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D O S S I E R Le point sur l’hystérectomie cœlioscopique Update on laparoscopic hysterectomy ● C. Yazbeck*, C. Dhainaut*, A. Batallan*, A. Letohic*, P. Madelenat* L cœlioscopique (HC) se définit ‘ hystérectomie comme une hystérectomie pour laquelle l’hémostase des pédicules utérins est effec- tuée par voie cœliochirurgicale. Dans tous les autres cas, la contribution de la cœlioscopie à l’hystérectomie entre dans le cadre de la simple assistance (hystérectomie cœlio-assistée ou HCA). Où en est-on aujourd’hui par rapport aux indications de cette technique chirurgicale ? ÉVOLUTION DES TECHNIQUES D’HYSTÉRECTOMIE Avec l’évolution de la chirurgie par voie vaginale, cette voie d’abord s’est imposée comme premier choix de l’hystérectomie en France. Elle concerne raisonnablement 50% des procédures dans le milieu des chirurgiens gynécologues. L’abord cœlioscopique garde cependant une place dans les indications d’hystérectomie, mais le problème reste de déterminer celle de la voie cœlioscopique pure. Le schéma proposé par Chapron et al. (1) en 2000 (figure 1) reste valable, mais avec une réserve faite sur les chiffres qu’il propose qui doivent être discutés en fonction des pratiques actuelles. Malgré tous les efforts essayant d’en réduire l’incidence, la voie d’abord abdominale “classique” reste Figure 1. Modalités chirurgicales de l’hystérectomie : apport de la cœliochirurgie majoritaire dans le monde pour la pratique de l’hystéen cas d’utérus non prolabé : propositions quantifiées d’une équipe promotrice de rectomie (tableau I). Aux États-Unis, Farquhar et al. la voie cœlioscopique exclusive. (2) ont étudié, entre 1990 et 1997, l’évolution des pratiques de l’hystérectomie selon la voie d’abord utilisée. cœlio-assistée est effectuée dans 11 % des cas et l’hystérectoOn constate une augmentation de l’utilisation de la voie cœliomie cœlioscopique pure entre 3 et 6,8 % des cas (tableau III). scopique qui est passée de 0,3 à 9,9 % ainsi qu’une diminution En revanche, dans les hôpitaux généraux, les chiffres semblent de l’utilisation de la voie laparotomique classique de 73,6 à différents puisque d’après la série de Levêque, la voie abdomi63,0 %. Il n’a pas été mis en évidence un changement signifinale est pratiquée dans 57,9 % des cas, reflétant essentiellecatif dans la fréquence de la voie vaginale (26,1 % en ment la réalité des pratiques régionales en France, suivie par la moyenne) qui demeure une voie d’abord peu répandue chez les voie vaginale à 24,9 % des cas et la voie cœlioscopique excluAnglo-Saxons (tableau II). sive dans 1,7 % des cas seulement (figure 2) (3). En France, les pratiques diffèrent en fonction des centres hosIl apparaît donc clairement que l’hystérectomie cœlioscopique est pitaliers. Ainsi dans les centres hospitaliers universitaires encore en France et dans le monde un choix relativement modeste. (CHU), l’hystérectomie par voie vaginale (HV) constitue en moyenne 68 % des interventions (pouvant aller jusqu’à 81 % LES LIMITES SUPPOSÉES DE LA CHIRURGIE VAGINALE dans certaines expériences) ; l’hystérectomie abdominale (HA) représente en moyenne 21 % des interventions, l’hystérectomie Plusieurs facteurs peuvent constituer des limites à la pratique * Service de gynécologie obstétrique (Pr P. Madelenat), hôpital Bichat ClaudeBernard, 46, rue Henri-Huchard, 75018 Paris. La Lettre du Gynécologue - n° 296 - novembre 2004 de l’hystérectomie par voie vaginale. Un syndrome douloureux pelvien, une endométriose connue ou suspecte, des antécédents chirurgicaux adhésiogènes, une pathologie annexielle ou une 15 D O S S I E R annexectomie de nécessité sont souvent des causes de préférence de la voie abdominale ou plutôt de la voie cœlio-assistée. Un gros volume utérin, une nulliparité vaginale ou des antécédents de césarienne orientent en général le choix vers la voie cœlioscopique exclusive. Antécédent de césarienne Parmi les facteurs de résistance à l’extraction vaginale de l’utérus, l’antécédent de césarienne a toujours une place reconnue. Boukerrou et Cosson (11) ont étudié récemment les taux de complication per- et postopératoires des hystérectomies vaginales pour lésions bénignes chez des patientes avec antécédent de césarienne (n = 71) en les comparant avec ceux des hystérectomies vaginales sans antécédent cicatriciel (n = 670). L’antécédent de césarienne, qu’elle soit unique Tableau I. Voies d’abord de l’hystérectomie. Auteurs Années Pays Harris (4) Dorsey (5) Johns (6) De Poncheville (7) Chapron (8) Härkki-Sirèn (9) Davies (10) 1994 1995 1995 1996 1996 1998 1998 EU EU EU FR FR FIN GB Figure 2. Voies d’abord de l’hystérectomie au CHU de Rennes (France). N 670 502 2 563 1 336 235 51 526 477 Techniques opératoires HA (%) HV (%) HC (%) 43,9 42,4 46,4 43,4 40,0 83,8 71,7 52,4 22,9 20,7 47,0 46,8 10,9 20,1 ou multiple, augmente significativement les risques peropératoires des hystérectomies vaginales par voie vaginale (18,3 versus 3,6 % pour le contrôle). 3,7 34,7 32,9 9,6 13,2 5,3 8,2 Volume et poids utérins Le poids moyen des utérus extraits par voie vaginale est très différent d’une série à l’autre mais nettement supérieur à celui des utérus traités par voie cœlioscopique pure, et qui est inférieur à 250 g en général. Les limites consensuelles à la voie vaginale sont résumées par un poids estimé supérieur à 700 Tableau II. Évolution des pratiques aux États-Unis. g ou un fond utérin atteignant l’ombilic (12). Le morcellement 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 utérin souvent nécessaire pour les utérus de poids élevé, n’est pas Voie d’abord (%) délétère dans la pratique vaginale. – abdominale 73,6 72,3 67,2 63,3 62,8 62,5 63,2 63,0 Deval et al. (13) retrouvent les – vaginale 24,4 24,5 25,8 27,3 27,8 28,8 26,9 23,3 mêmes taux de complications per– cœlioscopique 0,3 1,3 4,9 6,6 6,2 5,8 6,6 9,9 ou postopératoires avec ou sans Total annuel 549 323 548 723 565 552 537 657 528 835 564 865 585 585 598 929 morcellement (5,2 versus 7,8 % en Incidence (‰) 5,50 5,44 5,56 5,23 5,10 5,39 5,54 5,60 peropératoire et 12,2 versus D’après Farquhar et al. Obstet Gynecol 2002 (2). 13,7 % en postopératoire respectivement). Seule la durée opératoire Tableau III. Évolution des pratiques dans les grands centres hospitaliers en est légèrement plus prolongée (91 versus 81 mn respectivement ; p = 0,04). Cette garantie seraitFrance. elle la même avec une pratique extensive du morAuteurs Années N HA HC HCA HV cellement cœlioscopique dont on peut penser que le risque délétère est plus élevé ? Dargent (Lyon) 1986-1996 2297 17,4 7,9 74,7 Blanc (Marseille) 1994-1996 239 12,1 8,8 79,1 Nulliparité vaginale Cosson (Lille) 1996 806 10,0 9,4 80,6 Fernandez (Clamart) 1999 359 25,5 15,5 59 Dans un travail que nous avons récemment analysé Madelenat (Paris) 1995-2002 1200 12,5 3,0 13,5 71,0 les résultats, consacré à l’hystérectomie vaginale Dargent (Lyon) 2002 244 17,8 11,0 71,2 chez des patientes n’ayant jamais accouché par Descamps (Poitiers) 2003 132 48,5 6,8 44,7 voie basse, sur 243 nullipares vaginales, 169 extraRaudrant (Lyon) 2003 22,0 6,0 11,0 61,0 ctions (70 %) ont été effectuées par voie basse avec 16 La Lettre du Gynécologue - n° 296 - novembre 2004 D Tableau IV. Hystérectomies chez des nullipares vaginales. Auteurs N Poids (g) Durée opératoire (mn) O S S I E R un poids utérin moyen de 360 g ; 93 % des tentatives aboutissent (14). Le tableau IV montre les résultats des hystérectomies effectuées chez des HA HV HA HV HCA nullipares vaginales dans différents Fernandez (15) 148 275 96 87 112 7,1 4,0 4,1 centres hospitaliers. Entre 1991 et Cosson (16) 128 863 256 91 73 146 2000, Fernandez et al. (15) notent Madelenat (14) 243 961 360 105 81 173 6,2 4,2 2,6 une régression de la voie abdominale en faveur de la voie basse chez Tableau V. Fréquence de l’annexectomie associée à l’hystérectomie selon les nullipares vaginales. En revanche, la voie cœlioles voies d’abord. assistée semble stagner ou plutôt régresser dans ce Auteur Population Annexectomie/HA Annexectomie/HV genre particulier d’indications (figure 3). (%) (%) L’ASSISTANCE CŒLIOSCOPIQUE EST-ELLE UTILE ? Raudrant 45 à 50 ans 25,7 10,6 Raudrant > 50 ans 85,9 45,6 La sécurité qu’offre la cœlio-assistance est indispensable Cosson > 45 ans 57,9 51,8 dans certaines circonstances spécifiques (antécédents chiMadelenat Tous âges confondus 49,0 33,7 rurgicaux adhésiogènes, masses annexielles…). Toutefois, il est aujourd’hui consensuel de penser que les indications de cœlio-assistance doivent rester minoritaires, en pesant les avantages procurés par rapport aux inconvénients de ce double abord, à savoir une durée opératoire prolongée et une légère augmentation du risque de complications (12, 17). Durée d’hospitalisation (jour) HA HV HCA PRATIQUE DE L’ANNEXECTOMIE SELON LA VOIE D’ABORD D’après les différentes publications, le nombre d’annexectomies associées lors des hystérectomies vaginales est inférieur à celui associé aux hystérectomies par laparoscopie ou laparotomie (tableau V). La technique de l’ovariectomie vaginale est bien connue et parfaitement codifiée ; cependant, elle peut être difficile dans certaines situations anatomiques. C’est probablement le principal reproche que l’on puisse adresser à l’hystérectomie vaginale pure. MORBIDITÉ DE L’HYSTÉRECTOMIE SELON LA VOIE D’ABORD D’après A. Chauveau et al. J Reprod Med 2002 (15). Figure 3. Évolution des techniques d’hystérectomie entre 1991 et 2000 Dans le but d’évaluer la morbidité de l’hystérectomie en fonction chez des patientes nullipares vaginales. des différentes voies d’abord utilisées, une étude prospective finlandaise faite par Mäkinen et al. a colligé 10 110 hystérectoTableau VI. Taux de complications associés aux différentes mies en 1996 (tableau VI). Les complications infectieuses techniques chirurgicales. étaient les plus fréquentes (10,5, 13,0 et 9,0 % pour les voies Complications HA HV HC abdominale, vaginale et cœlioscopique, respectivement). Les plaies vésicales et urétérales étaient prédominantes dans le Viscérales (%) groupe de la voie laparoscopique (RR : 7,2 par rapport à la – Uretère 0,2 0,0 1,1* voie abdominale). Les plaies digestives étaient plus fréquentes – Vessie 0,5 0,2 1,3* dans la voie vaginale (RR : 2,5 par rapport à la voie abdominale). L’expérience du chirurgien avait un impact important – Intestin 0,2 0,5* 0,4 sur la réduction des complications surtout pour les voies Infections (%) 10,5 13,0* 9,0 d’abord vaginale et cœlioscopique. Hémorragies (%) 4,0 4,6 4,7 Thromboses veineuses (%) 0,2 0,2 0,3 LE COÛT DE L’HYSTÉRECTOMIE SELON LA VOIE D’ABORD Décès (%) 0,02 0,06 0,04 Autres complications (%) 1,7 4,8* 2,1 Un des arguments avancé contre la cœliochirurgie était son Total (%) 17,1 23,3* 19,0 coût relativement élevé en peropératoire. Mais les bénéfices * p < 0,05 par rapport à la voie abdominale. attendus en postopératoire sont nombreux tant pour la patiente D’après Mäkinen et al. Hum Reprod 2001 (18). que pour la société. Finalement, les coûts totaux de l’hystérecLa Lettre du Gynécologue - n° 296 - novembre 2004 17 D O S S I E R Tableau VII. Coûts hospitaliers des hystérectomies selon la voie d’abord et le 2. Farquhar CM, Steiner CA. Hysterectomy rates in the United States 1990-1997. Obstet Gynecol 2002;99(2):229-34. matériel utilisé. 3. Levêque J, Eon Y, Colladon B et al. Hysterectomy for benign in Brittany: analysis of medical practices. J Gynecol Obstet Auteurs (années) Coût HC (€) Coût HA (€) Coût HV (€) lesions Biol Reprod (Paris). 2000;29(1):41-7. Usage unique Réutilisable 4. Harris MB, Olive DL. Changing hysterectomy patterns after introBoike (1993) (19) Nezhat (1994) (20) Johns (1995) (6) Dorsey (1996) (21) Deprest (1995) (22) Chapron (2000) (23) 9818 5 639 5 054 2 134 - 3 676 5064 3 593 1173 9719 3 879 5159 4 003 1 169 1183 tomie, qu’elle soit effectuée par voie cœlioscopique ou par laparotomie, sont rigoureusement identiques, à condition de disposer de structures hospitalières adaptées permettant d’effectuer un grand nombre d’interventions, et de privilégier l’utilisation du matériel réutilisable à celle du matériel à usage unique. La voie vaginale exclusive reste toutefois sensiblement la moins coûteuse (tableau VII). CONCLUSION Malgré ses avantages et ses indications, force est de constater que quinze ans après la publication du premier cas, l’hystérectomie cœlioscopique reste une technique peu diffusée. En France, la diminution du taux des laparotomies s’est faite essentiellement au profit de la voie vaginale alors que la cœliochirurgie n’est encore que peu utilisée. S’agit-il d’une technique trop difficile et finalement moins reproductible qu’il n’y paraît, ou s’agit-il d’une pratique nécessitant des opérateurs expérimentés et donc, exigeant un niveau de formation assez spécialisé ? Quoi qu’il en soit, la cœliochirurgie ne doit pas être opposée à la chirurgie vaginale. Ces deux techniques sont souvent complémentaires. La cœliochirurgie doit être considérée comme une alternative à la laparotomie et doit être préconisée pour faciliter une hystérectomie vaginale qui ne se présente pas dans les meilleures conditions. Mais les circonstances où la cœlioscopie est une aide indiscutable à l’extraction vaginale de l’utérus sont, dans l’absolu, peu nombreuses pour les opérateurs entraînés à la pratique vaginale pure. Enfin, l’élément incontournable dans le choix d’une voie d’abord reste la formation du chirurgien ; celui-ci aura toujours tendance à choisir celle qu’il maîtrise le mieux. ■ R É F É R E N C E S B I B L I O G R A P H I Q U E S 1. 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Toutefois, les ovaires ne limitent pas leurs fonctions à la reproduction : de part leur reproduction : de part leur production hormonale, ils influent également sur l’ensemble des métabolismes de l’organisme. Une bonne connaissance de la gynécologie hormonale est donc nécessaire à tout médecin praticien, quelle que soit sa spécialité. La gynécologie médicale est également impliquée dans certaines périodes cruciales de la vie de la femme, comme l’adolescence ou la ménopause. Chaque praticien concerné par le sujet, tous exercices confondus, trouvera dans ce “Traité de gynécologie médicale” les outils nécessaires à une approche pratique et quotidienne des problèmes posés par la médecine au féminin. Éditions Springer-Verlag, 608 pages, 89,95 euros ([email protected]). 18 La Lettre du Gynécologue - n° 296 - novembre 2004