Mai 2010 SPECIAL MEDPI
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Mai 2010 SPECIAL MEDPI
www.dvsm.fr SPECIAL MEDPI 2010 Tout le numérique N°88 – Mai 2010 – 8,90 euros en vedette à Monaco 2000 – 2001 La décennie fulgurante TELECOM, INTERNET, BOX LA NOUVELLE IMAGE JEU VIDEO Le virage se prend maintenant Reflex et hybrides dopent le marché L'accessoire maître de la partie Pour ceux qui ont une vie bien remplie. Regardez vos séries préférées quand vous Tout l’univers de l’Internet mobile et des services Google™ à portée de main ! voulez où vous voulez avec TF1 News. Téléchargez-la parmi les nombreuses applications ludiques, utiles et étonnantes disponibles sur Android Market™. Samsung Galaxy Spica, simple et différent. TF1 News www.samsungmobile.fr © 2010 – Samsung Electronics France – Images d’écran simulées. © Google, le logo Google, Google Maps, Gmail, YouTube, Google Talk, Android et Android Market sont des marques commerciales de Google, Inc. * avec Google **Branchez-vous sur l’avenir S O M M A I R E 8 DVSM INFOS LA NOUVELLE IMAGE 51 NOUVELLE IMAGE : REFLEX ET HYBRIDES Les derniers échos du monde de l’électronique de loisirs Plus complémentaires que concurrents, les deux camps de l’APN à objectif interchangeable dopent le CA du marché 22 LE GSM TOUJOURS UNIVERSEL La planète communique toujours en GSM. JOUONS LE JEU 24 LE FEUILLETON DE LA 3D 56 RENCONTRE : GEORGES FORNAY, SONY PLAYSTATION Comme chaque mois, des nouveautés, des initiatives, de lunettes... Analyse, perspectives, engagements : le créneau de la PS3 devrait restaurer valeur et profitabilité 28 2000- 2010 : QUELLE DÉCENNIE ! Vous rappelez-vous de ce que l’on vendait en l’an 2000 et à quel prix ? 58 JEUX VIDÉO, SPECIAL MEDPI 2010 ACCESSOIRES ET MARCHÉ Les accessoires, produits non dématérialisables, mériteraient un travail plus méthodique 31 MEDPI : L’IT SERA CHAUD 61 JOYSTICK : MICROSOFT M'A TUER Toute l’électronique se retrouve pour son rendez-vous très professionnel à Monaco Avec Natal, les menottes succèdent aux manettes. C'est toujours ça de moins à vendre… 34 MEDPI 2010 : TOUS LES EXPOSANTS Fidèles au rendez-vous : firmes, halls, stands 62 NOTEBOOKS ET NETBOOKS 36 MEDPI 201 : LA CHRONIQUE DE PRINTEMPS Style, performances, compacité : les ordinateurs nomades toujours en bonne dynamique Avant-premières sur des nouveautés facette monégasque 66 LE LIVRE ÉLECTRONIQUE BON TRAIN TÉLÉCOMS, TV, INTERNET Dernier pointage avant que la e-lecture livre sa révolution 40 LA CONQUÊTE DES ESPACES Le second volet de notre dossier, avec en toile de fond une tendance à l'évolution des espaces de vente, et un virage à prendre avant qu'il ne soit trop tard 68 GÉRER LES DÉCHETS Le recyclage de la réglementation, à propos des DEEE, est en pleine actualité 41 SFR AIME LES WEBPHONES 70 PAPER BLOG : LA DÉMOCRATIE NUMÉRIQUE EST-ELLE POUR DEMAIN ? Quand les citoyens pourront-ils enfin voter d'un simple clic ? Toujours connectés, ils sont la révolution 43 SAMSUNG À L'OFFENSIVE Avec au moins deux OS et des smartphones performants et élégants DVSM, Distribution, Ventes & Services Magazine N° 88. Parution de mai 2010. Prix du numéro : 8,90 euros. Abonnements : un an (10 numéros) : 89 euros Deux ans (20 numéros) : 178 euros. 44 BOUYGUES TELECOM : QUESTIONS STRUCTURANTES A propos des rayons, des produits, des stratégies RÉDACTION, PUBLICITÉ, ADMINISTRATION, ABONNEMENTS : BP 50119 - 93271 Sevran Cedex. Tél. : 01 43 83 41 24 Fax : 01 43 83 26 33 - Email : [email protected] RÉDACTEUR EN CHEF : Yves Dupré. ASSISTANTE : Véronique Duhamel. PRINCIPAUX COLLABORATEURS : Geneviève Beauvarlet, Maria Geyer, André Jull, Jérôme Larpège. DIRECTEUR ARTISTIQUE, 1 RÉDACTEUR GRAPHISTE : Max Pagis. COORDINATION : Christine Silvand. 45 ORANGE TERRAIN ET TV La démo repensée, la TV en différenciation 47 NUMÉRICABLE ER Printemps riche et dynamique sur tous les fronts PUBLICITÉ : au support. Imprimé en France. Dépôt légal : à date de parution. ISNN, 1626-7702. 48 LES BARRES ET PROJECTEURS DE SON * DVSM, Distribution, Ventes & Services Magazine est une publication éditée par Retail Dynamik France* SARL. 73-75, rue de la Plaine. 75020 - Paris. GÉRANT, DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : B. Sailliard. Reproduction, même partielle, interdite. Tous droits réservés pour tous pays * Marques déposées. Le son cinéma comme on le vend aujourd'hui Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 3 E D I T O 5 4, 3…! Attention au départ ! Ou plus exactement aux départs. Car ils sont nombreux dans notre domaine, et c’est ce qui en fait le charme, même professionnellement. La 3D, la TV , connectée, les smartphones, les reflex, etc., vous connaissez l’interminable liste. Et ils apportent beaucoup, en dépit des petits ou gros tracas sur la sempiternelle profitabilité que tout un métier ne cesse de décrier depuis des années, au point que cela commence à en devenir une rengaine. « Après tout, ils n’ont qu’à vendre leurs produits plus cher. C’est le boulot du commerçant de savoir vendre plus cher » commente un spécialiste de l’alimentaire, qui précise même à notre attention que « cela n’a rien à voir avec vos fournisseurs, qui ont leurs problèmes à eux. Lesquels ne sont pas les problèmes du patron d’enseigne, du directeur de magasin, des chefs de secteur, ni des vendeurs ». Il n’a pas tort. Toute cette hiérarchie est composée d’intervenants qui sont supposés connaître leur métier, et sans même que quiconque ait à leur en confier la mission, leur tâche implicite consiste à tout instant à tout mettre en œuvre pour optimiser ce chiffre. « S’ils n’y arrivent pas, il faut les remplacer séance tenante par des gens qui ont du talent, qui connaissent leur boulot et qui ne rechignent pas à le faire pendant 100% de leur présence sur le lieu de vente ». Sévère ? Pas si sûr, d’autant qu’une ultime remarque tombe, fracassante : « Quand je vois le bor... dans certains rayons, et les vendeurs qui s’en f... pas mal, et n’ont même pas le courage Ne mélangeons pas les salades de remettre en ordre leurs linéaires, cela ne m’étonne pas qu’ils ne gagnent pas assez ou même perdent de l’argent. Un rayon est toujours le reflet de la manière dont on travaille dans un magasin. Et quand on travaille mal, on performe mal ». Ce qui est bien vrai, c’est que l’électronique continue, d’année en année, à apporter des produits innovants, plongés dans des climats médiatiques qui les rendent encore plus porteurs. Ils ont en outre l’avantage de permettre une bonne planification, même si quelques lancements se font parfois dans un léger flou, et que par ailleurs, les pénuries perturbent le déroulement serein des saisons dont chacun aimerait bénéficier. Mais ces micro-turbulences ne sont que des broutilles à côté des aléas dont sont régulièrement victimes nos confrères des fruits et légumes ! D’abord, il y a la météo, qui fait venir en masse ou au compte-gouttes des produits dont les prix évoluent au gré des circonstances. Sans parler de ces petits matins où, parce que le temps est radieux et que les consommateurs partent à la campagne plutôt que vers la file des chariots, ou parce que d’un coup, il neige de telle façon que plus personne ne circule, les stocks se dégradent et pourrissent avant d’avoir trouvé preneur. Pas de mise à jour au royaume des brocolis. Et côté rayon, pas le droit à l’erreur dans les étalages de victuailles. Non seulement les produits se doivent d’être en ordre rigoureux, mais il faut les mettre dans une lumière adéquate, YVES DUPRÉ leurs plus belles faces ayant la tâche ingrate de doper les envies. Franchement, il y a rédacteur en chef des rayons de produits numériques dans lesquels on ne peut pas dire que ce souci de la diabolique et nécessaire mission de séduction envers la clientèle soit réellement et à chaque instant la priorité. Ce qui d’ailleurs, nous rappelle qu’en français, un mot peut avoir plusieurs sens, même en partant d’une seule définition. Est-ce que dans bien trop de cas, l’électronique en rayon n’est pas véritablement le « bazar » ? 쐍 [email protected] Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 5 DVSM-I N F O S MIKELINE TIENT LA ROUTE Nous, chez DVSM, nous aimons bien les idées. Et encore plus les bonnes idées. Et encore plus que plus lorsque ces idées sont aussi un peu les nôtres. Rassurez-vous, nous n’avons pas l’intention de demander des royalties pour l’une de ces excellentes initiatives, signée par TomTom. D’ailleurs, si nous en arrivions à de telles injonctions juridiques, nous en aurions d’autres plus amples dans leurs conséquences à traiter avant celle-là. Comme par exemple celle imaginée par votre serviteur, aux confins des années 67-68. Dans l’inconscience et la hardiesse de ses vingt premiers printemps, et alors que se fourbissait la télévision couleur, en pleine phase de lancement, ce jeune techno-journaliste avait suggéré de créer des écrans deTV plus larges, pour pouvoir se marier mieux avec les images du cinéma. Cela avant même que Sony et la NHK imaginent le futur 16/9. Cette idée, qui plus est, très imprudemment couchée noir sur blanc dans quelque revue technique de ces temps lointains, (mais donc officiellement a répertorié et daté, au moins à la Bibliothèque Nationale), et qui pourrait justifier une certaine reconnaissance,avait surtout fait rire.Tout comme, il y a un plus de dix ans, le même journaliste, auteur de ces lignes, avait encore provoqué quelques étranglements par hilarité en ayant suggéré de faire prononcer les instructions des GPS par des comiques de renom. Ce que TomTom vient de lancer avec la voix d’Elie Seymoun et de ses succulents personnages : Mikeline, Julien, Kevina, Toufik...Voilà la preuve que l’on peut rendre attractifs des produits sans avoir obligatoirement recours à la haute techYD nologie, ni au seul et unique massacre des prix. VIDÉO : LES DVD DE RATTRAPAGE Tous les films que produit pouvoir se propager dans imposés pour les l’industrie du cinéma ne les rayons de DVD trois lancements matérialisés. restent pas éternellement mois seulement après leur On est bien loin de cette dans les salles obscures. sortie sur les écrans vieille effervescence. De Certains y font même un (contre 4 mois pour les cette façon, les succès passage éclair. Tous ceux autres films). Certains se modestes ont un peu qui n’ont pas dépassé rappellent sans doute comme dans certains jeux 200 entrées au cours de qu’aux premières heures de hasard, une chance leur quatrième semaine de la vidéo, en France, des au grattage après celle Attendue et annoncée, la d’exploitation vont délais énormes avaient été du tirage. dernière implantation en groupe de distribution date de Saturn est allemand avait auparavant opérationnelle depuis ouvert des magasins à le 4 mai à La Part-Dieu, l’enseigne HyperMedia, le centre commercial du qui a eu du mal cœur de Lyon. Cette belle à trouver ses assises). surface (4 000 m2), placée Il y a un an, un second SATURN : LA PART DE LYON sous l’autorité de Vincent magasin Saturn ouvrait Rethel, son directeur, ses portes au tout complète la collection de nouveau centre magasins de l’enseigne commercial du Carré de qui possède déjà deux Soie, en banlieue autres points de vente lyonnaise. Le troisième dans le Rhône : celui des point de vente, Saturn Cordeliers, ouvert il y a Part Dieu, est le 33e Saturn plus de dix ans, et qui était de l’Hexagone. en France la première On attend désormais arrivée de l’enseigne le 34e dans l’agglomération Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 8 Saturn. (Le puissant signé au siège de LG, à ONKYO COMPATIBLE 3D Onkyo a indiqué récemment que ses produits de Le 3 mars dernier, la norme HDMI version 1.4a a été Home Cinema dévoilés il y a peu et qui ont été mis sur dévoilée, et des conditions concernant la diffusion le marché depuis mars 2010 seront compatibles avec du format 3D ont été ajoutées. Onkyo confirme les formats vidéo 3D « Side-By-Side (Half) » et « Top- l’adoption de ces nouvelles conditions conformément and-Bottom ». Ces formats ont été ajoutés par HDMI aux nouvelles spécifications annoncées par HDMI licensing, LLC comme le format obligatoire de diffu- Licensing, LLC. Séoul, par les dirigeants de chaque partie : M. Nam, PDG de LG, le Dr Woo Paik, Président et Directeur des technologies de LG Electronics, Keith E. Williams, PDG d’UL, Gregg Tiemann, PDG d’Intertek Commercial & Electrical et sion du contenu 3D pour la norme HDMI version 1.4a. Ash Sahi, PDG du groupe L’annonce Onkyo s’applique aux amplis-tuners Audio CSA. Cette collaboration Video et ensembles Home Cinema suivants: TX-SR308, avec trois autorités de TX-SR508, TX-SR578, TX-SR608 et HT-S3305, HT-S5305, certification reconnues HTX-22HDX. La firme rappelle en outre que les résolu- mondialement sera pour tions obligatoires ajoutées sont les suivantes : Side- LG l’occasion de By-Side (Horizontal): 1080i à 50 Hz ou 59.94 Hz/60 Hz et promouvoir, en Top-and-Bottom: 720p à 50 Hz ou 59.94 Hz/60 Hz, 1080p coopération avec d’autres à 23.97 Hz/24 Hz. HDMI Licensing LLC est l’agent res- parties prenantes et ponsable de l’octroi des licences pour la norme HDMI. autorités gouvernementales, la de Metz (où existe déjà un Etonnant, quand on sait terme une couverture de nouvelle impulsion à la démocratisation d’un établissement, dans le avec quel appétit ces la moitié de la population lutte contre le gaspillage système de test éprouvé, jeune centre commercial mêmes pionniers des (et non du territoire). La d’énergie, à laquelle tous utilisable dans tous les Metzanine). Pour technologies modernes norme retenue semble les fabricants pays. Ce système devrait l’heure, l’enseigne ont pu investir sur de déjà obsolète dans son internationaux se doivent en France emploie nombreux projets. Un tel rapport coût/efficacité. de participer », manque de motivation Nous sommes cependant commente Eric Surdej, devrait inciter à la 2 130 collaborateurs. Télévision mobile : coup d’essai encore assez loin du Président de LG prudence. L’accord qui passage au concret. Electronics France vient d’être signé entre Outres des étapes (photo), suite à la TDF et Virgin Mobile, qui administratives et signature d’un protocole permettra en 2012 aux réglementaires, dont l’aval d’entente avec les trois Existe-t-il un marché pour clients de l’opérateur au du CSA, il y a aussi à autorités de certification la télévision mobile ? On logo rouge de capter, rendre potentiellement les plus influentes au peut en douter. Depuis pour un forfait de pertinente cette monde afin d’instituer une que l’idée d’une diffusion quelques euros, de la sur-diffusion. Il est déjà norme internationale de que les consommateurs télévision mobile sur des possible d’accéder à tant test concernant l’efficacité accroître la confiance des pourraient capter hors de appareils spécifiques de choses sur un mobile énergétique des produits consommateurs envers chez eux, sur mobile, débloquera peut-être la évolué qu’on ne voit pas électroniques grand les produits électroniques tourbillonne, elle n’a à situation, d’une manière très bien à quoi serviraient public. « Cette initiative économes en énergie. l’évidence pas convaincu positive ou négative. TDF les investissements sur ce cadre parfaitement avec la Dans le cadre de cet beaucoup d’aventuriers devrait tisser un réseau mode de transmission. stratégie proactive mise accord, UL Environment, de se jeter à l’eau. d’émetteurs visant à en place par LG pour Intertek et CSA LG s'investit dans la lutte contre le gaspillage de l'énergie. permettre aux International inspecteront consommateurs de gérer les produits sortant des de manière plus usines de LG à responsable leur l’international et consommation d’énergie procèderont au test de puisqu’elle va nous neuf catégories de « En nous efforçant de permettre de vérifier la produits, parmi lesquelles proposer des produits validité de nos résultats les réfrigérateurs, les d’excellente qualité, que tout en asseyant notre climatiseurs, les lave-linge nous soumettons position de leader dans les et les téléviseurs. Ces volontiers à des tests univers de l’électronique tests s’étendront ensuite progressivement à tous indépendants d’efficacité grand public et de énergétique, nous l’électroménager. » Ce les types de produits entendons donner une protocole d’entente a été proposés par LG. Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 9 DVSM-I N F O S Mistergoodeal accumule les points Une haute qualité audio dans la main L’enseigne de vente L’Olympus DM-550 apporte fonction de chargement en ligne Mistergooddeal les toutes dernières de la batterie via USB. Avec multiplie ses points technologies audio une gamme d’accessoires de retraits, en les possibles. En effet, ce et le logiciel Olympus du plaçant dans des endroits modèle d’enregistreur logiciel Sonority, ce habilement choisis. assurera la tranquillité En mai et juin, elle d’esprit lors de réunions ajoutera cinq de ces lieux et fera profiter son où les clients peuvent utilisateur de sa musique venir retirer leurs achats, Emerainville, Rennes, Toulouse, préférée, livres audio ou ce qui lui permettra de Ste-Geneviève-des-Bois) Nice, Plan de Campagne. encore podcasts. Cet disposer de la panoplie et douze en province Points de chute malins : enregistreur Olympus allie suivante : cinq (Blois, Bordeaux, vous avez remarqué une qualité incroyable implantations en Clermont-Ferrand, Plan de Campagne ou d’enregistrement à un région parisienne Lille, Lyon - Saint-Priest, Aulnay, sous les narines prix accessible. Une (Aulnay-sous-Bois, Lyon - Dardilly, de ses confrères installés utilisation simplifiée avec Chilly-Mazarin, Coignières, Marseille - Miramas, Metz, à o’Paniror, etc. le guide vocal et le choix des menus en différentes langues, la durée de vie des piles pendant 40 heures environ, et la GROUPE PPR : UN DÉBUT 2010 BIEN ORIENTÉ La Fnac a enregistré lors bon démarrage de la des parts de marché. Les périmètre semblable et de produits éditoriaux sont 2,9 % en réel, au cours des en revanche en repli. A trois premiers mois de compagnon idéal pour l’international, la Fnac 2010 comparés à la même capturer des moments enregistre une nouvelle période en 2009. En importants où que l’on progression de son chiffre France, l’activité soit, en réunion, dans une d’affaires (+ 6,3 % sur progresse de 3 % ; toutes conférence ou autres... bases, comparables, au les catégories de produits cours des trois premiers ont gagné des parts de mois de 2010 par rapport marché ce trimestre, en nouveau produit sera le au 1er trimestre 2009). particulier le meuble qui Sony : labellisation Canal Ready Pour sa part, Conforama réalise des performances Les clients ne peuvent que renoue avec la croissance. remarquables. Les ventes se réjouir de l’initiative de L’enseigne orientée en ligne sont en Sony qui indique que tous meuble réalise croissance de 46 % au les téléviseurs de la « au 1er trimestre 2010 sa 1er trimestre 2010. A nouvelle gamme LCD Bravia pourront accéder du 1er trimestre 2010 une Market Place dont meilleure performance l’international, le chiffre amélioration confirmant l’activité a été élargie à la depuis 2 ans et améliore la d’affaires de Conforama aux offres payantes du celle observée au second mi-février à certains petits tendance mois après progresse de 2,3 % Groupe CANAL+ semestre 2009, avec un CA produits techniques. mois » précise-t-on chez (trimestre sur trimestre). disponibles sur la TNT, en progression de 2,4 % L’activité de ces derniers PPR. Son chiffre d’affaires « Les performances sont sans décodeur ni boîtier en réel, et 1,6 % à progresse et conquiert progresse de 2,6 % à excellentes dans la externe. Il leur suffira de périmètre comparable, péninsule ibérique (+ 9 % glisser leur carte par rapport au et + 25 %, retraitées de la d’abonnement dans le 1er trimestre 2009. En fermeture de 3 magasins module TNT Canal Ready France, l’activité de en 2009) et en Suisse et d’insérer le tout dans l’agitateur est quasi stable (+13 %), ajoute le groupe l’interface du téléviseur (- 0,6%) mais ses ventes en qui déplore cependant prévue à cet effet pour ligne bondissent de 15 %. pour l’Italie une activité en profiter des chaînes La dynamique baisse de 11 %, mais de Canal+, du bouquet TNT commerciale du site 2 % seulement si retraitée Canalsat ou encore de marchand « fnac.com » de la fermeture de l’offre Découverte Canal+ profite pleinement du très 4 magasins en 2009. Week-End, directement sur leur téléviseur. Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 10 1 milnlitaarcdts de co L’ÉVÉNEMENT DE L’ANNÉE POUR DÉVELOPPER VOS VENTES Un plan media spectaculaire dès le 9 juin • Spots TV pendant les matches • Sponsoring des 27 meilleurs matches sur • Affichage : 6 200 panneaux • Presse quotidienne • Internet : portails, thématiques sports • Cinéma Exclusivité Sony : le meilleur des Coupes du Monde Revivez les meilleurs matches et les moments cultes depuis la 1ère Coupe du Monde : plus de 30 heures de vidéos, directement accessibles depuis les téléviseurs Sony Internet TV. Service FIFA disponible à partir du 24 mai “Sony“, “make.believe” et leurs logos sont des marques déposées de Sony Corporation. Sony France SA 20-26, rue Morel 92110 Clichy - 712 034 800 RCS Nanterre - Capital : 122 231 495 €. Pour la 1ère fois, Sony est partenaire officiel de la Coupe du Monde de la FIFA 2010 DVSM-I N F O S BEL OUVRAGE POUR UNE ALLIANCE DE POINTE Panasonic révèle que son d’expérience dans le développement de solutions correspondant aux attentes des nouvelle édition Blu-ray professionnels du 7e Art centre de R&D d’un grand studio d’Hollywood. Ce centre ultramoderne, Panasonic produite sans bonus, dispose d’un système de Hollywood Laboratory bande annonce ou production complet, (PHL), a travaillé en proche contenu promotionnel, incluant la capture collaboration avec la libérant ainsi le maximum du contenu en haute Twentieth Century Fox, de place sur le disque définition, la technique division Home pour le film et le menu d’encodage vidéo MPEG-4 Entertainment, pour créer correspondant afin possible. Les deux le centre situé à Universal AVC propre à Panasonic les DVD et Blu-ray Avatar. Il d’atteindre la meilleure versions de ce film ont été City en Californie, mettant et la création s’agit de la première qualité vidéo et audio créées et produites dans à profit 15 ans de disques BD-J. TIPA ICI, TIPA LÀ : LES PRIX FUSENT ! Comme de coutume au printemps, bon commentait Nigel Taylor, Directeur de nombre de marques de photographie Communication Marketing de Canon séduit l’association, sa facilité d’utilisation, sa robustesse, son design ainsi que les viennent de se voir récompensées par la Communication et Image, Canon Europe. propriétés étanches de ce caméscope de Technical Image Press Association (TIPA), poche on vivement enthousiasmé les principale association de presse photo et membres du jury. image en Europe, qui est un peu à l’image ce que l’EISA est à l’électronique. La cuvée 2010 Fujifilm : deux prix, sinon rien. La Tipa à est un bon cru, dont voici quelques lauréats. attribué au mois d’avril dernier deux prix à Fujifilm. Les produits concernés étant le Canon remporte cinq prix. Pour la bridge FinePix HS10 et le système d’image deuxième année consécutive, Canon se voit en relief FinePix REAL 3D (voir Le feuilleton décerner pas moins de cinq prix. Le jury de de la 3D, à quelques pages d’ici). Pour ne l’association a ainsi récompensé les traiter que du premier, ce bridge est doté produits Canon suivants : Meilleur Reflex Numérique Avancé : Canon EOS 550D ; d’un zoom optique 30x, de vidéo en « full Le triplé de Sony. C’est une belle collection HD « et des fonctions photographiques Meilleur Reflex Numérique Expert : Canon de récompenses que Sony s’offre dans ces abouties. Parmi les passionnés de EOS 7D ; Meilleur Compact Numérique prix Tipa, avec le titre de meilleur appareil photographie, beaucoup recherchaient la photo compact pour le Cyber-shot DSC- souplesse et les performances d’un reflex HX5V. L’objectif SAM 28-75 mm f/2.8 sans avoir à supporter l’encombrement et remporte le trophée du meilleur objectif le poids, y compris financier, d’un tel expert, alors que la distinction du meilleur matériel. Doté d’un zoom d’une puissance cadre photo revient au Sony DPF-X1000N. inespérée (couvrant les équivalences de focales de 24 à 720 mm), de fonctions Kodak : Playsport sophistiquées et d’une prise en main très à l’honneur. proche de celle d’un reflex, le Fujifilm L’association a élu le FinePix HS10 se place comme un parfait caméscope Kodak, le couteau suisse de la photographie Expert : Canon PowerShot G11 ; Meilleur Playsport comme numérique. Multifonction Photo : Canon PIXMA MP990 ; étant le meilleur Meilleure Imprimante Grand Format : Canon appareil d’imagerie imagePROGRAF iPF6350. « Les Prix TIPA sont mobile. Ce prix, attribués aux produits les plus innovants du décerné par les marché, ceux qui bénéficient des membres de la Tipa le technologies les plus récentes, d’un design 9 avril à New-York, de haute qualité et d’une réelle simplicité salue l’innovation en d’utilisation. Recevoir des prix pour des matière d’imagerie équipements photo et d’impression prouve que la qualité est au rendez-vous.» numérique de Kodak. En effet, les caractéristiques du produit on Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 12 il y a internet... ...et internet enrichi avec 1h vers les mobiles (1) chez votre distributeur Orange Usages en France métropolitaine, avec engagement de 12 mois, nécessite une livebox. Offre soumise à conditions valable en France métropolitaine, sous réserve d’éligibilité technique. Débit IP jusqu’à 20 méga, selon l’offre détenue. Débit internet dédié de 512 Kb/s jusqu’à 20 Mb/s en débit descendant et jusqu’à 800 Kb/s en débit remontant avec Livebox compatible. (1) Au-delà des minutes incluses, facturation des appels vers les mobiles de France métropolitaine à 0,16 € TTC par minute hors coût de mise en relation de 0,16 € TTC. Conditions et tarifs en point de vente et sur orange.fr. France Télécom, SA au capital de 10 594 839 096 € - RCS Paris 380 129 866. Orange, SA au capital de 2 096 517 960 €- RCS Créteil 428 706 097. A4_GATEAU_Orange.indd 1 14/05/10 11:21:14 DVSM-I N F O S s’approchent des starting- tourné vers le confort de dispose également d’un blocks. Déjà en petites l’utilisateur avec de répondeur stockant proportions dans ce petit grosses touches de jusqu’à 20 minutes de marché, leur explosion numérotation, un large messages, la possibilité de commerciale est attendue écran rétro éclairé et un faire une conférence avec pour 2012, voir fin 2011. mode mains-libres 2 interlocuteurs, un disposant d’un haut répertoire de 100 contacts parleur conséquent. Il et le double appel. Sagemcom crée le filaire… sans fil ! Mais alors, c’est un téléphone sans fil ou avec ? LIVRES ÉLECTRONIQUES : LA COULEUR EN EMBUSCADE En fait, les deux., cap’tain ! A chaque instant, le jour, la nuit, la semaine, le week-end, des informations importantes tombent sur Le CC2200R intègre la technologie DECT afin de Alors que la livre Atlantique, il se perçoit un électronique commence peu d’agitation dans les base et le combiné mais sa progression à petits pas milieux industriels son format est celui d’un sur notre continent, un asiatiques, où les modèles téléphone de bureau peu plus vite outre- avec écran couleur classique. Son design est communiquer entre la Entrée libre ! TOM TOM SUR TOUS LES FRONTS Le spécialiste néerlandais du GPS n’en finit de services en temps réel tels que TomTom TomTom Map Share. Il se distingue des plus de dévoiler des nouveautés et de HD Traffic, les mises à jour cartographiques, autres GPS autonomes du fabricant par son étanchéité et par la livraison en standard multiplier les initiatives, un panaché les alertes radars mobiles et la recherche vendeur au moment où les sorties au grand locale dans 16 pays. Jusqu’à présent facturé d’un support de fixation RAM adaptable sur air et sur la route redeviennent d’actualité. près de 10 euros par mois, ce service est un guidon. désormais offert pendant 1 an, au terme TomTom célèbre le foot. A l’approche de la duquel il devrait être facturé moitié prix, TomTom HD Traffic : c’est officiel, le service Coupe du monde, chacun y va de sa pour environ 5 euros par mois. Fourni en propriétaire TomTom HD Traffic vient d’être promotion. TomTom propose dans ce sens reconnu par TÜV SÜD en Allemagne pour la une opération spéciale et originale en qualité supérieure de son information France (mais aussi dans d’autres pays trafic. Laissant ainsi loin derrière ses européens). Dans le détail, cette offre rivaux... En effet, durant 2 semaines de permettra aux supporters qui achèteront tests extrêmement rigoureux, il est un TomTom GO 750 ou 950 LIVE avant le clairement apparu que HD Traffic fournit début du tournoi de se faire rembourser aux conducteurs les informations les plus leur achat si la France gagne la finale. Cette précises et les plus fréquentes, comparées promotion footballistique coure sur une aux autres sources d’informations période de 8 semaines, depuis le 15 avril et disponibles outre-Rhin. HD Traffic jusqu’au 8 juin 2010, quelques jours revendique également la meilleure couverture de réseau routier parmi les seulement avant le début du tournoi. différents services testés. TomTom Go Live 1000 & TomTom Urban partenariat avec Vodafone, il fonctionne Rider. TomTom a dévoilé deux nouveaux sans surcoût dans 33 pays européen. GPS autonomes. L’un est une variante du L’Urban Rider quant à lui est une variante Start premier prix, annoncé au mois de pour deux roues du GPS autonome premier mars, l’autre au contraire est le nouveau prix, le TomTom Start2. Il bénéficie tout vaisseau amiral de la flotte et incarne une particulièrement de la fonction de guidage petite révolution pour son fabricant. Le Go avancé pour changement de voie, qui Live 1000 adopte un écran tactile capacitif. indique sur quelle file se positionner à Comme son nom l’indique ce TomTom l’approche d’une intersection, de la abrite un modem, qui permet de bénéficier fonction IQ Routes et de la fonction Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 14 DVSM-I N F O S KEF INNOVE caisson de basses HTB2SE de lire des vidéos, et de en versions Dark Silver ou sans fil. La série fivetwo synchroniser en toute Rouge avec plusieurs est munie de deux facilité les baladeurs capacités de mémoire : enceintes frontales GoGear. Son interface 4 Go, 8 Go et 16 Go. Et pour équipées de la intuitive et ergonomique finir, le RaGa, en technologie Uni-Q KEF qui ainsi que son aluminium brossé, ce produit disposant d’un garantit une dispersion du environnement complet son dans la pièce de façon pour pouvoir profiter écran couleur et d’une homogène. A noter pleinement des modèles autonomie offrant plus de l’existence de deux GoGear avec un contenu 20 heures de musique. produits : l’un décliné en constamment enrichi et un modèle 7 (en version diversifié, est une vraie étagère) et le modèle 11 réussite. Les nouveaux (modèle de sol). modèles GoGear quant à Asus vient d’annoncer eux, bénéficient d’un l’arrivée d’un nouveau Ecrans Designo par Asus Philips : nouveaux MP3 design particulièrement modèle d’écran LCD dans soigné. En effet les sa gamme Designo, le Philips dévoilait en avril sa finitions sont impeccables. LS246H. Doté d’une dalle La firme Kef, designer Ross Lovegrove, nouvelle gamme de Trois modèles viennent de 23,6 pouces de ex-britannique, reprise par en passant par le concept baladeurs GoGear et son parfaire la gamme : l’Ariaz, diagonale, cet écran une firme de Hong-Kong, Blade qui révolutionne media Player SongBird. bénéficie d’un design revendique une position l’approche de la Avec ces nouveautés, la travaillé, avec une finition dans le top 10 mondial des fabrication d’un haut- firme d’Amsterdam « miroir », une épaisseur fabricants d’enceintes parleur, la créativité des propose aux utilisateurs de seulement 16,5 mm et acoustiques et la ingénieurs de Kef est sans de gérer leurs contenus un pied en forme cinquième place sur le faille... C’est dans cette musicaux sur une d’anneau. D’une marché français pour ses logique de produit que la plate-forme ouverte. résolution native Full HD produits phares. Depuis sa marque annonçait Le SongBird, est un media de 1920 x 1080 pixels technologie brevetée récemment la série player ouvert permettant (encore, diront certains), « Uni-Q » jusqu’au courbes Fivetwo sans fil. Cet d’accéder à Internet, cet écran affiche un temps uniques des enceintes ensemble Home-Cinéma d’écouter de de réponse de 2 ms, un Muon dessinées par le 5.1 permet d’associer un la musique, taux de contraste dynamique atteignant LG : UN MOBILE PENSÉ RÉSEAUX SOCIAUX doté d’un écran couleur 50 000 :1 et une luminosité de 2,4 pouces, ce baladeur de 250 cd/m2. On étant équipé de la regrettera au passage que technologie Philips le système de rétro Les réseaux sociaux prennent une importance grandissante sur les mobiles mais FullSound qui permet éclairage ne soit pas à LED. il n’est pas forcément nécessaire de disposer d’un smartphone pour en profiter. d’écouter des fichiers MP3 Des entrées VGA et HDMI LG en fait la démonstration via le GT350. Avec son programme d’accès simplifié avec la qualité CD. Le Vibe, sont enfin disponibles. En aux réseaux sociaux grâce à son écran tactile et son clavier coulissant, ce nou- avec son écran couleur tout, ce sont cinq veau portable LG comblera les adeptes de Facebook ou encore Twitter. Surtout 1,5 pouce, la navigation nouveau modèles qui sont que ce dernier profite d’une intégration étroite de ces services, avec l’affichage est simple et intuitive. Ce des a présent disponible petit bijou est disponible dans cette gamme. des informations des différents réseaux sur un unique écran pour une vision globale de l’activité de ses contacts. Côté technique, ce portable affiche un écran 3 pouces de résolution 240 x 400 pixels complètement tactile, il propose également des widgets et raccourcis pour accéder directement à ses sites Web préférés. Au dos, on trouve un APN de 3 megapixels tandis que le téléphone dispose d’une prise casque 3,5 mm, de la connectivité sans fil Bluetooth, de la radio FM et d’un port microSDHC. Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 16 Nouveau XPERIA X10 TM Toute l’ ctualité de os con acts avoris sur un seul écran. Toute l’ ctualité de os con acts avoris sur un seul écran. Xperia et son logo Xperia sont des marques déposées de Sony Ericsson Mobile Communications AB. Sony Ericsson est la marque ou la marque déposée de Sony Ericsson ou est utilisée sous licence accordée par Sony Corporation ou Telefonaktiebolaget LM Ericsson. Sony Ericsson “make.believe” est une marque de Sony Corporation, Japon. Le logo d’identification représentant du liquide est une marque ou une marque déposée de Sony Ericsson Mobile Communications AB. Sony Ericsson Mobile Communications AB. N° imm : 556615-6658– Nya Vattentornet – SE22188 Lund, Suède. DVSM-I N F O S Samsung soutient le premier concours du film hors normes Il y a des nouveaux points de vente à visiter sur A l’occasion du « 1er Concours du film hors normes » 3D relief ou IMAX, organisé dans le cadre du 25e anniversaire Entrée libre ! Bienvenue à « Bright Falls » sur Xbox 360 dans des festivals tels de La Géode en mai que le Sundance Film prochain, Samsung Festival, le Festival apporte son soutien aux International du Film de futurs professionnels de Xbox 360 dévoile la série Berlin et bien d’autres. On l’image. Ce concours de récemment Senior a souligné René Aubertin, « Bright Falls », filmée en retrouve à l’affiche de réalisation audiovisuelle Vice-Président de Kesa ajoutant avoir « par prises de vues réelles, qui « Bright Falls » des acteurs sur le thème « coup Electricals (poste ailleurs été impressionné sert de prélude aux tels que Tom Noonan, d’éclat » sera présidé par auquel lui a succédé par la culture d’entreprise mystères et aux apparu récemment dans Jean-Pierre Jeunet, il y a quelques semaines du groupe, insufflée par événements se déroulant Damages, et Cooper lui-même assisté d’un jury Philippe Lefort, un ancien M. Zhang Ruimin, un dans « Alan Wake ». Huckabee qui a rejoint composé de spécialistes de Sony France, homme visionnaire, qui Tournées dans l’Oregon, la l’équipe de True Blood de l’audiovisuel qui était devenu PDG souhaite « combiner la mini-série « Bright Falls » cette saison. La mini-série ainsi que d’un de Sharp France). sagesse chinoise et le est réalisée par Philip Van, de 6 épisodes a représentant de Samsung. Agé de 58 ans, René style européen ». réalisateur talentueux commencé le 30 avril en Chaque lauréat Aubertin est diplômé de Ensemble, et avec le dont les courts métrages exclusivité sur le Xbox remportera un ensemble l’Ecole de Management de soutien de nos clients ont remporté plus d’une Live, et le 4 mai sur audio/vidéo 3D Samsung Lyon (promotion 1974), distributeurs, nous allons dizaine de récompenses BrightFalls.com. composé d’une télévision désormais renforcer notre LED 3D, d’un lecteur structure européenne DOCKS IPOD PIONEER Pioneer présente sa nouvelle génération de Docks iPod design, malins et adaptés à chaque besoin : petite pièce, pour plusieurs iPod, double station Docks iPod... cette gamme comprend deux principaux modèles : Le XW-NAV1, Dock tout en un, qui offre en plus un lecteur CD et DVD. Il bénéficie d’une amplification (2 x 10 W), d’une entrée audio (mini Blu-ray 3D et de deux pour faire de Haier l’une paires de lunettes 3D des 5 principales marques Samsung. Une mention d’électroménager en spéciale sera également Europe d’ici 5 ans ! » attribuée à la meilleure Océanic : le retour œuvre en 3D Relief et son auteur se verra récompensé du prix « Samsung 3D Relief ». jack), d’une sortie vidéo HDMI et composite, d’un port USB 2.0. Il lit les fichiers JPEG/MP3/WMA/DivX. Le XW-NAC3 de Pioneer dispose d’un écran LCD et de deux emplacements pour pluger deux iPod (Shuffle/Touch/Phone) en même temps. Ses fonctions Shuffle /Hi-Lite Scan permettent d’aller chercher les titres des deux iPod et de réaliser des mix sur mesure pour créer des ambiances musicales inédites. Innovant, il propose d’écouter les stations radio Internet (vTuner)/DNLA. On n’a pas fini d’en parler sur les hauteurs de Romainville ! René Aubertin devient PDG de Haier Europe René Aubertin est avec une spécialisation en Océanic est de retour ! marketing. Celui-ci Nous l’avons vu reportera directement à se profiler sur la façade M. Diao Yunfeng, d’un terminal numérique Managing Director satellite pour la TNT, une personnalité Overseas. version Fransat. Cette que l’on ne présente plus, « En tant que spécialiste reconnaissance a pris dans l’électronique du marché, j’ai été séduit consistance en Touraine, de loisirs. Il vient d’être par la grande qualité des chez Metronic, qui a pu nommé PDG de la toute produits Haier, ainsi que faire l’acquisition de jeune filiale européenne par le réel investissement l’exploitation de cette de Haier, groupe industriel du Groupe dans marque bien de chez chinois de premier plan, la Recherche et le nous, et sous laquelle se qui a choisi Paris Développement, fabriquaient des pour installer son siège pour développer des téléviseurs, au fin fond des sur le Vieux Continent. innovations permanentes. », années cathodiques. René Aubertin a longtemps été l’un des décideurs importants chez Darty, et il était Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 18 France 2010 - Crédit Photo : Getty Images/Digital Vision/Blend Images - Fotofeeling/Westend61/Corbis La nature n’a pas besoin de votre vieille TV. Vous achetez un appareil neuf ? Pensez à rapporter l’ancien en magasin. Votre distributeur a l’obligation de reprendre gratuitement votre ancien appareil, à la livraison ou en magasin. Celui-ci sera ensuite dépollué et recyclé par Eco-systèmes* conformément aux normes environnementales. Retrouvez tous les points de collecte sur www.collectons.org *Eco-organisme agréé par les pouvoirs publics. 11548_SuricatesGenerique_240_210x297DVSM.indd 1 30/04/10 12:11:17 DVSM-I N F O S client, qui peut choisir menu des fonctions n’importe quel modèle. Il d’édition, le fameux en existe jusqu’à « time shift » (mise en 2 Teraoctets, calibre qui pause d’un programme, METRONIC IMAGINE LE MAGNÉTOSCOPE DE L’ÈRE NUMÉRIQUE permet des capacités puis reprise à volonté). d’enregistrement sans L’appareil prend en charge commune mesure le Dolby Digital Plus, et il Il s’appelle HDVR 1 et (y compris au niveau du possède aussi la touche SOS, une spécialité dans une version celle-ci est diffusée sur un marque une étape dans totalement numérique, même multiplexe que coût à l’heure enregistrée) l’histoire des équipements qui se charge l’une des deux autres. avec les investissements Metronic qui élimine tout EGP. Son look, sa taille, ses d’enregistrer la TNT, y Bien sûr, le support n’est que supposaient les risque de panique de commandes font penser à compris en haute plus une cassette, mais un cassettes. Sont aussi au l’utilisateur en cas de un appareil bien connu, définition. Il va cependant disque dur, format SATA dont des dizaines plus loin dans ses 2,5 pouces. Ce qui, au de millions d’exemplaires prestations que son grand passage lui autorise ont été vendus papa à cassette. S’il académiquement de sur notre sol national : permet d’enregistrer une conserver le titre de le magnétoscope. Cette chaîne en en regardant magnétoscope, puisque ressemblance n’a rien une autre, il permet aussi c’est bien d’enregistrement d’un hasard, puisqu’il d’enregistrer deux chaînes magnétique dont il est s’agit effectivement d’un à la fois, et même d’en question. Le choix du « magnétoscope », mais regarder une troisième, si disque dur est laissé au SONY ENTRE DANS LE MARCHÉ DES APN HYDRIDES ET DE LA PHOTO 3D souci à la réception de la TNT (touche également présente sur la télécommande). Avec l’annonce de ses produits annoncés, qui ne sont des Exmor APS HD à court terme pour deux APN NEX-5 et NEX-3, se distinguent CMOS, de 14,2 millions de permettre de faire la firme japonaise se lance principalement que par pixels, Sony soulignant des prises de vue dans le créneau des des aptitudes en prise de qu’ils sont plus grands de (photo uniquement) Les atouts attractifs de notre sol : appareils photo à objectifs vue vidéo différentes, 60 % que ceux utilisés en en panoramique 3D. Ces Pentax, spécialiste de la interchangeables non revendiquent le titre de Micro 4/3. Atout majeur : deux jolis appareils photo, intégré au puissant disposent d’un écran de groupe d’optique japonais visée orientable, un Hoya, avait ouvert son élément indispensable siège européen à Paris pour de la prise de vue voici quelques semaines. vidéo que le NEX-5 Un fait assez rare pour réalise en HD 1080p et le qu’il soit mentionné, car NEX-3 en HD 720p. les grandes firmes Memory Sticks internationales, et et carte SD sont notamment asiatiques, exploitables, sur ces avaient pour habitude de appareils qui sont choisir plutôt l’Allemagne attendus pour cet été, et (le plus gros marché du dont les prix seront Vieux Continent) ou la étagés entre ceux des kits Grande-Bretagne, de base, de 500 et attractive par sa langue, 600 euros, et ceux des connue dans le monde reflex. Cette arrivée qui « plus petit APN à objectifs ils adoptent la monture E, ensembles du haut de entier, et par sa situation était attendue se fait interchangeables au ce qui donne aux deux l’offre (le NEX-5 avec deux hors euros, un atout aux cependant dans une monde », cumulant modèles accès à objectifs dont un allant à yeux de certains stratèges. formule différente l’argument des optiques l’ensemble de la panoplie 200 mm) vers 1 100 euros. C’est au tour de Haier, un des appareils répondant permutables et celui de Alpha, et argument A noter que les deux groupe chinois au format Micro 4/3. l’encombrement d’un suprême, une adaptation appareils sont livrés avec d’électronique et (Nous en parlons dans compact. Point logicielle (en anglais un flash ultra-compact se d’électroménager, d’avoir ce numéro). Les deux important : leurs capteurs « firmware ») arrivera fixant sur la griffe. choisi notre capitale pour son siège social sur notre Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 20 continent. Revendiquant de joindre rapidement les dans notre prochain d’ores et déjà le titre de principales grandes numéro), constitue un numéro 1 mondial pour le capitales européennes, nouveau pas en avant couple d’activités énoncés, note capitale est aussi au la marque Haier est fort cœur d’un marché dont le bien implantée aux USA, et potentiel n’échappe à YAMAHA : UN VIRAGE POUR LA GAMME HOME CINÉMA travaille jour après jour à personne, d’autant plus Cette année, Yamaha a mis consolider sa position que selon les prévisions, en marche une stratégie clients. Les points clés de développé par la marque, européenne, avec un l’Hexagone devrait à inédite pour le marché de la nouvelle gamme sont baptisé « L-Format », cette objectif : devenir moyen terme, grâce à une l’audio vidéo, en intégrant RX-V367, ( 299 euros, 3D nouvelle gamme est la la 5e marque d’ici 2014 sur démographie positive, se sur l’ensemble de sa Ready - HDMI 1.4, 5 canaux, seule au monde à notre sol continental. Le hisser aux premier rang gamme les dernières calibrage automatique exploiter un software qui choix de Paris n’est sans européen, devant fonctions de la nouvelle YPAO, modes Scène, lui est propre. doute pas anodin. Située l’Allemagne dont la version HDMI 1.4 et de la 17 modes Cinéma DSP, Silent Bien sûr, il n’est guère d’une manière centrale, population régresse. Reste 3D. Ainsi, la marque se Cinema, etc.) ; le RX-V467 besoin de préciser que ce bien desservie, non à savoir où sera située ce plonge intégralement (399 euros, disponible fin choix permet à la marque de s’appuyer sur accessible à tous les seulement par ses siège social : patience, il dans les nouvelles mai, 3D Ready - HDMI 1.4, aéroports, mais aussi les sera officiellement localisé orientations du ARC, 5 canaux, calibrage lignes de TGV permettant d’ici quelques semaines. numérique, sans oublier automatique YPAO, Modes un autre de ses points Scène, Mode Pure Direct, forts : le design. Avec des 17 modes Cinema DSP, PENTAX : POUR LES CLIENTS OPTIOMISTES lignes très novatrices Silent Cinema, etc.) et le alliant le noir laqué et le RX-V567 (499 euros, pour cette famille de produits. Elaborée autour d’un nouveau logiciel de navigation totalement titane, l’élégance de la disponible également fin Pentax a dévoilé le dernier-né de sa gamme de com- nouvelle gamme se marie mai, 3D Ready - HDMI 1.4, un savoir-faire pacts numériques, l’Optio M90. Il est doté d’un cap- parfaitement avec le ARC, 7 canaux, Up-scaling unique en matière teur 12.2 mégapixels, d’un zoom optique 5x avec dessin des générations vidéo 1080p, calibrage d’électronique grand angle équivalant à un 28mm - 140mm en for- actuelles d’écrans plats. automatique YPAO, Modes pour l’automobile. mat 35mm. Ce nouvel APN tout à fait polyvalent est Les modèles d’entrée de Scène, Mode Pure Direct, Le AVIC-F920BT est le fruit logé dans un petit boîtier qui intègre un large écran gamme RX-V367, RX-V467 17 modes Cinéma DSP, de ce travail de LCD de 2,7 pouces affichant 230 000 points. Il permet et RX-V567 ont été Silent Cinema, etc.). développement. Outre le aussi de filmer des clips vidéo au format VGA, à 30 totalement repensés. Ces En outre, la série 67 logiciel, et les cartes Télé- images par seconde. Grâce au mode de stabilisation nouveautés offrent des s’enrichira Atlas (44 pages) numérique, vidéos et photos seront à l’abri de tout performances progressivement de ainsi que le recours flou de bougé. Pour ce faire, il suffit de passer en technologiques et nouveaux modèles mode Anti-flou pendant la prise de vue et l’appareil acoustiques dès le début de l’été. impressionnantes, et à Via Michelin pour l’information sur le trafic, ce nouveau produit, très développements Pioneer rajeunit NavGate nouveaux sur ses trois La nouvelle mouture d’intégration dédiés unités de production pour du système d’électronique à tous les véhicules le monde entier, qui lui embarquée de Pioneer ou presque, y compris apportent une maîtrise (sur laquelle nous ceux réputés ajuste automatiquement la sensibilité jusqu’à 1600 totale de tout ce qui entre reviendrons très en détail impossibles à équiper. ISO, pour garantir une luminosité optimale. L’Optio dans ses équipements, M90 est également doté de fonctions utiles pour des composants aux même jamais atteintes jusqu’alors. Yamaha s’appuie pour ces simplifier davantage les prises de vues et réussir des éléments cosmétiques. photos à coup sûr. Le mode « Priorité Visage » ajuste Depuis le début de la automatiquement la mise au point ainsi que la saison, sont proposés ces mesure de la lumière sur les visages, pour obtenir la produits dotés des toutes meilleure exposition possible et la plus grande net- nouvelles technologies, teté. Le mode « Détection du sourire » déclenche positionnés malgré tout à l’appareil dès que le sujet se met à sourire. Ce nou- des niveaux veau compact est alimenté par une batterie particulièrement lithium-ion assurant une excellente autonomie. attractifs, de quoi rendre la panoplie 3D intégrale Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 21 ouvert sur l’électronique communicante, s’accompagne d’une panoplie de systèmes E T R A N G E R Télécoms Mobiles : Le GSM domine toujours le monde Si les réseaux téléphoniques à haut débit occupent le devant de la scène sous nos latitudes, cette situation n’est pas encore une réalité au niveau mondial. Ce qui impose une vision nuancée du panorama et des performances des industriels. La téléphonie GSM ferait presque vieux jeu. D’ailleurs, son histoire est déjà bien longue. Le réseau alors baptisé « paneuropéen », auréolé de sa prometteuse technologie numérique, commençait à faire parler de lui à la fin des années 80, alors qu’aux Etats-Unis, le déploiement de la téléphonie mobile n’était encore qu’une affaire (qui tournait bien) analogique. Une vingtaine d’années plus tard, tout téléphone glissé dans le creux d’une poche est devenu d’une immense banalité. Le futur de ce concept est même déjà En une dizaine d’années, la répartition des utilisateurs de téléphonie mobile sur le globe s’est profondément modifiée. L’accès au GSM dans les pays autres que l’occident s’est traduit par des évolutions colossales. En 2000, les utilisateur d’Europe occidentale représentaient 33% de tous les adeptes du mobile. Il n’en représentent plus que 11% (tout en ayant fortement optimisé leur taux d’équipement). L’Amérique du Nord pesait 18 %, contre seulement 7 % aujourd’hui. Le poids de l’Europe de l’Est est en revanche passé de 4 à 11 %, celui de l’Afrique de 2 à 10 %. Fin 2009, on comptait 3,978 milliards d’individus ayant un téléphone portable sur les cinq continents. largement installé parmi nous, se développant sur la 3G, fameuse troisième génération, côté réseaux, et sur les smartphones côté matériel. Mais cette version, elle-même dopée dans ses performances par ses évolutions techniques impressionnantes, n’est pas aussi répandue qu’on l’imagine.Tout simplement parce que, comme chacun le sait, la téléphonie mobile « classique », le bon vieux cellulaire GSM, a permis d’apporter la téléphonie dans des quantités de régions du monde qui n’étaient pas dotées de réseaux filaires (et ne le seront jamais). 4 milliards de citoyens sur les 6 à 7 que compte la planète sont ainsi en contact avec leurs semblables via un GSM qui équipe plus de 3/4 des individus adeptes du portable. La 3G, avec ses variantes, est plus ou moins bien implantée, au gré des continents. L’Europe, et en particulier l’Europe de l’Ouest, est très bien équipée. Mais ce n’est pas l’endroit de la planète où elle domine le plus. Japon, Corée du sud et Australie sont nettement mieux Répartition des utilisateurs de téléphones mobiles dans le monde Amérique du Nord 7% Afrique 10 % couverts, à 100 % ou presque. En revanche, la 3G a pas mal de longueurs de retard sur le Vieux Continent. Seule la Californie et quelques zones urbaines majeures affichent une couverture réellement dense, alors que dans les autres régions, c’est plutôt un saupoudrage « montant » qui s’observe. Dans le reste du monde, cette 3G est une perspective à seulement moyen terme. Si l’on songe à une sorte de conjonction la plus efficace possible entre les usages télécommunicants (voire multimédia) et le nombre de consommateurs que l’on peut considérer comme des cibles excellentes, c’est en Europe que le panorama s’avère de plus prometteur. Pas étonnant si la pression est à son maximum. Le marché est porteur certes, mais l’industrie a absolument besoin de cette poche où la croissance est à portée de main. 쐍 La répartition entre le GSM et les standards à haut débit est encore marquée par un écart immense, entre pays dits évolués et le reste du monde. Principales technologies - Téléphonie mobile mondiale Moyen Orient 6 % W-CDMA 6% Asie Pacific 45 % W-CDMS-HSPA 4,1 % Autres 1 % GSM 79 % CDMA 10 % Amérique latine 11 % Europe Occidentale 11 % Europe de l'Est 10 % Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 22 SFRL_1004274_BUNDLE_210x297 – VC - BAG sfr.fr NOUVEAU Illimythics Webphone 5 5 numéros tous opérateurs + Internet + Mails + TV + Textos. Et tout ça en illimité 24h/24, 7j/7. SFR – S.A. au capital de 1 344 270 285,15 € – RCS Paris 403 106 537 Mon Webphone préfère SFR Offre soumise à conditions, valable en France métropolitaine avec mobile compatible et à partir du forfait XXL 3H : engagement de 12 mois minimum. Appels métropolitains vers mobiles et fixes métropolitains, hors numéros spéciaux et services. ILLIMITÉ : appels métropolitains, hors visio, n° spéciaux, services, appels depuis boîtiers radio et vers plate-formes téléphoniques. 3H maximum par appel. Textos métropolitains non surtaxés, hors Texto Chat et Chat Wap. 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Nous sommes dans une FNAC de la banlieue-Est de Paris.Tout neuf, le matériel en démonstration ouvre la voie historique d’une nouvelle génération. C’est une de ces premières que l’on n’oublie pas, au même titre que l’apparition en magasin des premiers TV couleur ou des premiers 16/9. Question à ce client potentiel qui vient de reposer les lunettes :trouve-t-il à son goût cette 3D ? « Oui, mais c’est un gadget ». Il vient en un mot de résumer ce que sera ETIQUETTE MALADROITE ? QUESTION D’ANGLE La démonstration est correcte, même si de temps à autres, sur des changements de plans, l’œil a un peu de mal à suivre. En revanche, la signalétique adoptée pour cette mise en place du système théâtralisée commence par une petite erreur stratégique, en invitant le visiteur à se « placer face à l’écran », ce qui laisse d’emblée supposer que la 3D impose un angle de vision. N’y a-t-il pas de la sorte une foule de précautions à prendre dans les formulations ? 쐍 Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 24 le premier obstacle à l’épanouissement rapide d’une TV en relief. « Ce sont des effets fabriqués » ajoute-t-il en montrant d’une main les images de dessin animé que diffuse l’écran. Pour des films, cette 3D, c’est sympa, mais pas au point d’envisager un achat. Mais pour des vues plus réelles, « les Champs-Elysées, ou le Grand Canon du Colorado ? » suggérons-nous ? Le visage du visiteur change et son discours se fait plus nuancé. « Là, peut-être ». Et pour les jeux ? sur une console ? « Oui, sûre- Sony entre en force dans la troisième dimension Une offre 3D complète et large, beaucoup d’initiatives autour de la Coupe du Monde, l’entrée en lice de la marque s’avère impressionnante, capitalisant sur trois spécialités. Pour la première Coupe du Monde de la FIFA en 3D, Sony confirmait fin avril sa position voulue prééminente sur le marché de la 3D avec l’annonce d’une offre qui s’appuie sur trois composantes : son expertise reconnue en électronique grand public, une position forte dans l’industrie du cinéma, et son rôle majeur dans le jeu vidéo. De fait, la marque va propulser à l’occasion de cette compétition internationale une vaste panoplie de téléviseurs 3D, qui plus est, positionnés à des niveaux abordables. Renforçant ainsi son intention de rendre accessible à tous le plaisir de la 3D, Sony a révélé le lancement du HX800. Ce premier modèle sera suivi peu de temps après par d’autres séries. Développé à partir de la nouvelle technologie Motionflow 200H z Pro, ce téléviseur est un 3D en HD 1080p. Sa qualité d’image est optimisée grâce des technologies exclusives baptisées High Speed Precision2 ou encore LED Boost 3, plus nette et plus lumineuse. La série HX800 proposera également la fonction 3D Upconversion, afin de pouvoir profiter dès à présent d’images en 3D. Question lunettes, tandis ment ». Des arguments suffisants pour envisager un achat ? Certainement pas. « J’ai acheté uneTV haute définition il y a moins d’un an et une PS3 en même temps ». La tirelire de ce consommateur doit récupérer de ces ponctions. On attendra. 쐍 disque.Avec le lancement des téléviseurs 3D de Sony, les utilisateurs de PS3 pourront profiter de l’avènement des jeux en 3D. Sony Computer Entertainment Europe sortira quatre jeux en 3D pour que certains téléviseurs 3D de Sony seront vendus avec des lunettes 3D et un émetteur intégré, des paires de lunettes et des émetteurs 3D seront disponibles en tant qu’accessoires. A noter que le film d’animation « Tempête de Boulettes Géantes » en Blu-ray 3D sera offert avec les téléviseurs 3D. Une version haute définition 2D, compatible avec tous les lecteurs Blu-ray, est également disponible sur le Le téléviseur HX 800, produit phare et premier maillon d’une très large collection. Les lecteurs de Blu-ray et les ensembles home-cinéma sont aussi au programme. Perspective : d’ici 2014, les ventes de téléviseurs devraient être à 40 % réalisées avec des téléviseurs 3D. Sony nous retrace l’historique déjà long des images en relief. Avec 35 millions de PS3 dans le monde (2,5 millions en France, la célèbre console constitue une arme de développement redoutable pour les contenus 3D.Toutes peuvent exploiter des jeux 3D, et bientôt (par une mise à jour) les films Blu-ray 3D. Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 25 왘왘 L E F E U I L L E T O N PlayStation 3 téléchargeables sur le réseau PlayStation Network, exclusivement réservés et offerts aux acheteurs d’un téléviseur 3D BRAVIA. Wipeout HD et Motorstorm Pacific Rift pour l’adrénaline, PAIN pour son humour narquois et Super Stardust HD pour sa convivialité. Afin de compléter l’offre 3D, Sony a créé une gamme de lecteurs Blu-ray et de systèmes Home Cinema 3D riche de références et abordable. Le lecteur Blu-ray BDP-S470 « 3D Après mise à jour » est déjà en vente. Une mise à jour du logiciel 3D sera publiée à temps pour le lancement des téléviseurs 3D de Sony en juin afin de permettre la lecture de disques Blu-ray 3D en Full HD. Le modèle BDPS570 quant à lui, suivra en juin, il sera le premier lecteur 3D prêt à l’emploi. Les ensembles Home Cinéma 2.1 (BDV-F500 et BDV-F700) et 5.1 (BDV-E370 et BDVE970) « 3D après mise à jour du logiciel » complèteront la gamme ainsi qu’un projecteur Home Cinéma SXRD 3D prévu un peu plus tard dans l’année. 쐍 D E L A 3D ASTRA MISE SUR LE RELIEF Astra et Samsung Electronics ont fait part de leur accord pour promouvoir conjointement la télévision 3D. Ce partenariat prévoit la fourniture par Samsung de contenus télévisuels destinés à la nouvelle chaîne 3D de démonstration que SES Astra a lancé le 4 mai dernier. Cette chaîne de démonstration a pour mission de diffuser ses émissions gratuitement au départ de la position orbitale de 23,5 degrés Est, afin de mettre en valeur la télévision 3D dans les points de vente, à l’attention bien sûr de la clientèle. Ferdinand Kayser (photo), Président et CEO de SES ASTRA explique à ce propos que « La nouvelle chaîne 3D de démonstration d’ASTRA prouve les énormes atouts du satellite pour la transmission de signaux TV 3D de haute qualité, et le rôle de premier plan de SES ASTRA comme moteur d’innovation dans les technologies de télédiffusion. Nous sommes fiers d’avoir conclu ce partenariat avec Samsung et avons la conviction que la télévision 3D sera le prochain grand moteur du marché du divertissement à domicile. » De son côté, SH Shin, Président et CEO de Samsung Electronics Europe, ajoute que « Premier fabricant à proposer la télévision 3D sur le marché grand public, Samsung est à la pointe de l’innovation dans le domaine de la télévision 3D. Par la signature de cet accord avec SES ASTRA, Samsung sera le premier fabricant à présenter en live des contenus télévisuels en 3D par l’intermédiaire de cette chaîne promotionnelle gratuite tout en montrant son énorme potentiel d’innovation en matière de technologie 3D. Les contenus que nous fournirons à la chaîne 3D d’ASTRA aideront les consommateurs à prendre la pleine mesure de l’évolution que représente la télévision 3D. » La chaîne 3D d’ASTRA lancée le 4 mai a été la vedette du salon ANGA Cable de Cologne, en Allemagne. Les caractéristiques de transmission de cette chaîne de démonstration seront communiquées sous peu. 쐍 La 3D, ça ne sert à rien ! Il revient, le petit refrain. Vous en aviez oublié la mélodie ? Ses paroles s’étaient évaporées de votre mémoire ? Son retour était attendu, et il n’a pas tardé à se faire entendre. Cette fois-ci, il nous dit « la 3D, ça ne sert à rien ! » Toujours selon une vieille tradition, il s’accompagne de la plus ringarde des justifications : tout le monde s’en était fort bien passé jusqu’à présent, et depuis toujours. Inéluctablement, si ce n’est pas déjà fait, tout professionnel dans son rayon TV va entendre cette ritournelle. Que chacun se rassure, on l’avait déjà entendue à propos du téléviseur. Dans les années 70, le grand chic intello consistait même encore, pour certains réfractaires, à se valoriser (devant la glace) en affirmant ne pas avoir de récepteur, sous entendu cet engin qui rendait moins intelligent celui qui passait quelques heures à en contempler les programmes (au lieu de lire, monsieur !) Le téléphone mobile n’a pas échappé à ce commentaire dévalorisant, pas plus que l’ordinateur, et beaucoup d’autres innovations, dans l’univers de l’électronique, et même partout ailleurs. Le réfrigérateur était toisé il n’y a guère plus de 50 ans comme un instrument sans intérêt, la cave et sa fraîcheur permettant de conserver les aliments sans complication. Quant à l'argument selon lequel le monde aurait fort bien vécu depuis quelques dizaines de milliers d’années sans bénéficier de tout ce qui constitue le progrès, il ne se résume pas à une simple résistance au modernisme. Il révèle une aptitude au mensonge qui relègue loin les meilleurs arracheurs de dents. Comment estimer que c’était déjà « très bien avant » quand n’existaient ni Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 26 téléphone, ni électricité, ni pénicilline, ni photo… Non, sans hésitation, et comme Pantashop, si la 3D n’avait pas existé, il aurait fallu l’inventer. Coup de chance : c’est fait. Pas d’angoisse donc si ce n’est à propos de la réponse à ces clients qui ne vont pas manquer d’affirmer que ce nouveau joujou ne sert à rien. D’où l’impérative liste de réponses prêtes, pertinentes bien sûr. Pour les films, avec effets spéciaux, laissez filer l’affaire est peutêtre la meilleure solution. Car à la limite, des sensations vertigineuses créées artificiellement peuvent être considérées comme plutôt destinés aux amateurs. En revanche, tout le reste, les évènements, les paysages, les rencontres sportives, le théâtre, les concerts, et même, tôt ou tard, la découverte depuis un fauteuil du vaste monde dans l’évolution 3D d’un Google Earth, sont et seront des apports plus culturels que seulement distractifs. Ne laissons surtout pas se répandre l’idée selon laquelle la reproduction du monde qui nous entoure dans ses dimensions authentiques ne serait qu’un gadget. Bienvenue dans l’ère de l’image en haute fidélité. 쐍 Magnétoscope Numérique TNT HD Redécouvrez le plaisir d’enregistrer Innovation : Système de trappe breveté qui permet d’insérer ou de retirer très facilement, n’importe quel disque dur*. Ce magnétoscope numérique TNT Haute Définition vous permet de profiter à tout moment de vos enregistrements. * SATA 2.5 pouces L’ A I R D U T E M P S 2000 - 2010 Le regard porté sur la décennie 20002010 est d’ores et déjà un dossier rangé et archivé pour les gazettes et magazines d’aujourd’hui. La presse, la radio, la télévision ont préféré traiter ce sujet au moment des fêtes. Et là, tout a été revisité : les attentats du 11 septembre, l’Irak, l’élection de notre actuel président, sans oublier le duel inattendu au second tour des présidentielles de 2002, entre Jacques Chirac et Jean-Marie le Pen. Les coups d’œil dans le rétroviseur n’ont pas davantage contourné la récente arrivée au pouvoir, outre-atlantique, d’un président de couleur, la décevante prestation des Bleus de 2002, un coup de tête historique en 2006 et, bien sûr, les prémices et le plongeon dans la crise qui se termine à peine. Nous avons préféré attendre un peu, et caler notre regard sur le passé au moment où se tient le MedPi, ce rassemblement qui, déjà il y a dix ans, constituait le principal point de convergence entre tous les professionnels de l’électronique. Il y a exactement dix ans, l’an 2000 s’annonçait plus comme un aboutissement que comme un commencement. Au cœur de ce qui semblait déjà très révolutionnaire, l’électronique occupait une place de choix dans les esprits comme dans les médias. Mais aujourd’hui, l’empreinte de ces dix dernières années est encore plus impressionnante que tout ce que les spécialistes de la prospective avaient osé annoncer.Dès lors, que nous réserve 2020 ? Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 28 La déc Situé comme une passerelle incontournable entre deux saisons (alors que saucissonner la période de » décembre-janvier est un non-sens pour notre activité), ce moment est celui où se peaufinent les stratégies d’un automne qui se veut toujours prometteur et - pour notre coup d’œil, cela nous arrange - où dans les rayons s’étiolent les clés de voûte de ce qui constituait le top du top de cette entrée dans un millésime inoubliable. Force est de constater que les médias, dans leurs rétrospectives de début janvier 2010, ont traité d’une manière superficielle l’impact des équipements et des sources qui se sont développés. Quand on contemple ce qui constituait les points forts des accroches publicitaires imaginées par les enseignes à cette époque, il apparaît comme incontestable que quiconque aurait annoncé les thèmes autour desquels les vents de l’automne 2010 vont s’articuler, serait passé pour un adepte d’une médiocre sciencefiction trop éloignée de toute crédibilité. ennie vertigineuse Loin de nous, cependant, l’idée de brosser un panorama exhaustif de ce qui a changé, de ce qui est arrivé, de ce qui a bouleversé le profil de notre secteur d’activité. Une tendance aux évolutions qui n’est pas nouvelle et à laquelle nous débuts ou même, n’existaient pas encore. Autour de nous, beaucoup d’autres composantes de notre vie quotidienne d’aujourd’hui n’en étaient qu’à leur prémices ou en voie d’apparition. Comme bien sûr l’euro, mais aussi le commerce Dix questions servaient de fil conducteur à un dossier de notre numéro pré-MedPi de 2000, comme par exemple : le marché de l’EGP peut-il encore progresser (il se vendait 4 millions de téléviseurs à cette époque) ? Les ventes en ligne vont-elles tout changer ? Les marges vontelles se réduire ou s’accroître ? Restera-t-il une place pour les petits revendeurs ? Faudra-t-il ouvrir le dimanche ? A 6 690 francs (1 065 euros), ce beau téléviseur proposé en 2000 par un constructeur aujourd’hui disparu, et une GSS ayant longtemps défendu, boom boom, le juste prix, n’offrait que 32 pouces (82 cm) de diagonale, à peu près ce que l’on pouvait espérer de plus vaste pour une image TV. Certes, il y avait bien à cette époque quelques 95 cm cathodiques en rayons,et même des 42 pouces plasma,pour la bagatelle d’un peu plus de 15 000 euros, soit plus cher qu’un 4 x 4 d’entrée de gamme d’aujourd’hui.Mais ce bel écran nécessitait 60 cm en profondeur : de quoi donner au client la certitude qu’il en avait pour son argent. devrions être habitués. En 2000, les professionnels constataient d’ailleurs qu’ils faisaient une part énorme de leur chiffre d’affaires avec des équipements qui n’existaient pas une dizaine d’années plus tôt. Le phénomène est récurrent. Ce qui n’empêche pas d’éprouver une sorte de vertige à un simple énoncé. Si l’on excepte quelques éléments ou produits précurseurs, dont la présence dans les rayons n’étaient encore que modestes, voire anecdotique, rappelonsnous qu’en 2000, les écrans plats, la haute définition, les GPS portables, les appareils photo numériques, la TNT, le MP3, le haut débit, les clés USB, le WiFi, le Bluetooth etc. (la liste pourrait être encore allongée), en étaient à leurs tout Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 29 en ligne ou les compagnies aériennes low cost : aller à Berlin pour 30 euros dans un avion similaire à celui d’Air France, certes, avec café payant en plus, mais pas moins de place ni pour les jambes, ni pour les coudes, n’était qu’une hypothèse de voyageur passablement éméché. L’ A I R D U T E M P S Dans les rues, non seulement les produits, mais aussi les enseignes étaient dans une atmosphère propre aux évolutions. Même dans la liste des fournisseurs, le paysage a passablement changé. La montée en puissance du Matin calme et la redistribution des cartes pour l’Empire du Soleil levant n’étant dans aucune hypothèse à court terme. Les Européens tentaient encore de survivre mais depuis, Thomson, Nokia, Grundig, pour le segment TV, Olivetti ou Siemens pour les ordinateurs, sont parmi les logos entrés définitivement dans l’histoire (même si certaines marques ont été reprises par d’habiles exploitants, ce qui ne plaide pas pour la meilleure des transparences à l’égard des consommateurs). De ces évocations fugitives, ne devrait cependant pas être déduite l’idée selon laquelle 2000 était encore une période de la préhistoire. Les clients n’étaient pas vêtus de peaux de bêtes, ils ne vivaient pas de la chasse et de la pêche au bord d’une rivière, attendant de savoir un jour Cher et moins cher : à presque 3 000 francs (455 euros) ce lecteur de DVD est un haut de gamme, dont l’étiquette en 2000 a tout de même fait machine arrière de 50 % par rapport aux premiers lecteurs de ce disque à images. Mais à 1 990 francs (300 euros), c’est du vrai gâchis ! Et pourtant, en 2010, des lecteurs de Blu-ray se dénichent aux alentours de 99 euros, et 150 à 200 euros posés sur le comptoir suffisent pour une machine déjà correcte. Si seulement le sans plomb avait pu suivre la même évolution ! Comparez ce beau caméscope que l’enseigne annonçait à 1 490 euros avec le - par exemple PlaySport de Kodak, à 149 euros, à vendre maintenant, qui permet au client, dans un encombrement nettement inférieur, de faire ses propres séquences en HD 1080p : peut-on imaginer seulement une décennie entre ces deux équipements ? faire du feu. La téléphonie mobile, le home cinéma, l’ordinateur et le PDA, superbe mais sans application réelle, rappelaient à qui en aurait douté que nous étions dans une période moderne, pro- pice à la vente en masse d’équipements de loisirs électroniques. Dans une ambiance encore toute émoustillée par la victoire des Bleus au Mondial de 1998, flamme d’ailleurs réanimée par leur victoire à l’Euro 2000, la France consommait allégrement son EGP et son multimédia, aux accents d’un Titanic (regardé encore beaucoup en Laserdisc) qui masquait totalement ce qui allait arriver aux contenus, sous l’effet d’un tsunami non encore détecté, généré par le per-to-per. Pascal Négre n’avait pas d’insomnie et les ayant droits, encore cigales, dépensaient sans compter. Vous auriez dit « révolution » ? 쐍 ET EN 2020 ALORS ? Nous avons posé la question : voilà l’exemple typique du piège que l’on se tend à soi-même. Mais comme après tout, nous avions, en 2000, osé poser en dix questions ce en quoi le travail pourrait changer en dix ans, et que les hypothèses énoncées, à jamais mémorisées (ne serait-ce que par le dépôt légal obligatoire à la Bibliothèque nationale) ne nous donnent pas trop l’occasion de rougir, pourquoi ne pas brosser quelques grandes lignes ? A commencer par une qui nous tient à cœur, et qui tarde : la génération de la robotique domestique. Véritable nouveau domaine qui peut surgir à tout instant (et surgira inéluctablement), il sera certainement l’un des relais pour venir épauler dans les rayons le CA des enseignes. Nous en reparlerons tôt ou tard. Le pli de la 3D, que nous n’attendions pas cette année, est lui aussi de cette catégorie d’acquis sur lesquels il n’y a pas de retour en arrière. La 3D est à l’image de ce que la stéréophonie est au son. En 2020, tous les écrans seront au moins 3D, mais qui sait s’ils imposeront encore le port de lunettes. La télévision, qui ne va pas disparaître, est appelée à se remodeler côté usages. Un consommateur devrait, à cette échéance, choisir sans souci et en temps réel le contenu qu’il veut regarder, soit dans le « direct », soit dans l’immense « magnétoscope du futur », fait d’un mélange de VOD et de TV de rattrapage. Beaucoup d’autres progrès viendront, et il n’est pas impossible qu’une fois de plus, en 2020, nous fassions une part énorme du CA avec des produits et des services qui aujourd’hui n’existent pas encore. 쐍 Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 30 E V É N E M E N T S 2010,Monaco : L’IT sera chaud ! Les grands rendez-vous du métier ont une vertu : ils permettent de mesurer à cadence régulière le chemin parcouru. Chaque édition a aussi pour effet d’estomper les inquiétudes et de faire perdre de vue les perspectives qui occupaient les esprits peu de temps auparavant. En 2009, l’électronique grand public se sentait comme happée par une crise qui, à la manière d’un cyclone inévitable, allait peut-être l’emporter. 2010 s’annonce comme le millésime d’un MedPi sous influences. Des quantités de courants porteurs devraient conditionner une atmosphère où la sortie de crise n’est rien de plus qu’un élément du décor. La crise ? Quiconque contemple les résultats enregistrés par le trio EGP, télécoms et IT, les trois axes d’animation de la réunion annuelle de Monaco, ne peut qu’être tenté de conclure que pour ces domaines d’activité, la crise n’a pas eu MEDPI PRATIQUE Le MedPi 2010 se tient du 25 au 28 mai au Grimaldi Forum de Monaco, et selon les horaires d’ouverture suivants : Mardi 25 mai de 9h à 20h Mercredi 26 mai de 8h à 20h Jeudi 27 mai de 8h à 20h Vendredi 28 mai de 8h à 14h GRIMALDI FORUM 10 avenue Princesse Grâce MC 98000 Monaco Principauté de Monaco Tel. : +377 99 99 22 00 Fax : +377 99 99 22 01 10 0 2 i P d e M l ia c é p S M DVS 왘왘 Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 31 E V É N E M E N T S DVSM - Spécial à démontrer que cette nouveauté ne s’est pas emballée d’une manière aussi soudaine qu’on l’imagine, chacun se rappelle qu’au cours de la session 2009, il était question de bien des projets. Mais certainement pas de 3D. L’édition 2010 en Principauté est bel et bien, pour les professionnels français, le premier événement où le relief figure comme un axe important dans les produits à vendre. Il sera même plus que jamais dans l’air, pour une simple raison : la proximité de la Coupe du Monde de football. Cette épreuve peut être soit très dynamisante, soit d’un impact plus mitigé, selon le comportement de notre équipe nationale. Elle marquera cependant le véritable coup d’envoi de la génération 3D, en matière de télévision et de tout ce qui s’y rapporte. lieu. Tous les produits ses sont vendus selon des quantités supérieures à celles de l’année précédente. Il y a bien eu en revanche des résultats au goût amer côté CA. Mais les prix n’ont pas été sacrifiés seulement depuis 2009. Rien ne permet d’affirmer que sans les turbulences conjoncturelles, l’effondrement de la valeur n’aurait pas été similaire. Côté moral, c’est une autre histoire. Le MedPi 2009 était placé sous le signe d’une appréhension optimale. Depuis des mois, ministres et experts annonçaient quelque chose de pire qu’un cataclysme. A coups répétés, la bonne humeur des consommateurs avait été démolie pendant des mois, et celle des professionnels aussi. D’ailleurs, il y a bien eu de sérieuses turbulences conjoncturelles. Ce qui n’a pas empêché le monde de tourner. Alors que nous sommes aujourd’hui, en principe, au-delà de l’épicentre de ce désastre annoncé, la vie continue et les projets se multiplient. Ne cherchant même plus trop à trier, dans les dernières péripéties en date, ce qui est à mettre sur le compte de la conjoncture, et ce qui ne dépend que des marchés et des initiatives de ceux qui les conduisent, les acteurs du métier auront surtout à cœur, à Monaco 2010, de mettre les bouchées doubles en vue d’un futur proche où les mutations sont innombrables. Premier MedPi de la 3D Nous n’allons pas reprendre ici tous les thèmes qui s’annoncent comme susceptibles de doper les ventes de l’automne. Mais nous ne pouvons pas ne pas faire usage de cette opportunité que nous donne la cadence annuelle du rendezvous monégasque de baliser les grandes étapes. Notamment pour ce qui concerne la 3D, l’un des chevaux de bataille de la fin de la saison 2010.Alors que quelques acteurs déterminants cherchent parfois Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 32 Enfin, la convergence ? Ne l’oublions pas, le MedPi est d’une manière originelle indissociable des lignes de produits IT, technologies de l’information, dont on ne peut pas dire qu’elles ne soulèvent toujours que de la joie dans la distribution, depuis quelques années. Non qu’elles soient sans charme du côté des produits. Mais parce qu’elles symbolisent mieux que toutes autres familles d’équipements la terrible nonprofitabilité qui détruit peu à peu le métier, et dont il est urgent de sortir. Mais justement, ces technologies de l’information, dont tous les prophètes avisés annonçaient qu’elles allaient faire corps avec l’audio-vidéo, sont finalement restées jusqu’à ces dernières saisons dans leur propre univers. Ce qui est en train de changer, puisque des smartphones ou webphones, qui mélangent les applications et les flux de contenus, jusqu’aux téléviseurs qui se connectent, en MedPi 2010 passant par les triple play, cette convergence longtemps annoncée est en train de se concrétiser. En mai 2010, dans l’espace Grimaldi, il est probable que les traces de cette convergence (on en parlait déjà abondamment au... MedPi de l’an 2000 !) soient en passe de se faire mieux sentir VIEW R E INT que jamais. Encore que dans le cadre d’un rendez-vous strictement professionnel, il n’y ait pas la place pour des démonstrations théâtralisées et didactiques comme les salons grand public peuvent en accueillir. Si les professionnels des enseignes font bien leur travail cette année, l’ambiance probablement très cœur d’IT chaud du MedPi devra donc se prolonger dans les rayons par des espaces davantage « IT show ». C’est dans ce sens que la valeur si souvent espérée peut revenir, la concentration rituelle des professionnels à l’ombre du Rocher pouvant largement y contribuer. 쐍 Laurent Eydieu : Animations et enrichissement des relations commerciales Comme de coutume, en phase finale de préparation du MedPi, Laurent Eydieu, directeur de l’événement, nous fait partager ses sentiments sur l’univers du numérique et la manière dont la saison 2010 est perçue par les professionnels. DVSM : Nous voici à l’aube du MedPi 2010. D’une part des soucis liés à la crise, et à la perte de valeur, si souvent évoqués dans notre univers, ou d’autre part de l’arrivée de la 3D et de la télévision connectée, de l’explosion des smartphones, de la dualité des équipements et des contenus qui mobilisent l’énergie sur le terrain, qu’est-ce qui selon vous semble préoccuper ou motiver le plus les acteurs du métier que vous avez comme chaque année rencontrés au cours de la préparation de l’événement 2010 ? Laurent Eydieu : Sans aucune hésitation, l’innovation est au cœur des motivations et des moyens importants déployés de nouveau cette année par la grande majorité des acteurs présents au MedPi. Les investissements restent minutieusement examinés, pesés, mais ils sont cette année mieux encore que l’an passé au service d’une offre très riche et très diversifiée.Tous les secteurs apportent leur lot de nouveautés et les marques qui les proposent sont confiantes dans leur pouvoir d’attraction. A cette richesse d’innovation s’ajoute un fort dynamisme dans la création des écosystèmes « Contenants/Contenus ». C’est une voie de développement stratégique car son potentiel de création de valeur est important. DVSM : Si l’on se reporte 10 ans en arrière, autrement dit, en 2000, on constate que l’univers IT-EGP-télécoms s’est totalement métamorphosé, il ne « se ressemble plus ». Et parallèlement, mise à part l’arrivée de nouveaux exposants, on s’aperçoit que le MedPi reste dans les grandes lignes, et avec un nombre élevé de participants assidus, très fidèle à son image. Quelles réflexions cela vous inspire-t-il ? L.E. : La principale force du MedPi est d’avoir sans cesse suivi avec succès les évolutions du marché. Aujourd’hui, le MedPi fédère tous les marchés de l’IT, des Télécoms et de l’EGP. Malgré cette concentration, chaque grande communauté trouve ses spécificités, ses repères. Chaque marché est traité avec attention et profite d’une proximité essentielle avec d’autres. Tous les professionnels s’entendent pour dire que ce format global est aujourd’hui nécessaire au regard de la réalité technologique et économique du marché, mais aussi au regard de critères sociaux en référence aux comportements des utilisateurs. D’une offre segmentée jusqu’en 2005, le MedPi est aujourd’hui un rendez-vous global répondant aux attentes et aux besoins de ses clients. Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 33 왘왘 E V É N E M E N T S MARQUES FIRMES 20:20 MOBILE 20:20 MOBILE CONCEPTRONICS 2L INTERNATIONAL BV ACER ACER ACI ADAM ACI ADAM ACTEBIS ACTEBIS ADIMPO ADIMPO ADMEA ADMEA AIPTEK VIO AIRIS FRANCE A-SOLAR / AIRIS AKIRA EUROPE AKIRA EUROPE ION - SHURE - ALGAM ALGAM MIO et ALISCOM ALISCOM ALTEC LANSING ALTEC LANSING ANTEC ANTEC AOC AOC EUROPE APM FRANCE APM FRANCE SAS ARCHOS ARCHOS ARMOR SA ARMOR SA ASTON FRANCE ASTON ASTRY ASTRY ASUS ASUS AUDIM AUDIM AVENIR TELECOM ENERGIZER AVERY DENNISON FRANCE AVERY DENNISON AVESTA AVESTA AVF AVF GROUP BAF IMPORT BAF IMPORT BANQUE VILLAGE BANQUE MAGNETIQUE MAGNETIQUE BBWORLD BBWORLD BELKIN BELKIN BELSON FRANCE BELSON BEWAN BEWAN BIGBEN INTERACTIVE BIGBEN INTERACTIVE BLUESTORK INDUSTRY BLUESTORK INDUSTRY BLUETRADE BLUETRADE BROTHER FRANCE BROTHER FRANCE BUFFALO TECHNOLOGY BUFFALO TECHNOLOGY BULLGUARD APS BULLGUARD APS CANON FRANCE SAS CANON CARBOSSA SKPAD CASIO FRANCE CASIO FRANCE CDE SAS CDE CELLULAR LINE CELLULAR LINE CISCO CISCO CONSUMER PRODUCTS COMEBACK COMEBACK COMPUTERS COMPUTERS UNLIMITED UNLIMITED COMTRADE COMTRADE CORIOLIS TELECOM CORIOLIS TELECOM CYM MOBILE CYM MOBILE DANE ELEC MEMORY DANE ELEC DELL DELL DELTA SAS DELTA DEMSA SAS AKAI / TOKAI DEXXON DATAMEDIA DEXXON DATAMEDIA DICOTA DICOTA DIGIT ACCESS DIGIT’ ACCESS DIGITAL ELECTRONIQUE ACC. DEA / LOGIC 3 DISTRIWAN DISTRIWAN DLH INFORMATIQUE DLH ENERGY D-LINK D-LINK DORO DORO DUAL ELECTRONICS DUAL ELECTRONICS DVICO DVICO DYADEM DYADEM / OCTANT DYNAMIC CASSETTE INT. DYNAMIC CASSETTE E.S.M PEEKTON HALL STAND GRAND HALL J35 DIAGHILEV S05 DIAGHILEV K12/K10/L04 DIAGHILEV P21 DIAGHILEV S19 DIAGHILEV K27 DIAGHILEV S17 APOLLINAIRE V10 APOLLINAIRE V86 APOLLINAIRE V16 DIAGHILEV S15 GRAND HALL J69 RAVEL D47/D40/E42 DIAGHILEV K19 DIAGHILEV N26 RAVEL C33 DIAGHILEV K18 RAVEL F15 LE GUELFE A05 DIAGHILEV K56 DIAGHILEV K35/K34/K37 GRAND HALL J36 DIAGHILEV R16 RAVEL APOLLINAIRE APOLLINAIRE DIAGHILEV D23 W05 V13 S22 RAVEL H03 RAVEL APOLLINAIRE RAVEL DIAGHILEV RAVEL GRAND HALL RAVEL RAVEL GRAND HALL RAVEL DIAGHILEV DIAGHILEV DIAGHILEV APOLLINAIRE RAVEL DIAGHILEV RAVEL / APOLLINAIRE RAVEL GRAND HALL APOLLINAIRE RAVEL DIAGHILEV LE GUELFE DIAGHILEV RAVEL DIAGHILEV RAVEL H12 W01 G05 K48 D47/D40/E42 J12 C57 C20 J35 C41/C45/C49 U22 N13 N03 V96 E48 P17 RAVEL RAVEL DIAGHILEV RAVEL GRAND HALL APOLLINAIRE RAVEL DIAGHILEV DIAGHILEV DIAGHILEV D36 F46 U03 G17 J40 V95 D13 K42 K40 P15 C05C07 / V23 D47/D40/E42 J62 / J64 V25 E35 U10 A03 R13 E20 N11 E21 LES EXPOSANTS DU EATON EATON (MGE) EBP INFORMATIQUE EBP INFORMATIQUE ECOMIX ECOMIX EDNET EDNET - ELECOM GROUP ELECTROCOM ELECTROCOM ENERGY France - EFORCE ENERGY FRANCE ENERGY ENERGY PRODUCTS ENTRADE / INTERBRANDS ENTRADE EPSON EPSON EURO 10 EURO 10 - ELYPSE SUPERTOOTH EURO COM. EQUIP. SAS EUROTEK ITALIA EUROTEK ITALIA EXTENSO TELECOM EXTENSO TELECOM EYEWEB EYEWEBHOME FRANCE MARKETING REAL CABLE FREECOM FREECOM FUJIFILM FRANCE FUJIFILM FRANCE FUNAI FUNAI FRANCE GARMIN FRANCE GARMIN GEAR4 GEAR4 GIGASET GIGASET COMMUNICATIONS GIRAUDI / GIRAUDI INTERNATIONAL CASE SCENARIO GLOBAL HIGH TECH GLOBAL HIGH TECH NTD4 GLOBAL MEDIA TECH. GN NETCOM JABRA GP BATTERY MARK. FR. GP BATTERIES GRAPHICS GRAPHICS France / FRANCE G-MOBiLiTY GROUPE OMENEX OMENEX GROUPE UNIKA WE GUILLEMOT HERCULES / CORPORATION THRUMASTER HAMA HAMA HARMAN FRANCE HARMAN HAUPPAUGE HAUPPAUGE HDW HDW HEWLETT PACKARD Fr. HP HEXINO SARL HEXINO SARL HITACHI GST HITACHI GST HTC BELGIUM BVBA HTC HYUNDAI HYUNDAI I MINDS CREATIVE / I-MINDS IDCOM / IDCOM / GR MAR. MARK. GROUPE MARKET MARKER I-DISTRIBUTION I-DISTRIBUTION IENOVO GROUP SIGMATEK IIYAMA IIYAMA IMAGINATION TECHN. 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EUROPE GENIUS Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 34 RAVEL DIAGHILEV RAVEL DIAGHILEV APOLLINAIRE DIAGHILEV RAVEL DIAGHILEV RAVEL DIAGHILEV GRAND HALL GRAND HALL GRAND HALL DIAGHILEV APOLLINAIRE RAVEL RAVEL APOLLINAIRE GRAND HALL RAVEL APOLLINAIRE G15 S07 H04 S23 V82 P13 D06 R07 / K38 C23 N15 J89 J30 J51 U22 V12 F30 F05 W93 J95 G09 V99 / V91 APOLLINAIRE APOLLINAIRE APOLLINAIRE GRAND HALL DIAGHILEV V27 V09 V35 J85 P09 APOLLINAIRE DIAGHILEV LE GUELFE V29 P10 A01 RAVEL DIAGHILEV RAVEL RAVEL LE GUELFE DIAGHILEV RAVEL APOLLINAIRE GRAND HALL RAVEL DIAGHILEV D26 P07 F04 G27 A25 K03 F44 W08 J91 / J66 D13 S02 LE GUELFE LE GUELFE APOLLINAIRE LE GUELFE APOLLINAIRE RAVEL DIAGHILEV APOLLINAIRE RAVEL DIAGHILEV RAVEL RAVEL RAVEL A16 / A 19 A22 W15 A24 V15 E14 R29 W03 D25 L9/L10 F27 E39 E16 APOLLINAIRE V20 APOLLINAIRE V90 APOLLINAIRE V85 APOLLINAIRE W28 GRAND HALL J32 / J41 RAVEL G35 LE GUELFE A04 RAVEL D47/D40/E42 APOLLINAIRE V21 RAVEL D03 DIAGHILEV P14 RAVEL F01 RAVEL C22 MEDPI 2010* LaCie LACIE SAS LENOVO FRANCE LENOVO FRANCE LEXAR / CRUCIAL LEXAR LEXIBOOK LEXIBOOK LEXMARK INTERNAT. LEXMARK LG ELECTRONICS LG ELECTRONICS LOGICOM LOGICOM LOGITECH LOGITECH FRANCE LUMIERE LUMIERE IMAGING France ILFORD NGS LURBE GRU0P MBP / Praxis Environnement M.B.P. MADCOW / MADCOW ENTERTAINMENT TEKNOFUN MAXELL FRANCE MAXELL MCA MCA MCA TECHNOLOGY MCA TECHNOLOGY MCL MCL MEDION MEDION MELICONI FRANCE MELICONI MICRO APPLICATION MICRO APPLICATION MICROSOFT MICROSOFT MIDI FRANCE DISTRIBUTION MFTEL MIDLAND - ALAN FRANCE MIDLAND MIO TECHNOLOGY EUROPE ALISCOM / MI0 MMD MONITORS & DISPLAY PHILIPS MOBILIS MOBILIS MOBILITY LAB MOBILITY LAB MODELABS MODELABS MODUL BUROTIC / MEMUP MEMUP MONSTER CABLE MONSTER CABLE MOTOROLA MOTOROLA MSI COMPUTER SARL MSI MYXYTY MYXYTY NAVIGON AG NAVIGON AG NAVTEQ NAVTEQ NEDIS NEMO / NEDIS NETGEAR NETGEAR NETWORK TRAD. CORP. YOO Digital (N.T.C.) NEW ONE NEW ONE NEWCOM DISTRIBUTION NEWCOM DISTRIBUTION NIKON NIKON NOKIA FRANCE NOKIA NORIAK DISTRIBUTION NORIAK - MICRO TECH NORSTONE NORSTONE NUANCE COMM. 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THOMSON AUDIO VIDEO PAXTON ENERGY PAXTON ENERGY PENTAX PENTAX PG TECHNOLOGY NPG PHILIPS CONSUMER LIFESTYLE PHILIPS PHONEANDPHONE.COM PHONEANDPHONE.COM PLANTRONICS PLANTRONICS PLAYSEATS PLAYSEATS PNY TECHNOLOGIES PNY TECHNOLOGIES PORT PORT POWER MULTIMEDIA PM-OFFICE / OFFICE CONNECTLAND POWERDATA POWERDATA i 2010 DVSM - Spécial MedP DIAGHILEV APOLLINAIRE DIAGHILEV RAVEL RAVEL DIAGHILEV GRAND HALL RAVEL U7 W13 S13 C28 D04 M02/N05 J77 F12 DIAGHILEV DIAGHILEV DIAGHILEV R23 N17 U02 DIAGHILEV RAVEL DIAGHILEV DIAGHILEV RAVEL RAVEL DIAGHILEV DIAGHILEV LE GENOIS DIAGHILEV APOLLINAIRE GRAND HALL DIAGHILEV RAVEL RAVEL GRAND HALL RAVEL DIAGHILEV GRAND HALL RAVEL DIAGHILEV RAVEL GRAND HALL RAVEL RAVEL LE GUELFE DIAGHILEV P20 D27 P04 / K43 P25 C15 E04 R04 K64 B02 P24 V37 J65/J69 U20 G07 G13 J63/34/31 F34 K44 J43 / J49 F33 S08 D10 J73 F27 G33 A13 K52 RAVEL RAVEL APOLLINAIRE LE GUELFE RAVEL LE GUELFE GRAND HALL ACCUEIL RAVEL RAVEL GRAND HALL DIAGHILEV APOLLINAIRE RAVEL LE GENOIS RAVEL APOLLINAIRE APOLLINAIRE RAVEL APOLLINAIRE DIAGHILEV / APOLLINAIRE GRAND HALL D13 E30 V03 A20 D13 A10 J26 U09 / W 02 J20 RAVEL RAVEL RAVEL H02 D17 G23 RAVEL DIAGHILEV E46 U6 E15 E09 J09 K49 W27 C11 B01 G37 W04 V18 E19 V22 DURACELL LE GUELFE A15 PROCTER GAMBLE FR. RICOH FRANCE RAVEL F23 RICOH FRANCE BLACKBERRY GRAND HALL J01 RIM BLACKBERRY SAGEMCOM SAGEMCOM GRAND HALL J17 / J19 SAITEK SAITEK RAVEL D47/D40/E42 SAMSUNG DIAGHILEV T01/T07/T23 SAMSUNG EL. France SANDISK SANDISK INTERNATIONAL DIAGHILEV R19 INTERNATIONAL SANGHA SANGHA LE GUELFE A14 SANTOM LTD DEXIM DIAGHILEV R20 SAPPHIRE AMD RAVEL C01 SAPPHIRE VEA APOLLINAIRE V92 SARL VEA OLITEC RAVEL D30 SAS OLITEC GROUP SAVEBAG SAVEBAG DIAGHILEV R02 SBS SBS APOLLINAIRE V08 SCP TECHNOLOGIES RAVEL C19 SCP TECHNOLOGIES SEAGATE RAVEL G31 SEAGATE SEDEA DIAGHILEV S09 SEDEA SENNHEISER FRANCE SENNHEISER RAVEL F43 SFR SFR GRAND HALL J02 SIGMA RAVEL C21 SIGMA SOCRIMEX France DIAGHILEV R05 SOCRIMEX EUROPE SONY ERICSSON SONY ERICSSON APOLLINAIRE V19/V17 SOPEG TELEFUNKEN RAVEL E25 AEG RAVEL E25 SOPEG SPLITTED DESKTOP SPLITTED DESKTOP SYSTEMS SYSTEMS LE GUELFE A07 SRD GLOBAL 5 - SRD GRAND HALL J29 STL FRANCE BELGIUM LENCO APOLLINAIRE W10 STRAX FRANCE STRAX France APOLLINAIRE V05 STRONG FRANCE STRONG FRANCE DIAGHILEV S03 SUPPORTER SUPPORTER RAVEL F03 SWISSVOICE SWISSVOICE APOLLINAIRE V14 TAKARA TAKARA GRAND HALL J20 TARGUS TARGUS RAVEL G39 TCT MOBILE EUROPE ALCATEL Mobile Phones APOLLINAIRE V02 TECH DATA TECH DATA DIAGHILEV L02 TECH DATA BRIGHTSTAR GRAND HALL J37 TECH TRAINING TECH TRAINING GROUP GROUP DIAGHILEV K39 TECHAIR TECHAIR RAVEL C12 TECHNI CINE PHOT TECHNI CINE PHOT DIAGHILEV P14 TECHSELL TECHSELL TE-GROUP / MR HANDSFREE MR HANDSFREE (TE-GROUP NV) APOLLINAIRE V06 TERRATEC TERRATEC RAVEL D47/D40/E42 THULE ORGANISATION SOL. CASE LOGIC DIAGHILEV R17 T’NB T’NB DIAGHILEV K20 TOMTOM TOMTOM DIAGHILEV U12 TOPCOM TOPCOM APOLLINAIRE V88 TOSHIBA TOSHIBA RAVEL C24/61 TRADECOM TRADECOM - AEG DIAGHILEV K62 TRANSCEND INF. EUR. BV TRANSCEND LE GUELFE A20 TRENDNET TRENDNET RAVEL D47/D40/E42 TRUST France SARL TRUST LE GUELFE A08 TUCANO SRL TUCANO RAVEL F39 TX-WEA TX-WEA RAVEL C18 UFP INTERNATIONAL UFP INTERNATIONAL DIAGHILEV S21 UNIFORMATIC UNIFORMATIC DIAGHILEV S26 / K45 UNITEK FRANCE SARL UNITEK FRANCE SARL RAVEL F27 URBAN FACTORY URBAN FACTORY RAVEL D15 VERBATIM VERBATIM RAVEL F24 VISTAQUEST VISTAQUEST EUROPE/SPEEDO RAVEL F27 WACOM EUROPE GMBH WACOM RAVEL C09 WESTERN DIGITAL WESTERN DIGITAL RAVEL - DIAGHILEV D18 / K46 WT WT GRAND HALL J71 XORO XORO RAVEL G04 XTRIUM XTRIUM DIAGHILEV R11 YUUWAA (GEMALTO) YUUWAA RAVEL G29 *Liste arrêtée à notre date de mise sous presse. Eléments communiqués par le MedPi. 왘왘 Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 35 E V É N E M E N T S i 2010 DVSM - Spécial MedP DVSM : Pour revenir à un aspect très concret, vous avez sans doute remarqué que dans la distribution, des changements importants sont observés : une relative stabilisation s’accompagnant d’une orientation davantage service et praticité, et un peu moins discount du commerce en ligne, arrivée de très grandes surfaces spécialisées dans les GSS (Boulanger, Saturn), attitudes plus pragmatiques de la part des grandes surfaces alimentaires à l’égard de l’IT, désengagement total de l’IT chez les « multispé meuble » (But...), etc.Avez-vous senti l’influence de certains de ces mouvements dans vos relations avec les professionnels ? Si l’on prend une comparaison sur le long terme, voyezvous aussi cette métamorphose se traduire à travers les acheteurs que le MedPi invite à Monaco ? L.E. : La distribution est toujours parfaitement représentée au MedPi. Depuis 15 ans que nous leur proposons ce rendez-vous, tous les décideurs des achats œuvrant au sein des réseaux de distribution impliqués dans la vente des nouvelles technologies vers le grand public ont toujours répondu présents à l’invitation des marques qui investissent pour eux au MedPi. La distribution, tout comme toute autre industrie, puise ses performances dans de permanentes remises en question des produits à vendre et des méthodes pour y arriver. Les nouvelles technologies sont exigeantes en la matière. Il n’est donc pas rare d’observer à ce propos des régulières évolutions que le MedPi suit avec attention. Son rôle est d’être à la hauteur de la réalité de l’organisation du marché. L.E. : La colonne vertébrale est et doit rester l’animation et l’enrichissement des relations commerciales. Ce qui doit s’inscrire profondément dans la continuité, c’est notre proximité avec les acteurs du marché. Cette proximité est la garantie de la qualité de nos décisions pour les évolutions à mettre en œuvre. Nous avons le devoir d’écouter nos clients. Les initiatives sont inhérentes aux recommandations de nos clients. Ce qu’est le MedPi aujourd’hui et ce qu’il sera dans le futur est décidé par nos clients. DVSM : Pour conclure, si vous aviez un message à adresser aux professionnels, tant fournisseurs de la distribution qu’acteurs dans les enseignes, quel serait-il ? L.E. : Tout simplement, merci pour votre confiance et votre fidélité. Nous en sommes très fiers et vous assurons à tous notre entier engagement à défendre au mieux vos intérêts. 쐍 DVSM : Face à ces évolutions de l’ensemble du métier, comment vont se conjuguer continuité et initiatives pour le MedPi 2010 ? La chronique du Medpi En avant-première, quelques exposants du Medpi 2010 ont accepté de lever un petit coin du voile sur certains des produits dont ils feront les vedettes de cette édition. C’est un premier épisode, le second constitue déjà le rendez-vous à ne pas manquer, dans notre prochain numéro. Saison à la fois riche et décalée, stratégies s’accompagnant de plus de confidentialité que de coutume, pas mal d’éléments de cette période où tout se mélange peuvent expliquer que dans l’ensemble, les exposants du MedPi semblent avoir finalisé leurs préparatifs plus tard qu’usuellement. D’où une collection un peu limitée dans cette premier épisode de notre traditionnelle chronique. ses gammes vidéo HD, au travers du lecteur DVD portable 9’’ à écran rotatif le PDX-3920 TV ou de son écran SLE-2250, un 22’’ à technologie LED qui dispose d’un tuner TNT HD intégré. L’écran TFT-LCD 7’’ VES-100 ultra design est doté d’une dalle analogique et d’un haut-parleur sera aussi à l’honneur, ainsi que le DTV-700 :TV LCD portable de 7’’ ultra plate qui dispose d’un tuner TNT intégré. La marque exposera par ailleurs une gamme complète audio, ainsi que deux livres numériques, les EBKT-100 et EBK-52. SAMSUNG IT : IMPRESSIONS ET IMPRESSIONNANT ! Difficile de s’attendre à un menu trop menu chez le constructeur coréen, et sa panoplie de nouveautés (sur laquelle nous reviendrons prochainement). Outre les notebooks et netbooks, l’impression laser est à l’honneur, sur un créneau où la marque vise le leadership, et progresse à pas de géant.A voir aussi SIGMATEK AIME LA VIDÉO Sigmatek spécialiste dans la conception et la fabrication de produits grand public, présentera à l’occasion du Medpi Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 36 왘왘 E V É N E M E N T S Timeline X, série déclinée en différentes tailles d’écrans : 11,6’’, 13,3’’, 14,1’’ et 15,6’’ allant de 1,4 à 2,4 kg. Ils intègrent la dernière génération de processeurs Intel Core i 3/5/7. Les séries Aspire 5943G et Aspire 8943G, allient un design contemporain et épuré à une haute technologie. Ces PC sont disponibles en deux tailles d’écran, 15,6’’ et 18,4’’. Acer dévoilera par ailleurs sa nouvelle génération d’ordinateurs portables, de moniteurs et de projecteurs vidéo 3D. et même absolument, des projecteurs vidéo dont certains ne dépassent pas l’encombrement d’un savon de Marseille. Sans oublier une panoplie d’écrans et d’écrans multiples, pour certains professionnels, ou des gamers. ADMEA : EMBARQUEMENT AUTO Admea, entre autre spécialiste de l’électronique embarquée, sera présent à Monaco pour y dévoiler notamment les nouveautés produits de ses marques Oxygen Audio et Navirad. Produits phares de la marque Oxygen, les O’Car TRENDNET RENOUVELLE SES BOÎTIERS CPL Plus petites, plus rapides, plus écologiques : les nouvelles prises CPL de Trendnet sont équipées de la nouvelle puce d’Intellon HomePlug 200AV. Grâce à elles, il est possible de relier plusieurs ordinateurs aux autres appareils du réseau présents dans une habitation par l’intermédiaire de l’installation électrique à des vitesses pouvant atteindre 200 Mbits/s. Le CPL a le vent en poupe. CASIO ET L’IMAGE Appareils photos numériques, calculatrices et projecteurs vidéo seront de la fête. Ce salon sera l’occasion pour Casio de consolider les liens avec ses partenariats existants et de développer et écologique (plus de mercure). Beewi, roi du sans fil Déjà connu pour ses casques sans fil hyper design, la marque présentera de nouveaux casques, kit mains libres, émetteurs/récepteurs Bluetooth et WiFi, souris et claviers sans fil. Le tout assorti du design Beewi ! NETGEAR ET PATRIOT MEMORY : PANOPLIES LARGES A l’occasion du MedPi 2010, les marques y présenteront leurs derniers produits. Netgear sera présent sur le Village de Banque Magnétique, et y exposera ses innovations dans les domaines du CPL, du sans fil, du multimédia et du stockage. Patriot Memory sera présent sur le stand de MCA Technology, et y présentera ses nouveautés dans les domaines de la mémoire RAM, de la mémoire flash, des disques SSD et des NAS, ainsi que ses nouveaux adaptateurs USB 3.0. ASUS ET UNE TOUCHE DE MODERNITÉ et O’Dock : un autoradio et une station d’accueil, conçus pour intégrer l’iPhone et ainsi lui apporter des fonctionnalités supplémentaires pour une utilisation optimale en voiture. Quant à Navirad, il s’agit d’une gamme connue de localisateurs de radars. ACER ET DES NOTEBOOKS MUSCLÉS La marque Acer sera comme de coutume présente sur le salon de Monaco. Cette année, elle y exposera ses dernières nouveautés : la gamme ses relations avec les différents réseaux. Notons que la marque fidèle à elle-même innove en proposant, par exemple, une nouvelle source lumineuse hybride LED/Laser pour ses projecteurs vidéo. Sans lampe, cette technologie brevetée permet de conserver une très forte luminosité et répond aux besoins des professionnels en étant à la fois économique (plus de lampes à changer) Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 38 A l’occasion du Medpi 2010,Asus présentera ses nouveautés PC de la rentrée et ses produits phares dont en exclusivité le EeeKeyboard (un clavier qui contient aussi tout les reste d’un ordinateur, sauf l’écran), U Bamboo et le NX 90. Les moniteurs LCD seront de la partie avec la gamme Designo à l’élégance unique, et en particulier le modèle phare, le L246H. Véritable petit bijou, tant d’un point de vue esthétique que technologique. A suivre... 쐍 Electronique grand public Multimédia Micro informatique Haute fidélité Home cinéma Télévision numérique Télécommunications Loisirs interactifs Electronique embarquée Industrie Distribution Technique Commerce Marketing Merchandising Clientèles 24 heures sur 24 retrouvez l’information faite pour vous sur ! z e u Cliq Entrée libre T É L É C O M S Aux Champs Elysées, à Paris, SFR a développé un nouveau concept d’espace déclinable sur le terrain. Boulanger : la nouvelle approche des services et hardware. Telecoms,TV, Internet : La conquête des Espaces Carrefours, Flins : cet ensemble est développé en collaboration avec Orange, category manager pour l’enseigne. Alors qu’il est de plus en plus difficile de tracer des frontières entre des univers jadis totalement étrangers, les effets de la montée en puissance d’une extraordinaire convergence des usages et des services sont amplifiés par celle d’acteurs fournisseurs jouant aussi sur l’ensemble des partitions de ce nouveau marché. Le terrain ne peut que suivre cette migration historique. Il n’y a plus guère de doute : la clientèle devrait percevoir les signes d’une puissante transformation. Celle-ci est en effet déjà perceptible à la simple vue des rayons qui ont commencé à se modeler selon les contours des offres numériques nouvelles. Des propositions portées par une avalanche de nouveaux équipements et d’accessoires pas totalement inconnus. Ils concrétise. Mais ce n’est pas la seul composante de ce qui change les marchés en 2010. Il faut aussi prendre en compte la nécessité de faire venir la clientèles à des possibilités qu’elle ne soupçonne pas encore, ou d’une manière encore marginale. De tous côtés, les initiatives surgissent, aussi bien chez les opérateurs que dans les enseignes, et souvent selon des avaient commencé à sérieusement influencer bien des habitudes, mais leur poids dans la vie quotidienne devient soudain colossal. C’est l’accélération vigoureuse,sur les chapeaux de roues,à laquelle il est désormais nécessaire de répondre activement. La perspective depuis longtemps décrite par les observateurs comme inéluctable de voir se rapprocher les ventes de hardware et de contenus se Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 40 stratégies concertées. Nombreux sont les professionnels qui estiment que l’heure d’une profonde évolution a sonné, comme ils l’expriment dans ce dossier. La bonne vieille téléphonie,tout comme les cinq chaînes de la TV de papy, sont emportés par la vague numérique, mélange vertigineux qui doit avoir la capacité de rendre explosives les ventes à venir. 쐍 Philippe Bachman,SFR : L’ère des webphones Le changement de format est dans les esprits et dans les actes. Alors que sur les Champs-Elysées, SFR vient de dévoiler son nouveau modèle pour les marchés actuels et à venir, le poids de la vente de la « data » se fait sentir à tous les niveaux. « D’accord, c’est un peu une donnée sémantique. Mais il est à mon avis plus approprié de parler de webphones que de smartphones » souligne Philippe Bachman, directeur commercial grand public de SFR (photo). « Le webphone est tout le temps connecté à Internet, alors que le smartphone reste l’instrument qui avait permis de faire le lien entre le téléphone mobile de base et l’agenda électronique ». Nuance qui n’a rien d’un détail, non seulement dans les usages, mais aussi dans la conception technique. Ainsi, le directeur commercial de l’opérateur filiale de Vivendi est de ceux qui accordent une importance particulière à la différence entre une sorte de concept hybride réunissant GSM et PDA, et des équipements comparables à de véritables petits ordinateurs communicants, aptes à mettre en œuvre des applications, et jouant dans la poche de l’utilisateur un rôle comparable à acteurs du métier, il est clair que « le webphone a tiré les ventes des mobiles vers le haut, alors que tous les autres segments ont régressé. L’iPhone a bien sûr ouvert la voie ». Proposé par « nos amis et néanmoins concurrents d’Orange depuis plus de deux ans, nous l’avons dans nos offres depuis pratiquement une année ». L’iPhone était en effet entré dans le catalogue SFR le 6 avril 2009 en version 3G et le 24 juin en 3G+. « Immédiatement, il s’est positionné comme l’une de nos meilleures ventes, avec plus de 370 000 pièces vendues l’année dernière. Et maintenant, cela fonctionne ». Le directeur commercial grand celui d’un PC tout public d’aujourd’hui. Mais, pour cette connexion permanente, peut surgir un souci, celui de l’autonomie d’alimentation (d’ailleurs souvent évoquée par les utilisateurs d’iPhone). « Les constructeurs, les fabricants de composants et de batteries font beaucoup de progrès » relève à ce sujet Philippe Bachman, concédant que si « le tout premier smartphone avait du mal à tenir la demijournée, ce qui nécessitait de se déplacer avec au moins deux batteries, aujourd’hui, même en utilisation intensive, vous tenez facilement la journée, y compris en connexion permanente avec Internet ». Moteur du marché Ce point essentiel évoqué, Philippe Bachman revient sur des données plus générales en rappelant que « l’année 2009 a été celle de l’explosion totale des volumes ». Un constat rassurant car, comme les autres public évoque l’arrivée de modèles de cette famille chez tous les fabricants, et si quelques balbutiements ont été observés çà et là pendant un Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 41 moment, tout se développe désormais d’une manière plutôt sereine. « Le marché va continuer de se développer, et tirer le segment des mobiles vers le haut. En 2012, nous pensons que 80 % des ventes pourraient concerner des webphones ». Une progression très dynamique qui s’appuie sur un renouvellement rapide en téléphonie mobile. N’oublions pas que le marché en volume s’établit largement au-delà de 20 millions d’appareils par an, pour une population qui exploite plus de 60 millions de cartes SIM. La vision de SFR sur ce même moyen terme laisse entrevoir un parc équipé à 50 % en webphones d’ici 2012 également. Du grain à moudre en perspective pour les rayons. Ainsi, le « territoire est en train de s’élargir » avec des produits plus nombreux, plus abordables, et dont une bonne proportion devrait venir se positionner dans ce qui était le coût d’un mobile classique. Avec aussi d’autres systèmes d’exploitation. « Une étude de l’analyste Gartner indiquait récemment que d’ici peu, trois ans environ, l’OS de l‘iPhone devrait se situer aux côtés de Windows et de Google, à environ 15 % chacun ». L’évolution du marché ne devrait pourtant pas remettre en 왘왘 T É L É C O M S question des critères considérés jusqu’alors comme des moteurs pour les motivations de la clientèle. Photo, musique, vidéo n’ont pas de raison de s’effacer : « Cela ne va pas changer ; non seulement un utilisateur peut prendre des photos, mais instantanément, il peut aussi les envoyer à un contact sur Facebook, ou mettre une séquence vidéo sur Dailymotion en 3 clics. Les webphones développent les usages ». Illustration de ces réalités, le récent lancement, avec exclusivité sur 6 mois, des Palm Pré et Pixi pour SFR. Alors qu’un célèbre webphone ne brillait pas par ses aptitudes à la photo, « le Palm Pré, doté d’un capteur de 3,2 megapixels, permet un excellent rendu photo ». Sur le terrain,Philippe Bachman observe et commente : « Globalement, cela ne se passe pas mal. Tout le monde veut sa part du gâteau, ce qui est légitime. Mais tout le monde n’a pas encore fait les efforts nécessaires pour maintenir ou conquérir cette part ». Insistant sur la capacité des enseignes à démontrer les usages aux clients, notre interlo- Orange et la télévision : Richesse des contenus En choisissant l’offre globale appuyée sur une diffusion hybride ADSL + satellite, l’opérateur historique a fait le choix d’une stratégie dont on commence à percevoir les atouts, particulièrement pertinents. Quand France Télécoms avait annoncé son intention de diffuser de la télévision par satellite, bien des consommateurs étaient allés au plus simple en résumant : Orange veut faire renaître une sorte de nouveau TPS. Analyse bien hâtive. Car le groupe, qui insiste sur sa condition d’opérateur de télécommunications, et rien d’autre (ou presque), amorçait surtout une stratégie visant à lui donner une structure susceptible de placer son offre partout, même en France profonde, là où l’ADSL et très probablement la fibre auront peu de chances d’arriver avant au mieux un très long moyen terme. « Nous ne sommes pas un pure player de la télévision payante, insiste en outre Jean Bernard Willem, directeur des ContenusTV-VOD et Convergents chez Orange. Celle-ci est un élément constitutif d’une offre multiservices pour nos clients quand ils s’abonnent au triple play. En plus de l’accès haut débit, la télévision et le téléphone, notre facteur différenciant, c’est qu’à tout client, nous pouvons proposer l’offre entière TV incluse, en ADSL ou formule hybride avec réception satellite ». avons beaucoup travaillé depuis, confie Jean-Bernard Willem. Nous avons recruté beaucoup d’antennistes, mais cela a été un peu plus long que prévu », concède-t-il. En cours de prospection, la nécessité « de nous organiser d’une manière plus forte a été perçue. Cela nous a conduit à structurer une équipe dédiée à l’animation du réseau de ces professionnels de l’antenne, toujours en partenariat avec nos grossistes ». Une mécanique qui aujourd’hui « tourne bien, et même à plein régime. Nous avons recruté entre 300 et 400 installateurs. Mais nous avons toujours notre objectif d’au moins 700 professionnels mobilisés ». Le but étant, comme on l’imagine, de créer un maillage du territoire assez dense pour que les clients puissent compter sur une proximité satisfaisante des installateurs. Antennistes sollicités Une stratégie qui ne va pas sans des dispositions particulières, sur un plan technique, comme nous l’avions évoqué cet automne lorsque l’opérateur lançait son offensive envers les antennistes. « Nous Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 42 Le recrutement n’est d’ailleurs pas une manœuvre se limitant à une fructueuse prise de contact. « Il faut cultiver un réseau, cela prend du temps, car le travail concerné est plus complexe qu’une installation de parabole dédiée au satellite. Il faut une bonne maîtrise du matériel, avec la Box ADSL, le décodeur, etc. S’appuyer sur un programme de montée en compétence est vraiment indispensable ». Sans oublier non plus d’autres outils :« nous sommes en train d’envisager la mise en place d’une hot-line dédiée aux professionnels » indiquait Jean-Bernard Willem au milieu du printemps. Reste que dans le concret, l’offensive fonctionne. « Nous bâtissons des opérations ciblées locales avec nos partenaires, qui revendent beaucoup de nos offres ». Le programme est nourri. Il intègre à peu près tout ce qui cuteur apporte des nuances dans ce constat :« Pour l’iPhone, il est fréquent que les clients en sachent plus que les vendeurs, ils n’ont besoin d’aucune démonstration. Mais avec des produits plus techniques, des multitâches tels que nos nouveautés Palm, tout cela se démontre. Les professionnels qui investissent sur ce plan, en ressources humaines et en compétences, réussiront bien dans ce créneau » estime en substance Philippe Bachman. Qui, selon ce qu’il constate, ajoute que tout le monde n’a pas encore produit l’effort indispensable, alors que le temps devient court. « Il n’est pas encore trop tard, mais cela le sera une fois l’automne arrivé ». Les marchés sont toujours plus attrayants dans leurs phases de développement, où volumes et profitabilité accompagnent la croissance. C’est dans cette mouvance qu’il faudra se placer, avec un risque, celui d’un vrai décrochage du segment télécoms. L’irruption des mobiles connectés n’est pas un épisode anodin et ne sera suivi d’aucune marche arrière. 쐍 existe en matière de marketing, avec mailing, e-mailing, phoning, communication en non-adressé, sans oublier les opérations publicitaires dans la presse locale. Orange estime avoir sur ce registre des retours sur investissements plus importants que sur des opérations classiques : logique. Cela s’inscrit dans la perspective d’une prochaine extinction de l’analogique, et bien entendu, l’opérateur accentue sa pression sur les régions où cette transition approche. « Nous sommes très actifs en Bretagne et en Poitou-Charente, où l’arrêt de l’analogique est programmé avant l’été ». Avec une politique qui vise à UNE ALLIANCE POUR LA 3D Cinq sociétés viennent de lancer une alliance, la « 3D-HD Alliance », avec pour vocation la promotion de la 3D en haute définition sur notre territoire. Numericable, Panasonic et Sagemcom sont les membres les plus « connus » de cette réunion, qui entend promouvoir la qualité pour le relief. Kudelski Group, très implanté dans le milieu des professionnels depuis sa création des célèbres magnétophones Nagra, il y a plus d’un demi-siècle, prend sa part de travail avec Nagravision, tandis que Cisco, se positionne sur le créneau des « réseaux intelligents ». Plus de détails, notamment pour ce que la distribution peut attendre de ce groupe, dans un prochain numéro. 쐍 couvrir l’ensemble du territoire, France Télécoms pourrait donc apparaître comme un opérateur presque concentré sur une facette technique de la propagation du tripleplay. Mais son ambition va plus loin, et de ce fait, sa panoplie technique prend les allures d’une arme fort pertinente. Le nouveau décodeur, dont le design plait beaucoup à JeanBernard Willem, est à lui seul un élément révélateur. Lancé en début d’année et désormais « livré à tout abonné triple play », il intègre la réception IP, un tuner TNT, et joue à 100 % le rôle du médiacenter.Toutes les manœuvres fonctionnent sans complexité entre TV, ordinateur... Et qui plus est, il permet d’intégrer un disque dur rackable, une formule qui est appelée à se propager.Avantage : le « PVR » (enregistrement vidéo) que devient ainsi toute LiveBox permet à l’utilisateur de mettre en mémoire autant de programmes qu’il le souhaite, certain de ne pas les voir disparaître si par malheur, il y avait un pépin du côté de la boîte décodeuse. Et indice révélateur : Orange concentre ses efforts autour des contenus. « Nous avons une cen- Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 43 taine de chaînes dans notre offre de base, et nous proposons aussi des packages répondant aux souhaits des clients. Mais notre vrai levier de différenciation, c’est ce qui concerne l’accès à des contenus à la demande. La VOD, pour laquelle nous avons des milliers de films disponibles, même récents, et la vidéo de rattrapage, avec l’ensemble des chaînes de France Télévision, M6 Replay, et nous accueillons d’autres partenaires importants. Orange devrait être prochainement la plate-forme qui va proposer l’offre la plus riche de télévision de rattrapage en France ». Ce qui n’empêche pas JeanBernard Willem, qui ne peut pas être plus précis dans ses propos au moment de notre rencontre, mais qui souligne que la 3D est aussi fin prête à être diffusée, et qu’elle devrait surgir bien plus vite que certains pourraient l’imaginer. Peut-être en saurons-nous davantage à l’heure où vous lirez ces lignes. Preuve qu’il ne faut jamais oublier d’aller jeter un coup d’œil sur www.dvsm.fr,où l’information - et seulement l’information - arrive à tout moment, en temps réel. 쐍 왘왘 T É L É C O M S Studio de démonstration Un petit guide pour faire découvrir les usages Pierrick Baron,Orange : Cap sur les usages Initiatives terrain, volonté de doper les utilisations data, la feuille de route de l’opérateur historique est aussi limpide que volontaire, avec une préoccupation non dissimulée : être là où sont les clients. Les temps changent sous le ciel des mobiles. Les ambitions ne sont plus les mêmes qu’il y a quelques saisons, et pas seulement à cause de la montée en puissance des smartphones. « Pour le marché, nous prévoyons une croissance de 9 % » indique Pierrick Baron, directeur commercial des circuits de distribution chez Orange (photo), « ce n’est plus une croissance à deux chiffres, et désormais, le segment des clients qui changent d’opérateurs est devenu le plus important.»A ce niveau, le marché des télécoms, même moins bondissant qu’autrefois, reste parmi les secteurs d’activités les plus dynamiques. Mais on ne peut plus compter sur une masse de primo-accédants. La compétition a changé de registre. « nous souhaitons maintenir notre leadership tant sur le mobile que sur Internet » ajoute Pierrick Baron, et pour cela, « il faut prendre le virage des nouveaux usages ». Exprimée de cette façon,la stratégie pourrait avoir un petit air venue une banalité ». C’est à ce niveau que la démarche d’Orange prend toute sa signification. Si le directeur de la distribution n’oublie pas que « quelque part, l’enjeu est de faire préférer Orange », il intègre dans l’approche du marché la prise en compte du fait de déjà entendu. Mais en la plaçant dans le contexte actuel,elle prend un relief différent. D’une part, il y a tous ce que l’on voit « poindre autour des réseaux sociaux, des services, des univers tels qu’Androïd, - et nous travaillons aussi avec Microsoft et les produits dédiés que sont les smartphones ». Et d’autre part,Pierrick Baron évoque aussi la télévision, qui n’est en rien secondaire dans la stratégie évoquée. « Il nous faut développer la valeur aussi avec la télévision, dont nous voulons qu’elle soit un axe de différentiation ». Télécoms encore anxiogènes Orange s’inscrit bien dans la mouvance actuelle qu’ont parfaitement identifiée les enseignes, une sorte de mouvement d’ensemble, où vont se développer ces nouveaux usages,« ce qui va être bénéfique pour les opérateurs ». L’essentiel étant pour ces derniers de vendre de la « data », car la voix « est de- que les « consommateurs n’ont pas forcément une bonne perception des télécoms qui, pour certains, restent anxiogènes ». « Du reste, quand surgit un problème, il prend très vite des proportions importantes. L’attente envers les opérateurs est Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 44 colossale en termes de services. C’est pour cela qu’avec notre département marketing relations clients, nous avons lancé une opération commune.» Sous le résumé, « Orange vient à la rencontre des franciliens », l’initiative consiste à mettre en place des studios de démonstration où sont développées la mise en valeur de bon nombre de services liés aux mobiles. Cette action s’accompagne de la sortie d’un petit guide : « Comment j’ai le meilleur avec mon smartphone ». « C’est une approche très centrée mobile » indique Pierrick Baron, qui rappelle le parc de 96 millions d’abonnés (auquel il faut ajouter 9 millions d’abonnés à Internet). « Nous voulons mieux attirer nos clients, et pourquoi s’en cacher, donner envie aux clients de nos concurrents de nous ». Les espaces de démonstration de l’opérateur ne sont cependant pas des exercices ponctuels. « C’est un dispositif qui se décline dans les points de vente France Télécoms, avec des espaces services, aussi bien pour Internet que pour les mobiles ».Pour l’heure,Orange a investi 25 centres commerciaux, avec des démonstrations qui vont jusqu’à de la... télévision 3D. « Une démarche capitale pour nous, afin de doper les services, et rendre l’expé- rience plus facile. Les attentes sont très variées. Il faut faire découvrir ». En effet, à côté des clientèles de défricheurs ou connaisseurs, et à travers les différentes tranches d’âges, tout le monde n’est pas supposé imaginer ce qu’apportent les mobiles. « Tous les gens ne sont pas forcément conscients d’avoir un GPS sur leur portable. Si on ne le démontre pas, ils n’en auront pas l’usage. Nous croyons beaucoup au marketing viral. Ceux qui ont une expérience positive en parlent à leurs proches. Deux aspects sont très importants. Les gens ont besoin d’être aidés. Ils ont aussi besoin que l’on s’occupe d’eux ». Hors du réseau propre à l’opérateur, le reste de la distribution n’est pas oublié, d’autant que « certaines enseignes ont beaucoup évolué », explique Pierrick Baron qui souligne le gros travail accompli par Carrefour ou Auchan. Et de citer pour exemple le fait que désormais, des vendeurs du secteur des ordinateurs soient aussi rémunérés pour les ventes de clés 3G. « Nous avons un partenariat fort avec Carrefour pour qui nous sommes capitaine de catégories sur la partie Télécoms ». Orange a également développé un nouveau concept d’implantation, appelé à être développé. « Boulanger a aussi mis en marche une approche très intéressante » ajoute Pierrick Baron, qui insiste : « Nous avons bien sûr notre propre réseau. Mais nous avons vocation à être là où sont tous nos clients ». Une vision qu’il englobe dans une expression, « le flux caddie », et qui s’inscrit dans une atmosphère sereine. « Nous sommes à la disposition des distributeurs, et nos initiatives se font en synergie avec les stratégies des enseignes, à qui nous souhaitons proposer notre savoir-faire ». 쐍 Samsung et les smartphones : Prêt pour l’offensive Il n’y a pas que les smartphones dans la téléphonie mobile aujourd’hui. Mais ces nouveaux venus y prennent une place grandissante, et Samsung entend les diffuser comme les terminaux classiques : en position de leader. « L’iPhone est incontestablement le produit qui a permis au smartphone d’entrer dans le grand public. D’autres vont maintenant exploiter ce créneau », commente Jean-Philippe Illarine, directeur marketing de la téléphonie mobile chez Samsung (notre photo), faisant allusion à la période antérieure, commencé avec le Galaxy Spica. Nous allons continuer avec des modèles à tous les niveaux de prix. L’offre de la firme sera positionnée d’une part à la manière d’une réplique directe à la référence du marché, d’autre part à des niveaux plus accessibles « mais avec quand même un univers comparable, beau- lorsque le concept restait dans un cadre professionnel, n’ayant encore conquis ni l’univers des applications, ni la simplicité. « Le smartphone va se démocratiser, pour atteindre une proportion des ventes importante, voire majoritaire. En 2009, il restait vers 15 %, sur la fin de 2010, il devrait s’approcher des 40 %, et probablement, en 2011, un mobile vendu sur deux sera un smartphone ». Dans cette évolution, Samsung compte bien prendre une part non négligeable. « Notre marque est grand public, elle est plus abordable et plus démocratique, et elle a un rôle à jouer dans la démocratisation de ce produit. Nous avons déjà coup de simplicité d’utilisation. Cela répond à une attente forte de la clientèle. Nous ne sommes pas leader sur ce créneau, mais notre ambition est de le devenir d’ici la fin de l’année ». Jean-Philippe Illarine poursuit ses explications sur la stratégie maison en ajoutant que la panoplie sera bel et bien multi-produits, animée par plusieurs OS, avec deux chevaux de bataille, Androïd, un peu plus haut de gamme, et Bada, OS propre à Samsung qui a été annoncé au début d’année, « plus démocratisant », qui sera intégré au Wave, le premier à fonctionner sous cet environnement. « Ce sont des produits à propos desquels la distribution aura beau- Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 45 coup d’histoires à raconter. Sous Androïd, c’est une superbe interface qui pourra être montrée au client, et nous avons aussi un écran Super Amoled, qui, juste sur un simple regard, fait la différence. Avec Bada, les arguments ne vont pas manquer, notamment avec les applications de Samsung Apps, qui est notre propre magasin d’applications. Pour les deux produits, le service est riche, c’est une demande forte des consommateurs ». Et d’ajouter un autre argument : « Nous sommes persuadés que pour ces équipements, le design est aussi une force qui reste très importante ». Les Wave et Galaxy S devraient arriver en rayon respectivement courant juin et fin juin - début juillet. Selon Jean-Philippe Illarine, il y a quelques points à éclairer sur le devenir de ce créneau. « Initialement, nous avons d’abord vu venir des clients technophiles,des techno-addicts, une population à même de percevoir toutes les nuances entre appareils ». Mais avec l’élargissement du marché et donc de la cible, ce facteur devrait assez vite s’estomper. D’où une évolution vers un 왘왘 T É L É C O M S schéma plus segmentant. Un contexte dans lequel une bonne connaissance de l’ensemble produit-services va prendre une grande importance. La vague des smartphones ne va cependant pas tout envahir. « Si nous sommes à la fin de l’année proches des 40 %, cela veut dire qu’il restera tout de même 60 % de produits classiques qui vont naturellement poursuivre leur carrière ». JeanPhilippe Illarine rappelle à cette occasion que Samsung avait ces temps derniers 37 % de parts de marché (début 2010) sur un total incluant les smartphones (près de 25 %) pour lesquels la marque n’avait pas d’offre.« Cela revient à dire que nous avons près de 50 % sur la téléphonie classique ». Un bon point d’ancrage pour non seulement conquérir le créneau des smartphones, mais aussi pour conserver une posi- tion très forte sur un segment classique où « le tactile va continuer à progresser. Fin 20102012, il ne devrait plus y avoir presque que du tactile ». La gamme Player est au cœur de cette évocation, comme symbole des équipements appelées à cohabiter avec les smart- Yann Deguet,Bouygues Telecom Une période propice aux questions structurantes Si comme tous les acteurs du secteur, Bouygues Telecom constate les évolutions porteuses du marché et les accompagne, l’opérateur observe aussi, tant pour le marché que pour la distribution, que l’avenir présente des perspectives à propos desquelles la visibilité n’est pas complètement acquise. L’univers des télécommunications est devenu un domaine aux facettes multiples. Avec parmi elles la voix, sur laquelle « nous avons enregistré un bon début d’année, constate Yann Deguet, directeur des ventes de Bouygues Telecom, en continuité avec l’excellente fin 2009. Nos résultats étaient bons tant sur la partie des grands forfaits que sur le créneau du bloqué. Pour le prépayé, nous estimons nos résultats corrects, mais sur ce segment, la vraie question est désormais de savoir si l’on a des clients qui sont réellement consommateurs ». Des bilans satisfaisants, dans lesquels les premières retombées encourageantes d’une promotion avec Universal Mobile ajoutent leur pesant de positif, au moment de notre entretien. Globalement, Yann Deguet confirme la légère croissance du marché généralement constatée, progression obtenue grâce à la « data », comme disent les pros. Mais il précise que la « lecture du marché est pour le moment moins facile que celle du secteur de la voix ». Il concède de surcroît que Bouygues Telecom a sur ce thème une maturité moindre. Mais il évoque aussi bon nombre de scénarios possibles, ou même attendus, mais dont il est difficile de prédire quel sera l’impact. C’est le cas de l’arrivée de l’iPad : « Bien malin celui qui peut dire quel en puissance des smartphones laisse apparaître un doute : le consommateur « doté d’un bon Androïd ou d’un iPhone a-t-il encore besoin d’une clé 3G ? » La réponse n’est pas binaire. Pour des utilisations assez clas- sera l’impact de cette arrivée qui aura très probablement des effets sur la fin de saison » remarque-t-il en substance. Et même sans se projeter dans l’avenir, certaines évolutions méritent une analyse affinée avec le temps. Ainsi, la montée siques, affichage de pages Web, lecture de mail, un smartphone peut rendre un service largement suffisant. Ce qui change si l’utilisateur a besoin d’exploiter des pièces jointes conséquentes. Mais avec encore une distinction entre une utilisation fréquente Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 46 ou occasionnelle. « Sachant que parallèlement, les budgets des clients ne sont pas extensibles » rappelleYann Deguet avec pragmatisme. Quant aux analyses en fonction des types d’appareils, notre interlocuteur les résume surtout en termes d’ergonomie, ce qui se concentre principalement autour de la taille de l’écran. « Deux choses comptent, estime Yann Deguet . Le type d’abonnement, et cette ergonomie. Un illimité data qui permet d’avoir un accès de connexion très facile couplé à l’ergonomie d’un mobile qui, sur la plupart des produits, est désormais suffisante » constitue le socle d’un bon développement des ventes. Pour l’avenir, c’est le mouvement qui devrait dominer l’évolution de cet univers. « Le second semestre sera marqué par l’arrivée de l’iPad », et un nouvel iPhone devrait ou pourrait entrer en lice, « les concurrents ne vont donc pas rester les deux pieds dans le même sabot. Il devrait notamment y avoir des Androïd assez sympas... » Chez Bouygues comme chez ses concurrents, ce printemps est tout de même traversé dans phones. « Ce sont des produits moins communicants, qui n’ont pas accès aux applications. Mais ils conviennent fort bien à une immense catégorie de population qui n’aura pas, de surcroît, les moyens de s’offrir la catégorie supérieure. Car même si le smartphone se démocratise, il faut de la 3G ou 3G+, le bon forfait opérateur, avec la data, l’accès aux réseaux sociaux, de l’illimité, ce qui entraîne forcément un certain coût social. Il y aura toujours des consommateurs contraints de se maintenir avec des forfaits moins chers, plutôt dans la zone des 15 euros, le 30 à 40 euros mensuels n’étant pas accessibles à tous ». En outre, la téléphonie classique, « qui est notre histoire » souligne Jean-Philippe Illarine, continue de bien fonctionner. « Nous allons continuer à y travailler d’une manière dynamique » note en substance le patron du marketing, qui mentionne que c’est elle qui donne à Samsung le plus fort taux de notoriété, le plus fort taux de préférence, et qui lui permet de revendiquer le titre de marque la plus recommandée par les vendeurs sur l’ensemble des critères. 쐍 une ambiance fébrile. Chacun y va de sa réserve, ne pouvant ou ne voulant trahir trop vite la nature de quelques projets. Lesquels sont dans l’air. « On sent que ça bouge dans le secteur des terminaux, ce qui devrait faire bouger le marché ». Et il est clair qu’il faut s’attendre à des initiatives, notamment vers la fin du premier semestre (lequel, faut-il se rappeler, s’achève fin juin). Sur le marché des Box, Yann Deguet confirme aussi une bonne fin d’année 2009 et un premier quadrimestre, engagé sur la lancée, « aussi bien en Box seule qu’à travers notre offre Idéo, qui est bien installée. débit, suite à l’accord annoncé avec Numéricable. Côté terrain, Yann Deguet partage à l’évidence le sentiment selon lequel là aussi, les choses bougent, alors que le travail est devenu plus complexe. « On ne s’improvise pas vendeur de téléphonie mobile ou de triple play ». Avec « une distribution propriétaire qui est assez forte », et « leWeb qui peut aussi jouer un rôle majeur », la situation aujourd’hui « impose à la distribution concurrentielle de faire des choix. On sent que les grandes GSA sont devenues des acteurs incontournables ». Et si les spécialistes, tels que The Phone House ou Tel & Co symbolisent bien un créneau qui se maintient, voire mieux que cela, « c’est surtout du côté des grandes GSS que le moment est venu d’inventer des nouveaux modèles ». Chez certaines enseignes, l’évolution se fait sentir. Pour d’autres, le virage peut encore être pris, mais le temps passe.Après l’heure... 쐍 Terrain : ne pas manquer le virage Tout cela faisant de Bouygues Telecom un acteur important du segment des FAI ». L’opérateur avance dans ce sens en pleine phase avec le marché, allant aussi vers le très haut Numericable : les beaux jours Le groupe Numericable vit une véritable métamorphose. S’appuyant sur des axes extrêmement novateurs, il devient peut-être l’acteur que l’on n’attendait pas, capable de donner une impulsion essentielle à de nombreux créneaux fortement émergents. optique en vedette. Les foyers bénéficiant du très haut débit via ce conducteur ultramoderne, étaient 3,2 millions en septembre dernier, ils sont aujourd’hui 3,7 millions. D’ici Noël, pour seulement évoquer Paris intramuros, ce seront 400 000 foyers supplémentaires équipés, « ce qui fera de Paris la capitale européenne du très haut débit par la fibre optique » se réjouit l’opérateur qui, dans la foulée, a annoncé la refonte de ses offres, selon un schéma dans lequel se côtoient deux univers de clientèles. Ainsi, apparaît Numericable pour la télévision payante, avec à la clé la promesse d’une qualité d’image « comparable à celle du satellite et meilleure que celle de l’ADSL ». Si la haute définition est un axe attractif majeur de cette offre, les contenus avec VOD et catch’up servis par un moteur de recherche très performant apparaissent aussi comme un segment de poids. Pour cette TV payante, qui démarre à 19,90 euros, hors location du décodeur, Numericable revendique un positionnement « parmi les plus compétitifs de la TV payante. » L’autre facette de ce printemps de Numericable est articulée autour de la Numeribox. Là, c’est le triple play avec « le très haut débit au meilleur prix » et, outre la téléphonie illimitée, la télévision incluant la HD et ce que l’on commence à baptiser la « télévision 2.0 » (prononcer « deux.points.zéro »). Pour cette facette, l’opérateur opte pour des tarifs tout compris, décodeur inclus. « Jusqu’à nouvel ordre, et dans le cadre d’une offre pérenne, Numericable propose à ses clients d’accéder au service du 100 Mega au prix du 30 Mega » proclame-t-il. Ce qui devrait convaincre un bon nombre de consommateurs. 쐍 En six mois, Numericable-Completel n’a pas réellement fait du sur-place. 8 % de progression pour ses abonnés Internet, 19 % d’abonnés supplémentaires au téléphone, 33 % de mieux sur le très haut débit et 16 % de progression en termes de foyers raccordés au très haut débit via la fibre optique : voilà quelques repères qui sont bien autre chose que des symboles. Pour ces derniers, c’est plutôt du côté des 77 % de progression du cash-flow et du recul significatif de la dette nette, réduite de 268 millions d’euros, que les regards doivent se porter. Mais au-delà des chiffres, ce sont les axes multiples sur lesquels l’opérateur avance qui doivent retenir l’attention, notamment du côté du terrain, pour lequel il est toujours utile de repérer les courants ascendants. N’oublions pas que Numericable, qui n’envisage le déploiement d’un réseau propriétaire que dans des proportions mesurées, est toujours sur une ligne favorable au développement de partenariats (voir notre interview de Patrick Fontana dans DVSM n°87). Au cœur du printemps, l’entreprise remet l’accent sur des thèmes clés, avec parmi eux la satisfaction des clients. « Chantier prioritaire depuis septembre 2008 », celui-ci semble avoir été mené rondement et efficacement. Le taux de résiliation s’est abaissé à moins de 17 % d’une manière constante, ce qui placerait l’opérateur dans la moyenne du marché. Diverses initiatives vont être prises pour améliorer le confort des clients, notamment avec un accès dès cet été à des décodeurs de dernière génération. Par ailleurs, l’entreprise poursuit la modernisation de son réseau, fibre Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 47 H O M E C I N É M A Il est bien rare de trouver un petit coin de rayon dédié et bien présenté sur cet objet dont on sous-estime le rôle dans le jeu de la montée en valeur. Philips a depuis plusieurs années développé la barre de son à laquelle il ajoute désormais un caisson de grave . En 2010, la barre ou le projecteur de son est l’équipement Home Cinema avec lequel il va falloir compter. Elle doit accompagner naturellement les ventes d’écrans et venir ainsi enrichir le panier moyen des clients. Le Home Cinema a franchi La barre de son a été lancée au milieu des années 2000 à une époque où le marché des équipements Home Cinema traditionnels commençait à donner quelques signes d’essoufflement et se cherchait des relais de croissance (avec notamment le renfort des systèmes 2. 1). Yamaha fut le précurseur en ce domaine. Bien connue et appréciée des audiophiles, la marque arrivait avec un tout nouveau concept sur un terrain où nul ne l’attendait. Parvenir à concentrer en un seul élément tous les haut-parleurs d’une installation 5.1, le pari était certes audacieux mais il s’avéra gagnant et les puristes,tout d’abord interloqués et quelque peu sceptiques, durent vite se rendre à l’évidence. Malgré la compacité du produit et sa facilité d’installation, la restitution acoustique était au rendez-vous et les effets sonores tout à fait convaincants. La distribution fut naturellement séduite et les clients aussi. D’autres acteurs sont donc logiquement arrivés. Mais le marché compte encore peu d’intervenants (moins d’une dizaine) et selon les estimations de GFK, il s’est vendu environ 30 000 pièces sur l’année 2009. Précisons toutefois que ce chiffre ne prend en compte que les seules barres de son et non celles vendues avec un caisson de basses complémentaire ou intégrant un lecteur Blu-ray. AprèsYamaha, Denon et Pioneer se sont intéressés à la barre de son. Stéphane Moussu (Chef Produit et Marketing pour Pioneer) admet cependant qu’ : « Il s’agit encore d’un marché de niche ». Raison pour laquelle, la marque ne propose qu’un modèle et n’envisage par pour l’heure, d’accroître son offre, préférant se réserver sur les amplis. Outre les spécialistes de l’audio et du Home Cinema, désormais, il faut aussi compter avec les fabricants d’écrans TV (Philips, LG, Samsung) et même avec les fabricants de meubles TV-Vidéo (Erard en est actuellement le meilleur exemple). Ces derniers voient là une possibilité de se diversifier et d’accroître leur champ d’activités. Une offre adaptée à chaque type de clientèle Le nombre des acteurs augmente, ce qui conduit Gilles Fodde (Chef Produit pour Yamaha) à bien marquer la différence entre les vrais systèmes capables de res- Incontestablement, elle sont là. Dans cette FNAC de la région parisienne, les barres et projecteurs de son se sont péniblement incrustées dans ce rayon audio. On ne peut pas dire que cette mise en place soit de nature à susciter la révélation, chez le chaland non averti. Et pour le connaisseur, ce n’est pas mieux : aucune démonstration en liaison avec l’image n’est possible. Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 48 Philips) qui émet juste un petit bémol en forme de boutade : « Le prix des barres de son baisse moins vite que celui des écrans TV». Distribution : Tous les circuits l’ont adoptée la barre du son tituer un véritable son 5.1 (et il met bien sûr en avant le concept Yamaha Digital Sound Projector) tout en offrant une parfaite compatibilité avec les derniers codages Home Cinema HD (Dolby True HD, DTS HD Master Audio...) et les modèles vendus à des prix plus agressifs mais ne répondant pas aux mêmes exigences technologiques. Le prix moyen d’une barre de son est aujourd’hui estimé aux environs de 500 euros mais selon les marques et les modèles, la fourchette de prix se situe entre 100 euros et un peu plus de 1000 euros. Il revient donc au vendeur de bien connaître ses produits pour jouer allègrement dans toutes les gammes et proposer à son client la barre la mieux adaptée à ses besoins. Selon Nicolas Ferry (Chef Produit chez Samsung) : « Le marché s’est élargi avec de nouvelles typologies de clientèle. La généralisation des écrans LED qui outre leur qualité d’image, font valoir un très faible encombrement avec des épaisseurs encore jamais atteintes, participe à cette tendance et incite l’usager à opter pour une barre de son. Cette notion d’intégration et de compacité est encore accentuée quand la barre dispose d’un lecteur Blu-ray ». De son côté, Julien Geffrotin (Chef Produit audio/vidéo pour LG) souligne l’aspect universel de la barre de son LG HLB 54S qui intègre le lecteur Blu-ray, bénéficie d’une interface USB et assure la compatibilité avec les nouveaux standards HD (JPEG HD, par exemple). Il a constaté un véritable engouement pour la barre de son lors de la dernière période de Noël. « Les usagers plébiscitent la compacité associée à la simplicité d’installation et d’utilisation ». Et pour l’année en cours, il se montre résolument optimiste : « C’est encore un marché de niche mais il y a une vraie dynamique autour de la barre de son. En 2010, il devrait se vendre au moins 50 000 pièces et on pourrait peut-être même atteindre les 100 000 unités ». Un optimisme partagé par Jean-Robert Marenco (Directeur Marketing pour Dans un premier temps, ce sont naturellement les revendeurs indépendants et traditionnels (tels Cobra-Son ou Magma) ou les GMS (Darty, Fnac, Boulanger...) qui se sont montrés les plus intéressés par ce concept. Très investis dans le Home Cinema, ils devaient faire face à l’érosion de ce marché, trouver rapidement de nouveaux débouchés et conquérir de nouvelles cibles de clientèles. Le nombre des acteurs augmentant et avec eux, le choix des solutions, les hypermarchés ont également sauté le pas. « Les barres de son s’installent et se démontrent facilement, nous dit JeanRobert Marenco (Philips) et à ce titre, elles ont naturellement leur place dans les rayons TV des hypers. » Connue pour ses meubles et fixations TV, la marque Erard propose depuis peu le TV Sound Booster, une barre de son avec caisson de basses intégré. « Elle a rapidement trouvé sa place dans le réseau Gitem qui distribuait déjà nos supports et meubles pour écrans plats », nous apprend Olivier Meunier (Chef Produit pour Erard). On la retrouve aussi en vente sur certains sites Internet et elle n’est pas la seule à être proposée par l’e-commerce. Des spécialistes aux hypermarchés en passant par les sites d’achat en ligne, la barre de son se retrouve partout. Outre la généralisation de la Haute Autour du principe de la barre, d’autres déclinaisons voient le jour, de-ci de-là, comme cette formule de Kef, qui combine les atouts à la fois de la barre et d’un ensemble multi-enceintes, sans toutefois imposer les éléments arrière. Moins facile à mettre en place dans un point de vente. Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 49 왘왘 H O M E C I N É M A Pas question ici de « barre »,mais de « projecteur ».Il ne s’agit pas d’une simple élégance de langage. Yamaha a conçu des systèmes très performants, mettant en œuvre des dizaines de haut-parleurs de petite taille, pilotés par des microprocesseurs, et s’appuyant sur le savoir-faire de la marque en termes Définition et l’arrivée des téléviseurs 3D, en 2010, le marché de l’écranTV sera dynamisé par un évènement sportif d’importance, le Mondial de football en Afrique du Sud pour lequel l’équipe de France est finalement parvenue à se qualifier. Pour toute une partie de la population, ce sera par conséquent l’occasion rêvée de pousser la porte des magasins à la recherche d’un bel écran TV. Jouer sur l’effet 3D pour mettre la barre plus haut Une fois l’écran choisi, le vendeur pourra s’appuyer sur la qualité d’image et éventuellement, l’aspect révolutionnaire de la projection 3D pour aborder le chapitre de la restitution acoustique. A quoi bon en effet profiter d’une image haute définition et des effets 3D si le son est à peine audible ou imparfaitement rendu ? Cela reviendrait à mettre un moteur de Twingo dans une rutilante Ferrari. Pour profiter pleinement du spectacle, le son joue un rôle primordial. Il accompagne, souligne et renforce la magie des images. de diffusion musicale : une référence mondiale reconnue, et à vrai dire, une véritable science. Avec cette technique, la diffusion des effets est totalement maîtrisée et restitue avec une incroyable précision les rendus acoustiques que les systèmes d’effets produisent et qu’attend l’utilisateur. C’est là un argumentaire bien connu des vendeurs qui l’ont maintes fois développé pour les équipements Home Cinema. Mais ce qui change aujourd’hui, c’est qu’ils n’ont plus l’appréhension de se heurter au trop fameux WAF (Woman’s Acceptance Factor). Les écrans TV, on le sait, s’achètent désormais en couple. Sans vouloir schématiser à outrance et donc caricaturer le rôle et les prérogatives de chacun, il est toutefois admis que l’homme va plutôt s’attarder sur les aspects techniques (choix de la technologie d’image, compatibilités offertes, connectique, etc.) alors que la femme va plus volontiers porter son attention sur le design, la compacité, la couleur et le choix des matériaux utilisés. A ce titre, elle était souvent l’ennemie déclarée des installations Home Cinema.Dans une maison individuelle, elle pouvait à la rigueur admettre qu’une pièce soit transformée en salle de projection mais il lui était en revanche plus difficile de tolérer l’intrusion dans son salon d’enceintes parfois volumineuses et l’invasion en tor- Allez savoir pourquoi, dans cette belle implantation de Boulanger, cet Ultra Slim Blu Ray de Samsung n’est visible qu’au rayon jeu vidéo et dans un léger désordre. On l’aurait plutôt attendu au home cinéma, ou pas la moindre trace de barre de son n’est repérable. sades de câbles disgracieux.Avec la barre de son, ce souci disparaît car l’équipement se fond naturellement dans le décor (les raccordements ne se voient pas) et il accompagne harmonieusement l’écran plat. Mieux encore, la barre de son peut même s’agrémenter d’un meuble de rangement adapté. C’est par exemple le cas des meubles TV Yamaha YRS-1000 et YRS-2000. Ce dernier est conseillé pour les écrans de grande taille (jusqu’à 60 pouces). Il est équipé de 18 enceintes plus un caisson de basses et il bénéficie de la technologie Digital Sound Projector. Autre avantage, pour faire la démonstration d’une barre de son, le point de vente ne doit pas nécessairement prévoir un auditorium. La barre peut en effet directement s’installer sous l’écran TV, au cœur d’un linéaire. Pour l’écouter, il suffit juste de couper le son des téléviseurs avoisinants. En plus du son, certaines barres font valoir d’autres arguments qu’il est facile de mettre en avant. C’est par exemple le cas de la toute nouvelle barre Philips HTS 9140, spécialement conçue pour les téléviseurs des gammes 8000 et 9000 du constructeur. Outre la technologie Ambisound, elle intègre un lecteur Blu-ray 3D. En l’achetant, le client peut donc ainsi se faire doublement plaisir. Les vendeurs doivent dorénavant avoir le réflexe de proposer une barre de son à tout acheteur d’écran plat et pour ne pas avoir à dire comme l’empereur Titus : « Diem perdidi » (j’ai perdu ma journée), toute vente d’écran plat devrait pouvoir s’accompagner de la vente d’une barre de son. 쐍 Christophe Perrier Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 50 LA NOUVELLE IMAGE L’IMAGE NUMÉRIQUE ET SES MARCHÉS REFLEX ET HYBRIDES : FRÈRES, MAIS PAS ENNEMIS On pensait que le petit monde de la photo numérique était définitivement partagé entre les compacts, les bridges et les reflex. Mais c’était sans compter avec les hybrides. Ces APN New Look viennent dynamiser le marché et créer de l’animation dans les magasins. Il faut désormais les prendre très au sérieux et miser sur ce relais de croissance ! Reflex et faux reflex alimentent la progression globale du marché et pourraient même aider à relever la « moyenne » du côté des compacts.Attention toutefois de ne pas tomber dans une vision erronée : il n’y a pas un combat entre reflex et hybrides, mais bel et bien une complémentarité entre deux segments, tous les deux contribuant à une croissance bienvenue. Au cours de l’année 2009, 10 % des APN également arrivée, les Micro 4/3 que l’on délivrant une image dont le rapport hau- vendus sur le marché français étaient des appelle aussi les hybrides dont Olympus teur/largeur est de 4/ 3 et non de 3/2 pour boîtiers reflex, ce qui représente près de (avec notamment le E-400 lancé dès sep- le format Full Frame. Ce petit rappel ne 520 000 appareils. Sur cette seule année, les tembre 2006 puis le E-420) mais aussi nous semble pas inutile, bien au contraire. ventes de reflex ont augmenté d’environ Panasonic (avec le Lumix DMC G1 puis le Car au moment de leur sortie, c’est préci- 15 % en valeur. Cette forte progression DMC-GH1 et le DMC-GF1) furent les précur- sément en raison de leur capteur 4/3 (hâti- s’explique par plusieurs facteurs. Les prix des seurs sur le marché français. Arrivé fin 2008, vement jugé moins performant) que ces reflex ont baissé et de nouvelles typologies le Lumix G1, non-reflex très compact utili- reflex furent décriés par les puristes (ou de clientèles ont donc pu s’y intéresser. sait donc comme les modèles Olympus un supposés tels) et autres gardiens de l’ortho- Une nouvelle famille de « non-reflex » est capteur de plus petite taille (17, 3 x 13 mm) doxie photographique. Victimes d’un mau- Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 51 왘왘 L A N O U V E L L E I M A G E L’IMAGE NUMÉRIQUE ET SES MARCHÉS Olympus a non seulement su tirer un excellent parti de ce format hybride, mais ses différentes versions du Pen ont aussi un côté objet enchanteur pour les clients. brides dont le terme, convenons-en, n’est pas très satisfaisant et pourrait même être perçu avec une connotation péjorative (raison pour laquelle Samsung va prochainement les commercialiser sous une autre appellation) se déclinent sous plusieurs formes. On trouve ainsi des boîtiers reflex plus compacts comme les Olympus E-420, E-450, E-520, E-620, E-30, les Panasonic Lumix DMC-G1, DMC-GF1, le nouveau DMCG2 ou le Samsung NX 10 mais aussi des APN qui s’apparentent à des compacts avec Sébastien Chollet, de Panasonic France, présente l’une des dernières versions du micro 4/3 de la marque. objectifs interchangeables tels l’Olympus Pen E-PL1 ou le tout nouveau Sony NEX. Des appareils pour tous les types de clientèles vais... réflexe, ils reprenaient à leur compte le vieil adage latin, « Hospes Hostis » (Tout Les hybrides ont donc pour certains étranger est un ennemi). « Ce qui trouble d’entre eux, vocation à se retrouver au les hommes, ce ne sont pas les choses mais rayon des reflex tandis que d’autres trou- l’opinion qu’ils s’en font » aurait pu leur vent plus naturellement leur place avec les répondre Epictète. Et c’est la réponse qu’ap- compacts. Un peu surprise et quelque peu portèrent les 10 000 acheteurs de ces petits méfiante dans un premier temps, la distri- boîtiers révolutionnaires. Ce chiffre peut bution a toutefois vite compris le parti sembler bien modeste voire insignifiant et qu’elle pouvait tirer des ces nouveaux APN. pourtant, il ne l’est pas ! Car soulignons que Les reflex hybrides ont été assez bien sur 2009, l’offre de produits était encore accueillis par les multi spécialistes (FNAC, très réduite. En 2010, avec l’arrivée de nou- Darty, Boulanger) et le réseau des photo- veaux acteurs (et non des moindres), les graphes (Phox, Foci, etc.) mais aussi par cer- ventes vont très sensiblement augmenter. tains hypermarchés, heureux de proposer à C’est l’avis de Christophe Chancenest (directeur Marketing Photo/Vidéo pour Samsung) leur clientèle des « presque reflex » plus sur les tout premiers mois de l’année, il compacts et plus faciles à utiliser. Certains qui prévoit : « Un fort développement des s’est déjà vendu près de 2 000 pièces. De points de vente n’hésitent pas aujourd’hui à APN hybrides avec un marché se situant toute évidence, les hybrides ne vont donc réserver un espace spécifique aux APN autour de 50 000 pièces ». pas restés cantonnés à un marché de hybrides. C’est par exemple le cas des maga- Edouard Schmitt (Chef Produit Reflex pour niche. La question que l’on peut légitime- sins FNAC mais aussi de certains points de Sony) se montre encore plus optimiste et ment se poser, c’est de savoir s’ils ne vont vente Boulanger ou Saturn et même de mise sur au moins 50 000 appareils vendus pas accélérer le déclin des APN bridges. quelques hypermarchés (Carrefour, notam- et peut-être même 60 000. « Les gammes s’étoffent, renchérit Romain Chollet (Chef Produit APN pour Panasonic). ment). « C’est une façon de leur donner plus Un nouvel APN parfois difficile à classer « Avec l’arrivée de gros acteurs sur ce cré- Un créneau qui a rencontré quelques diffi- pense Christophe Chancenest (Samsung). Naguère, on pouvait dire que les APN reflex On trouve beaucoup plus de boîtiers sur le marché mais aussi un plus grand nombre de visibilité », se réjouit Eric Schmitt (Sony). neau, cette tendance devrait se poursuivre », d’optiques. Il y a une vraie dynamique cultés, en 2009. « Il y a de la place pour tous autour de ce produit. Sa visibilité est forte- les segments, répond Yazid Belmadi étaient destinés à des utilisateurs déjà plus ment accrue et à la différence des reflex (Responsable Communication pour Pentax), ou moins expérimentés et nourrissant de classiques, ces boîtiers sont plus acces- le bridge est doté d’un zoom très puissant. réelles ambitions photographiques. Et sibles non seulement en termes de prix Il y aura toujours une clientèle pour ce type c’est toujours le cas aujourd’hui. Plus com- (certains modèles sont proposés autour de d’appareil ». Un point de vue que partage pacts et plus faciles d’emploi, les hybrides 400 euros dans les hypermarchés) mais Romain Chollet (Panasonic) pour qui « le s’adressent à un panel plus large d’utili- aussi en termes d’usage. Ils ne sont pas risque de voir les hybrides venir cannibali- sateurs. Il va souvent s’agir de personnes perçus comme des produits élitistes réser- ser le segment des bridges est faible car les ayant commencé avec un APN compact ou vés aux seuls professionnels ou aux semi clientèles sont différentes. L’acheteur d’un un bridge et qui, freinées par les limites pros. Pour toutes ces raisons, je ne serais APN hybride est séduit par les optiques techniques de leur appareil, éprouvent le pas étonné que l’on atteigne le chiffre de interchangeables, celui qui opte pour un désir d’aller plus loin, de faire de meilleures 80 000 pièces, en 2010 ». bridge veut un produit assez compact avec photos sans pour autant vouloir entrer Ces prévisions n’ont rien d’irréalistes car un zoom très puissant ».Ces appareils hy- dans une démarche semi professionnelle Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 52 ou d’amateur éclairé en s’inscrivant à une un graphique, pourraient se situer à cha- Samsung, la proportion de femmes ache- formation, en prenant des cours de photo, cune des deux extrémités de la courbe. Il tant des reflex est actuellement en pleine en fréquentant un club d’amateurs ou en importe donc de construire un vrai dia- progression. Le rapport serait ainsi de 60 % dévorant des manuels techniques et des logue pour bien cerner la demande et être pour les achats masculins et de 40 % pour méthodes de prises de vues. Ils veulent en mesure d’apporter la meilleure réponse les achats féminins. juste avoir l’assurance de réussir de belles possible. Le vendeur devra également se photos mais sans se casser la tête ni éprou- débarrasser d’a priori et d’idées précon- ver de complexes à activer les automa- çues. Il est vrai que jusqu’à présent, les Les reflex prennent des couleurs tismes et les modes préprogrammés. achats de reflex étaient plutôt le fait d’une Avec le G1, Panasonic fut aussi la première A l’inverse, il peut aussi s’agir d’utilisateurs clientèle masculine. Les hybrides pour- marque à proposer un boîtier proche du chevronnés possédant déjà un boîtier raient faire évoluer cette tendance lourde. reflex en couleur. Une manière d’attirer reflex mais souhaitant acquérir un second On sait que depuis déjà quelques années, l’attention d’une clientèle féminine mais APN en vue d’un usage complémentaire ou ce sont les femmes qui achètent majoritai- aussi de désacraliser un produit qui de pour prendre des photos à d’autres rement des APN compacts. Avec des boîtiers façon immuable, s’est toujours décliné en moments et dans d’autres circonstances.... reflex devenus moins encombrants et plus noir ou en gris métal et ce, dès le lancement Cette clientèle pourra ainsi être séduite par légers, il n’y a pas de raison pour qu’elles des premiers reflex argentiques 24 x 36 et un second reflex plus petit, plus léger et ne se laissent pas tenter... D’ailleurs, fin jusqu’à l’arrivée des reflex numériques. donc plus facilement transportable mais 2008, lors du lancement du G1, Panasonic Bien sûr, il y aura toujours des clients pour aussi par un boîtier compact avec objectifs avait délibérément placé son boîtier sous considérer qu’un boîtier reflex rouge ou interchangeables. Ce qui change avec les l’égide d’une photographe en le confiant à bleu révèle une impardonnable faute de hybrides, c’est que le vendeur est par Mireille Darc qui l’avait en quelque sorte goût et qu’il doit obligatoirement s’afficher conséquent susceptible de s’adresser à des étrenné en prenant des vues de Paris. Et en noir, gage de sérieux et de perfor- clients qui, s’ils étaient représentés dans selon une étude récente diligentée par mances technologiques. Pourtant, la ten- 왘왘 REFLEX : CROISSANCE VIGOUREUSE A lui seul, le reflex a sauvé la dernière saison, aussi bien en quantités qu’en CA « sorties de caisses ». Le roi des appareils photo mène la danse, tout en flirtant de plus en plus avec la vidéo HD. Les spécialistes se battent à coups de perfectionnements, de nouveaux capteurs, de performances, de design. Une bonne décennie après le véritable démarrage de la photo numérique grand public, les choses bougent. Côté compacts, les grandes lignes sont établies. Il faudra dorénavant de l’imagination plus que de la technologie pour sortir des sentiers battus. C’est en haut de l’échelle que les évolutions sont les plus marquées désormais. Pour mille et une raisons très compréhensibles, le reflex a mis plus de temps à entrer dans le numérique, surtout par sa facette grand public. Le décalage se comble à pré- 왘왘 Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 53 L A N O U V E L L E I M A G E L’IMAGE NUMÉRIQUE ET SES MARCHÉS dance est lancée et Panasonic récidive avec en magasin pour des achats complémen- son nouveau boîtier DMC-G2 qui se décline taires (optiques, par exemple). C’est dire si au choix en noir, en bleu ou en rouge. Et le premier contact avec le client afin de d’autres marques ont suivi cet exemple à cibler au mieux ses attentes et la qualité du l’instar de Pentax avec son Kx, disponible conseil pour déterminer le choix de l’APN dans un choix de huit couleurs. revêtent une importance déterminante. Les marques sont aujourd’hui plus nom- Se donner les moyens de créer une nouvelle segmentation breuses, l’offre s’élargit et les APN hybrides gagnent ainsi en crédibilité. C’est désormais devenu un produit pérenne, un pro- L’appareil à objectif interchangeable est la source de belles animations en points de vente. Qu’ils s’agissent de boîtiers reflex ou de duit d’avenir auquel les constructeurs compacts, l’arrivée des APN hybrides est croient et ils le prouvent en rivalisant de une véritable chance pour le marché de la créativité et d’innovations. Il revient main- photo numérique. Ils réunissent en effet tenant à la distribution de le faire vivre et trois qualités essentielles que l’on trouve de le populariser pour qu’il trouve naturel- rarement associées dans l’univers de la lement sa place et s’impose comme un photo ou de l’électronique grand public. Ce nouveau segment. Gageons alors que les sont des produits à valeur ajoutée mais ils marques aujourd’hui rétives à s’engager sont très ludiques, assez simples à utiliser dans cette voie se rallieront au concept de et de ce fait, leur vente n’est pas restrictive l’APN hybride pour ne pas passer à côté ou réservée à un seul type de clientèle. Ce d’un marché prometteur. Dès à présent, sont par ailleurs des produits qui permet- dans les points de vente, la mise en avant tent de fidéliser le client, de le faire revenir des APN hybrides doit se faire systémati- Les reflex numériques de plus en plus abordables... La montée des ventes en volumes - APN reflex 500 450 400 350 300 250 200 150 100 50 0 760 740 720 700 680 660 640 620 600 2005 2006 2007 2008 580 2009 2007 2008 2009 Rançon du succès, ou moteur du phénomène : les prix des reflex numériques ont fondu comme neige au soleil. (GfK) Le marché des reflex est en constante progression (GfK, Observatoire de l’Image) sent. Alors que le marché mondial des APN, créneau animé par la valeur. A croire que toutes catégories confondues, a légère- l’arrivée des micro 4/3 a dopé l’activité des ment régressé en 2009 (mais la crise y est reflex. « Ce sont deux marchés qui peut-être pour quelque chose), le reflex n’adressent pas les mêmes consomma- s’envole. teurs » souligne Benoît de Dieuleveult, En France, les ventes aux utilisateurs ont, directeur général de la division Image de selon le Sipec et GfK, progressé de 27 % en Nikon France. « Nous, chez Nikon, nous ne quantités, et de 24 % en CA. A un peu moins nous sentons ni concurrencés ni menacés de 650 euros en prix moyen public, voilà par ces produits-là ». La tonalité est à peu une bonne nouvelle qui a d’ailleurs davan- près la même chez Canon, où aucun projet tage profité aux spécialistes photo. Cette ne semble d’ailleurs engagé dans le sens famille de points de vente ne s’est oc- des « hybrides ». Remarquons quand même troyée que la diffusion d’un reflex sur que si c’était le cas, chez l’un ou l’autre des quatre en 2009, contre 4 sur 10 pour les spécialistes du reflex, cela ne serait pas GSS. Mais elle a accaparé 36 % du CA de ce segment de marché, 1% de plus que les mêmes GSS : nous sommes bien dans un Pour Benoît de Dieuleveult, de Nikon France, les hybrides ont vocation à être moins chers que les reflex. Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 54 pour autant révélé, du moins pas prématurément. Car il n’est pas non plus impossible d’entendre des commentaires logiques : si quement. Le choix opéré par les multi spécialistes ou certains revendeurs photo de bien les démarquer en leur réservant un espace qui leur est propre au sein du magasin nous semble intéressant car c’est une excellente manière de les valoriser et d’attirer l’attention sur eux. Ce coup de projecteur pourra évidemment être renforcé par une signalétique adaptée, des éléments de PLV fournis par les marques mais aussi par des animations ponctuelles sur le point de vente. Entre des APN compacts fortement banalisés et des boîtiers reflex classiques qui malheureusement, conservent toujours dans l’esprit de bon nombre d’acheteurs une réputation d’inaccessibilité, il y a de la place pour installer durablement les APN hybrides, redonner la petite touche ludique qui semble aujourd’hui manquer à la photo numérique et vendre du rêve et de beaux produits à des Une facette peu soulignée des reflex et probablement des « non-reflex » : le marché de l’occasion est actif, en lui seul excellent générateur de trafic et de CA. un segment se dégage réellement, on voit tionner. Cela n’étant pour l’heure qu’une question de stratégie industrielle. Sur le 쐍 Christophe Perrier précision qui ne seraient pas à la portée Parts de marché volumes et valeur Circuits de distribution mal de grands industriels ne pas s’y posi- terrain, la réalité présente est plus simple. clients quelque peu blasés. d’une mise au point partant du capteur et fonctionnant à partie des contrastes. Ce point précis est une illustration révélatrice. 45 Pour qui veut s’en donner la peine, il existe 40 « Les hybrides constituent un véritable 35 dans l’univers des reflex ce que les forces outil de montée en gamme » confirme 30 de vente aiment bien, des « histoires à Benoît de Dieuleveult. C’est un bon instru- 25 raconter », que l’on peut exploiter sans ment qui permet à des utilisateurs de ne 20 limite, aussi bien face à des clients techno- pas rester dans le domaine du compact, et 15 10 5 0 philes qu’en présence de nouveaux .P éc Sp adeptes, ou même de fans potentiels. Valeur to ho G SS H s er yp Volumes t ne er Int Le reflex ne profite pas seulement de ses atouts strictement photographiques. La vogue des écrans HD apporte aussi beaucoup d’eau à son moulin. D’autant qu’avec ses capteurs de grande taille, les séquen- Les spécialistes photo réalisent les performances les plus significatives en valeur sur ces gammes d’APN à objectifs interchangeables. (GfK, Observatoire de l’Image) ces tournées ont de quoi satisfaire les plus exigeants des utilisateurs. Curieusement, cette fonction n’est pas beaucoup exploitée en démonstration, tiques, zooms et objectifs fixes, avec des parce que « ce n’est pas facile », constate choix en qualité qui sont déterminants. un professionnel dans son rayon. Ah ! qu’ils « Il y a aussi un point très important dans sont beaux, ces métiers faciles, et qui de les reflex au niveau de l’autofocus, explique surcroît, rapportent gros... Benoît de Dieuleveult. Dans un appareil de Dès 2009, la HD était présente dans un ce type, la mise au point automatique se reflex sur quatre vendu aux utilisateurs. La Canon mise sur son 550D, un équipement très complet, largement orienté vidéo de surcroît. fait par détection de phase. Pour cela, il y a généralisation de cette prestation, encore d’être de cette façon sur la voie d’une derrière le miroir -qui est semi-transparent-, plus séduisante et commode à exploiter quand elle s’appuie sur un écran de visée photo de meilleure qualité. Reste que si le dans la chambre d’obturation, un autre compact a un tel succès, c’est bien sûr petit miroir qui renvoie l’image vers un cap- orientable, couplée aux atouts fondamen- parce qu’il a non seulement des adeptes, teur uniquement dédié à l’autofocus. Ce taux de la prise de vue reflex, devrait cette mais aussi des arguments. A commencer qui permet d’avoir un système extrême- année encore apporter au segment une par des panoplies très étendues d’op- ment rapide et précis ». Une vitesse et une tendance positive. Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 55 쐍 R E N C O N T R E Georges Fornay,Sony CE : La croissance est revenue Les grands rendez-vous annuels du jeu vidéo se précisent : Georges Fornay, PDG de Sony CE commente l’actualité et les perspectives de ce secteur d’activité qui, lui aussi, est dans le sillage des grandes évolutions du numérique. « Pour ce qui concerne le marché, nous sommes en milieu de cycle » pose Georges Fornay,rappelant que cette phase était prévue et inscrite dans la logique du créneau. « En valeur globale, ce que nous observons est comparable à ce qui s’est passé lors du cycle précédent : un repli du marché et un recul en valeur. Entre nos estimations, celles d’autres professionnels ou de GfK, nous nous retrouvons sur un repli de -7 à - 8 % en valeur, machines, softs et périphériques confondus. Mais si le CA se replie dans l’ensemble des produits, le poids du soft et des accessoires est meilleur, ce qui est important car c’est ce qui est le plus profitable . Il devrait se situer dans le mix à 5 % de mieux que l’an dernier. La profitabilité devrait être améliorée ». Des évolutions pour l’essentiel strictement liées aux cycles des produits (qui dépendent des générations de consoles), mais probablement peu à la crise économique. « De plus, il ne faut pas oublier que dans tout cela, on ne compte pas ce qui est dématérialisé. Les replis évoqués ne concernent que les ventes physiques, et en réalité, la baisse du CA global est probablement inférieure » ; une remarque que Georges Fornay ne dissocie pas d’une réalité : les enseignes physiques échappent à cette recette. « En fait, elles y participent quand même un peu, grâce aux ventes de cartes qui permettent d’effectuer les achats en ligne. Mais il est vrai qu’en France, cette possi- bilité concerne essentiellement les clients jeunes, qui n’ont pas encore de carte bancaire ». La Carte Bleue et ses homologues ont pris une importance considérable en France dans les moyens de paiement. En Allemagne, ou cette pratique reste peu répandue, la donne est différente. Croissances musclées La dématérialisation a cependant fait couler beaucoup d’encre depuis quelques mois, et Georges Fornay n’entend pas éluder le sujet. « C’est l’évolution de la technologie ; il faudra trouver des moyens pour un équilibre et que chacun puisse déterminer sa valeur ajoutée ». Toutefois, pour le moment, le phénomène est encore marginal, et « ce n’est pas encore demain que le dématérialisé va prendre le pas sur le physique ». Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 56 Pour ce qui concerne Sony et la famille PlayStation, 2010 se présente sous les meilleurs auspices. « Nous avons fait une bonne année 2009, en dépassant 800 000 pièces pour la PS3. Nous devrions être encore dans ces eaux-là, s’il n’y a pas de baisse de prix. La PS3 représente désormais 83 % de notre business, en valeur. Elle sera cette année la plate-forme numéro 1 en valeur ». Le patron de Sony CE s’avance avec un peu plus de prudence sur les volumes, même si la position de la célèbre console a aussi, par périodes, flirté avec les plus hautes marches du podium. « C’est la seule console qui croît en volume et en valeur » mentionne-t-il, en rappelant l’engagement pris d’une croissance garantie de 20 % en valeur. Au moment de notre entretien, des montées en puissance assez vigoureuses avaient d’ailleurs été observées (+ 57 % en volume, + 22 % en valeur sur certaines semaines), et en cumul (pointage de la semaine 14), plus de 190 000 PS3 avaient déjà été vendues en 2010. Sur le soft, mêmes constats. Les ventes en volume franchissaient le cap de 2 millions d’unités, avec +53 % en volume et + 43 % en valeur. « Tout cela tourne à plein » commente Georges Fornay, en insistant : « c’est pour cela que nous avons écrit que nous garantissions 600 millions d’euros de CA ».Tout en remarquant que les outils de gestion de l’entreprise sont en général très précis, « on ne se trompe que très peu dans nos estimations. Jusqu’au mois d’août, nous aurons des taux de croissance très forts ». Puis, comme la date anniversaire de la baisse de prix arrivera, les repères se modifieront. Ce qui ne signifie pas, bien au contraire, des perspectives moins porteuses. Car plus que jamais, la PS3 se place d’une manière extrêmement positive dans son époque. La haute définition, les jeux 3D, lui donnent tout son potentiel. « Nous avons des jeux en 3D qui fonctionnent, dès aujourd’hui. Ce ne sont pas des projets, ni des prototypes, mais des choses qui existent concrètement. Et nous avons aussi Move, qui va apporter un vécu du jeu très impressionnant à la PS3 ». Bien sûr, la famille PS3 pourra compter sur des titres forts. Nous y reviendrons prochainement, non sans évoquer quand même (au moins) Gran Turismo qui sera présent dans les rayons à l’automne.Au milieu de l’été, le parc de PS3, qui était au printemps très proche de 2,3 millions de pièces, devrait s’approcher sensiblement des 2,45 à 2,5 millions. « La PSP pour sa part est dans le cycle. Le marché des portables est en baisse, c’est lui qui tend à tirer les scores des consoles vers le négatif ». Nous sommes clairement dans un contexte différent dans ce créneau et en fait, Georges Fornay reste discret sur le sujet. Nous avions évoqué ce que le groupe Sony avait en quelque sorte pré-annoncé à Barcelone, lors du dernier 3GSM Congres. Peut-être va-t-il falloir avoir encore un peu de patience pour mieux décrypter le futur du jeu nomade, qui ne peut pas ne pas être influencé par tout ce qui se développe dans l’univers des télécommunications multimédia. Distribution : rapports de force en évolution Dans la distribution, des repères sont probablement aussi en train de changer. « Le réseau des spécialistes fait la force du marché français, comparé par exemple à celui d’outre-Rhin ». Mais alors que cette famille poursuit sa tâche, avec probablement la prise en compte de l’importance d’une activité vers les zones de chalandise plus petites, des acteurs sont en train de transformer le paysage. « Des enseignes comme Amazon ou Pixmania, même si elles ne sont pas très présentes au global, montrent qu’elles sont capables ponctuellement de faire des scores impressionnants ». Et bien sûr, Georges Fornay a observé les évolutions qui se sont produites dans la famille des GSS, « les efforts fructueux accomplis par Boulanger », ou le poids pris par Saturn ; des éléments dont l’ensemble du marché doit tenir compte. Consoles porteuses, sortie de crise, dynamique sur le terrain : beaucoup d’éléments qui laissent entrevoir une saison 2010 de qualité. 쐍 SELL : REPOUSSER TOUTE IDÉE DE REDEVANCE se manifester. « Le SIMAVELEC a toujours présenté des bons arguments » mais « malgré cela, rien n’a jamais été obtenu, probablement parce que rien n’a été tenté ni réussi, pour mobiliser le public ». Un registre sur lequel on peut sans risque parier que le SELL ne restera pas inactif. « Nous avons des campagnes de publicité qui sont prêtes » prévient Georges Fornay, qui ne prend pas de détour pour envisager, s’il le faut, de mobiliser des millions de joueurs en France. Une tonalité qui n’est pas pour nous déplaire. Certains se rappellent que DVSM avait à plusieurs reprises appelé à une meilleure mobilisation des consommateurs, en défendant ce qui reste selon nous et aujourd’hui la seule voie réellement pertinente : la « redevance zéro », rien ne permettant en effet de justifier les prélèvements que l’électronique supporte, si ce n’est la tradition hexagonale qui fait de notre territoire le champion des prélèvements. Le SELL aura sans doute d’autres armes, et le moment venu, nous ne manquerons pas de chroniquer tout ce qui se produira dans la sphère de la désormais « Commission Hadas-Label », par ailleurs déjà sur le pied de guerre pour grignoter dans l’écuelle de l’iPad. 쐍 La menace d’une redevance sur le jeu vidéo rôde ! Alors que le prochain IDEF est en préparation, un sujet d’inquiétude pour les professionnels comme pour les consommateurs vient d’apparaître à l’horizon. « Nous ne nous laisserons pas manger comme ça » protestent d’emblée Georges Fornay, qui est aussi président du SELL (Syndicat des Editeurs de Logiciels de Loisirs) et Jean-Claude Larue, son secrétaire général. Non sans faire un constat : depuis que les discussions ont commencé à propos des redevances pour les ayants droit, « les représentants de ces derniers étant majoritaires, ils ont forcément chaque fois gain de cause ». Un mécanisme qui va bien au-delà des thèmes souvent abordés et des arguments entendus sur le sujet. Au point que Georges Fornay s’interroge : « Nous assistons à quelque chose d’impensable : des personnes, qui ne sont en rien des élus, en arrivent à faire instaurer des prélèvements obligatoires, sans que rien ne soit voté démocratiquement. Est-ce que tout cela est bien constitutionnel ? ». Et même légal, pourrions-nous ajouter ? Mais en outre, du côté du SELL, qui a observé de longue date ce qui a été pris comme décision, et comment les professionnels se sont défendus, un regret semble Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 57 JEUX JEUX VIDÉOS VIDÉOS LOISIRS LOISIRS INTERACTIFS INTERACTIFS L’accessoire va plus Les accessoires pour le jeu constituent la troisième composante du marché des loisirs interactifs, après les consoles (ou l’ordinateur) et les logiciels. C’est cependant la seule qui associe deux atouts essentiels pour les enseignes,qui devraient peut-être en faire l’axe dominant de leur attractivité :elle permet de réaliser un CA substantiel et à forte marge, tout en demeurant totalement indématérialisable. Clé possible d’un trafic élargi et génératrice de ventes induites à répétition, elle demeure cependant assez souvent traitée d’une manière trop peu pertinente et approfondie.Voici une vision très résumée de cet univers, dont l’attractivité peut facilement se propager jusqu’à des sphères de passionnés,voire des niches,dans lesquelles les clients ne comptent plus de la même manière quand ils puisent dans leurs économies. N valeur absolue,2009 représente la deuxième meilleure année du marché des jeux vidéo. La baisse de 12 % répercutée l’année dernière (2) est donc relative tant l’année 2008 avait été exceptionnelle. En effet, Wii Fit avait réalisé 90 millions d’euros de ventes en E France et Mario Kart, sur Wii, oscillait vers 60 millions d’euros. Jamais, dans le secteur du divertissement, de tels chiffres n’avaient été atteints. Malgré la crise donc, le jeu vidéo tient bon. Pourtant, dans les enseignes, chez les généralistes un peu, chez les très spécialistes davantage, on s’interroge, on s’inquiète : le on-line, la dématérialisation, les pommiers, les webphones : la menace rôde. Sans se préoccuper outre-mesure de l’accessoire, domaine dans lequel il ne suffit pas de se satisfaire d’un seul son de cloche. C’est du côté des clients, pas ceux qui entrent déjà dans les points Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 58 de vente, mais tous les autres, que l’attention et l’analyse doivent aller plus loin. Si 2009 fut une bonne année sans être celle de tous les records, il est un segment qui ne connaît visiblement pas la crise : l’accessoire. En 2009, les périphériques vendus pour ou avec des jeux vidéo auraient mentaire, nouvelle manette pour la Xbox 360, un nouveau « gun » pour la Wiimote, etc. Le code couleur ainsi que la signalétique sur l’emballage évitent toute erreur. Des produits pratiquement pré-vendus par excellence. Un grand merci aux fournisseurs concepteurs, dont Nintendo, excellent promoteur de cette vague. Ce dernier a poussé le phénomène le plus loin possible, de la boule de bowling en passant par la spatule de cuisine, la Mario Company a investi tout un marché du « faisons semblant ». Cela étant dit, ce segment du jeu vidéo est de plus en plus concurrencé, des acteurs du monde entier font des pieds Ainsi, l’accessoire, dont la rotation est autrement plus élevée que celle des plateformes, est deux fois plus rentable que le soft. En cinq ans, les détenteurs de consoles de la dernière génération ont dépensé en moyenne 273 euros par appareil. Pour 2010, GfK estime que le marché du logiciel et des accessoires pourrait même atteindre 1,7 milliard d’euros. Convoitise et des mains pour proposer des outils de jeux plus farfelus - mais vendeurs - les uns que les autres. Et les traditionnels accessoires « d’origine » se retrouvent côte à côte avec des tsunamis de marques spécialistes et de no-names ou assimilés. Cette manne que tout le secteur s’arrache, bénéficie aussi très largement aux rayons. Ces derniers peuvent pratiquer, en moyenne, des marges jusqu’à deux fois supérieures à celles des jeux. En effet, si la vente de jeux vidéo génère pour ces gadgets techniques justifiée ! Les derniers jeux vidéo sont souvent assortis d’accessoires permettant de mieux simuler l’action du joueur. Pourtant, des effets de modes et de lassitude se font sentir sur certains périphériques.Ainsi, si les jeux musicaux qui nécessitent batteries, guitares, basses, micros et autre instruments de musique, continuent leur petit bonhomme de chemin, ils n’auraient plus la dynamique constatée en 2008. Cette petite bouderie est percep- approximativement 20 à 25 % de marge pour un détaillant, l’accessoire peut emporter de taux dans la zone de 40 à 50 %. Les vagues, les vogues, les modes et les rockers loin globalement généré un CA de près de 3,6 milliards d’euros (1). Ce chiffre, qui ne se limite qu’aux accessoires pour consoles, s’explique sans doute par les sorties de jeux de combat majeurs, assortis de contrôleurs souvent onéreux, sans oublier évidemment l’arrivée du Wii MotionPlus. Ces produits sont des dispositifs conçus uniquement pour le jeu et totalement inutiles sans leur console. Les périphériques sont packagés pour une identification et assimilation facile en magasin.Ainsi, le client sait tout naturellement reconnaître l’accessoire adapté à ses envies et à sa plateforme : un contrôleur supplé- Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 59 tible depuis déjà un an. En effet, des titres comme Guitar Hero ou DJ Hero, qui représentaient des valeurs sûres, des licences éprouvées qui devaient se vendre sans effort se sont repliés. Après une période faste, il fallait s’attendre à cette saturation de l’offre qui étouffe le genre. Ce déclin est perceptible depuis Guitar Hero III, et Lego Rock Band, sous-produit désespérant comme une brique en plastique qui n’a pas contribué à relever le niveau.Mais comme clamait la foule sous la monarchie « le Roi est mort, vive le Roi », après le déclin du genre s’amorce une renaissance, avec un nouveau style de jeu lié à la musique : la danse ! Appelons cela « la sélection naturelle »... Mais rassurons-nous, l’accessoire innove dans d’autres domaines,comme le sport.Des millions de personnes dans le monde se sont essayées à la révolution du fitness à domicile depuis le lancement de la Wii Fit. Plusieurs acteurs ont largement contribué au succès du genre hors plate-forme gym Nintendo. C’est le cas d’EA avec son titre EA Sports Active. Le label d’Electronic Arts commercialisera un nouveau titre cet automne : EA Sports Active 2.0 (titre provisoire). Actuellement en cours de développement, il sortira sur PS3, Wii, iPhone et iPod Touch. Ce programme inclura de nouvelles bandes pour la jambe et le bras équipées de capteurs de mouvements, un cardio-fréquencemètre pour mesurer l’intensité de l’effort et une nouvelle plate-forme en ligne afin de suivre et de partager les données d’entraînement. Everlast, fabricant d’articles et vêtements de sport, très axé sur la boxe, propose pour la simulation du noble art des altères, des gants, des roues d’exercice ou encore, pour la 왘왘 forme, un step aérobic, le tout pour Wii. D’un design plus qu’authentique, il est difficile de deviner que ces produits ne sont « que » des accessoires de jeux. Big Ben Interactive sortait fin 2009 un nouveau titre pour Wii surfant sur la vague des jeux « sportifs » : Cyberbike, tout simplement livré avec un vélo d’appartement. Il propose un mode « histoire » permettant de pédaler tranquillement à travers dix-huit courses. S3 Wii, distribué par Company X, propose une planche de skateboard. De taille réelle, elle se clipse sur la Wii Fit pour d’excellentes sensations dans les jeux de skate, surf ou encore de snowboard. Toujours au rayon sport, le client pourrait (et surtout devrait) trouver également des clubs de golfs, des raquettes de tennis ou de pingpong, des battes de baseball, des cordes à sauter, des arcs, poupe. En effet, que ce soit des titres traitant de guerre, de vol ou de courses automobile, la simulation connaît un franc succès. Les accessoires liés à ces univers sont légion. Les fausses armes à feu deviennent ainsi plus réalistes et plus maniables. La firme CTA Digital a présentée au dernier CES de LasVegas deux nouveaux fusils de guerre pour consoles Nintendo Wii et Sony Playstation 3. Ces modèles très proches de la réalité proposent de jouer les tireurs d’élite avec le Sniper Rifle Gun spour Wii, ou encore les guérilleros avec le Sniper Gun pour PS3, une des cannes à pêche comme avec le jeu Cocoto Suprise de BigBen, des balles de bowling, des buts pour les jeux de foot, ballons de basket ou de foot américain, des sacs de sport livrés avec serviettes et protège-poignets et front. Bref, toute l’artillerie du sportif né ! Les simulations ont le vent en sorte de copie de la célèbre Kalachnikov. Cet arsenal de guerre permettra de jouer comme des pros à Call of Duty Medal of Honor ou encore la série Bioshock. La marque offre aussi d’autres « guns » moins réalistes mais tout aussi précis. Le Multi Function Gun représente un La simulation a du bon revolver classique de couleur blanche pour les jeux de tir sur Wii. Dans les mêmes registre et label, on trouve le laser Magnum Gun Combo Set. Le secteur de l’automobile séduit depuis toujours, attirant des fans du monde entier qui se délectent de parties déchaînées. Pour les fans de vitesse et d’émotion, BigBen à conçu un volant sans fil plus le siège baquet qui est compatible PS2, PS3, Xbox 360 et PC. Au programme de ce siège, changement de vitesse et pédalier à axes doubles, siège baquet réglable et démontable, boutons programmables ainsi que le réglage de l’inclinaison du volant et des tiges tubulaires le supportant. La Nintendo Wii Wheel demeure un classique pour jouer à des jeux de la firme à Mario et d’autres. Le Racer Steering Wheel de CTA Digital vient concurrencer le volent Nintendo en offrant un plus une sorte de ventouse qui se fixe sur une table, plus pratique pour des jeux de précision. CTA propose aussi un volant pour iPhone, original, le téléphone se clipse au centre du volant et hop, ça roule ! Avec le poste de pilotage de simulation de course Playseats, la marque promet les mêmes sensations et expériences ultimes telles que celles vécues par de véritables pilotes pendant une course. Ces produits haut de gamme, ou plus exac- Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 60 tement pour clients ultra passionnés, disponibles pour PS3, PS2, Xbox et Xbox 360, PC, Wii, sont compatibles avec tous les volants numériques tels que Logitech G27,Logitech G25 le Logitech Force GT, les volants Momo et constituent de parfaits supports pour les volants à retour de force. Chez les passionnés de simulation de vol ludique, un produit fait fureur ; le Buttkicker Gamer (traduction littéraire : coup de pied aux fesses). Cet accessoire est un vibreur que l’ont fixe a un siège. Il reproduit ainsi, le « ballottage » en vol, le tremblement du moteur, l’impact des roue lors du touché, l’entrée sortie des trains d’atterrissage etc.Rien n’empêche de l’expérimenter sur des simulations automobiles ! Les vrais simulateurs de vol se retrouvent sur PC, seule plate-forme capable d’accomplir tout ce que l’amateur de travail aérien simulé exige. Du reste, il semblerait logique qu’en magasin, on pense un peu plus aux accessoires pour PC, d’autant plus que des produits de « belle facture » (ceux qui veulent faire du chiffre ont compris) existent. Exemple de base : le Flight Simulator Pack Extreme Realism, qui réunit Flight Simulator X - Edition Deluxe, ainsi que deux instruments indispensables : le Saitek PZ35 et le Saitek X52, un palonnier et un système de joysticks qui simulent assez efficacement les commandes d’un d’avion. Et si l’accessoire mourait ? Reste que l’empereur de la simulation n’est autre que le très apprécié Eric Lablanche, commandant de bord de la Boutique de l’Aviateur chez Surcouf, avenue Daumesnil à Paris (le « vrai » Surcouf) qui a su accumuler une impres- sionnante panoplie d’accessoires aussi onéreux que ses clients assidus sont passionnés. Panoplie vendeuse qui plus est, et qui laisse l’observateur pantois quand il constate que chez des prétendus spécialistes, on ne trouve même pas un coupe manche - palonnier digne de ce nom ! Il est impossible d’énumérer l’étendue de l’offre d’accessoires dans son intégralité. Il y Microsoft : a quasiment un produit pour chaque type de jeu. Pourtant, nous assistons à un remodelage dans la jouabilité. En effet, le projet Natal de Microsoft (on en parle un peu plus loin) et le nouveau Motion Controller de Sony font au premier abord la part belle à l’absence d’accessoire au bénéfice du mouvement. En s’affranchissant des instruments qui ont fait le succès de certains titres, le jeu change de registre. C’est quand ils ne sont plus là que la présence des amis prend toute sa dimension ! Heureusement, l’accessoire est toujours là et le « juste avec les mains » (qui va s’inscrire dans une tendance universelle, et pas seulement dans le jeu vidéo) ne viendra jamais à bout des motivations dans lesquelles un gant de boxe, un tableau de bord de locomotive ou un système à retour de force seront indispensables pour réellement jouer le jeu. Les rayons et enseignes doivent sans doute être en mesure de davantage prendre le pouvoir sur un créneau qui évolue mais restera porteur. Ne faut-il pas quelquefois prendre un risque mortel pour espérer survivre ? 쐍 M.G (1) Electronic Entertainment Design and Research (EEDAR) (2) GfK Lâcher de manettes Annoncé il y a presque un an, le système permettant de jouer sans autre accessoire que le... corps du joueur se dévoile.Très impressionnant il y a quelques mois, ce projet entre doucement dans des tendances industrielles qui se précisent, tous domaines confondus. On en parlait, la preuve est faite : ça marche. Natal vient de se mettre dans la lumière des projecteurs grâce à des démonstrations. Fugitives, et réalisées avec du matériel prototype, et des logiciels en versions non définitives, elles doivent être prises pour ce qu’elles sont : non réellement représentatives de ce qui doit être dans les points de vente à la fin de l’automne, voire la période des fêtes.Le fonctionnement n’en est pas moins impressionnant. La machine permet la reconnaissance du ou des joueurs simplement lorsque ceux-ci entrent dans le champ. Symbolisé par son « avatar », qui bouge exactement comme lui, le participant à une partie peut alors à la main attraper la balle ou ce qu’il convient d’attraper, taper, renvoyer, avec le pied, le bras, la tête. Virtualité totale et intégrale, l’effet a un côté magique, mais, revers de la médaille, le système tire un trait sur les sensations que pouvaient procurer des retours de force.S’il est spectaculaire, ce procédé inclus dans le jeu de Microsoft ne se sentira pas seul sur la planète. Ce modèle de contrôle sans ins- trument d’attitudes ou d’actions est en effet très présent dans les bureaux de développement de nombreux secteurs d’activité. Dans l’automobile, la médecine (notamment la chirurgie), dans un premier temps, mais dans un futur un peu moins proche, cette pratique devrait voir le jour, pour des fonctions aussi banales que retirer de l’argent liquide dans un distributeur de monnaie ou garer sans peine sa voiture, par exemple. Couplé à une reconnaissance faciale, il concrétise une génération d’automatismes intelligents dont les robots pourraient faire un usage intensif. Quoi de plus agréable que de laver des carreaux en se limitant à ne faire que le geste ? Mais le charme de Natal ne s’arrête pas là. Sans rien annoncer officiellement, la firme de Bill Gates ne dément rien du logique mariage avec l’autre coqueluche des loisirs électroniques de la prochaine fin d’année : la 3D. « La Xbox est compatible avec cette 3D » rappellent d’ailleurs les responsables chargés des démonstrations. Parler de nouvelles dimensions devient de plus en plus justifié. 쐍 Cette photo est antérieure à l’annonce du projet Natal de Microsoft, et ne vient pas du tout du même domaine d’activité. Mais on y voit quand même un individu en train de piloter une automobile de jeu vidéo, en s’accrochant fermement à un volant qui... n’existe pas. Plus loin dans le temps, Toshiba avait aussi montré comment on pouvait parfaitement télécommander un téléviseur au doigt et à l’œil. Finies les télécommandes qui tombent par terre, celles que l’on ne trouve plus, et même, finis les claviers tactiles. Au passage, plus besoin d’acheter des piles : économie et écologie réunies ! La plus menacée à terme dans cette terrible aventure est peut-être la souris, même si pour le moment, on imagine mal comment les petits poussoirs et la molette pourraient être modélisés. Et plus largement, l’industrie de l’électronique est en passe de venir définitivement à bout du bouton. Dans la continuité de ce qui s’observe depuis plusieurs décennies, c’est aussi l’élimination de tout ce qui est mécanique, donc lourd, gourmand en énergie et d’une fiabilité perfectible, en particulier sur le long terme. Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 61 M I C R O - I N F O R M AT I Q U E Les collections printe C’est désormais un rituel, certains produits sont présentés avec le même rythme que les collections haute couture. Les ordinateurs portables tout particulièrement suivent cette tendance... En ce printemps, des châssis revisités, des améliorations techniques et ergonomiques, le marché du PC « nomade » s’affiche plus séduisant que jamais... Il s’est vendu 20,2 millions d’ordinateurs portables en Europe occidentale au dernier trimestre 2009 (selon les données compilées par le cabinet d’études Gartner), ce qui représente une croissance de 4 % par rapport au dernier trimestre 2008. Avec 64,8 millions d’ordinateurs écoulés durant 2009, le volume est à peu près le même qu’en 2008, ce qui n’est pas un mauvais résultat compte tenu des difficultés économiques mondiales rencontrées depuis le second semestre 2008. Gartner note en particulier que les trois principaux marchés européens ont affiché en fin d’année une phase de croissance, ce qui n’était plus le cas depuis le début de la crise et souligne que le marché a mieux réagi que prévu. Dans le paysage européen, la France s’en sort assez bien. Le marché a en effet représenté 3,3 millions d’unités, soit une progression de 4,5 % par rapport à fin 2008. Sur l’ensemble de l’année 2009, ce sont 10,8 millions d’ordinateurs qui ont trouvé preneur (+1,7 % sur un an). 64 % des ordinateurs écoulés en France au dernier trimestre étaient des ordinateurs portables et 20 % environ de cette proportion sont des netbooks. Netbook ou notebook Au départ, la différence résidait essentiellement dans la taille : quand l’écran d’un netbook ne dépassait pas les 10 pouces, celui du notebook (appelé aussi Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 62 ultra portable) atteignait 12 pouces minimum. Bien sûr, qui dit différence de taille, dit aussi différence de puissance, le notebook permettant l’usage de logiciels plus lourds que le netbook.Ainsi, même si ces deux catégories de produits se complètent, elles ne rivalisent pas forcement. Angelo d’Ambrosio, Products Marketing Director d’Acer France, nous dit à ce sujet que « Le netbook n’est pas un concurrent du notebook car il ne possède pas les mêmes capacités techniques en termes de performances, de puissance, de stockage et d’applications supportées. Le netbook est un produit destiné principalement à la connexion à Internet, aux réseaux sociaux, aux chats et aux emails, et permet d’accéder à des applications courantes et légères. Le notebook, quant à lui, offre des capacités beaucoup plus élevées car il intègre les technologies dernières générations avec des processeurs plus puissants. Aujourd’hui, le client est capable de faire la différence entre ces deux segments de marché et va s’orienter vers la solution qui conviendra le mieux à ses besoins. » Sandrine Barcot,responsable marketing IT chez Samsung, confirme que le consommateur connaît les limites des netbooks : « Le marché du Netbook marque une stabilisation à un peu plus de 20 %. Les spécificités techniques du produit qui sont maintenant claires pour le consommateur font que le netbook reste dédié à un usage PC spécifique, en mobilité ou en deuxième équipement. » Il n’en reste pas moins que le netbook séduit de plus en plus de monde. Le public féminin apprécie de glisser le mini-PC dans son sac à main, sans s’encombrer. Les « geeks » aiment le côté design et novateur. Et les autres craquent tout simplement sur le concept. Pourtant, les marques ne présagent pas que le netbook vienne et ne remplace le notebook.« Nous pensons que le netbook reste et restera un produit de 2e voire de 3e équipement. Un consommateur déjà équipé d’un PC et/ou d’un portable, se tournera vers ce type de produit pour rester connecté en tout lieu, à tout moment, rapidement et simplement ou pour équiper tous les membres de sa famille » commente Angelo d’Ambrosio. « Le netbook est un Sur le terrain, chacun s’emploie à préserver la séparation entre famille notebook et famille netbook. mps-été sont arrivées Tout comme le mur de téléviseurs, le linéaire d’ordinateurs portables est une image classique qu’offrent les enseignes à leurs visiteurs. Lesquels passent parfois de longs moments à explorer d’un regard que l’accumulation sardinesque - réellement vendeuse ? - plonge à l’évidence dans une perplexe interrogation. Visible, oui, lisible, c’est autre chose. Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 63 produit complémentaire qui a permis de répondre à des besoins bien spécifiques, en mobilité ou pour des populations ciblées tels que les étudiants. Il reste aussi un produit coup de cœur plus personnel que le Notebook, d’où les éditions limitées et les déclinaisons couleurs. » ajoute Sandrine Barcot. Néanmoins, avec l’arrivée de minis PC 12 pouces, l’amélioration technologique constante qu’apportent les marques aux netbooks, des capacités de stockage et de traitement accrues, ne va-t-on pas vers une uniformisation du PC portable ? Peut-être, mais pas dans l’immédiat, répondent les acteurs du créneau. Et ce, même si certaines marques laissent deviner un avenir moins tranché. C’est le cas de Samsung qui lançait début de cette année, pas moins de 4 nouveaux modèles de netbooks 10’’ : les N210, N220, N150 et NB30. Promettant tous plus de 8 heures d’autonomie (12 même pour les N210 et N220), ils ouvrent l’année 왘왘 M I C R O - I N F O R M AT I Q U E sur du haut niveau.Toujours très travaillé chez Samsung, le design est Crystal pour les N210 et N220. Le NB30 est antichute avec sa coque renforcée. Côté design,Asus marque un grand coup avec l’écran tactile et pivotant de son nouveau eeePC T91. Déjà disponible à Singapour, le MH330 de Fujitsu dispose, en plus de son poids d’1,09 Kg et d’une batterie 3 cellules, d’un processeur Intel Atom N450 cadencé à 1,66 GHz, de 1 Go de RAM, d’un disque dur de 250 Go. Très compact, il affiche sur un écran WSVGA rétro-éclairé par LED de 10,1 pouces de diagonale une résolution 1024 x 600 pixels. Il bénéficie du Bluetooth, du Wi-Fi ainsi qu’un lecteur pour les cartes mémoire. Ce produit devrait prochainement être disponible en Europe. Le techniquement réussie et le look luxe est au rendez-vous. Lequel est renforcé par une définition d’écran très élevée, et par son format atypique. En effet, sur ce bien joli modèle, la « dalle » est une 8 pouces capable de restituer une définition de 1600 x 768 pixels. Pour se différencier de ses petits camarades et néanmoins concurrents de la grande famille des netbooks, cet ordinateur à croquer utilise un processeur Intel Atom de la série Z : le Z540. Cadencé à 1,86 GHz, il ne se démonte pas face à la concurrence.Autre particularité : la lecture de séquences vidéo en HD 1080p est possible ! Etonnant, et pourtant la partie graphique intégrée fait des merveilles en HD. MSI fait tout doucement évoluer sa gamme de netbooks vers la plate-forme Il n’est pas certain que ces alignements et les informations qui les accompagnent soient d’une réelle efficacité pour guider le client dans son choix, tout en permettant une montée en gamme significative. Kohjinsha DZ Series avec double écran n’a été annoncé officiellement que très récemment. Ce netbook dispose donc de son double écran (LCD rétro-éclairés par LED de 10,1’’ en 1024 x 600 pixels), de 1 Go de mémoire (4 Go max), d’une carte ATI Radeon HD 3200, d’un DD de 160 Go, de 3 ports USB et d’une Webcam de 1.3 Mpixels. Sony reste pour sa part fidèle à son image, avec un véritable petit PC de poche fort bien fini, le VAIO VGNP31ZK. Bel objet attisant la curiosité, il est presque deux fois plus compact et léger qu’un netbook. La machine est PineTrail d’Intel, avec à la clé une consommation réduite et une meilleure autonomie. Le Wind U135, qui à déjà migré vers PineTrail, reprend un style qui a fait ses preuves tout en en affinant encore globalement l’esthétique. Malgré un revêtement brillant sujet aux reflets, l’écran est de bonne qualité, d’une diagonale de 10,1 pouces, offrant une définition 1024 x 600 pixels. La connectique reste classique sur ce PC, avec 3 ports USB 2.0, 1VGA, 1 casque, 1 micro, 1 RJ45 et 1 lecteur de cartes mémoire. Le WiFi b/g/n est également présent. Les minis PC HP Vivienne Tam constituent en Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 64 revanche une invitation au luxe zen. Le dernier né de la gamme, le HP Mini 210, se dote d’un châssis fleuri. Il dispose d’un écran 10,1 pouces, d’un processeur Intel Atom N450 ou N470, d’un disque dur 250 ou 320 Go, de 2 Go de RAM DDR3, d’une batterie 3 ou 6 cellules, du Wi-Fi, du Bluetooth (en option), d’un port Ethernet, de 3 ports USB, d’un portVGA, d’un lecteur de cartes mémoire 5-en-1 et de Windows 7 Home Premium. Le notebook, remplaçant du PC fixe Le marché des PC portables représente désormais le cœur du marché informatique en France tout comme dans le monde. Ces produits rencontrent une segmentation forte pour se caler au mieux face aux attentes du client. Chez Acer, le discours ne comporte aucune ambiguïté et pour Angelo d’Ambrosio il est important de ne pas perdre de vue ce secteur en plein essor. « Effectivement, le notebook reste le cœur du marché du PC pour différentes raisons. D’une part, car il y a beaucoup plus de possibilités d’utilisations sur un notebook et d’autre part car l’offre globale est plus variée. Les impératifs rencontrés en magasin varient en fonction des besoins des consommateurs : ultramobilité, mobilité, solution de remplacement à un PC de bureau, solution destinée au multimédia, nouvelles utilisations avec des écrans 3D ou tactile etc. Aujourd’hui, les principaux critères qui déterminent la clientèle dans les rayons sont design, performance, autonomie et mobilité », commente ce dernier. Selon Samsung, le notebook supplante définitivement le PC fixe. Sandrine Barcot estime que « Le PC portable est vraiment le remplaçant du PC fixe à la maison, et doit donc être un produit multi usage avec des capacités évoluées et évolutives. Il est au centre de toutes les activités familiales, on le retrouve donc de plus en plus au cœur du salon, son design est alors un facteur important. Des critères clés tels que la capacité de stockage et les connectivités pour partager le contenu seront aussi de plus en plus décisionnaires. » Ce créneau de la micro accueille de belles nouveautés cette saison. En effet, les fournisseurs proposent des produits L’ordinateur reste un excellent support pour opérations promotionnelles. Pourquoi s’en priver ? axés « gamers » avec notamment le nouvel Alienware M11x. Cet ultraportable 11,6 pouces possède un processeur Intel Pentium ULV SU4100 double cœur (1,3 GHz, 2 Mo, 800 MHz), 2 Go de SDRAM DDR3,un disque dur de 320 Go, une carte graphique NVIDIA GeForce GT335M 1 Go, le Bluetooth, le Wi-fi n, Windows 7 Home Premium 64 bits et une autonomie de 8 h 30 (batterie 8 cellules). Ou encore cinéphiles, comme au travers des dernières références en date, famille portables d’Asus, série N. Cette nouvelle dynastie a été développée dans le but de proposer aux plus exigeants des performances au dessus de la moyenne pour visionner des vidéos et des films en Haute Définition. La vidéo est à l’honneur grâce notamment à la technologie Video Magic développé par Asus qui permet de « pousser » la définition des DVD vers un affichage sur 1 080 lignes. En outre, on peut également obtenir un rendu des couleurs plus naturel et une meilleure luminosité des images affichées. Le son bénéficie de la technologie audio SonicMaster qui permet d’obtenir, selon le constructeur, un ramage bien plus évolué que dans la plupart des ordinateurs portables concurrents. Bien sûr, les professionnels ne sont pas oubliés avec des PC dédiés à la bureautique. C’est le cas du récent Samsung P580. Un ordinateur pratique et souple, pour les professionnels. Il affiche un écran 15,6 pouces à rétroéclairage LED et dispose d’un châssis doté d’un revêtement qui le protège contre l’usure et les rayures. Côté technique, ce PC peut renfermer différentes configurations intégrant la nouvelle génération de processeurs Intel Core i3 et i5, avec une carte graphique Nvidia GeForce GT330M. Ce tandem assure au P580 un niveau de vitesse, de performance et de fiabilité pour le moins respectable, permettant à l’utilisateur d’exploiter plusieurs applications simultanément sans problème. A l’opposé, il est tout à fait possible de faire bien pour un premier prix ou premier usage grâce par exemple au nouveau Satellite C650 Toshiba. Avec son écran 15,6’’ à rétroéclairage LED, il revendique le statut de PC portable idéal pour les clients qui recherchent un rapport qualité/prix optimal. Il est architecturé autour d’un châssis fin, doté d’un pavé numérique, et peut lire les DVD. Côté configuration, on peut compter sur un processeur AMD Sempron, Athlon, Intel Core i3, Pentium Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 65 ou Celeron. Il s’appuie sur Windows 7 Premium, jusqu’à 8 Go de DDR3, un espace de stockage de 500 Go, un affichage de 1366x768 pixels, un circuit graphique intégré, 2 ports USB, du Wi-Fi n, un lecteur graveur DVD, Toshiba Media Controller et une webcam avec reconnaissance faciale. Les étudiants pourront préparer bac ou maîtrise sur l’un des derniers nés de Dell, le Studio 15. Son écran large LED haute définition de 40 cm (15,6’’) est doté d’une multitude de fonctionnalités multimédia et d’un choix de couleurs au niveau des châssis. Plusieurs configurations possibles sur ce modèle : Intel Core i3, processeurs Intel Core i5, processeurs Intel Core i7, jusqu’au processeur Intel Core i7 820QM (1,73 GHz, turbo jusqu’à 3,06 GHz, mémoire cache L3 de 8 Mo). Le tout avec Windows 7 bien évidemment. Et la cible féminine optera pour le dernier SonyVaio Série E. Outre le look, le constructeur semble avoir mis l’accent sur l’aspect pratique et la puissance. Pour cette nouvelle série, Sony intègre les nouveaux processeurs 2010 Intel Core, avec au choix le i3330M (2,13 GHz), le i5-430M (2,26 GHz) ou le i5-520M (2,40 GHz). Et il parachève son argumentaire avec une mémoire possible jusqu’à 4 Go. La connectique comprend une sortie HDMI, un port eSATA/USB haut débit, trois ports USB... A l’heure de la convergence, de la grande percée des réseaux sociaux, de la HD sur quasi tous les écrans de la maison, le PC a dû et su s’adapter aux attentes d’un public toujours plus exigeant. Du plus, du petit netbook au plus performant des notebooks, le marché poursuit son régime de ventes soutenues. Le commentaire le plus important serait donc qu’il est urgent de ne rien changer, si ce n’est d’encore optimiser ce qui se fait aujourd’hui, Et ce n’est pas maintenant que nous allons revenir sur les marges. D’ailleurs, ne sommes-nous pas à la frontière de ce que l’on appelle les marchés « bi face ». Le petit ordinateur ne prend sa valeur que par les innombrables ventes induites qu’il est capable d’engendrer. Ce qui est du ressort des responsables de points de vente. Rendre attractif, fidéliser, régénérer le trafic... la routine habituelle ! 쐍 M.G L I V R E É L E C T R O N I Q U E Le livre électronique A la différence de ce qui se passe outre Atlantique, le livre électronique sur notre sol n’en est qu’à ses balbutiements. Si son avenir est inéluctable, son présent est discret. Il faut un peu de chance pour le rencontrer, en vrai de vrai. Ce n’est pas une réelle surprise : après avoir, à tout hasard, bredouillement tenté de découvrir l’objet dans des lieux (ou enseignes) où il n’aurait pas été totalement incongru de le voir occuper une position bien en vue, nous avons préféré aller droit au but : chez l’agitateur. Oui, mais pas à Paris, à l’implantation dite « Etoile » : trop facile. Et puis, un billet de TGV, c’est vite amorti.A propos, voici une astuce : au lieu de vous « taper » la gare de Lyon, optez plutôt pour Chessy, en Seine et Marne. La gare qui dessert Disneyland Paris n’offre que des avantages : pas d’embouteillage pour y aller, un parking dont le prix à la journée fait figure de confetti à côté de la note salée de ceux de la grande gare parisienne qui, le matin, vous jouent de plus en plus souvent les lieux saturés. Et en prime, 10 minutes de moins jusqu’à la Part Dieu ! Une heure et cinquante minutes dans ce rapide, L’agitateur a un atout que n’ont aucune autres de ses concurrentes GSS : des rayons de librairie, et une des meilleures légitimités qui soit en le matière, au sein de l’Hexagone. même pour notre sujet, ne manque pas d’intérêt. D’un bout à l’autre de la rame, nous avons vu des voyageurs fatigués plongés dans un sommeil à l’évidence confortable, quelques passionnés de vaches et de verdure regardant bovinement le paysage défiler, des travailleurs affairés sur leurs notebooks, coupés du monde, et des... lecteurs. Sans aller chercher GfK, nous en avons même dénombré 72 exactement, soit une moyenne de 9 par voiture, incluant la voiture-bar, où, contrairement à ce que certains pourraient supposer, le total n’était pas de zéro, puisqu’un consommateur de café montrait son habileté à rester debout, en équilibre, plongé dans un livre genre « de poche ». Les ouvrages lus étaient des livres et un peu plus des magazines ou quotidiens. Mais aucun livre de l’ère numérique. Potentiel clients intact ! Sitôt descendu de la rame grise et bleue, direction la Part Dieu où, chez ceux que cela concerne, personne n’ignore que Saturn est en train de préparer pour le mois de mai l’ouverture d’un magasin d’un assez beau calibre (dans l’extension en cours de réalisation du centre). Double implantation Confirmation, le livre que nous guettons est bien là, sous deux variantes, et dans avec une hiérarchie de prix. Cet équipement novateur est au rayon des smartphones. Et pour dire les choses simplement, on ne peut pas qualifier sa mise en valeur de tapageuse. Il est probable qu’une proportion importante de badauds passent devant lui sans même remarquer sa présence. La signalétique est correctement réalisée et assez complète. Ce couple de nouveaux nés de l’ère numérique suscite-t-il des questions ? Oui, sur les livres disponibles, l’autonomie, et quelques autres sujets annexes. Les médias évoquent de plus en plus souvent le livre dans sa version numérique, ce qui suscite inévitablement la curiosité des clients, notamment celle de lecteurs assidus et gros consommateurs de bouquins. Certains auteurs redoutent la montée en puissance de ce nouvel instrument, qui pourrait mettre le feu aux poudres côté copie sauvage des œuvres, La différence de prix entre un ouvrage virtuel et sa version papier est pour l’heure estimée par certains spécialistes à 30 % environ. Si les éditeurs sont également interrogatifs quant aux conséquences de cette mutation, des avantages surgissent aussi, comme par exemple la fin de la notion « d’ouvrage épuisé ». Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 66 a-t-il trouvé sa place ? Des ventes ? Oui, quelques unes, pas beaucoup malgré tout. Le responsable dans le rayon, dont la courtoisie est un modèle du genre, nous précise sans même que nous lui posions la question que l’appareil est également visible à la librairie. Il n’en faut pas davantage pour nous inciter à aller sans délai visiter cet autre secteur du point de vente. Tout fantasme s’évapore rapidement : nous pensions, selon les explications données, découvrir une réelle «théâtralisation». La mise en place est différente, les appareils plus concrètement palpables, mais on ne peut pas parler de théâtralisation. Et là aussi, il faut quand même un peu chercher pour découvrir le petit présentoir et le dépliant où figurent des ouvrages disponibles. Propre, de bon aloi, cette présentation est quand même dans le registre d’une certaine discrétion, et là, point d’interlocuteur à petit gilet vert à l’horizon. Bon, par rapport au prix du billet de TGV, nous restons un peu sur notre faim, face à ce commencement plutôt timide. Reste que le choix de la double implantation a de quoi laisser sur une bonne impression. Il y a tant de produits pour lesquels cette méthode serait la bienvenue, que le fait de la voir appliquer est réconfortant. Il n’y a aucun doute sur le fait que de nombreux responsables sur le terrain s’interrogent sur le ou les endroits où, instinctivement, des consommateurs iraient pour trouver un produit. Il n’est pas rare que non pas une mais plusieurs localisations s’imposent. Mais de là à les traduire dans les faits, et en conséquence, vaincre les supposées difficultés liées aux codes barres, aux passages en caisses, et au attributions de rémunérations, il existe visiblement des océans demeurant infranchissables. 쐍 Les livres électroniques se sont fait une petite place tout près des smartphones. Une (un ?) tablette (tablet ?) a aussi élu domicile dans ce secteur, où les visiteurs cherchent peut être des « applis », ou de quoi en exploiter. L’ÉDITION « PAPIER » A-T-ELLE BIEN CONSCIENCE DU FUTUR PROCHE VERS LEQUEL ELLE SE DIRIGE ? Incontestablement, pour les rayons où le numérique est la ressource unique, les livres électroniques sont des équipements qui arrivent à point. Ils vont constituer de véritables relais de croissance, au moment où les ventes de certaines familles d’équipements ont tendance à s’émousser. Au moment du Salon du Livre, un certain nombre d’acteurs de l’édition avaient très logiquement répondu aux questions que les médias leur avaient posées, à propos de cette nouveauté dont la portée est peut-être la plus vertigineuse de toutes, dans la longue chaîne des révolutions vécues depuis un bon siècle suite à l’apparition de la science des électrons. Comment ne pas avoir reconnu dans certains avis une sorte de duplication de ce que l’on entendait il y a quelques années sur l’évolution de l’audio ou de la vidéo ? Très peu d’allusions aux possibles circulations sauvages, aux modes de commercialisa- tion fondamentalement nouveaux qui ne vont pas manquer de surgir, et bien peu d’appréhension sur ce qui pourrait tôt ou tard handicaper les distribution physique. Certes, le CD ni le DVD n’ont disparu, mais en dehors des points de vente les plus chauds et actifs, chacun constate quotidiennement ce qu’il reste des rayons audio et vidéo softs que l’on a connu jadis en pleine effervescence. Mais le pire des symboles est sans doute celui qui ne peut que péniblement frapper les professionnels de l’électronique. Lors de ce même Salon du Livre, un acteur, et pas des moindres, avait choisi de déserter cet événement. Hachette était absent, probablement parce que quelques décisionnaires avaient, Excel à l’appui, calculé que le coût d’une présence était excessif. C’est ainsi que disparaissent doucement mais sûrement des outils de promotion dont on ne s’aperçoit de leur utilité que lorsqu’ils ont disparu. 쐍 Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 67 R É G L E M E N TAT I O N La gestion des déchets La responsabilité des producteurs et filières de déchets évolue. Sur les nouveautés 2010, voici quelques explications fort utiles, avec la complicité de la FICIME, sans oublier un petit rappel du principe et de son fonctionnement C’est l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement économiques) qui en 2001 est à l’origine du concept de responsabilité élargie des producteurs (REP). Ce concept s’appuie sur le principe du « pollueur payeur » qui s’est transformé en principe du « producteur/pollueur/payeur » pour certains produits pour lesquels une filière déchets a été créée, ce afin de répondre soit à une réglementation européenne, soit à des exigences purement nationales. En France, ce principe a été énoncé dès la loi du 15 juillet 1975 et cette disposition est codifiée aujourd’hui à l’article L 541-10 du code de l’environnement. La REP oblige ainsi les fabricants nationaux, les importateurs de produits, les distributeurs pour les produits de leurs propres marques à prendre en charge, notamment financièrement, la collecte sélective, le recyclage ou le traitement des déchets issus des produits qu’ils ont mis sur le marché. Les textes leur laissent la plupart du temps la possibilité d’assumer leur responsabilité soit par eux-mêmes en faisant approuver le système individuel qu’ils ont mis en place par les pouvoirs publics. Dans ce cas le producteur organise et finance seul la gestion des déchets de ses produits. Le plus souvent les producteurs choisissent de remplir leurs obligations collecti- Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 68 vement en adhérant à un « éco-organisme » généralement constitué à leur initiative et agréé par les pouvoirs publics sur la base d’un cahier des charges. Dans la plupart des cas, les producteurs acquittent une contribution financière à l’écoorganisme à qui ils transfèrent leurs obligations de collecte, de recyclage et de traitement des déchets concernés. Ces contributions sont ensuite reversées aux collectivités locales, aux prestataires de collecte et de traitement des déchets. Si la plupart des acteurs reconnus sur un marché connaissent et appliquent ces réglementations, il en va différemment des acteurs « de passage » que même les peines décrites à l’article L 541- 46 du code de l’environnement (2 ans de prison et 75 000 euros d’amende) n’effraient pas faute de contrôles possibles… Compte tenu de la diversité des produits, on assiste à la multiplication des filières déchets, chacune d’elles ayant ses spécificités : les déchets d’emballages ménagers, les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE), les pneumatiques usagés, les déchets de papiers à usage graphique (imprimés en fin de vie), les piles et accumulateurs usa- franchit une étape gés, les textiles usagés, les véhicules hors d’usage (VHU). L’année 2010, marquera une nouvelle étape dans la mise en œuvre du principe de REP en France à différents égards. Deux nouvelles filières en préparation La première filière ne nous concerne pas, puisqu’elle est dite « des DASRI » pour les déchets d’activités de soins à risques infectieux perforants des patients en auto-traitement : elle devrait être lancée en 2010 et notamment permettre une forte réduction du risque d’accidents pour le personnel de la gestion des ordures ménagères. La seconde filière est axé sur les déchets dangereux diffus des ménages. Elle devrait être lancée fin 2010 début 2011 et apporter une réponse aux 200 000 tonnes de déchets dangereux issus des ménages, détritus présentant parfois des risques toxiques et de pollution diffuse de l’environnement. Elargissements de périmètre pour la filière des imprimés en fin de vie et celle des piles et accumulateurs Rebaptisée à cette occasion filière des imprimés à usage graphique, cette filière franco française qui existe depuis 2007 a vu son périmètre s’étendre au fil des années. La dernière extension vise les entreprises qui importent ou introduisent, mettent sur le marché français du papier à usage graphique (ramette de papier), des enveloppes et des pochettes postales. Les producteurs concernés devront donc déclarer et financer en 2011 leurs mises sur le marché de l’année 2010 auprès d’ECOFOLIO, seul éco-organisme agréé par les pouvoirs publics sur cette filière. La filière des piles et accumulateurs a également vu son champ d’application s’élargir en septembre 2009 avec la publication du décret transposant en droit français la directive européenne 2006/66 CE. En effet, les piles et accu- mulateurs portables professionnels non concernés jusqu’alors par l’obligation de financement doivent désormais être pris en compte par les producteurs. Le décret prévoit également la mise en place d’une filière spécifique pour les batteries automobiles. Renouvellement des agréments pour les éco-organismes Filière des DEEE : ECOLOGIC, ECOSYSTEMES et ERP ont vu leur agrément renouvelé par les pouvoirs publics pour une nouvelle période de 5 ans à compter du 1er janvier 2010. L’agrément de RECYLUM éco-organisme agréé sur les lampes a également été renouvelé dans les mêmes conditions. S’agissant de la filière des piles et accumulateurs portables, COREPILE et SCRELEC ont été également ré agréés. lation des barèmes. La modulation des barèmes des éco-organismes DEEE entrera en vigueur le 1er juillet 2010. Les critères de modulation sont liés à la réparabilité et au réemploi, à la dépollution, à la recyclabilité des équipements électriques et électroniques ménagers. Les critères et l’amplitude de la modulation sont identiques pour tous les éco organismes. Dans un premier temps sont concernés par ce dispositif les équipements produisant du froid avec circuit réfrigérant, les aspirateurs, les téléphones portables, les ordinateurs portables, les téléviseurs, les lampes. S’agissant de la filière des piles et accumulateurs, le barème de contribution variera en fonction de critères environnementaux liés à la fin de vie des piles et accumulateurs portables et n’entraînant pas de transfert de pollution vers une autre étape du cycle de vie de ces produits. Ces critères de modulation sont liés aux effets potentiels des substances utilisées dans les piles et accumulateurs portables sur l’environnement et la santé humaine, aux coûts de traitement des piles et accumulateurs portables usagés ainsi qu’à la capacité des piles et accumulateurs portables. 쐍 Entrée en vigueur du principe de modulation des barèmes des éco-organismes pour les filières DEEE et piles et accumulateurs Les cahiers des charges des éco-organismes de ces deux filières prévoient désormais la mise en place d’une moduLa FICIME - Fédération des Entreprises Internationales de la Mécanique et de l’Electronique - regroupe plus de 250 entreprises avec une très forte représentativité dans les secteurs des biens durables et d’équipement. Avec un chiffre d’affaires total estimé à 45 milliards d’euros et 290 000 emplois, la FICIME apporte un accompagnement et un soutien aux entreprises à travers une large gamme de services dans le domaine juridique, droit social, douane, environnement, formation, technique, statistiques, documentation. FICIME CONSEIL apporte la gestion individuelle des plans de formation. Pour toute information : 01 44 69 40 82 ou www.ficime.org 쐍 Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88 69 B L O G D E PA P I E R A quand la démocratie « on line ? » Progrès technologiques ? Ere du numérique ? Les déclinaisons sans fin de l’électronique ont déjà beaucoup changé la vie de tous.Il lui reste malgré tout un ultime espace à conquérir :celui de la vie citoyenne, qui non seulement pourrait devenir pratique et économe,mais pourrait de surcroît faire naître la réactivité démocratique qui manque sans doute à notre société. Progrès technologiques ? Ere numérique ? Pas encore pour la démocratie. Et curieusement, personne ne semble songer à soulever ce détail.A l’heure où tout individu peut en ligne acheter des billets de train ou d’avion, surveiller ses comptes en banque et y faire des opérations, régler sa note de gaz ou d’électricité, faire sa déclaration d’impôts, acheter des timbres postaux (même avec l’illustration de son choix), acheter pratiquement tous les produits, biens d’équipements et services disponibles dans la distribution, consulter ses dossiers à la Sécurité Sociale, conduire son relevé de carrière pour préparer sa retraite, jouer aux courses ou à des jeux de casino, trouver un ou une fiancée, etc., voter par Intenet reste dans le domaine de la science fiction. Un archaïsme que personne, semble-t-il, n’a songé à relever, alors qu’à l’occasion des récentes élections régionales, que n’a-t-on entendu à propos du faible taux de participation ? Insolite aussi, ce silence désertique et cette totale absence de la moindre trace de volonté de faire vivre les pratiques démocratiques dans leur époque. Il y a pourtant fort à parier que bien plus de citoyens abstentionnistes voteraient si ceux qui le souhaitent pouvaient le faire d’un clic. Et non en se rendant à l’école communale du coin, mettre un papier dans une urne en bois, avant que des volontaires comptent les bulletins à la main, en faisant de petits bâtons sur une grande feuille de papier. Quel modernisme ! Vers une démocratie interactive Le geste plus citoyen de tous ne devraitil pas être l’un des plus simples de la vie courante, en pleine phase avec ce que les moyens techniques mettent à notre disposition. Voter ne devrait-il pas être au moins aussi simple et rapide que de commander une pizza ? Etonnant, de surcroît, que les défenseurs de l’écologie ne soient pas en pointe sur une perspective de ce genre, qui permettrait d’éviter dans des proportions considérables des millions de déplaceDistribution, Ventes & Services Magazine n° 88 70 ments, souvent effectués en voiture, de ces déplacements courts dont on sait qu’ils sont les plus voraces en énergie et les plus polluants. Un accès au vote en ligne pourrait aussi permettre un colossal allègement des dispositifs des bureaux de vote, simplifier et sécuriser le dépouillement. Rien n’interdirait d’étendre la plage horaire ouverte au vote, voire de porter la durée du scrutin à deux ou trois jours. Les personnes en déplacement, même à l’étranger, ne seraient pas privées du pouvoir de s’exprimer. Un notebook, une tablette, un smartphone suffiraient largement pour prononcer un oui, un non, ou un « je ne sais pas ». Qu’on ne vienne surtout pas rétorquer qu’une telle pratique serait moins sûre que le vote physique, ou qu’elle serait de nature à mettre en cause le secret de l’isoloir. Il existe déjà des quantités de procédés aptes à sécuriser des communications en ligne, et la mise en place d’un ou plusieurs logiciels et dispositifs capables de garantir ces critères essentiels de la vie démocratique serait commode. Du reste, il est probable que dans le futur, à plus ou moins brève échéance, ces consultations (qui pourraient d’ailleurs être exploitées avec une bien plus grande fréquence, et sur de nombreux sujets, afin de mieux « coller » aux attentes des citoyens) seront opérées grâces aux technologies de l’information. Puisque nous en sommes à oser imaginer un avenir devenu moderne, ajoutons que tout vote pourrait s’effectuer en voyant s’afficher en temps réel l’évolution du résultat. De quoi modifier en cours de scrutin les attitudes des électeurs, mais cette perspective n’est en rien antidémocratique, beaucoup moins en tout cas que cette nation un peu hypocrite ou dès 18 h et quelques minutes, lors de chaque consultation, la grande masse des citoyens ignore tout, alors qu’en « hauts lieux »,les résultats sont déjà transparents. Naturellement, il faudrait des instruments sécurisés pour accéder à cette numérisation des suffrages : un petit plus qui alimenterait les rayons des points de vente. Alors, simple question : qu’est-ce qu’on attend pour passer à la pratique ? Qui osera et quand faire ce pas en avant dont la démocratie ne pourrait que se trouver grandie et plus efficace ? 쐍 CONTACT ACHETEURS : Sylvie Antomarchi - Tél. : +33 (0)1 47 56 65 14 [email protected] Fabienne Palmas - Tél. : +33 (0)1 47 56 65 19 [email protected] TÉLÉPHONIE & PRODUITS NOMADES IMAGE PHOTO & VIDÉO CONTACT EXPOSANTS : Félicie de la Mettrie - Tél. : +33 (0)1 47 56 65 17 [email protected] Saïd Abbadi - Tél. : +33 (0)1 47 56 65 13 [email protected] TV & AUDIO ORDINATEURS & PÉRIPHÉRIQUES ET ACCESSOIRES MULTIMÉDIA SOFTWARE ET CONTENUS JEUX VIDÉO ÉNERGIE SANS AVEC €/mois 19 90 . Net jusqu’à 100 Méga + Tel + TV HD (2) Pendant 4 mois puis 29€90/mois(1) Location du décodeur incluse. Hors Frais d’ouverture de service. Engagement 1 an. OFFRES SOUMISES À CONDITIONS RÉSERVÉES AUX NOUVEAUX CLIENTS PARTICULIERS. DISPONIBILITÉ SELON ZONES GÉOGRAPHIQUES ET ÉLIGIBILITÉ TECHNIQUE. ENGAGEMENT 1 AN. FRAIS D’OUVERTURE DE SERVICE DE 40€. FRAIS DE RÉSILIATION DE 40€. 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