Mai 2010 SPECIAL MEDPI

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Mai 2010 SPECIAL MEDPI
www.dvsm.fr
SPECIAL MEDPI
2010
Tout le numérique
N°88 – Mai 2010 – 8,90 euros
en vedette à Monaco
2000 – 2001
La décennie
fulgurante
TELECOM, INTERNET, BOX
LA NOUVELLE IMAGE
JEU VIDEO
Le virage se prend
maintenant
Reflex et hybrides
dopent le marché
L'accessoire maître
de la partie
Pour ceux qui ont une vie bien remplie.
Regardez vos séries préférées quand vous
Tout l’univers de l’Internet mobile et
des services Google™ à portée de main !
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Samsung Galaxy Spica, simple et différent.
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© 2010 – Samsung Electronics France – Images d’écran simulées. © Google, le logo Google, Google Maps,
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* avec Google **Branchez-vous sur l’avenir
S
O M M A I R E
8 DVSM INFOS
LA NOUVELLE IMAGE
51 NOUVELLE IMAGE : REFLEX ET HYBRIDES
Les derniers échos du monde de l’électronique de
loisirs
Plus complémentaires que concurrents, les deux
camps de l’APN à objectif interchangeable
dopent le CA du marché
22 LE GSM TOUJOURS UNIVERSEL
La planète communique toujours en GSM.
JOUONS LE JEU
24 LE FEUILLETON DE LA 3D
56
RENCONTRE :
GEORGES FORNAY, SONY PLAYSTATION
Comme chaque mois, des nouveautés, des
initiatives, de lunettes...
Analyse, perspectives, engagements :
le créneau de la PS3 devrait restaurer valeur
et profitabilité
28 2000- 2010 : QUELLE DÉCENNIE !
Vous rappelez-vous de ce que l’on vendait en
l’an 2000 et à quel prix ?
58 JEUX VIDÉO,
SPECIAL MEDPI 2010
ACCESSOIRES ET MARCHÉ
Les accessoires, produits non dématérialisables,
mériteraient un travail plus méthodique
31 MEDPI : L’IT SERA CHAUD
61 JOYSTICK : MICROSOFT M'A TUER
Toute l’électronique se retrouve pour son
rendez-vous très professionnel à Monaco
Avec Natal, les menottes succèdent aux
manettes. C'est toujours ça de moins à
vendre…
34 MEDPI 2010 : TOUS LES
EXPOSANTS
Fidèles au rendez-vous : firmes, halls, stands
62 NOTEBOOKS ET NETBOOKS
36 MEDPI 201 : LA CHRONIQUE
DE PRINTEMPS
Style, performances, compacité : les ordinateurs
nomades toujours en bonne dynamique
Avant-premières sur des nouveautés facette
monégasque
66 LE LIVRE ÉLECTRONIQUE BON TRAIN
TÉLÉCOMS, TV, INTERNET
Dernier pointage avant que la e-lecture livre sa
révolution
40 LA CONQUÊTE DES ESPACES
Le second volet de notre dossier, avec en toile
de fond une tendance à l'évolution des
espaces de vente, et un virage à prendre
avant qu'il ne soit trop tard
68 GÉRER LES DÉCHETS
Le recyclage de la réglementation, à propos des
DEEE, est en pleine actualité
41 SFR AIME LES WEBPHONES
70
PAPER BLOG : LA DÉMOCRATIE
NUMÉRIQUE EST-ELLE POUR DEMAIN ?
Quand les citoyens pourront-ils enfin voter d'un
simple clic ?
Toujours connectés, ils sont la révolution
43 SAMSUNG À L'OFFENSIVE
Avec au moins deux OS et des smartphones
performants et élégants
DVSM, Distribution, Ventes & Services Magazine N° 88.
Parution de mai 2010.
Prix du numéro : 8,90 euros.
Abonnements : un an (10 numéros) : 89 euros
Deux ans (20 numéros) : 178 euros.
44 BOUYGUES TELECOM :
QUESTIONS STRUCTURANTES
A propos des rayons, des produits,
des stratégies
RÉDACTION, PUBLICITÉ, ADMINISTRATION, ABONNEMENTS :
BP 50119 - 93271 Sevran Cedex. Tél. : 01 43 83 41 24
Fax : 01 43 83 26 33 - Email : [email protected]
RÉDACTEUR EN CHEF : Yves Dupré.
ASSISTANTE : Véronique Duhamel.
PRINCIPAUX COLLABORATEURS : Geneviève Beauvarlet, Maria Geyer,
André Jull, Jérôme Larpège.
DIRECTEUR ARTISTIQUE, 1 RÉDACTEUR GRAPHISTE : Max Pagis.
COORDINATION : Christine Silvand.
45 ORANGE TERRAIN ET TV
La démo repensée, la TV en différenciation
47 NUMÉRICABLE
ER
Printemps riche
et dynamique sur tous les fronts
PUBLICITÉ : au support. Imprimé en France. Dépôt légal : à date de
parution. ISNN, 1626-7702.
48 LES BARRES ET PROJECTEURS DE SON
* DVSM, Distribution, Ventes & Services Magazine est une publication éditée
par Retail Dynamik France* SARL. 73-75, rue de la Plaine. 75020 - Paris.
GÉRANT, DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : B. Sailliard.
Reproduction, même partielle, interdite. Tous droits réservés pour tous pays * Marques déposées.
Le son cinéma comme on le vend aujourd'hui
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
3
E
D I T O
5
4, 3…! Attention au départ ! Ou plus exactement aux départs. Car ils sont nombreux dans
notre domaine, et c’est ce qui en fait le charme, même professionnellement. La 3D, la TV
, connectée, les smartphones, les reflex, etc., vous connaissez l’interminable liste. Et ils apportent beaucoup, en dépit des petits ou gros tracas sur la sempiternelle profitabilité que tout un métier
ne cesse de décrier depuis des années, au point que cela commence à en devenir une rengaine. « Après
tout, ils n’ont qu’à vendre leurs produits plus cher. C’est le boulot du commerçant de savoir vendre
plus cher » commente un spécialiste de l’alimentaire, qui précise même à notre attention que « cela
n’a rien à voir avec vos fournisseurs, qui ont leurs problèmes à eux. Lesquels ne sont pas les problèmes
du patron d’enseigne, du directeur de magasin, des chefs de secteur, ni des vendeurs ». Il n’a pas tort.
Toute cette hiérarchie est composée d’intervenants qui sont supposés connaître leur métier, et sans
même que quiconque ait à leur en confier la mission, leur tâche implicite consiste à tout instant à tout
mettre en œuvre pour optimiser ce chiffre. « S’ils n’y arrivent pas, il faut les remplacer séance tenante
par des gens qui ont du talent, qui connaissent leur boulot et qui ne rechignent pas à le faire pendant
100% de leur présence sur le lieu de vente ». Sévère ? Pas si sûr, d’autant qu’une ultime remarque
tombe, fracassante : « Quand je vois le bor... dans certains rayons,
et les vendeurs qui s’en f... pas mal, et n’ont même pas le courage
Ne mélangeons pas
les salades
de remettre en ordre leurs linéaires, cela ne m’étonne pas qu’ils
ne gagnent pas assez ou même perdent de l’argent. Un rayon est
toujours le reflet de la manière dont on travaille dans un magasin. Et quand on travaille mal, on performe mal ». Ce qui est bien vrai, c’est que l’électronique continue, d’année en année, à apporter des produits innovants, plongés dans des climats
médiatiques qui les rendent encore plus porteurs. Ils ont en outre l’avantage de permettre une bonne planification, même si quelques lancements se font parfois dans un
léger flou, et que par ailleurs, les pénuries perturbent le déroulement serein des saisons dont chacun aimerait bénéficier. Mais ces micro-turbulences ne sont que des
broutilles à côté des aléas dont sont régulièrement victimes nos confrères des fruits
et légumes ! D’abord, il y a la météo, qui fait venir en masse ou au compte-gouttes
des produits dont les prix évoluent au gré des circonstances. Sans parler de ces
petits matins où, parce que le temps est radieux et que les consommateurs partent
à la campagne plutôt que vers la file des chariots, ou parce que d’un coup, il neige de
telle façon que plus personne ne circule, les stocks se dégradent et pourrissent avant
d’avoir trouvé preneur. Pas de mise à jour au royaume des brocolis. Et côté rayon,
pas le droit à l’erreur dans les étalages de victuailles. Non seulement les produits se
doivent d’être en ordre rigoureux, mais il faut les mettre dans une lumière adéquate,
YVES DUPRÉ
leurs plus belles faces ayant la tâche ingrate de doper les envies. Franchement, il y a
rédacteur en chef
des rayons de produits numériques dans lesquels on ne peut pas dire que ce souci
de la diabolique et nécessaire mission de séduction envers la clientèle soit réellement et à chaque instant la priorité. Ce qui d’ailleurs, nous rappelle qu’en français, un mot peut avoir plusieurs sens, même
en partant d’une seule définition. Est-ce que dans bien trop de cas, l’électronique en rayon n’est pas
véritablement le « bazar » ? 쐍
[email protected]
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
5
DVSM-I
N F O S
MIKELINE TIENT LA ROUTE
Nous, chez DVSM, nous aimons bien les idées. Et encore
plus les bonnes idées. Et encore plus que plus lorsque ces
idées sont aussi un peu les nôtres. Rassurez-vous, nous
n’avons pas l’intention de demander des royalties pour l’une
de ces excellentes initiatives,
signée par TomTom.
D’ailleurs, si nous en arrivions
à de telles injonctions juridiques, nous en aurions d’autres plus amples dans leurs
conséquences à traiter avant
celle-là. Comme par exemple celle imaginée par votre serviteur, aux confins des années 67-68. Dans l’inconscience et
la hardiesse de ses vingt premiers printemps, et alors que
se fourbissait la télévision couleur, en pleine phase de lancement, ce jeune techno-journaliste avait suggéré de créer
des écrans deTV plus larges, pour pouvoir se marier mieux
avec les images du cinéma. Cela avant même que Sony et
la NHK imaginent le futur 16/9. Cette idée, qui plus est, très
imprudemment couchée noir sur blanc dans quelque revue
technique de ces temps lointains, (mais donc officiellement
a répertorié et daté, au moins à la Bibliothèque Nationale),
et qui pourrait justifier une
certaine reconnaissance,avait
surtout fait rire.Tout comme,
il y a un plus de dix ans, le
même journaliste, auteur de
ces lignes, avait encore provoqué quelques étranglements par hilarité en ayant suggéré de faire prononcer les
instructions des GPS par des comiques de renom. Ce que
TomTom vient de lancer avec la voix d’Elie Seymoun et de
ses succulents personnages : Mikeline, Julien, Kevina,
Toufik...Voilà la preuve que l’on peut rendre attractifs des
produits sans avoir obligatoirement recours à la haute techYD
nologie, ni au seul et unique massacre des prix. VIDÉO : LES DVD DE
RATTRAPAGE
Tous les films que produit
pouvoir se propager dans
imposés pour les
l’industrie du cinéma ne
les rayons de DVD trois
lancements matérialisés.
restent pas éternellement
mois seulement après leur
On est bien loin de cette
dans les salles obscures.
sortie sur les écrans
vieille effervescence. De
Certains y font même un
(contre 4 mois pour les
cette façon, les succès
passage éclair. Tous ceux
autres films). Certains se
modestes ont un peu
qui n’ont pas dépassé
rappellent sans doute
comme dans certains jeux
200 entrées au cours de
qu’aux premières heures
de hasard, une chance
leur quatrième semaine
de la vidéo, en France, des
au grattage après celle
Attendue et annoncée, la
d’exploitation vont
délais énormes avaient été
du tirage.
dernière implantation en
groupe de distribution
date de Saturn est
allemand avait auparavant
opérationnelle depuis
ouvert des magasins à
le 4 mai à La Part-Dieu,
l’enseigne HyperMedia,
le centre commercial du
qui a eu du mal
cœur de Lyon. Cette belle
à trouver ses assises).
surface (4 000 m2), placée
Il y a un an, un second
SATURN : LA PART
DE LYON
sous l’autorité de Vincent
magasin Saturn ouvrait
Rethel, son directeur,
ses portes au tout
complète la collection de
nouveau centre
magasins de l’enseigne
commercial du Carré de
qui possède déjà deux
Soie, en banlieue
autres points de vente
lyonnaise. Le troisième
dans le Rhône : celui des
point de vente, Saturn
Cordeliers, ouvert il y a
Part Dieu, est le 33e Saturn
plus de dix ans, et qui était
de l’Hexagone.
en France la première
On attend désormais
arrivée de l’enseigne
le 34e dans l’agglomération
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
8
Saturn. (Le puissant
signé au siège de LG, à
ONKYO COMPATIBLE 3D
Onkyo a indiqué récemment que ses produits de
Le 3 mars dernier, la norme HDMI version 1.4a a été
Home Cinema dévoilés il y a peu et qui ont été mis sur
dévoilée, et des conditions concernant la diffusion
le marché depuis mars 2010 seront compatibles avec
du format 3D ont été ajoutées. Onkyo confirme
les formats vidéo 3D « Side-By-Side (Half) » et « Top-
l’adoption de ces nouvelles conditions conformément
and-Bottom ». Ces formats ont été ajoutés par HDMI
aux nouvelles spécifications annoncées par HDMI
licensing, LLC comme le format obligatoire de diffu-
Licensing, LLC.
Séoul, par les dirigeants
de chaque partie : M. Nam,
PDG de LG, le Dr Woo Paik,
Président et Directeur des
technologies de LG
Electronics, Keith E.
Williams, PDG d’UL, Gregg
Tiemann, PDG d’Intertek
Commercial & Electrical et
sion du contenu 3D pour la norme HDMI version 1.4a.
Ash Sahi, PDG du groupe
L’annonce Onkyo s’applique aux amplis-tuners Audio
CSA. Cette collaboration
Video et ensembles Home Cinema suivants: TX-SR308,
avec trois autorités de
TX-SR508, TX-SR578, TX-SR608 et HT-S3305, HT-S5305,
certification reconnues
HTX-22HDX. La firme rappelle en outre que les résolu-
mondialement sera pour
tions obligatoires ajoutées sont les suivantes : Side-
LG l’occasion de
By-Side (Horizontal): 1080i à 50 Hz ou 59.94 Hz/60 Hz et
promouvoir, en
Top-and-Bottom: 720p à 50 Hz ou 59.94 Hz/60 Hz, 1080p
coopération avec d’autres
à 23.97 Hz/24 Hz. HDMI Licensing LLC est l’agent res-
parties prenantes et
ponsable de l’octroi des licences pour la norme HDMI.
autorités
gouvernementales, la
de Metz (où existe déjà un
Etonnant, quand on sait
terme une couverture de
nouvelle impulsion à la
démocratisation d’un
établissement, dans le
avec quel appétit ces
la moitié de la population
lutte contre le gaspillage
système de test éprouvé,
jeune centre commercial
mêmes pionniers des
(et non du territoire). La
d’énergie, à laquelle tous
utilisable dans tous les
Metzanine). Pour
technologies modernes
norme retenue semble
les fabricants
pays. Ce système devrait
l’heure, l’enseigne
ont pu investir sur de
déjà obsolète dans son
internationaux se doivent
en France emploie
nombreux projets. Un tel
rapport coût/efficacité.
de participer »,
manque de motivation
Nous sommes cependant
commente Eric Surdej,
devrait inciter à la
2 130 collaborateurs.
Télévision
mobile :
coup d’essai
encore assez loin du
Président de LG
prudence. L’accord qui
passage au concret.
Electronics France
vient d’être signé entre
Outres des étapes
(photo), suite à la
TDF et Virgin Mobile, qui
administratives et
signature d’un protocole
permettra en 2012 aux
réglementaires, dont l’aval
d’entente avec les trois
Existe-t-il un marché pour
clients de l’opérateur au
du CSA, il y a aussi à
autorités de certification
la télévision mobile ? On
logo rouge de capter,
rendre potentiellement
les plus influentes au
peut en douter. Depuis
pour un forfait de
pertinente cette
monde afin d’instituer une
que l’idée d’une diffusion
quelques euros, de la
sur-diffusion. Il est déjà
norme internationale de
que les consommateurs
télévision mobile sur des
possible d’accéder à tant
test concernant l’efficacité
accroître la confiance des
pourraient capter hors de
appareils spécifiques
de choses sur un mobile
énergétique des produits
consommateurs envers
chez eux, sur mobile,
débloquera peut-être la
évolué qu’on ne voit pas
électroniques grand
les produits électroniques
tourbillonne, elle n’a à
situation, d’une manière
très bien à quoi serviraient
public. « Cette initiative
économes en énergie.
l’évidence pas convaincu
positive ou négative. TDF
les investissements sur ce
cadre parfaitement avec la
Dans le cadre de cet
beaucoup d’aventuriers
devrait tisser un réseau
mode de transmission.
stratégie proactive mise
accord, UL Environment,
de se jeter à l’eau.
d’émetteurs visant à
en place par LG pour
Intertek et CSA
LG s'investit
dans la lutte
contre
le gaspillage
de l'énergie.
permettre aux
International inspecteront
consommateurs de gérer
les produits sortant des
de manière plus
usines de LG à
responsable leur
l’international et
consommation d’énergie
procèderont au test de
puisqu’elle va nous
neuf catégories de
« En nous efforçant de
permettre de vérifier la
produits, parmi lesquelles
proposer des produits
validité de nos résultats
les réfrigérateurs, les
d’excellente qualité, que
tout en asseyant notre
climatiseurs, les lave-linge
nous soumettons
position de leader dans les
et les téléviseurs. Ces
volontiers à des tests
univers de l’électronique
tests s’étendront ensuite
progressivement à tous
indépendants d’efficacité
grand public et de
énergétique, nous
l’électroménager. » Ce
les types de produits
entendons donner une
protocole d’entente a été
proposés par LG.
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
9
DVSM-I
N F O S
Mistergoodeal
accumule
les points
Une haute
qualité audio
dans la main
L’enseigne de vente
L’Olympus DM-550 apporte
fonction de chargement
en ligne Mistergooddeal
les toutes dernières
de la batterie via USB. Avec
multiplie ses points
technologies audio
une gamme d’accessoires
de retraits, en les
possibles. En effet, ce
et le logiciel Olympus du
plaçant dans des endroits
modèle d’enregistreur
logiciel Sonority, ce
habilement choisis.
assurera la tranquillité
En mai et juin, elle
d’esprit lors de réunions
ajoutera cinq de ces lieux
et fera profiter son
où les clients peuvent
utilisateur de sa musique
venir retirer leurs achats,
Emerainville,
Rennes, Toulouse,
préférée, livres audio ou
ce qui lui permettra de
Ste-Geneviève-des-Bois)
Nice, Plan de Campagne.
encore podcasts. Cet
disposer de la panoplie
et douze en province
Points de chute malins :
enregistreur Olympus allie
suivante : cinq
(Blois, Bordeaux,
vous avez remarqué
une qualité incroyable
implantations en
Clermont-Ferrand,
Plan de Campagne ou
d’enregistrement à un
région parisienne
Lille, Lyon - Saint-Priest,
Aulnay, sous les narines
prix accessible. Une
(Aulnay-sous-Bois,
Lyon - Dardilly,
de ses confrères installés
utilisation simplifiée avec
Chilly-Mazarin, Coignières,
Marseille - Miramas, Metz,
à o’Paniror, etc.
le guide vocal et le choix
des menus en différentes
langues, la durée de vie
des piles pendant
40 heures environ, et la
GROUPE PPR : UN DÉBUT 2010 BIEN ORIENTÉ
La Fnac a enregistré lors
bon démarrage de la
des parts de marché. Les
périmètre semblable et de
produits éditoriaux sont
2,9 % en réel, au cours des
en revanche en repli. A
trois premiers mois de
compagnon idéal pour
l’international, la Fnac
2010 comparés à la même
capturer des moments
enregistre une nouvelle
période en 2009. En
importants où que l’on
progression de son chiffre
France, l’activité
soit, en réunion, dans une
d’affaires (+ 6,3 % sur
progresse de 3 % ; toutes
conférence ou autres...
bases, comparables, au
les catégories de produits
cours des trois premiers
ont gagné des parts de
mois de 2010 par rapport
marché ce trimestre, en
nouveau produit sera le
au 1er trimestre 2009).
particulier le meuble qui
Sony :
labellisation
Canal Ready
Pour sa part, Conforama
réalise des performances
Les clients ne peuvent que
renoue avec la croissance.
remarquables. Les ventes
se réjouir de l’initiative de
L’enseigne orientée
en ligne sont en
Sony qui indique que tous
meuble réalise
croissance de 46 % au
les téléviseurs de la
« au 1er trimestre 2010 sa
1er trimestre 2010. A
nouvelle gamme LCD
Bravia pourront accéder
du 1er trimestre 2010 une
Market Place dont
meilleure performance
l’international, le chiffre
amélioration confirmant
l’activité a été élargie à la
depuis 2 ans et améliore la
d’affaires de Conforama
aux offres payantes du
celle observée au second
mi-février à certains petits
tendance mois après
progresse de 2,3 %
Groupe CANAL+
semestre 2009, avec un CA
produits techniques.
mois » précise-t-on chez
(trimestre sur trimestre).
disponibles sur la TNT,
en progression de 2,4 %
L’activité de ces derniers
PPR. Son chiffre d’affaires
« Les performances sont
sans décodeur ni boîtier
en réel, et 1,6 % à
progresse et conquiert
progresse de 2,6 % à
excellentes dans la
externe. Il leur suffira de
périmètre comparable,
péninsule ibérique (+ 9 %
glisser leur carte
par rapport au
et + 25 %, retraitées de la
d’abonnement dans le
1er trimestre 2009. En
fermeture de 3 magasins
module TNT Canal Ready
France, l’activité de
en 2009) et en Suisse
et d’insérer le tout dans
l’agitateur est quasi stable
(+13 %), ajoute le groupe
l’interface du téléviseur
(- 0,6%) mais ses ventes en
qui déplore cependant
prévue à cet effet pour
ligne bondissent de 15 %.
pour l’Italie une activité en
profiter des chaînes
La dynamique
baisse de 11 %, mais de
Canal+, du bouquet TNT
commerciale du site
2 % seulement si retraitée
Canalsat ou encore de
marchand « fnac.com »
de la fermeture de
l’offre Découverte Canal+
profite pleinement du très
4 magasins en 2009.
Week-End, directement
sur leur téléviseur.
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
10
1 milnlitaarcdts
de co
L’ÉVÉNEMENT DE L’ANNÉE
POUR DÉVELOPPER VOS VENTES
Un plan media spectaculaire dès le 9 juin
• Spots TV pendant les matches
• Sponsoring des 27 meilleurs matches sur
• Affichage : 6 200 panneaux
• Presse quotidienne
• Internet : portails, thématiques sports
• Cinéma
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Pour la 1ère fois,
Sony est partenaire officiel de
la Coupe du Monde de la FIFA 2010
DVSM-I
N F O S
BEL OUVRAGE
POUR UNE ALLIANCE
DE POINTE
Panasonic révèle que son
d’expérience dans le
développement de
solutions correspondant
aux attentes des
nouvelle édition Blu-ray
professionnels du 7e Art
centre de R&D
d’un grand studio
d’Hollywood. Ce centre
ultramoderne, Panasonic
produite sans bonus,
dispose d’un système de
Hollywood Laboratory
bande annonce ou
production complet,
(PHL), a travaillé en proche
contenu promotionnel,
incluant la capture
collaboration avec la
libérant ainsi le maximum
du contenu en haute
Twentieth Century Fox,
de place sur le disque
définition, la technique
division Home
pour le film et le menu
d’encodage vidéo MPEG-4
Entertainment, pour créer
correspondant afin
possible. Les deux
le centre situé à Universal
AVC propre à Panasonic
les DVD et Blu-ray Avatar. Il
d’atteindre la meilleure
versions de ce film ont été
City en Californie, mettant
et la création
s’agit de la première
qualité vidéo et audio
créées et produites dans
à profit 15 ans
de disques BD-J.
TIPA ICI, TIPA LÀ : LES PRIX FUSENT !
Comme de coutume au printemps, bon
commentait Nigel Taylor, Directeur de
nombre de marques de photographie
Communication Marketing de Canon
séduit l’association, sa facilité d’utilisation,
sa robustesse, son design ainsi que les
viennent de se voir récompensées par la
Communication et Image, Canon Europe.
propriétés étanches de ce caméscope de
Technical Image Press Association (TIPA),
poche on vivement enthousiasmé les
principale association de presse photo et
membres du jury.
image en Europe, qui est un peu à l’image ce
que l’EISA est à l’électronique. La cuvée 2010
Fujifilm : deux prix, sinon rien. La Tipa à
est un bon cru, dont voici quelques lauréats.
attribué au mois d’avril dernier deux prix à
Fujifilm. Les produits concernés étant le
Canon remporte cinq prix. Pour la
bridge FinePix HS10 et le système d’image
deuxième année consécutive, Canon se voit
en relief FinePix REAL 3D (voir Le feuilleton
décerner pas moins de cinq prix. Le jury de
de la 3D, à quelques pages d’ici). Pour ne
l’association a ainsi récompensé les
traiter que du premier, ce bridge est doté
produits Canon suivants : Meilleur Reflex
Numérique Avancé : Canon EOS 550D ;
d’un zoom optique 30x, de vidéo en « full
Le triplé de Sony. C’est une belle collection
HD « et des fonctions photographiques
Meilleur Reflex Numérique Expert : Canon
de récompenses que Sony s’offre dans ces
abouties. Parmi les passionnés de
EOS 7D ; Meilleur Compact Numérique
prix Tipa, avec le titre de meilleur appareil
photographie, beaucoup recherchaient la
photo compact pour le Cyber-shot DSC-
souplesse et les performances d’un reflex
HX5V. L’objectif SAM 28-75 mm f/2.8
sans avoir à supporter l’encombrement et
remporte le trophée du meilleur objectif
le poids, y compris financier, d’un tel
expert, alors que la distinction du meilleur
matériel. Doté d’un zoom d’une puissance
cadre photo revient au Sony DPF-X1000N.
inespérée (couvrant les équivalences de
focales de 24 à 720 mm), de fonctions
Kodak : Playsport
sophistiquées et d’une prise en main très
à l’honneur.
proche de celle d’un reflex, le Fujifilm
L’association a élu le
FinePix HS10 se place comme un parfait
caméscope Kodak, le
couteau suisse de la photographie
Expert : Canon PowerShot G11 ; Meilleur
Playsport comme
numérique.
Multifonction Photo : Canon PIXMA MP990 ;
étant le meilleur
Meilleure Imprimante Grand Format : Canon
appareil d’imagerie
imagePROGRAF iPF6350. « Les Prix TIPA sont
mobile. Ce prix,
attribués aux produits les plus innovants du
décerné par les
marché, ceux qui bénéficient des
membres de la Tipa le
technologies les plus récentes, d’un design
9 avril à New-York,
de haute qualité et d’une réelle simplicité
salue l’innovation en
d’utilisation. Recevoir des prix pour des
matière d’imagerie
équipements photo et d’impression prouve
que la qualité est au rendez-vous.»
numérique de Kodak.
En effet, les caractéristiques du produit on
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
12
il y a internet...
...et internet enrichi
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DVSM-I
N F O S
s’approchent des starting-
tourné vers le confort de
dispose également d’un
blocks. Déjà en petites
l’utilisateur avec de
répondeur stockant
proportions dans ce petit
grosses touches de
jusqu’à 20 minutes de
marché, leur explosion
numérotation, un large
messages, la possibilité de
commerciale est attendue
écran rétro éclairé et un
faire une conférence avec
pour 2012, voir fin 2011.
mode mains-libres
2 interlocuteurs, un
disposant d’un haut
répertoire de 100 contacts
parleur conséquent. Il
et le double appel.
Sagemcom
crée le filaire…
sans fil !
Mais alors, c’est un
téléphone sans fil ou avec ?
LIVRES ÉLECTRONIQUES :
LA COULEUR EN EMBUSCADE
En fait, les deux., cap’tain !
A chaque instant, le jour, la nuit,
la semaine, le week-end,
des informations importantes
tombent sur
Le CC2200R intègre la
technologie DECT afin de
Alors que la livre
Atlantique, il se perçoit un
électronique commence
peu d’agitation dans les
base et le combiné mais
sa progression à petits pas
milieux industriels
son format est celui d’un
sur notre continent, un
asiatiques, où les modèles
téléphone de bureau
peu plus vite outre-
avec écran couleur
classique. Son design est
communiquer entre la
Entrée libre !
TOM TOM SUR TOUS LES FRONTS
Le spécialiste néerlandais du GPS n’en finit
de services en temps réel tels que TomTom
TomTom Map Share. Il se distingue des
plus de dévoiler des nouveautés et de
HD Traffic, les mises à jour cartographiques,
autres GPS autonomes du fabricant par son
étanchéité et par la livraison en standard
multiplier les initiatives, un panaché
les alertes radars mobiles et la recherche
vendeur au moment où les sorties au grand
locale dans 16 pays. Jusqu’à présent facturé
d’un support de fixation RAM adaptable sur
air et sur la route redeviennent d’actualité.
près de 10 euros par mois, ce service est
un guidon.
désormais offert pendant 1 an, au terme
TomTom célèbre le foot. A l’approche de la
duquel il devrait être facturé moitié prix,
TomTom HD Traffic : c’est officiel, le service
Coupe du monde, chacun y va de sa
pour environ 5 euros par mois. Fourni en
propriétaire TomTom HD Traffic vient d’être
promotion. TomTom propose dans ce sens
reconnu par TÜV SÜD en Allemagne pour la
une opération spéciale et originale en
qualité supérieure de son information
France (mais aussi dans d’autres pays
trafic. Laissant ainsi loin derrière ses
européens). Dans le détail, cette offre
rivaux... En effet, durant 2 semaines de
permettra aux supporters qui achèteront
tests extrêmement rigoureux, il est
un TomTom GO 750 ou 950 LIVE avant le
clairement apparu que HD Traffic fournit
début du tournoi de se faire rembourser
aux conducteurs les informations les plus
leur achat si la France gagne la finale. Cette
précises et les plus fréquentes, comparées
promotion footballistique coure sur une
aux autres sources d’informations
période de 8 semaines, depuis le 15 avril et
disponibles outre-Rhin. HD Traffic
jusqu’au 8 juin 2010, quelques jours
revendique également la meilleure
couverture de réseau routier parmi les
seulement avant le début du tournoi.
différents services testés.
TomTom Go Live 1000 & TomTom Urban
partenariat avec Vodafone, il fonctionne
Rider. TomTom a dévoilé deux nouveaux
sans surcoût dans 33 pays européen.
GPS autonomes. L’un est une variante du
L’Urban Rider quant à lui est une variante
Start premier prix, annoncé au mois de
pour deux roues du GPS autonome premier
mars, l’autre au contraire est le nouveau
prix, le TomTom Start2. Il bénéficie tout
vaisseau amiral de la flotte et incarne une
particulièrement de la fonction de guidage
petite révolution pour son fabricant. Le Go
avancé pour changement de voie, qui
Live 1000 adopte un écran tactile capacitif.
indique sur quelle file se positionner à
Comme son nom l’indique ce TomTom
l’approche d’une intersection, de la
abrite un modem, qui permet de bénéficier
fonction IQ Routes et de la fonction
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
14
DVSM-I
N F O S
KEF INNOVE
caisson de basses HTB2SE
de lire des vidéos, et de
en versions Dark Silver ou
sans fil. La série fivetwo
synchroniser en toute
Rouge avec plusieurs
est munie de deux
facilité les baladeurs
capacités de mémoire :
enceintes frontales
GoGear. Son interface
4 Go, 8 Go et 16 Go. Et pour
équipées de la
intuitive et ergonomique
finir, le RaGa, en
technologie Uni-Q KEF qui
ainsi que son
aluminium brossé, ce
produit disposant d’un
garantit une dispersion du
environnement complet
son dans la pièce de façon
pour pouvoir profiter
écran couleur et d’une
homogène. A noter
pleinement des modèles
autonomie offrant plus de
l’existence de deux
GoGear avec un contenu
20 heures de musique.
produits : l’un décliné en
constamment enrichi et
un modèle 7 (en version
diversifié, est une vraie
étagère) et le modèle 11
réussite. Les nouveaux
(modèle de sol).
modèles GoGear quant à
Asus vient d’annoncer
eux, bénéficient d’un
l’arrivée d’un nouveau
Ecrans Designo
par Asus
Philips :
nouveaux MP3
design particulièrement
modèle d’écran LCD dans
soigné. En effet les
sa gamme Designo, le
Philips dévoilait en avril sa
finitions sont impeccables.
LS246H. Doté d’une dalle
La firme Kef,
designer Ross Lovegrove,
nouvelle gamme de
Trois modèles viennent
de 23,6 pouces de
ex-britannique, reprise par
en passant par le concept
baladeurs GoGear et son
parfaire la gamme : l’Ariaz,
diagonale, cet écran
une firme de Hong-Kong,
Blade qui révolutionne
media Player SongBird.
bénéficie d’un design
revendique une position
l’approche de la
Avec ces nouveautés, la
travaillé, avec une finition
dans le top 10 mondial des
fabrication d’un haut-
firme d’Amsterdam
« miroir », une épaisseur
fabricants d’enceintes
parleur, la créativité des
propose aux utilisateurs
de seulement 16,5 mm et
acoustiques et la
ingénieurs de Kef est sans
de gérer leurs contenus
un pied en forme
cinquième place sur le
faille... C’est dans cette
musicaux sur une
d’anneau. D’une
marché français pour ses
logique de produit que la
plate-forme ouverte.
résolution native Full HD
produits phares. Depuis sa
marque annonçait
Le SongBird, est un media
de 1920 x 1080 pixels
technologie brevetée
récemment la série
player ouvert permettant
(encore, diront certains),
« Uni-Q » jusqu’au courbes
Fivetwo sans fil. Cet
d’accéder à Internet,
cet écran affiche un temps
uniques des enceintes
ensemble Home-Cinéma
d’écouter de
de réponse de 2 ms, un
Muon dessinées par le
5.1 permet d’associer un
la musique,
taux de contraste
dynamique atteignant
LG : UN MOBILE PENSÉ
RÉSEAUX SOCIAUX
doté d’un écran couleur
50 000 :1 et une luminosité
de 2,4 pouces, ce baladeur
de 250 cd/m2. On
étant équipé de la
regrettera au passage que
technologie Philips
le système de rétro
Les réseaux sociaux prennent une importance grandissante sur les mobiles mais
FullSound qui permet
éclairage ne soit pas à LED.
il n’est pas forcément nécessaire de disposer d’un smartphone pour en profiter.
d’écouter des fichiers MP3
Des entrées VGA et HDMI
LG en fait la démonstration via le GT350. Avec son programme d’accès simplifié
avec la qualité CD. Le Vibe,
sont enfin disponibles. En
aux réseaux sociaux grâce à son écran tactile et son clavier coulissant, ce nou-
avec son écran couleur
tout, ce sont cinq
veau portable LG comblera les adeptes de Facebook ou encore Twitter. Surtout
1,5 pouce, la navigation
nouveau modèles qui sont
que ce dernier profite d’une intégration étroite de ces services, avec l’affichage
est simple et intuitive. Ce
des a présent disponible
petit bijou est disponible
dans cette gamme.
des
informations
des
différents
réseaux sur un unique écran pour une
vision globale de l’activité de ses
contacts. Côté technique, ce portable
affiche un écran 3 pouces de résolution 240 x 400 pixels complètement
tactile, il propose également des widgets et raccourcis pour accéder directement à ses sites Web préférés. Au
dos, on trouve un APN de 3 megapixels
tandis que le téléphone dispose d’une
prise casque 3,5 mm, de la connectivité sans fil Bluetooth, de la radio FM
et d’un port microSDHC.
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
16
Nouveau
XPERIA X10
TM
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DVSM-I
N F O S
Samsung soutient
le premier
concours du film
hors normes
Il y a des nouveaux
points de vente à visiter sur
A l’occasion du
« 1er Concours du film
hors normes » 3D relief ou
IMAX, organisé dans le
cadre du 25e anniversaire
Entrée libre !
Bienvenue à
« Bright Falls »
sur Xbox 360
dans des festivals tels
de La Géode en mai
que le Sundance Film
prochain, Samsung
Festival, le Festival
apporte son soutien aux
International du Film de
futurs professionnels de
Xbox 360 dévoile la série
Berlin et bien d’autres. On
l’image. Ce concours de
récemment Senior
a souligné René Aubertin,
« Bright Falls », filmée en
retrouve à l’affiche de
réalisation audiovisuelle
Vice-Président de Kesa
ajoutant avoir « par
prises de vues réelles, qui
« Bright Falls » des acteurs
sur le thème « coup
Electricals (poste
ailleurs été impressionné
sert de prélude aux
tels que Tom Noonan,
d’éclat » sera présidé par
auquel lui a succédé
par la culture d’entreprise
mystères et aux
apparu récemment dans
Jean-Pierre Jeunet,
il y a quelques semaines
du groupe, insufflée par
événements se déroulant
Damages, et Cooper
lui-même assisté d’un jury
Philippe Lefort, un ancien
M. Zhang Ruimin, un
dans « Alan Wake ».
Huckabee qui a rejoint
composé de spécialistes
de Sony France,
homme visionnaire, qui
Tournées dans l’Oregon, la
l’équipe de True Blood
de l’audiovisuel
qui était devenu PDG
souhaite « combiner la
mini-série « Bright Falls »
cette saison. La mini-série
ainsi que d’un
de Sharp France).
sagesse chinoise et le
est réalisée par Philip Van,
de 6 épisodes a
représentant de Samsung.
Agé de 58 ans, René
style européen ».
réalisateur talentueux
commencé le 30 avril en
Chaque lauréat
Aubertin est diplômé de
Ensemble, et avec le
dont les courts métrages
exclusivité sur le Xbox
remportera un ensemble
l’Ecole de Management de
soutien de nos clients
ont remporté plus d’une
Live, et le 4 mai sur
audio/vidéo 3D Samsung
Lyon (promotion 1974),
distributeurs, nous allons
dizaine de récompenses
BrightFalls.com.
composé d’une télévision
désormais renforcer notre
LED 3D, d’un lecteur
structure européenne
DOCKS IPOD PIONEER
Pioneer présente sa nouvelle génération de Docks
iPod design, malins et adaptés à chaque besoin :
petite pièce, pour plusieurs iPod, double station
Docks iPod... cette gamme comprend deux principaux modèles : Le XW-NAV1, Dock tout en un, qui
offre en plus un lecteur CD et DVD. Il bénéficie d’une
amplification (2 x 10 W), d’une entrée audio (mini
Blu-ray 3D et de deux
pour faire de Haier l’une
paires de lunettes 3D
des 5 principales marques
Samsung. Une mention
d’électroménager en
spéciale sera également
Europe d’ici 5 ans ! »
attribuée à la meilleure
Océanic :
le retour
œuvre en 3D Relief et son
auteur se verra
récompensé du prix
« Samsung 3D Relief ».
jack), d’une sortie vidéo HDMI et composite, d’un
port USB 2.0. Il lit les fichiers JPEG/MP3/WMA/DivX.
Le XW-NAC3 de Pioneer dispose d’un écran LCD et
de deux emplacements pour pluger deux iPod
(Shuffle/Touch/Phone) en même temps. Ses fonctions Shuffle /Hi-Lite Scan permettent d’aller chercher les titres des deux iPod et de réaliser des mix
sur mesure pour créer des ambiances musicales
inédites. Innovant, il propose d’écouter les stations
radio Internet (vTuner)/DNLA.
On n’a pas fini d’en parler
sur les hauteurs de
Romainville !
René Aubertin
devient PDG
de Haier Europe
René Aubertin est
avec une spécialisation en
Océanic est de retour !
marketing. Celui-ci
Nous l’avons vu
reportera directement à
se profiler sur la façade
M. Diao Yunfeng,
d’un terminal numérique
Managing Director
satellite pour la TNT,
une personnalité
Overseas.
version Fransat. Cette
que l’on ne présente plus,
« En tant que spécialiste
reconnaissance a pris
dans l’électronique
du marché, j’ai été séduit
consistance en Touraine,
de loisirs. Il vient d’être
par la grande qualité des
chez Metronic, qui a pu
nommé PDG de la toute
produits Haier, ainsi que
faire l’acquisition de
jeune filiale européenne
par le réel investissement
l’exploitation de cette
de Haier, groupe industriel
du Groupe dans
marque bien de chez
chinois de premier plan,
la Recherche et le
nous, et sous laquelle se
qui a choisi Paris
Développement,
fabriquaient des
pour installer son siège
pour développer des
téléviseurs, au fin fond des
sur le Vieux Continent.
innovations permanentes. »,
années cathodiques.
René Aubertin a
longtemps été l’un des
décideurs importants
chez Darty, et il était
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
18
France 2010 - Crédit Photo : Getty Images/Digital Vision/Blend Images - Fotofeeling/Westend61/Corbis
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DVSM-I
N F O S
client, qui peut choisir
menu des fonctions
n’importe quel modèle. Il
d’édition, le fameux
en existe jusqu’à
« time shift » (mise en
2 Teraoctets, calibre qui
pause d’un programme,
METRONIC IMAGINE
LE MAGNÉTOSCOPE DE L’ÈRE NUMÉRIQUE
permet des capacités
puis reprise à volonté).
d’enregistrement sans
L’appareil prend en charge
commune mesure
le Dolby Digital Plus, et il
Il s’appelle HDVR 1 et
(y compris au niveau du
possède aussi la touche
SOS, une spécialité
dans une version
celle-ci est diffusée sur un
marque une étape dans
totalement numérique,
même multiplexe que
coût à l’heure enregistrée)
l’histoire des équipements
qui se charge
l’une des deux autres.
avec les investissements
Metronic qui élimine tout
EGP. Son look, sa taille, ses
d’enregistrer la TNT, y
Bien sûr, le support n’est
que supposaient les
risque de panique de
commandes font penser à
compris en haute
plus une cassette, mais un
cassettes. Sont aussi au
l’utilisateur en cas de
un appareil bien connu,
définition. Il va cependant
disque dur, format SATA
dont des dizaines
plus loin dans ses
2,5 pouces. Ce qui, au
de millions d’exemplaires
prestations que son grand
passage lui autorise
ont été vendus
papa à cassette. S’il
académiquement de
sur notre sol national :
permet d’enregistrer une
conserver le titre de
le magnétoscope. Cette
chaîne en en regardant
magnétoscope, puisque
ressemblance n’a rien
une autre, il permet aussi
c’est bien d’enregistrement
d’un hasard, puisqu’il
d’enregistrer deux chaînes
magnétique dont il est
s’agit effectivement d’un
à la fois, et même d’en
question. Le choix du
« magnétoscope », mais
regarder une troisième, si
disque dur est laissé au
SONY ENTRE DANS LE MARCHÉ DES
APN HYDRIDES ET DE LA PHOTO 3D
souci à la réception
de la TNT (touche
également présente
sur la télécommande).
Avec l’annonce de ses
produits annoncés, qui ne
sont des Exmor APS HD
à court terme pour
deux APN NEX-5 et NEX-3,
se distinguent
CMOS, de 14,2 millions de
permettre de faire
la firme japonaise se lance
principalement que par
pixels, Sony soulignant
des prises de vue
dans le créneau des
des aptitudes en prise de
qu’ils sont plus grands de
(photo uniquement)
Les atouts
attractifs
de notre sol :
appareils photo à objectifs
vue vidéo différentes,
60 % que ceux utilisés en
en panoramique 3D. Ces
Pentax, spécialiste de la
interchangeables non
revendiquent le titre de
Micro 4/3. Atout majeur :
deux jolis appareils
photo, intégré au puissant
disposent d’un écran de
groupe d’optique japonais
visée orientable, un
Hoya, avait ouvert son
élément indispensable
siège européen à Paris
pour de la prise de vue
voici quelques semaines.
vidéo que le NEX-5
Un fait assez rare pour
réalise en HD 1080p et le
qu’il soit mentionné, car
NEX-3 en HD 720p.
les grandes firmes
Memory Sticks
internationales, et
et carte SD sont
notamment asiatiques,
exploitables, sur ces
avaient pour habitude de
appareils qui sont
choisir plutôt l’Allemagne
attendus pour cet été, et
(le plus gros marché du
dont les prix seront
Vieux Continent) ou la
étagés entre ceux des kits
Grande-Bretagne,
de base, de 500 et
attractive par sa langue,
600 euros, et ceux des
connue dans le monde
reflex. Cette arrivée qui
« plus petit APN à objectifs ils adoptent la monture E,
ensembles du haut de
entier, et par sa situation
était attendue se fait
interchangeables au
ce qui donne aux deux
l’offre (le NEX-5 avec deux
hors euros, un atout aux
cependant dans une
monde », cumulant
modèles accès à
objectifs dont un allant à
yeux de certains stratèges.
formule différente
l’argument des optiques
l’ensemble de la panoplie
200 mm) vers 1 100 euros.
C’est au tour de Haier, un
des appareils répondant
permutables et celui de
Alpha, et argument
A noter que les deux
groupe chinois
au format Micro 4/3.
l’encombrement d’un
suprême, une adaptation
appareils sont livrés avec
d’électronique et
(Nous en parlons dans
compact. Point
logicielle (en anglais
un flash ultra-compact se
d’électroménager, d’avoir
ce numéro). Les deux
important : leurs capteurs
« firmware ») arrivera
fixant sur la griffe.
choisi notre capitale pour
son siège social sur notre
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
20
continent. Revendiquant
de joindre rapidement les
dans notre prochain
d’ores et déjà le titre de
principales grandes
numéro), constitue un
numéro 1 mondial pour le
capitales européennes,
nouveau pas en avant
couple d’activités énoncés,
note capitale est aussi au
la marque Haier est fort
cœur d’un marché dont le
bien implantée aux USA, et
potentiel n’échappe à
YAMAHA : UN VIRAGE POUR
LA GAMME HOME CINÉMA
travaille jour après jour à
personne, d’autant plus
Cette année, Yamaha a mis
consolider sa position
que selon les prévisions,
en marche une stratégie
clients. Les points clés de
développé par la marque,
européenne, avec un
l’Hexagone devrait à
inédite pour le marché de
la nouvelle gamme sont
baptisé « L-Format », cette
objectif : devenir
moyen terme, grâce à une
l’audio vidéo, en intégrant
RX-V367, ( 299 euros, 3D
nouvelle gamme est la
la 5e marque d’ici 2014 sur
démographie positive, se
sur l’ensemble de sa
Ready - HDMI 1.4, 5 canaux,
seule au monde à
notre sol continental. Le
hisser aux premier rang
gamme les dernières
calibrage automatique
exploiter un software qui
choix de Paris n’est sans
européen, devant
fonctions de la nouvelle
YPAO, modes Scène,
lui est propre.
doute pas anodin. Située
l’Allemagne dont la
version HDMI 1.4 et de la
17 modes Cinéma DSP, Silent
Bien sûr, il n’est guère
d’une manière centrale,
population régresse. Reste
3D. Ainsi, la marque se
Cinema, etc.) ; le RX-V467
besoin de préciser que ce
bien desservie, non
à savoir où sera située ce
plonge intégralement
(399 euros, disponible fin
choix permet à la marque
de s’appuyer sur
accessible à tous les
seulement par ses
siège social : patience, il
dans les nouvelles
mai, 3D Ready - HDMI 1.4,
aéroports, mais aussi les
sera officiellement localisé
orientations du
ARC, 5 canaux, calibrage
lignes de TGV permettant
d’ici quelques semaines.
numérique, sans oublier
automatique YPAO, Modes
un autre de ses points
Scène, Mode Pure Direct,
forts : le design. Avec des
17 modes Cinema DSP,
PENTAX : POUR LES
CLIENTS OPTIOMISTES
lignes très novatrices
Silent Cinema, etc.) et le
alliant le noir laqué et le
RX-V567 (499 euros,
pour cette famille de
produits. Elaborée autour
d’un nouveau logiciel de
navigation totalement
titane, l’élégance de la
disponible également fin
Pentax a dévoilé le dernier-né de sa gamme de com-
nouvelle gamme se marie
mai, 3D Ready - HDMI 1.4,
un savoir-faire
pacts numériques, l’Optio M90. Il est doté d’un cap-
parfaitement avec le
ARC, 7 canaux, Up-scaling
unique en matière
teur 12.2 mégapixels, d’un zoom optique 5x avec
dessin des générations
vidéo 1080p, calibrage
d’électronique
grand angle équivalant à un 28mm - 140mm en for-
actuelles d’écrans plats.
automatique YPAO, Modes
pour l’automobile.
mat 35mm. Ce nouvel APN tout à fait polyvalent est
Les modèles d’entrée de
Scène, Mode Pure Direct,
Le AVIC-F920BT est le fruit
logé dans un petit boîtier qui intègre un large écran
gamme RX-V367, RX-V467
17 modes Cinéma DSP,
de ce travail de
LCD de 2,7 pouces affichant 230 000 points. Il permet
et RX-V567 ont été
Silent Cinema, etc.).
développement. Outre le
aussi de filmer des clips vidéo au format VGA, à 30
totalement repensés. Ces
En outre, la série 67
logiciel, et les cartes Télé-
images par seconde. Grâce au mode de stabilisation
nouveautés offrent des
s’enrichira
Atlas (44 pages)
numérique, vidéos et photos seront à l’abri de tout
performances
progressivement de
ainsi que le recours
flou de bougé. Pour ce faire, il suffit de passer en
technologiques et
nouveaux modèles
mode Anti-flou pendant la prise de vue et l’appareil
acoustiques
dès le début de l’été.
impressionnantes, et
à Via Michelin pour
l’information sur le trafic,
ce nouveau produit, très
développements
Pioneer
rajeunit
NavGate
nouveaux sur ses trois
La nouvelle mouture
d’intégration dédiés
unités de production pour
du système d’électronique
à tous les véhicules
le monde entier, qui lui
embarquée de Pioneer
ou presque, y compris
apportent une maîtrise
(sur laquelle nous
ceux réputés
ajuste automatiquement la sensibilité jusqu’à 1600
totale de tout ce qui entre
reviendrons très en détail
impossibles à équiper.
ISO, pour garantir une luminosité optimale. L’Optio
dans ses équipements,
M90 est également doté de fonctions utiles pour
des composants aux
même jamais atteintes
jusqu’alors.
Yamaha s’appuie pour ces
simplifier davantage les prises de vues et réussir des
éléments cosmétiques.
photos à coup sûr. Le mode « Priorité Visage » ajuste
Depuis le début de la
automatiquement la mise au point ainsi que la
saison, sont proposés ces
mesure de la lumière sur les visages, pour obtenir la
produits dotés des toutes
meilleure exposition possible et la plus grande net-
nouvelles technologies,
teté. Le mode « Détection du sourire » déclenche
positionnés malgré tout à
l’appareil dès que le sujet se met à sourire. Ce nou-
des niveaux
veau compact est alimenté par une batterie
particulièrement
lithium-ion assurant une excellente autonomie.
attractifs, de quoi rendre
la panoplie 3D intégrale
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
21
ouvert sur l’électronique
communicante,
s’accompagne d’une
panoplie de systèmes
E
T R A N G E R
Télécoms Mobiles :
Le
GSM domine toujours
le monde
Si les réseaux téléphoniques à haut débit
occupent le devant de la scène sous nos
latitudes, cette situation n’est pas encore une
réalité au niveau mondial. Ce qui impose une
vision nuancée du panorama et des
performances des industriels.
La téléphonie GSM ferait presque vieux
jeu. D’ailleurs, son histoire est déjà bien
longue. Le réseau alors baptisé « paneuropéen », auréolé de sa prometteuse
technologie numérique, commençait à
faire parler de lui à la fin des années 80,
alors qu’aux Etats-Unis, le déploiement
de la téléphonie mobile n’était encore
qu’une affaire (qui tournait bien) analogique.
Une vingtaine d’années plus tard, tout
téléphone glissé dans le creux d’une
poche est devenu d’une immense banalité. Le futur de ce concept est même déjà
En une dizaine d’années, la répartition des
utilisateurs de téléphonie mobile sur le globe
s’est profondément modifiée. L’accès au GSM
dans les pays autres que l’occident s’est traduit
par des évolutions colossales. En 2000, les
utilisateur d’Europe occidentale représentaient
33% de tous les adeptes du mobile. Il n’en
représentent plus que 11% (tout en ayant
fortement optimisé leur taux d’équipement).
L’Amérique du Nord pesait 18 %, contre
seulement 7 % aujourd’hui. Le poids de l’Europe
de l’Est est en revanche passé de 4 à 11 %, celui
de l’Afrique de 2 à 10 %. Fin 2009, on comptait
3,978 milliards d’individus ayant un téléphone
portable sur les cinq continents.
largement installé parmi nous, se développant sur la 3G, fameuse troisième
génération, côté réseaux, et sur les smartphones côté matériel.
Mais cette version, elle-même dopée
dans ses performances par ses évolutions techniques impressionnantes, n’est
pas aussi répandue qu’on l’imagine.Tout
simplement parce que, comme chacun le
sait, la téléphonie mobile « classique », le
bon vieux cellulaire GSM, a permis
d’apporter la téléphonie dans des quantités de régions du monde qui n’étaient
pas dotées de réseaux filaires (et ne le
seront jamais). 4 milliards de citoyens sur
les 6 à 7 que compte la planète sont ainsi
en contact avec leurs semblables via un
GSM qui équipe plus de 3/4 des individus
adeptes du portable.
La 3G, avec ses variantes, est plus ou
moins bien implantée, au gré des continents. L’Europe, et en particulier l’Europe de l’Ouest, est très bien équipée.
Mais ce n’est pas l’endroit de la planète
où elle domine le plus. Japon, Corée du
sud et Australie sont nettement mieux
Répartition des utilisateurs de téléphones mobiles dans le monde
Amérique du Nord
7%
Afrique 10 %
couverts, à 100 % ou presque. En revanche, la 3G a pas mal de longueurs de
retard sur le Vieux Continent.
Seule la Californie et quelques zones
urbaines majeures affichent une couverture réellement dense, alors que dans les
autres régions, c’est plutôt un saupoudrage « montant » qui s’observe.
Dans le reste du monde, cette 3G est
une perspective à seulement moyen
terme. Si l’on songe à une sorte de
conjonction la plus efficace possible
entre les usages télécommunicants
(voire multimédia) et le nombre de
consommateurs que l’on peut considérer comme des cibles excellentes, c’est
en Europe que le panorama s’avère de
plus prometteur. Pas étonnant si la pression est à son maximum. Le marché est
porteur certes, mais l’industrie a absolument besoin de cette poche où la croissance est à portée de main. 쐍
La répartition entre le GSM et les
standards à haut débit est encore
marquée par un écart immense, entre
pays dits évolués et le reste du monde.
Principales technologies - Téléphonie mobile mondiale
Moyen Orient 6 %
W-CDMA
6%
Asie Pacific 45 %
W-CDMS-HSPA
4,1 %
Autres 1 %
GSM 79 %
CDMA
10 %
Amérique
latine
11 %
Europe
Occidentale 11 %
Europe de l'Est 10 %
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
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L
E
F E U I L L E T O N
D E
L A
3D
Chalands
de la première heure
Depuis que la reproduction des images fut maîtrisée, grâce à la photo, au cinéma, à la télévision
et la vidéo, la restitution du relief rôdait, à la fois comme un rêve inaccessible et un argument de
vente dont la puissance serait colossale. Le rêve est terminé. Place à la réalité.
Le téléviseur d’une marque coréenne très
connue dont le logo tire fortement sur le
bleu est en bonne position sur la trajectoire implicite menant les visiteurs vers le
cœur du point de vente. Nous sommes
dans une FNAC de la banlieue-Est de
Paris.Tout neuf, le matériel en démonstration ouvre la voie historique d’une nouvelle génération. C’est une de ces premières que l’on n’oublie pas, au même
titre que l’apparition en magasin des premiers TV couleur ou des premiers 16/9.
Question à ce client potentiel qui vient de
reposer les lunettes :trouve-t-il à son goût
cette 3D ? « Oui, mais c’est un gadget ». Il
vient en un mot de résumer ce que sera
ETIQUETTE MALADROITE ? QUESTION D’ANGLE
La démonstration est correcte, même
si de temps à autres, sur des changements de plans, l’œil a un peu de
mal à suivre. En revanche, la signalétique adoptée pour cette mise en
place du système théâtralisée commence par une petite erreur stratégique, en invitant le visiteur à se
« placer face à l’écran », ce qui laisse
d’emblée supposer que la 3D impose
un angle de vision. N’y a-t-il pas de
la sorte une foule de précautions à
prendre dans les formulations ? 쐍
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
24
le premier obstacle à l’épanouissement
rapide d’une TV en relief. « Ce sont des
effets fabriqués » ajoute-t-il en montrant
d’une main les images de dessin animé que
diffuse l’écran. Pour des films, cette 3D,
c’est sympa, mais pas au point d’envisager
un achat. Mais pour des vues plus réelles,
« les Champs-Elysées, ou le Grand Canon
du Colorado ? » suggérons-nous ? Le visage du visiteur change et son discours se
fait plus nuancé. « Là, peut-être ». Et pour
les jeux ? sur une console ? « Oui, sûre-
Sony entre en force dans
la troisième dimension
Une offre 3D complète et large, beaucoup d’initiatives
autour de la Coupe du Monde, l’entrée en lice de la marque
s’avère impressionnante, capitalisant sur trois spécialités.
Pour la première Coupe du Monde de la
FIFA en 3D, Sony confirmait fin avril sa
position voulue prééminente sur le marché de la 3D avec l’annonce d’une offre
qui s’appuie sur trois composantes : son
expertise reconnue en électronique grand
public, une position forte dans l’industrie
du cinéma, et son rôle majeur dans le jeu
vidéo.
De fait, la marque va propulser à l’occasion de cette compétition internationale
une vaste panoplie de téléviseurs 3D, qui
plus est, positionnés à des niveaux abordables. Renforçant ainsi son intention de
rendre accessible à tous le plaisir de la 3D,
Sony a révélé le lancement du HX800. Ce
premier modèle sera suivi peu de temps
après par d’autres séries. Développé à
partir de la nouvelle technologie Motionflow 200H z Pro, ce téléviseur est un 3D
en HD 1080p. Sa qualité d’image est optimisée grâce des technologies exclusives
baptisées High Speed Precision2 ou
encore LED Boost 3, plus nette et plus
lumineuse. La série HX800 proposera
également la fonction 3D Upconversion,
afin de pouvoir profiter dès à présent
d’images en 3D. Question lunettes, tandis
ment ». Des arguments suffisants pour envisager un achat ? Certainement pas. « J’ai
acheté uneTV haute définition il y a moins
d’un an et une PS3 en même temps ». La
tirelire de ce consommateur doit récupérer de ces ponctions. On attendra. 쐍
disque.Avec le lancement des téléviseurs
3D de Sony, les utilisateurs de PS3 pourront profiter de l’avènement des jeux en
3D. Sony Computer Entertainment Europe sortira quatre jeux en 3D pour
que certains téléviseurs 3D de Sony
seront vendus avec des lunettes 3D et un
émetteur intégré, des paires de lunettes
et des émetteurs 3D seront disponibles
en tant qu’accessoires. A noter que le film
d’animation « Tempête de Boulettes Géantes » en Blu-ray 3D sera offert avec les
téléviseurs 3D. Une version haute définition 2D, compatible avec tous les lecteurs
Blu-ray, est également disponible sur le
Le téléviseur HX 800, produit phare
et premier maillon d’une très large
collection.
Les lecteurs de
Blu-ray et les
ensembles
home-cinéma
sont aussi au
programme.
Perspective : d’ici 2014, les ventes de téléviseurs devraient
être à 40 % réalisées avec des téléviseurs 3D.
Sony nous retrace
l’historique déjà
long des images
en relief.
Avec 35 millions de PS3
dans le monde (2,5 millions en
France, la célèbre console
constitue une arme de
développement redoutable
pour les contenus 3D.Toutes
peuvent exploiter des jeux 3D,
et bientôt (par une mise à jour)
les films Blu-ray 3D.
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
25
왘왘
L
E
F E U I L L E T O N
PlayStation 3 téléchargeables sur le réseau
PlayStation Network, exclusivement
réservés et offerts aux acheteurs d’un
téléviseur 3D BRAVIA. Wipeout HD et
Motorstorm Pacific Rift pour l’adrénaline,
PAIN pour son humour narquois et Super
Stardust HD pour sa convivialité.
Afin de compléter l’offre 3D, Sony a créé
une gamme de lecteurs Blu-ray et de systèmes Home Cinema 3D riche de références et abordable. Le lecteur Blu-ray
BDP-S470 « 3D Après mise à jour » est
déjà en vente. Une mise à jour du logiciel
3D sera publiée à temps pour le lancement des téléviseurs 3D de Sony en juin
afin de permettre la lecture de disques
Blu-ray 3D en Full HD. Le modèle BDPS570 quant à lui, suivra en juin, il sera le
premier lecteur 3D prêt à l’emploi. Les
ensembles Home Cinéma 2.1 (BDV-F500
et BDV-F700) et 5.1 (BDV-E370 et BDVE970) « 3D après mise à jour du logiciel »
complèteront la gamme ainsi qu’un projecteur Home Cinéma SXRD 3D prévu
un peu plus tard dans l’année. 쐍
D E
L A
3D
ASTRA MISE SUR LE RELIEF
Astra et Samsung Electronics ont fait part de leur accord pour promouvoir conjointement la télévision 3D. Ce partenariat prévoit la fourniture par Samsung de contenus télévisuels destinés à
la nouvelle chaîne 3D de démonstration que SES Astra a lancé le 4 mai dernier. Cette chaîne
de démonstration a pour mission de diffuser ses émissions gratuitement au départ de la position orbitale de 23,5 degrés Est, afin de mettre en valeur la télévision 3D dans les points de
vente, à l’attention bien sûr de la clientèle. Ferdinand Kayser (photo), Président et CEO de SES
ASTRA explique à ce propos que « La nouvelle chaîne 3D de démonstration d’ASTRA prouve
les énormes atouts du satellite pour la transmission de signaux TV 3D
de haute qualité, et le rôle de premier plan de SES ASTRA comme
moteur d’innovation dans les technologies de télédiffusion. Nous
sommes fiers d’avoir conclu ce partenariat avec Samsung et avons la
conviction que la télévision 3D sera le prochain grand moteur du marché du divertissement à domicile. »
De son côté, SH Shin, Président et CEO de Samsung Electronics Europe,
ajoute que « Premier fabricant à proposer la télévision 3D sur le marché grand public, Samsung est à la pointe de l’innovation dans le domaine de la télévision 3D.
Par la signature de cet accord avec SES ASTRA, Samsung sera le premier fabricant à présenter en live des contenus télévisuels en 3D par l’intermédiaire de cette chaîne promotionnelle gratuite tout en montrant son énorme potentiel d’innovation en matière de technologie 3D. Les
contenus que nous fournirons à la chaîne 3D d’ASTRA aideront les consommateurs à prendre
la pleine mesure de l’évolution que représente la télévision 3D. » La chaîne 3D d’ASTRA lancée le 4 mai a été la vedette du salon ANGA Cable de Cologne, en Allemagne. Les caractéristiques de transmission de cette chaîne de démonstration seront communiquées sous peu. 쐍
La 3D, ça ne sert à rien !
Il revient, le petit refrain. Vous en aviez
oublié la mélodie ? Ses paroles s’étaient
évaporées de votre mémoire ? Son
retour était attendu, et il n’a pas tardé à
se faire entendre. Cette fois-ci, il nous
dit « la 3D, ça ne sert à rien ! » Toujours
selon une vieille tradition, il s’accompagne de la plus ringarde des justifications : tout le monde s’en était fort bien
passé jusqu’à présent, et depuis toujours.
Inéluctablement, si ce n’est pas déjà fait,
tout professionnel dans son rayon TV va
entendre cette ritournelle. Que chacun
se rassure, on l’avait déjà entendue à
propos du téléviseur. Dans les années 70,
le grand chic intello consistait même
encore, pour certains réfractaires, à se
valoriser (devant la glace) en affirmant
ne pas avoir de récepteur, sous entendu
cet engin qui rendait moins intelligent
celui qui passait quelques heures à en
contempler les programmes (au lieu de
lire, monsieur !) Le téléphone mobile n’a
pas échappé à ce commentaire dévalorisant, pas plus que l’ordinateur, et beaucoup d’autres innovations, dans l’univers
de l’électronique, et même partout
ailleurs. Le réfrigérateur était toisé il n’y
a guère plus de 50 ans comme un instrument sans intérêt, la cave et sa fraîcheur permettant de conserver les aliments sans complication.
Quant à l'argument selon lequel le
monde aurait fort bien vécu depuis
quelques dizaines de milliers d’années
sans bénéficier de tout ce qui constitue
le progrès, il ne se résume pas à une
simple résistance au modernisme. Il
révèle une aptitude au mensonge qui
relègue loin les meilleurs arracheurs de
dents. Comment estimer que c’était déjà
« très bien avant » quand n’existaient ni
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
26
téléphone, ni électricité, ni pénicilline, ni
photo… Non, sans hésitation, et comme
Pantashop, si la 3D n’avait pas existé, il
aurait fallu l’inventer. Coup de chance :
c’est fait. Pas d’angoisse donc si ce n’est
à propos de la réponse à ces clients qui
ne vont pas manquer d’affirmer que ce
nouveau joujou ne sert à rien. D’où l’impérative liste de réponses prêtes, pertinentes bien sûr. Pour les films, avec effets
spéciaux, laissez filer l’affaire est peutêtre la meilleure solution. Car à la limite,
des sensations vertigineuses créées artificiellement peuvent être considérées
comme plutôt destinés aux amateurs. En
revanche, tout le reste, les évènements,
les paysages, les rencontres sportives, le
théâtre, les concerts, et même, tôt ou
tard, la découverte depuis un fauteuil du
vaste monde dans l’évolution 3D d’un
Google Earth, sont et seront des apports
plus culturels que seulement distractifs.
Ne laissons surtout pas se répandre
l’idée selon laquelle la reproduction du
monde qui nous entoure dans ses
dimensions authentiques ne serait qu’un
gadget. Bienvenue dans l’ère de l’image
en haute fidélité. 쐍
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L’
A I R
D U
T E M P S
2000 - 2010
Le regard porté sur la décennie 20002010 est d’ores et déjà un dossier rangé
et archivé pour les gazettes et magazines
d’aujourd’hui. La presse, la radio, la télévision ont préféré traiter ce sujet au
moment des fêtes. Et là, tout a été revisité : les attentats du 11 septembre, l’Irak,
l’élection de notre actuel président, sans
oublier le duel inattendu au second tour
des présidentielles de 2002, entre Jacques
Chirac et Jean-Marie le Pen. Les coups
d’œil dans le rétroviseur n’ont pas davantage contourné la récente arrivée au
pouvoir, outre-atlantique, d’un président
de couleur, la décevante prestation des
Bleus de 2002, un coup de tête historique en 2006 et, bien sûr, les prémices
et le plongeon dans la crise qui se termine à peine.
Nous avons préféré attendre un peu, et
caler notre regard sur le passé au moment où se tient le MedPi, ce rassemblement qui, déjà il y a dix ans, constituait le
principal point de convergence entre
tous les professionnels de l’électronique.
Il y a exactement dix ans,
l’an 2000 s’annonçait plus
comme un aboutissement
que comme un
commencement. Au cœur
de ce qui semblait déjà très
révolutionnaire,
l’électronique occupait une
place de choix dans les
esprits comme dans les
médias. Mais aujourd’hui,
l’empreinte de ces dix
dernières années est
encore plus
impressionnante que tout
ce que les spécialistes de la
prospective avaient osé
annoncer.Dès lors, que nous
réserve 2020 ?
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
28
La déc
Situé comme une passerelle incontournable entre deux saisons (alors que saucissonner la période de » décembre-janvier est un non-sens pour notre activité),
ce moment est celui où se peaufinent les
stratégies d’un automne qui se veut toujours prometteur et - pour notre coup
d’œil, cela nous arrange - où dans les
rayons s’étiolent les clés de voûte de ce
qui constituait le top du top de cette
entrée dans un millésime inoubliable.
Force est de constater que les médias,
dans leurs rétrospectives de début janvier 2010, ont traité d’une manière superficielle l’impact des équipements et
des sources qui se sont développés.
Quand on contemple ce qui constituait
les points forts des accroches publicitaires imaginées par les enseignes à cette
époque, il apparaît comme incontestable
que quiconque aurait annoncé les thèmes autour desquels les vents de l’automne 2010 vont s’articuler, serait passé
pour un adepte d’une médiocre sciencefiction trop éloignée de toute crédibilité.
ennie vertigineuse
Loin de nous, cependant, l’idée de brosser un panorama exhaustif de ce qui a
changé, de ce qui est arrivé, de ce qui a
bouleversé le profil de notre secteur
d’activité. Une tendance aux évolutions
qui n’est pas nouvelle et à laquelle nous
débuts ou même, n’existaient pas encore. Autour de nous, beaucoup d’autres
composantes de notre vie quotidienne
d’aujourd’hui n’en étaient qu’à leur prémices ou en voie d’apparition. Comme
bien sûr l’euro, mais aussi le commerce
Dix questions servaient de fil conducteur
à un dossier de notre numéro pré-MedPi de
2000, comme par exemple : le marché de l’EGP
peut-il encore progresser (il se vendait 4 millions
de téléviseurs à cette époque) ? Les ventes en
ligne vont-elles tout changer ? Les marges vontelles se réduire ou s’accroître ? Restera-t-il une
place pour les petits revendeurs ? Faudra-t-il
ouvrir le dimanche ?
A 6 690 francs (1 065 euros), ce beau téléviseur proposé en 2000 par un constructeur aujourd’hui disparu,
et une GSS ayant longtemps défendu, boom boom, le juste prix, n’offrait que 32 pouces (82 cm) de diagonale, à peu près ce que l’on pouvait espérer de plus vaste pour une image TV. Certes, il y avait bien à cette
époque quelques 95 cm cathodiques en rayons,et même des 42 pouces plasma,pour la bagatelle d’un peu
plus de 15 000 euros, soit plus cher qu’un 4 x 4 d’entrée de gamme d’aujourd’hui.Mais ce bel écran nécessitait 60 cm en profondeur : de quoi donner au client la certitude qu’il en avait pour son argent.
devrions être habitués. En 2000, les professionnels constataient d’ailleurs qu’ils
faisaient une part énorme de leur chiffre
d’affaires avec des équipements qui
n’existaient pas une dizaine d’années
plus tôt. Le phénomène est récurrent.
Ce qui n’empêche pas d’éprouver une
sorte de vertige à un simple énoncé. Si
l’on excepte quelques éléments ou produits précurseurs, dont la présence dans
les rayons n’étaient encore que modestes, voire anecdotique, rappelonsnous qu’en 2000, les écrans plats, la
haute définition, les GPS portables, les
appareils photo numériques, la TNT, le
MP3, le haut débit, les clés USB, le WiFi,
le Bluetooth etc. (la liste pourrait être
encore allongée), en étaient à leurs tout
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
29
en ligne ou les compagnies aériennes
low cost : aller à Berlin pour 30 euros
dans un avion similaire à celui d’Air
France, certes, avec café payant en plus,
mais pas moins de place ni pour les
jambes, ni pour les coudes, n’était qu’une
hypothèse de voyageur passablement
éméché.
L’
A I R
D U
T E M P S
Dans les rues, non seulement les produits, mais
aussi les enseignes étaient dans une atmosphère
propre aux évolutions.
Même dans la liste des fournisseurs, le
paysage a passablement changé. La montée en puissance du Matin calme et la
redistribution des cartes pour l’Empire
du Soleil levant n’étant dans aucune
hypothèse à court terme. Les Européens
tentaient encore de survivre mais depuis, Thomson, Nokia, Grundig, pour le
segment TV, Olivetti ou Siemens pour les
ordinateurs, sont parmi les logos entrés
définitivement dans l’histoire (même si
certaines marques ont été reprises par
d’habiles exploitants, ce qui ne plaide pas
pour la meilleure des transparences à
l’égard des consommateurs).
De ces évocations fugitives, ne devrait
cependant pas être déduite l’idée selon
laquelle 2000 était encore une période
de la préhistoire. Les clients n’étaient pas
vêtus de peaux de bêtes, ils ne vivaient
pas de la chasse et de la pêche au bord
d’une rivière, attendant de savoir un jour
Cher et moins cher : à presque 3 000 francs
(455 euros) ce lecteur de DVD est un haut de
gamme, dont l’étiquette en 2000 a tout de même
fait machine arrière de 50 % par rapport aux
premiers lecteurs de ce disque à images.
Mais à 1 990 francs (300 euros), c’est du vrai
gâchis ! Et pourtant, en 2010, des lecteurs de
Blu-ray se dénichent aux alentours de 99 euros,
et 150 à 200 euros posés sur le comptoir suffisent
pour une machine déjà correcte. Si seulement le
sans plomb avait pu suivre la même évolution !
Comparez ce beau caméscope que l’enseigne
annonçait à 1 490 euros avec le - par exemple PlaySport de Kodak, à 149 euros, à vendre maintenant, qui permet au client, dans un encombrement nettement inférieur, de faire ses propres
séquences en HD 1080p : peut-on imaginer seulement une décennie entre ces deux équipements ?
faire du feu. La téléphonie mobile, le
home cinéma, l’ordinateur et le PDA,
superbe mais sans application réelle, rappelaient à qui en aurait douté que nous
étions dans une période moderne, pro-
pice à la vente en masse d’équipements
de loisirs électroniques. Dans une ambiance encore toute émoustillée par la
victoire des Bleus au Mondial de 1998,
flamme d’ailleurs réanimée par leur victoire à l’Euro 2000, la France consommait allégrement son EGP et son multimédia, aux accents d’un Titanic (regardé
encore beaucoup en Laserdisc) qui masquait totalement ce qui allait arriver aux
contenus, sous l’effet d’un tsunami non
encore détecté, généré par le per-to-per.
Pascal Négre n’avait pas d’insomnie et
les ayant droits, encore cigales, dépensaient sans compter. Vous auriez dit
« révolution » ? 쐍
ET EN 2020 ALORS ?
Nous avons posé la question : voilà l’exemple typique du piège
que l’on se tend à soi-même. Mais comme après tout, nous
avions, en 2000, osé poser en dix questions ce en quoi le travail pourrait changer en dix ans, et que les hypothèses énoncées, à jamais mémorisées (ne serait-ce que par le dépôt légal
obligatoire à la Bibliothèque nationale) ne nous donnent pas
trop l’occasion de rougir, pourquoi ne pas brosser quelques
grandes lignes ? A commencer par une qui nous tient à cœur,
et qui tarde : la génération de la robotique domestique.
Véritable nouveau domaine qui peut surgir à tout instant (et
surgira inéluctablement), il sera certainement l’un des relais
pour venir épauler dans les rayons le CA des enseignes. Nous
en reparlerons tôt ou tard. Le pli de la 3D, que nous
n’attendions pas cette année, est lui aussi de cette catégorie
d’acquis sur lesquels il n’y a pas de retour en arrière. La 3D est
à l’image de ce que la stéréophonie est au son. En 2020, tous
les écrans seront au moins 3D, mais qui sait s’ils imposeront
encore le port de lunettes. La télévision, qui ne va pas disparaître, est appelée à se remodeler côté usages. Un consommateur devrait, à cette échéance, choisir sans souci et en temps réel
le contenu qu’il veut regarder, soit dans le « direct », soit dans
l’immense « magnétoscope du futur », fait d’un mélange de
VOD et de TV de rattrapage. Beaucoup d’autres progrès viendront, et il n’est pas impossible qu’une fois de plus, en 2020,
nous fassions une part énorme du CA avec des produits et des
services qui aujourd’hui n’existent pas encore. 쐍
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
30
E
V É N E M E N T S
2010,Monaco :
L’IT sera chaud !
Les grands rendez-vous du métier ont une vertu : ils permettent de mesurer
à cadence régulière le chemin parcouru. Chaque édition a aussi pour effet
d’estomper les inquiétudes et de faire perdre de vue les perspectives
qui occupaient les esprits peu de temps auparavant. En 2009,
l’électronique grand public se sentait comme happée par une crise
qui, à la manière d’un cyclone inévitable, allait peut-être l’emporter.
2010 s’annonce comme le millésime d’un MedPi sous influences.
Des quantités de courants porteurs devraient conditionner
une atmosphère où la sortie de crise n’est rien
de plus qu’un élément du décor.
La crise ? Quiconque contemple les résultats enregistrés par le trio EGP, télécoms et IT, les trois axes d’animation de
la réunion annuelle de Monaco, ne peut
qu’être tenté de conclure que pour ces
domaines d’activité, la crise n’a pas eu
MEDPI PRATIQUE
Le MedPi 2010 se tient
du 25 au 28 mai
au Grimaldi Forum de Monaco,
et selon les horaires
d’ouverture suivants :
Mardi 25 mai de 9h à 20h
Mercredi 26 mai de 8h à 20h
Jeudi 27 mai de 8h à 20h
Vendredi 28 mai de 8h à 14h
GRIMALDI FORUM
10 avenue Princesse Grâce
MC 98000 Monaco
Principauté de Monaco
Tel. : +377 99 99 22 00
Fax : +377 99 99 22 01
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V É N E M E N T S
DVSM - Spécial
à démontrer que cette nouveauté ne s’est
pas emballée d’une manière aussi soudaine qu’on l’imagine, chacun se rappelle
qu’au cours de la session 2009, il était
question de bien des projets. Mais certainement pas de 3D. L’édition 2010 en
Principauté est bel et bien, pour les professionnels français, le premier événement
où le relief figure comme un axe important dans les produits à vendre. Il sera
même plus que jamais dans l’air, pour une
simple raison : la proximité de la Coupe
du Monde de football. Cette épreuve peut
être soit très dynamisante, soit d’un
impact plus mitigé, selon le comportement de notre équipe nationale. Elle marquera cependant le véritable coup d’envoi
de la génération 3D, en matière de télévision et de tout ce qui s’y rapporte.
lieu. Tous les produits ses sont vendus
selon des quantités supérieures à celles
de l’année précédente. Il y a bien eu en
revanche des résultats au goût amer
côté CA. Mais les prix n’ont pas été
sacrifiés seulement depuis 2009. Rien ne
permet d’affirmer que sans les turbulences conjoncturelles, l’effondrement de
la valeur n’aurait pas été similaire.
Côté moral, c’est une autre histoire. Le
MedPi 2009 était placé sous le signe
d’une appréhension optimale. Depuis
des mois, ministres et experts annonçaient quelque chose de pire qu’un cataclysme. A coups répétés, la bonne humeur des consommateurs avait été
démolie pendant des mois, et celle des
professionnels aussi. D’ailleurs, il y a bien
eu de sérieuses turbulences conjoncturelles. Ce qui n’a pas empêché le monde
de tourner. Alors que nous sommes
aujourd’hui, en principe, au-delà de
l’épicentre de ce désastre annoncé, la vie
continue et les projets se multiplient. Ne
cherchant même plus trop à trier, dans
les dernières péripéties en date, ce qui
est à mettre sur le compte de la
conjoncture, et ce qui ne dépend que
des marchés et des initiatives de ceux
qui les conduisent, les acteurs du métier
auront surtout à cœur, à Monaco 2010,
de mettre les bouchées doubles en vue
d’un futur proche où les mutations sont
innombrables.
Premier MedPi de la 3D
Nous n’allons pas reprendre ici tous les
thèmes qui s’annoncent comme susceptibles de doper les ventes de l’automne.
Mais nous ne pouvons pas ne pas faire
usage de cette opportunité que nous
donne la cadence annuelle du rendezvous monégasque de baliser les grandes
étapes. Notamment pour ce qui concerne
la 3D, l’un des chevaux de bataille de la
fin de la saison 2010.Alors que quelques
acteurs déterminants cherchent parfois
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
32
Enfin, la convergence ?
Ne l’oublions pas, le MedPi est d’une
manière originelle indissociable des
lignes de produits IT, technologies de
l’information, dont on ne peut pas dire
qu’elles ne soulèvent toujours que de la
joie dans la distribution, depuis quelques
années. Non qu’elles soient sans charme
du côté des produits. Mais parce qu’elles
symbolisent mieux que toutes autres
familles d’équipements la terrible nonprofitabilité qui détruit peu à peu le
métier, et dont il est urgent de sortir.
Mais justement, ces technologies de
l’information, dont tous les prophètes
avisés annonçaient qu’elles allaient faire
corps avec l’audio-vidéo, sont finalement
restées jusqu’à ces dernières saisons
dans leur propre univers. Ce qui est en
train de changer, puisque des smartphones ou webphones, qui mélangent les
applications et les flux de contenus, jusqu’aux téléviseurs qui se connectent, en
MedPi 2010
passant par les triple play, cette convergence longtemps annoncée est en train
de se concrétiser.
En mai 2010, dans l’espace Grimaldi, il
est probable que les traces de cette
convergence (on en parlait déjà abondamment au... MedPi de l’an 2000 !)
soient en passe de se faire mieux sentir
VIEW
R
E
INT
que jamais. Encore que dans le cadre
d’un rendez-vous strictement professionnel, il n’y ait pas la place pour des
démonstrations théâtralisées et didactiques comme les salons grand public
peuvent en accueillir. Si les professionnels des enseignes font bien leur travail
cette année, l’ambiance probablement
très cœur d’IT chaud du MedPi devra
donc se prolonger dans les rayons par
des espaces davantage « IT show ».
C’est dans ce sens que la valeur si souvent espérée peut revenir, la concentration rituelle des professionnels à l’ombre
du Rocher pouvant largement y contribuer. 쐍
Laurent Eydieu :
Animations
et enrichissement des
relations commerciales
Comme de coutume, en phase finale de préparation du
MedPi, Laurent Eydieu, directeur de l’événement, nous fait
partager ses sentiments sur l’univers du numérique et la
manière dont la saison 2010 est perçue par les professionnels.
DVSM : Nous voici à l’aube du MedPi 2010. D’une part des soucis liés
à la crise, et à la perte de valeur, si souvent évoqués dans notre univers, ou d’autre part de l’arrivée de la 3D et de la télévision connectée, de l’explosion des smartphones, de la dualité des
équipements et des contenus
qui mobilisent l’énergie sur le
terrain, qu’est-ce qui selon
vous semble préoccuper ou
motiver le plus les acteurs du
métier que vous avez comme
chaque année rencontrés au
cours de la préparation de
l’événement 2010 ?
Laurent Eydieu : Sans aucune hésitation, l’innovation
est au cœur des motivations
et des moyens importants
déployés de nouveau cette
année par la grande majorité des acteurs présents au
MedPi. Les investissements restent minutieusement examinés,
pesés, mais ils sont cette année mieux encore que l’an passé
au service d’une offre très riche et très diversifiée.Tous les secteurs apportent leur lot de nouveautés et les marques qui les
proposent sont confiantes dans leur pouvoir d’attraction.
A cette richesse d’innovation s’ajoute un fort dynamisme dans
la création des écosystèmes « Contenants/Contenus ». C’est
une voie de développement stratégique car son potentiel de
création de valeur est important.
DVSM : Si l’on se reporte 10 ans en arrière, autrement dit, en 2000,
on constate que l’univers IT-EGP-télécoms s’est totalement métamorphosé, il ne « se ressemble plus ». Et parallèlement, mise à part
l’arrivée de nouveaux exposants,
on s’aperçoit que le MedPi reste
dans les grandes lignes, et avec
un nombre élevé de participants
assidus, très fidèle à son image.
Quelles réflexions cela vous inspire-t-il ?
L.E. : La principale force du
MedPi est d’avoir sans cesse
suivi avec succès les évolutions du marché.
Aujourd’hui, le MedPi fédère
tous les marchés de l’IT, des
Télécoms et de l’EGP. Malgré
cette concentration, chaque
grande communauté trouve
ses spécificités, ses repères.
Chaque marché est traité
avec attention et profite d’une proximité essentielle avec
d’autres.
Tous les professionnels s’entendent pour dire que ce format
global est aujourd’hui nécessaire au regard de la réalité technologique et économique du marché, mais aussi au regard de
critères sociaux en référence aux comportements des utilisateurs. D’une offre segmentée jusqu’en 2005, le MedPi est
aujourd’hui un rendez-vous global répondant aux attentes et
aux besoins de ses clients.
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
33
왘왘
E
V É N E M E N T S
MARQUES
FIRMES
20:20 MOBILE
20:20 MOBILE
CONCEPTRONICS
2L INTERNATIONAL BV
ACER
ACER
ACI ADAM
ACI ADAM
ACTEBIS
ACTEBIS
ADIMPO
ADIMPO
ADMEA
ADMEA
AIPTEK
VIO
AIRIS FRANCE
A-SOLAR / AIRIS
AKIRA EUROPE
AKIRA EUROPE
ION - SHURE - ALGAM
ALGAM
MIO et ALISCOM
ALISCOM
ALTEC LANSING
ALTEC LANSING
ANTEC
ANTEC
AOC
AOC EUROPE
APM FRANCE
APM FRANCE SAS
ARCHOS
ARCHOS
ARMOR SA
ARMOR SA
ASTON FRANCE
ASTON
ASTRY
ASTRY
ASUS
ASUS
AUDIM
AUDIM
AVENIR TELECOM
ENERGIZER
AVERY DENNISON
FRANCE
AVERY DENNISON
AVESTA
AVESTA
AVF
AVF GROUP
BAF IMPORT
BAF IMPORT
BANQUE
VILLAGE BANQUE
MAGNETIQUE
MAGNETIQUE
BBWORLD
BBWORLD
BELKIN
BELKIN
BELSON FRANCE
BELSON
BEWAN
BEWAN
BIGBEN INTERACTIVE
BIGBEN INTERACTIVE
BLUESTORK INDUSTRY
BLUESTORK INDUSTRY
BLUETRADE
BLUETRADE
BROTHER FRANCE
BROTHER FRANCE
BUFFALO TECHNOLOGY BUFFALO TECHNOLOGY
BULLGUARD APS
BULLGUARD APS
CANON FRANCE SAS
CANON
CARBOSSA
SKPAD
CASIO FRANCE
CASIO FRANCE
CDE SAS
CDE
CELLULAR LINE
CELLULAR LINE
CISCO
CISCO CONSUMER PRODUCTS
COMEBACK
COMEBACK
COMPUTERS
COMPUTERS
UNLIMITED
UNLIMITED
COMTRADE
COMTRADE
CORIOLIS TELECOM
CORIOLIS TELECOM
CYM MOBILE
CYM MOBILE
DANE ELEC MEMORY
DANE ELEC
DELL
DELL
DELTA SAS
DELTA
DEMSA SAS
AKAI / TOKAI
DEXXON DATAMEDIA
DEXXON DATAMEDIA
DICOTA
DICOTA
DIGIT ACCESS
DIGIT’ ACCESS
DIGITAL
ELECTRONIQUE ACC.
DEA / LOGIC 3
DISTRIWAN
DISTRIWAN
DLH INFORMATIQUE
DLH ENERGY
D-LINK
D-LINK
DORO
DORO
DUAL ELECTRONICS
DUAL ELECTRONICS
DVICO
DVICO
DYADEM
DYADEM / OCTANT
DYNAMIC CASSETTE INT. DYNAMIC CASSETTE
E.S.M
PEEKTON
HALL
STAND
GRAND HALL
J35
DIAGHILEV
S05
DIAGHILEV
K12/K10/L04
DIAGHILEV
P21
DIAGHILEV
S19
DIAGHILEV
K27
DIAGHILEV
S17
APOLLINAIRE
V10
APOLLINAIRE
V86
APOLLINAIRE
V16
DIAGHILEV
S15
GRAND HALL
J69
RAVEL
D47/D40/E42
DIAGHILEV
K19
DIAGHILEV
N26
RAVEL
C33
DIAGHILEV
K18
RAVEL
F15
LE GUELFE
A05
DIAGHILEV
K56
DIAGHILEV K35/K34/K37
GRAND HALL
J36
DIAGHILEV
R16
RAVEL
APOLLINAIRE
APOLLINAIRE
DIAGHILEV
D23
W05
V13
S22
RAVEL
H03
RAVEL
APOLLINAIRE
RAVEL
DIAGHILEV
RAVEL
GRAND HALL
RAVEL
RAVEL
GRAND HALL
RAVEL
DIAGHILEV
DIAGHILEV
DIAGHILEV
APOLLINAIRE
RAVEL
DIAGHILEV
RAVEL /
APOLLINAIRE
RAVEL
GRAND HALL
APOLLINAIRE
RAVEL
DIAGHILEV
LE GUELFE
DIAGHILEV
RAVEL
DIAGHILEV
RAVEL
H12
W01
G05
K48
D47/D40/E42
J12
C57
C20
J35
C41/C45/C49
U22
N13
N03
V96
E48
P17
RAVEL
RAVEL
DIAGHILEV
RAVEL
GRAND HALL
APOLLINAIRE
RAVEL
DIAGHILEV
DIAGHILEV
DIAGHILEV
D36
F46
U03
G17
J40
V95
D13
K42
K40
P15
C05C07 / V23
D47/D40/E42
J62 / J64
V25
E35
U10
A03
R13
E20
N11
E21
LES EXPOSANTS DU
EATON
EATON (MGE)
EBP INFORMATIQUE
EBP INFORMATIQUE
ECOMIX
ECOMIX
EDNET
EDNET - ELECOM GROUP
ELECTROCOM
ELECTROCOM
ENERGY France - EFORCE
ENERGY FRANCE
ENERGY
ENERGY PRODUCTS
ENTRADE / INTERBRANDS
ENTRADE
EPSON
EPSON
EURO 10
EURO 10 - ELYPSE
SUPERTOOTH
EURO COM. EQUIP. SAS
EUROTEK ITALIA
EUROTEK ITALIA
EXTENSO TELECOM
EXTENSO TELECOM
EYEWEB
EYEWEBHOME
FRANCE MARKETING
REAL CABLE
FREECOM
FREECOM
FUJIFILM FRANCE
FUJIFILM FRANCE
FUNAI
FUNAI FRANCE
GARMIN FRANCE
GARMIN
GEAR4
GEAR4
GIGASET
GIGASET COMMUNICATIONS
GIRAUDI /
GIRAUDI
INTERNATIONAL
CASE SCENARIO
GLOBAL HIGH TECH
GLOBAL HIGH TECH
NTD4
GLOBAL MEDIA TECH.
GN NETCOM
JABRA
GP BATTERY MARK. FR.
GP BATTERIES
GRAPHICS
GRAPHICS France /
FRANCE
G-MOBiLiTY
GROUPE OMENEX
OMENEX
GROUPE UNIKA
WE
GUILLEMOT
HERCULES /
CORPORATION
THRUMASTER
HAMA
HAMA
HARMAN FRANCE
HARMAN
HAUPPAUGE
HAUPPAUGE
HDW
HDW
HEWLETT PACKARD Fr.
HP
HEXINO SARL
HEXINO SARL
HITACHI GST
HITACHI GST
HTC BELGIUM BVBA
HTC
HYUNDAI
HYUNDAI
I MINDS
CREATIVE / I-MINDS
IDCOM /
IDCOM /
GR MAR. MARK.
GROUPE MARKET MARKER
I-DISTRIBUTION
I-DISTRIBUTION
IENOVO GROUP
SIGMATEK
IIYAMA
IIYAMA
IMAGINATION TECHN.
PURE
IMATION
IMATION
INGRAM MICRO
INGRAM MICRO
INOVALLEY
INOVALLEY
INTEGRAL EUROPE
INTEGRAL
INTEL
INTEL
INTENSO
INTENSO
INTERVALLE
INTERVALLE
IOMEGA INTERN.
IOMEGA
IRIS SA
IRIS SA
ITT
ITTM
JML INFORMATIQUE
CORKCASE / CLEVERLINE
JPS MARKETING
JPS MARKETING
JVC EUROPE
JVC
KARADE
KARADE
KASPERSKY
KASPERSKY LAB
KCC
KCC
KENSINGTON
KENSINGTON
KIMCORP
KIMCORP IGO
KIMCORP ATECA
ATECA - BANDRIDGE
KINGSTON TECHNOLOGY
KINGSTON
KODAK
KODAK
KYE SYS. EUROPE
GENIUS
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
34
RAVEL
DIAGHILEV
RAVEL
DIAGHILEV
APOLLINAIRE
DIAGHILEV
RAVEL
DIAGHILEV
RAVEL
DIAGHILEV
GRAND HALL
GRAND HALL
GRAND HALL
DIAGHILEV
APOLLINAIRE
RAVEL
RAVEL
APOLLINAIRE
GRAND HALL
RAVEL
APOLLINAIRE
G15
S07
H04
S23
V82
P13
D06
R07 / K38
C23
N15
J89
J30
J51
U22
V12
F30
F05
W93
J95
G09
V99 / V91
APOLLINAIRE
APOLLINAIRE
APOLLINAIRE
GRAND HALL
DIAGHILEV
V27
V09
V35
J85
P09
APOLLINAIRE
DIAGHILEV
LE GUELFE
V29
P10
A01
RAVEL
DIAGHILEV
RAVEL
RAVEL
LE GUELFE
DIAGHILEV
RAVEL
APOLLINAIRE
GRAND HALL
RAVEL
DIAGHILEV
D26
P07
F04
G27
A25
K03
F44
W08
J91 / J66
D13
S02
LE GUELFE
LE GUELFE
APOLLINAIRE
LE GUELFE
APOLLINAIRE
RAVEL
DIAGHILEV
APOLLINAIRE
RAVEL
DIAGHILEV
RAVEL
RAVEL
RAVEL
A16 / A 19
A22
W15
A24
V15
E14
R29
W03
D25
L9/L10
F27
E39
E16
APOLLINAIRE
V20
APOLLINAIRE
V90
APOLLINAIRE
V85
APOLLINAIRE
W28
GRAND HALL
J32 / J41
RAVEL
G35
LE GUELFE
A04
RAVEL
D47/D40/E42
APOLLINAIRE
V21
RAVEL
D03
DIAGHILEV
P14
RAVEL
F01
RAVEL
C22
MEDPI 2010*
LaCie
LACIE SAS
LENOVO FRANCE
LENOVO FRANCE
LEXAR / CRUCIAL
LEXAR
LEXIBOOK
LEXIBOOK
LEXMARK INTERNAT.
LEXMARK
LG ELECTRONICS
LG ELECTRONICS
LOGICOM
LOGICOM
LOGITECH
LOGITECH FRANCE
LUMIERE
LUMIERE
IMAGING France
ILFORD
NGS
LURBE GRU0P
MBP / Praxis Environnement
M.B.P.
MADCOW /
MADCOW
ENTERTAINMENT
TEKNOFUN
MAXELL FRANCE
MAXELL
MCA
MCA
MCA TECHNOLOGY
MCA TECHNOLOGY
MCL
MCL
MEDION
MEDION
MELICONI FRANCE
MELICONI
MICRO APPLICATION
MICRO APPLICATION
MICROSOFT
MICROSOFT
MIDI FRANCE DISTRIBUTION
MFTEL
MIDLAND - ALAN FRANCE
MIDLAND
MIO TECHNOLOGY EUROPE ALISCOM / MI0
MMD MONITORS & DISPLAY
PHILIPS
MOBILIS
MOBILIS
MOBILITY LAB
MOBILITY LAB
MODELABS
MODELABS
MODUL BUROTIC / MEMUP
MEMUP
MONSTER CABLE
MONSTER CABLE
MOTOROLA
MOTOROLA
MSI COMPUTER SARL
MSI
MYXYTY
MYXYTY
NAVIGON AG
NAVIGON AG
NAVTEQ
NAVTEQ
NEDIS
NEMO / NEDIS
NETGEAR
NETGEAR
NETWORK TRAD. CORP.
YOO Digital (N.T.C.)
NEW ONE
NEW ONE
NEWCOM
DISTRIBUTION
NEWCOM DISTRIBUTION
NIKON
NIKON
NOKIA FRANCE
NOKIA
NORIAK DISTRIBUTION
NORIAK - MICRO TECH
NORSTONE
NORSTONE
NUANCE COMM. France
NUANCE
NUMERICABLE
NUMERICABLE
NVIDIA
NVIDIA
OLIVETTI FRANCE
OLIVETTI FRANCE
OLYMPUS FRANCE
OLYMPUS
ORANGE DISTRIBUTION
ORANGE
PACE
PACE
PACKARD BELL
PACKARD BELL
PACT INFORMATIQUE
STOREX
PANASONIC
PANASONIC
PANASONIC
PANASONIC ENERGY
PARSONS INTERN. FR. THOMSON AUDIO VIDEO
PAXTON ENERGY
PAXTON ENERGY
PENTAX
PENTAX
PG TECHNOLOGY
NPG
PHILIPS CONSUMER
LIFESTYLE
PHILIPS
PHONEANDPHONE.COM
PHONEANDPHONE.COM
PLANTRONICS
PLANTRONICS
PLAYSEATS
PLAYSEATS
PNY TECHNOLOGIES
PNY TECHNOLOGIES
PORT
PORT
POWER MULTIMEDIA
PM-OFFICE /
OFFICE
CONNECTLAND
POWERDATA
POWERDATA
i 2010
DVSM - Spécial MedP
DIAGHILEV
APOLLINAIRE
DIAGHILEV
RAVEL
RAVEL
DIAGHILEV
GRAND HALL
RAVEL
U7
W13
S13
C28
D04
M02/N05
J77
F12
DIAGHILEV
DIAGHILEV
DIAGHILEV
R23
N17
U02
DIAGHILEV
RAVEL
DIAGHILEV
DIAGHILEV
RAVEL
RAVEL
DIAGHILEV
DIAGHILEV
LE GENOIS
DIAGHILEV
APOLLINAIRE
GRAND HALL
DIAGHILEV
RAVEL
RAVEL
GRAND HALL
RAVEL
DIAGHILEV
GRAND HALL
RAVEL
DIAGHILEV
RAVEL
GRAND HALL
RAVEL
RAVEL
LE GUELFE
DIAGHILEV
P20
D27
P04 / K43
P25
C15
E04
R04
K64
B02
P24
V37
J65/J69
U20
G07
G13
J63/34/31
F34
K44
J43 / J49
F33
S08
D10
J73
F27
G33
A13
K52
RAVEL
RAVEL
APOLLINAIRE
LE GUELFE
RAVEL
LE GUELFE
GRAND HALL
ACCUEIL
RAVEL
RAVEL
GRAND HALL
DIAGHILEV
APOLLINAIRE
RAVEL
LE GENOIS
RAVEL
APOLLINAIRE
APOLLINAIRE
RAVEL
APOLLINAIRE
DIAGHILEV /
APOLLINAIRE
GRAND HALL
D13
E30
V03
A20
D13
A10
J26
U09 / W 02
J20
RAVEL
RAVEL
RAVEL
H02
D17
G23
RAVEL
DIAGHILEV
E46
U6
E15
E09
J09
K49
W27
C11
B01
G37
W04
V18
E19
V22
DURACELL
LE GUELFE
A15
PROCTER GAMBLE FR.
RICOH FRANCE
RAVEL
F23
RICOH FRANCE
BLACKBERRY
GRAND HALL
J01
RIM BLACKBERRY
SAGEMCOM
SAGEMCOM
GRAND HALL
J17 / J19
SAITEK
SAITEK
RAVEL
D47/D40/E42
SAMSUNG
DIAGHILEV
T01/T07/T23
SAMSUNG EL. France
SANDISK
SANDISK
INTERNATIONAL
DIAGHILEV
R19
INTERNATIONAL
SANGHA
SANGHA
LE GUELFE
A14
SANTOM LTD
DEXIM
DIAGHILEV
R20
SAPPHIRE AMD
RAVEL
C01
SAPPHIRE
VEA
APOLLINAIRE
V92
SARL VEA
OLITEC
RAVEL
D30
SAS OLITEC GROUP
SAVEBAG
SAVEBAG
DIAGHILEV
R02
SBS
SBS
APOLLINAIRE
V08
SCP TECHNOLOGIES
RAVEL
C19
SCP TECHNOLOGIES
SEAGATE
RAVEL
G31
SEAGATE
SEDEA
DIAGHILEV
S09
SEDEA
SENNHEISER FRANCE
SENNHEISER
RAVEL
F43
SFR
SFR
GRAND HALL
J02
SIGMA
RAVEL
C21
SIGMA
SOCRIMEX France
DIAGHILEV
R05
SOCRIMEX EUROPE
SONY ERICSSON
SONY ERICSSON
APOLLINAIRE
V19/V17
SOPEG
TELEFUNKEN
RAVEL
E25
AEG
RAVEL
E25
SOPEG
SPLITTED DESKTOP
SPLITTED DESKTOP
SYSTEMS
SYSTEMS
LE GUELFE
A07
SRD
GLOBAL 5 - SRD
GRAND HALL
J29
STL FRANCE BELGIUM
LENCO
APOLLINAIRE
W10
STRAX FRANCE
STRAX France
APOLLINAIRE
V05
STRONG FRANCE
STRONG FRANCE
DIAGHILEV
S03
SUPPORTER
SUPPORTER
RAVEL
F03
SWISSVOICE
SWISSVOICE
APOLLINAIRE
V14
TAKARA
TAKARA
GRAND HALL
J20
TARGUS
TARGUS
RAVEL
G39
TCT MOBILE EUROPE
ALCATEL Mobile Phones
APOLLINAIRE
V02
TECH DATA
TECH DATA
DIAGHILEV
L02
TECH DATA
BRIGHTSTAR
GRAND HALL
J37
TECH TRAINING
TECH TRAINING
GROUP
GROUP
DIAGHILEV
K39
TECHAIR
TECHAIR
RAVEL
C12
TECHNI CINE PHOT
TECHNI CINE PHOT
DIAGHILEV
P14
TECHSELL
TECHSELL
TE-GROUP /
MR HANDSFREE
MR HANDSFREE
(TE-GROUP NV)
APOLLINAIRE
V06
TERRATEC
TERRATEC
RAVEL
D47/D40/E42
THULE ORGANISATION SOL. CASE LOGIC
DIAGHILEV
R17
T’NB
T’NB
DIAGHILEV
K20
TOMTOM
TOMTOM
DIAGHILEV
U12
TOPCOM
TOPCOM
APOLLINAIRE
V88
TOSHIBA
TOSHIBA
RAVEL
C24/61
TRADECOM
TRADECOM - AEG
DIAGHILEV
K62
TRANSCEND
INF. EUR. BV
TRANSCEND
LE GUELFE
A20
TRENDNET
TRENDNET
RAVEL
D47/D40/E42
TRUST France SARL
TRUST
LE GUELFE
A08
TUCANO SRL
TUCANO
RAVEL
F39
TX-WEA
TX-WEA
RAVEL
C18
UFP INTERNATIONAL
UFP INTERNATIONAL
DIAGHILEV
S21
UNIFORMATIC
UNIFORMATIC
DIAGHILEV
S26 / K45
UNITEK FRANCE SARL
UNITEK FRANCE SARL
RAVEL
F27
URBAN FACTORY
URBAN FACTORY
RAVEL
D15
VERBATIM
VERBATIM
RAVEL
F24
VISTAQUEST
VISTAQUEST EUROPE/SPEEDO
RAVEL
F27
WACOM EUROPE GMBH
WACOM
RAVEL
C09
WESTERN DIGITAL
WESTERN DIGITAL
RAVEL - DIAGHILEV D18 / K46
WT
WT
GRAND HALL
J71
XORO
XORO
RAVEL
G04
XTRIUM
XTRIUM
DIAGHILEV
R11
YUUWAA (GEMALTO)
YUUWAA
RAVEL
G29
*Liste arrêtée à notre date de mise sous presse. Eléments communiqués par le MedPi.
왘왘
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
35
E
V É N E M E N T S
i 2010
DVSM - Spécial MedP
DVSM : Pour revenir à un aspect très concret, vous avez sans doute
remarqué que dans la distribution, des changements importants sont
observés : une relative stabilisation s’accompagnant d’une orientation davantage service et praticité, et un peu moins discount du commerce en ligne, arrivée de très grandes surfaces spécialisées dans les
GSS (Boulanger, Saturn), attitudes plus pragmatiques de la part des
grandes surfaces alimentaires à l’égard de l’IT, désengagement total de
l’IT chez les « multispé meuble » (But...), etc.Avez-vous senti l’influence de certains de ces mouvements dans vos relations avec les professionnels ? Si l’on prend une comparaison sur le long terme, voyezvous aussi cette métamorphose se traduire à travers les acheteurs
que le MedPi invite à Monaco ?
L.E. : La distribution est toujours parfaitement représentée au
MedPi. Depuis 15 ans que nous leur proposons ce rendez-vous,
tous les décideurs des achats œuvrant au sein des réseaux de
distribution impliqués dans la vente des nouvelles technologies
vers le grand public ont toujours répondu présents à l’invitation
des marques qui investissent pour eux au MedPi. La distribution, tout comme toute autre industrie, puise ses performances
dans de permanentes remises en question des produits à
vendre et des méthodes pour y arriver. Les nouvelles technologies sont exigeantes en la matière. Il n’est donc pas rare
d’observer à ce propos des régulières évolutions que le MedPi
suit avec attention. Son rôle est d’être à la hauteur de la réalité de l’organisation du marché.
L.E. : La colonne vertébrale est et doit rester l’animation et
l’enrichissement des relations commerciales. Ce qui doit
s’inscrire profondément dans la continuité, c’est notre proximité avec les acteurs du marché. Cette proximité est la garantie de la qualité de nos décisions pour les évolutions à mettre
en œuvre. Nous avons le devoir d’écouter nos clients. Les initiatives sont inhérentes aux recommandations de nos clients.
Ce qu’est le MedPi aujourd’hui et ce qu’il sera dans le futur est
décidé par nos clients.
DVSM : Pour conclure, si vous aviez un message à adresser aux professionnels, tant fournisseurs de la distribution qu’acteurs dans les
enseignes, quel serait-il ?
L.E. : Tout simplement, merci pour votre confiance et votre
fidélité. Nous en sommes très fiers et vous assurons à tous
notre entier engagement à défendre au mieux vos intérêts. 쐍
DVSM : Face à ces évolutions de l’ensemble du métier, comment vont
se conjuguer continuité et initiatives pour le MedPi 2010 ?
La chronique du Medpi
En avant-première, quelques exposants du Medpi 2010
ont accepté de lever un petit coin du voile sur certains des produits
dont ils feront les vedettes de cette édition.
C’est un premier épisode, le second constitue déjà
le rendez-vous à ne pas manquer, dans notre prochain numéro.
Saison à la fois riche et décalée,
stratégies s’accompagnant
de plus de confidentialité
que de coutume, pas mal d’éléments
de cette période où tout
se mélange peuvent expliquer
que dans l’ensemble, les exposants
du MedPi semblent avoir finalisé
leurs préparatifs plus tard
qu’usuellement. D’où une
collection un peu limitée dans
cette premier épisode de notre
traditionnelle chronique.
ses gammes vidéo HD, au travers du
lecteur DVD portable 9’’ à écran rotatif
le PDX-3920 TV ou de son écran
SLE-2250, un 22’’ à technologie LED qui
dispose d’un tuner TNT HD intégré.
L’écran TFT-LCD 7’’ VES-100 ultra
design est doté d’une dalle analogique et
d’un haut-parleur sera aussi à l’honneur,
ainsi que le DTV-700 :TV LCD portable
de 7’’ ultra plate qui dispose d’un tuner
TNT intégré. La marque exposera par
ailleurs une gamme complète audio, ainsi
que deux livres numériques,
les EBKT-100 et EBK-52.
SAMSUNG IT : IMPRESSIONS ET
IMPRESSIONNANT !
Difficile de s’attendre à un menu trop
menu chez le constructeur coréen, et sa
panoplie de nouveautés (sur laquelle
nous reviendrons prochainement).
Outre les notebooks et netbooks,
l’impression laser est à l’honneur, sur un
créneau où la marque vise le leadership,
et progresse à pas de géant.A voir aussi
SIGMATEK AIME LA VIDÉO
Sigmatek spécialiste dans la conception
et la fabrication de produits grand
public, présentera à l’occasion du Medpi
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
36
왘왘
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V É N E M E N T S
Timeline X, série déclinée en différentes
tailles d’écrans : 11,6’’, 13,3’’, 14,1’’ et
15,6’’ allant de 1,4 à 2,4 kg. Ils intègrent
la dernière génération de processeurs
Intel Core i 3/5/7. Les séries
Aspire 5943G et Aspire 8943G, allient
un design contemporain et épuré à une
haute technologie. Ces PC sont
disponibles en deux tailles d’écran,
15,6’’ et 18,4’’. Acer dévoilera
par ailleurs sa nouvelle génération
d’ordinateurs portables, de moniteurs et
de projecteurs vidéo 3D.
et même absolument, des projecteurs
vidéo dont certains ne dépassent pas
l’encombrement d’un savon de
Marseille. Sans oublier une panoplie
d’écrans et d’écrans multiples, pour
certains professionnels, ou des gamers.
ADMEA : EMBARQUEMENT AUTO
Admea, entre autre spécialiste de
l’électronique embarquée, sera présent à
Monaco pour y dévoiler notamment les
nouveautés produits de ses marques
Oxygen Audio et Navirad. Produits
phares de la marque Oxygen, les O’Car
TRENDNET RENOUVELLE
SES BOÎTIERS CPL
Plus petites, plus rapides, plus
écologiques : les nouvelles prises CPL
de Trendnet sont équipées de la
nouvelle puce d’Intellon
HomePlug 200AV. Grâce à elles, il est
possible de relier plusieurs ordinateurs
aux autres appareils du réseau présents
dans une habitation par l’intermédiaire
de l’installation électrique
à des vitesses pouvant atteindre
200 Mbits/s. Le CPL a le vent en poupe.
CASIO ET L’IMAGE
Appareils photos numériques,
calculatrices et projecteurs vidéo seront
de la fête. Ce salon sera l’occasion pour
Casio de consolider les liens avec ses
partenariats existants et de développer
et écologique (plus de mercure).
Beewi, roi du sans fil
Déjà connu pour ses casques sans fil
hyper design, la marque présentera de
nouveaux casques, kit mains libres,
émetteurs/récepteurs Bluetooth et WiFi, souris et claviers sans fil. Le tout
assorti du design Beewi !
NETGEAR ET PATRIOT MEMORY :
PANOPLIES LARGES
A l’occasion du MedPi 2010, les marques
y présenteront leurs derniers produits.
Netgear sera présent sur le Village de
Banque Magnétique, et y exposera ses
innovations dans les domaines du CPL,
du sans fil, du multimédia et du
stockage. Patriot Memory sera présent
sur le stand de MCA Technology, et y
présentera ses nouveautés dans les
domaines de la mémoire RAM, de la
mémoire flash, des disques SSD et des
NAS, ainsi que ses nouveaux
adaptateurs USB 3.0.
ASUS ET UNE TOUCHE DE MODERNITÉ
et O’Dock : un autoradio
et une station d’accueil, conçus pour
intégrer l’iPhone et ainsi lui apporter
des fonctionnalités supplémentaires
pour une utilisation optimale en voiture.
Quant à Navirad, il s’agit d’une gamme
connue de localisateurs de radars.
ACER ET DES NOTEBOOKS MUSCLÉS
La marque Acer sera comme de
coutume présente sur le salon de
Monaco. Cette année, elle y exposera
ses dernières nouveautés : la gamme
ses relations avec les différents réseaux.
Notons que la marque fidèle
à elle-même innove en proposant, par
exemple, une nouvelle source lumineuse
hybride LED/Laser pour ses projecteurs
vidéo. Sans lampe, cette technologie
brevetée permet de conserver une très
forte luminosité et répond aux besoins
des professionnels en étant à la fois
économique (plus de lampes à changer)
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
38
A l’occasion du Medpi 2010,Asus
présentera ses nouveautés PC de la
rentrée et ses produits phares dont en
exclusivité le EeeKeyboard (un clavier
qui contient aussi tout les reste d’un
ordinateur, sauf l’écran), U Bamboo et le
NX 90. Les moniteurs LCD seront
de la partie avec la gamme Designo
à l’élégance unique, et en particulier
le modèle phare, le L246H.
Véritable petit bijou, tant d’un point de
vue esthétique que technologique.
A suivre... 쐍
Electronique grand public
Multimédia
Micro informatique
Haute fidélité
Home cinéma
Télévision numérique
Télécommunications
Loisirs interactifs
Electronique embarquée
Industrie
Distribution
Technique
Commerce
Marketing
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Clientèles
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Cliq
Entrée libre
T
É L É C O M S
Aux Champs Elysées, à Paris, SFR a développé un nouveau concept
d’espace déclinable sur le terrain.
Boulanger : la nouvelle approche des services
et hardware.
Telecoms,TV, Internet :
La conquête des Espaces
Carrefours, Flins : cet ensemble est développé
en collaboration avec Orange, category manager pour l’enseigne.
Alors qu’il est de plus en plus
difficile de tracer des frontières entre des univers jadis
totalement étrangers, les
effets de la montée en puissance d’une extraordinaire
convergence des usages et
des services sont amplifiés
par celle d’acteurs fournisseurs jouant aussi sur l’ensemble des partitions de ce
nouveau marché. Le terrain
ne peut que suivre cette
migration historique.
Il n’y a plus guère de doute : la
clientèle devrait percevoir les
signes d’une puissante transformation. Celle-ci est en effet
déjà perceptible à la simple vue
des rayons qui ont commencé à
se modeler selon les contours
des offres numériques nouvelles.
Des propositions portées par
une avalanche de nouveaux
équipements et d’accessoires
pas totalement inconnus. Ils
concrétise. Mais ce n’est pas la
seul composante de ce qui
change les marchés en 2010. Il
faut aussi prendre en compte la
nécessité de faire venir la clientèles à des possibilités qu’elle ne
soupçonne pas encore, ou
d’une manière encore marginale.
De tous côtés, les initiatives
surgissent, aussi bien chez les
opérateurs que dans les enseignes, et souvent selon des
avaient commencé à sérieusement influencer bien des habitudes, mais leur poids dans la
vie quotidienne devient soudain
colossal. C’est l’accélération
vigoureuse,sur les chapeaux de
roues,à laquelle il est désormais
nécessaire de répondre activement. La perspective depuis
longtemps décrite par les observateurs comme inéluctable
de voir se rapprocher les ventes
de hardware et de contenus se
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
40
stratégies concertées. Nombreux sont les professionnels
qui estiment que l’heure d’une
profonde évolution a sonné,
comme ils l’expriment dans ce
dossier.
La bonne vieille téléphonie,tout
comme les cinq chaînes de la
TV de papy, sont emportés par
la vague numérique, mélange
vertigineux qui doit avoir la
capacité de rendre explosives
les ventes à venir. 쐍
Philippe Bachman,SFR :
L’ère des webphones
Le changement de format
est dans les esprits et dans les actes.
Alors que sur les Champs-Elysées,
SFR vient de dévoiler son nouveau modèle
pour les marchés actuels
et à venir, le poids de la vente
de la « data » se fait sentir à tous les niveaux.
« D’accord, c’est un peu une
donnée sémantique. Mais il est
à mon avis plus approprié de
parler de webphones que de
smartphones » souligne Philippe Bachman, directeur commercial grand public de SFR
(photo). « Le webphone est
tout le temps connecté à Internet, alors que le smartphone reste l’instrument qui
avait permis de faire le lien
entre le téléphone mobile de
base et l’agenda électronique ».
Nuance qui n’a rien d’un
détail, non seulement dans les
usages, mais aussi dans la
conception technique. Ainsi,
le directeur commercial de
l’opérateur filiale de Vivendi
est de ceux qui accordent une
importance particulière à la
différence entre une sorte de
concept hybride réunissant
GSM et PDA, et des équipements comparables à de véritables petits ordinateurs communicants, aptes à mettre en
œuvre des applications, et
jouant dans la poche de l’utilisateur un rôle comparable à
acteurs du métier, il est clair
que « le webphone a tiré les
ventes des mobiles vers le
haut, alors que tous les autres
segments ont régressé.
L’iPhone a bien sûr ouvert la
voie ». Proposé par « nos amis
et néanmoins concurrents
d’Orange depuis plus de deux
ans, nous l’avons dans nos
offres depuis pratiquement
une année ». L’iPhone était en
effet entré dans le catalogue
SFR le 6 avril 2009 en version
3G et le 24 juin en 3G+.
« Immédiatement, il s’est positionné comme l’une de nos
meilleures ventes, avec plus de
370 000 pièces vendues l’année dernière. Et maintenant,
cela fonctionne ».
Le directeur commercial grand
celui d’un PC tout public
d’aujourd’hui. Mais, pour cette
connexion permanente, peut
surgir un souci, celui de l’autonomie d’alimentation (d’ailleurs souvent évoquée par les
utilisateurs d’iPhone). « Les
constructeurs, les fabricants
de composants et de batteries
font beaucoup de progrès »
relève à ce sujet Philippe
Bachman, concédant que si « le
tout premier smartphone
avait du mal à tenir la demijournée, ce qui nécessitait de
se déplacer avec au moins
deux batteries, aujourd’hui,
même en utilisation intensive,
vous tenez facilement la journée, y compris en connexion
permanente avec Internet ».
Moteur du marché
Ce point essentiel évoqué,
Philippe Bachman revient sur
des données plus générales en
rappelant que « l’année 2009 a
été celle de l’explosion totale
des volumes ». Un constat rassurant car, comme les autres
public évoque l’arrivée de
modèles de cette famille chez
tous les fabricants, et si quelques balbutiements ont été
observés çà et là pendant un
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
41
moment, tout se développe
désormais d’une manière plutôt sereine. « Le marché va
continuer de se développer, et
tirer le segment des mobiles
vers le haut. En 2012, nous
pensons que 80 % des ventes
pourraient concerner des
webphones ».
Une progression très dynamique qui s’appuie sur un renouvellement rapide en téléphonie mobile. N’oublions pas
que le marché en volume
s’établit largement au-delà de
20 millions d’appareils par an,
pour une population qui
exploite plus de 60 millions de
cartes SIM. La vision de SFR
sur ce même moyen terme
laisse entrevoir un parc équipé à 50 % en webphones d’ici
2012 également. Du grain à
moudre en perspective pour
les rayons.
Ainsi, le « territoire est en
train de s’élargir » avec des
produits plus nombreux, plus
abordables, et dont une bonne proportion devrait venir se
positionner dans ce qui était
le coût d’un mobile classique.
Avec aussi d’autres systèmes
d’exploitation. « Une étude de
l’analyste Gartner indiquait
récemment que d’ici peu, trois
ans environ, l’OS de l‘iPhone
devrait se situer aux côtés de
Windows et de Google, à
environ 15 % chacun ».
L’évolution du marché ne devrait pourtant pas remettre en
왘왘
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É L É C O M S
question des critères considérés jusqu’alors comme des
moteurs pour les motivations
de la clientèle. Photo, musique, vidéo n’ont pas de raison
de s’effacer : « Cela ne va pas
changer ; non seulement un
utilisateur peut prendre des
photos, mais instantanément,
il peut aussi les envoyer à un
contact sur Facebook, ou
mettre une séquence vidéo
sur Dailymotion en 3 clics. Les
webphones développent les
usages ». Illustration de ces
réalités, le récent lancement,
avec exclusivité sur 6 mois,
des Palm Pré et Pixi pour SFR.
Alors qu’un célèbre webphone ne brillait pas par ses
aptitudes à la photo, « le Palm
Pré, doté d’un capteur de 3,2
megapixels, permet un excellent rendu photo ».
Sur le terrain,Philippe Bachman
observe et commente : « Globalement, cela ne se passe pas
mal. Tout le monde veut sa
part du gâteau, ce qui est légitime. Mais tout le monde n’a
pas encore fait les efforts nécessaires pour maintenir ou
conquérir cette part ».
Insistant sur la capacité des enseignes à démontrer les usages aux clients, notre interlo-
Orange et la télévision :
Richesse des contenus
En choisissant l’offre globale appuyée sur une diffusion hybride ADSL +
satellite, l’opérateur historique a fait le choix d’une stratégie dont on
commence à percevoir les atouts, particulièrement pertinents.
Quand France Télécoms avait
annoncé son intention de diffuser de la télévision par satellite, bien des consommateurs
étaient allés au plus simple en
résumant : Orange veut faire
renaître une sorte de nouveau
TPS. Analyse bien hâtive. Car
le groupe, qui insiste sur sa
condition d’opérateur de télécommunications, et rien d’autre (ou presque), amorçait surtout une stratégie visant à lui
donner une structure susceptible de placer son offre partout, même en France profonde, là où l’ADSL et très
probablement la fibre auront
peu de chances d’arriver avant
au mieux un très long moyen
terme.
« Nous ne sommes pas un
pure player de la télévision
payante, insiste en outre Jean
Bernard Willem, directeur des
ContenusTV-VOD et Convergents chez Orange. Celle-ci
est un élément constitutif
d’une offre multiservices pour
nos clients quand ils s’abonnent au triple play. En plus de
l’accès haut débit, la télévision
et le téléphone, notre facteur
différenciant, c’est qu’à tout
client, nous pouvons proposer
l’offre entière TV incluse, en
ADSL ou formule hybride
avec réception satellite ».
avons beaucoup travaillé depuis,
confie Jean-Bernard Willem.
Nous avons recruté beaucoup
d’antennistes, mais cela a été
un peu plus long que prévu »,
concède-t-il. En cours de
prospection, la nécessité « de
nous organiser d’une manière
plus forte a été perçue. Cela
nous a conduit à structurer
une équipe dédiée à l’animation du réseau de ces professionnels de l’antenne, toujours en partenariat avec nos
grossistes ». Une mécanique
qui aujourd’hui « tourne bien,
et même à plein régime. Nous
avons recruté entre 300 et
400 installateurs. Mais nous
avons toujours notre objectif
d’au moins 700 professionnels
mobilisés ». Le but étant,
comme on l’imagine, de créer
un maillage du territoire assez
dense pour que les clients puissent compter sur une proximité satisfaisante des installateurs.
Antennistes
sollicités
Une stratégie qui ne va pas
sans des dispositions particulières, sur un plan technique,
comme nous l’avions évoqué
cet automne lorsque l’opérateur lançait son offensive
envers les antennistes. « Nous
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
42
Le recrutement n’est d’ailleurs pas une manœuvre se
limitant à une fructueuse prise
de contact. « Il faut cultiver un
réseau, cela prend du temps,
car le travail concerné est plus
complexe qu’une installation
de parabole dédiée au satellite. Il faut une bonne maîtrise
du matériel, avec la Box ADSL,
le décodeur, etc. S’appuyer sur
un programme de montée en
compétence est vraiment
indispensable ». Sans oublier
non plus d’autres outils :« nous
sommes en train d’envisager
la mise en place d’une hot-line
dédiée aux professionnels »
indiquait Jean-Bernard Willem
au milieu du printemps.
Reste que dans le concret,
l’offensive fonctionne. « Nous
bâtissons des opérations ciblées locales avec nos partenaires, qui revendent beaucoup de nos offres ».
Le programme est nourri. Il
intègre à peu près tout ce qui
cuteur apporte des nuances
dans ce constat :« Pour l’iPhone,
il est fréquent que les clients
en sachent plus que les vendeurs, ils n’ont besoin d’aucune démonstration. Mais
avec des produits plus techniques, des multitâches tels
que nos nouveautés Palm,
tout cela se démontre. Les
professionnels qui investissent
sur ce plan, en ressources
humaines et en compétences,
réussiront bien dans ce créneau » estime en substance
Philippe Bachman. Qui, selon
ce qu’il constate, ajoute que
tout le monde n’a pas encore
produit l’effort indispensable,
alors que le temps devient
court. « Il n’est pas encore
trop tard, mais cela le sera
une fois l’automne arrivé ».
Les marchés sont toujours
plus attrayants dans leurs
phases de développement, où
volumes et profitabilité accompagnent la croissance.
C’est dans cette mouvance
qu’il faudra se placer, avec un
risque, celui d’un vrai décrochage du segment télécoms.
L’irruption des mobiles connectés n’est pas un épisode anodin et ne sera suivi d’aucune
marche arrière. 쐍
existe en matière de marketing, avec mailing, e-mailing,
phoning, communication en
non-adressé, sans oublier les
opérations publicitaires dans
la presse locale. Orange estime avoir sur ce registre des
retours sur investissements
plus importants que sur des
opérations classiques : logique. Cela s’inscrit dans la
perspective d’une prochaine
extinction de l’analogique, et
bien entendu, l’opérateur
accentue sa pression sur les
régions où cette transition
approche. « Nous sommes
très actifs en Bretagne et en
Poitou-Charente, où l’arrêt de
l’analogique est programmé
avant l’été ».
Avec une politique qui vise à
UNE ALLIANCE
POUR LA 3D
Cinq sociétés viennent de lancer une alliance, la « 3D-HD
Alliance », avec pour vocation la promotion de la 3D en
haute définition sur notre territoire. Numericable, Panasonic
et Sagemcom sont les membres les plus « connus » de cette
réunion, qui entend promouvoir la qualité pour le relief.
Kudelski Group, très implanté dans le milieu des professionnels depuis sa création des célèbres magnétophones
Nagra, il y a plus d’un demi-siècle, prend sa part de travail avec Nagravision, tandis que Cisco, se positionne sur
le créneau des « réseaux intelligents ». Plus de détails,
notamment pour ce que la distribution peut attendre de ce
groupe, dans un prochain numéro. 쐍
couvrir l’ensemble du territoire, France Télécoms pourrait donc apparaître comme
un opérateur presque concentré sur une facette technique
de la propagation du tripleplay. Mais son ambition va plus
loin, et de ce fait, sa panoplie
technique prend les allures
d’une arme fort pertinente. Le
nouveau décodeur, dont le
design plait beaucoup à JeanBernard Willem, est à lui seul
un élément révélateur. Lancé
en début d’année et désormais « livré à tout abonné
triple play », il intègre la réception IP, un tuner TNT, et
joue à 100 % le rôle du médiacenter.Toutes les manœuvres
fonctionnent sans complexité
entre TV, ordinateur... Et qui
plus est, il permet d’intégrer
un disque dur rackable, une
formule qui est appelée à se
propager.Avantage : le « PVR »
(enregistrement vidéo) que
devient ainsi toute LiveBox
permet à l’utilisateur de mettre en mémoire autant de
programmes qu’il le souhaite,
certain de ne pas les voir disparaître si par malheur, il y
avait un pépin du côté de la
boîte décodeuse. Et indice
révélateur : Orange concentre
ses efforts autour des contenus. « Nous avons une cen-
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
43
taine de chaînes dans notre
offre de base, et nous proposons aussi des packages répondant aux souhaits des
clients.
Mais notre vrai levier de différenciation, c’est ce qui concerne l’accès à des contenus à la
demande. La VOD, pour laquelle nous avons des milliers
de films disponibles, même
récents, et la vidéo de rattrapage, avec l’ensemble des
chaînes de France Télévision,
M6 Replay, et nous accueillons
d’autres partenaires importants. Orange devrait être
prochainement la plate-forme
qui va proposer l’offre la plus
riche de télévision de rattrapage en France ».
Ce qui n’empêche pas JeanBernard Willem, qui ne peut
pas être plus précis dans ses
propos au moment de notre
rencontre, mais qui souligne
que la 3D est aussi fin prête à
être diffusée, et qu’elle devrait
surgir bien plus vite que certains pourraient l’imaginer.
Peut-être en saurons-nous davantage à l’heure où vous lirez
ces lignes. Preuve qu’il ne faut
jamais oublier d’aller jeter un
coup d’œil sur www.dvsm.fr,où
l’information - et seulement
l’information - arrive à tout
moment, en temps réel. 쐍
왘왘
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É L É C O M S
Studio de démonstration
Un petit guide pour
faire découvrir les usages
Pierrick Baron,Orange :
Cap sur les usages
Initiatives terrain, volonté de doper les utilisations data, la feuille de route de
l’opérateur historique est aussi limpide que volontaire, avec une préoccupation non dissimulée : être là où sont les clients.
Les temps changent sous le ciel
des mobiles. Les ambitions ne
sont plus les mêmes qu’il y a
quelques saisons, et pas seulement à cause de la montée en
puissance des smartphones.
« Pour le marché, nous prévoyons une croissance de 9 % »
indique Pierrick Baron, directeur commercial des circuits de
distribution chez Orange (photo), « ce n’est plus une croissance à deux chiffres, et désormais, le segment des clients qui
changent d’opérateurs est
devenu le plus important.»A ce
niveau, le marché des télécoms,
même moins bondissant qu’autrefois, reste parmi les secteurs
d’activités les plus dynamiques.
Mais on ne peut plus compter
sur une masse de primo-accédants. La compétition a changé
de registre. « nous souhaitons
maintenir notre leadership tant
sur le mobile que sur Internet »
ajoute Pierrick Baron, et pour
cela, « il faut prendre le virage
des nouveaux usages ».
Exprimée de cette façon,la stratégie pourrait avoir un petit air
venue une banalité ». C’est à
ce niveau que la démarche
d’Orange prend toute sa signification. Si le directeur de la
distribution n’oublie pas que
« quelque part, l’enjeu est de
faire préférer Orange », il intègre dans l’approche du marché la prise en compte du fait
de déjà entendu. Mais en la plaçant dans le contexte actuel,elle
prend un relief différent. D’une
part, il y a tous ce que l’on voit
« poindre autour des réseaux
sociaux, des services, des univers tels qu’Androïd, - et nous
travaillons aussi avec Microsoft et les produits dédiés que sont
les smartphones ». Et d’autre
part,Pierrick Baron évoque aussi la télévision, qui n’est en rien
secondaire dans la stratégie
évoquée. « Il nous faut développer la valeur aussi avec la télévision, dont nous voulons qu’elle
soit un axe de différentiation ».
Télécoms
encore anxiogènes
Orange s’inscrit bien dans la
mouvance actuelle qu’ont parfaitement identifiée les enseignes, une sorte de mouvement
d’ensemble, où vont se développer ces nouveaux usages,« ce
qui va être bénéfique pour les
opérateurs ». L’essentiel étant
pour ces derniers de vendre de
la « data », car la voix « est de-
que les « consommateurs
n’ont pas forcément une bonne
perception des télécoms qui,
pour certains, restent anxiogènes ».
« Du reste, quand surgit un
problème, il prend très vite des
proportions importantes. L’attente envers les opérateurs est
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
44
colossale en termes de services. C’est pour cela qu’avec
notre département marketing
relations clients, nous avons
lancé une opération commune.»
Sous le résumé, « Orange
vient à la rencontre des franciliens », l’initiative consiste à
mettre en place des studios de
démonstration où sont développées la mise en valeur de
bon nombre de services liés
aux mobiles. Cette action s’accompagne de la sortie d’un petit
guide : « Comment j’ai le meilleur avec mon smartphone ».
« C’est une approche très centrée mobile » indique Pierrick
Baron, qui rappelle le parc de
96 millions d’abonnés (auquel
il faut ajouter 9 millions d’abonnés à Internet). « Nous
voulons mieux attirer nos
clients, et pourquoi s’en cacher,
donner envie aux clients de
nos concurrents de nous ». Les
espaces de démonstration de
l’opérateur ne sont cependant
pas des exercices ponctuels.
« C’est un dispositif qui se
décline dans les points de vente
France Télécoms, avec des
espaces services, aussi bien
pour Internet que pour les
mobiles ».Pour l’heure,Orange
a investi 25 centres commerciaux, avec des démonstrations
qui vont jusqu’à de la... télévision 3D. « Une démarche capitale pour nous, afin de doper
les services, et rendre l’expé-
rience plus facile. Les attentes
sont très variées. Il faut faire
découvrir ». En effet, à côté des
clientèles de défricheurs ou
connaisseurs, et à travers les
différentes tranches d’âges,
tout le monde n’est pas supposé imaginer ce qu’apportent
les mobiles. « Tous les gens ne
sont pas forcément conscients
d’avoir un GPS sur leur portable. Si on ne le démontre pas,
ils n’en auront pas l’usage.
Nous croyons beaucoup au
marketing viral. Ceux qui ont
une expérience positive en
parlent à leurs proches. Deux
aspects sont très importants.
Les gens ont besoin d’être
aidés. Ils ont aussi besoin que
l’on s’occupe d’eux ».
Hors du réseau propre à l’opérateur, le reste de la distribution n’est pas oublié, d’autant
que « certaines enseignes ont
beaucoup évolué », explique
Pierrick Baron qui souligne le
gros travail accompli par Carrefour ou Auchan. Et de citer
pour exemple le fait que désormais, des vendeurs du secteur
des ordinateurs soient aussi
rémunérés pour les ventes de
clés 3G. « Nous avons un partenariat fort avec Carrefour
pour qui nous sommes capitaine de catégories sur la partie
Télécoms ».
Orange a également développé
un nouveau concept d’implantation, appelé à être développé.
« Boulanger a aussi mis en
marche une approche très intéressante » ajoute Pierrick
Baron, qui insiste : « Nous
avons bien sûr notre propre
réseau. Mais nous avons vocation à être là où sont tous nos
clients ». Une vision qu’il englobe dans une expression, « le
flux caddie », et qui s’inscrit
dans une atmosphère sereine.
« Nous sommes à la disposition
des distributeurs, et nos initiatives se font en synergie avec
les stratégies des enseignes, à
qui nous souhaitons proposer
notre savoir-faire ». 쐍
Samsung et les smartphones :
Prêt pour l’offensive
Il n’y a pas que les smartphones dans la téléphonie mobile aujourd’hui. Mais
ces nouveaux venus y prennent une place grandissante, et Samsung entend
les diffuser comme les terminaux classiques : en position de leader.
« L’iPhone est incontestablement le produit qui a permis au
smartphone d’entrer dans le
grand public. D’autres vont
maintenant exploiter ce créneau », commente Jean-Philippe
Illarine, directeur marketing de
la téléphonie mobile chez
Samsung (notre photo), faisant
allusion à la période antérieure,
commencé avec le Galaxy Spica.
Nous allons continuer avec des
modèles à tous les niveaux de
prix. L’offre de la firme sera
positionnée d’une part à la manière d’une réplique directe à la
référence du marché, d’autre
part à des niveaux plus accessibles « mais avec quand même
un univers comparable, beau-
lorsque le concept restait dans
un cadre professionnel, n’ayant
encore conquis ni l’univers des
applications, ni la simplicité. « Le
smartphone va se démocratiser, pour atteindre une proportion des ventes importante,
voire majoritaire. En 2009, il
restait vers 15 %, sur la fin de
2010, il devrait s’approcher des
40 %, et probablement, en 2011,
un mobile vendu sur deux sera
un smartphone ».
Dans cette évolution, Samsung
compte bien prendre une part
non négligeable. « Notre marque est grand public, elle est
plus abordable et plus démocratique, et elle a un rôle à
jouer dans la démocratisation
de ce produit. Nous avons déjà
coup de simplicité d’utilisation.
Cela répond à une attente forte
de la clientèle. Nous ne sommes pas leader sur ce créneau,
mais notre ambition est de le
devenir d’ici la fin de l’année ».
Jean-Philippe Illarine poursuit
ses explications sur la stratégie
maison en ajoutant que la panoplie sera bel et bien multi-produits, animée par plusieurs OS,
avec deux chevaux de bataille,
Androïd, un peu plus haut de
gamme, et Bada, OS propre à
Samsung qui a été annoncé au
début d’année, « plus démocratisant », qui sera intégré au
Wave, le premier à fonctionner
sous cet environnement. « Ce
sont des produits à propos desquels la distribution aura beau-
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
45
coup d’histoires à raconter.
Sous Androïd, c’est une superbe
interface qui pourra être montrée au client, et nous avons
aussi un écran Super Amoled,
qui, juste sur un simple regard,
fait la différence. Avec Bada, les
arguments ne vont pas manquer,
notamment avec les applications
de Samsung Apps, qui est notre
propre magasin d’applications.
Pour les deux produits, le service est riche, c’est une demande forte des consommateurs ».
Et d’ajouter un autre argument :
« Nous sommes persuadés que
pour ces équipements, le design
est aussi une force qui reste
très importante ». Les Wave et
Galaxy S devraient arriver en
rayon respectivement courant
juin et fin juin - début juillet.
Selon Jean-Philippe Illarine, il y a
quelques points à éclairer sur le
devenir de ce créneau. « Initialement, nous avons d’abord vu
venir des clients technophiles,des
techno-addicts, une population à
même de percevoir toutes les
nuances entre appareils ». Mais
avec l’élargissement du marché
et donc de la cible, ce facteur
devrait assez vite s’estomper.
D’où une évolution vers un
왘왘
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É L É C O M S
schéma plus segmentant. Un
contexte dans lequel une bonne
connaissance de l’ensemble produit-services va prendre une
grande importance.
La vague des smartphones ne
va cependant pas tout envahir.
« Si nous sommes à la fin de
l’année proches des 40 %, cela
veut dire qu’il restera tout de
même 60 % de produits classiques qui vont naturellement
poursuivre leur carrière ». JeanPhilippe Illarine rappelle à cette
occasion que Samsung avait ces
temps derniers 37 % de parts de
marché (début 2010) sur un
total incluant les smartphones
(près de 25 %) pour lesquels la
marque n’avait pas d’offre.« Cela
revient à dire que nous avons
près de 50 % sur la téléphonie
classique ».
Un bon point d’ancrage pour
non seulement conquérir le
créneau des smartphones, mais
aussi pour conserver une posi-
tion très forte sur un segment
classique où « le tactile va continuer à progresser. Fin 20102012, il ne devrait plus y avoir
presque que du tactile ». La
gamme Player est au cœur de
cette évocation, comme symbole des équipements appelées
à cohabiter avec les smart-
Yann Deguet,Bouygues Telecom
Une période propice
aux questions structurantes
Si comme tous les acteurs du secteur, Bouygues Telecom constate les évolutions porteuses du marché et les accompagne, l’opérateur observe aussi, tant
pour le marché que pour la distribution, que l’avenir présente des perspectives
à propos desquelles la visibilité n’est pas complètement acquise.
L’univers des télécommunications est devenu un domaine aux
facettes multiples. Avec parmi
elles la voix, sur laquelle « nous
avons enregistré un bon début
d’année, constate Yann Deguet,
directeur des ventes de Bouygues Telecom, en continuité avec
l’excellente fin 2009.
Nos résultats étaient bons tant
sur la partie des grands forfaits
que sur le créneau du bloqué.
Pour le prépayé, nous estimons
nos résultats corrects, mais sur
ce segment, la vraie question
est désormais de savoir si l’on a
des clients qui sont réellement
consommateurs ». Des bilans
satisfaisants, dans lesquels les
premières retombées encourageantes d’une promotion avec
Universal Mobile ajoutent leur
pesant de positif, au moment de
notre entretien. Globalement,
Yann Deguet confirme la légère
croissance du marché généralement constatée, progression
obtenue grâce à la « data »,
comme disent les pros.
Mais il précise que la « lecture
du marché est pour le moment
moins facile que celle du secteur de la voix ». Il concède de
surcroît que Bouygues Telecom
a sur ce thème une maturité
moindre. Mais il évoque aussi
bon nombre de scénarios possibles, ou même attendus, mais
dont il est difficile de prédire
quel sera l’impact. C’est le cas
de l’arrivée de l’iPad : « Bien
malin celui qui peut dire quel
en puissance des smartphones
laisse apparaître un doute : le
consommateur « doté d’un bon
Androïd ou d’un iPhone a-t-il
encore besoin d’une clé 3G ? »
La réponse n’est pas binaire.
Pour des utilisations assez clas-
sera l’impact de cette arrivée
qui aura très probablement des
effets sur la fin de saison » remarque-t-il en substance.
Et même sans se projeter dans
l’avenir, certaines évolutions
méritent une analyse affinée
avec le temps. Ainsi, la montée
siques, affichage de pages Web,
lecture de mail, un smartphone
peut rendre un service largement suffisant. Ce qui change si
l’utilisateur a besoin d’exploiter
des pièces jointes conséquentes.
Mais avec encore une distinction
entre une utilisation fréquente
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
46
ou occasionnelle. « Sachant que
parallèlement, les budgets des
clients ne sont pas extensibles »
rappelleYann Deguet avec pragmatisme.
Quant aux analyses en fonction
des types d’appareils, notre
interlocuteur les résume surtout en termes d’ergonomie, ce
qui se concentre principalement autour de la taille de l’écran. « Deux choses comptent,
estime Yann Deguet . Le type
d’abonnement, et cette ergonomie. Un illimité data qui permet
d’avoir un accès de connexion
très facile couplé à l’ergonomie
d’un mobile qui, sur la plupart
des produits, est désormais suffisante » constitue le socle d’un
bon développement des ventes.
Pour l’avenir, c’est le mouvement qui devrait dominer l’évolution de cet univers. « Le second semestre sera marqué par
l’arrivée de l’iPad », et un nouvel iPhone devrait ou pourrait
entrer en lice, « les concurrents
ne vont donc pas rester les
deux pieds dans le même sabot.
Il devrait notamment y avoir
des Androïd assez sympas... »
Chez Bouygues comme chez
ses concurrents, ce printemps
est tout de même traversé dans
phones. « Ce sont des produits
moins communicants, qui n’ont
pas accès aux applications. Mais
ils conviennent fort bien à une
immense catégorie de population qui n’aura pas, de surcroît,
les moyens de s’offrir la catégorie supérieure. Car même si le
smartphone se démocratise, il
faut de la 3G ou 3G+, le bon
forfait opérateur, avec la data,
l’accès aux réseaux sociaux, de
l’illimité, ce qui entraîne forcément un certain coût social. Il y
aura toujours des consommateurs contraints de se maintenir avec des forfaits moins
chers, plutôt dans la zone des
15 euros, le 30 à 40 euros mensuels n’étant pas accessibles à
tous ». En outre, la téléphonie
classique, « qui est notre histoire » souligne Jean-Philippe
Illarine, continue de bien fonctionner. « Nous allons continuer à y travailler d’une manière dynamique » note en
substance le patron du marketing, qui mentionne que c’est
elle qui donne à Samsung le plus
fort taux de notoriété, le plus
fort taux de préférence, et qui
lui permet de revendiquer le
titre de marque la plus recommandée par les vendeurs sur
l’ensemble des critères. 쐍
une ambiance fébrile. Chacun y
va de sa réserve, ne pouvant ou
ne voulant trahir trop vite la
nature de quelques projets.
Lesquels sont dans l’air. « On
sent que ça bouge dans le secteur des terminaux, ce qui devrait faire bouger le marché ».
Et il est clair qu’il faut s’attendre
à des initiatives, notamment
vers la fin du premier semestre
(lequel, faut-il se rappeler, s’achève fin juin).
Sur le marché des Box, Yann
Deguet confirme aussi une
bonne fin d’année 2009 et un
premier quadrimestre, engagé
sur la lancée, « aussi bien en
Box seule qu’à travers notre
offre Idéo, qui est bien installée.
débit, suite à l’accord annoncé
avec Numéricable. Côté terrain,
Yann Deguet partage à l’évidence le sentiment selon lequel
là aussi, les choses bougent,
alors que le travail est devenu
plus complexe. « On ne s’improvise pas vendeur de téléphonie
mobile ou de triple play ».
Avec « une distribution propriétaire qui est assez forte », et
« leWeb qui peut aussi jouer un
rôle majeur », la situation aujourd’hui « impose à la distribution concurrentielle de faire des
choix. On sent que les grandes
GSA sont devenues des acteurs
incontournables ». Et si les spécialistes, tels que The Phone
House ou Tel & Co symbolisent
bien un créneau qui se maintient, voire mieux que cela,
« c’est surtout du côté des grandes GSS que le moment est
venu d’inventer des nouveaux
modèles ». Chez certaines enseignes, l’évolution se fait sentir.
Pour d’autres, le virage peut
encore être pris, mais le temps
passe.Après l’heure... 쐍
Terrain : ne pas
manquer le virage
Tout cela faisant de Bouygues
Telecom un acteur important
du segment des FAI ». L’opérateur avance dans ce sens en
pleine phase avec le marché,
allant aussi vers le très haut
Numericable : les beaux jours
Le groupe Numericable vit une véritable métamorphose. S’appuyant sur des axes extrêmement
novateurs, il devient peut-être l’acteur que l’on n’attendait pas, capable de donner une impulsion
essentielle à de nombreux créneaux fortement émergents.
optique en vedette. Les foyers bénéficiant du très haut débit via ce conducteur ultramoderne, étaient 3,2 millions en septembre dernier, ils sont
aujourd’hui 3,7 millions. D’ici Noël, pour seulement évoquer Paris intramuros, ce seront 400 000 foyers supplémentaires équipés, « ce qui fera
de Paris la capitale européenne du très haut débit par la fibre optique »
se réjouit l’opérateur qui, dans la foulée, a annoncé la refonte de ses
offres, selon un schéma dans lequel se côtoient deux univers de clientèles.
Ainsi, apparaît Numericable pour la télévision payante, avec à la clé la
promesse d’une qualité d’image « comparable à
celle du satellite et meilleure que celle de l’ADSL ».
Si la haute définition est un axe attractif majeur de
cette offre, les contenus avec VOD et catch’up servis par un moteur de recherche très performant
apparaissent aussi comme un segment de poids.
Pour cette TV payante, qui démarre à 19,90 euros, hors location du décodeur, Numericable revendique un positionnement « parmi les plus compétitifs de la TV payante. » L’autre facette de ce printemps de Numericable
est articulée autour de la Numeribox. Là, c’est le triple play avec « le très
haut débit au meilleur prix » et, outre la téléphonie illimitée, la télévision
incluant la HD et ce que l’on commence à baptiser la « télévision 2.0 » (prononcer « deux.points.zéro »). Pour cette facette, l’opérateur opte pour des
tarifs tout compris, décodeur inclus. « Jusqu’à nouvel ordre, et dans le
cadre d’une offre pérenne, Numericable propose à ses clients d’accéder au
service du 100 Mega au prix du 30 Mega » proclame-t-il. Ce qui devrait
convaincre un bon nombre de consommateurs. 쐍
En six mois, Numericable-Completel n’a pas réellement fait du sur-place.
8 % de progression pour ses abonnés Internet, 19 % d’abonnés supplémentaires au téléphone, 33 % de mieux sur le très haut débit et 16 % de
progression en termes de foyers raccordés au très haut débit via la fibre
optique : voilà quelques repères qui sont bien autre chose que des symboles. Pour ces derniers, c’est plutôt du côté des 77 % de progression du
cash-flow et du recul significatif de la dette nette, réduite de 268 millions
d’euros, que les regards doivent se porter. Mais au-delà des chiffres, ce
sont les axes multiples sur lesquels l’opérateur
avance qui doivent retenir l’attention, notamment
du côté du terrain, pour lequel il est toujours utile
de repérer les courants ascendants. N’oublions pas
que Numericable, qui n’envisage le déploiement
d’un réseau propriétaire que dans des proportions
mesurées, est toujours sur une ligne favorable au développement de partenariats (voir notre interview de Patrick Fontana dans DVSM n°87).
Au cœur du printemps, l’entreprise remet l’accent sur des thèmes clés,
avec parmi eux la satisfaction des clients. « Chantier prioritaire depuis
septembre 2008 », celui-ci semble avoir été mené rondement et efficacement. Le taux de résiliation s’est abaissé à moins de 17 % d’une manière
constante, ce qui placerait l’opérateur dans la moyenne du marché.
Diverses initiatives vont être prises pour améliorer le confort des clients,
notamment avec un accès dès cet été à des décodeurs de dernière génération.
Par ailleurs, l’entreprise poursuit la modernisation de son réseau, fibre
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Il est bien rare de trouver un petit coin
de rayon dédié et bien présenté sur cet
objet dont on sous-estime le rôle dans
le jeu de la montée en valeur.
Philips a depuis plusieurs années
développé la barre de son à laquelle
il ajoute désormais un caisson de grave .
En 2010, la barre ou le projecteur de son
est l’équipement Home Cinema avec lequel
il va falloir compter. Elle doit accompagner naturellement les ventes
d’écrans et venir ainsi enrichir le panier moyen des clients.
Le Home Cinema a franchi
La barre de son a été lancée au milieu
des années 2000 à une époque où le
marché des équipements Home Cinema
traditionnels commençait à donner quelques signes d’essoufflement et se cherchait des relais de croissance (avec notamment le renfort des systèmes 2. 1).
Yamaha fut le précurseur en ce domaine.
Bien connue et appréciée des audiophiles, la marque arrivait avec un tout
nouveau concept sur un terrain où nul
ne l’attendait. Parvenir à concentrer en
un seul élément tous les haut-parleurs
d’une installation 5.1, le pari était certes
audacieux mais il s’avéra gagnant et les
puristes,tout d’abord interloqués et quelque peu sceptiques, durent vite se rendre
à l’évidence. Malgré la compacité du produit et sa facilité d’installation, la restitution acoustique était au rendez-vous et
les effets sonores tout à fait convaincants.
La distribution fut naturellement séduite
et les clients aussi. D’autres acteurs sont
donc logiquement arrivés. Mais le marché
compte encore peu d’intervenants (moins
d’une dizaine) et selon les estimations de
GFK, il s’est vendu environ 30 000 pièces
sur l’année 2009. Précisons toutefois que
ce chiffre ne prend en compte que les
seules barres de son et non celles vendues avec un caisson de basses complémentaire ou intégrant un lecteur Blu-ray.
AprèsYamaha, Denon et Pioneer se sont
intéressés à la barre de son.
Stéphane Moussu (Chef Produit et Marketing pour Pioneer) admet cependant
qu’ : « Il s’agit encore d’un marché de
niche ». Raison pour laquelle, la marque
ne propose qu’un modèle et n’envisage
par pour l’heure, d’accroître son offre,
préférant se réserver sur les amplis.
Outre les spécialistes de l’audio et du
Home Cinema, désormais, il faut aussi
compter avec les fabricants d’écrans TV
(Philips, LG, Samsung) et même avec les
fabricants de meubles TV-Vidéo (Erard
en est actuellement le meilleur exemple). Ces derniers voient là une possibilité de se diversifier et d’accroître leur
champ d’activités.
Une offre adaptée
à chaque type de clientèle
Le nombre des acteurs augmente, ce qui
conduit Gilles Fodde (Chef Produit pour
Yamaha) à bien marquer la différence
entre les vrais systèmes capables de res-
Incontestablement,
elle sont là. Dans cette
FNAC de la région
parisienne, les barres
et projecteurs de son
se sont péniblement
incrustées dans ce
rayon audio. On ne
peut pas dire que
cette mise en place
soit de nature à
susciter la révélation,
chez le chaland non
averti. Et pour le
connaisseur, ce n’est
pas mieux : aucune
démonstration en
liaison avec l’image
n’est possible.
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
48
Philips) qui émet juste un petit bémol en
forme de boutade : « Le prix des barres
de son baisse moins vite que celui des
écrans TV».
Distribution :
Tous les circuits l’ont adoptée
la barre du son
tituer un véritable son 5.1 (et il met bien
sûr en avant le concept Yamaha Digital
Sound Projector) tout en offrant une
parfaite compatibilité avec les derniers
codages Home Cinema HD (Dolby True
HD, DTS HD Master Audio...) et les
modèles vendus à des prix plus agressifs
mais ne répondant pas aux mêmes exigences technologiques. Le prix moyen
d’une barre de son est aujourd’hui
estimé aux environs de 500 euros mais
selon les marques et les modèles, la fourchette de prix se situe entre 100 euros
et un peu plus de 1000 euros. Il revient
donc au vendeur de bien connaître ses produits pour jouer allègrement dans toutes
les gammes et proposer à son client la
barre la mieux adaptée à ses besoins.
Selon Nicolas Ferry (Chef Produit chez
Samsung) : « Le marché s’est élargi avec
de nouvelles typologies de clientèle. La
généralisation des écrans LED qui outre
leur qualité d’image, font valoir un très
faible encombrement avec des épaisseurs encore jamais atteintes, participe
à cette tendance et incite l’usager à
opter pour une barre de son. Cette notion d’intégration et de compacité est
encore accentuée quand la barre dispose
d’un lecteur Blu-ray ».
De son côté, Julien Geffrotin (Chef Produit audio/vidéo pour LG) souligne l’aspect
universel de la barre de son LG HLB 54S
qui intègre le lecteur Blu-ray, bénéficie
d’une interface USB et assure la compatibilité avec les nouveaux standards HD
(JPEG HD, par exemple). Il a constaté un
véritable engouement pour la barre de
son lors de la dernière période de Noël.
« Les usagers plébiscitent la compacité
associée à la simplicité d’installation et
d’utilisation ». Et pour l’année en cours, il
se montre résolument optimiste : « C’est
encore un marché de niche mais il y a
une vraie dynamique autour de la barre
de son. En 2010, il devrait se vendre au
moins 50 000 pièces et on pourrait
peut-être même atteindre les 100 000
unités ».
Un optimisme partagé par Jean-Robert
Marenco (Directeur Marketing pour
Dans un premier temps, ce sont naturellement les revendeurs indépendants et
traditionnels (tels Cobra-Son ou Magma)
ou les GMS (Darty, Fnac, Boulanger...) qui
se sont montrés les plus intéressés par
ce concept. Très investis dans le Home
Cinema, ils devaient faire face à l’érosion
de ce marché, trouver rapidement de
nouveaux débouchés et conquérir de
nouvelles cibles de clientèles.
Le nombre des acteurs augmentant et
avec eux, le choix des solutions, les
hypermarchés ont également sauté le
pas. « Les barres de son s’installent et se
démontrent facilement, nous dit JeanRobert Marenco (Philips) et à ce titre,
elles ont naturellement leur place dans
les rayons TV des hypers. »
Connue pour ses meubles et fixations
TV, la marque Erard propose depuis peu
le TV Sound Booster, une barre de son
avec caisson de basses intégré. « Elle a
rapidement trouvé sa place dans le
réseau Gitem qui distribuait déjà nos
supports et meubles pour écrans plats »,
nous apprend Olivier Meunier (Chef
Produit pour Erard). On la retrouve
aussi en vente sur certains sites Internet
et elle n’est pas la seule à être proposée
par l’e-commerce. Des spécialistes aux
hypermarchés en passant par les sites
d’achat en ligne, la barre de son se
retrouve partout.
Outre la généralisation de la Haute
Autour du principe de la barre, d’autres déclinaisons voient le jour,
de-ci de-là, comme cette formule de Kef, qui combine les atouts à la fois de
la barre et d’un ensemble multi-enceintes, sans toutefois imposer les
éléments arrière. Moins facile à mettre en place dans un point de vente.
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
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Pas question ici de « barre »,mais de « projecteur ».Il ne s’agit pas d’une simple
élégance de langage. Yamaha a conçu des systèmes très performants, mettant en œuvre des dizaines de haut-parleurs de petite taille, pilotés par des
microprocesseurs, et s’appuyant sur le savoir-faire de la marque en termes
Définition et l’arrivée des téléviseurs 3D,
en 2010, le marché de l’écranTV sera dynamisé par un évènement sportif d’importance, le Mondial de football en
Afrique du Sud pour lequel l’équipe de
France est finalement parvenue à se qualifier. Pour toute une partie de la population, ce sera par conséquent l’occasion
rêvée de pousser la porte des magasins
à la recherche d’un bel écran TV.
Jouer sur l’effet 3D
pour mettre la barre plus haut
Une fois l’écran choisi, le vendeur pourra
s’appuyer sur la qualité d’image et éventuellement, l’aspect révolutionnaire de la
projection 3D pour aborder le chapitre
de la restitution acoustique. A quoi bon
en effet profiter d’une image haute définition et des effets 3D si le son est à
peine audible ou imparfaitement rendu ?
Cela reviendrait à mettre un moteur de
Twingo dans une rutilante Ferrari. Pour
profiter pleinement du spectacle, le son
joue un rôle primordial. Il accompagne,
souligne et renforce la magie des images.
de diffusion musicale : une référence mondiale reconnue, et à vrai dire, une
véritable science. Avec cette technique, la diffusion des effets est totalement
maîtrisée et restitue avec une incroyable précision les rendus acoustiques que
les systèmes d’effets produisent et qu’attend l’utilisateur.
C’est là un argumentaire bien connu des
vendeurs qui l’ont maintes fois développé pour les équipements Home
Cinema.
Mais ce qui change aujourd’hui, c’est
qu’ils n’ont plus l’appréhension de se
heurter au trop fameux WAF (Woman’s
Acceptance Factor). Les écrans TV, on le
sait, s’achètent désormais en couple.
Sans vouloir schématiser à outrance et
donc caricaturer le rôle et les prérogatives de chacun, il est toutefois admis
que l’homme va plutôt s’attarder sur les
aspects techniques (choix de la technologie d’image, compatibilités offertes,
connectique, etc.) alors que la femme va
plus volontiers porter son attention sur
le design, la compacité, la couleur et le
choix des matériaux utilisés. A ce titre,
elle était souvent l’ennemie déclarée des
installations Home Cinema.Dans une maison individuelle, elle pouvait à la rigueur
admettre qu’une pièce soit transformée
en salle de projection mais il lui était en
revanche plus difficile de tolérer l’intrusion dans son salon d’enceintes parfois volumineuses et l’invasion en tor-
Allez savoir pourquoi,
dans cette belle
implantation de
Boulanger, cet Ultra
Slim Blu Ray de
Samsung n’est visible
qu’au rayon jeu vidéo
et dans un léger
désordre. On l’aurait
plutôt attendu au
home cinéma, ou pas
la moindre trace de
barre de son n’est
repérable.
sades de câbles disgracieux.Avec la barre
de son, ce souci disparaît car l’équipement se fond naturellement dans le
décor (les raccordements ne se voient
pas) et il accompagne harmonieusement
l’écran plat. Mieux encore, la barre de
son peut même s’agrémenter d’un
meuble de rangement adapté. C’est par
exemple le cas des meubles TV Yamaha
YRS-1000 et YRS-2000. Ce dernier est
conseillé pour les écrans de grande taille
(jusqu’à 60 pouces). Il est équipé de 18
enceintes plus un caisson de basses et il
bénéficie de la technologie Digital Sound
Projector.
Autre avantage, pour faire la démonstration d’une barre de son, le point de
vente ne doit pas nécessairement prévoir un auditorium. La barre peut en
effet directement s’installer sous l’écran
TV, au cœur d’un linéaire. Pour l’écouter,
il suffit juste de couper le son des téléviseurs avoisinants.
En plus du son, certaines barres font
valoir d’autres arguments qu’il est facile
de mettre en avant. C’est par exemple
le cas de la toute nouvelle barre Philips
HTS 9140, spécialement conçue pour les
téléviseurs des gammes 8000 et 9000 du
constructeur. Outre la technologie Ambisound, elle intègre un lecteur Blu-ray 3D.
En l’achetant, le client peut donc ainsi se
faire doublement plaisir.
Les vendeurs doivent dorénavant avoir
le réflexe de proposer une barre de son
à tout acheteur d’écran plat et pour ne
pas avoir à dire comme l’empereur Titus :
« Diem perdidi » (j’ai perdu ma journée),
toute vente d’écran plat devrait pouvoir
s’accompagner de la vente d’une barre
de son. 쐍
Christophe Perrier
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
50
LA NOUVELLE IMAGE
L’IMAGE NUMÉRIQUE ET SES MARCHÉS
REFLEX ET HYBRIDES :
FRÈRES, MAIS PAS ENNEMIS
On pensait que le petit monde de la photo numérique était définitivement partagé entre les compacts, les bridges et les
reflex. Mais c’était sans compter avec les hybrides. Ces APN New Look viennent dynamiser le marché et créer de
l’animation dans les magasins. Il faut désormais les prendre très au sérieux et miser sur ce relais de croissance ! Reflex
et faux reflex alimentent la progression globale du marché et pourraient même aider à relever la « moyenne » du côté des
compacts.Attention toutefois de ne pas tomber dans une vision erronée : il n’y a pas un combat entre reflex et hybrides,
mais bel et bien une complémentarité entre deux segments, tous les deux contribuant à une croissance bienvenue.
Au cours de l’année 2009, 10 % des APN
également arrivée, les Micro 4/3 que l’on
délivrant une image dont le rapport hau-
vendus sur le marché français étaient des
appelle aussi les hybrides dont Olympus
teur/largeur est de 4/ 3 et non de 3/2 pour
boîtiers reflex, ce qui représente près de
(avec notamment le E-400 lancé dès sep-
le format Full Frame. Ce petit rappel ne
520 000 appareils. Sur cette seule année, les
tembre 2006 puis le E-420) mais aussi
nous semble pas inutile, bien au contraire.
ventes de reflex ont augmenté d’environ
Panasonic (avec le Lumix DMC G1 puis le
Car au moment de leur sortie, c’est préci-
15 % en valeur. Cette forte progression
DMC-GH1 et le DMC-GF1) furent les précur-
sément en raison de leur capteur 4/3 (hâti-
s’explique par plusieurs facteurs. Les prix des
seurs sur le marché français. Arrivé fin 2008,
vement jugé moins performant) que ces
reflex ont baissé et de nouvelles typologies
le Lumix G1, non-reflex très compact utili-
reflex furent décriés par les puristes (ou
de clientèles ont donc pu s’y intéresser.
sait donc comme les modèles Olympus un
supposés tels) et autres gardiens de l’ortho-
Une nouvelle famille de « non-reflex » est
capteur de plus petite taille (17, 3 x 13 mm)
doxie photographique. Victimes d’un mau-
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
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N O U V E L L E
I M A G E
L’IMAGE NUMÉRIQUE ET SES MARCHÉS
Olympus a non
seulement su tirer un
excellent parti de ce
format hybride, mais ses
différentes versions du
Pen ont aussi un côté
objet enchanteur pour
les clients.
brides dont le terme, convenons-en, n’est
pas très satisfaisant et pourrait même être
perçu avec une connotation péjorative (raison pour laquelle Samsung va prochainement les commercialiser sous une autre
appellation) se déclinent sous plusieurs
formes. On trouve ainsi des boîtiers reflex
plus compacts comme les Olympus E-420,
E-450, E-520, E-620, E-30, les Panasonic
Lumix DMC-G1, DMC-GF1, le nouveau DMCG2 ou le Samsung NX 10 mais aussi des APN
qui s’apparentent à des compacts avec
Sébastien Chollet, de
Panasonic France,
présente l’une des
dernières versions du
micro 4/3 de la marque.
objectifs interchangeables tels l’Olympus
Pen E-PL1 ou le tout nouveau Sony NEX.
Des appareils pour
tous les types de clientèles
vais... réflexe, ils reprenaient à leur compte
le vieil adage latin, « Hospes Hostis » (Tout
Les hybrides ont donc pour certains
étranger est un ennemi). « Ce qui trouble
d’entre eux, vocation à se retrouver au
les hommes, ce ne sont pas les choses mais
rayon des reflex tandis que d’autres trou-
l’opinion qu’ils s’en font » aurait pu leur
vent plus naturellement leur place avec les
répondre Epictète. Et c’est la réponse qu’ap-
compacts. Un peu surprise et quelque peu
portèrent les 10 000 acheteurs de ces petits
méfiante dans un premier temps, la distri-
boîtiers révolutionnaires. Ce chiffre peut
bution a toutefois vite compris le parti
sembler bien modeste voire insignifiant et
qu’elle pouvait tirer des ces nouveaux APN.
pourtant, il ne l’est pas ! Car soulignons que
Les reflex hybrides ont été assez bien
sur 2009, l’offre de produits était encore
accueillis par les multi spécialistes (FNAC,
très réduite. En 2010, avec l’arrivée de nou-
Darty, Boulanger) et le réseau des photo-
veaux acteurs (et non des moindres), les
graphes (Phox, Foci, etc.) mais aussi par cer-
ventes vont très sensiblement augmenter.
tains hypermarchés, heureux de proposer à
C’est l’avis de Christophe Chancenest (directeur Marketing Photo/Vidéo pour Samsung)
leur clientèle des « presque reflex » plus
sur les tout premiers mois de l’année, il
compacts et plus faciles à utiliser. Certains
qui prévoit : « Un fort développement des
s’est déjà vendu près de 2 000 pièces. De
points de vente n’hésitent pas aujourd’hui à
APN hybrides avec un marché se situant
toute évidence, les hybrides ne vont donc
réserver un espace spécifique aux APN
autour de 50 000 pièces ».
pas restés cantonnés à un marché de
hybrides. C’est par exemple le cas des maga-
Edouard Schmitt (Chef Produit Reflex pour
niche. La question que l’on peut légitime-
sins FNAC mais aussi de certains points de
Sony) se montre encore plus optimiste et
ment se poser, c’est de savoir s’ils ne vont
vente Boulanger ou Saturn et même de
mise sur au moins 50 000 appareils vendus
pas accélérer le déclin des APN bridges.
quelques hypermarchés (Carrefour, notam-
et peut-être même 60 000.
« Les gammes s’étoffent, renchérit Romain
Chollet (Chef Produit APN pour Panasonic).
ment). « C’est une façon de leur donner plus
Un nouvel APN
parfois difficile à classer
« Avec l’arrivée de gros acteurs sur ce cré-
Un créneau qui a rencontré quelques diffi-
pense Christophe Chancenest (Samsung).
Naguère, on pouvait dire que les APN reflex
On trouve beaucoup plus de boîtiers sur le
marché mais aussi un plus grand nombre
de visibilité », se réjouit Eric Schmitt (Sony).
neau, cette tendance devrait se poursuivre »,
d’optiques. Il y a une vraie dynamique
cultés, en 2009. « Il y a de la place pour tous
autour de ce produit. Sa visibilité est forte-
les segments, répond Yazid Belmadi
étaient destinés à des utilisateurs déjà plus
ment accrue et à la différence des reflex
(Responsable Communication pour Pentax),
ou moins expérimentés et nourrissant de
classiques, ces boîtiers sont plus acces-
le bridge est doté d’un zoom très puissant.
réelles ambitions photographiques. Et
sibles non seulement en termes de prix
Il y aura toujours une clientèle pour ce type
c’est toujours le cas aujourd’hui. Plus com-
(certains modèles sont proposés autour de
d’appareil ». Un point de vue que partage
pacts et plus faciles d’emploi, les hybrides
400 euros dans les hypermarchés) mais
Romain Chollet (Panasonic) pour qui « le
s’adressent à un panel plus large d’utili-
aussi en termes d’usage. Ils ne sont pas
risque de voir les hybrides venir cannibali-
sateurs. Il va souvent s’agir de personnes
perçus comme des produits élitistes réser-
ser le segment des bridges est faible car les
ayant commencé avec un APN compact ou
vés aux seuls professionnels ou aux semi
clientèles sont différentes. L’acheteur d’un
un bridge et qui, freinées par les limites
pros. Pour toutes ces raisons, je ne serais
APN hybride est séduit par les optiques
techniques de leur appareil, éprouvent le
pas étonné que l’on atteigne le chiffre de
interchangeables, celui qui opte pour un
désir d’aller plus loin, de faire de meilleures
80 000 pièces, en 2010 ».
bridge veut un produit assez compact avec
photos sans pour autant vouloir entrer
Ces prévisions n’ont rien d’irréalistes car
un zoom très puissant ».Ces appareils hy-
dans une démarche semi professionnelle
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
52
ou d’amateur éclairé en s’inscrivant à une
un graphique, pourraient se situer à cha-
Samsung, la proportion de femmes ache-
formation, en prenant des cours de photo,
cune des deux extrémités de la courbe. Il
tant des reflex est actuellement en pleine
en fréquentant un club d’amateurs ou en
importe donc de construire un vrai dia-
progression. Le rapport serait ainsi de 60 %
dévorant des manuels techniques et des
logue pour bien cerner la demande et être
pour les achats masculins et de 40 % pour
méthodes de prises de vues. Ils veulent
en mesure d’apporter la meilleure réponse
les achats féminins.
juste avoir l’assurance de réussir de belles
possible. Le vendeur devra également se
photos mais sans se casser la tête ni éprou-
débarrasser d’a priori et d’idées précon-
ver de complexes à activer les automa-
çues. Il est vrai que jusqu’à présent, les
Les reflex prennent des couleurs
tismes et les modes préprogrammés.
achats de reflex étaient plutôt le fait d’une
Avec le G1, Panasonic fut aussi la première
A l’inverse, il peut aussi s’agir d’utilisateurs
clientèle masculine. Les hybrides pour-
marque à proposer un boîtier proche du
chevronnés possédant déjà un boîtier
raient faire évoluer cette tendance lourde.
reflex en couleur. Une manière d’attirer
reflex mais souhaitant acquérir un second
On sait que depuis déjà quelques années,
l’attention d’une clientèle féminine mais
APN en vue d’un usage complémentaire ou
ce sont les femmes qui achètent majoritai-
aussi de désacraliser un produit qui de
pour prendre des photos à d’autres
rement des APN compacts. Avec des boîtiers
façon immuable, s’est toujours décliné en
moments et dans d’autres circonstances....
reflex devenus moins encombrants et plus
noir ou en gris métal et ce, dès le lancement
Cette clientèle pourra ainsi être séduite par
légers, il n’y a pas de raison pour qu’elles
des premiers reflex argentiques 24 x 36 et
un second reflex plus petit, plus léger et
ne se laissent pas tenter... D’ailleurs, fin
jusqu’à l’arrivée des reflex numériques.
donc plus facilement transportable mais
2008, lors du lancement du G1, Panasonic
Bien sûr, il y aura toujours des clients pour
aussi par un boîtier compact avec objectifs
avait délibérément placé son boîtier sous
considérer qu’un boîtier reflex rouge ou
interchangeables. Ce qui change avec les
l’égide d’une photographe en le confiant à
bleu révèle une impardonnable faute de
hybrides, c’est que le vendeur est par
Mireille Darc qui l’avait en quelque sorte
goût et qu’il doit obligatoirement s’afficher
conséquent susceptible de s’adresser à des
étrenné en prenant des vues de Paris. Et
en noir, gage de sérieux et de perfor-
clients qui, s’ils étaient représentés dans
selon une étude récente diligentée par
mances technologiques. Pourtant, la ten-
왘왘
REFLEX :
CROISSANCE VIGOUREUSE
A lui seul, le reflex
a sauvé la dernière saison,
aussi bien en quantités
qu’en CA « sorties
de caisses ». Le roi
des appareils photo mène
la danse, tout en flirtant
de plus en plus avec
la vidéo HD.
Les spécialistes se battent
à coups de
perfectionnements, de
nouveaux capteurs, de
performances, de design.
Une bonne décennie après le véritable
démarrage de la photo numérique grand
public, les choses bougent. Côté compacts,
les grandes lignes sont établies. Il faudra
dorénavant de l’imagination plus que de la
technologie pour sortir des sentiers battus. C’est en haut de l’échelle que les évolutions sont les plus marquées désormais.
Pour mille et une raisons très compréhensibles, le reflex a mis plus de temps à entrer
dans le numérique, surtout par sa facette
grand public. Le décalage se comble à pré-
왘왘
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
53
L
A
N O U V E L L E
I M A G E
L’IMAGE NUMÉRIQUE ET SES MARCHÉS
dance est lancée et Panasonic récidive avec
en magasin pour des achats complémen-
son nouveau boîtier DMC-G2 qui se décline
taires (optiques, par exemple). C’est dire si
au choix en noir, en bleu ou en rouge. Et
le premier contact avec le client afin de
d’autres marques ont suivi cet exemple à
cibler au mieux ses attentes et la qualité du
l’instar de Pentax avec son Kx, disponible
conseil pour déterminer le choix de l’APN
dans un choix de huit couleurs.
revêtent une importance déterminante.
Les marques sont aujourd’hui plus nom-
Se donner les moyens de créer
une nouvelle segmentation
breuses, l’offre s’élargit et les APN hybrides
gagnent ainsi en crédibilité. C’est désormais devenu un produit pérenne, un pro-
L’appareil à objectif interchangeable est la
source de belles animations en points de vente.
Qu’ils s’agissent de boîtiers reflex ou de
duit d’avenir auquel les constructeurs
compacts, l’arrivée des APN hybrides est
croient et ils le prouvent en rivalisant de
une véritable chance pour le marché de la
créativité et d’innovations. Il revient main-
photo numérique. Ils réunissent en effet
tenant à la distribution de le faire vivre et
trois qualités essentielles que l’on trouve
de le populariser pour qu’il trouve naturel-
rarement associées dans l’univers de la
lement sa place et s’impose comme un
photo ou de l’électronique grand public. Ce
nouveau segment. Gageons alors que les
sont des produits à valeur ajoutée mais ils
marques aujourd’hui rétives à s’engager
sont très ludiques, assez simples à utiliser
dans cette voie se rallieront au concept de
et de ce fait, leur vente n’est pas restrictive
l’APN hybride pour ne pas passer à côté
ou réservée à un seul type de clientèle. Ce
d’un marché prometteur. Dès à présent,
sont par ailleurs des produits qui permet-
dans les points de vente, la mise en avant
tent de fidéliser le client, de le faire revenir
des APN hybrides doit se faire systémati-
Les reflex numériques de plus en plus abordables...
La montée des ventes en volumes - APN reflex
500
450
400
350
300
250
200
150
100
50
0
760
740
720
700
680
660
640
620
600
2005
2006
2007
2008
580
2009
2007
2008
2009
Rançon du succès, ou moteur du phénomène : les prix des reflex
numériques ont fondu comme neige au soleil. (GfK)
Le marché des reflex est en constante progression
(GfK, Observatoire de l’Image)
sent. Alors que le marché mondial des APN,
créneau animé par la valeur. A croire que
toutes catégories confondues, a légère-
l’arrivée des micro 4/3 a dopé l’activité des
ment régressé en 2009 (mais la crise y est
reflex. « Ce sont deux marchés qui
peut-être pour quelque chose), le reflex
n’adressent pas les mêmes consomma-
s’envole.
teurs » souligne Benoît de Dieuleveult,
En France, les ventes aux utilisateurs ont,
directeur général de la division Image de
selon le Sipec et GfK, progressé de 27 % en
Nikon France. « Nous, chez Nikon, nous ne
quantités, et de 24 % en CA. A un peu moins
nous sentons ni concurrencés ni menacés
de 650 euros en prix moyen public, voilà
par ces produits-là ». La tonalité est à peu
une bonne nouvelle qui a d’ailleurs davan-
près la même chez Canon, où aucun projet
tage profité aux spécialistes photo. Cette
ne semble d’ailleurs engagé dans le sens
famille de points de vente ne s’est oc-
des « hybrides ». Remarquons quand même
troyée que la diffusion d’un reflex sur
que si c’était le cas, chez l’un ou l’autre des
quatre en 2009, contre 4 sur 10 pour les
spécialistes du reflex, cela ne serait pas
GSS. Mais elle a accaparé 36 % du CA de ce
segment de marché, 1% de plus que les
mêmes GSS : nous sommes bien dans un
Pour Benoît de Dieuleveult, de Nikon France,
les hybrides ont vocation
à être moins chers que les reflex.
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
54
pour autant révélé, du moins pas prématurément. Car il n’est pas non plus impossible
d’entendre des commentaires logiques : si
quement. Le choix opéré par les multi spécialistes ou certains revendeurs photo de
bien les démarquer en leur réservant un
espace qui leur est propre au sein du
magasin nous semble intéressant car c’est
une excellente manière de les valoriser et
d’attirer l’attention sur eux. Ce coup de
projecteur pourra évidemment être renforcé par une signalétique adaptée, des
éléments de PLV fournis par les marques
mais aussi par des animations ponctuelles
sur le point de vente. Entre des APN compacts fortement banalisés et des boîtiers
reflex classiques qui malheureusement,
conservent toujours dans l’esprit de bon
nombre d’acheteurs une réputation d’inaccessibilité, il y a de la place pour installer
durablement les APN hybrides, redonner la
petite touche ludique qui semble aujourd’hui manquer à la photo numérique et
vendre du rêve et de beaux produits à des
Une facette peu soulignée des reflex et probablement des « non-reflex » : le marché de l’occasion
est actif, en lui seul excellent générateur de trafic et de CA.
un segment se dégage réellement, on voit
tionner. Cela n’étant pour l’heure qu’une
question de stratégie industrielle. Sur le
쐍
Christophe Perrier
précision qui ne seraient pas à la portée
Parts de marché volumes et valeur
Circuits de distribution
mal de grands industriels ne pas s’y posi-
terrain, la réalité présente est plus simple.
clients quelque peu blasés.
d’une mise au point partant du capteur et
fonctionnant à partie des contrastes. Ce
point précis est une illustration révélatrice.
45
Pour qui veut s’en donner la peine, il existe
40
« Les hybrides constituent un véritable
35
dans l’univers des reflex ce que les forces
outil de montée en gamme » confirme
30
de vente aiment bien, des « histoires à
Benoît de Dieuleveult. C’est un bon instru-
25
raconter », que l’on peut exploiter sans
ment qui permet à des utilisateurs de ne
20
limite, aussi bien face à des clients techno-
pas rester dans le domaine du compact, et
15
10
5
0
philes qu’en présence de nouveaux
.P
éc
Sp
adeptes, ou même de fans potentiels.
Valeur
to
ho
G
SS
H
s
er
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Volumes
t
ne
er
Int
Le reflex ne profite pas seulement de ses
atouts strictement photographiques. La
vogue des écrans HD apporte aussi beaucoup d’eau à son moulin. D’autant qu’avec
ses capteurs de grande taille, les séquen-
Les spécialistes photo réalisent
les performances les plus significatives
en valeur sur ces gammes d’APN à objectifs
interchangeables. (GfK, Observatoire de l’Image)
ces tournées ont de quoi satisfaire les plus
exigeants des utilisateurs.
Curieusement, cette fonction n’est pas
beaucoup exploitée en démonstration,
tiques, zooms et objectifs fixes, avec des
parce que « ce n’est pas facile », constate
choix en qualité qui sont déterminants.
un professionnel dans son rayon. Ah ! qu’ils
« Il y a aussi un point très important dans
sont beaux, ces métiers faciles, et qui de
les reflex au niveau de l’autofocus, explique
surcroît, rapportent gros...
Benoît de Dieuleveult. Dans un appareil de
Dès 2009, la HD était présente dans un
ce type, la mise au point automatique se
reflex sur quatre vendu aux utilisateurs. La
Canon mise sur son 550D,
un équipement très complet, largement orienté
vidéo de surcroît.
fait par détection de phase. Pour cela, il y a
généralisation de cette prestation, encore
d’être de cette façon sur la voie d’une
derrière le miroir -qui est semi-transparent-,
plus séduisante et commode à exploiter
quand elle s’appuie sur un écran de visée
photo de meilleure qualité. Reste que si le
dans la chambre d’obturation, un autre
compact a un tel succès, c’est bien sûr
petit miroir qui renvoie l’image vers un cap-
orientable, couplée aux atouts fondamen-
parce qu’il a non seulement des adeptes,
teur uniquement dédié à l’autofocus. Ce
taux de la prise de vue reflex, devrait cette
mais aussi des arguments. A commencer
qui permet d’avoir un système extrême-
année encore apporter au segment une
par des panoplies très étendues d’op-
ment rapide et précis ». Une vitesse et une
tendance positive.
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
55
쐍
R
E N C O N T R E
Georges Fornay,Sony CE :
La croissance
est revenue
Les grands rendez-vous annuels du jeu vidéo
se précisent : Georges Fornay, PDG de Sony CE
commente l’actualité et les perspectives
de ce secteur d’activité qui, lui aussi, est
dans le sillage des grandes évolutions du numérique.
« Pour ce qui concerne le marché, nous
sommes en milieu de cycle » pose
Georges Fornay,rappelant que cette phase
était prévue et inscrite dans la logique du
créneau. « En valeur globale, ce que nous
observons est comparable à ce qui s’est
passé lors du cycle précédent : un repli du
marché et un recul en valeur. Entre nos
estimations, celles d’autres professionnels
ou de GfK, nous nous retrouvons sur un
repli de -7 à - 8 % en valeur, machines,
softs et périphériques confondus. Mais si
le CA se replie dans l’ensemble des produits, le poids du soft et des accessoires
est meilleur, ce qui est important car c’est
ce qui est le plus profitable . Il devrait se
situer dans le mix à 5 % de mieux
que l’an dernier. La profitabilité
devrait être améliorée ».
Des évolutions pour l’essentiel
strictement liées aux cycles des
produits (qui dépendent des générations de consoles), mais probablement peu à la crise économique. « De plus, il ne faut pas
oublier que dans tout cela, on ne
compte pas ce qui est dématérialisé. Les replis évoqués ne concernent que les ventes physiques, et
en réalité, la baisse du CA global
est probablement inférieure » ; une
remarque que Georges Fornay ne
dissocie pas d’une réalité : les enseignes
physiques échappent à cette recette. « En
fait, elles y participent quand même un
peu, grâce aux ventes de cartes qui permettent d’effectuer les achats en ligne.
Mais il est vrai qu’en France, cette possi-
bilité concerne essentiellement les
clients jeunes, qui n’ont pas encore de
carte bancaire ». La Carte Bleue et ses
homologues ont pris une importance
considérable en France dans les moyens
de paiement. En Allemagne, ou cette pratique reste peu répandue, la donne est
différente.
Croissances musclées
La dématérialisation a cependant fait
couler beaucoup d’encre depuis quelques mois, et Georges Fornay n’entend
pas éluder le sujet. « C’est l’évolution de
la technologie ; il faudra trouver des
moyens pour un équilibre et que chacun
puisse déterminer sa valeur ajoutée ».
Toutefois, pour le moment, le phénomène est encore marginal, et « ce n’est
pas encore demain que le dématérialisé
va prendre le pas sur le physique ».
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
56
Pour ce qui concerne Sony et la famille
PlayStation, 2010 se présente sous les
meilleurs auspices. « Nous avons fait une
bonne année 2009, en dépassant 800 000
pièces pour la PS3. Nous devrions être
encore dans ces eaux-là, s’il n’y a pas de
baisse de prix. La PS3 représente désormais 83 % de notre business, en valeur.
Elle sera cette année la plate-forme
numéro 1 en valeur ». Le patron
de Sony CE s’avance avec un peu
plus de prudence sur les volumes,
même si la position de la célèbre
console a aussi, par périodes, flirté
avec les plus hautes marches du
podium. « C’est la seule console
qui croît en volume et en valeur »
mentionne-t-il, en rappelant l’engagement pris d’une croissance garantie de 20 % en valeur. Au
moment de notre entretien, des
montées en puissance assez vigoureuses avaient d’ailleurs été observées (+ 57 % en volume, + 22 % en
valeur sur certaines semaines), et
en cumul (pointage de la semaine 14), plus
de 190 000 PS3 avaient déjà été vendues
en 2010. Sur le soft, mêmes constats. Les
ventes en volume franchissaient le cap de
2 millions d’unités, avec +53 % en volume
et + 43 % en valeur.
« Tout cela tourne à plein » commente
Georges Fornay, en insistant : « c’est
pour cela que nous avons écrit que nous
garantissions 600 millions d’euros de
CA ».Tout en remarquant que les outils
de gestion de l’entreprise sont en général très précis, « on ne se trompe que
très peu dans nos estimations. Jusqu’au
mois d’août, nous aurons des taux de
croissance très forts ».
Puis, comme la date anniversaire de la
baisse de prix arrivera, les repères se
modifieront. Ce qui ne signifie pas, bien
au contraire, des perspectives moins
porteuses. Car plus que jamais, la PS3 se
place d’une manière extrêmement positive dans son époque. La haute définition, les jeux 3D, lui donnent tout son
potentiel. « Nous avons des jeux en 3D
qui fonctionnent, dès aujourd’hui. Ce ne
sont pas des projets, ni des prototypes,
mais des choses qui existent concrètement. Et nous avons aussi Move, qui va
apporter un vécu du jeu très impressionnant à la PS3 ». Bien sûr, la famille
PS3 pourra compter sur des titres forts.
Nous y reviendrons prochainement, non
sans évoquer quand même (au moins)
Gran Turismo qui sera présent dans les
rayons à l’automne.Au milieu de l’été, le
parc de PS3, qui était au printemps très
proche de 2,3 millions de pièces, devrait
s’approcher sensiblement des 2,45 à 2,5
millions.
« La PSP pour sa part est dans le cycle.
Le marché des portables est en baisse,
c’est lui qui tend à tirer les scores des
consoles vers le négatif ». Nous sommes
clairement dans un contexte différent
dans ce créneau et en fait, Georges
Fornay reste discret sur le sujet. Nous
avions évoqué ce que le groupe Sony
avait en quelque sorte pré-annoncé à
Barcelone, lors du dernier 3GSM
Congres. Peut-être va-t-il falloir avoir
encore un peu de patience pour mieux
décrypter le futur du jeu nomade, qui ne
peut pas ne pas être influencé par tout
ce qui se développe dans l’univers des
télécommunications multimédia.
Distribution : rapports
de force en évolution
Dans la distribution, des repères sont
probablement aussi en train de changer.
« Le réseau des spécialistes fait la force du
marché français, comparé par exemple à
celui d’outre-Rhin ». Mais alors que cette
famille poursuit sa tâche, avec probablement la prise en compte de l’importance
d’une activité vers les zones de chalandise
plus petites, des acteurs sont en train de
transformer le paysage. « Des enseignes
comme Amazon ou Pixmania, même si
elles ne sont pas très présentes au global, montrent qu’elles sont capables
ponctuellement de faire des scores impressionnants ». Et bien sûr, Georges
Fornay a observé les évolutions qui se
sont produites dans la famille des GSS,
« les efforts fructueux accomplis par
Boulanger », ou le poids pris par Saturn ;
des éléments dont l’ensemble du marché
doit tenir compte. Consoles porteuses,
sortie de crise, dynamique sur le terrain :
beaucoup d’éléments qui laissent entrevoir une saison 2010 de qualité. 쐍
SELL : REPOUSSER TOUTE IDÉE DE REDEVANCE
se manifester. « Le SIMAVELEC a toujours présenté des bons arguments » mais « malgré cela, rien n’a jamais été obtenu, probablement
parce que rien n’a été tenté ni réussi, pour mobiliser le public ».
Un registre sur lequel on peut sans risque parier que le SELL ne restera pas inactif. « Nous avons des campagnes de publicité qui sont
prêtes » prévient Georges Fornay, qui ne prend pas de détour pour
envisager, s’il le faut, de mobiliser des millions de joueurs en France.
Une tonalité qui n’est pas pour nous déplaire. Certains se rappellent
que DVSM avait à plusieurs reprises appelé à une meilleure mobilisation des consommateurs, en défendant ce qui reste selon nous et
aujourd’hui la seule voie réellement pertinente : la « redevance zéro »,
rien ne permettant en effet de justifier les prélèvements que
l’électronique supporte, si ce n’est la tradition hexagonale qui fait de
notre territoire le champion des prélèvements.
Le SELL aura sans doute d’autres armes, et le moment venu, nous ne
manquerons pas de chroniquer tout ce qui se produira dans la sphère
de la désormais « Commission Hadas-Label », par ailleurs déjà sur le
pied de guerre pour grignoter dans l’écuelle de l’iPad. 쐍
La menace d’une redevance sur le jeu vidéo rôde ! Alors que le prochain IDEF est en préparation, un sujet d’inquiétude pour les professionnels comme pour les consommateurs vient d’apparaître à
l’horizon. « Nous ne nous laisserons pas manger comme ça » protestent d’emblée Georges Fornay, qui est aussi président du SELL
(Syndicat des Editeurs de Logiciels de Loisirs) et Jean-Claude Larue, son
secrétaire général. Non sans faire un constat : depuis que les discussions ont commencé à propos des redevances pour les ayants droit,
« les représentants de ces derniers étant majoritaires, ils ont forcément
chaque fois gain de cause ». Un mécanisme qui va bien au-delà des
thèmes souvent abordés et des arguments entendus sur le sujet. Au
point que Georges Fornay s’interroge : « Nous assistons à quelque
chose d’impensable : des personnes, qui ne sont en rien des élus, en arrivent à faire instaurer des prélèvements obligatoires, sans que rien ne
soit voté démocratiquement. Est-ce que tout cela est bien constitutionnel ? ». Et même légal, pourrions-nous ajouter ? Mais en outre, du côté
du SELL, qui a observé de longue date ce qui a été pris comme décision, et comment les professionnels se sont défendus, un regret semble
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
57
JEUX
JEUX VIDÉOS
VIDÉOS LOISIRS
LOISIRS INTERACTIFS
INTERACTIFS
L’accessoire va plus
Les accessoires pour le jeu constituent la troisième composante du marché des loisirs interactifs, après
les consoles (ou l’ordinateur) et les logiciels. C’est cependant la seule qui associe deux atouts essentiels
pour les enseignes,qui devraient peut-être en faire l’axe dominant de leur attractivité :elle permet de réaliser un CA substantiel et à forte marge, tout en demeurant totalement indématérialisable. Clé possible
d’un trafic élargi et génératrice de ventes induites à répétition, elle demeure cependant assez souvent
traitée d’une manière trop peu pertinente et approfondie.Voici une vision très résumée de cet univers,
dont l’attractivité peut facilement se propager jusqu’à des sphères de passionnés,voire des niches,dans
lesquelles les clients ne comptent plus de la même manière quand ils puisent dans leurs économies.
N valeur absolue,2009
représente la deuxième meilleure année
du marché des jeux vidéo. La
baisse de 12 % répercutée
l’année dernière (2) est donc
relative tant l’année 2008 avait
été exceptionnelle. En effet,
Wii Fit avait réalisé 90 millions d’euros de ventes en
E
France et Mario Kart, sur Wii,
oscillait vers 60 millions d’euros. Jamais, dans le secteur du
divertissement, de tels chiffres
n’avaient été atteints. Malgré
la crise donc, le jeu vidéo tient
bon. Pourtant, dans les enseignes, chez les généralistes
un peu, chez les très spécialistes davantage, on s’interroge,
on s’inquiète : le on-line, la
dématérialisation, les pommiers, les webphones : la menace rôde. Sans se préoccuper
outre-mesure de l’accessoire,
domaine dans lequel il ne suffit pas de se satisfaire d’un
seul son de cloche. C’est du
côté des clients, pas ceux qui
entrent déjà dans les points
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
58
de vente, mais tous les autres,
que l’attention et l’analyse
doivent aller plus loin.
Si 2009 fut une bonne année
sans être celle de tous les
records, il est un segment qui
ne connaît visiblement pas la
crise : l’accessoire. En 2009, les
périphériques vendus pour ou
avec des jeux vidéo auraient
mentaire, nouvelle manette
pour la Xbox 360, un nouveau
« gun » pour la Wiimote, etc.
Le code couleur ainsi que la
signalétique sur l’emballage
évitent toute erreur. Des produits pratiquement pré-vendus par excellence. Un grand
merci aux fournisseurs concepteurs, dont Nintendo, excellent promoteur de cette vague. Ce dernier a poussé le
phénomène le plus loin possible, de la boule de bowling
en passant par la spatule de
cuisine, la Mario Company a
investi tout un marché du
« faisons semblant ». Cela
étant dit, ce segment du jeu
vidéo est de plus en plus
concurrencé, des acteurs du
monde entier font des pieds
Ainsi, l’accessoire, dont la
rotation est autrement plus
élevée que celle des plateformes, est deux fois plus rentable que le soft. En cinq ans,
les détenteurs de consoles de
la dernière génération ont
dépensé en moyenne 273
euros par appareil. Pour 2010,
GfK estime que le marché du
logiciel et des accessoires
pourrait même atteindre 1,7
milliard d’euros. Convoitise
et des mains pour proposer
des outils de jeux plus farfelus
- mais vendeurs - les uns que
les autres. Et les traditionnels
accessoires « d’origine » se
retrouvent côte à côte avec
des tsunamis de marques spécialistes et de no-names ou
assimilés.
Cette manne que tout le secteur s’arrache, bénéficie aussi
très largement aux rayons.
Ces derniers peuvent pratiquer, en moyenne, des marges
jusqu’à deux fois supérieures
à celles des jeux. En effet, si la
vente de jeux vidéo génère
pour ces gadgets techniques
justifiée !
Les derniers jeux vidéo sont
souvent assortis d’accessoires
permettant de mieux simuler
l’action du joueur. Pourtant,
des effets de modes et de lassitude se font sentir sur certains périphériques.Ainsi, si les
jeux musicaux qui nécessitent
batteries, guitares, basses,
micros et autre instruments
de musique, continuent leur
petit bonhomme de chemin,
ils n’auraient plus la dynamique constatée en 2008. Cette petite bouderie est percep-
approximativement 20 à 25 %
de marge pour un détaillant,
l’accessoire peut emporter de
taux dans la zone de 40 à 50 %.
Les vagues,
les vogues, les modes
et les rockers
loin
globalement généré un CA de
près de 3,6 milliards d’euros (1).
Ce chiffre, qui ne se limite
qu’aux accessoires pour consoles, s’explique sans doute par
les sorties de jeux de combat
majeurs, assortis de contrôleurs souvent onéreux, sans
oublier évidemment l’arrivée
du Wii MotionPlus.
Ces produits sont des dispositifs conçus uniquement pour
le jeu et totalement inutiles
sans leur console. Les périphériques sont packagés pour
une identification et assimilation facile en magasin.Ainsi, le
client sait tout naturellement
reconnaître l’accessoire adapté à ses envies et à sa plateforme : un contrôleur supplé-
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
59
tible depuis déjà un an. En
effet, des titres comme Guitar
Hero ou DJ Hero, qui représentaient des valeurs sûres,
des licences éprouvées qui
devaient se vendre sans effort
se sont repliés. Après une
période faste, il fallait s’attendre à cette saturation de
l’offre qui étouffe le genre. Ce
déclin est perceptible depuis
Guitar Hero III, et Lego Rock
Band, sous-produit désespérant comme une brique en
plastique qui n’a pas contribué
à relever le niveau.Mais comme
clamait la foule sous la monarchie « le Roi est mort, vive le
Roi », après le déclin du genre
s’amorce une renaissance, avec
un nouveau style de jeu lié à la
musique : la danse ! Appelons
cela « la sélection naturelle »...
Mais rassurons-nous, l’accessoire innove dans d’autres
domaines,comme le sport.Des
millions de personnes dans le
monde se sont essayées à la
révolution du fitness à domicile depuis le lancement de la
Wii Fit. Plusieurs acteurs ont
largement contribué au succès du genre hors plate-forme
gym Nintendo. C’est le cas
d’EA avec son titre EA Sports
Active. Le label d’Electronic
Arts commercialisera un nouveau titre cet automne : EA
Sports Active 2.0 (titre provisoire). Actuellement en cours
de développement, il sortira
sur PS3, Wii, iPhone et iPod
Touch. Ce programme inclura
de nouvelles bandes pour la
jambe et le bras équipées de
capteurs de mouvements, un
cardio-fréquencemètre pour
mesurer l’intensité de l’effort
et une nouvelle plate-forme
en ligne afin de suivre et de
partager les données d’entraînement.
Everlast, fabricant d’articles et
vêtements de sport, très axé
sur la boxe, propose pour la
simulation du noble art des
altères, des gants, des roues
d’exercice ou encore, pour la
왘왘
forme, un step aérobic, le tout
pour Wii. D’un design plus
qu’authentique, il est difficile
de deviner que ces produits
ne sont « que » des accessoires de jeux.
Big Ben Interactive sortait fin
2009 un nouveau titre pour
Wii surfant sur la vague des
jeux « sportifs » : Cyberbike,
tout simplement livré avec un
vélo d’appartement. Il propose un mode « histoire »
permettant de pédaler tranquillement à travers dix-huit
courses. S3 Wii, distribué par
Company X, propose une
planche de skateboard. De
taille réelle, elle se clipse sur la
Wii Fit pour d’excellentes
sensations dans les jeux de
skate, surf ou encore de snowboard.
Toujours au rayon sport, le
client pourrait (et surtout
devrait) trouver également
des clubs de golfs, des raquettes de tennis ou de pingpong, des battes de baseball,
des cordes à sauter, des arcs,
poupe. En effet, que ce soit
des titres traitant de guerre,
de vol ou de courses automobile, la simulation connaît un
franc succès. Les accessoires
liés à ces univers sont légion.
Les fausses armes à feu deviennent ainsi plus réalistes et plus
maniables. La firme CTA Digital
a présentée au dernier CES de
LasVegas deux nouveaux fusils
de guerre pour consoles Nintendo Wii et Sony Playstation
3. Ces modèles très proches
de la réalité proposent de
jouer les tireurs d’élite avec le
Sniper Rifle Gun spour Wii, ou
encore les guérilleros avec le
Sniper Gun pour PS3, une
des cannes à pêche comme
avec le jeu Cocoto Suprise de
BigBen, des balles de bowling,
des buts pour les jeux de foot,
ballons de basket ou de foot
américain, des sacs de sport
livrés avec serviettes et protège-poignets et front. Bref,
toute l’artillerie du sportif né !
Les simulations ont le vent en
sorte de copie de la célèbre
Kalachnikov. Cet arsenal de
guerre permettra de jouer
comme des pros à Call of
Duty Medal of Honor ou
encore la série Bioshock. La
marque offre aussi d’autres
« guns » moins réalistes mais
tout aussi précis. Le Multi
Function Gun représente un
La simulation a du bon
revolver classique de couleur
blanche pour les jeux de tir sur
Wii. Dans les mêmes registre
et label, on trouve le laser
Magnum Gun Combo Set.
Le secteur de l’automobile
séduit depuis toujours, attirant des fans du monde entier
qui se délectent de parties
déchaînées. Pour les fans de
vitesse et d’émotion, BigBen à
conçu un volant sans fil plus le
siège baquet qui est compatible PS2, PS3, Xbox 360 et
PC. Au programme de ce siège, changement de vitesse et
pédalier à axes doubles, siège
baquet réglable et démontable,
boutons programmables ainsi
que le réglage de l’inclinaison
du volant et des tiges tubulaires le supportant. La Nintendo Wii Wheel demeure un
classique pour jouer à des jeux
de la firme à Mario et d’autres.
Le Racer Steering Wheel de
CTA Digital vient concurrencer le volent Nintendo en
offrant un plus une sorte de
ventouse qui se fixe sur une
table, plus pratique pour des
jeux de précision. CTA propose aussi un volant pour
iPhone, original, le téléphone
se clipse au centre du volant
et hop, ça roule !
Avec le poste de pilotage de
simulation de course Playseats,
la marque promet les mêmes
sensations et expériences ultimes telles que celles vécues
par de véritables pilotes pendant une course. Ces produits
haut de gamme, ou plus exac-
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
60
tement pour clients ultra passionnés, disponibles pour PS3,
PS2, Xbox et Xbox 360, PC,
Wii, sont compatibles avec
tous les volants numériques
tels que Logitech G27,Logitech
G25 le Logitech Force GT, les
volants Momo et constituent
de parfaits supports pour les
volants à retour de force.
Chez les passionnés de simulation de vol ludique, un produit fait fureur ; le Buttkicker
Gamer (traduction littéraire :
coup de pied aux fesses). Cet
accessoire est un vibreur que
l’ont fixe a un siège. Il reproduit ainsi, le « ballottage » en
vol, le tremblement du moteur,
l’impact des roue lors du touché, l’entrée sortie des trains
d’atterrissage etc.Rien n’empêche de l’expérimenter sur des
simulations automobiles !
Les vrais simulateurs de vol se
retrouvent sur PC, seule
plate-forme capable d’accomplir tout ce que l’amateur de
travail aérien simulé exige. Du
reste, il semblerait logique
qu’en magasin, on pense un
peu plus aux accessoires pour
PC, d’autant plus que des produits de « belle facture » (ceux
qui veulent faire du chiffre ont
compris) existent. Exemple de
base : le Flight Simulator Pack
Extreme Realism, qui réunit
Flight Simulator X - Edition
Deluxe, ainsi que deux instruments indispensables : le Saitek
PZ35 et le Saitek X52, un
palonnier et un système de
joysticks qui simulent assez
efficacement les commandes
d’un d’avion.
Et si l’accessoire
mourait ?
Reste que l’empereur de la
simulation n’est autre que le
très apprécié Eric Lablanche,
commandant de bord de la
Boutique de l’Aviateur chez
Surcouf, avenue Daumesnil à
Paris (le « vrai » Surcouf) qui
a su accumuler une impres-
sionnante panoplie d’accessoires aussi onéreux que ses
clients assidus sont passionnés. Panoplie vendeuse qui
plus est, et qui laisse l’observateur pantois quand il constate
que chez des prétendus spécialistes, on ne trouve même
pas un coupe manche - palonnier digne de ce nom !
Il est impossible d’énumérer
l’étendue de l’offre d’accessoires dans son intégralité. Il y
Microsoft :
a quasiment un produit pour
chaque type de jeu. Pourtant,
nous assistons à un remodelage
dans la jouabilité. En effet, le
projet Natal de Microsoft (on
en parle un peu plus loin) et le
nouveau Motion Controller de
Sony font au premier abord la
part belle à l’absence d’accessoire au bénéfice du mouvement. En s’affranchissant des
instruments qui ont fait le succès de certains titres, le jeu
change de registre. C’est quand
ils ne sont plus là que la présence des amis prend toute sa
dimension ! Heureusement,
l’accessoire est toujours là et
le « juste avec les mains » (qui
va s’inscrire dans une tendance
universelle, et pas seulement
dans le jeu vidéo) ne viendra
jamais à bout des motivations
dans lesquelles un gant de
boxe, un tableau de bord de
locomotive ou un système à
retour de force seront indispensables pour réellement
jouer le jeu. Les rayons et
enseignes doivent sans doute
être en mesure de davantage
prendre le pouvoir sur un créneau qui évolue mais restera
porteur. Ne faut-il pas quelquefois prendre un risque mortel
pour espérer survivre ? 쐍
M.G
(1) Electronic Entertainment Design and
Research (EEDAR) (2) GfK
Lâcher de manettes
Annoncé il y a presque un an, le système permettant de jouer sans autre accessoire que le... corps
du joueur se dévoile.Très impressionnant il y a quelques mois, ce projet entre doucement dans des
tendances industrielles qui se précisent, tous domaines confondus.
On en parlait, la preuve est faite :
ça marche. Natal vient de se
mettre dans la lumière des projecteurs grâce à des démonstrations. Fugitives, et réalisées avec
du matériel prototype, et des logiciels en versions non définitives,
elles doivent être prises pour ce
qu’elles sont : non réellement
représentatives de ce qui doit être
dans les points de vente à la fin
de l’automne, voire la période
des fêtes.Le fonctionnement n’en
est pas moins impressionnant. La
machine permet la reconnaissance du ou des joueurs simplement lorsque ceux-ci entrent dans le champ. Symbolisé par son
« avatar », qui bouge exactement comme lui, le participant à
une partie peut alors à la main attraper la balle ou ce qu’il
convient d’attraper, taper, renvoyer, avec le pied, le bras, la
tête. Virtualité totale et intégrale, l’effet a un côté magique,
mais, revers de la médaille, le système tire un trait sur les sensations que pouvaient procurer des retours de force.S’il est
spectaculaire, ce procédé inclus dans le jeu de Microsoft ne se
sentira pas seul sur la planète. Ce modèle de contrôle sans ins-
trument d’attitudes ou d’actions
est en effet très présent dans les
bureaux de développement de
nombreux secteurs d’activité.
Dans l’automobile, la médecine
(notamment la chirurgie), dans
un premier temps, mais dans un
futur un peu moins proche, cette
pratique devrait voir le jour, pour
des fonctions aussi banales que
retirer de l’argent liquide dans un
distributeur de monnaie ou garer
sans peine sa voiture, par exemple. Couplé à une reconnaissance
faciale, il concrétise une génération d’automatismes intelligents
dont les robots pourraient faire un usage intensif. Quoi de plus
agréable que de laver des carreaux en se limitant à ne faire que
le geste ? Mais le charme de Natal ne s’arrête pas là. Sans rien
annoncer officiellement, la firme de Bill Gates ne dément rien du
logique mariage avec l’autre coqueluche des loisirs électroniques de la prochaine fin d’année : la 3D. « La Xbox est compatible avec cette 3D » rappellent d’ailleurs les responsables
chargés des démonstrations. Parler de nouvelles dimensions
devient de plus en plus justifié. 쐍
Cette photo est antérieure à l’annonce du projet Natal de Microsoft,
et ne vient pas du tout du même domaine d’activité.
Mais on y voit quand même un individu en train de piloter une automobile
de jeu vidéo, en s’accrochant fermement à un volant qui... n’existe pas.
Plus loin dans le temps, Toshiba avait aussi montré comment on pouvait parfaitement
télécommander un téléviseur au doigt et à l’œil. Finies les télécommandes
qui tombent par terre, celles que l’on ne trouve plus, et même,
finis les claviers tactiles. Au passage, plus besoin d’acheter des piles :
économie et écologie réunies ! La plus menacée à terme dans cette terrible aventure est
peut-être la souris, même si pour le moment, on imagine mal comment les petits
poussoirs et la molette pourraient être modélisés. Et plus largement, l’industrie de
l’électronique est en passe de venir définitivement à bout du bouton.
Dans la continuité de ce qui s’observe depuis plusieurs décennies, c’est aussi l’élimination
de tout ce qui est mécanique, donc lourd, gourmand en énergie et d’une fiabilité
perfectible, en particulier sur le long terme.
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M
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I N F O R M AT I Q U E
Les collections printe
C’est désormais un rituel, certains produits sont présentés avec le même rythme que les
collections haute couture. Les ordinateurs portables tout particulièrement suivent cette
tendance... En ce printemps, des châssis revisités, des améliorations techniques et ergonomiques,
le marché du PC « nomade » s’affiche plus séduisant que jamais...
Il s’est vendu 20,2 millions d’ordinateurs
portables en Europe occidentale au dernier trimestre 2009 (selon les données
compilées par le cabinet d’études Gartner),
ce qui représente une croissance de 4 %
par rapport au dernier trimestre 2008.
Avec 64,8 millions d’ordinateurs écoulés
durant 2009, le volume est à peu près le
même qu’en 2008, ce qui n’est pas un
mauvais résultat compte tenu des difficultés économiques mondiales rencontrées depuis le second semestre 2008.
Gartner note en particulier que les trois
principaux marchés européens ont affiché en fin d’année une phase de croissance, ce qui n’était plus le cas depuis le
début de la crise et souligne que le marché a mieux réagi que prévu. Dans le
paysage européen, la France s’en sort
assez bien. Le marché a en effet représenté 3,3 millions d’unités, soit une progression de 4,5 % par rapport à fin 2008.
Sur l’ensemble de l’année 2009, ce sont
10,8 millions d’ordinateurs qui ont
trouvé preneur (+1,7 % sur un an). 64 %
des ordinateurs écoulés en France au
dernier trimestre étaient des ordinateurs portables et 20 % environ de cette
proportion sont des netbooks.
Netbook ou notebook
Au départ, la différence résidait essentiellement dans la taille : quand l’écran
d’un netbook ne dépassait pas les 10
pouces, celui du notebook (appelé aussi
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
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ultra portable) atteignait 12 pouces minimum. Bien sûr, qui dit différence de
taille, dit aussi différence de puissance, le
notebook permettant l’usage de logiciels
plus lourds que le netbook.Ainsi, même
si ces deux catégories de produits se
complètent, elles ne rivalisent pas forcement. Angelo d’Ambrosio, Products Marketing Director d’Acer France, nous dit
à ce sujet que « Le netbook n’est pas un
concurrent du notebook car il ne possède pas les mêmes capacités techniques
en termes de performances, de puissance, de stockage et d’applications supportées. Le netbook est un produit destiné principalement à la connexion à
Internet, aux réseaux sociaux, aux chats
et aux emails, et permet d’accéder à des
applications courantes et légères. Le
notebook, quant à lui, offre des capacités
beaucoup plus élevées car il intègre les
technologies dernières générations avec
des processeurs plus puissants.
Aujourd’hui, le client est capable de faire
la différence entre ces deux segments de
marché et va s’orienter vers la solution
qui conviendra le mieux à ses besoins. »
Sandrine Barcot,responsable marketing IT
chez Samsung, confirme que le consommateur connaît les limites des netbooks :
« Le marché du Netbook marque une
stabilisation à un peu plus de 20 %. Les
spécificités techniques du produit qui
sont maintenant claires pour le consommateur font que le netbook reste dédié
à un usage PC spécifique, en mobilité ou
en deuxième équipement. »
Il n’en reste pas moins que le netbook
séduit de plus en plus de monde. Le public
féminin apprécie de glisser le mini-PC
dans son sac à main, sans s’encombrer. Les
« geeks » aiment le côté design et novateur. Et les autres craquent tout simplement sur le concept. Pourtant, les marques ne présagent pas que le netbook
vienne et ne remplace le notebook.« Nous
pensons que le netbook reste et restera
un produit de 2e voire de 3e équipement.
Un consommateur déjà équipé d’un PC
et/ou d’un portable, se tournera vers ce
type de produit pour rester connecté en
tout lieu, à tout moment, rapidement et
simplement ou pour équiper tous les
membres de sa famille » commente
Angelo d’Ambrosio. « Le netbook est un
Sur le terrain, chacun
s’emploie à préserver
la séparation entre
famille notebook et
famille netbook.
mps-été sont arrivées
Tout comme le mur de téléviseurs, le linéaire d’ordinateurs portables est une image classique
qu’offrent les enseignes à leurs visiteurs. Lesquels passent parfois de longs moments à explorer d’un
regard que l’accumulation sardinesque - réellement vendeuse ? - plonge à l’évidence dans une
perplexe interrogation. Visible, oui, lisible, c’est autre chose.
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
63
produit complémentaire qui a permis de
répondre à des besoins bien spécifiques,
en mobilité ou pour des populations
ciblées tels que les étudiants. Il reste
aussi un produit coup de cœur plus personnel que le Notebook, d’où les éditions limitées et les déclinaisons couleurs. » ajoute Sandrine Barcot.
Néanmoins, avec l’arrivée de minis PC
12 pouces, l’amélioration technologique
constante qu’apportent les marques aux
netbooks, des capacités de stockage et
de traitement accrues, ne va-t-on pas
vers une uniformisation du PC portable ?
Peut-être, mais pas dans l’immédiat,
répondent les acteurs du créneau. Et ce,
même si certaines marques laissent deviner un avenir moins tranché. C’est le cas
de Samsung qui lançait début de cette
année, pas moins de 4 nouveaux modèles de netbooks 10’’ : les N210, N220,
N150 et NB30. Promettant tous plus de
8 heures d’autonomie (12 même pour
les N210 et N220), ils ouvrent l’année
왘왘
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I C R O
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I N F O R M AT I Q U E
sur du haut niveau.Toujours très travaillé
chez Samsung, le design est Crystal pour
les N210 et N220. Le NB30 est antichute avec sa coque renforcée. Côté
design,Asus marque un grand coup avec
l’écran tactile et pivotant de son nouveau eeePC T91.
Déjà disponible à Singapour, le MH330
de Fujitsu dispose, en plus de son poids
d’1,09 Kg et d’une batterie 3 cellules,
d’un processeur Intel Atom N450
cadencé à 1,66 GHz, de 1 Go de RAM,
d’un disque dur de 250 Go. Très compact, il affiche sur un écran WSVGA
rétro-éclairé par LED de 10,1 pouces de
diagonale une résolution 1024 x 600
pixels. Il bénéficie du Bluetooth, du Wi-Fi
ainsi qu’un lecteur pour les cartes
mémoire. Ce produit devrait prochainement être disponible en Europe. Le
techniquement réussie et le look luxe
est au rendez-vous. Lequel est renforcé
par une définition d’écran très élevée, et
par son format atypique. En effet, sur ce
bien joli modèle, la « dalle » est une
8 pouces capable de restituer une définition de 1600 x 768 pixels. Pour se différencier de ses petits camarades et
néanmoins concurrents de la grande
famille des netbooks, cet ordinateur à
croquer utilise un processeur Intel Atom
de la série Z : le Z540. Cadencé à 1,86
GHz, il ne se démonte pas face à la
concurrence.Autre particularité : la lecture de séquences vidéo en HD 1080p
est possible ! Etonnant, et pourtant la
partie graphique intégrée fait des merveilles en HD.
MSI fait tout doucement évoluer sa
gamme de netbooks vers la plate-forme
Il n’est pas certain que ces alignements
et les informations qui les accompagnent soient d’une réelle efficacité pour guider le client
dans son choix, tout en permettant une montée en gamme significative.
Kohjinsha DZ Series avec double écran
n’a été annoncé officiellement que très
récemment. Ce netbook dispose donc
de son double écran (LCD rétro-éclairés
par LED de 10,1’’ en 1024 x 600 pixels),
de 1 Go de mémoire (4 Go max), d’une
carte ATI Radeon HD 3200, d’un DD de
160 Go, de 3 ports USB et d’une
Webcam de 1.3 Mpixels.
Sony reste pour sa part fidèle à son
image, avec un véritable petit PC de
poche fort bien fini, le VAIO VGNP31ZK. Bel objet attisant la curiosité, il
est presque deux fois plus compact et
léger qu’un netbook. La machine est
PineTrail d’Intel, avec à la clé une
consommation réduite et une meilleure
autonomie. Le Wind U135, qui à déjà
migré vers PineTrail, reprend un style qui
a fait ses preuves tout en en affinant
encore globalement l’esthétique. Malgré
un revêtement brillant sujet aux reflets,
l’écran est de bonne qualité, d’une diagonale de 10,1 pouces, offrant une définition 1024 x 600 pixels. La connectique
reste classique sur ce PC, avec 3 ports
USB 2.0, 1VGA, 1 casque, 1 micro, 1 RJ45
et 1 lecteur de cartes mémoire. Le WiFi b/g/n est également présent. Les minis
PC HP Vivienne Tam constituent en
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
64
revanche une invitation au luxe zen. Le
dernier né de la gamme, le HP Mini 210,
se dote d’un châssis fleuri. Il dispose d’un
écran 10,1 pouces, d’un processeur Intel
Atom N450 ou N470, d’un disque dur
250 ou 320 Go, de 2 Go de RAM DDR3,
d’une batterie 3 ou 6 cellules, du Wi-Fi,
du Bluetooth (en option), d’un port
Ethernet, de 3 ports USB, d’un portVGA,
d’un lecteur de cartes mémoire 5-en-1
et de Windows 7 Home Premium.
Le notebook,
remplaçant du PC fixe
Le marché des PC portables représente
désormais le cœur du marché informatique en France tout comme dans le
monde. Ces produits rencontrent une
segmentation forte pour se caler au
mieux face aux attentes du client. Chez
Acer, le discours ne comporte aucune
ambiguïté et pour Angelo d’Ambrosio il
est important de ne pas perdre de vue
ce secteur en plein essor.
« Effectivement, le notebook reste le
cœur du marché du PC pour différentes
raisons. D’une part, car il y a beaucoup
plus de possibilités d’utilisations sur un
notebook et d’autre part car l’offre globale est plus variée. Les impératifs rencontrés en magasin varient en fonction
des besoins des consommateurs : ultramobilité, mobilité, solution de remplacement à un PC de bureau, solution destinée au multimédia, nouvelles utilisations
avec des écrans 3D ou tactile etc.
Aujourd’hui, les principaux critères qui
déterminent la clientèle dans les rayons
sont design, performance, autonomie et
mobilité », commente ce dernier. Selon
Samsung, le notebook supplante définitivement le PC fixe. Sandrine Barcot
estime que « Le PC portable est vraiment le remplaçant du PC fixe à la maison, et doit donc être un produit multi
usage avec des capacités évoluées et
évolutives. Il est au centre de toutes les
activités familiales, on le retrouve donc
de plus en plus au cœur du salon, son
design est alors un facteur important.
Des critères clés tels que la capacité de
stockage et les connectivités pour partager le contenu seront aussi de plus en
plus décisionnaires. »
Ce créneau de la micro accueille de
belles nouveautés cette saison. En effet,
les fournisseurs proposent des produits
L’ordinateur reste
un excellent support
pour opérations
promotionnelles.
Pourquoi s’en priver ?
axés « gamers » avec notamment le
nouvel Alienware M11x. Cet ultraportable 11,6 pouces possède un processeur Intel Pentium ULV SU4100 double
cœur (1,3 GHz, 2 Mo, 800 MHz), 2 Go
de SDRAM DDR3,un disque dur de 320 Go,
une carte graphique NVIDIA GeForce
GT335M 1 Go, le Bluetooth, le Wi-fi n,
Windows 7 Home Premium 64 bits et
une autonomie de 8 h 30 (batterie 8 cellules). Ou encore cinéphiles, comme au
travers des dernières références en date,
famille portables d’Asus, série N. Cette
nouvelle dynastie a été développée dans
le but de proposer aux plus exigeants
des performances au dessus de la
moyenne pour visionner des vidéos et
des films en Haute Définition. La vidéo
est à l’honneur grâce notamment à la
technologie Video Magic développé par
Asus qui permet de « pousser » la définition des DVD vers un affichage sur
1 080 lignes. En outre, on peut également
obtenir un rendu des couleurs plus naturel et une meilleure luminosité des
images affichées. Le son bénéficie de la
technologie audio SonicMaster qui permet d’obtenir, selon le constructeur, un
ramage bien plus évolué que dans la plupart des ordinateurs portables concurrents.
Bien sûr, les professionnels ne sont pas
oubliés avec des PC dédiés à la bureautique. C’est le cas du récent Samsung
P580. Un ordinateur pratique et souple,
pour les professionnels.
Il affiche un écran 15,6 pouces à rétroéclairage LED et dispose d’un châssis
doté d’un revêtement qui le protège
contre l’usure et les rayures. Côté technique, ce PC peut renfermer différentes
configurations intégrant la nouvelle
génération de processeurs Intel Core i3
et i5, avec une carte graphique Nvidia
GeForce GT330M. Ce tandem assure au
P580 un niveau de vitesse, de performance et de fiabilité pour le moins respectable, permettant à l’utilisateur
d’exploiter plusieurs applications simultanément sans problème. A l’opposé, il
est tout à fait possible de faire bien pour
un premier prix ou premier usage grâce
par exemple au nouveau Satellite C650
Toshiba. Avec son écran 15,6’’ à rétroéclairage LED, il revendique le statut de
PC portable idéal pour les clients qui
recherchent un rapport qualité/prix
optimal. Il est architecturé autour d’un
châssis fin, doté d’un pavé numérique, et
peut lire les DVD. Côté configuration, on
peut compter sur un processeur AMD
Sempron, Athlon, Intel Core i3, Pentium
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
65
ou Celeron. Il s’appuie sur Windows 7
Premium, jusqu’à 8 Go de DDR3, un
espace de stockage de 500 Go, un affichage de 1366x768 pixels, un circuit graphique intégré, 2 ports USB, du Wi-Fi n,
un lecteur graveur DVD, Toshiba Media
Controller et une webcam avec reconnaissance faciale.
Les étudiants pourront préparer bac ou
maîtrise sur l’un des derniers nés de
Dell, le Studio 15. Son écran large LED
haute définition de 40 cm (15,6’’) est
doté d’une multitude de fonctionnalités
multimédia et d’un choix de couleurs au
niveau des châssis. Plusieurs configurations possibles sur ce modèle : Intel
Core i3, processeurs Intel Core i5, processeurs Intel Core i7, jusqu’au processeur Intel Core i7 820QM (1,73 GHz,
turbo jusqu’à 3,06 GHz, mémoire cache
L3 de 8 Mo). Le tout avec Windows 7
bien évidemment. Et la cible féminine
optera pour le dernier SonyVaio Série E.
Outre le look, le constructeur semble
avoir mis l’accent sur l’aspect pratique
et la puissance. Pour cette nouvelle série,
Sony intègre les nouveaux processeurs
2010 Intel Core, avec au choix le i3330M (2,13 GHz), le i5-430M (2,26 GHz)
ou le i5-520M (2,40 GHz). Et il parachève son argumentaire avec une mémoire possible jusqu’à 4 Go. La connectique comprend une sortie HDMI, un
port eSATA/USB haut débit, trois ports
USB...
A l’heure de la convergence, de la grande
percée des réseaux sociaux, de la HD
sur quasi tous les écrans de la maison, le
PC a dû et su s’adapter aux attentes d’un
public toujours plus exigeant. Du plus,
du petit netbook au plus performant des
notebooks, le marché poursuit son
régime de ventes soutenues. Le commentaire le plus important serait donc
qu’il est urgent de ne rien changer, si ce
n’est d’encore optimiser ce qui se fait
aujourd’hui, Et ce n’est pas maintenant
que nous allons revenir sur les marges.
D’ailleurs, ne sommes-nous pas à la frontière de ce que l’on appelle les marchés
« bi face ». Le petit ordinateur ne prend
sa valeur que par les innombrables
ventes induites qu’il est capable d’engendrer. Ce qui est du ressort des responsables de points de vente. Rendre
attractif, fidéliser, régénérer le trafic... la
routine habituelle ! 쐍
M.G
L
I V R E
É L E C T R O N I Q U E
Le livre électronique
A la différence de ce qui se
passe outre Atlantique,
le livre électronique
sur notre sol n’en est
qu’à ses balbutiements.
Si son avenir est inéluctable,
son présent est discret.
Il faut un peu de chance pour
le rencontrer, en vrai de vrai.
Ce n’est pas une réelle surprise : après
avoir, à tout hasard, bredouillement tenté
de découvrir l’objet dans des lieux (ou
enseignes) où il n’aurait pas été totalement incongru de le voir occuper une
position bien en vue, nous avons préféré
aller droit au but : chez l’agitateur. Oui,
mais pas à Paris, à l’implantation dite
« Etoile » : trop facile. Et puis, un billet de
TGV, c’est vite amorti.A propos, voici une
astuce : au lieu de vous « taper » la gare de
Lyon, optez plutôt pour Chessy, en Seine
et Marne. La gare qui dessert Disneyland
Paris n’offre que des avantages : pas
d’embouteillage pour y aller, un parking
dont le prix à la journée fait figure de
confetti à côté de la note salée de ceux
de la grande gare parisienne qui, le matin,
vous jouent de plus en plus souvent les
lieux saturés. Et en prime, 10 minutes de
moins jusqu’à la Part Dieu ! Une heure
et cinquante minutes dans ce rapide,
L’agitateur a un atout que n’ont aucune
autres de ses concurrentes GSS : des rayons
de librairie, et une des meilleures légitimités
qui soit en le matière, au sein de l’Hexagone.
même pour notre sujet, ne manque pas
d’intérêt. D’un bout à l’autre de la rame,
nous avons vu des voyageurs fatigués
plongés dans un sommeil à l’évidence
confortable, quelques passionnés de
vaches et de verdure regardant bovinement le paysage défiler, des travailleurs
affairés sur leurs notebooks, coupés du
monde, et des... lecteurs. Sans aller chercher GfK, nous en avons même dénombré 72 exactement, soit une moyenne de
9 par voiture, incluant la voiture-bar, où,
contrairement à ce que certains pourraient supposer, le total n’était pas de
zéro, puisqu’un consommateur de café
montrait son habileté à rester debout,
en équilibre, plongé dans un livre genre
« de poche ». Les ouvrages lus étaient
des livres et un peu plus des magazines
ou quotidiens. Mais aucun livre de l’ère
numérique. Potentiel clients intact !
Sitôt descendu de la rame grise et bleue,
direction la Part Dieu où, chez ceux que
cela concerne, personne n’ignore que
Saturn est en train de préparer pour le
mois de mai l’ouverture d’un magasin
d’un assez beau calibre (dans l’extension
en cours de réalisation du centre).
Double implantation
Confirmation, le livre que nous guettons
est bien là, sous deux variantes, et dans
avec une hiérarchie de prix. Cet équipement novateur est au rayon des smartphones. Et pour dire les choses simplement, on ne peut pas qualifier sa mise en
valeur de tapageuse. Il est probable qu’une
proportion importante de badauds passent devant lui sans même remarquer sa
présence. La signalétique est correctement réalisée et assez complète.
Ce couple de nouveaux nés de l’ère
numérique suscite-t-il des questions ?
Oui, sur les livres disponibles, l’autonomie, et quelques autres sujets annexes.
Les médias évoquent de plus en plus souvent le livre
dans sa version numérique, ce qui suscite
inévitablement la curiosité des clients, notamment
celle de lecteurs assidus et gros consommateurs de
bouquins. Certains auteurs redoutent la montée en
puissance de ce nouvel instrument, qui pourrait mettre
le feu aux poudres côté copie sauvage des œuvres, La
différence de prix entre un ouvrage virtuel et sa
version papier est pour l’heure estimée par certains
spécialistes à 30 % environ. Si les éditeurs sont
également interrogatifs quant aux conséquences de
cette mutation, des avantages surgissent aussi, comme
par exemple la fin de la notion « d’ouvrage épuisé ».
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
66
a-t-il trouvé sa place ?
Des ventes ? Oui, quelques unes, pas
beaucoup malgré tout. Le responsable
dans le rayon, dont la courtoisie est un
modèle du genre, nous précise sans
même que nous lui posions la question
que l’appareil est également visible à la
librairie. Il n’en faut pas davantage pour
nous inciter à aller sans délai visiter cet
autre secteur du point de vente.
Tout fantasme s’évapore rapidement :
nous pensions, selon les explications
données, découvrir une réelle «théâtralisation». La mise en place est différente,
les appareils plus concrètement palpables, mais on ne peut pas parler de
théâtralisation. Et là aussi, il faut quand
même un peu chercher pour découvrir
le petit présentoir et le dépliant où figurent des ouvrages disponibles.
Propre, de bon aloi, cette présentation
est quand même dans le registre d’une
certaine discrétion, et là, point d’interlocuteur à petit gilet vert à l’horizon.
Bon, par rapport au prix du billet de
TGV, nous restons un peu sur notre
faim, face à ce commencement plutôt
timide. Reste que le choix de la double
implantation a de quoi laisser sur une
bonne impression. Il y a tant de produits
pour lesquels cette méthode serait la
bienvenue, que le fait de la voir appliquer
est réconfortant. Il n’y a aucun doute sur
le fait que de nombreux responsables
sur le terrain s’interrogent sur le ou les
endroits où, instinctivement, des
consommateurs iraient pour trouver un
produit. Il n’est pas rare que non pas une
mais plusieurs localisations s’imposent.
Mais de là à les traduire dans les faits, et
en conséquence, vaincre les supposées
difficultés liées aux codes barres, aux
passages en caisses, et au attributions de
rémunérations, il existe visiblement des
océans demeurant infranchissables. 쐍
Les livres électroniques se sont fait une petite
place tout près des smartphones.
Une (un ?) tablette (tablet ?) a aussi élu
domicile dans ce secteur, où les visiteurs
cherchent peut être des « applis »,
ou de quoi en exploiter.
L’ÉDITION « PAPIER » A-T-ELLE BIEN CONSCIENCE DU FUTUR PROCHE
VERS LEQUEL ELLE SE DIRIGE ?
Incontestablement, pour les rayons où le numérique est la ressource unique, les livres électroniques sont des équipements qui
arrivent à point. Ils vont constituer de véritables relais de croissance, au moment où les ventes de certaines familles d’équipements ont tendance à s’émousser. Au moment du Salon du
Livre, un certain nombre d’acteurs de l’édition avaient très logiquement répondu aux questions que les médias leur avaient
posées, à propos de cette nouveauté dont la portée est peut-être
la plus vertigineuse de toutes, dans la longue chaîne des révolutions vécues depuis un bon siècle suite à l’apparition de la
science des électrons.
Comment ne pas avoir reconnu dans certains avis une sorte de
duplication de ce que l’on entendait il y a quelques années sur
l’évolution de l’audio ou de la vidéo ? Très peu d’allusions aux
possibles circulations sauvages, aux modes de commercialisa-
tion fondamentalement nouveaux qui ne vont pas manquer de
surgir, et bien peu d’appréhension sur ce qui pourrait tôt ou tard
handicaper les distribution physique. Certes, le CD ni le DVD
n’ont disparu, mais en dehors des points de vente les plus
chauds et actifs, chacun constate quotidiennement ce qu’il reste
des rayons audio et vidéo softs que l’on a connu jadis en pleine
effervescence. Mais le pire des symboles est sans doute celui qui
ne peut que péniblement frapper les professionnels de
l’électronique. Lors de ce même Salon du Livre, un acteur, et pas
des moindres, avait choisi de déserter cet événement. Hachette
était absent, probablement parce que quelques décisionnaires
avaient, Excel à l’appui, calculé que le coût d’une présence était
excessif. C’est ainsi que disparaissent doucement mais sûrement des outils de promotion dont on ne s’aperçoit de leur utilité que lorsqu’ils ont disparu. 쐍
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
67
R
É G L E M E N TAT I O N
La gestion des déchets
La responsabilité des
producteurs et filières de
déchets évolue. Sur les
nouveautés 2010, voici
quelques explications fort
utiles, avec la complicité de la
FICIME, sans oublier un petit
rappel du principe et de son
fonctionnement
C’est l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement économiques) qui en 2001 est à l’origine du
concept de responsabilité élargie des
producteurs (REP). Ce concept s’appuie
sur le principe du « pollueur payeur » qui
s’est transformé en principe du « producteur/pollueur/payeur » pour certains
produits pour lesquels une filière déchets
a été créée, ce afin de répondre soit à
une réglementation européenne, soit à
des exigences purement nationales. En
France, ce principe a été énoncé dès la loi
du 15 juillet 1975 et cette disposition est
codifiée aujourd’hui à l’article L 541-10
du code de l’environnement.
La REP oblige ainsi les fabricants nationaux, les importateurs de produits, les
distributeurs pour les produits de leurs
propres marques à prendre en charge,
notamment financièrement, la collecte
sélective, le recyclage ou le traitement
des déchets issus des produits qu’ils ont
mis sur le marché.
Les textes leur laissent la plupart du
temps la possibilité d’assumer leur responsabilité soit par eux-mêmes en faisant approuver le système individuel
qu’ils ont mis en place par les pouvoirs
publics. Dans ce cas le producteur organise et finance seul la gestion des
déchets de ses produits.
Le plus souvent les producteurs choisissent de remplir leurs obligations collecti-
Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
68
vement en adhérant à un « éco-organisme » généralement constitué à leur
initiative et agréé par les pouvoirs publics
sur la base d’un cahier des charges. Dans
la plupart des cas, les producteurs acquittent une contribution financière à l’écoorganisme à qui ils transfèrent leurs obligations de collecte, de recyclage et de
traitement des déchets concernés. Ces
contributions sont ensuite reversées aux
collectivités locales, aux prestataires de
collecte et de traitement des déchets.
Si la plupart des acteurs reconnus sur un
marché connaissent et appliquent ces
réglementations, il en va différemment
des acteurs « de passage » que même
les peines décrites à l’article L 541- 46
du code de l’environnement (2 ans de
prison et 75 000 euros d’amende) n’effraient pas faute de contrôles possibles…
Compte tenu de la diversité des produits, on assiste à la multiplication des
filières déchets, chacune d’elles ayant ses
spécificités : les déchets d’emballages
ménagers, les déchets d’équipements
électriques et électroniques (DEEE), les
pneumatiques usagés, les déchets de
papiers à usage graphique (imprimés en
fin de vie), les piles et accumulateurs usa-
franchit une étape
gés, les textiles usagés, les véhicules hors
d’usage (VHU).
L’année 2010, marquera une nouvelle
étape dans la mise en œuvre du principe
de REP en France à différents égards.
Deux nouvelles filières
en préparation
La première filière ne nous concerne
pas, puisqu’elle est dite « des DASRI »
pour les déchets d’activités de soins à
risques infectieux perforants des patients en auto-traitement : elle devrait
être lancée en 2010 et notamment permettre une forte réduction du risque
d’accidents pour le personnel de la gestion des ordures ménagères.
La seconde filière est axé sur les déchets
dangereux diffus des ménages. Elle
devrait être lancée fin 2010 début 2011
et apporter une réponse aux 200 000
tonnes de déchets dangereux issus des
ménages, détritus présentant parfois des
risques toxiques et de pollution diffuse
de l’environnement.
Elargissements de périmètre
pour la filière des imprimés
en fin de vie et celle des piles
et accumulateurs
Rebaptisée à cette occasion filière des
imprimés à usage graphique, cette filière
franco française qui existe depuis 2007 a
vu son périmètre s’étendre au fil des
années. La dernière extension vise les
entreprises qui importent ou introduisent, mettent sur le marché français du
papier à usage graphique (ramette de
papier), des enveloppes et des pochettes
postales. Les producteurs concernés
devront donc déclarer et financer en
2011 leurs mises sur le marché de
l’année 2010 auprès d’ECOFOLIO, seul
éco-organisme agréé par les pouvoirs
publics sur cette filière.
La filière des piles et accumulateurs a
également vu son champ d’application
s’élargir en septembre 2009 avec la
publication du décret transposant en
droit français la directive européenne
2006/66 CE. En effet, les piles et accu-
mulateurs portables professionnels non
concernés jusqu’alors par l’obligation de
financement doivent désormais être pris
en compte par les producteurs. Le
décret prévoit également la mise en
place d’une filière spécifique pour les
batteries automobiles.
Renouvellement des agréments
pour les éco-organismes
Filière des DEEE : ECOLOGIC, ECOSYSTEMES et ERP ont vu leur agrément
renouvelé par les pouvoirs publics pour
une nouvelle période de 5 ans à compter
du 1er janvier 2010.
L’agrément de RECYLUM éco-organisme agréé sur les lampes a également
été renouvelé dans les mêmes conditions. S’agissant de la filière des piles et
accumulateurs portables, COREPILE et
SCRELEC ont été également ré agréés.
lation des barèmes. La modulation des
barèmes des éco-organismes DEEE
entrera en vigueur le 1er juillet 2010. Les
critères de modulation sont liés à la
réparabilité et au réemploi, à la dépollution, à la recyclabilité des équipements
électriques et électroniques ménagers.
Les critères et l’amplitude de la modulation sont identiques pour tous les éco
organismes. Dans un premier temps sont
concernés par ce dispositif les équipements produisant du froid avec circuit
réfrigérant, les aspirateurs, les téléphones portables, les ordinateurs portables, les téléviseurs, les lampes.
S’agissant de la filière des piles et accumulateurs, le barème de contribution
variera en fonction de critères environnementaux liés à la fin de vie des piles et
accumulateurs portables et n’entraînant
pas de transfert de pollution vers une
autre étape du cycle de vie de ces produits. Ces critères de modulation sont
liés aux effets potentiels des substances
utilisées dans les piles et accumulateurs
portables sur l’environnement et la santé
humaine, aux coûts de traitement des
piles et accumulateurs portables usagés
ainsi qu’à la capacité des piles et accumulateurs portables. 쐍
Entrée en vigueur du principe
de modulation des barèmes des
éco-organismes pour les filières
DEEE et piles et accumulateurs
Les cahiers des charges des éco-organismes de ces deux filières prévoient
désormais la mise en place d’une moduLa FICIME - Fédération des Entreprises Internationales de la Mécanique et de l’Electronique - regroupe plus de 250 entreprises avec
une très forte représentativité dans les secteurs des biens durables
et d’équipement. Avec un chiffre d’affaires total estimé à 45 milliards d’euros et 290 000 emplois, la FICIME apporte un accompagnement et un soutien aux entreprises à travers une large
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environnement, formation, technique, statistiques, documentation. FICIME CONSEIL
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Distribution, Ventes & Services Magazine n° 88
69
B
L O G
D E
PA P I E R
A quand la démocratie
« on line ? »
Progrès technologiques ? Ere du numérique ? Les déclinaisons
sans fin de l’électronique ont déjà beaucoup changé la vie de
tous.Il lui reste malgré tout un ultime espace à conquérir :celui
de la vie citoyenne, qui non seulement pourrait devenir pratique et économe,mais pourrait de surcroît faire naître la réactivité démocratique qui manque sans doute à notre société.
Progrès technologiques ? Ere numérique ?
Pas encore pour la démocratie. Et curieusement, personne ne semble songer à
soulever ce détail.A l’heure où tout individu peut en ligne acheter des billets de
train ou d’avion, surveiller ses comptes en
banque et y faire des opérations, régler
sa note de gaz ou d’électricité, faire sa déclaration d’impôts, acheter des timbres
postaux (même avec l’illustration de son
choix), acheter pratiquement tous les
produits, biens d’équipements et services
disponibles dans la distribution, consulter
ses dossiers à la Sécurité Sociale, conduire
son relevé de carrière pour préparer sa
retraite, jouer aux courses ou à des jeux
de casino, trouver un ou une fiancée, etc.,
voter par Intenet reste dans le domaine
de la science fiction.
Un archaïsme que personne, semble-t-il,
n’a songé à relever, alors qu’à l’occasion
des récentes élections régionales, que
n’a-t-on entendu à propos du faible taux
de participation ? Insolite aussi, ce silence
désertique et cette totale absence de la
moindre trace de volonté de faire vivre
les pratiques démocratiques dans leur
époque. Il y a pourtant fort à parier que
bien plus de citoyens abstentionnistes
voteraient si ceux qui le souhaitent pouvaient le faire d’un clic. Et non en se rendant à l’école communale du coin,
mettre un papier dans une urne en bois,
avant que des volontaires comptent les
bulletins à la main, en faisant de petits
bâtons sur une grande feuille de papier.
Quel modernisme !
Vers une démocratie interactive
Le geste plus citoyen de tous ne devraitil pas être l’un des plus simples de la vie
courante, en pleine phase avec ce que les
moyens techniques mettent à notre disposition. Voter ne devrait-il pas être au
moins aussi simple et rapide que de
commander une pizza ?
Etonnant, de surcroît, que les défenseurs
de l’écologie ne soient pas en pointe sur
une perspective de ce genre, qui permettrait d’éviter dans des proportions
considérables des millions de déplaceDistribution, Ventes & Services Magazine n° 88
70
ments, souvent effectués en voiture, de
ces déplacements courts dont on sait
qu’ils sont les plus voraces en énergie et
les plus polluants.
Un accès au vote en ligne pourrait aussi
permettre un colossal allègement des
dispositifs des bureaux de vote, simplifier et sécuriser le dépouillement. Rien
n’interdirait d’étendre la plage horaire
ouverte au vote, voire de porter la durée
du scrutin à deux ou trois jours. Les personnes en déplacement, même à l’étranger, ne seraient pas privées du pouvoir de s’exprimer. Un notebook, une
tablette, un smartphone suffiraient largement pour prononcer un oui, un non,
ou un « je ne sais pas ».
Qu’on ne vienne surtout pas rétorquer
qu’une telle pratique serait moins sûre
que le vote physique, ou qu’elle serait de
nature à mettre en cause le secret de
l’isoloir. Il existe déjà des quantités de procédés aptes à sécuriser des communications en ligne, et la mise en place d’un ou
plusieurs logiciels et dispositifs capables de
garantir ces critères essentiels de la vie
démocratique serait commode.
Du reste, il est probable que dans le futur,
à plus ou moins brève échéance, ces
consultations (qui pourraient d’ailleurs
être exploitées avec une bien plus grande
fréquence, et sur de nombreux sujets, afin
de mieux « coller » aux attentes des
citoyens) seront opérées grâces aux technologies de l’information.
Puisque nous en sommes à oser imaginer un avenir devenu moderne, ajoutons
que tout vote pourrait s’effectuer en
voyant s’afficher en temps réel l’évolution
du résultat. De quoi modifier en cours
de scrutin les attitudes des électeurs,
mais cette perspective n’est en rien antidémocratique, beaucoup moins en tout
cas que cette nation un peu hypocrite ou
dès 18 h et quelques minutes, lors de
chaque consultation, la grande masse des
citoyens ignore tout, alors qu’en « hauts
lieux »,les résultats sont déjà transparents.
Naturellement, il faudrait des instruments sécurisés pour accéder à cette
numérisation des suffrages : un petit plus
qui alimenterait les rayons des points de
vente.
Alors, simple question : qu’est-ce qu’on
attend pour passer à la pratique ? Qui
osera et quand faire ce pas en avant dont
la démocratie ne pourrait que se trouver
grandie et plus efficace ? 쐍
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