Le cinéma de fantasy partie 3

Transcription

Le cinéma de fantasy partie 3
Numéro 11 - Août 2010
Sommaire
L’édito
Interview de Dany
Dossier Éditions Voy’[el]
Dossier les mythes et légendes mésopotamiens
Le prix Merlin 2010 Suite et fin
La sellecsssion
Les Conseils de lecture du Mage blanc
Le cinéma de fantasy partie 3
Manga collection : Taifu Comics
Page de l’association
Le concours du nain boiteux
L’édito
3
4
5
7
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15
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28
29
L’édito
Rédaction (ISSN : 2102-5932)
Au programme de ce numéro :
Le gagnant du prix Merlin 2010.
Notre sélection de livre pour l’été.
Le concours de Bd avec deux nouvelles
planches de nos gagnants et le prochain
concours avec un invité de choix :
Marcel Uderzo.
Rédacteur en chef : Mestr Tom
(proposition d’articles ou de couvertures :
[email protected])
Correctrice : Isabelle Marin (Les Netscripteurs)
Publicité : Gildas, [email protected]
Journalistes :
Mestr Tom
Christophe Dehay
Le Nain boiteux
Le Mage blanc
Leti
Aquilegia et Leo
Couverture : Séverine Bourdon
Mise en page & conception graphique : Maël Duplissy
Nous contacter : [email protected]
Courrier des lecteurs : [email protected]
Note sur le copyright : Les illustrations des articles
appartiennent aux éditeurs et aux illustrateurs.
Merci de respecter les droits d’auteurs.
3
Interview de Dany
Qui est Dany ?
Je suis dessinateur de bande dessinée et j’ai commencé
il y a deux siècles et demi avec Olivier Rameau avec
Gregg puis histoire sans Héros avec Van Hamme. Quel scénario aimeriez vous que l’on vous
En 1990 J’ai dessinée une série d’album de blagues propose ?
J’aimerais que l’on me propose quelque choses que je
coquines illustrées (ça m’intéresse ?, NDLR)
n’ai jamais fait .
Parlez moi des Guerrières de Troy ?
Combien d’album des Guerrières de Troy
il y aura-t-il ?
C’est un scénario sur mesure écrit pour moi par
Arleston et Melanÿn je voulais que l’on parle dans
ce livre d’une arnaque à l’humanitaire car un sujet
d’actualité m’avait à l’époque fait réagir. La présence
de Jeunes filles aussi qui ne pouvait être que très peu
habillées.
Au début Arleston voulait faire juste quelques albums
basés sur le monde de Troy avec des dessinateurs avec
qui il voulait travailler mais les guerrières de Troy ont
acquis une collection particulière et il devrait y avoir
une quinzaine d’album
Si vous étiez un personnage de fantasy qui
Combien de temps mettez vous à faire une
seriez vous ?
planche ?
Je ressemblerais facilement à un Troll de Troy
2 à 3 jours couleur comprise en temps normal mais
comme on a toujours quelques choses d’autre à faire
Votre Bande dessinée préférée ?
Même si il y en a beaucoup notamment les bandes à coté cela prend souvent un peu de retard
dessinée que je lisais étant enfant et adolescent je
Quel conseil donneriez vous à un
dirais Gil Jourdan
Sinon je citerais Jijé et sa bande (Franquin, Will , dessinateur débutant ?
Peyo et Morris).Dans les artistes actuels je citerais Bien réfléchir avant de commencer car ce métier n’est
Tronchet pour l’humour , Matthieu Lauffray pour pas toujours facile financièrement. Et conseil très
important ne jamais accepter de faire « à la manière
Long John Silver et JL Mourier pour Trolls de Troy
de » . Il est très important de garder son style et de
rester soi même .
Nous associons dans notre magazine
de jeunes scénariste à des dessinateur
célèbres, pourriez vous participer à l’un de
ces concours ?
Pourquoi pas si j’ai le temps.
Interview
4
Éditions Voy’[el]
Jean-Christophe Chaumette
Le Neuvième Cercle
Né en 1961, Jean-Christophe Chaumette a exploré pendant vingt ans les différentes facettes de la littérature
de l’Imaginaire : Science-fiction (Le Niwaâd), Fantastique (Le Jeu, L’Arpenteur de mondes, Les sept saisons
du Malin, L’Aigle de sang, Le Dieu Vampire) et Fantasy avec la saga du dernier Sven, conté dans un cycle
repris par les Éditions Voy’el, qui commence avec Le Neuvième Cercle. Il a obtenu à deux reprises le Prix
Masterton, et a récemment publié un roman historique (Le Pays des Chevaux Célestes). Ce mois-ci sort le
deuxième tome du Neuvième Cercle, l’Impossible Quête.
Résumé du tome 1 :
Résumé du tome 2 :
Les Kreels l’ont
trouvé agonisant sur
un champ de bataille
et l’ont sauvé.
Pour
le
peuple
oublié, une seule
question compte :
qui est réellement
l’étranger
qu’ils
ont recueilli ? Un
simple mercenaire
blessé, l’être qui
doit accomplir leurs
anciennes prophéties,
ou bien un fauve à
face humaine ? Estil l’homme-requin des légendes, celui que les sages
avaient annoncé à l’aube de leur civilisation ?
Afin de gagner le droit
d’épouser Aoni et
surtout pour conjurer
les démons qui le
hantent, Stanley se
lance dans une quête
impossible : trouver
les Naa-Gundis, les
sept pèlerins, afin
de leur ravir leurs
orbes de lumière
et d’atteindre à son
tour le neuvième
cercle. Mais s’...il
parvient à surmonter
toutes les épreuves
qui l’attendent, sera-t-il encore humain, lorsqu’il
rejoindra la première chanteuse du peuple kreel ?
Vous pouvez dores et déjà commander le tome 1 du Neuvième Cercle sur le site des Editions Voy’el (www.
editions-voyel.fr) en version couverture souple ou deluxe (couverture rigide et dédicace de l’auteur). Ce titre
est aussi disponible chez votre libraire (version souple uniquement).
Les frais de port sont offerts pour la France métropolitaine.
Le Peuple Oublié : 15x23 cm – 334 p. – 22 €. (ISBN : 978-2-916307-32-9)
L’Impossible Quête : 15x23 cm – 376 pages – 23 € à paraître fin août.
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Dossier
Éditions Voy’[el]
Le Prince des Brumes
Cyriane Delanghe
Roman Jeunesse
Présentation :
Lyett, l’enfant-shaman, vit à l’orée de la Forêt des Brumes. Son peuple est menacé par la cupidité de ses
voisins qui souhaitent s’emparer d’un minerai enfoui dans le sol du Pays Sunète. Pour cela, ils n’hésitent pas à
traquer Lyett et sa famille afin de les obliger à leur révéler l’emplacement du sanctuaire de la déesse Varousha
dont les serviteurs retardent l’exploitation minière. Le jeune garçon et ses soeurs se retrouvent ainsi livrés à
eux-mêmes. Traqués dans la ville de Kashtoul qu’ils connaissent à peine, ils ne doivent leur salut qu’à l’aide
du chevalier Wanel, de son fidèle écuyer Vaast et de Dame Syrvane que son ordre a envoyée enquêter sur le
danger qui pèse sur la Forêt des Brumes et qui pourrait bien annoncer la fin des anciens dieux.
RDV sur le site des Editions Voy’el, à compter du 18 août, pour le lancement de la souscription du Prince des
Brumes, roman de Fantasy à partir de 10 ans.
Vous pourrez commander votre exemplaire dédicacé par l’auteur. Vous pouvez dès maintenant découvrir les
trois premiers chapitres du livre sur www.editions-voyel.fr
Dossier
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Les mythes et légendes
mésopotamiens
Il y a près de 6000 ans, dans une contrée lointaine située entre le Tigre et l’Euphrate naissait
un empire. Créé
par le peuple sumérien, cet empire d’abord divisé deviendra par la suite une grande nation.
Berceau des ivilisations modernes, cette nation était autrefois florissante, et a apporté de
nombreux principes tels l’urbanisation ou encore l’écriture. Je vous propose aujourd’hui de
partir à la découverte des histoires, mythes et légendes qui sont nés de cette culture et qui ont
su traverser le temps.
Je vous invite donc aujourd’hui à percer les mystères des légendes sumériennes et de faire
connaissance avec les
dieux et héros de leur
temps.
L’apparition de cette civilisation
Pourtant certains auteurs,
sédentaire et urbaine est
comme
Jean-Louis
Huot
relativement soudaine et se
(cf. Bibliographie) pensent
situerait vers le IVe millénaire
que cette civilisation est le
av. J.-C. On ne sait que très
résultat de la lente évolution
Représentation
de
Babylone
et
de
la
tour
de
Babel
peu de choses sur la provenance
par
sédentarisation
des
réelle des sumériens. Le fameux mythe d’Abgad ou
communautés humaines qui occupaient le sud de la
des Sept Sages impute la première civilisation du
Mésopotamie depuis une dizaine de millénaires. À
pays par ces nouveaux immigrants mi-hommes, miun certain moment, elles se sont dotées de l’outil qui
poissons arrivés de la mer, dispensant leur savoir
leur permit de noter leur langue, le sumérien.
aux hommes encore à l’état de nomades. Selon les
Le Tigre et l’Euphrate symbolisent les frontières
historiens, il serait possible que ces derniers soient
naturelles du royaume sumérien. Le peuple
venus du sous-continent indien ou d’Asie en longeant
s’est effectivement étendu sur toute cette terre
le littoral iranien. De nombreuses hypothèses seront
propice à la culture de différentes céréales. Les deux
émises quant à l’origine de cette civilisation si
fleuves vont donc avoir une extrême importance
développée pour l’époque. Certains même iront
dans leur culture et leur croyances. On retrouvera
penser que les sept sages de la légende seraient les
de nombreuses métaphores concernant les deux
quelques rescapés de la mythique Atlantide perdue.
fleuves dans les textes religieux, notamment dans
La civilisation sumérienne serait apparue du fait que
l’Enuma Elisha, le texte de la création du monde.
l’épeautre, céréale poussant naturellement depuis
Au-delà de ces frontières naturelles, le monde reste
des millénaires à proximité des berges du Tigre et
peu connu pour les Sumériens.
de l’Euphrate, a permis il y a 9000 ans à l’homme
Selon leurs légendes, il n’y existe que peu de choses.
d’alors de se sédentariser en remplaçant le besoin
Une étendue de sable immense allant jusqu’au bout
de s’alimenter au jour le jour par la possibilité de
du monde, puis la mer s’étale ensuite et mène à
stocker des céréales, donc des aliments, sur une
la demeure des Dossier les mythes et légendes
année. Cette mutation décisive induisit les premières
mésopotamiens Représentation de Babylone et de
structures urbaines, rendant nécessaires des travaux
la tour de Babel
d’irrigation d’une exceptionnelle ampleur, sur des
dieux. Sur cette même mer se situerait une île isolée
milliers d’hectares. La civilisation sumérienne se
du monde, loin des hommes, habitée par celui qui
développa en inventant l’écriture et l’architecture.
sauva le monde du déluge, cet homme devenu
immortel, gardant son secret sur son île.
Dossier
7
Les mythes et légendes mésopotamiens
Le texte abordant le mythe de la création du monde
sumérien s’intitule l’Enuma Elisha. Composé de sept
tablettes différentes probablement, les plus anciennes
datent du IIe millénaire avant J.-C. Ces écrits relatent
en détail plusieurs histoires. La première partie aborde
la création du ciel, des étoiles et de la venue des dieux
primitifs sur terre, en voici un extrait :
décidera de le déjouer. Il plonge Apsu dans un profond
sommeil, le tue et enchaîne Mummu. Enfin débarrassé
de ses ennemis, Ea engendre un fils, Marduk, qui dès
sa naissance est supérieur aux autres dieux.
De nouvelles perturbations provoquées par la
naissance de Marduk attisent la colère de certains
dieux. Ces derniers parviennent à persuader Tiamat
de venger la mort de son époux Apsu en les aidant à
détruire les fauteurs de troubles. Tiamat crée alors une
armée de monstres et en donne le commandement à
Wê-ilu. Dans l’autre camp, Marduk accepte finalement
de combattre Tiamat en échange de la place la plus
élevée dans la hiérarchie des dieux. Marduk parvient
à tuer Tiamat et avec sa dépouille, il crée l’univers.
Après le passage manquant, qui figurait sur la
cinquième tablette, Marduk décide de créer l’homme
pour qu’il serve les dieux. Ea tue Wê-ilu et avec son
sang crée l’humanité. Le texte se termine par une liste
de cinquante noms donnés à Marduk et par un appel
aux hommes à le vénérer.
Cette légende se retrouvera également dans les
légendes d’Atrahasis que nous aborderons par la suite.
Selon les croyances sumériennes, les humains
sont venus au monde uniquement pour servir leurs
dieux. En effet, toute la société mésopotamienne
est construite dans ce sens. Même les plus grands
monarques doivent respecter cette règle.
L’épopée débute avec le récit de la conception
par Apsû (l’eau douce) et Tiamat (l’eau salée) des
premiers dieux. Trois générations de dieux vont
ainsi se succéder. Mais les derniers-nés, bruyants et
perturbateurs attirent la colère d’Apsu.
Celui-ci, avec l’aide de Mummu, son fils, qui est
également son conseiller, décide de les détruire. C’est
le jeune dieu Ea, qui découvrira le complot et qui
Ainsi, les villes sont souvent construites autour des
temples dédiés aux différentes divinités protectrices
de la ville.
Les temples sont donc des lieux importants et un
budget colossal leur est consacré. D’ailleurs, chaque
citoyen devra, s’il le peut, participer financièrement
à la vie du temple. De nombreux prêtres et prêtresses
y habiteront, et c’est un des honneurs les plus grands
du monde que de servir son dieu. Les grands prêtres
et prêtresses seront par la même occasion de grands
conseillers pour le roi de la cité.
Le temple principal a donc une importance énorme sur
la ville et les dirigeants demanderont toujours l’avis
des prêtres avant de mettre en action leurs grandes
décisions.
L’idée de la création
de l’homme serait
venue
du
dieu
Marduk. Ce dernier
jugea nécessaire de
créer une forme de
vie qui pourra, sur le
long terme subvenir
Marduk dans son combat contre
aux besoins des
l’armée de Tiamat
dieux. Il se servira du
Dossier
sang de Wei-lû, dieu au service de Tiamat lors de son
affrontement contre Marduk, afin de donner vie aux
hommes. Cette histoire est relatée dans les légendes
de l’Atrahasis.
Ces tablettes d’environ mille deux cents vers peuvent
être divisées en deux parties. La première partie se
situe avant la création de l’homme et relate l’histoire
du panthéon, de son organisation et de la façon dont
les dieux vivent. Après les événements rapportés
par l’Enuma Elisha, les dieux se retrouvent divisés
en deux castes bien distinctes. Les dieux de premier
ordre se nommeront les Annunakis et seront dirigés
par Anu, le roi des dieux. Le dieu Ea quant à lui sera
à la tête des Igigi, dieux de second ordre.
Les divinités de second ordre avaient
pour tâche de travailler et subvenir aux besoins
des Annunakis. Ces derniers vivaient donc dans
l’opulence et l’oisiveté, laissant les basses besognes
aux igigis. Les dieux inférieurs, mécontents de leur
statut, finirent par se révolter et refusèrent de servir
la caste des dieux supérieurs. Une révolte éclata au
sein du panthéon, les Igigi brûlèrent leurs outils et
laissèrent leurs divers travaux agricoles à l’abandon,
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Les mythes et légendes mésopotamiens
privant ainsi les dieux supérieurs de toute nourriture,
les amenant lentement vers la famine. Leur roi Enlil,
successeur d’Anu au sein des Annunakis, devenait de
plus en plus furieux, allant jusqu’à menacer de mort
les Igigi qui refusaient de lui obéir et de les servir.
Son frère Enki, dirigeant de la caste inférieure, essaya
de calmer les ardeurs d’Enlil. Il lui expliqua d’abord
que le massacre ne résoudrait rien sinon d’obliger les
grands dieux à travailler. Cherchant à l’apaiser, Ea,
sur le conseil du dieu Marduk, lui proposa alors, pour
résoudre le problème, de créer l’Homme. Celui-ci
serait physiquement semblable aux dieux, mais ne
disposerait pas du don d’immortalité. Ces derniers
auraient pour tâche principale de travailler pour
nourrir les Annunaki ainsi que les Igigi. Les castes
des dieux resteraient telles qu’elles sont, à l’exception
près que les Igigi n’auraient plus à travailler. L’idée
fut acceptée à l’unanimité et le Panthéon retrouva son
calme.
Ainsi, l’homme fut créé. Pour le façonner,
les Dieux utilisèrent de l’argile, terre malléable par
excellence, de manière à pouvoir le façonner. A cet
argile, on ajouta le sang du dieu Wê-ilu (qui donna
par la suite le nom awîlu(m), «l’homme (libre)»),
immolé, pour pouvoir travailler l’argile plus aisément
. Puis, la déesse-mère Ninmah insuffla la vie à cet être
nouvellement créé en crachant dans cette mixture.
Ceci relate donc l’histoire de la création du peuple
sumérien.
Le nom des divinités peut varier selon la ville
où elles sont vénérées. Il est donc très difficile d’établir
un tableau précis des différents êtres supérieurs. De
plus, certains dieux auront différentes fonctions, tel
Ishtar, à la fois dieu de l’amour et de la guerre.
C’est le roi Nabuchodonosor Ier, fier
guerrier et roi à la grande puissance qui fortifiera
les frontières de l’empire sumérien et transformera
sa cité en véritable capitale militaire et culturelle
de l’empire. Durant son règne, la cité connaîtra un
essor extrêmement important, d’où son influence sur
les mythes sumériens, perses et même les légendes
que l’ont retrouvera dans l’ancien Testament JudéoChrétien.
quasi totale. Depuis qu’ils ont donc été créés, les
hommes exécutent leur tâche à la perfection, ils
travaillent dur à l’élaboration de nombreux temples
et effectuent de nombreux sacrifices. Cependant, ils
demeurent certaines fois très gênants pour les dieux
maintenant devenus plus oisifs que jamais. En effet,
les hommes sont devenus de plus en plus bruyants.
Les nombreuses guerres ainsi que les différentes
mésententes entre villes et peuples parviendront
à l’oreille des différents dieux et les irriteront au
plus haut point. Il leur devient donc de plus en plus
difficile de trouver le repos dans le vacarme que font
les hommes, d’autant plus que ces derniers ne cessent
de se multiplier et que leur nombre croit sans cesse.
Pour résoudre cet ennuyeux problème,
Enlil, le dieu suprême envoya d’abord de terribles
épidémies, ainsi que divers cataclysmes afin de
provoquer la famine et ainsi décimer une grande
partie de ses serviteurs devenus trop nombreux. Mais
Ea, dieu porteur des destins et protecteur des humains
déjouait toujours les plans d’extermination d’Enlil,
et ce, par l’intermédiaire de son protégé Atrahasis, le
très sage. En effet, cet homme toujours prévenu par
Ea des troubles à venir sauvait à chaque fois les siens
Dossier
Par la suite, l’émergence des Assyriens issus
de la grande ville de Babylone apporteront leur pierre
à l’édifice de la religion mésopotamienne, notamment
par le biais du Dieu Marduk, divinité principale de
la ville. Ce dernier se verra propulsé tout en haut de
la hiérarchie des dieux sumériens. En effet, ce fils du
dieu Ea, divinité mineure du panthéon se retrouvera
catapulté sur le trône des dieux après avoir vaincu
Tiamat dans le récit de la création du monde.
Selon les historiens,
l’ascension de Marduk au
rang de dieu supérieur peut
être assimilée à la montée
en puissance de la cité
assyrienne de Babylone au
sein de l’empire sumérien.
Cette dernière imposera
peu à peu sa domination
militaire et culturelle dans
l’enceinte du pays d’entre Une des tablettes de l’Atrahasis
les deux fleuves.
Deux histoires se démarqueront grandement
et marqueront les cultures, ce sont le mythe du déluge
ainsi que celui de la très célèbre tour de Babel. Ce
texte est historiquement plus ancien que les faits
relatés dans la bible et laisse donc fortement croire
que l’histoire issue de l’ancien testament en soit
fortement inspirée. Cette légende, inscrite sur une
ancienne tablette sumérienne relate l’histoire d’un
sage nommé Atrahasis.
Les tablettes d’Atrahasis relatent deux histoires bien
distinctes. La première, nous l’avons dit plus haut,
relate l’histoire de la création des hommes. La seconde
quant à elle va plutôt nous raconter sa destruction
9
Les mythes et légendes mésopotamiens
du danger prochain. Enlil, plus exaspéré que
jamais, décida d’en finir une bonne fois pour toutes
avec les humains en déclenchant un immense Déluge
capable de recouvrir la terre entière, et cette fois-ci, il
interdirait à Ea de communiquer avec Atrahasis, afin
qu’aucun humain ne puisse être averti.
Mais ce dernier réussit à
contourner cette interdiction en
s’adressant à Atrahasis directement à
travers un songe(rêver n’est pas parler),
lui enjoignant de construire une arche
étanchée au bitume qui soit capable
d’embarquer avec lui des spécimens
de tous les êtres vivants. L’arche fût
construite à temps et les êtres vivants
prirent donc place à bord. À peine l’écoutille avaitelle été fermée, que Nergal, dieu destructeur et fils
d’Enlil , arrachait les étais des vannes célestes, et que
Ninurta, la déesse de la guerre se précipitait pour faire
déborder les barrages d’en-haut. Teshub, le dieu de
la foudre, étendit dans le ciel son silence-de-mort,
réduisant en ténèbres tout ce qui avait été lumineux.
Les Anunnaki enflammèrent également la Terre tout
entière. Ainsi, le déluge détruisit puis recouvrit le
monde. Les flots allèrent même couvrir le sommet
des montagnes des plus hautes montagnes. Six jours
et sept nuits durant, bourrasques, pluies battantes,
tonnerre, éclairs et ouragans brisèrent la Terre comme
une jarre. Les dieux eux-mêmes en furent épouvantés.
Ils prirent donc la fuite et escaladèrent jusqu’au ciel
d’Anu où ils demeurèrent pelotonnés, attendant la fin
de la destruction.
Le septième jour, la mer se calma et
s’immobilisa. L’arche continua lentement sa
navigation et finit par s’échouer sur le mont Nishir.
Dix jours plus tard, ayant retrouvé ses
esprits, Atrahasis prit une colombe et
la lâcha ; la colombe s’en fut, mais
elle revint. Ensuite, l’homme prit une
hirondelle et la fit prendre son envol
; l’hirondelle s’en fut, mais revint
également. Le sage attendit donc encore
quelques temps puis enfin, il prit un
corbeau et le lança vers le ciel. C’est ce
dernier oiseau qui trouva le retrait des eaux. Il picora,
croassa, s’ébroua, et ne revint pas. Alors, Atrahasis
dispersa aux quatre vents tous les spécimens des êtres
vivants qui se trouvaient encore dans l’arche. Enfin,
il fit un sacrifice afin de remercier les dieux de l’avoir
sauvé du déluge. Il déposa le repas sur le faîte de la
montagne et plaça de chaque côté sept vases-rituels
à boire et, en retrait, versa dans le brûle-parfum,
cymbo, cèdre et myrte. Les dieux, humant la bonne
odeur, redescendirent du ciel et virevoltèrent comme
des mouches autour du sacrificateur.
Enlil, d’abord furieux de voir ses plans une
fois de plus déjoués, finit par retrouver son calme
et fit la paix avec les autres dieux. Enfin conscient
que la disparition des hommes ramènerait les dieux
à leur situation antérieure, Enlil reconnut son erreur
et remercia Atrahasis, et pour le récompenser, il lui
accorda alors l’immortalité. Cependant, il fit en sorte
que les humains troublent moins sa quiétude, en exigea
d’Ea qu’il diminue la durée de vie des hommes. C’est
ainsi que furent introduites les différentes maladies,
ainsi que la stérilité et que tout autres maux qui
peuvent nuire à la durée de vie de l’homme.
Par la suite, Atrahasis devenu immortel alla
s’établir à l’embouchure des Grands Fleuves, dans le
Jardin de Dilmun où demeure Ea. Selon la légende
mésopotamienne, il y vit toujours.
Ce mythe inscrit sur ces anciennes tablettes
sumériennes sera repris de nombreuses fois à travers
les royaumes et les âges. La représentation la plus
connue de cette histoire se retrouvera parmi l’ancien
testament, et se verra devenir une véritable base pour
certaines croyances et cultures. Un autre mythe tiré
de l’histoire de Babylone se verra transporté à travers
le temps et fascinera un grand nombre de peuples, il
s’agit de l’histoire de la tour de Babel.
Originellement conçue par les hommes pour
rejoindre le monde des dieux, la Tour de Babel
devrait être le symbole du pouvoir grandissant des
hommes. Elle symboliserait l’intelligence ainsi
que la grandeur de l’homme. Accablés devant tant
de fierté et d’arrogance, les dieux décidèrent de
punir les hommes devenus si fiers d’eux-même. Ils
constatèrent que leur force venait surtout de leur
unité toujours grandissante. Ainsi, ils décidèrent de
les diviser en les rendant étrangers les uns des autres.
Pour ce faire, les dieux entreprirent de confondre les
langages afin que les hommes ne s’entendent plus les
uns les autres. Ainsi, ils retrouveraient leur humilité
ainsi que la crainte des dieux qui les régissent.
Dossier
L’origine de ce mythe est bien évidemment
la Mésopotamie mais ses
modalités d’élaboration restent
aujourd’hui encore mal définies.
Son origine pourrait être la
déportation à Babylone d’une
partie de la population juive en
597 avant J.-C., après la prise
10
Les mythes et légendes mésopotamiens
de Jérusalem par le roi Babylonien Nabuchodonosor
II (604-552). La déportation de populations civiles
était en effet une pratique courante à cette époque
pour amener le calme dans les régions rebelles. Les
Juifs auraient été subjugués par la grande ziggurat,
temple de culte mésopotamien dédié au dieu Marduk,
protecteur de la grande cité de Babylone. Cette
dernière située au cœur du sanctuaire de l’Esagil qui
signifie littéralement «temple dont la tête est élevée».
La ziggurat en elle-même était également
appelée l’Etemenanki:, qui peut se traduire par : «
temple-fondation du ciel et de la terre ».
Selon Francis Joannès, professeur d’histoire
ancienne à l’université de Paris VIII, elle était conçue
comme pour être le pivot qui réunissait le ciel et
la terre et qu’elle assurait la stabilité et l’unité de
l’Univers».
Les ziggurats ont été construites dans toute
la Mésopotamie dès la fin du troisième millénaire à
l’occupation achéménide. Les plus anciennes sont
l’œuvre d’Ur-Nammu (2112-2095), roi sumérien
de la dynastie d’Ur III. Cette Etemenanki était
exceptionnelle par ses dimensions. Elle a bénéficié
à la fois des travaux de reconstruction entrepris par
le roi Assarhaddon (680-669) et des embellissements
réalisés par les souverains néo-babyloniens qui ont pu
profiter d’un gigantesque butin.
La ziggurat avait une base de 90 mètres de
côté et peut-être une hauteur équivalente. Cela devait
en faire un des monuments les plus spectaculaires
de toute l’Antiquité. Elle comptait probablement
7 étages, colorés par des parements de briques
émaillées (le chiffre 7 avait une valeur symbolique
en Mésopotamie). Cependant contrairement à l’image
que les légendes font de la tour de Babel,sa forme
n’était pas circulaire : toutes les ziggurats avaient une
base carrée ou rectangulaire.
L’origine des représentations picturales d’une tour
ronde peut être liée à une
association tardive entre la
tour de Babel et le minaret
de la mosquée de Samarra.
La tour Malwiya, qui n’est ni
plus ni moins celle que l’on
peut admirer dans la majorité
des représentations de la
tour de Babylone, sa forme
unique, en spirale, a influencé
de nombreux peintres et
explorateurs. Cependant cette
mosquée date du IXe siècle,
et n’a par conséquent aucun
lien avec la cité antique de
Babylone.
Il existe d’autres mythes antérieurs expliquant
l’origine des langues par une intervention divine. Le
plus vieux d’entre eux est le mythe sumérien appelé
Enmerkar et le seigneur d’Aratta. Le texte est assez
fragmentaire et difficile d’approche. Enmerkar,
fondateur légendaire de la cité d’Uruk, tente de
soumettre la cité d’Aratta, située sur le plateau iranien
et demande l’aide de la déesse Ishtar. Celle-ci lui
conseille d’envoyer un héraut pour négocier avec le
seigneur rival. Au cours des négociations, le héraut
récite une incantation dédiée à Enki qui entraîne la
division des langues. Ce texte offre au final assez peu
de ressemblances avec le récit biblique, aussi établir
un lien quelconque entre les deux textes est pour
l’heure peu évident. Enfin, on peut trouver sur Internet
un récit assez étrange attribué aux Sumériens dans
lequel Enki prive l’humanité du langage. Ce dernier
ne dispose pas cependant de références sérieuses, ce
mythe doit être pris avec beaucoup de circonspection.
Mais l’ampleur des légendes mésopotamiennes ne
s’arrête pas là. Des personnages importants vont venir
apporter leur pierre à l’édifice du mythe. L’un des
héros majeurs de ces légendes est le roi Gilgamesh.
Cet homme, considéré comme le cinquième roi de la
première dynastie d’Uruk a la réputation d’être celui
qui a surpassé les autres rois. Deux tiers dieu, un tiers
humain accomplira de nombreux exploits au cours
de sa vie, allant même jusqu’à essayer de retrouver
Atrahasis, le héros du déluge devenu immortel afin
d’apprendre de sa bouche le secret de l’immortalité.
L’épopée de Gilgamesh est un récit légendaire
souvent comparé à l’odyssée chantée par Homère et
qui raconte les différentes péripéties du héros Ulysse.
Cette épopée fait partie des œuvres littéraires les
plus anciennes de l’humanité. La première version
complète connue a été rédigée dans la Babylonie
du XVIIIe siècle avant J.-C. Cette fable écrite sur
des tablettes d’argile, s’inspire de plusieurs récits
sumériens, composés vers la fin du IIIe millénaire.
En effet, on y retrouvera de nombreuses références
à l’Enma Elisha ainsi qu’aux tablettes des légendes
d’Atrahasis.
La fin du IIIe millénaire av. J.-C. voit le début
de la rédaction de récits en langue akkadienne mettant
en scène Gilgamesh. Cet ensemble de récits aboutira
finalement dans l’élaboration d’un seul récit massif
appelé Épopée de Gilgamesh par ses traducteurs
contemporains. Elle rencontre un très grand succès
11
Dossier
Les mythes et légendes mésopotamiens
dans tout le Proche-Orient ancien : des versions de
l’Épopée seront retrouvées jusqu’à Tell el-Amarna en
Égypte ainsi qu’à Hattusha en Anatolie centrale. La
version la plus complète est celle retrouvée à Ninive,
appelée parfois « version standard », elle se compose
de douze tablettes, et est notre meilleure source pour
connaître le déroulement du texte.
Roi fier et puissant, Gilgamesh règne sur la
grande cité d’Uruk. Selon les légendes, il est l’auteur
de nombreux travaux de modernisation de la ville.
C’est sous sa domination que la cité connaîtra un
essor sans précédent. Il est en effet celui qui fera
construire la grande muraille protectrice de la ville et
fera installer de nombreux canaux d’irrigations pour
les champs alentours. Puissant guerrier, il partira à la
conquête de nombreuses cités telles Ur ou en encore
la cité de Kish.
L’Épopée se divise en deux parties principales.
Le début présente Gilgamesh, roi tyrannique d’Uruk.
Il mène une vie remplie d’excès, remplie de femmes,
de festins et de guerres. Il partira à la conquête de
nombreuses cités assyriennes. Le Tyran deviendra
donc de plus en plus riche et puissant et accomplira de
grandes choses, comme la grande muraille entourant
la ville d’Uruk, ainsi que la grande porte d’Ishtar,
toujours visible sur les vestiges de la cité. Pour faire
cesser ses différents excès, les dieux créent Enkidu,
un être puissant à l’allure animale, capable de le
combattre. L’affrontement qui a d’abord lieu entre les
deux ne voit aucun vainqueur. Enkidu possède une
force hors du commun et Gilgamesh ne peut prendre
le dessus. Le roi d’Uruk décide donc de ruser et de
tendre un piège à Enkidu. Gilgamesh tente d’affaiblir
l’homme sauvage en lui proposant une courtisane
qu’il ne pourra refuser. Il convoque donc Shamat, une
prêtresse d’Ishtar au corps voluptueux. Enkidu est
rapidement séduit et passera donc 7 jours et 6 nuits
pendant lesquels il n’aura de cesse de s’unir à elle.
Ce dernier finira donc complètement exténué, et c’est
à ce moment que Gilgamesh décidera de le capturer.
Enkidu, finalement reconnaissant envers le roi de lui
avoir fait découvrir l’amour et la vie le prendra en
amitié. C’est ainsi que les deux ennemis d’un jour
deviendront les meilleurs camarades du monde.
Ils accomplissent ensemble de grands
exploits. L’un des plus remarquables est certainement
le combat contre le géant Humbaba dans la Forêt de
cèdres dont ils sortiront vainqueurs. Le héros brave
donc toutes les épreuves que les dieux ont su lui
imposer. Voyant cet homme au sang divin accomplir
tant d’exploits, la grande prêtresse d’Uruk, incarnation
vivante d’Isthar s’éprendra pour ce roi puissant, et ira
jusqu’à l’inviter dans sa couche. Ce dernier refusera
cependant ses avances, refusant de se laisser dominer
par une déesse.
Cette dernière, furieuse devant le refus de cet car cela irait à l’encontre du destin des hommes et que
homme arrogant cherchera à se venger.
les dieux s’y refusent obstinément. Ce
Elle demandera en effet à son père le
dernier lui dévoilera cependant le secret
dieu Anu, de faire envoyer le taureau
de la plante de longue vie, qui pousse au
Céleste, créature divine impitoyable, afin
fond de l’océan près de l’île. Heureux
d’exterminer les deux compagnons. C’est
d’apprendre une telle chose, Gilgamesh
lors de ce difficile combat que le grand
ira cueillir cette fleur puis décidera
Enkidu finira mortellement blessé. La
de rentrer à Uruk afin de l’absorber et
mort finira donc par emporter l’homme
retrouver la jeunesse. Malheureusement,
autrefois sauvage après de nombreux
ce dernier se fera dérober la plante par un
jours de souffrances, et ce malgré le soin
serpent alors qu’il se baignait dans une
des plus grands médecins du roi d’Uruk.
source pour se rafraîchir. La plante fut
Cet événement marque la fin de la première donc perdue pour de bon, ainsi que tout espoir pour
partie de l’œuvre, et va conduire Gilgamesh dans le roi de repousser la mort. Longtemps il pleura, puis
de nouvelles pérégrinations. En effet, mortifié par décida de rentrer en Uruk afin de pouvoir profiter
le décès de son ami, le roi décide de partir pour au mieux des jours qu’il lui reste avant de mourir.
trouver un moyen d’éviter la mort et la souffrance. Il cherchera donc à mener une vie heureuse et bien
Il décide donc de partir à la recherche du sage remplie jusqu’à sa mort.
Atrahasis qui détient le secret de l’immortalité. Le
roi, devenu homme solitaire voyagera aux confins Gilgamesh est présenté dans de nombreux
du monde, cherchant l’endroit précis où vit le sage. récits épiques où il apparaît comme un personnage
Cela l’amènera finalement sur une île située entre le hors du commun, de par sa stature et par les exploits
monde des vivants et celui des dieux où vit reclus le qu’il accomplit. Il est grand, beau et fort, et sa seule
sage devenu immortel. Le survivant du Déluge lui apparition sur les murailles d’Uruk suffit à effrayer
apprendra qu’il ne pourra jamais obtenir la vie éternelle l’armée de Kish dans son épopée. D’après les titres
Dossier
12
donnés par les Anciens Mésopotamiens à l’Épopée,
il est « Celui qui surpasse les autres rois » ou même
encore « Celui qui a tout vu ». Il est même capable de
séduire une déesse, Ishtar.
Un autre thème récurrent des mythes mettant
en scène Gilgamesh est la mort. Deux mythes
sumériens tournent autour de ce sujet : La mort de
Gilgamesh et Gilgamesh, Enkidu et les Enfers. Ces
deux textes ne sont pas repris dans l’Épopée, mais y
sont intimement liés. En effet, ces deux légendes sont
bâties autour de la quête de Gilgamesh pour éviter la
mort. Gilgamesh est donc un personnage obsédé par
la mort, qui cherche à comprendre ses mystères. Il
cherchera même à essayer de connaître les Enfers dans
le récit où Enkidu y est envoyé, et cherchera même
à le délivrer. Il est effrayé par sa mort future, qu’il
cherche à éviter. Mais même lui qui a accompli tant
d’exploits surhumains ne peut éviter cette fatalité. Les Anciens Mésopotamiens avaient une vision
pessimiste de la mort, qui touchait de façon égale
les puissants et les pauvres, et les envoyait mener
une existence de tristesse dans l’Au-delà. La morale
de l’Épopée est qu’on ne peut échapper à la mort,
symbole de la condition humaine, et qu’il vaut mieux
chercher à profiter au maximum de son existence sur
Terre.
Gilgamesh est donc un héros qui aura fortement
marqué les Sumériens. Tel Ulysse chez les Grecs, il
est le représentant de l’homme parfait qui vise à être
l’égal des dieux, il est celui qui se sort de la condition
humaine. Il est d’ailleurs généralement présenté
comme étant le descendant d’un être surnaturel, y
Les mythes et légendes mésopotamiens
compris d’une divinité. Gilgamesh apparaît sous de
nombreuses formes à travers les légendes, il tiendra
différents rôles, souvent celui de héros et de roi, mais
sera aussi parfois un dieu, un démon ou encore même
le grand gardien des enfers. Dans le récit standard
de l’épopée, son père est Lugalbanda, roi d’Uruk
ayant également accompli plusieurs exploits, mais
d’après la version hittite de l’Épopée, qui est la seule
à mentionner la naissance de son héros, Gilgamesh
aurait été créé par les grands dieux, notamment le
Dieu-Soleil et le Dieu de l’Orage, qui lui donnent
force et courage.
Gilgamesh est donc un personnage hors du
commun, supérieur aux autres hommes. Les exploits
qu’il accomplit dans les différents mythes qui le
mettent en scène illustrent cela : il porte le coup
fatal au terrible Humbaba, démon gardien d’une
ancienne forêt, au Taureau Céleste et se rend dans
des lieux inaccessibles au commun des mortels. De
fait, Gilgamesh est devenu un personnage important
du folklore mésopotamien, et a même été reçu dans
plusieurs civilisations voisines. Il est certainement
l’un des personnages à avoir le plus marqué les
légendes et l’histoire.
Cette civilisation qui a fortement marqué
les premiers siècles de l’histoire de la civilisation à
finalement connu le déclin et a lentement disparu.
Les historiens ne savent que peu de choses sur la
disparition de cette civilisation pourtant forte et
intelligente. Mais une chose est sûre, c’est que leurs
mythes, leurs héros et leurs légendes ont laissé des
traces indélébiles à travers les esprits et le temps. On
retrouvera par la suite de nombreuses traces de leurs
légendes parmi les futures civilisations, leurs traces
ne seront jamais vraiment éteintes et la Mésopotamie
vivra tant que resteront les légendes.
13
Dossier
Le prix Merlin 2010 Suite et fin
Et les vainqueurs sont :
Dans la catégorie Roman, il s’agit de John Lang pour L’Orbe de
Xaraz, éditions Octobre.
Une victoire logique pour un grand succès populaire.
Et dans la catégorie Nouvelle, c’est Anthony Boulanger qui
remporte ce prix, pour La Descente
aux enfers d’Orphées et d’Eurydice, dans «Les Héritiers
d’Homère», aux éditions Argemmios.
Il s’agit du second prix remporté cette
année par l’anthlogie, après le prix
Imaginales remporté
par Les Sept derniers paiens de Romain
Lucazeau.
Belle réussite pour Anthony Boulanger (que Nous soutenions au
second tour) et victoire mérité pour John Lang qui nous ravi depuis
de nombreuses année déjà avec le donjon de naheulbeuk.
Prix Merlin
14
La sellecsssion
Le petit monde fantastique du jeu vidéo ne cesse d’évoluer, nous le savons tous. Peu avant
la Coupe du Monde et la sortie de l’iPhone 4 s’est tenu un autre évènement, bien suivi par la
plupart des fans de jeux vidéos, m’incluant donc.
Oui, je veux parler, bien sûr, de l’E3, ou Electronic Entertainement Exposition, qui se tient
chaque année au Etats-Unis, et où les développeurs de jeux vidéo ou autres producteurs de
consoles de jeu viennent faire baver la presse en présentant leurs dernières nouveautés.
Je ferai donc un tour rapide, plus en me basant sur les trois gros constructeurs, Sony, Nintendo
et Microsoft, et finirai par toutes les petites annonces non exclusives aux trois géants.
Sony, ou comment j’ai copié la Wii
Microsoft, du neuf avec du vieux
Comme chaque année, comme je le disais, chacun
y a été de sa super nouveauté pour rameuter les
gogos…
euh
consommateurs.
Le premier a
été Sony et
sa
baguette
magique,
j’ai
nommé
le
Playstation
Move.
Sexy, non ? Une
impression de
déjà vu ? Allez
donc voir chez Nintendo, ils ont une console qui
s’appelle la Wii, y a le même genre de contrôleur
dessus. Sony ne nous annonce malheureusement pas
grand-chose dessus. Ah si, on pourra jouer a Tiger
Woods PGA Tour dessus, a un jeu de magie pas
folichon, mais surtout a Dead Space : Extraction et
Killzone 3.
Et c’est là que le gros japonais faisait fort : tout le
monde colle des lunettes 3D, on va vous présenter
Killzone 3… en 3D ! Déluge d’effets, tirs de partout,
guérilla dans une tempête de neige, le jeu arrache
la rétine. Et il nous présente aussi d’autres jeux
compatibles, dont le très attendu Gran Turismo 5.
Côté console, Microsoft aussi présente ses petites
nouveautés, à savoir la XBOX 360 Slim, un truc
noir pas très beau, qui rappelle étrangement la bonne
vieille XBOX des familles, celle qui pesait lourd
et prenait de la place. Wi-Fi intégré, plus de ports
USB et un port Kinect (nous reviendrons dessus),
et l’alimentation intégrée, tout est fait pour attirer
le consommateur. Malheureusement pour nous, les
chances de RROD sont toujours aussi élevées.
Côté jeu, Microsoft se paye la licence Call of Duty
jusqu’en 2012, s’offrant ainsi l’exclusivité de CoD
: Black Ops, espérant ainsi surfer sur la vague de
Modern Warfare. Puis arrive Hideo Kojima (vous
savez, ce mec qui a créé Metal Gear Solid) qui
nous présente un peu le nouveau MGS : Rising. Au
programme : tranchage d’ennemis et de pastèques.
Mais toujours pas de jeu en pratique.
Suivent alors Fable
III, qui sans doute
tenter de rattraper
le moyen épisode
II, Gears of War
3, toujours aussi
boucher,
mais
semblant dénué de
vraies nouveautés,
bien qu’on nous
propose un nouveau
15
Dossier
La sellecsssion
mode multi nommé Beast. S’ajoute a ça Halo: Reach
et Crackdown 2, et on voit bien que Microsoft compte
sur les suites de jeux a succès pour faire de la vente.
Et les nouveautés ? Ben on nous annonce Codename
Kingdoms, par les créateurs de Crysis, dont le trailer
m’a immédiatement fait m’écrier : « Oh merde, on
dirait 300 ! »
Passons rapidement sur Kinect. Kinect, en gros, c’est
un peu le PlayStation Eye de chez Microsoft, mais
en cent fois mieux. Avec lui, semble t’il, on n’a plus
besoin de manette du tout, d’aucun capteur ni de
quoi que ce soit, on est devant et tout fonctionne. J’ai
personnellement de gros doutes quand à la véracité
de la chose, surtout que les présentateurs étaient
décalés avec l’image lors de la démonstration, nous
faisant penser à du vilain playback, et que le line-up
est exclusivement un horrible repompage des jeux a
succès de la Wii. Et en plus c’est prévu a pas loin de
300€. Okay, je vais vendre mon bras pour jouer a une
fausse Wii. Passons.
Nintendo : « Bavez, humains ! »
Et si on allait voir du coté du plombier ? Oui, je parle
bien de Nintendo, qui nous avait réservé des surprises,
et qui s’est révélé a mon gout plus sympathique que
ses deux gros concurrents.
On nous annonce donc un nouveau Zelda sur Wii,
nommé Skyward Sword. C’est joli, ça tiens compte du
Wii Motion Plus, mais en pratique ça sors pas avant
2011. Courage ! Par la suite, on nous inonde avec des
horreurs comme un nouveau Mario Sports Mix, ou on
va encor epouvoir faire du Hockey, du basket et je ne
sais quoi d’autres avec Mario et ses amis, et un Wii
Party, sorte de Mario Party avec les Mii familiaux, et
enfin Just Dance 2, surfant sur la vague de succès du
premier.
S’ajoutait a ça le très
sympathique
Epic
Mickey, un jeu d’action
plate
forme
avec
notre souris préférée,
qui s‘avère plein de
bonnes idées, ainsi que
le nouveau Metroïd,
un nouveau Kirby,
le retour de Donkey
Kong Country et surtout un remake de GoldenEye
007, le jeu emblématique de la Nintendo 64. Et tout
ça, ce n’est que pour la Wii, car suit surtout la plus
grosse annonce du constructeur : la 3DS.
La 3DS, c’est nouvelle version de la Nintendo DS,
avec de la 3D… sans lunettes 3D. Là, vous ne me
comprenez pas, et je ne sais pas bien l’expliquer,
alors allez vite sur Internet, et cherchez des vidéos
de présentation, vous comprendrez mieux. Ajoutez à
ça un moteur graphique excellent, surement au moins
aussi puissant que celui de la Wii, et vous aurez le
nouveau block buster console portable, pour botter
les fesses de la PSP.
Et comme Nintendo a décidé d’inonder d’un coup le
marché avec du jeu estampillé 3DS, une liste énorme
de jeux prévus à la sortie a été ajoutée. Je note, au
hasard: Resident Evil: Revelations, Metal Gear Solid,
Mario Kart 3DS, Super Street Fighter IV 3D Edition,
Dead or Alive, mais surtout Kid Icarus 3D et le remake
de Zelda: Ocarina of Time.
Et n’oublions pas non plus la grosse annonce : Golden
Sun Dark Dawn, qui est la suite tant attendu de cette
mythique série, et nous montrera ce qui s’est passé
plusieurs années après al fin de Golden Sun 2.
Tout est dit, Nintendo a fait son show, et la baffe est
mise. Maintenant, plus qu’a voir ce que ça donnera en
pratique, mais si vous voulez mon avis, je sais quelle
console je voudrai bientôt.
Le reste du monde
Jetons donc un œil maintenant à toutes ces non exclusivités, un peu en vrac certes, mais qui vont nous faire
baver aussi.
En premier lieu, mon petit coup de cœur : Marvel vs Capcom 3. Le retour du jeu de combat bourrin sans foi
ni loi, où un 50 hits combo est considéré comme une performance moyenne, et où les déluges de pouvoirs
spéciaux font recette. Au programme : du Marvel, beaucoup de Marvel, énormément de Marvel, mais aussi
pas mal de persos Capcom, venus de Street Fighter, mais aussi de Darkstalker, Resident Evil ou même Lost
Planet.
Dossier
16
La sellecsssion
Dans le même genre, on
a noté le retour remarqué de
Mortal Kombat, directement
estampillé moins de dix huit
ans, et seulement visible
en salle fermée pour cause de
grande violence. Toujours
plus cruel, le jeu nous revient
en grande forme, avec
des graphismes en 3D et un
gameplay 2D, tout comme
l’a fait Street Fighter IV afin de
remonter la pente, et surtout
avec les légendaires Fatality,
et
leurs
combinaisons
improbables.
Vanquish, un TPS (FPS a
la troisième personne, comme
Gears of War par exemple)
survitaminé, nous viens quand
à lui tout droit de Platinum
Games, qui nous avait déjà sorti
Bayonetta en fanfare l’année
dernière. Un univers futuriste,
des soldats surarmés et
des aliens belliqueux, ça fait
penser a un tas de choses, et
ça a l’air très bon. Reste à voir
plus en détail.
Suite du FPS ultra connu
des joueurs PC, Deus Ex :
Human Revolution tentera de rattraper le catastrophique épisode 2 de la série. Toujours plus musclé, avec des
graphismes a couper le souffle, on ne peux que l’attendre en bavant.
Concluons enfin par l’annonce de Roft : Planes of Telara, un ambitieux MMORPG de chez Trion Worlds, qui
cherche a révolutionner le genre en ajoutant une grosse touche aléatoire et évolutive dans les mécaniques bien
rodées des MMORPG du moment. Au programme : apparition aléatoire de monstres un peu partout, donjons
évoluant à chaque fois que vous y revenez, et enfin la possibilité d’avoir des classes multiples, voir de changer
complètement de classe en cours de jeu. Les joueurs de Donjon et Dragons ne se sentiront pas dépaysés, mais
les habitués de World of Warcraft vont se ronger les ongles.
Voilà qui conclut donc ce dossier. On se reverra maintenant a la rentrée, donc je vous souhaite de bonnes
vacances, et ne jouez pas trop, ça nuira à votre bronzage
17
Dossier
Les conseils de lecture du
mage blanc
Jack Spark 2 : Automne traqué de Victor Dixen chez JC gawsevitch
Notre avis :
Toujours aussi envoûtant, ce deuxième opus nous permet de retrouver tous les héros du premier,
et quelques nouveaux alliés sortis de l’ombre. Néanmoins, ce tome est moins entraînant que
le premier car on va d’un personnage à l’autre et l’intrigue s’épaissit.
Le tome 1 a reçu le grand prix de l’imaginaire dans la catégorie roman français pour la
jeunesse. Nous attendons la suite hivernale avec grande impatience.
Comment lutter contre un dragon cinglé de Cressida Cowell chez Casterman
Notre avis :
Pour nos plus jeunes lecteurs, un roman fluide et sympathique. On regrettera seulement
les illustrations intérieures trop simplistes pour l’âge des lecteurs. Une série à découvrir,
car 5 autres tomes indépendants sont déjà sortis. De plus un film déjà connu a été tiré de
ses aventures . Je parle biens ur du film Dragons chef d »oeuvre de chez Dreamworks.
Agathine et les Murmols de Valery Anne Henrard aux éditions Atria
Notre avis :
La dernière fois que j’ai trouvé la découverte d’un monde aussi claire et définie, l’auteur
a fait sept tomes et huit films… L’histoire est captivante et entraînante : une fois l’action
lancée, cela n’arrête pas. On espère une suite pour bientôt.
Conseils de lecture
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Les conseils de lecture du mage blanc
Louis le Galoup 4 : La cité de pierres de Jean-Luc Marcastel et de Jean-Mathias
Xavier chez Nouvel Angle
Notre avis :
Un tome en demi-teinte comme tous les avant-derniers tomes de sagas. Le talent de
Jean-Luc Marcastel et de Jean-Mathias Xavier est toujours au rendez-vous. L’histoire
avance, avec sont lot de traîtres, de morts et de révélations.
Mais qui dit avant-dernier tome dit aussi bientôt dernier tome, et donc fin de l’aventure,
et c’est avec une peine immense que nous quitterons Louis le Galoup et ces amis à la fin
du prochain opus.
Igolane Jean Luc Bouton chez Publibook
Notre avis :
Un livre envoûtant de bien des manières. Un scénario sympathique qui réjouira tous les fans de sciencefiction
et de découverte de nouvelles planètes.
On regrette une fin rapide et quelque peu incompréhensible (et un prix d’ouvrage prohibitif). Un auteur à
suivre cependant.
L’Enchanteur des sables Michel Honaker
chez Flammarion
Notre avis :
Un livre Captivant et bien rythmé qui nous entraine dans un polar fantastique époustouflant.
Un des coups de coeur de la rédaction.
Les Roses d’Ebulia de J. L. Chevillard – auto édité
Notre avis :
J. L. Chevillard nous amène dans le désert à la recherche des dragons d’or. Ebulia
est un pays magnifique avec des clans qui vivent en harmonie et vont se réunir pour
affronter Samar Abn Dazil et son dragon d’ébène.
Nous avons aimé la présentation détaillée des différents personnages, ce qui nous
permet de rentrer plus vite dans l’histoire. Nous attendons avec impatience le tome
2, pour savoir qui de Vimar ou Saada sortira vainqueur de cette bataille aux alentours
d’Orientalis.
Ash Scénariste François Debois Dessinateur Krystel
aux éditions Soleil
Notre avis: L’histoire de Princesse Sarah et Faust revue et corrigée par Clive Barker ou
Dante. Un scénario solide pour un graphisme somptueux, des personnages attachants
et intrigants: les fans du genre apprécieront. Une suite pleine de surprises et de
rebondissements.
Le coup de coeur Bd de la rédaction.
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Conseils de lecture
Les conseils de lecture du mage blanc
Durandal
Scénariste : JARRY
Dessinateur : LEMERCIER Gwendal
aux éditions Soleil
Notre avis : un récit fantastico-historique sur l’autre Excalibur, servi par un scénario
captivant et des graphismes à couper le souffle.
La saga Farence
Nous vous avions présenté le premier tome et son auteur il y a presque un an.
Le tome 2 vient de sortir et déjà les fans ce sont pressés à la Japan Expo pour acheter le deuxième tome des
aventures de Kamaïs et de Yatsun.
Le premier Tome de la Trilogie :
Et si votre destin était de sauver une planète ? Une planète dont vous ne savez rien, située
dans un coin de l’univers où jamais vous n’auriez pensé mettre les pieds. Un monde
ravagé par la guerre depuis vingt ans et dont vous êtes originaire.
Une jolie elfide vient vous trouver un matin et, avec un sourire charmeur, vous fait
comprendre que vous êtes son seul espoir. La seule chance de tout un peuple. Que feriezvous ?
Kamais et Yatsun ont décidé de répondre oui…
Le deuxième Tome de la Trilogie :
Découvrez la suite des aventures de Yatsun et Kamais et partez, sur des terres inconnues,
à la recherche de Syriel. Choisissez un camp et prenez part au nouveau combat de nos
héros. Entre les Guhrs et les Slads une guerre fait rage mais sachez cependant que ceux
contre qui vous combattrez ne sont pas forcement vos ennemis...
Notre avis sur les deux premiers tomes.
Une histoire entrainante à deux cents à l’heure melant habillement référence manga à la
science fiction et à la fantasy. Tous les ingrédients d’un succès dont nous espérons un
jour qui sait une adaptation au cinéma. Un auteur sympathique à ne pas oublier.
Il est à noter la sortie prochaine de Pentacle une autre saga de l’auteur où nous retrouvons
avec plaisir au dessin le talentueux Argwal (dont les dragons ont eu un grand succès
durant la convention)
4e de couverture Ils sont parmi nous depuis toujours. Silencieux et discrets, ils gardent un oeil sur chacun de
nous. A l’affût, ils doivent retrouver les élus, les former et les tenir prêts pour leur mission. Au fil des siècles,
on les nomma les muets, ceux qui ont vu, les témoins, mais le plus souvent : les martyrs.
Il y a dix huit ans, ils localisèrent une femme enceinte dont l’enfant naquit sous le signe du feu.
Dernier des cinq chevaliers, il sera le plus puissant de sa génération.
D’ici quelques mois, le cinquième dragon se révèlera à son tour au monde. Les analystes ont
repérés deux cibles potentielles. Mais sur tout le territoire américain, des jeunes, nés le treize
Conseils de lecture
20
Les conseils de lecture du mage blanc
février, disparaissent les uns après les autres. Quelqu’un en a après le Pentacle…
Beautiful Dead
De Eden Maguire chez Flammarion
Le premier tome de Beautiful Dead a été très agréable à lire, non seulement pour la simplicité de la syntaxe,
pour sa fluidité, mais aussi pour son histoire, qui évolue au fur et à mesure des pages tout en gardant la candeur
que l’on peut trouver au début du livre. Le lecteur peut entrer très aisément
dans l’intrigue, les questions commencent à se bousculer dans sa tête dés le premier
chapitre. La gamme de personnages est variée ; tous différents, ils semblent être
tirés de la vie courante, et une identification à l’un d’entre eux passe pour quelque
chose de naturel et d’imperceptible. De plus, ils arrivent successivement sans trop
embrouiller l’esprit du lecteur et nous donne l’impression de les connaître depuis
toujours.
Les différents thèmes exposés dans ce roman, souvent abordés, gardent une originalité
certaine tout au long des chapitres, du début à la fin. En revanche, comme
dans nombre de récits, on retrouve beaucoup d’allusions à l’Amour avec un grand
A, qui peuvent, dans certains cas, devenir ennuyeux et longs. Par contre, même si
le livre en général est tourné vers ces sentiments, il n’entre pourtant pas dans le romantisme
lourd et pesant comme il est cas dans certaines histoires.
Pour conclure, je dirai que le roman dans son ensemble cache de nombreux retournements
de situation, intéressants et brefs, qui donnent du piquant à l’histoire en
général. En somme, ce premier tome s’est montré original tout en restant dans les
anciennes traditions du récit, et la suite se fait attendre… alors qu’il vient à peine d’être refermé.
21
Conseils de lecture
Le cinéma de fantasy partie 3
Que devient la Fantasy après la trilogie du« Seigneur des anneaux » au cinéma?
Voici une problématique qui semble amusante au premier abord mais qui se révèle beaucoup
plus profonde qu’elle n’y parait lorsqu’on y réfléchit. Une question qui pourrait aisément se
poser aussi à « Star Wars » dans le registre du space opéra.
En quoi la sortie du Seigneur des anneaux a-t-elle influencé la production de Fantasy actuelle?
Quelle voie cinématographique a-t-elle ouverte? Le seigneur des anneaux est-il le n uveau
mètre étalon ? Un elfe vaut-il vraiment deux orcs? Nous allons répondre à toutes ces questions
et bien d’autres au cours de cet article. Mais tout d’abord, tout commence avec un hobbit qui
trouve un anneau...
Une des premières questions qui peuvent surgir
est la suivante: « Pourquoi l’adaptation de Peter
Jackson a-t-elle rencontré plus de succès que la
précédente, oeuvre animée réalisée par Ralph
Bakshi en 1978 »?
Le problème majeur de l’adaptation animée
de l’oeuvre de Tolkien, mis à part les sabrages
éhontés de l’oeuvre originale, est qu’il s’adressait
à un public trop restreint. A cette époque, c’était
la firme de la souris aux grandes oreilles qui avait
le monopole des films d’animations en Europe ou
en Amérique. Un film d’animation sans chansons
(seule une est entendue, au moment où les hobbits
poussent la chansonnette lors de leur halte au
« Poney Fringant », reprenant les paroles de
l’oeuvre originale), avec une thématique sombre
et de grandes scènes de bataille ne pouvait
intéresser le grand public voulant divertir ses
rejetons. De plus, la Fantasy n’avait pas encore
connu sa période de gloire avec l’émergence
des jeux de rôles. Bref, le film de Bakshi était
sorti trop tôt et à part le premier Conan, qui reste
une mauvaise adaptation du livre éponyme de
Robert E. Howard, le grand public peinait à être
au rendez-vous de la Fantasy au grand écran. En
particulier quand une trilogie comme Star Wars
débarque sur ce dernier. Les lasers, les vaisseaux
spatiaux et des effets spéciaux convaincants
finissaient de lever la barre cinématographique
dans le divertissement en salle.
« Kull », « Yor, le dernier chasseur du futur », «
Dossier
22
le choc des titans », « Deathstalkers » ont bien
essayé de mélanger les genres SF et Fantasy
mais sans grand succès. « Star Wars » était le roi
indétrônable et un classique du Space opéra. La
Fantasy avait quelques grands films mais rien de
comparable à l’effervescence que provoquèrent
les films de Lucas et la technologie de pointe
montante. Les essais ratés multiples finirent par
tuer le genre en le discréditant aux yeux du public
et des producteurs. On cherchait à faire du «
Conan », sans essayer de puiser dans la littérature
pourtant riche de la Fantasy. Heureusement un
hobbit néo-zélandais décide d’inverser la vapeur
et profitant du succès de ses précédents films et
se jette dans le grand bain pour créer sa référence
en héroïc-fantasy. L’aventure commence en
1995 et se finira avec la sortie du troisième film
« Le retour du roi » en 2003. Le premier film
engrangera 871 millions de dollars, le deuxième
926 millions de dollars et le dernier 1 119 263
306 dollars à travers le monde pour un budget de
base de 300 millions de dollars en tout pour les
trois films. Les fans de Fantasy avait enfin
leur « Star Wars ». En terme de technique
cinématographique, la trilogie du seigneur des
anneaux s’appelle une locomotive. C’est à dire
qu’elle crée un succès dont les autres futures
productions du genre vont pouvoir profiter et
ainsi se greffer à elle comme des wagons. Les
producteurs décident donc de multiplier les
projets avec des dragons, des orcs et exhument
Le cinéma de fantasy partie 3
de vieux synopsis des placards. On peut citer le
nanar « In the name of the king » avec Jason« transporteur »-Statham et ses orcs ninjas. Mais
aussi l’adaptation d’Eragon qui a déçu les fans
du roman ou encore la semi-déception de la
Boussole d’Or, qui tient pourtant plus de la SF que
de la Fantasy, vendu comme le nouveau succès
des productions New Line (déjà responsable
du Seigneur des anneaux), alors qu’il n’ose pas
exprimer jusqu’au bout la
philosophie de l’oeuvre originale, ce qui diminue
grandement voire totalement son intérêt. Mais
des épées magiques ou des créatures fantastiques
ne suffisent pas pour faire un bon film sinon des
nanars comme « Barbarians » auraient cartonné à
leur époque. Deux adaptations cependant arrivent
à sortir du lot, l’une peutêtre par chance « Les
chroniques de Narnia » et l’autre par le buzz
qui entoure la saga :« Harry Potter », tout deux
tirés de romans éponymes anglais. Du côté des
séries, « The legend of Seeker », produit par la
chaîne américaine ABC et Sam Raimi, qui en
est déjà sa deuxième saison, semble ouvrir une
nouvelle voie. Et cela malgré le grincements
de dents des fans des romans de Goddkind...
L’auteur se justifie sur son website expliquant
que l’adaptation télévisuelle de ses romans peut
s’avérer compliquée mais il rassure en écrivant
que Sam Raimi et lui travaillent ensemble afin de
conserver sa vision.
« Harry Potter » est aussi une locomotive. Il suffit
de voir un film mettant en scène la sorcière Bibi
Blocksberg pour comprendre que le bigleux à
lunette avec une cicatrice en forme d’éclair au
front a posé de nouveaux jalons dans le genre.
Tout d’abord, c’est la première saga de Fantasy
dont l’auteur peut superviser de son vivant
l’adaptation (Tolkien a lu des scripts mais les
films n’ont jamais été produit de son vivant)
mais surtout la longévité de la franchise est
surprenante. Huit films pour adapter les sept
romans de l’écrivaine J.K. Rowling, un record
pour un genre qui n’est ni une comédie, ni un film
d’action. Les réalisateurs et les compositeurs se
succèdent pour donner vie à toutes ces romans
dont le dernier volet fera deux films.Pourtant
malgré cela, beaucoup de maisons de productions
aimeraient toujours avoir leur « Seigneur des
anneaux ». Les bandes annonces dans lesquelles
on aperçoit les mêmes travellings filmés depuis
un hélicoptère sur un groupe d’acteurs escaladant
une montagne puis marchant sur l’arête d’une
montagne, chevauchant une plaine ou participant
à une « grande » bataille épique, se succèdent.
Le « Seigneur des anneaux » a aussi influencé
d’autres supports comme
par exemple les jeux vidéos (« Dragon age » de
Bioware). L’adaptation du « trône de fer » par
HBO aurait-elle eu lieu sans le carton planétaire
de la trilogie de l’anneau ?
Ce genre de succès est à double tranchant car il
peut « bloquer » aussi des scénarii qui pourraient
se révéler intéressant mais qui se retrouvent
comparés au nouvel étalon pour au final être
boudés par le grand public et les producteurs,
comme la Boussole d’Or, dont le deuxième volet
semble mal parti.
N’oublions pas que la Fantasy existait avant les
films de Peter Jackson et existera encore bien
après. Ce qui a changé, c’est le regard du public.
La trilogie a fait venir en salle des spectateurs
qui ne seraient pas forcément allé voir des films
comme « Conan » (l’acteur Swarzenegger n’était
pas connu à l’époque) ou « Ladyhawke ». Un film
de Fantasy qui sort maintenant a donc plus de
chance d’être vu puisque les gens seront motivé
par l’idée de réitérer l’expérience jacksonienne.
C’est le plus grand bénéfice qu’à amené la trilogie
de l’anneau au cinéma: l’ouverture d’esprit.
Beaucoup de personnes ont su redécouvrir un
genre qui pour eux étaient réservé aux enfants.
Il ne reste plus qu’aux producteurs, réalisateurs,
scénaristes à maintenir notre enthousiasme.
23
Dossier
Manga collection : Taifu Comics
Voici une présentation des série de fantasy d’un sympathique label qui n’a pas peur de
créer une collection dédié au Yaoi (pour nos lecteurs avertis en fin d’article).
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De: YAG
© Yu Yagami / Media Works Inc.
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Type: Seinen
•
Genre: Aventure, Heroic-fantasy
•
Collection: Shonen
•
Pays: Japon
•
Nb de volume: 10 (en pause)
•
Nb de volume vo: 21 (terminée)
•
Illustration: n&b
•
Adulte: non
•
Age conseillé: 12 ans
•
Prix: 8.95 EUR
Résumé :
Téléportés dans un monde alternatif, médiéval fantastique, Airi, une actrice nominé au Oscars, Jumpei
un champion de karaté, et Ritsuko, une lycéenne spécialistes des armes, n’ont qu’une seule solution pour
retourner dans notre monde retrouver les fragments du sort partis se coller sur le corps de jeunes elfes ....
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Dossier
24
Manga collection : Taifu Comics
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Type: Seinen
Genre: Aventure, Fantastique
Collection: Shonen
Pays: Japon
Nb de volume: 2 (terminée)
Nb de volume vo: 2 (terminée)
Illustration: n&b
Adulte: non
Age conseillé: 12 ans
Prix: 7.95 EUR
Résumé :
Alors que son pays subit un coup d’état, Alita, la princesse de Forland, est envoyée hors de son château
pour échapper à ses agresseurs. Dans sa fuite, elle tombe d’une falaise, et sa tête cogne contre celle d’une
mercenaire nommée Phalis. Dès lors, leurs esprits sont intervertis, chacune se retrouvant dans le corps de
l’autre !
À peine remise de ses émotions, Alita supplie la mercenaire et ses deux compagnons de venir rétablir la
paix dans son royaume. En acceptant, Phalis devra protéger le pays en tant que princesse de Forland.
C’est l’avènement de la “Princesse meurtrière”, la souveraine la plus puissante de l’histoire !
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SHAINA DARUKU © 2007 YUKARI HIGA/
BUNJURO NAKAYAMA (ASCII MEDIA
WORKS JAPAN)
•
Type: Shonen
•
Genre: Aventure, Fantastique
•
Collection: Shonen
•
Pays: Japon
•
Nb de volume: 4 (terminée)
•
Nb de volume vo: 4 (terminée)
•
Illustration: n&b
•
Prix: 6.95 EUR
Résumé :
Quand la lune et le soleil se rencontrent et qu’ils forment l’anneau d’Exoda, Le Seigneur Démon ressuscite
et le Monde frissonne… Mais à Shina Dark, Satan n’est pas le diable, Dieu merci… !
Après l’émergence dans le ciel de l’Anneau d’Exoda, l’île démoniaque de Shina Dark et son Maître, le
Roi Démon Exoda Cyril Crow, réapparaissent à la surface du Monde. Monde qui s’apprête désormais à
vivre une ère de terreur et de désespoir… Cependant…
25
Dossier
Manga collection : Taifu Comics
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Titre VO it: Karasu Teng
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Type: Shonen
Genre: Aventure, Fantastique
Collection: Cobra
Pays: Japon
Nb de volume: 3 (terminée)
Nb de volume vo: 3 (terminée)
Illustration: n&b + pages couleurs
Adulte: non
Age conseillé: 14 ans
Prix: 8.95 EUR
Résumé :
Il y a 500 ans au Japon, lors de l’ère Tensho, un homme est apparu, accompagné des dieux du Bien, pour
déjouer les plans d’un démon, Kuroyasha Dôki. Cet homme était Kabuto. Malheureusement le terrible
démon de la Nuit Noire s’est échappé de sa prison et est revenu sur terre pour se venger des Kabuto. Les
dieux décident de se regrouper afin d’aider Kabuto, 2ème du nom, ce dernier ayant désormais pour arme
Hiryû, une épée diabolique douée de parole, forgée par son père.
Kabuto est une histoire de ninjas qui se déroule dans un monde alternatif ressemblant beaucoup au Japon
féodal, teinté de mythologie chinoise, mais avec une technologie parfois très avancée. Comme à son
habitude, Terasawa aime mélanger les époques et les genres... Plongez- vous vite dans les aventures de
ce nouveau héros !
Points Forts:
Plongez dans l’univers des ninjas, dans un monde alternatif ressemblant beaucoup au Japon féodal, teinté
de mythologie chinoise, mais avec une technologie parfois très avancée . Comme à son habitude, Buichi
Terasawa aime mélanger les
époques et les genres...
Dossier
26
Manga collection : Taifu Comics
Attention, pour lecteur averti seulement.
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Type: Yaoi
Genre: Fantastique, Romance
Collection: Yaoi
Pays: Allemagne
Nb de volume: 1 (terminée)
Nb de volume vo: 1 (terminée)
Illustration: n&b
Adulte: non
Age conseillé: 14 ans
Prix: 7.95 EUR
Résumé :
Lorsque Nico reçoit un jour un SMS de son petit ami, dans lequel ce-dernier lui annonce qu’il rompt
avec lui, c’est tout un monde qui s’effondre pour ce garçon solitaire. Sa frustration d’être encore une fois
laissé seul, éveille en lui une profonde envie de mort, ce qui provoque l’intervention de l’Ange de la mort
Chagan. Rapidement, Nico offre sa confiance à cet étranger insolite et tombe amoureux de lui...
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Résumé :
Type: Yaoi
Genre: Romance, Fantastique
Collection: Yaoi
Pays: Japon
Nb de volume: 4 (en cours)
Nb de volume vo: 6 (en cours)
Illustration: n&b
Adulte: oui
Age conseillé: 16 ans
Prix: 8.95 EUR
Norio croyait connaître le monde dans lequel il vivait. Mais un accident lui fait découvrir des choses qu’il
n’aurait jamais imaginées…
Ce garçon d’apparence plutôt ordinaire, obtient subitement des attentions aussi romantiques qu’indésirables
d’hommes appartenant à une nouvelle « race mêlée »*, dont les membres sont classés par ordre de rareté
et de désirabilité. Il s’avère que Norio est particulièrement convoité...
Points Forts:
Une histoire originale où les protagonistes mêlent raison humaine et instinct animal dans un cocktail
explosif de sexualité pour la survie de leurs gènes.
27
Dossier
Page de l’association
Adhésion à l’association
Pour nous soutenir, vous pouvez adhérer à l’association ou faire un don.
Afin de nous permettre de continuer pour une année encore de vous envoyer ce journal vous pouvez faire
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78510 Triel sur Seine
Les avantages des membres :
- une réduction de 10 % sur leurs commandes à notre boutique,
- la possibilité d’effectuer des pré-commandes sur nos livres et de les recevoir avant la sortie nationale,
- des offres pour recevoir des cartes postales inédites ou des exemplaires dédicacés,
- des invitations pour des repas avec des auteurs.
Bon d’adhésion
Mme □
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M. □
Nom :
Prénom :
Profession :
Adresse :
CP :
Ville :
Pays :
Tel :
E-mail :
Date de naissance :
Pour les auteurs et illustrateurs Site web :
Oui, j’adhère à l’association La Bibliothèque de Mestr tom pour l’année 2009. Je joins mon chèque de
cotisation de 16 euros. Je déclare être majeur selon la loi française.
Date et Signature
Interview
Page de l’asso
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Le concours du nain boiteux
CONCOURS de BD Fan 2 Fantasy
Invité: Marcel Uderzo
Cette fois-ci, le Nain boiteux nous organise un concours démentiel : avoir la chance de
voir son scénario dessiné par un grand nom de la BD.
1. CONDITIONS GÉNÉRALES DE PARTICIPATION
Le concours BD « Fan 2 Fantasy » est ouvert à toute personne âgée de 18 ans et plus, dont le travail n’a
jamais été publié sous forme d’album ou de manière régulière dans un média à grand tirage.
Chaque participant ne peut adresser qu’un seul projet. Les travaux collectifs ne sont pas acceptés. Le concours vise, en
effet, à saluer et à encourager des auteurs complets.
2. PROJET À SOUMETTRE
Chaque projet doit présenter une histoire originale complète, sur une planche, complètement scénarisée (synopsis non
admis).
Le/la participant/e privilégiera, au mieux, l’utilisation de la langue française pour ses éventuels textes et dialogues.
Les nom, prénom, date de naissance (jour, mois, année), adresse complète, numéro de téléphone (fixe et/ou mobile) et
adresse e-mail (obligatoire) du participant doivent figurer au verso du projet.
Ce mois-ci, comme clause imposée, le scénario devra :
- Ce passé durant la conquete de l’ouest
- Avoir un personnage fantastique
- Etre humoristique
1
3. DÉLAI DE PARTICIPATION
Les participants au concours doivent faire parvenir leur projet à l’adresse de :
Fan 2 Fantasy
15 rue de l’hautil (Guibé)
78510 Triel,
Le 15 septembre 2010 (date du sceau postal faisant foi) au plus tard. Leur envoi induit l’acceptation du présent règlement. (participation par mail : [email protected])
4. JURY
Le jury du concours est placé sous la présidence de Marcel Uderzo (auteur et invité d’honneur de Fan 2 Fantasy). La
décision du jury est souveraine.
5. RÉSULTATS ET PRIX
Le gagnant sera publié dans le numéro 12 du journal Fan 2 Fantasy. Il recevra une reproduction de sa planche dédicacée
par Eric Herenguel. Le gagnant sera averti par mail et par téléphone.
Aucune correspondance ne peut être échangée au sujet du concours et de son jury. Toute voie juridique est exclue.
2
8. PROPRIÉTÉ DES PROJETS
Le projet primé demeurera propriété du journal. Aucun droit ne pourra être perçu par les auteurs des projets pour les
publications pouvant être réalisées dans la presse ou dans des réalisations ayant pour but d’assurer la promotion du
journal ou de l’association Fan 2 Fantasy.
Toute autre exploitation que celles citées ci-dessus ne pourra être réalisée sans l’accord des auteurs.
9. RESPONSABILITÉ
Pour toute information : La Bibliothèque de Mestr Tom, Concours BD – Fan 2 Fantasy, 15 rue de l’Hautil
(Guibé), 78510 Triel. Tél. : 06 80 83 47 19. Mail : [email protected].
Résultat du concours de dessin
voici les deux planches dessiné par Xavier Dauje sur un scénario de Pierre Dubois.
29
Concours
Copyright Noon et MestrTom
copyright Fabrice Landais