grands dossiers qui marqueront les années à venir. La réorganisation à partir d’une nouvelle délégation municipale, de l’action en direction des seniors, la construction d’une nouvelle médiathèque, la réalisation des tennis du Pic Maurel, la mise à disposition au Tubé, de locaux appropriés pour le transfert du centre de secours, la révision du plan local d’urbanisme, le développement des lieux d’accueil du public, la création d’une direction de la proximité pour favoriser le lien social, l’ouverture de deux nouveaux centre de loisirs au parc des Salles et au Mas de la Tour à Entressen figurent parmi les réalisations à venir. Elles s’inscrivent dans une perspective d’action basée sur la sérénité, le respect, la concertation et la proximité loin de toute agitation médiatique. Elles s’appuient sur une collaboration et un partenariat retrouvé avec les grands services de l’état : la présence de Bernard Fraudin, sous préfet de l’arrondissement d’Istres aura été en la matière un signe fort. “Je souhaite que cette année 2006 soit l’année du renouveau de l’esprit civique et de la force du dialogue. Essayons, tous ensemble, de g à d : R. Raimondi (Maire de Fos), Y. Vidal (Maire de Grans), B. Laugier (Conseiller Général), M. Caillat (Maire d’Istres) , B. Fraudin (Sous Préfet), B. Granié (Ouest Provence), J. Siffre (Sénateur), M. Vaxès (Député) et P. Carlin (Maire de Miramas) de combattre l’égoïsme qui replie chacun sur soi. Que 2006 soit une année de paix et de solidarité” a conclu le maire. [im] P.5 FEVRIER 2006 DÉPLACEMENTS Les premières pistes cyclables bientôt opérationnelles. Les représentants des différentes associations de cyclisme et de cyclotourismes se sont retrouvés courant décembre pour une réunion de travail. Au menu, un tour d’horizon des futures pistes cyclables. “A très court terme, près d’une dizaine de kilomètres de zone réservés aux deux roues pourront être créés” a souligné le maire Michel Caillat. Ces secteurs correspondent aux grands axes traversant la ville (de la route de Fos-sur-Mer au plateau des Bolles, et de la route de Martigues aux bords de l’Étang de l’Olivier). Un traçage au sol matérialisera le zonage. Pour aller plus loin et mettre en place des liaisons “inter-quartiers” l’avis des pratiquants réguliers que sont les adhérents des associations sera pris en compte. Un “comité vélo” sera mis en place pour apporter toutes les suggestions utiles à un projet cohérent et sécurisé pour les usagers. SOLIDARITÉ Avec quelques journées d’avance sur le calendrier officiel, le vieux bonhomme rouge est passé au gymnase André Noël. Il avait dans sa hotte plus de 3000 colis commandés par le CCAS pour les plus de 60 ans. Plusieurs élus parmi lesquels Muriel Giniès, adjointe aux affaires sociales, Cathy Quet et Marie Verdetti conseillères municipales lui ont prêté mainforte pour cette occasion. Au-delà de la distribution des colis, un goûter et une animation musicale ont donné aux seniors la possibilité de passer une après-midi conviviale. INCINÉRATEUR vie PUBLIQUE Plus de 3000 colis dans la hotte du CCAS Un NON franc et massif ! “Il y a quelques mois nous étions à peine un millier à dire non à l’incinérateur, non à une implantation industrielle imposée sur notre Territoire par une autre collectivité. Nous sommes aujourd’hui 22 123 manifestants”, a déclaré René Raimondi, Maire de Fos-sur-Mer après l’annonce des résultats de la consultation publique organisée, à l’initiative de Ouest Provence, le dimanche 15 janvier, dans les communes d’Istres, de Fos-surMer et de Port-Saint-Louis-du-Rhône. Avec 52,45 % de votants, sur un total de 43 413 inscrits, la majorité des électeurs a refusé catégoriquement à 97,80 % que les élus de Ouest Provence soient dépossédés de la maîtrise de l’évolution industrielle et environnementale de la zone de Fos. Avec 45,61 % de participation, Istres a démontré une fois de plus sa mobilisation et son implication lorsqu’il s’agit de l’avenir de ses enfants. “30 % de participation m’auraient comblé, avec plus de 45 % c’est une véritable réussite. Nous sommes à l’an 1 du respect de la démocratie. Ainsi il y aura dans le combat que nous menons un avant et un après 15 janvier” a souligné le maire d’Istres Michel Caillat lors de la proclamation officielle des résultats. [im] P.6 FEVRIER 2006 CHALLENGE MICHELET La ville d’Istres est récompensée Le directeur régional de la protection judiciaire de la TOURISME jeunesse, Bernard Gerbet, a remis au Maire d’Istres la médaille de la protection judiciaire de la jeunesse. Cette distinction marque la réussite du 31e challenge Michelet qui a rassemblé à Istres il y a deux ans plus de 400 jeunes en difficulté. À l’occasion de cette cérémonie, le représentant du ministre de la justice a souligné la longue tradition de partenariat entre son administration et la ville. Il a également insisté sur le message d’espoir, de réussite et de respect qui a été transmis à tous ces jeunes en leur faisant comprendre qu’ils portaient en eux “une parcelle de l’avenir de notre pays, de la réussite de notre politique d’intégration, de notre sens de la tolérance et de notre sens de l’éthique”. Un guide pour découvrir les saveurs du terroir Les produits de notre terroir sont mis à l’honneur dans le guide “les goûts du Soleil”. Ce document regroupe une sélection d’artisans et de producteurs des 6 communes d’Ouest Provence qui et à l’origine de ce projet. La présentation officielle du guide s’est déroulée à l’hôtel “Le Mirage”, en présence des professionnels du tourisme et des élus des communes concernées. Il sera distribué entre autres à toutes les structures d’accueil, (hôtels, gîtes...) pour toucher directement les visiteurs et leur mettre ainsi l’eau à la bouche. GENDARMERIE Les hommes d’uniforme fêtent leur sainte patronne C’est dans l’église de la Sainte Famille que le père Brice a accueilli les gendarmes de la compagnie d’Istres venus fêter leur patronne, Sainte Geneviève. Le Sous-Préfet Bernard Fraudin, le maire d’Istres Michel Caillat et le “patron” de la base aérienne 125, le commandant Léné, avaient rejoint le chef d’escadron Sébastien Forja pour cette occasion. Dans ses propos de bienvenue, le père Brice a rappelé que c’est en l’an 439, à Nanterre, que la jeune Geneviève aura eu la révélation en croisant des hommes en uniforme. Il a souligné également l’importance de la mission des gendarmes au service des autres, une mission que chacun assume avec passion. [im] P.7 FEVRIER 2006 DOSSIER vivre citoyen vivre Vivre citoyen dans une ville citoyenne Cette phrase simple contient les droits et devoirs de chacun, les objectifs et les moyens à mettre en œuvre par la ville. Vivre citoyen, c’est pouvoir participer aux grandes décisions qui influent sur l’avenir de la collectivité. C’est prendre part aux différentes réunions et rencontres de concertation pour donner son avis, exprimer son opinion. Vivre citoyen c’est vivre dans le respect des autres Une ville citoyenne, c’est une ville qui met le dialogue et l’échange au cœur des priorités. Pour tous les grands projets, la parole de chacun doit être entendue et prise en compte dans le respect de l’intérêt général. Une ville citoyenne favorise les actions de prévention et de sensibilisation auprès de tous les publics. Une ville citoyenne se donne les moyens, avec l’ensemble des partenaires institutionnels, d’agir pour renforcer le lien social, mais aussi de respecter les biens et les équipements mis à la disposition de tous. Pour son premier “dossier du mois” Istres Mag aborde ce thème fédérateur. Au travers de la présentation du contrat local de sécurité et de prévention et de la délinquance, du site internet qui permettra à chacun de trouver toute l’information utile sur la maison “mairie” ou encore des moyens mis en œuvre pour aider les personnes dont les biens sont touchés par es actes d’incivilités que sont les tags. [im] P.8 FEVRIER 2006 e C.L.S CONTRAT LOCAL EN DE SÉCURITÉ MET TANT L A CITOYENNETÉ AU CŒUR DES PRÉOCCUPATIONS , L A VILLE DOIT SE DOTER DES MOYENS D ’ ACTIONS LES PLUS APPROPRIÉS POUR PERMET TRE À CHAQUE HABITANT DE MIEUX VIVRE SA VILLE , POUR LUI DONNER L’ OPPORTUNITÉ DE S ’ INVESTIR PLEINEMENT. V ÉRITABLE PL AN D ’ ENSEMBLE , LE C ONTR AT L OC AL DE S ÉCURITÉ ORGANISE UN PARTENARIAT VOLONTAIRE ET PERMANENT AVEC TOUS CEUX QUI PEUVENT CONTRIBUER À L A SÉCURITÉ ET À L A TR ANQUILLITÉ PUBLIQUE . e Contrat Local de Sécurité (CLS) constitue l’outil principal d’une véritable politique de prévention et de sécurité. Elle privilégie l’éducation à la citoyenneté comme axe de prévention, la proximité comme objectif de sécurité et l’efficacité par un renforcement de l’action conjointe de l’ensemble des services de l’État. L’établissement d’un diagnostic en a constitué la première étape avec un bilan de la délinquance, une évaluation du sentiment d’insécurité et une analyse des réponses apportées aux problèmes posés. L Le plan d’action du CLS a pour ambition de favoriser la cohésion sociale, le “mieux vivre ensemble”, d’augmenter le sentiment de sécurité, de développer les partenariats en matière de prévention et de sécurité et bien sûr, de diminuer la délinquance. Il s’appuie sur le Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CLSPD). Cette instance regroupe les acteurs concernés par les problèmes liés à l’insécurité pour un travail en cohésion. “C’est par une mise en commun des connaissances, par une complémentarité des actions mais également par une réflexion globale que peuvent se mettre en place des actions efficaces” explique Denis Sammartin en charge de la direction de la prévention et de la citoyenneté. L’un des premiers objectifs aura donc été de mettre autour d’une même table les représentants de toutes les institutions concernées. Pour permettre à chacun de s’exprimer et d’agir dans son champ de compétence, trois axes sont mis en place : la prévention, la justice et la tranquillité publique. UN PLAN D’ENSEMBLE POUR MIEUX VIVRE LA VILLE La prévention recouvre les actions à mener en amont. C’est un travail à long terme. Elle concerne la sécurité routière ou encore la lutte contre la toxicomanie. Le soutien aux parents, ainsi que leur responsabilisation sur les missions d’éducation, la veille éducative et l’insertion sociale et professionnelle complètent ce volet . Pour ce qui touche à la justice, les actions sont doubles. Envers les victimes, en améliorant l’accueil et l’écoute. Les permanences assurant un accès au Michel Caillat, Bernard Fraudin et Olivier Rothé ont présidé la réunion du “comité restreint”. [im] P.9 FEVRIER 2006 droit regroupées dans une véritable “maison du citoyen” font également partie des objectifs à court terme. Le second volet de cette action s’adresse aux justiciables avec des solutions alternatives aux poursuites et à l’emprisonnement (travaux d’intérêt général, rappel à la loi). Le dernier axe de travail recouvre la “tranquillité publique”. Il s’agit de lutter contre le sentiment d’insécurité en renforçant les liens entre la police et les habitants par une présence accrue ou des mesures d’îlotage. Le travail de médiation prend une part importante dans ce dispositif pour maintenir le lien social et aider à désamorcer ou à résoudre les conflits. C’est au travers de ce collège que l’expression des commerçants, des bailleurs, du monde associatif peut trouver toute sa place au travers d’informations et de suggestions. Pour mettre en œuvre ce dispositif, un comité de pilotage restreint a été mis en place. Sous la présidence du maire, il regroupe le sous-préfet, le procureur de la république, l’inspecteur d’Académie, le commissaire divisionnaire prévention et sécurité de la préfecture, le commissaire de la circonscription d’Istre et les représentants du Conseil Régional et du Conseil Général. Les premières réunions de travail ont d’ores et déjà eu lieu. Il s’agit du point de départ d‘une tâche d’importance pour un enjeu majeur : mieux vivre la ville au quotidien et pour tous. v DOSSIER PROPRETÉ Pour en finir avec ...les e moins que l’on puisse dire est que les tags ne s’intègrent guère dans le paysage urbain. Ces messages absconcs pour les noninitiés, et ils sont nombreux, viennent souiller abri-bus, transformateurs électriques et autres bâtiments publics. Certains se sont même laissés aller à en recouvrir les murs de l’église d’Entressen, de l’Hôtel de Ville et de la salle des fêtes. Il va de soi qu’il n’est pas possible de laisser pareilles traces sur les murs. Depuis plus d’un trimestre maintenant, les services techniques disposent d’un outil efficace pour gommer ces souillures. Il s’agit d’une sableuse d’un type particulier qui décape les traces de peintures sans abîmer le revêtement. Régulièrement cet engin est envoyé dans les différents lieux publics pour en finir avec les tags… Ces interventions participent au dispositif de propreté mis en place pour la préservation du cadre de vie et l’embellissement des quartiers. publics. Les murs de villas, les pieds d’immeubles ou encore les garages peuvent également être la proie de ces débordements inesthétiques. Pour permettre aux équipes des services techniques d’intervenir la signature d’une convention préalable est nécessaire. Le conseil municipal du 14 décembre dernier en a voté le principe. La convention s’applique pour l’effacement des tags réalisés sur les façades, murs ou surfaces accessibles du domaine public et donc visibles de la rue. L’intervention des services techniques se fera en fonction d’un calendrier déterminé par eux-mêmes. Il n’est pas question d’intervenir à la demande et de bouleverser le planning des travaux prévus. Les agents utiliseront les produits et matériels adaptés à la nature du support. L’intervention sera limitée à l’enlèvement des tags. Une dernière précision d’importance: la convention permet une intervention à titre gratuit. UNE CONVENTION Le dispositif ainsi mis en place va permettre d’agir facilement et rapidement pour toutes les opérations de nettoyage. Mais comme l’aurait dit La Palice, tout irait mieux s’il n’y avait pas de tags du tout. Il convient de rappeler que cette forme de dégradation des murs et bâtiments est considérée comme un délit et passible d’un procès-verbal de classe 5 (qui peut aller jusqu’à 15 000 euros). La collectivité peut en outre demander à l’auteur des faits d’effectuer des travaux d’intérêt général pour participer ainsi à la remise en état des endroits concernés. Cette procédure est alors confiée aux instances judiciaires. L POUR LES PARTICULIERS Mais malheureusement, les tags ne s’arrêtent pas aux bâtiments [im] P.10 FEVRIER 2006 tags TÉMOIGNAGE “ J ’ai essayé et puis ça a été l ’engrenage “ Le parcours du jeune Dominique (le prénom a été changé) a connu deux tournants importants. Le premier, lorsqu’il a “découvert” l’adrénaline des tags avec des amis. Le second, lorsque le juge lui a signifié sa condamnation à une peine de 200 heures de Travail d’Intérêt Général (TIG). ISTRES MAG L’A RENCONTRÉ. ISTRES MAG : COMMENT AS-TU COMMENCÉ LES TAGS ? Dominique : c ’ é tait lors d’une soirée avec un groupe de copains. On avait fait la fête, on avait bu be aucoup d’alcool. Ils sont sortis pour aller taguer e t m ‘ ont proposé d’e ssayer. Ça m ’a plu alors ça a été l’engrenage. J’y ai pris goût e t j’ai e ssayé ensuite de faire toujours mieux ! Je n ’ avais pas conscience de s nuisance s que cela crée ait. ISTRES MAG : C’EST QUOI UN TAG ? IL N’Y A PAS DE SLOGAN, PAS DE REVENDICATION… ET SOUVENT LES MOTS SONT DIFFICILEMENT LISIBLES. Dominique : le tag , c’est une signature, un nom écrit à la bombe e t qui se répète. C’est une manière de s’af ficher, d’e xister, un peu comme la publicité. On cherche à êt re vu par le s aut re s tagueurs, à mont rer où l’on e st passé. Dans le milieu ma signature c’était un nom connu. Lors de s dif férente s soirée s on sortait pour en faire toujours plus. On commence par faire de s tags, puis on e ssaye d’évoluer, de faire de s “f lops” (ndlr : une lettre en relief construite à partir d’un seul trait) ou de s “grafs”. Dominique va effectuer ses 200 heures de TIG encadré par les médiateurs de la Direction de la Prévention et de la Citoyenneté. Dans un premier temps il va les accompagner sur le terrain avant de rejoindre l’une des équipes des services techniques chargée du nettoyage des murs souillés. Une façon de prendre conscience des dégâts causés et de croiser le regard de tous ceux qui sont victimes des tags ou qui se sentent agressés par ce mode “d’expression”. vivre vivre citoyen Istres Mag : pour vous que recouvre la notion de citoyenneté ? Suzanne Marceau : la citoyenneté se construit au quotidien. Pour répondre aux attentes de notre population, il apparaît nécessaire de moderniser notre vie publique. Vivre ensemble exige l’adhésion de tous à des valeurs communes. La citoyenneté passe par la création d’espaces de rencontres afin d’aider les habitants à s’informer, se former, communiquer, être acteur, s’approprier leur histoire et celle de leur ville, connaître leurs droits, participer à l’élaboration des projets, être écoutés et respectés dans leurs différences… Quelques exemples : les maisons des associations et des quartiers, la maison de l’euro prochainement transformée en atelier de l’avenir ou encore la maison du citoyen. E N T R E T I E N Suzanne Marceau Conseillère Municipale déléguée à la citoyenneté La citoyenneté “ se construit au quotidien Istres Mag : quel regard portez-vous sur la situation à Istres ? Suzanne Marceau : je dirais que c’est un regard à la fois posi- tif et porteur d’espoir. La vie associative que nous soutenons, permet à nombre de bénévoles de s’investir et de participer à la vie de la cité, dans les domaines sociaux, sportifs et culturels. Ils contribuent à créer ce lien social indispensable pour vivre ensemble. Du côté de la municipalité, sous l’impulsion du maire Michel Caillat, les rencontres dans les quartiers, les réunions de concertation et les outils d’information et de communication se sont amplifiés. Il faut maintenant aller plus loin, casser l’individualisme et bâtir une communauté basée sur l’intérêt général et non sur l’empilage de besoins particuliers. Istres Mag : les incivilités qui se font jour dans certains comportements ne sont-elles pas un handicap dans cet objectif de mieux vivre ensemble ? Suzanne Marceau : tous ces actes, bien qu’ils ne soient fort heureusement pas aussi nombreux que dans d’autres communes, sont ressentis comme des agressions ou des échecs. Nous devons avec l’ensemble des partenaires, mettre en œuvre tous les moyens pour favoriser l’éducation au civisme. Il s’agit des jeunes, au travers de leur comportement en deux roues, mais également des adultes en voiture. Il nous faut rappeler les devoirs de chacun : le respect des personnes et de leurs biens mais aussi le respect des lieux et biens publics (containers brûlés ou bâtiments tagués, crottes de chien, insupportables bruits de musique ou de tondeuses à gazon…) Istres Mag : de quels outils disposez-vous dans cette démarche ? Suzanne Marceau : nos agents réalisent d’ores et déjà un formidable travail sur le terrain mais nous le renforçons par la création d’une Direction de la Prévention et de la ” Citoyenneté installée dans la Maison du Citoyen. Un Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance et un Contrat Local de Sécurité se mettent en place. Ce sont des lieux et outils d’analyse et de réflexion qui regroupent autour des élus de nombreux partenaires. Leurs travaux déterminent les actions à mener dans le domaine de la citoyenneté et du civisme. Il nous faut aller toujours plus loin dans la proximité, la transversalité et surtout l’efficacité pour nos concitoyens. MAISON DU CITOYEN - DIRECTION DE LA PRÉVENTION 24, BD VICTOR HUGO - 04 42 41 15 20 INCIVILITÉS DES GESTES PAS SI GRATUITS QUE ÇA Un container à ordures ménagères qui se consume, un massif de fleurs saccagé, un mur souillé de tags… Pour nombre de passants qui se trouvent devant ces situations le terme d’acte gratuit vient à l’esprit. Et pourtant, toutes ces incivilités, toutes ces dégradations, ont un coût. Chaque semaine, les équipes techniques de la ville doivent intervenir pour réparer ces dégâts. Tous les ans, les espaces verts sont obligés de produire 10 % de plants supplémentaires afin de prévoir les dégradations volontaires. Ce sont 18 000 plants qui sortent des serres pour un coût, hors travail de réfection, de 11 700 €. Sur l’ensemble du parc de containers, quelque 120 bacs sont détruits par le feu. Si un cinquième de ce chiffre est dû à des dégradations involontaires (cendres chaudes ou matière incandescente jetées par erreur), le reste, soit environ 90 containers font l’objet d’actes criminels. La facture du remplacement se monte à 20 700 €. Enfin, la recrudescence des tags a contraint la ville à créer un service spécifique qui n’a pour mission que leur effacement. Il a nécessité l’achat d’une machine (18 000€), l’affectation de deux personnes à temps plein et la mise à disposition d’un véhicule. Au final une addition pour le moins lourde : plus de 50 000 € pour 2005 . Une somme qui pourrait être forte utile dans de nombreux autres domaines, chacun en conviendra… [im] P.11 FEVRIER 2006 v DOSSIER C O N C E R T A T I O N & R E N C O N T R E S Priorité respectée epuis novembre 2002, le maire Michel Caillat a mis le dialogue, la concertation et l’échange au cœur des priorités. D Il s’agit de prendre en compte lors de l’élaboration des grands dossiers structurants, les remarques et les aspirations des citoyens. Il s’agit de donner à chacun, dans son quartier, l’occasion de faire part des demandes d’intervention pour améliorer le quotidien. Il s’agit enfin d’associer les riverains aux différentes étapes d’un chantier par une information régulière et précise. Sans vouloir être exhaustif, voici le rappel des rencontres qui ont eu lieu durant cette période. Accompagnés de techniciens, les élus ont effectué 21 visites dans les quartiers. Ces rencontres ont permis la réalisation de nombreux travaux de proximité, utiles et appréciés. Po u r l a r é v i s i o n d u P l a n Lo c a l d’Urbanisme en cours, différents groupes de travail ont été mis en place. Ils se sont réunis régulièrement pour LE en tracer les grandes lignes. Une rencontre avec le public s’est déroulée à l’automne 2004 pour un bilan d’étape. Il s’agit d’une première phase qui sera complétée par de nouvelles réunions. À l’occasion de la réalisation des travaux de reconquête du cœur de ville, chaque citoyen a pu prendre connaissance des grandes orientations proposées et ce dès le mois de juin 2004. Par la suite des réunions avec les commerçants et riverains de l’avenue Hélène Boucher, puis du boulevard de la République ont précédé l’ouverture des chantiers. Chaque fois que cela s’est avéré possible, les suggestions formulées ont été intégrées au déroulement des travaux. Pour sensibiliser chacun à la nécessité du tri sélectif, plusieurs rencontres ont permis de promouvoir ce mode de traitement des déchets et de sensibiliser le public à l’utilisation des points d’apport volontaire (PAV). Une réunion accompagnée d’une exposition et de la distribution d’une plaquette s’est déroulée au collège Coutarel. MOIS PROCHAIN , LE DOSSIER SERA CONSACRÉ À L’ ENVIRONNEMENT [im] P.12 FEVRIER 2006 Lors de chaque implantation d’un nouveau PAV dans les quartiers une information personnalisée est adressée à tous les riverains. Les travaux de la commission Extra-Municipale d’Entressen, les rencontres pour l’accueil des nouveaux arrivants, les débats publics sur les grands thèmes d’environnement menés à l’initiative de la ville ou en partenariat avec Ouest Provence complètent les actions de démocratie participative qui prévalent depuis trois années. Le dernier point des différentes occasions de concertation, concerne le secteur de la petite enfance. Un questionnaire distribué dans toutes les boîtes aux lettres a permis de recueillir le sentiment de tous, utilisateurs ou non et va servir de base à la définition d’une politique au service du public. L ES CHIFFRES À RETENIR 21 visites des élus dans les quartiers. 520 000 euros consacrés aux travaux de proximité à la suite de ces visites. 8136 appels au service Allo Travaux 6 réunions publiques de concertation (1 par semestre) consacrées à un grand thème : révision du PLU, séjours jeunesse, grands travaux, environnement, aménagements de quartier… 12 rencontres de travail avec les professionnels (urbanisme, commerces, associations…) Elles font suite aux propositions débattues lors des réunions publiques ou permettent de préparer les grands dossiers 60 nouveaux points d’apport volontaire implantés dans les quartiers pour renforcer le tri sélectif. 16 000 foyers consultés sur le thème de la petite enfance. 876 nouvelles inscriptions sur les listes électorales (+ 64% par rapport à 2004) Lors des différentes élections, le taux de participation des Istréens est supérieur de 15 % à la moyenne nationale 2,6 millions d’euros de subventions votés chaque année pour soutenir le monde associatif vivre vivre citoyen À PARTIR DU 4 MARS , LA VILLE D ’I STRES S ’ OUVRE SUR LA TOILE ! Un site internet qui se veut, dans un premier temps, simple et pratique pour être accessible au plus grand nombre. Une vitrine qui s’écrit : www.istres.fr e développement constant des nouvelles technologies de l’information et de la communication, la mise en œuvre de réseaux à haut débit (ADSL) sur l’ensemble du territoire national, le nombre croissant de familles et de personnes s’équipant de matériel informatique… rendent de nos jours quasiment incontournable le média que représente le réseau internet. Une véritable fenêtre ouverte sur le monde. Aujourd’hui, la visibilité sur la “toile” pour une commune, ne relève plus du gadget mais d’une réalité qu’il faut prendre en considération. Informatif et évolutif, le site internet de la ville est un outil de communication, tant au niveau local, que sur le plan touristique, voire économique. Le choix a été fait de réaliser un site visible, dans sa quasi-totalité, par tous les systèmes d’exploitation (PC ou Mac) et la majorité des navigateurs. Le “www.istres.fr” sera accessible à tous les internautes à compter du samedi 4 mars 2006. Il ne faut pas s’attendre à une débauche de technologie, de “plug in” et autres animations “flash”, qui souvent laissent sur le bord de la toile les personnes équipées de matériel ancien. Normalement, que vous soyez équipé d’un ordinateur dernier cri ou d’une vieille machine, Istres vous ouvrira ses portes sur le web ! L SEPT GRANDS CHAPITRES Point de départ de la navigation, la page d’accueil du “www.istres.fr” décline les sept grands chapitres développées par le site municipal : mairie, actualité et agenda, culture et loisirs, sport, tourisme, en ville et Istres Magazine. Afin de faciliter la navigation, ces liens, sont toujours disponibles depuis chacune des pages du site. Plus que les autres pages du site, le chapitre MAIRIE revêt un caractère beaucoup plus administratif et institutionnel. Le but étant de donner à l’internaute le maximum d’informations, pertinentes, sur les nombreux services publics municipaux. Ainsi, dès l’ouverture plusieurs liens lui sont proposés sur la page principale : Actualité Mairie ; Allô Travaux ; Appels d ’ O f f r e s ; A n n u a i r e d e s Services ; Intercommunalité et Conseil Municipal. Il s’agit aussi ici, de proposer un autre choix de 11 sous-rubriques clairement identifiables en fonction des centres d’intérêt de l’utilisateur : Administration, Citoyenneté et Prévention, Éducation, Économie, Enfance, Environnement, Jeunes, Seniors, Social, Urbanisme et Liens. Les pages assoc i é e s a u c h a p i t r e “Ac t u a l i t é e t Agenda” jouent le rôle cette identité forte. Mise en avant de la politique de la ville en la matière, présentation des équipements, des divers clubs sportifs… sont autant de sujet abordés. Viennent ensuite les pages “Tourisme” qui s’adressent plus particulièrement aux personnes qui ne connaissent pas la ville d’Istres. Il s’agit d’une vitrine qui s’organise comme un dépliant touristique. Les atouts de la ville, comment y venir, les possibilités d’hébergement, les produits touristiques… sur le net d’un journal d’information municipale en ligne. Ici l’internaute va trouver des renseignements, régulièrement mis à jour. Agenda culturel, événement, actualité, communiqués de presse, espace documentaire… Le théâtre, la danse, l’art contemporain, le cinéma, les animations… autant d’aspects qui font la richesse culturelle de la ville d’Istres. Les pages “culture & loisirs” ont pour vocation de mettre en avant cette diversité culturelle tout en présentant les diverses structures et leur programmation. La pratique sportive, qu’elle soit de loisirs, amateurs ou de haut niveau, fait partie intégrante de la ville d’Istres. Les pages qui lui sont consacrées par le site internet, reflètent Complémentaire du chapitre “Tourisme”, la rubrique “En ville” se veut être pratique pour l’internaute qu’il soit istréen ou non. L’utilisateur y trouvera, à terme, aussi bien le plan de la ville (Istres et Entressen), les horaires de bus, les travaux en cours, ou encore des informations sur le stationnement et la circulation… D’autres rubriques et services seront développés au fur et à mesure de la montée en charge du site internet de la ville pour le rendre ainsi toujours plus interactif avec les citoyens. Venez découvrir le www.istres.fr SAMEDI 4 MARS DE 10H À 18H - HALL DU CINÉMA LE COLUCHE - DE NOMBREUSES SURPRISES VOUS Y R E N S E I G N E M E N TS : S E RV I C E C O M M U N I C AT I O N / H Ô T E L D E V I L L E / B D D E L A R É P U B L I Q U E / 04 42 55 50 03 [im] P.13 FEVRIER 2006 AT T E N D E N T travaux La seconde tranche est entamée Lundi 12 septembre, vendredi 9 décembre. Entre ces deux dates s’est déroulée la première phase du chantier de rénovation de l’avenue Hélène Boucher et de la place de l’Hôtel de Ville. À l’occasion de la trêve de Noël, retour sur ces 90 jours qui ont changé le cœur de la ville. a première phase des travaux de redynamisation du centre ville s’est déroulée du mois de septembre au mois de décembre. Elle a vu la rénovation des réseaux d’eaux pluviales, d’eaux usées et des canalisations d’eau potable de l’avenue Hélène Boucher ainsi que la démolition de la maison située au carrefour de l’avenue Hélène Boucher, de la rue de la Pierre du Pebro et du Boulevard Victor Hugo. Comme le maire s’y était engagé, le chantier a été suspendu durant le mois de décembre afin de permettre aux riverains, commerçants et habitants de profiter des fêtes de fin d’année sans désagréments. La seconde phase de ces travaux, certainement la plus spectaculaire, a débuté aux premiers jours de janvier. Elle verra la pose du nouveau revêtement de l’avenue Hélène Boucher et de la place de l’Hôtel de Ville. Dans le même temps, se déroulent les tra- L [im] P.14 FEVRIER 2006 vaux de rénovation du boulevard de la République. Au planning, le remplacement des conduites d’eau potable, la remise à niveau des autres réseaux avant de réaliser la nouvelle chaussée. Le boulevard sera pavé de couleur claire sur les deux côtés, tandis que la partie réservée aux véhicules aura un aspect plus foncé. Trottoirs et chaussée seront réalisés sur un même plan, sans aucune démarcation de niveau entre le trottoir et la route. Des bornes seront implantées à intervalles réguliers pour dissocier la zone piétonne de la chaussée et empêcher le stationnement illicite. Deux bandes en porphyre matérialiseront également cette séparation piétons-véhicules. L’axe routier sera quant à lui recentré pour permettre l’élargissement des trottoirs. Il s’agit du même principe qui prévaut pour toute l’opération “cœur de ville”. LES IMAGES DU CHANTIER De nouvelles places de stationnement Pour permettre la réalisation de nouvelles places de stationnement à proximité du centre ville, l’ancien cinéma et le bâtiment situé dans l’axe de la rue Abel Aubrun ont été démolis. Aux premiers jours de l’année, pelleteuses et autres camions ont investi les lieux pour réaliser cette opération pour le moins spectaculaire. Un revêtement provisoire (de type bi-couche) a été posé afin de permettre aux automobilistes d’utiliser rapidement ces nouvelles places. Pour faciliter la circulation des véhicules une sortie vers le boulevard de Vauranne est prévue. L’aménagement définitif de ce nouveau parking, (matérialisation des cheminements piétons et des secteurs de stationnement, plantations, mobilier urbain …) se fera dans la continuité des travaux de rénovation de la rue Paul Charmet programmés à la rentrée de septembre. Il s’agit d’éviter que les revêtements ne soient abîmés par le passage des engins de chantier. Dans sa configuration finale, ce nouvel espace proposera une cinquantaine de places de stationnement qui se rajoute à la trentaine existante. EMPLACEMENT “TAXI” ET PARC À VÉLO Afin d’améliorer les conditions de travail des taxis, la zone actuelle de leur stationnement sera optimisée. Des bornes automatiques à l’entrée et à la sortie de la zone pourront être activées grâce à un boîtier spécifique. Ce dispositif est destiné à éviter le stationnement abusif. À l’attention de tous ceux qui utilisent ou souhaitent utiliser leur vélo pour se rendre au centre ville, un parc réservé aux deux roues non motorisées est prévu face à l’Hôtel de Ville. Pour le stationnement des véhicules, l’ensemble des aménagements prévus conservera le nombre de places existantes. UNE ZONE RÉSERVÉE AUX LIVRAISONS Les travaux de rénovation du boulevard prévoient également le transfert de la zone réservée aux livraisons. Elle sera déplacée sur le côté pair de la voie devant la banque, pour répondre aux normes concernant les transports de fonds. Elle sera bien évidemment accessible pour toutes les autres livraisons. DES CONTAINERS ENTERRÉS POUR UNE MEILLEURE ESTHÉTIQUE ménagères disposent d’une clef qui actionne le mécanisme de montée des containers pour les vider. LES COFFRETS FORAINS Dans la continuité de la mise aux normes de l’accueil des commerçants non sédentaires (forains du marché), des coffrets seront installés. Dans un souci esthétique, ils seront enterrés Ils offriront aux forains de meilleures conditions de travail grâce au raccordement à l’eau et l’électricité. LE MARCHÉ EST DÉPLACÉ Durant les travaux le marché hebdomadaire du mardi matin a été déplacé. Ainsi chacun retrouvera les forains du boulevard de la République sur l’avenue Adam de Craponne et sur le chemin du Tivoli. QUELS DÉLAIS La remise à neuf des différents réseaux et la pose du nouveau revêtement du boulevard de la République vont s’échelonner du mois de janvier aux premiers jours de juin 2006. L’ensemble des axes (boulevard de la République, place de l’Hôtel de Ville et avenue Hélène Boucher) sera achevé avant l’été pour permettre le bon déroulement de toutes les grandes manifestations. Des containers à ordures ménagères nouvelle génération seront installés. Ils seront placés à la hauteur du N°29 du boulevard. Cet équipement moderne ne gâchera pas l’esthétique du boulevard. En effet, seule une manche est visible. Elle permet aux particuliers d’y déposer les sachets de déchets. Les agents du service de collecte des ordures [im] P.15 FEVRIER 2006 Tr a v a u x LA CUISINE DU T UBÉ La rénovation au menu Depuis les premiers jours du mois de janvier, les ouvriers de différents corps de métier ont remplacé les cuisiniers aux fourneaux du Tubé. Ils ne sont pas là pour mitonner les repas servis aux enfants mais pour réaliser les travaux d’agrandissement de cet équipement. À terme, sa capacité de production passera de 1300 à 3000 repas par jour. Avec comme objectif constant la qualité pour la confection et la livraison. haque jour, les 13 personnes affectées à la cuisine centrale du Tubé confectionnent et livrent 1300 repas dans 7 groupes scolaires de la ville. Cette unité de production complète la cuisine du CEC et celle du Centre de l’Enfance (à l’école C. Pierron) pour assurer les repas des écoliers istréens. Pour répondre au mieux à la demande toujours croissante des parents d’élèves mais également pour respecter les normes de qualité des repas, des travaux de modernisation et d’extension sont nécessaires. La solution de facilité aurait consisté à se tourner vers les grandes sociétés de restauration collective et de privatiser. Le choix qui a prévalu est celui de la maîtrise de la production et de l’amélioration de l’outil de travail.Ainsi, à terme, la cuisine du tubé réalisera quelques 3000 repas par jour. La partie la plus importante des travaux, qui s’élèvent à 2,19 million d’euros, concerne l’agrandissement des locaux avec tout particulièrement la création d’une zone de conditionnement des repas. En effet dans la nouvelle configuration, les deux filières, liaison chaude et liaison froide, seront utilisées. Rappelons que la liaison chaude consiste à livrer les plats cuits le jour-même en les maintenant tout au long de la chaîne à une température de 63°. À l’inverse, pour la liaison froide, les repas sont cuits la veille. Ils seront remis à la température de service dans les cuisines satellites de chaque établissement scolaire. Cette mixité des systèmes permet d’augmenter le nombre de repas ainsi proposés en étalant C LES GRANDS CHIFFRES DE LA RESTAURATION. 36 personnes travaillent dans les trois cuisines d’Istres. Elles élaborent 450 000 repas chaque année. Pour cela le service des achats (8 personnes) passe 8 000 commandes pour : 50 tonnes de lait et fromages 30 tonnes de légumes 20 tonnes de fruits 14 tonnes de viande et volaille 8 tonnes de poisson. Pour livrer tous les repas dans les écoles, chaque camion “avale” en moyenne 15 000 km par an. [im] P.16 FEVRIER 2006 la production sur la journée et non plus au seul “coup de feu” de midi. Si la partie cuisine à proprement parlé ne sera pas agrandie puisqu’elle accueillera deux services de production, les zones de stockage seront augmentées pour permettre cet accroissement des repas proposés. Les cuisiniers actuellement en place recevront le renfort de leurs collègues du centre de l’enfance du Prépaou derrière les fourneaux. Le site de Camille Pierron qui ne répond plus aux normes imposées par les services sanitaires, sera ainsi fermé. Une qualité trois ★★★ La qualité des plats servis est, on s’en doute, un souci constant. Cette exigence commence dès l’achat des matières premières. Tous les produits sont clairement identifiés et une fiche technique en indique la provenance. Ne peuvent ainsi être livrés dans les cuisines de la ville d’Istres que des ingrédients dûment estampillés et dont la conformité sanitaire ne fait aucun doute. C’est à Fos-sur-Mer que provisoirement une partie des repas sera réalisée. Michel Caillat et Nicole Joulia ont visité les installations fosséennes en compagnie de Réné Raymondi, maire de Fos. En plus de leur métier de cuisinier, les agents de la restauration scolaire ont une formation de diététique. L’équilibre des différents apports de protéines, glucides et autres vitamines est établi pour chaque repas. Un menu type se compose de 5 ingrédients : 1 entrée, une viande (ou poisson) avec un légume cuit, un laitage et un dessert. Côté facturation, le prix demandé à chaque famille varie, selon les revenus, de 1,53 à 3 euros. Le prix de revient de chaque repas est de 5 euros (1,5 euro pour les matières premières et 3,5 euros pour la part d’élaboration et de transport). De la même manière, à chaque étape de la réalisation du menu, une fiche d’”auto-contrôle” permet de vérifier l’ensemble des procédures requises. Ainsi, le cuisinier qui a en charge la préparation des légumes pour les entrées devra décrire l’ensemble des actions faites (lavage, conditionnement…) avant que les ingrédients ne passent à l’étape suivante. Chaque cuisinier s’engage personnellement sur la partie qui lui incombe (préparation des légumes, découpe de la viande, cuisson…). Les différents produits font une “marche en avant”, c’est-à-dire suivent un circuit qui exclut tout retour dans la pièce ou la zone précédente. Cette configuration qui évite ainsi le contact “zone sale, zone propre” est une garantie de qualité. Enfin, pour chaque service, un “plateau témoin” est prélevé et tenu à la disposition des services vétérinaires de Marseille. Grâce à ces procédures, qui peuvent paraître lourdes et contraignantes, la ville d’Istres peut servir, en toute confiance, les enfants des écoles maternelles et primaires. Cette maîtrise des étapes de réalisation des repas, alliée à la compétence et au sérieux des agents en charge de la restauration, présente les meilleurs gages d’une qualité “trois étoiles”. Durant les travaux, le service ne s’arrête pas bien évidemment. Chaque enfant inscrit à la cantine continuera à pouvoir prendre ses repas comme d’habitude. Un appel d’offres a permis de sélectionner un prestataire pour assurer la livraison d’un millier de repas par jour. Le complément, soit environ 350 repas, est confectionné à la cuisine centrale de Fos-sur-Mer par les agents d’Istres et ce dans le cadre d’une convention passée entre les deux communes. Les travaux de rénovation de la cuisine centrale du Tubé, devraient être terminés à l’automne prochain. ■ [im] P.17 FEVRIER 2006 Des fourneaux à l’assiette À l’heure d’aujourd’hui, la restauration scolaire est assurée par trois établissements différents. La cuisine centrale du Tubé produit 1300 repas pour les écoles Mendès France, Jules Ferry, la Prédina, Sainte Catherine, Jacqueline Auriol, Jean Moulin et la Bayanne. La cuisine du CEC (1000 repas), outre le collège Savary, sert les écoles Gouin, la clef des Champs et la Buissonnière. Enfin le centre de l’Enfance (550 repas) fournit la Téroulette, le Clos de la Roche Pierre Armanet et Camille Pierron. Entressen C O M M I S S I O N E X T R A 10ans et pas une ride L a délibération fondatrice de la Commission ExtraMunicipale d’Entressen (CEM) a été prise en séance publique du conseil municipal le 20 novembre 1995. Il s’agissait de “répondre à une situation ressentie dans le hameau et se traduisant de la part de ses habitants par un manque de reconnaissance et un sentiment d’éloignement. Elle devrait permettre d’installer un organe de concertation dans le hameau ayant un rôle d’écoute, de proposition et d’appréciation des projets municipaux”. Pour la petite histoire, seul le groupe majoritaire avait voté cette mise en place. Dans la vie d’Entressen, la commission est un lieu de démocratie directe. Elle permet d’organiser le dialogue entre les habitants et les élus du Conseil Municipal. Il suffit pour s’en convaincre d’assister à l’une des réunions mensuelles. Au départ elles se déroulaient dans la mairie annexe, en “comité restreint” composé des seuls membres de la commission. Le public pouvait prendre connaissance des travaux au travers des comptes-rendus affichés en mairie. L’ouverture au public a été initiée après les élections de 2001. La première réunion de ce type a eu lieu au centre Pierre Miallet devant un auditoire nombreux et attentif. Dès lors, pour chaque séance, les Entressennois viennent régulièrement suivre les débats. De nombreuses propositions discutées par les membres de la CEM ont pu voir le jour. Il s’agit par exemple de l’espace associatif la Buissonnière, de la déchetterie, du rond-point du carrefour des Aubargues, du nouveau poids public à l’entrée sud, du réaménagement du jardin d’enfants de la place Lou Blagaïre ou encore de la mise à l’essai d’un nouveau sens de circulation avenue de la Crau. Photo : Lucie Berthon - M U N I C I P A L E Qui aurait parié, en novembre 1995 que la commission Extra-Municipale d’Entressen deviendrait cette véritable institution pour tous les habitants du village. À son actif, prés de 100 séances de travail, rencontres et débats et de nombreux projets et réalisations qui ont ainsi pu être proposées au conseil municipal et mis en œuvre. Le devenir d’Entressen au travers de l’urbanisation future aura également été l’objet de nombreuses réunions et discussions. Le maintien sur le hameau des jeunes et le retour de tous ceux qui se sont “expatriés” a toujours été une volonté forte de la commission. Rien d’étonnant dès lors que le développement des capacités d’assainissement ait été soutenu pour permettre la réalisation de nouveaux lotissements. Cette volonté d’un développement concerté et raisonné de l’urbanisation aura également été à l’origine d’une modification importante dans les priorités de réalisation. En effet, pour répondre à l’accroissement du nombre d’habitants et faire face aux perspectives à moyen terme la réalisation d’un second château d’eau s’est avérée indispensable. Ce dossier structurant constitue la priorité pour les deux prochains exercices. Les différentes études techniques sont en cours tant pour ce qui concerne le type d’équipement que son implantation. Les premiers coups de pioche pourront intervenir fin 2006, début 2007. On le voit, le travail n’a pas manqué pour les membres de la Commission Extra-Municipale. La séance du 9 février dernier a marqué les dix ans d’existence de cet organe de concertation. Mais au-delà de cet anniversaire, cette réunion était le point de départ d’une nouvelle décennie riche de projets et de débats. ■ Ils ont siégé lors de la première commission Comme son nom l’indique, la Commission Extra-Municipale est composée d’élus mais également de représentants du monde associatif et des forces vives du village. Lors de la séance “inaugurale”, aux côtés des élus, étaient réunis : 39 présidents d’associations, les directeurs d’écoles, le directeur de la poste, le directeur du centre social Pierre Miallet, le directeur de BMW, le directeur de la Chrysalide, les représentants des forces économiques du hameau (commerçants, professions libérales, agriculteurs, PMI), ainsi que les représentants des générations (2 désignés par les personnes âgées et 2 par les jeunes). [im] P.18 FEVRIER 2006 [ ] VISITE DE QUARTIER CIQ D E L’ O L I V I E R “Ralentir le tour…” Le 10 décembre dernier, Michel Caillat accompagné d’Éric Casado, adjoint au domaine public et d’Alain Detavernier, adjoint à l’Environnement et entouré des responsables des Services Techniques Municipaux, a rencontré les riverains du pourtour de l’Étang de l’Olivier. L’occasion de faire avec eux le point sur les travaux réalisés dans leur quartier. Ces travaux, fruit d’une précédente visite, ont porté sur la construction d’un abri-bus, d’un abri à containers pour les ordures ménagères et du raccordement de quelques riverains à l’eau potable. Au cours de ce rendez-vous, de nouveaux besoins tel que le raccordement au réseau ADSL furent évoqués. Si le maire assure les habitants de son soutien, il a rappelé que seul France Télécom reste le décideur du raccordement au réseau internet à haut débit. Mais ce qui préoccupe le plus les riverains, demeure la vitesse excessive de certains véhicules. Cette voie étant départementale, la DDE n’envisage pas d’y limiter la vitesse en deçà de 70 km/h. En terme d’aménagement, le maire propose d’étudier la fermeture des roubines, afin d’élargir la voie à certains endroits pour créer un cheminement piéton. La visite s’est ensuite orientée au pied du Miouvin où sera prochainement construit un nouvel abri bus. Enfin, évoquant l’incendie du 3 août dernier, le maire a rappelé la nécessité pour chaque propriétaire de débroussailler les abords de leur habitat. ■ PAS DE BREAK AU PIC MAUREL IMPASSE DU CRIQUET Jour après jour, les futurs terrains de tennis du Pic Maurel prennent forme. Il s'agit, rappelons le de réaliser 6 courts en terre battue et un en résine. En outre l'ensemble des courts seront éclairés et le "central" proposera une tribune de 600 places. Cet équipement, sera achevé pour l'ouverture de la 8e édition de l'open d'Istres qui se déroulera du 14 au 23 avril prochain. Depuis quelques semaines déjà, les engins de chantier s'activent impasse du Criquet. Il s'agit de créer l'ensemble des réseaux pour assurer la viabilisation des habitations existantes et permettre la construction de nouveaux logements. CHEMIN DU MAS DE CHAUVET Les travaux de réfection du chemin du Mas de Chauvet ont débuté mijanvier. La première tranche concerne le tronçon situé entre les deux passages sous la voie ferrée, Bd des Ginestes et Avenue de la Crau. Elle concerne la remise à neuf de la chaussée pour améliorer la sécurité des usagers. CLÔTURE SNCF Près de 6 km de clôture viennent d'être posés par les équipes de la SNCF et de Réseau Ferré de France. Cette opération achève la mise en sécurité de la voie ferrée qui traverse Istres pour la zone comprise entre le passage à niveau de Rassuen et celui de la Bayanne. Cette dernière tranche de travaux représente un investissement de 390 000 euros. TRAVAUX Sans oublier... CHEMIN DES BORDS DE CRAU : reprise du réseau pluvial et réfection de la bande de roulement. ALLÉE DES MAGNANARELLES : création d'un accès pour les personnes à mobilité réduite, réfection de la voirie et remplacement du mobilier urbain (jardinières). CHEMIN DU TIVOLI : élargissement du trottoir. CHEMIN DES BARIGOULES : réfection de la chaussée devant l'école J. Ferry et remplacement des pins par des arbres moins "destructeurs" pour les trottoirs. CHEMIN DES SALLES : renforcement du réseau pluvial. ALLÉE DE LA TRAMONTANE : réfection de la chaussée. GROUPE SCOLAIRE GOUIN Avis favorable de la commission de sécurité L a commission de sécurité a fait sa visite dans les toutes nouvelles salles de classes de l’école Gouin. C’était le vendredi 30 décembre. Une dernière ligne droite avant le feu vert et l’avis de conformité indispensable pour permettre d’accueillir les enfants après les vacances de Noël. Pour ce faire, les différentes entreprises avaient mis les bouchées doubles afin d’achever les travaux de réalisation des 4 classes en dur en remplacement des préfabriqués et des sanitaires. Réunis dans la salle des professeurs, les représentants de la commission de sécurité, parmi lesquels Alain Detavernier adjoint au maire, et Suzanne Marceau conseillère municipale, ont dans un premier temps examiné l’ensemble des documents techniques liés aux matériaux utilisés et aux installations effectuées. La seconde étape a conduit la commission dans les salles de classes où chaque élément a été vérifié notamment par le “préventioniste” des sapeurs pompiers et le représentant de la police nationale. C’est enfin un essai de sirène d’alarme qui a constitué la dernière phase de cette visite de sécurité. ■ [im] P.19 FEVRIER 2006 solidarité A A S I - L’ A S S O C I AT I O N A I D E S O L I D A R I T É I S T R E S Parce que tout reste à faire ! Créée juste après les événements tragiques engendrés par le tsunami en Asie du sud-est, l’Association Aide Solidarité Istres (AASI) poursuit son action. Sa mission de collecte, de distribution et de suivi des moyens d’aides aux victimes de catastrophes naturelles demeure en priorité destinée aux enfants. n an d’existence déjà, un bilan positif qui encourage une volonté d’agir toujours aussi déterminée. Ce collectif présidé par Jean-Marc Manenq regroupe aujourd’hui 23 associations et attache une attention toute particulière à la transparence de son fonctionnement. Ainsi la totalité des fonds récoltés est intégralement reversée au profit des enfants victimes du tsunami. Nourriture, santé et éducation sont les axes principaux de l’AASI au travers de l’action bénévole et des dons récoltés. Tout reste à faire sur place, même si les aides sont arrivées en masse, l’absence de concertation et de coordination entre les organisations a entraîné une mauvaise répartition de cette aide. C’est sur ce constat que s’est appuyée l’AASI pour définir un nouveau projet. Son conseil d’administration, suite aux propositions d’une commission de recherche, vient de se fixer un nouvel objectif. L’action choisie est de réhabiliter un (voire plusieurs) orphelinat(s) au Sri Lanka, dans la région de Rewatha, là ou l’aide internationale est moins concentrée et le besoin tout aussi grand. Le problème rencontré explique Jean-Marc Manenq restait la barrière de la langue, “nous l’avons contourné grâce à un contact fiable sur place. Il s’agit d’une fondation composée de cinq Sri Lankais. Elle nous fait remonter les besoins les plus urgents. Nous sommes en ce moment en train de mettre en place un circuit d’acheminement et de contrôle de l’aide directement sur les lieux. Le coût de revient du transport des colis est encore très élevé nous cherchons également un biais nous permettant de le réduire”. Aujourd’hui cette catastrophe n’est plus guère évoquée par les médias, rendant la récolte de fonds plus difficile. “L’action ne peut pas se contenter d’être ponctuelle, elle se doit de continuer dans le temps. Tout le monde doit avoir en tête le nombre d’années qu’il faudra pour reconstruire. Mais la reconstruction n’est pas que matérielle, combien d’enfants se retrouvent encore dans la rue, dans une misère la plus totale, sans personne pour leur fournir le strict minimum et des repères. Nous ne pouvons pas rester sans rien faire ou attendre que “l’autre sans charge”. C’est vrai qu’il ne faut pas forcément regarder loin pour trouver des enfants en détresse mais en France nous avons malgré tout des orphelinats structurés qui permettent de leur fournir un U [im] P.20 FEVRIER 2006 toit et de la nourriture. Pour toutes ces raisons et bien que les médias se soient nourris de la catastrophe pour ne plus en parler aujourd’hui,les enfants cherchent encore une main tendue. Nous essayons simplement avec nos moyens de répondre à leurs besoins”, explique le président de l’AASI L’union faisant la force, l’AASI collabore aujourd’hui avec l’association Maison pour Tous “le Relais”de Lambesc pour mettre en complémentarité leurs moyens. Enfin le conseil d’administration de l’Association Aide Solidarité Istres s’engage à faire un point régulier par voie de presse (bulletins municipal et départemental, journaux, radios) quant aux avancées de ce projet et ce afin de tenir informé les nombreux Istréens qui soutiennent son action. ■ Tombola Parmi les actions de récoltes de fonds, la vente des 3600 tickets d’une tombola dont le tirage aura lieu à la fin du mois de février, permettra le démarrage du nouveau projet. Quelques tickets sont encore disponibles auprès de l’AASI. ASSOCIATIONS MEMBRES DE L’AASI : - Entres ces mots - Le comité des fêtes d’Entressen - Office Municipal des Sports - Istres Sports - Le centre équestre le Deven - L’église évangéliste - HLM Méditerranée - France Roumanie - Pulsion - Le Rotary - Vie Libre - Punta y tacon -L’Amicale philatélique - Cri - Association culturelle du théâtre de l’olivier - Association des sardes - Festival clownique - Association musulmane française - Et le cinéma va - Soleil 13 - Pieds noirs et enfants de pieds noirs - Les Cardalines - Le comptoir des Indes Par ailleurs, un appel est lancé auprès des associations non encore adhérentes qui souhaitent rejoindre l’AASI dans cette action. Pour tous renseignements : 06-07-32-64-82 C ES histoire NOMS QUI NOUS ENTOURENT TOUS LES JOURS NOUS CÔTOYONS LEURS NOMS,CERTAINS SONT ILLUSTRES, CONNUS DE TOUS. ILS SE NOMMENT JAURÈS, MISTRAL, DAUDET, SAINT EXUPÉRY… D’AUTRES LE SONT MOINSET POURTANT UNE RUE, UNE AVENUE, UNE IMPASSE… PORTE LEUR NOM. NOUS VOUS PROPOSONS DE FAIRE CONNAISSANCE AVEC VOTRE ADRESSE ! Ce mois-ci : Aristide Briand Bien moins connu que peuvent l’être Jean Jaurès, Raymond Poincaré, Léon Blum, Georges Clémenceau, ou même Edouard Herriot, Aristide Briand fait lui aussi parti de ces personnages qui ont marqué l’histoire contemporaine. Auteur du projet de loi sur la séparation de l’église et de l’État, Il fonde par ailleurs aux côtés de Jean Jaurès, le journal “L’humanité” et le Parti Socialiste français. est le 28 mars 1862 à Nantes qu’il voit le jour, où il poursuit des études de droit avant de devenir avocat. Son attirance pour la politique, qu’il considère comme “l’art de concilier le désirable avec le possible” va très vite le pousser à dépasser le cadre de sa fonction libérale. Sous l’influence d’un certain Fernand C’ Le Boulevard Aristide Briand à Istres, lors de l’hiver 1940. Pelloutier, Leader syndicaliste et théoricien de la grève générale, il devient vite le propagandiste de cette idée. De sa rencontre avec Jean Jaurès naît une estime réciproque qu’ils vont mettre à profit en s’associant dans deux projets de taille, la création du journal “l’Humanité” en 1902 et le fondement du Parti Socialiste Français. C’est au travers du journalisme qu’Aristide Briand débute véritablement sa carrière politique. En 1905 il rédige le projet de loi qui établit la séparation de l’Église et de l’État et va surtout s’employer, malgré des pressions, à le mettre en application. Rapidement reconnu pour ses dons oratoires et son talent de parlementaire, il totalise pas moins de 26 mandats de ministre dont 15 au ministère des Affaires Étrangères. Il sera également 11 fois président du Conseil, l’équivalent de Premier Ministre sous la troisième république. Ses mandats de prédilection sont ceux effectués en tant que Ministre des Affaires étrangères qui lui permettent d’étendre son militantisme de paix au niveau international. Prix Nobel de la paix… “Construire l’Europe pour garantir la paix”, telle est la thèse qu’Aristide Briand s’efforce de développer dès la fin de la [im] P.21 FEVRIER 2006 première guerre mondiale. Membre actif de la Société Des Nations (SDN), il rêve de voir un jour la naissance d’une union fédérale européenne. Il reçoit le prix Nobel de la paix en 1926, en reconnaissance de ses efforts pour l’établissement d’une paix durable résultant de négociations librement consenties. Ce “pèlerin de la paix”, prône également la collaboration internationale et proposera en 1927, au secrétaire d’État Américain Franklin Billings Kellogg, un pacte (Briand-Kellogg) qui a pour but le renoncement à toute guerre. Les deux gouvernements rassembleront 15 premiers pays signataires qui refusent ainsi de recourir à la guerre “en tant qu’instrument de politique nationale dans leurs relations mutuelles”. De 15 premiers pays signataires, ils seront 57 au final. Mais cette entente diplomatique ne survivra pas à la crise économique de 1929 et à la montée du nazisme. Aristide Briand reste avant tout un fervent défenseur de valeurs pacifistes qui ont influencé la totalité de sa carrière. Son plus grand combat demeure son effort de réconciliation entre la France et l’Allemagne qu’il aura mené avec obstination jusqu’à sa mort en 1932. ■ culture E X P O S I T I O N : Denis Brun Jusqu’au 26 mars, le Centre d’art contemporain nous invite dans l’univers de Denis Brun. L’artiste y présente avec “enjoy the silence” de nouvelles productions éclectiques, raconte des histoires souvent auto-fictionnelles, pose une ambiance, introduit ses sonorités et entraîne le spectateur dans son univers mental. “enjoy the silence” E n 1966 Denis Brun naît au cœur de la France profonde et c’est pour lui le début d’une grande période d’ennui que seules son imagination et son aptitude à inventer lui permirent de surmonter. Passé maître en la matière, il ne fait que rêver durant les 20 premières années de sa vie tout en regardant religieusement la télévision et en écoutant beaucoup de musique (Beatles, Bowie, Cure, Dépêche Mode). Fasciné par la culture Anglo-Saxonne et le skateboard, il découvre en 1986 dans un magazine branché, le monde de l’art et plus précisément celui de la figuration libre. Par un incroyable concours de circonstances, d’actes manqués, de déménagements ratés entre Nice et Montpellier et d’heureux hasards, il se retrouve en 1988 étudiant à la Villa Sinclair, à Sète, la ville mythique d’où venaient ses idoles de l’époque : Combas et Di Rosa. Se jetant à corps perdu dans la peinture figurative colorée, il est admis à la Villa Arson à Nice, en 1989, et y suit un cursus de 5 années entrecoupées de plusieurs séjours à l’étranger. Rapidement il abandonne la peinture, découvre la vidéo, les installations, le collage, le dessin, la photo et l’envie de tout mélanger pour recréer son univers mental en expansion. La rêverie et le besoin de recréer des histoires à partir d’éléments épars restent le fil conducteur de sa création tout en se positionnant en bordure d’un imaginaire collectif auquel il a accès grâce à sa culture populaire et télévisuelle qu’il peut enfin “capitaliser”. C’est en utilisant son quotidien qu’il transforme systématiquement en s’inspirant du style “fun californien” que Denis Brun produit des œuvres : variées, colorées, narratives, fictionnelles et compatibles entre elles. Durant 4 ans, il participe à des expositions collectives et se concentre sur son travail en vidéo et en dessin. En 2001, Gilles Barbier l’invite à créer la musique d’une de ses installations présentées à Beaubourg, Denis Brun compose, d’abord par jeu, de la musique électronique sur son ordinateur. Rapidement les morceaux s’enchaînent et il auto-produit plusieurs albums “faits dans sa chambre” sous le pseudonyme de Toshiro Bishoko. La musique devient un élément essentiel de sa création puisqu’il s’en sert également dans ses vidéos et installations. L’exposition au Centre d’Art Contemporain d’Istres, loin d’être une rétrospective, se positionnera plutôt comme un parcours actuel non exhaustif dans la production de Denis Brun et comme une invitation au voyage dans un univers fictionnel narratif se réclamant à la fois de David Lynch, Tim Burton, Bret Easton Ellis, Alice au Pays des Merveilles, Peter Pan, sur une bande-son des années 80.■ [im] P.22 FEVRIER 2006 À V O I R & E M T H É Â T R E & . . . N T E N D R E U M A R I O N N E T T E S La pluie Le geste de l’homme, l’émotion de la marionnette. Voilà un spectacle à conseiller à tous ceux qui n’ont pas surmonté leurs réticences à l’égard de la marionnette. Ils seront troublés, touchés, séduits. Ce spectacle nous interpelle sur la tragédie des destins forcés, par l’absurde volonté d’une force maléfique. Le pas douloureux des marionnettes résonne ici comme un cri sourd. C’est beau et terrible. H anna raconte comment, il y a longtemps, alors qu’elle était encore jeune, des gens pressés de monter dans un train lui ont donné des objets de toutes sortes. Obsédée par le souvenir de ces silhouettes imprécises, elle finira par remettre un visage sur l’ombre de cet enfant qui lui avait donné une bouteille contenant de l’eau de pluie. Dans ce texte court, Daniel Keene a su évoquer, avec une infinie pudeur, la biographie de poussière de ces “voyageurs” qui ne sont jamais revenus des camps nazis. Des marionnettes sont les personnages de ce voyage dans la mémoire d’Hanna. Petites, grandes, en chiffon, en papier mâché, elles peuvent dormir dans un étui à violon ou vivre dans un sac à main. Parce qu’Alexandre Haslé (fabrication des marionnettes, mise en scène et jeu) les rend vivantes, elles nous racontent des histoires que nous voulons croire. Et, des objets manipulés par Hanna, vont naître les gens qui les ont donnés et qui, sans la marionnette, n’existeraient plus dans sa mémoire. Un spectacle bouleversant porté par le très grand talent de comédien et de manipulateur d’Alexandre Haslé qui se fond et se confond avec ses marionnettes. ■ S I Q U E Watcha Le groupe phare de la scène néo-métal française sera à Istres le 10 mars prochain avec son nouvel album “Phœnix” (sorti en octobre dernier). Une bonne dose d’énervement, un caractère tout de même assez mélodique et des thèmes divers peuplent les nouvelles chansons du groupe. D epuis plus de 10 ans les cinq parisiens du groupe Watcha s’affirment dans un style musical hybride qui puise sa force dans le mélange de musiques variées, nourri de Métal aux riffs acérés et de groove mutant. Avec déjà plus de 400 concerts à leur actif, ils se sont forgés une solide réputation dans leur domaine de prédilection : le live. Leurs performances scéniques, empreintes de dynamisme et d’une énergie explosive les ont conduit à se produire avec toujours la même aisance, tant dans les petites salles, que dans les plus grands festivals ou encore à l’Olympia. Malgré l’ampleur du phénomène Watcha, le groupe a su garder une très grande proximité et une belle complicité avec son public, se créant une réputation d’artiste dévoués à leurs fans. Avec leur 4e album, “Phœnix”, sorti dans les bacs en octobre dernier, Watcha nous plonge dans un univers riche en créativité où se mêlent subtilement prouesses vocales, performances techniques et diversité musicale. Le groupe nous livre la quintessence de son âme, sans retenue, il se dévoile dans les récits d’histoire d’amour sombres et mélancoliques… Mais Watcha c’est aussi et bien sûr, le contraste et l’énergie dévastatrice. Toute la colère et la rage du groupe explosent dans un titre qui rend hommage au guitariste de Pantera, Dimebag Darrell. Au final, “Phœnix” confirme bien que la musique de Watcha évolue dans le bon sens et semble plus travaillée qu’auparavant. ■ Watcha Sikh en première partie La pluie VENDREDI 10 MARS, 21H MARDI 7 MARS 19H ESPACE 233 Prix des places : 12€ et 15€ Café-Musiques l’Usine Tél. 04 42 56 02 21 - Fax. 04 42 11 88 21 www.usine-iac.com Tout public à partir de 8 ans. Prix des places : 5€ à 8€ Renseignements et réservations : 04 42 56 48 48 www.theatredelolivier.com [im] P.23 FEVRIER 2006 programme D U 13 17 AU STAGES Fev. Divers stages sont proposés aux enfants de 5 à 12 ans durant le festival des Arts du geste. Stage de danse verticale et de magie à la Maison de la Danse, stage de magie aux centres sociaux des Magnans et des Heures Claires. Rens. : 04 42 55 24 77. THÉÂTRE DE L’OLIVIER J EUDI 16 - 15 H 30 & 18 H 30 T’as d’beaux yeux tu sais ! Véritable parodie, ce spectacle à l’humour incisif ravale tous les clichés du conte de fée : le bon roi Dagobert, Guignol, la fée Carabosse… ne sont pas vraiment ceux que l’on croit ! Tout public, à partir de 6 ans. Renseignements : 04 42 56 48 48 LE PALIO, SOUS CHAPITEAU J EUDI 16 - 19 H & 20 H 30 La baraque des prodiges LE PALIO, Créé par Thierry Collet, se spectacle allie théâtre et magie, parole et geste, art de l’acteur et art du manipulateur… Tout public à partir de 6 ans. 21h, bal rétro. Rens. : 04 42 56 48 48 SOUS CHAPITEAU L UNDI 13 - 15 H 30 & 18 H 30 La veillée des abysses Carte blanche vidéo, avec Arte. Échoués sur une île déserte, trois hommes et deux femmes trompent l’ennui en improvisant d’étonnants numéros avec les objets qui les entourent. Rens. 04 42 56 48 48 THÉÂTRE DE L’OLIVIER V ENDREDI 17 - 15 H 30 Le voyage surprise Nous retrouvons Guignol, le gendarme, l’huissier et deux autres personnages pour un voyage mouvementé… Tout public, à partir de 5 ans. Rens. : 04 42 56 48 48 LE PALIO, THÉÂTRE DE L’OLIVIER M ARDI 14 - 15 H 30 Banquet magique & Les négresses vertes Le déménagement fantastique Magie, nourriture et concert. Rens. : 04 42 56 48 48 Guignol, toujours sans le sou, aux prises avec son propriétaire et le gendarme. Tout public, à partir de 5 ans. Rens. : 04 42 56 48 48 LE PALIO, SOUS CHAPITEAU M ARDI 14 - 18 H 30 expos Soirée cirque Avec les enfants, les adolescents et les adultes de l’association Cabriole. Rens.: 04 42 56 48 48 THÉÂTRE J USQU ’ AU 26 MARS CENTRE D’ART CONTEMPORAIN “Enjoy the silence”, Denis Brun DE L’OLIVIER L’exposition est imaginée à partir du titre de la chanson du groupe “Dépêche Mode”. Denis ne sait naturellement faire qu’une chose : du remix-global. C’est-à-dire de la synthèse expérimentale d’idées, de formes, de couleurs et de sons… Il y est question d’adolescence, de skateboard, de fiction onirique, d’autoportrait… M ERCREDI 15 - 15 H 30 La bastanclaque L’huissier vient réclamer à Guignol le paiement de ses dettes. Tout public, à partir de 5 ans. Rens. : 04 42 56 48 48 LE PALIO, SOUS CHAPITEAU V ENDREDI 17 - 18 H 30 SOUS CHAPITEAU M ERCREDI 15 - 18 H 30 Carte blanche à la Maison de la Danse Intercommunale D U 14 Pièces courtes et bal parents-enfants avec Pulsion, Coline et le Conservatoire. Rens. : 04 42 56 48 48 FÉVRIER AU 9 MARS CHAPELLE SAINT SULPICE La “Palette Martégale” Exposition de groupe [im] P.24 FEVRIER 2006 Fevrier STAGE D U 13 OFFICE DE TOURISME Allées Jean Jaurès Tel. 04 42 55 51 15 MUSIQUE M ARDI 7 MARS , 21 H L’USINE 24 AU FÉVRIER Tremplin découverte THEATRE DE L’OLIVIER Boulevard Léon Blum Tel. 04 42 55 24 77 Pour les enfants de 3 à 9 ans. Soirée blues avec les groupes : Shath, Djam Deblouze et Agathe Blues Rock Band. Entrée libre CEC LES HEURES CLAIRES Tel. 04 42 56 82 00 MUSIQUE CONFÉR ENCE MAISON POUR TOUS CEC Les Heures Claires Tel. 04 42 56 05 26 CENTRE D’ART CONTEMPORAIN Stage d’art plastique M ARDI 21 FÉVRIER , 21 H M ERCREDI 8 MARS , 18 H L’USINE ESPACE 233 Tremplin découverte Steve Paxton Soirée chansons festives avec les groupes : Canapacoustik, Macadam et Le Complexe du Renard. Entrée libre Histoire de la danse, conférence animée par Nicole Vivier. M ERCREDI 8 DANSE MAISON L UNDI 27 THÉÂTRE 28, 20 H 30 ET MARDI DE L’OLIVIER Compagnie Grenade Spectacle joué a la suite de la résidence, à Istres, de la compagnie Grenade. MARS , 18 H 15 POUR TOUS Histoire de ND de la Garde et son funiculaire Conférence animée par M Dupont-Cazon. Entrée libre CONFÉR ENCE MUSIQUE M ARDI 28 FÉVRIER , 21 H L’USINE Tremplin découverte Soirée punk rock avec les groupes : Pasteur Guy, Lazybones et Acouphen. Entrée libre Mars THÉÂTR E V ENDREDI 3 THÉÂTRE CONFÉR ENCE MARS , 20 H 30 DE L’OLIVIER J EUDI 9 MUSÉE MARS , 18 H 30 ARCHÉOLOGIQUE Pérou pré-Inca Conférence animée par Martine Sciallano. MUSIQUE V ENDREDI 10 MARS , 18 H CONSERVATOIRE L’enfant musicien Conte musical joué dans le cadre du concert de validation du Diplôme d’État. Dans la solitude des champs de coton DANSE Cette pièce allégorique, écrite en 1988 par Bernard-Marie Koltès est sans doute la plus emblématique de toute son œuvre. Une rencontre au milieu de nulle part, un face à face trouble entre un dealer et un client… Prix des places de 8 à 18 € Ballet Preljocaj “les 4 saisons…” THÉÂTR E & MAR IONNETTES M ARDI 7 MARS , 19 H ESPACE 233 La pluie Hanna raconte comment, il y a longtemps alors qu’elle était encore jeune, des gens pressés de monter dans un train lui ont donné des objets de toutes sortes… Prix des places, de 5 à 8 € V ENDREDI 10 THÉÂTRE MARS , 20 H 30 DE L’OLIVIER Création. La musique de Vivaldi traverse l’œuvre d’Angelin Preljocaj comme un leitmotiv fertile et sensuel. Pour sa nouvelle création, le chorégraphe se confronte à l’un des “tubes” de la musique baroque : “les 4 saisons”. MUSIQUE V ENDREDI 10 MARS , 21 H L’USINE Watcha Néo-métal. Sikh en première partie. Prix des places 12 et 15 € MAISON DE LA DANSE INTERCOMMUNALE CEC les Heures Claires Tel. 04 42 55 81 81 ESPACE 233 CEC les Heures claires Tel. 04 42 56 82 00 L’USINE RN 569, route de Fos-sur-Mer Tel. 04 42 56 02 21 C.A. PIERRE MIALLET Rue de Couliès, Entressen Tel. 04 90 50 69 49 CONSERVATOIRE INTERCOMMUNAL DE MUSIQUE MICHEL PETRUCCIANI CEC les Heures Claires Tel. 04 42 47 10 30 CENTRE D’ART CONTEMPORAIN 2, rue Alphonse Daudet Tel. 04 42 55 17 10 CHAPELLE SAINT SULPICE Chemin de Tivoli Tel. 04 42 55 50 83 MUSÉE RENÉ BEAUCAIRE 4, place José Coto Tel. 04 42 55 50 08 MÉDIATHÈQUE INTERCOMMUNALE CEC les Heures Claires Tel. 04 42 56 12 27 ESPACE PLURIEL JEUNES Place Champollion Tel. 04 42 56 25 19 CINÉMA COLUCHE Allées Jean Jaurès Tel. 04 42 56 92 34 Tel. 04 42 55 18 82 NOTA : programme, non exhaustif, donné à titre indicatif, susceptible de modification [im] P.25 FEVRIER 2006 P OUR CONTACTER LE B RIDGE C LUB I STRÉEN : G ÉRARD G RASSINI TEL 04 42 55 47 13 / 04 42 56 82 95 association B RIDGE C LUB I STRÉEN “Pour être performant à ce jeu il n’y a pas de secret : il faut travailler encore et encore, apprendre à maîtriser toutes les subtilités des cartes” explique le président Grassini. Si le principe du jeu peut paraître facile au premier abord - il faut remplir un contrat avec l’aide de son partenaire - la définition même des contrats liés à la valeur de chaque couleur, les différentes primes qui complètent les levées donnent au bridge toute sa richesse. “Mais il ne faut pas décourager les amateurs, bien au contraire” poursuit le président Grassini.“L’école de Bridge permet à un néophyte, en une trentaine de leçons, de débuter les compétitions sans être ridicule”. Les cours sont dispensés par des moniteurs agréés par la Fédération Française de Bridge qui maîtrisent parfaitement les 93 lois qui remplissent les 156 pages du règlement officiel. À l’issue de cette initiation, il est possible de poursuivre l’apprentissage pour se perfectionner et gravir les échelons du classement de la fédération. Un classement qui tient compte, à l’instar de ce qui se pratique au tennis professionnel, du nombre de points totalisés lors des différents tournois par chaque joueur. ■ L ES CLEFS DU B RIDGE But du jeu : il faut s’engager sur la réalisation d’un contrat. Il y a quatre joueurs identifiés selon leur place : Nord - Sud, Est - Ouest. Distribution des cartes : Cartes sur table Depuis plus de 30 ans, les amateurs de bridge ont à Istres, tout loisir de satisfaire leur passion. Le Bridge Club accueille tous les adeptes de ce jeu exigeant et prenant. Ils sont plus d’une centaine à partager leur temps entre compétition et perfectionnement. e bridge trouve sa pleine expression lors des tournois et autres compétitions. C’est la motivation forte de nombre des joueurs du président Grassini. Dans les locaux de la Maison pour Tous, la salle H. Beaud les accueille le lundi soir, mercredi après-midi et vendredi soir pour les différents cours proposés, ainsi que les lundis, jeudis après-midi et vendredis soirs pour les tournois de régularité. On le voit, les occasions ne manquent pas en la matière. L [im] P.26 FEVRIER 2006 13 cartes distribuées par joueur pour un total de 52 cartes. Ordre et valeur des cartes : pour chaque couleur : as, roi, dame, valet, dix, neuf, huit, sept, six, cinq, quatre, trois, deux. Les couleurs ont l’ordre croissant suivant : trèfle, carreau, cœur, pique, sans atout. On ne compte pas les points mais le nombre de levées réalisées par partie : 13 levées possibles On ne parle pas des 6 premières levées. Les enchères s’étalent de 1 trèfle, 1 carreau, 1 cœur, 1 pique, 1 sans atout, jusqu’à 7 sans atout. - Dire 1 sans atout veut dire qu’on s’engage à réaliser au moins 7 levées (6+1), - Dire 4 pique (4P) veut dire qu’on s’engage à réaliser au moins 10 levées (6+4), - Dire 7 sans atout (7SA) veut dire qu’on s’engage à réaliser au moins 13 levées. CONTRE : défi par lequel un camp s’engage à faire chuter le contrat choisi par l’autre camp. SURCONTRE : arme utilisée par le camp contré s’il pense réaliser son contrat. La couleur du contrat définit l’atout (soit 4P = 10 levées à l’atout P). Le déclarant est le joueur qui a annoncé le premier la couleur du contrat joué par son camp. sports J EUNESSE S PORTIVE I STRÉENNE Passion F O0t Fruit de la rencontre de deux hommes André FUSTER et Gabriel VILLARET le club de football de la Jeunesse Sportive Istréenne (JSI) fait ses premiers pas en 1966. D’une seule équipe il y a 40 ans, le club accueille aujourd’hui plus de 320 adhérents. Georges Monferrer a durant plus de 30 ans participé à la réussite de ce club où la convivialité n’est pas un vain mot. ucun secret sur les raisons de cette réussite, si les recettes de famille sont parfois bien gardées, à la JSI on ne cache rien. Une passion commune, des dirigeants, des bénévoles et amis toujours prêts à se relever les manches, ajoutez à cela une grosse pincée de convivialité, des rapports sincères et vous avez tous les ingrédients d’une recette à succès. A “en dur” en 1992. Mais s’il est une date à retenir dans l’histoire de la JSI c’est celle du 23 février 2003, empreinte de joie mais surtout d’émotion. Le stade de la Bayanne tout juste rénové se voit alors baptiser André Fuster en hommage à cet homme décédé 3 ans plus tôt, co-fondateur du club qui a donné 35 ans de sa vie à la JSI. L’évolution du club ne s’est pas restreinte à l’accroissement de son effectif (320 adhérents aujourd’hui), puisque la réalisation de ses infrastructures s’est elle aussi faite par étapes. Les premiers dribbles de la JSI se feront extra-muros, tour à tour sur le stade de Saint-Mitre-les-Remparts pendant 3 ans, quelques “passes” sur celui de Miramas une année durant, avant de se rapprocher définitivement du “but” au stade de la Bayanne. Après 22 ans d’utilisation de “bungalows”, comme vestiaires, l’attente sera recompensée par leur remplacement Un homme, des valeurs…. Lorsque l’on parle de collectif dans le football, il faut entendre par là l’équipe de joueurs. A la JSI il faut le voir tout autrement, dirigeants, amis, bénévoles et joueurs ne font qu’un. Là non plus, pas de hasard mais le fruit de l’esprit d’équipe de certains hommes parmi lesquels figure en bonne place Georges Monferrer. Reconnu pour avoir marqué la culture du club, il s’est longtemps inspiré d’André Fuster qu’il décrit comme “un homme à suivre”. (suite P. 28) [im] P.27 FEVRIER 2006 sports A noter : J EUNESSE S PORTIVE I STRÉENNE Prochainement la construction d’un siège, attenant au stade André Fuster, permettra de mieux assurer la logistique du club, compte tenu du nombre d’adhérents en perpétuelle augmentation. Parmi les 320 adhérents, une douzaine de filles se relayent pour les matches de l’unique équipe istréenne. La JSI en quelques chiffres c’est : 3 équipes de débutants 4 équipes de poussins 3 équipes de benjamins” 3 équipes “13 ans” 2 équipes “15 ans” 2 équipes “18 ans” 1 équipe féminine senior 1 équipe de vétéran 2 équipes de seniors Mais c’est aussi 3 arbitres rattachés au club qui officient sur les rencontres du district de Provence sans oublier les indispensables bénévoles. NATAT I O N J EUNESSE S PORTIVE I STRÉENNE ( SUITE ) “Georges est un gars toujours serviable prêt à filer un coup de main, il répond tout le temps “présent” dans les bons moments comme dans les plus difficiles. Il est connu pour sa gentillesse et son attachement à de vraies valeurs de respect et d’écoute. Georges a toujours mis un point d’honneur à garder une proximité avec les équipes et avec tous ceux qui gravitent autour du club, ses amis tout simplement. C’est surtout un mordu du ballon qui n’a jamais perdu l’esprit sportif et a transmis la notion de Fair-play qui règne depuis toujours à la JSI” souligne Serge Laurent nouveau président et membre du club depuis une vingtaine d’années. Ses débuts dans le football, Georges Monferrer les fera au FC Istres en 1962. Il remportera d’ailleurs le titre de champion de Provence minime Honneur. En 1968, il rejoint les rangs de la JSI. Simple joueur jusqu’en 1971, sa passion grandissante et sa vision affûtée de technicien du football feront de lui le dirigeant de l’équipe fanion cette même année. Son amour immodéré pour le foot et l’ambiance de la JSI le poussant à faire toujours plus, il sera pour un temps secrétaire du club, sans renoncer pour autant à “mouiller le maillot”. En 1983, après une longue période d’hésitation, Georges Monferrer décide de laisser ses crampons aux vestiaires, pour ne plus se consacrer qu’à la vice-présidence et l’entraînement de l’équipe fanion du club jusqu’en 1995. De fil en aiguille sa motivation indéfectible et son implication quotidienne vont justement le conduire à devenir à son tour Président du club en 1995. Il recevra la médaille d’argent du district de Provence en 1996, puis la médaille d’Or en 2001, pour son action auprès des jeunes et de l’esprit sportif qui l’a toujours animé. En 2005, après 37 ans à la JSI, dont 10 en tant que Président, il laisse la relève à son ami Serge Laurent lui aussi membre actif depuis bien longtemps. Si Georges Monferrer est aujourd’hui Président d’honneur, n’essayez pas de le priver de visites régulières à la JSI, il y voit ses amis, jette un œil avisé sur le jeu des équipes, échange des discussions stratégiques sur le bord des terrains, bref vous le priveriez de ce qu’il a toujours aimé. Parmi ses vœux pour 2006, Georges Monferrer souhaite “que l’équipe fanion reprenne un peu ses esprits pour espérer retrouver la PHB et pourquoi pas aller plus loin. J’aimerai également que le reste des équipes de jeunes atteignent la préExcellence puis l’Excellence. Nous allons également fêter une date importante puisque la JSI va fêter ses 40 ans aux alentours du mois de mars. Je souhaite de tout cœur que le plus de monde possible se joigne à cet événement pour faire de cette date un grand moment d’amitié et d’échanges”. Des bons souvenirs sportifs, il y en a même des récents qui font la fierté de Georges Monferrer. Ils sont le juste résultat de la qualité des joueurs et celle des dirigeants. - Accession à la promotion d’honneur en 1999 - Titre de champion de Provence de promotion de première en 2001 - Présence de la quasi-totalité des équipes jeunes en pré-Excellence Cependant deux événements douleureux viendront endeuiller le club en 2000 avec le décès, à l’âge de 63 ans, d’André Fuster, puis peu de temps après, en 2002, celui d’Eric Escoubre et de Marc Tardieu, tous deux licenciés au club et disparus accidentellement. Deux entraineurs exemplaires qui étaient appréciés de tous et reconnus pour leur sympathie, leur amour du football et leur technicité hors pair. Malgré la peine, c’est pour leur rendre hommage, pour les jeunes et pour l’esprit du club que la JSI se doit de continuer l’aventure. [im] P.28 FEVRIER 2006 INTERCLUBS DE PROVENCE AU STADE NAUTIQUE Istres Sports Natation organisait les 17 et 18 décembre 2005, le championnat des Interclubs de Provence. Deux belles journées de natation, avec des champions, des records et une ambiance de fête. Globalement, le niveau régional est à la hausse et Istres Sports également. De plus, dans le 4 x 100 nage libre, Sylvain Joseph, Alain Bernard, Romain Barnier et Frédéric Bousquet signent un nouveau record de France en 3’15”05. Mais revenons à l’eau et comparons ce qui est comparable… Istres améliore de manière significative ses performances. Et ce, avec une équipe féminine quasiment renouvelée (15 ans de moyenne d’âge) et une équipe masculine toute aussi prometteuse. Classement Dames : 1er, CN Marseille Equipe1 (2015 pts) ; 2e, CN Avignon Equipe1 (18053 pts) et 3e, Marseille Celtic Natation Equipe1 (16961 pts). Istres Sports Natation Equipe1 (14131 pts) termine à la 14e place Classement Messieurs : 1er, CN Marseille Equipe1 (21891 pts) ; 2e, Vitrolles Sport Natation Equipe1 (19159 pts) et 3e, CN Avignon Equipe1 (19072 pts). Istres Sports Natation Equipe1 (17628 pts) termine à la 13e place. Au plan national, l’équipe masculine d’Istres classe son club à la 27e place de la N2. Quant aux féminines, elles sont en régional. sports LES K A R AT É BREVES La maîtrise du geste Une ambiance conviviale, des cours dispensés par un professeur diplômé d’État, tels sont les ingrédients proposés par le Karaté Club du C.S.A (Comité Sportif et Artistique) de la BA 125. Au travers de 3 disciplines dérivées du Karaté apprenez la maîtrise des gestes techniques du Karaté Shotocan, du self-défense, du Body karaté (technique de Karaté sur fond musical pour renforcement musculaire et cardio-vasculaire). Débutants (à partir de 13 ans) ou confirmés, civils ou militaires, l’ensemble des activités proposées par le C.S.A anciennement connu sous l’appellation A.S.L.B, sont ouvertes à tous. Si vous hésitez encore à vous inscrire, un échantillon gratuit peut vous être offert. Comment ? En vous laissant la possibilité d’assister gratuitement à une séance d’entraînement pour vous donner une idée de la teneur et de la qualité des cours proposés. ■ HORAIRES DES COURS : MARDI DE 18H30 À 20H - MERCREDI DE 18H30 À 20H VENDREDI DE 19H À 20H30 RENSEIGNEMENTS AU : 04 42 55 94 32 OU 06 60 21 95 10 NIHON TA I JUTSU Une méthode self-défense Parmi les disciplines sportives proposées par le C.S.A de la BA 125, le Dojo abrite notamment une section Nihon Taï Jutsu. Cet art martial authentiquement japonais, est dérivé de son ancêtre le Ju-Jitsu. Issu d’un approfondissement des techniques de corps à corps (coups frappés, clés, projections) et d’immobilisations au sol, le Nihon Taî Jutsu n’est ni un sport de combat, ni une discipline destinée à la compétition. Cet art martial permet également d’acquérir les techniques de base de neutralisation d’un adversaire armé. Cette école bénéficie d’un label qualité décerné par la Fédération Française de karaté. ■ HORAIRES DES COURS : LUNDI DE 18H À 20H45 - MERCREDI 9H30 À 11H ET 19H45 À 21H15 VENDREDI 16H À 17H45 - RENSEIGNEMENTS AU 04 42 55 94 32 TIR À L’ARC Marina LUPERINI Istres Sports Tir à l’arc compte bon nombre d’excellents athlètes, formés au club. Cependant, il en est un qui, de par son parcours, son jeune âge (16 ans) et ses résultats sportifs se distingue. Marina Lupérini fait la fierté de la section et de sa famille. Marina est native d’Istres. Sa première flèche, elle l’a décochée au cours des activités des écoles du sport, en 2000. C’est la révélation... Elle intègre dès la rentrée de 2000, la section tir à l’arc d’Istres Sports, dans la catégorie Benjamine. Les résultats ne se font pas attendre, les titres également : championne départementale, championne de Ligue. Championne de France Sa première médaille nationale sera de bronze. C’est en juillet 2004 à Quimperlé, qu’elle l’a gagne dans la discipline de “tir campagne” (cibles situées en pleine nature à des distances variées). Loin de se satisfaire du bronze, en 2005, toujours lors des championnats de France, Marina est récompensée de la médaille d’argent, mais cette fois, par équipe avec ses coéquipières d’Istres Sports, Hélène Seyres et Shirley Fritz. Elles s’inclinent en finale de tir FITA, face à l’équipe de Montlouis-sur-Loire composée de trois juniors plus expérimentées.Juste le temps de savourer ce titre de vicechampionne de France et Marina rentre en lice pour le titre de “tir campagne”. Elle le veut et l’aura ! Troisième l’an passé, c’est la première place qu’elle vise. Pour cela, elle ne laissera sa chance à personne. Un concours, qu’elle mènera de bout en bout avec brio totalisant la bagatelle de 304 points sur les 360 possibles. Scolarisée en seconde au lycée Rimbaud, Marina figure sur la liste “Espoir” des athlètes de haut niveau de la Fédération Française de tir à l’arc. En individuel, forte de sa 5e place au classement national de tir en salle, elle est d’ores et déjà qualifiée pour les championnats de France à Eaubonne les 3, 4 et 5 mars 2006. Une compétition, où vous l’avez deviné, elle ne se contentera pas de faire de la figuration. Tout comme, elle défendra âprement son titre national de “tir en campagne” en juillet 2006 à Roanne…■ [im] P.29 FEVRIER 2006 C O N S O M M A T I O N Du côté de la CLCV CHAQUE MOIS, L’ASSOCIATION CONSOMMATION LOGEMENT ET CADRE DE VIE (CLCV),VOUS INFORME DES DIVERSES ACTIONS MENÉES POUR AMÉLIORER LE QUOTIDIEN DE CHACUN ET VOUS DONNE QUELQUES CONSEILS POUR BIEN CONSOMMER. Caution ou dépôt de garantie ? Attention il ne faut pas confondre ces 2 termes. En effet, très souvent on a tendance à employer indifféremment l’un à la place de l’autre. Le dépôt de garantie est la somme qui est demandée en plus du loyer et qui représente généralement 2 mois de loyer. Celle-ci servira lors du départ du locataire à exécuter certains travaux de remise en état si cela est justifié, ainsi qu’à régler un éventuel reliquat de charges. Le propriétaire dispose de 2 mois pour le restituer suite au départ du locataire. Attention rappelons qu’en aucun cas ce dépôt de garantie ne peut servir au règlement du ou des derniers termes de loyer. La caution, est la personne qui se porte garant pour le locataire. C’est une garantie supplémentaire pour le bailleur en cas de non-paiement de loyers par le locataire. À l’heure actuelle, de plus en plus de propriétaires privés ou de professionnels exigent une caution ou un garant. Se porter “caution” réside dans la signature d’un “contrat écrit et manuscrit”, qui doit reproduire un certain nombre de mentions obligatoires, sous peine de nullité. La caution peut être simple ou solidaire. Si elle est dite “simple”, en cas de procédure suivant un non-règlement de loyer, le propriétaire se retournera en premier lieu vers le locataire. Ce n’est qu’en cas de non-réponse qu’il sera fait appel à la caution. Dans le cas où elle est “solidaire”, le propriétaire peut se retourner directement vers la caution. Concernant la durée, si aucune clause n’est spécifiée dans le contrat, elle est de durée indéterminée. Elle prendra fin au terme du contrat initial ou renouvelé. La caution peut ainsi la résilier unilatéralement. Si la caution est de durée déterminée, elle cessera à son terme. Il est vivement conseillé de réfléchir avant de s’engager dans un acte de cautionnement. Ce n’est pas anodin, la caution devient redevable des impayés du locataire, qui peuvent parfois atteindre plusieurs mois et ainsi la mettre elle-même en difficultés financières. En cas de doute ou de problèmes la CLCV est à votre disposition La CLCV à ISTRES 12, allée des Ramiers, le Prépaou TEL/FAX 04 42 56 12 99 Ouvert tous les matins de 8h30 à12h et le jeudi soir de 17h30 à 19h A NOTER ■ SONDAGE L’INSEE effectuera jusqu’au 21 avril 2006 à Istres, une enquête par sondage intitulée : “emploi en continu 1e trimestre 2006”. Les ménages, désignés par le sort pour répondre au questionnaire seront avisés par courrier du passage des agents de l’INSEE. Ces derniers sont munis d’une carte d’identité professionnelle, dont la présentation peut être exigée. ■ 39-39 “Allô Service Public” Un numéro de téléphone unique, le 39-39, permet à tout citoyen d’obtenir, rapidement, une réponse ou une orientation à toute demande de renseignement administratif (justice, état civil, urbanisme, logement, sécurité sociale, éducation…). Baptisé “Allô service public”, le 39-39 (0,12 €/mn depuis un poste fixe) est accessible de 8h à 19h en semaine et de 9h à 14h le samedi. ■ DON DU SANG L’Amicale des donneurs de sang d’Istres, organise une collecte le samedi 25 février et le mardi 14 mars, de 8h à 12h30 au théâtre de l’Olivier. Le don du sang est un acte anonyme et gratuit. Pour tous renseignements contacter Bernard Ehrhard au 04 42 56 32 41. ■ Lotos L’association “Aide et Amitié à Ambanja” organise un grand loto le 12 mars à 15h à la salle de la Régalido. Le bénéfice de ce loto est destiné à fournir des moyens d’instruction et de santé aux enfants malgaches. Renseignements au 04 42 55 39 28 / 04 42 55 31 46. ■ STATIONNEMENT INTERDIT Par arrêté municipal du 29 décembre 2005 (Arrêté Permanent, N°8219/2005), pour des raisons de sécurité liées à la configuration de la voie, le stationnement de tous les véhicules est interdit sur l’avenue Aldéric Chave. Cette interdiction, permanente, concerne la partie de l’avenue située entre la rue de la Poutre et la rue Chantournée. ■UNSOR Gérard Motot est depuis peu, le nouveau président de la section locale de l’UNSOR. Cette association représente les Sous-officiers en retraite et leurs veuves auprès des instances nationales et des autorités civiles et militaires locales. Ces compétences ont été étendues, depuis peu, aux Sous-officiers et aux Caporaux-chefs [im] P.30 FEVRIER 2006 en activité. Pour plus d’information, vous pouvez contacter l’UNSOR à la “Maison du combattant” boulevard Paul Painlevé, tous les troisièmes jeudis du mois entre 18 et 19 heures. ■ Le beau geste Coup de chapeau à monsieur Limoni, restaurateur de l’Auberge de la Crau qui, comme en 2002, avec le concours gracieux de son personnel, a renouvelé sa généreuse initiative d’offrir 40 repas aux bénéficiaires de l’aide du Secours Populaire d’Istres. Un “banquet” solidaire qui s’est déroulé le 29 janvier dernier. “[email protected]” C’est l’adresse courriel de votre magazine. Vous êtes président d’association, représentant d’un comité de quartier, simple particulier, artiste… N’hésitez pas à nous envoyer par mail vos informations. Istres Magazine est à votre écoute, vous pouvez aussi nous contacter au 04 42 55 50 03. URGENCES • Pompiers : 18 (ou le 112 depuis un portable) • Samu : 15 • Maison Médicale de Garde : 04 42 55 11 11 • Police Nationale : 04 42 11 17 17 • Police Municipale : 04 42 55 50 45 • Urgence GDF : 04 42 55 13 13 • Urgence EDF : 0 810 333 713 • SEERC (eau) : 0 810 757 757 SERVICES • Mairie / Centre Administratif : 04 42 55 50 00 • Mairie Annexe du Prépaou : 04 42 55 51 54 • Mairie Annexe d’Entressen : 04 90 50 51 00 • Ouest Provence (SAN) 04 42 11 16 16 • Gare SNCF : 08 92 35 35 35 • Gare Routière : 04 42 55 13 94 Expression (S) Vos élus de la majorité L Espace réservé aux élus d’opposition e dimanche 15 janvier restera une date importante pour la formidable mobilisation des habitants de Ouest Provence contre le projet d’incinérateur. 22 770 personnes se sont déplacées dans leur bureau de vote pour exprimer leur avis. Un avis que les initiateurs de ce projet dangereux n’ont pas jugé utile de rechercher, puisque tout a été fait pour empêcher un débat public. Un avis qu’ils méprisent toujours, si l’on se réfère à la première déclaration de monsieur Assante après le vote, toujours aussi arrogant et irrespectueux envers les populations. (suite à l’article de la Provence du 12 septembre 2005) Je dois m’excuser auprès de vous, Monsieur Caillat, j’ai essayé de comprendre votre longue argumentation juridique, mais j’ai commencé à bailler dès la 2ème ligne, me suis assoupie à la 3ème et j’étais totalement endormie à la 4ème. Il n’y a pas qu’aux Conseils Municipaux que je vous trouve ennuyeux. Les juristes auxquels j’ai demandé leur avis m’ont dit que je n’avais rien perdu car tout ce que vous affirmez était non fondé. Venons en à l’essentiel : vous voulez semer la zizanie dans mes rangs. La zizanie, voilà une stratégie à laquelle vous êtes habitué ; quant aux défections futures je vous suggère de regarder autour de vous. Vous pourriez sous peu vous retrouver bien seul. A quoi donc aura servi toute votre gesticulation médiatique. Ce ne sera que la vieille histoire de « l’arroseur arrosé… » Je vous rappelle qu’en ce qui me concerne, je ne fais pas de carrière politique, c’est toute notre différence. C’est un véritable geste citoyen, une véritable leçon de démocratie donnée par notre population à ceux qui se disent élus du peuple et méprisent le peuple. L’équipe municipale se réjouit de voir que les Istréens, sur les grands enjeux que sont la défense de notre environnement et la préservation de notre santé, savent faire entendre leur voix, montrer leur sens des responsabilités. Repeints en vert. Dany SANS répond à Monsieur Michel CAILLAT Ils ont dit très clairement que le développement de notre territoire ne peut se faire sans eux, encore moins contre eux. Depuis l’annonce par monsieur Gaudin d’un projet d’incinérateur à Fos-sur-Mer, après qu’il ait renoncé à le construire à Marseille face à l’opposition des Marseillais (qui, il est vrai, sont ses électeurs) tous les élus de notre intercommunalité, de droite comme de gauche, se sont montrés solidaires dans ce combat. Comme nous l’avons déjà dit, le débat n’est pas sur la fiabilité ou non de la méthode de l’incinération. Rentrer dans ce débat, c’est déjà accepter l’incinérateur. Nous sommes contre le principe de l’incinération parce qu’il existe, aujourd’hui, d’autres méthodes plus respectueuses de l’environnement et qui ne mettent pas notre santé en péril. Nous sommes contre l’incinérateur à Fos-sur-Mer parce qu’il est inacceptable qu’une ville transporte la solution de ses problèmes sur le territoire voisin. Nous sommes contre tout projet industriel sur notre territoire qui se ferait sans que les élus concernés aient leur mot à dire. Nous sommes pour le respect des lois de décentralisation, de la loi SRU, des lois d’environnement. C’est tout cela qu’ont exprimé les 11 924 Istréens qui ont dit non, les 21 780 votants d’Ouest Provence qui ont dit non. Comment le président de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole, le Préfet de Région pourraient-ils, d’un revers de main, balayer cette formidable expression populaire ? Restons tous vigilants. Le combat continue. Liste “Istres une génération d’avance“ Ils ont trouvé leur cause : l’incinérateur. Ils existent enfin, on les voit même au infos nationales. Bien sûr, on ne va pas cracher dans la soupe mais il ne faudrait pas que l’arbre cache la forêt. Pourquoi donc nos bons apôtres de l’Ecologie électoraliste ont repoussé le projet « Natura 2000 » que nous, Ensemble Changeons, nous défendons. Ce projet financé par l’Europe devait avoir pour objectif d’acquérir des terrains, notamment autour des étangs entre Port-Saint-Louis, Fos et Istres pour les maintenir à l’état sauvage et préserver nos espaces verts. Or voilà que de multiples mais peu convaincantes objections ont été avancées par l’adjoint à l’environnement en Conseil Municipal du 5 décembre 2005. Espérons qu’il n’y aura pas dans quelque temps de la spéculation immobilière dans le paysage… l’avenir nous le dira ! Chiche ! Puisque l’incinérateur se fera, sauf intervention divine voir papale, nous aimerions que l’argent « sale, pollué, dangereux » de la taxe professionnelle généré par les incinérateurs (sûrement des millions d’euro) soit intégralement reversé à la recherche contre le cancer qui nous menacera. Cela prouverait que tout ce remue ménage tardif n’était pas que gesticulation d’élus en quête d’élection. La réponse du berger. Monsieur le maire se répand en propos outragés : Monsieur Gaudin n’a pas daigné recevoir les élus du SAN dans sa mairie de Marseille… et il a envoyé les forces de l’ordre molester les porteurs d’écharpes. Outre que l’écharpe ne permet pas tout, on peut aussi ajouter que les Istréens qui souhaitent rencontrer Monsieur le maire d’Istres depuis des mois attendent une réponse - de même, nous doutons fort, que si demain des revendicateurs hurlants se pointaient au centre administratif pour manifester lors d’une réunion de Conseil municipal, ils soient accueillis à bras ouverts (même chose au SAN Ouest Provence nous l’avons vérifié par nous mêmes…). Oh ! la belle veste… Mesdames et Messieurs les Istréens. Si vous avez lu la page 10 de la Provence du 30 décembre 2005, vous avez sans doute deviné que les municipales approchent. En effet, certains ressortent leur beau costume qui sans doute sent la naphta…line. La photographie a paraît-il 5 ans, comment d’ailleurs aurait-on pu le photographier tant il était aux abonnés absents ? Vouloir être maire d’Istres est une noble et belle ambition, encore faut-il s’intéresser aux Istréens et à la ville en permanence et non pas peu avant l’élection municipale. Il faut bien l’avouer, c’est : « je me présente pour exister… » (et cela depuis longtemps)- si vraiment on avait voulu battre l’adversaire politique en 2001, ce n’était pas trop difficile, il fallait au 2ème tour savoir choisir son camp…certains ne perdent pas la mémoire avec le temps… Cocoricouac ! Monsieur le maire toujours prêt à se « gargariser » en Conseil Municipal - et ailleurs - dès qu’une administration s’installe dans notre ville (brigade de Gendarmerie, Centre des impôts) n’a pas dit un mot par exemple sur le transfert de la Chambre des Métiers à Salon… dommage ! Nous attendons son intervention lors du déménagement du SAN d’Istres à Fos…à suivre. L e règlement du conseil municipal, adopté le 23 septembre 2004 prévoit dans son article 28 : “la liste d’opposition du conseil municipal dispose d’un droit à l’expression dans les bulletins d’information générale sur les réalisations et la gestion du conseil municipal. La liste d’opposition dispose d’un espace d’une demi page dans le magazine municipal Istres Mag qu’elle utilisera librement. La liste majoritaire dispose d’un même espace”. [im] P.31 FEVRIER 2006 RECENSEMENT ETAT-CIVIL NOVEMBRE 2005 ● Mariages : ● ● ● ● ● Patrice FAUGÉRE et Virginie BESNE Cédric GONZALES et Nathalie FONTE Lionel LABEILLE et Julie MAUCOURT Alain MULLER et Romy PEREZ-FERNANDEZ ● ● ● ● ● ● ● ● Fernande BAUWENS veuve MEURISSE Jeannette BRAUQUIER épouse SEPTE Yvette DESSERTAINE épouse ROLLAND Abdon DONAINT Carmène GONZALEZ veuve SIMON Annick LE BOITÉ Marie LOPEZ veuve GARCIA Jeanne POURQUIER veuve AUDIBRAND ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● Mariages : ● ● ● DECEMBRE 2005 ● Décès : ● Décès : Yves ABDOUH et Sophie RONFLÉ Amine BERDJANI et Siham ASLOUM Hakim HAMACHE et Achouwak BENCHOULA Christian IMBAULT et Cinthia TSJANDOPY T R I Antonin LAMBERT et Elise BANAL Pierre MARCHAND et Christelle ROCCATI ● ● Luciennne AUBRUN veuve GANGLOFF Denise BERTON veuve GORLIER Georges BOYER Rolande BRUC veuve LE TOUZE Incarnation CALATAYUD épouse MILLER Aimé CHIALVA Pierre DELANCHY Jean-Claude ESNAULT André GERVAIS Hélène GOBERT veuve ADEL Madeleine GODON épouse FROT Jean-Pierre GRIMA Arlette GUICHARD veuve VIEILLEDENT Nelly JEAN-FRANÇOIS veuve LOPEZ Antoine MARTINEZ Marguerite MORELLO veuve TISSERAND Paulette SABATIER veuve JAUBERT Paulette Antoinette TORTES veuve JUMAUCOURT MILITAIRE RECENSEMENT Le recensement est une démarche administrative, à caractère obligatoire, qu’effectue chaque Français (ou son représentant légal) dès l’âge de 16 ans. Aussi si vous venez d’avoir 16 ans et que vous êtes né entre le 1er janvier et le 1er mars 1990, il faut vous rendre auprès du service population du centre administratif, rue Abel Aubrun. epuis deux ans maintenant le traditionnel recensement général de la population est remplacé par des enquêtes annuelles. Ce nouveau mode de recensement repose sur un partenariat plus étroit entre les communes et l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques (INSEE). Dans les communes de plus de 10 000 habitants, il se déroule chaque année sur un échantillon de 8 % de la population. POUR 2006, LES ENQUÊTES AURONT LIEU JUSQU’AU LUNDI 27 FÉVRIER Les foyers tirés au sort pour cette tranche 2006 du recensement, recevront dans leur boîte aux lettres un avis de passage des agents recenseurs. Ils sont identifiables grâce à une carte officielle et déposeront au domicile des personnes concernées, les documents suivants : une feuille de logement, un bulletin individuel pour chaque personne habitant dans le logement ainsi qu’une notice d’information. PIÈCES À FOURNIR : * Une pièce d’identité (carte nationale d’identité, passeport ou tout autre document justifiant de la nationalité française), * Un livret de famille, * Un justificatif de domicile. Si l’intéressé est atteint d’un handicap ou d’une maladie invalidante, et qu’il souhaite être dispensé de l’appel de préparation à la défense, il (ou son représentant légal) doit présenter sa carte d’invalidité ou certificat médical délivré par un médecin agréé auprès du ministère de la défense. D Entressen Décès : ● Gino ARZETON S E L E C T I F DEUX DÉCHETTERIES SONT À VOTRE SERVICE ZI DU TUBÉ : ouvert au public du lundi au vendredi de 6h30 à 18h30, le samedi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 19h, le dimanche de 8h30 à 12h30. M A G A Z I N E D ’ ENTRESSEN : ouvert au public du lundi au vendredi de 14h à 19h, le samedi de 9h à 12h et de 14h à 19h, le dimanche de 9h à 12h. I N F O R M A T I O N DU LUNDI AU VENDREDI DE 8H30 À 12H00 DE 14H00 À 16H30 É D I T É P A R L A V I L L E D ’ I S T R E S • Tirage 17800 exemplaires • Photogravure et impression : SPI - Septèmes les Vallons • Dépôt légal 31 Janvier 2005 - N° ISSN : 1245-1479 • Directrice de la Publication : Mélanie BAUDOUIN, Conseillère Municipale • Rédacteur en chef, responsable de la Communication : Jean HETSCH • Conception - Réalisation : Monique MARCHESI Rédaction : Eric GAVELLE - Laurent ALVERNHE • Photos : Magali BRESSY - Laëtitia VIAU Courriel : [email protected] H Ô T E L D E V I L L E - B O U L E VA R D D E L A R É P U B L I Q U E - 1 3 8 0 0 I S T R E S - T É L . 0 4 4 2 5 5 5 0 0 3 [im] P.32 FEVRIER 2006 - FA X 0 4 4 2 5 5 5 0 2 8