air-journal.fr – Afrique de l`Ouest

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air-journal.fr – Afrique de l`Ouest
Semaine 22 – du 30 mai au 05 juin 2011
N° 176
Table des matières
Aérien
3
africanmanager.com – Brussels Airlines et Senegal Airlines veulent parvenir à un accord
commercial
3
africanmanager.com – Senegal Airlines annonce de nouvelles dessertes vers l’Afrique
centrale
3
fr.allafrica.com – Air France disposée à épauler Sénégal Airlines
4
air-journal.fr – Afrique de l’Ouest : Ecoair, la future concurrente d’Asky ?
4
air-journal.fr – Royal Air Maroc perd près de 2 millions d’euros par semaine
5
air-journal.fr – Kenya Airways veut atterrir à Tunis et Tripoli
5
air-journal.fr – Brussels Airlines s’envole pour Bamako
6
fr.allafrica.com – Le trafic aérien africain envisage 10 ans de croissance continue
(ministre)
6
wk-transport-logistique.fr – Ententes dans le fret aérien : Eva Airways plaide coupable
aux États-Unis
7
air-journal.fr – South African Airways sur les plates-bandes d’Air Madagascar
8
Senegal Airlines announces new services to Central Africa
8
SAA eyes 25 aircraft to expand in Africa
9
L'Afrique de l'ouest compte se doter d'une compagnie d'aviation régionale
10
Ecoair, la future concurrente d'Asky ?
11
Kenya Airways posts sky high profit
11
Ferroviaire 13
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1
lesafriques.com – Le TGV Euro Duplex, sur l’axe Casablanca-Tanger
Maritime
14
14
wk-transport-logistique.fr – Échanges maritimes : l'Afrique de l'Ouest convoitée par les
plus grands
15
fr.allafrica.com – Sénégal: Les commerçants rappellent la nécessité d'un bateau de
marchandises
16
africanmanager.com – 2,5 millions d’euros de la France pour le port de Pointe-Noire au
Congo
17
aps.sn – Les dockers menacent de paralyser le port de Dakar
Urbain
17
18
wk-transport-logistique.fr – Les métros automatiques du monde se sont rencontrés à
Paris
18
Transports publics : Une nouvelle assurance à partir du 1er juillet
20
L'Union africaine du transport et de la logistique tient la 1ère réunion de son bureau
exécutif à Casablanca
20
Marché International d’Air France: L’Afrique représente 15%
21
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Aérien
africanmanager.com – Brussels Airlines et Senegal Airlines veulent parvenir à un accord commercial
Brussels Airlines et Senegal Airlines envisagent de parvenir à un accord commercial visant à développer
le trafic aérien entre l'Europe et l’Afrique de l’Ouest avant l’été prochain, annonce un communiqué de
la nouvelle compagnie aérienne sénégalaise parvenu mercredi à la PANA.
Selon les termes de cet accord, les compagnies s'engageront à coopérer sur la ligne Bruxelles-Dakar
ainsi que sur les destinations desservies au-delà de leurs hubs respectifs, tant sur l'activité passager que
sur l'activité cargo.
Selon la même source, cet accord va renforcer l’engagement des deux compagnies aériennes vis-àvis de leurs passagers et de leurs agences de voyage partenaires.
Senegal Airlines et Brussels Airlines ont convenu de tout mettre en œuvre pour que les accords techniques permettant la mise en place effective de cette coopération soient conclus d'ici à l'été prochain
africanmanager.com – Senegal Airlines annonce de
nouvelles dessertes vers l’Afrique centrale
La nouvelle compagnie aérienne sénégalaise, Senegal Airlines, a annoncé mardi l’ouverture de nouvelles dessertes vers Cotonou (Bénin), Libreville (Gabon) et Douala (Cameroun) depuis et vers Dakar,
avec une escale technique à Abidjan, en Côte d'Ivoire.
Selon le communiqué publié par la compagnie, l’ouverture de nouvelles escales est rendue possible
par l’arrivée d’un troisième Airbus A320 dont la mise en service est programmée en début juillet prochain.
Selon le communiqué, le nouveau programme de la compagnie se caractérise en particulier par le
renforcement de la desserte Dakar-Abidjan.
Senegal Airlines proposera ainsi 14 fréquences hebdomadaires non-stop entre les deux capitales, avec
des horaires adaptés aux besoins de la clientèle affaires (départs quotidiens depuis Dakar)
Le développement de nouvelles dessertes directes au départ d’Abidjan, Bamako: 3 fois par semaine
(mardi, jeudi, samedi), Cotonou: 3 fois par semaine (mardi, jeudi, samedi), Libreville: 2 fois par semaine
(mercredi, dimanche), Douala: 2 fois par semaine (lundi, vendredi), est aussi annoncé.
Il s’y ajoute l’ouverture de vols non-stop entre Dakar et Ouagadougou: 2 fois par semaine le jeudi et le
samedi, en remplacement des vols jusque-là opérés via Bamako et de vols non-stop entre Dakar et
Praïa (Cap-Vert): 2 fois par semaine le vendredi et le dimanche.
Senegal Airlines desservira ainsi l’ensemble de ces destinations en s’appuyant sur son partenaire stratégique Emirates pour le transport des passagers vers Dubaï et au-delà vers le continent asiatique
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fr.allafrica.com – Air France disposée à épauler
Sénégal Airlines
Sénégal Airlines peut compter sur l'expertise d'Air France Klm pour son développement. Le directeur
général délégué de cette compagnie, Etienne Rachou, l'a révélé hier lors d'une conférence de presse
à l'occasion des 75 ans de la ligne Paris-Toulouse-Dakar.
La nouvelle compagnie nationale, Sénégal Airlines peut compter sur l'expertise d'Air France Klm pour se
développer. Le directeur général délégué international d'Air France Klm, Etienne Rachou, en a fait état
hier lors d'une conférence de presse à l'occasion des 75 ans de la ligne Paris-Dakar dont le premier vol
a eu lieu le 31 mai 1936.
'Nous sommes à la disposition de cette compagnie qui vient de démarrer pour travailler avec elle sur
des projets de coopération commerciale et de transfert de savoir-faire.
C'est ce que nous avons fait en Angola, au Kenya et dans d'autres pays. Nous nous situons, en Afrique,
dans une démarche responsable. Il ne suffit pas seulement de signer des accords commerciaux.
Nous tissons également des partenariats avec certaines compagnies du continent pour un transfert de
savoir-faire', explique Rachou. Qui annonce qu'Air France Consulting, qui est une entité de transfert de
savoir-faire auprès des compagnies partenaires pour les aider à développer leurs activités, à passer les
certifications qui sont de plus en plus nombreuses, contraignantes et compliquées, est à cet effet disposé à épauler Sénégal Airlines dans son développement.
Etienne Rachou s'est, par ailleurs, félicité des efforts consentis sur le continent qui représente 15 % du
chiffre d'affaires de la compagnie, pour mettre à niveau les infrastructures aéroportuaires afin de permettre aux gros-porteurs des grandes compagnies de pouvoir s'y poser facilement. '
Les aéroports africains sont en train de se mettre à niveau pour accueillir les avions de la flotte d'Air
France qui jadis avaient des difficultés à se poser dans les aéroports de certains pays du fait de la mauvaise qualité des pistes d'atterrissage', soutient-il.
Avant d'ajouter : 'Nous avons des pistes qui sont en train d'être rénovées. Les pays africains prennent
conscience de l'importance d'offrir aux clients (les compagnies étrangères, Ndlr) des installations de
qualité. Et le Sénégal est un bon exemple en matière d'investissement dans ce secteur avec notamment la construction d'un aéroport de dernière génération', note Rachou.
Corroborant son collègue, Pierre Descazeaux, directeur général Afrique et Moyen Orient, soutient que
la compagnie préfinance même des travaux ou fournit du matériel à certains aéroports du continent
pour les aider à se moderniser et répondre aux standards internationaux. '
Il arrive à Air France de préfinancer des travaux d'infrastructures ou de fournir des investissements matériels à certains aéroports qui ne pouvaient pas le préfinancer et de se rattraper sur le paiement de redevances', déclare-t-il.
A noter qu'une exposition retraçant les 75 ans de la compagnie Air France au Sénégal a été inaugurée
à cette occasion au musée Théodore Monod de l'Institut fondamentale d'Afrique noire (Ifan) de Dakar.
air-journal.fr – Afrique de l’Ouest : Ecoair, la future concurrente d’Asky ?
Pas satisfaite de l’offre des compagnies aériennes nationales dans la région, la Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a décidé le 28 mai dernier de créer une nouvelle
compagnie régionale : Ecoair. Un projet qui ressemble fort à la compagnie Asky, basée au Togo, pourtant membre de la Cédéao.
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L’Afrique de l’Ouest pourrait bientôt voire une nouvelle compagnie aérienne frayer dans son ciel. C’est
en tout cas le souhait de la Cédéao qui veut créer une compagnie régionale, Ecoair, gérée par le secteur privé. Ecoair permettrait, selon James Gbeho, le Président de la Commission, de palier la mauvaise
gestion et le manque de fiabilité (dans les programmes de vols) des compagnies aériennes nationales
de la région.
Mais cette décision ne semble satisfaire tous les membres de la Cédéao. En effet, le Togo, dont la capitale Lomé sert de base à la compagnie panafricaine Asky Airlines, s’en étonne. Lancée en janvier 2010,
Asky Airlines dessert déjà 18 destinations en Afrique de l’Ouest et Centrale.
Dès lors, pourquoi créer une nouvelle compagnie plutôt que de soutenir Asky, se demande le site internet Republic of Togo, qui rappelle que cette dernière attend toujours les droits de trafic pour Dakar, la
capitale du Sénégal, l’un des autres membres de la Cédéao.
air-journal.fr – Royal Air Maroc perd près de 2 millions
d’euros par semaine
La hausse du prix du carburant et les événements géopolitiques de la région (Printemps arabes, attentat de Marrakech) pèsent lourd sur la situation financière de la compagnie marocaine qui a annoncé
perdre 20 millions de dirhams (1,773 millions d’euros) par semaine. Une situation qui l’a poussé à reporter
ses négociations salariales au début de l’année prochaine.
L’année 2011 s’annonce plus que difficile pour Royal Air Maroc (RAM). Dans un communiqué de presse
publié en début de semaine, sa direction avouait qu’elle perd actuellement « 20 millions de dirhams
par semaine » (près de 2 millions d’euros) et qu’elle connaitra pour la première fois de son histoire des «
pertes annuelles importantes qui menacent ses fondamentaux ».
Ses pertes importantes s’expliquent bien sûr par la hausse du prix du carburant « 115 dollars US contre 81
dollars budgétisé ». Mais la situation géopolitique de la région pèse aussi très lourd. Les effets boule de
neige de l’attentat de Marrakech fin avril et les secousses politiques qui parcourent tous les pays de la
région ont fait, selon des voyagistes marocains, changer d’avis les touristes sur les destinations qu’ils fréquentent traditionnellement. Résultat : une baisse du trafic de 11% en mai et une prévision de moins 10
% pour juin 2011.
Née en juin 1957 de la fusion d’Air Atlas et d’Air Maroc, la RAM est devenue en 2011, selon son P-DG, la
première compagnie de transport au niveau du Maghreb et occupe la deuxième place en Afrique
derrière la South African Airways (SAA). En 2010, l’activité de la compagnie avait enregistré une hausse
de 11% pour le transport des voyageurs.
air-journal.fr – Kenya Airways veut atterrir à Tunis et Tripoli
Alors qu’elle ne dessert pour l’instant qu’une seule destination en Afrique du Nord, la compagnie aérienne du Kenya a annoncé qu’elle comptait ajouté Tunis et Tripoli à son réseau d’ici trois ans.
« Il a toujours été dans nos intentions de relier Tripoli et Tunis, siège de la Banque africaine de développement », a déclaré le Pdg Kenya Airways. Mais la révolution tunisienne et la révolte en Libye ont
quelque peu retardé les pourparlers entre la compagnie aérienne et les gouvernements du Kenya, de
Tunisie et de Libye.
D’ici trois ans, Tunis et Tripoli viendront donc certainement rejoindre Le Caire dans le réseau de Kenya
Airways.
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La compagnie de l’alliance SkyTeam entend en effet relier l’ensemble des capitales africaines d’ici
2013, avec le lancement de huit nouvelles routes cette année dont N’Djamena, la capitale du Tchad
dès le 19 juin prochain. Un développement qui passe par l’arrivée en 2013 (avec trois ans de retards) du
premier des neuf Boeing 787-8 Dreamliner qu’elle a commandés, plus trois en option. Sa flotte compte
actuellement 30 appareils, principalement des Boeing (737, 767 et 777) ainsi que six Embraer E170 et
E190.
air-journal.fr – Brussels Airlines s’envole pour Bamako
En septembre prochain, la compagnie aérienne belge ajoutera une 21ème destination à son réseau
africain : Bamako, la capitale du Mali.
A partir du 7 septembre 2011, Brussels Airlines atterrira deux fois par semaine dans la capitale malienne.
Les mercredi et dimanche, les vols décolleront de Brussels Airport à 10h40 pour se poser à 16h40 à Bamako d’où ils repartiront à 20h40 (arrivée le lendemain à 05h25). Ces vols seront opérés en Airbus A330300 configuré en deux classes (Business et Economy), avec une capacité cargo.
Commentant cette ouverture de ligne, la presse belge rappelle que le ministère des Affaires étrangères
émet un avis de voyage défavorable pour le Mali, en raison de menaces terroristes. Mais Brussels Airlines n’est pas la seule compagnie européenne à desservir Bamako.
Elle y retrouvera en effet Air France (un vol quotidien depuis Paris – CDG), Aigle Azur (quatre vols hebdomadaires depuis Paris), Spanair (deux vols hebdomadaires depuis Barcelone) et TAP Portugal (trois
vols hebdomadaires depuis Lisbonne). L’aéroport malien est aussi desservi par Delta Air Lines, ainsi que
plusieurs compagnies africaines telles Royal Air Maroc, Air Algérie, Tunisair, Ethiopian Airlines, Kenya Airways ou encore Senegal Airlines.
Après Marrakech et Agadir, Bamako devient la troisième destination africaine ouverte cette année par
Brussels Airlines, et sa 21ème sur le continent.
fr.allafrica.com – Le trafic aérien africain envisage 10
ans de croissance continue (ministre)
Le ministre d'Etat en charge des Transports aériens, Karim Wade, a estimé que le trafic aérien de
l'Afrique va enregistrer une croissance de l'ordre de 7% par an dans les dix prochaines années, en raison
du "développement économique des Etats africains, soutenu par une forte demande en matière
d'échanges commerciaux entre le continent et le reste du monde".
M. Wade a fait cette affirmation à l'occasion de la cérémonie commémorant les 75 ans de présence
d'Air France au Sénégal, organisée mardi soir au salon d'honneur de l'Aéroport International Léopold
Sédar Senghor de Dakar en présence de plusieurs personnalités évoluant dans le secteur aéroportuaire,
rapporte un communiqué transmis à l'APS.
"Le Sénégal est en train d'entreprendre d'importantes actions, pour accompagner cet accroissement
du trafic aérien, en modernisant ses infrastructures aéroportuaires pour permettre aux exploitants aériens d'exercer leur mission avec sécurité, efficacité et régularité, et ce, pour garantir la rentabilité de
leur activité", a-t-il notamment dit, à cet égard.
A la dernière place du classement mondial, relève-t-on, l'Afrique compte pour 3% des parts de marché
du trafic international (réel) de passagers.
Au Sénégal, des études projettent à l'horizon 2015, quelque 2,4 millions de passagers, 25.000 mouvements d'avions et 37.000 tonnes de fret par an.
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Les prévisions de trafic se situent à 3,4 millions de passagers en 2020, puis 4,7 millions en 2025. La croissance du trafic se situe à 7% par an, dans une hypothèse optimiste, et à 4,8% dans une projection pessimiste.
M. Wade a indiqué que diverses initiatives locales s'inscrivent dans ce cadre : la création de la nouvelle
compagnie aérienne Sénégal Airlines, l'ouverture prochaine du nouvel aéroport international Blaise
Diagne, le démarrage des activités de maintenance aéronautique par EMA Industries et la création
d'une école de formation aéronautique dans les tous les métiers du transport aérien.
"Pour relever tous ces défis, a-t-il souligné, le gouvernement du Sénégal ne ménagera aucun effort pour
nouer des partenariats durables avec toutes les compagnies aériennes qui opèrent sur les aéroports du
Sénégal."
Auparavant, le Directeur général Afrique Moyen-Orient de KLM Air France, Pierre Descazeaux, avait mis
un accent particulier sur l'histoire commune entre à la France et au Sénégal qui, selon lui, "est le fruit
d'une vision, du rêve et de la foi".
"Elle s'est construite sur le courage, sur la volonté de progresser, d'apprendre en permanence et de
mieux faire sans cesse", a-t-il dit.
Selon M. Descazeaux, cette histoire commune"s'est basée sur l'ouverture et la tolérance, sur le respect
des différences, sur la solidarité et peut-être même sur la fraternité".
Il a enfin rendu hommage aux anciens d'air France qui ont su, a-t-il rappelé, "de génération en génération, transmettre leurs connaissances".
Entrant dans le cadre de la célébration de cet anniversaire, une exposition retraçant les 75 ans d'engagement de la compagnie Air France en Afrique a été inaugurée mardi matin au Musée de l'Institut
fondamentale d'Afrique noire (IFAN) Théodore Monod de Dakar, rappelle-t-on.
Le premier vol régulier Paris-Toulouse-Dakar a été effectué en trimoteur Dewoitine, le 31 mai 1936.
wk-transport-logistique.fr – Ententes dans le fret aérien :
Eva Airways plaide coupable aux États-Unis
Eva Airways a accepté de plaider coupable aux États-Unis dans le dossier des ententes concernant la
fixations des tarifs de fret aérien. La compagnie taïwanaise va payer une amende de 13,2 millions de
dollars.
Eva Air est la 22ème compagnie condamnée pour entente dans le fret aérien aux États-Unis. © Eva Air
Eva Airways est à son tour épinglée par la justice américaine pour sa participation à une entente dans
le secteur du fret aérien, entre janvier 2003 et février 2006. La compagnie taïwanaise a choisi de plaider
coupable et de s'acquitter d'une amende de 13,2 millions de dollars.
À ce jour, en incluant Eva Airways, 22 compagnies et 21 dirigeants ont été poursuivis aux États-Unis dans
cette affaire. Au total, 1,8 milliard d'amendes ont été infligées, et quatre dirigeants ont été condamnés
à des peine de prison, tandis que la procédure suit son cours pour les 17 autres.
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air-journal.fr – South African Airways sur les platesbandes d’Air Madagascar
Comme si elle n’avait pas assez de soucis comme ça, la compagnie aérienne Air Madagascar risque
de voir débarquer une concurrente de poids sur l’aéroport de Tananarive: South African Airways, le
géant de l’aviation africaine, entend en effet ajouter l’île-continent à son réseau.
La compagnie nationale sud-africaine veut accélérer le développement de son réseau en Afrique, et
a cité Madagascar mais aussi Abuja au Nigéria, la République du Congo et le Burundi comme futures
liaisons. Ces nouvelles routes, accompagnées par un renforcement de celles vers l’Ouganda ou le Kenya, serait échelonnée dans le temps et basées sur des accords bilatéraux. Car la compagnie
n’entend pas restreindre son expansion à l’ajout de nouvelles routes, y compris au travers de sa filiale
low cost Mango: South African Airways désire aider au développement des infrastructures aériennes sur
tout le continent, ce qui pourrait contribuer à lever les obstacles à l’industrie en général levés par les
gouvernements nationaux ou leur bureaucratie.
L’arrivée prochaine de la compagnie de Star Alliance à Tananarive tombe au plus mauvais moment
pour Air Madagascar, qui opère sa propre liaison vers Johannesburg: elle est en effet empêtrée dans la
mise sur liste noire de deux de ses avions utilisés sur les lignes vers l’Europe, et la décision de l’IATA (Association internationale du transport aérien) de bloquer les émissions de billet de la compagnie à travers
le BSP (Billing and Settlement Plan).
Deux problèmes que la compagnie malgache a contourné en louant des avions à Air Italy et Atlas Jet,
et en faisant passer la validation de ses billets par une autre société, Hahn Air. Air Madagascar s’est
donné jusqu’à la fin de l’été pour revenir à une situation normale…
Senegal Airlines announces new services to Central
Africa
Dakar, Senegal (PANA) - The new Senegalese airlines company, Senegal Airlines, on Tuesday announced the opening of new services to Cotonou (Benin), Libreville (Gabon) and Douala (Cameroon) from
Dakar, with a technical stopover in Abidjan, Cote d'Ivoire.
A communiqué issued by Senegal Airlines said the opening of new stopovers is made possible by the arrival of a third Airbus A320, which will go into operation early July.
According to the communiqué, the new flight schedule of the company is characterized by the reinforcement of the Dakar-Abidjan service, adding that the airline will propose 14 weekly non-stop flights
between both capitals, with schedules adapted to the needs of the business clientele (daily departures
from Dakar)
The opening of new direct services to depart Abidjan to Bamako and Cotonou: three times per week
(Tuesday, Thursday, Saturday); to Libreville: two times per week (Wednesday, Sunday); to Douala: two
times per week (Monday, Friday), it also announced.
Non-stop flights between Dakar and Ouagadougou: two times per week on Thursdays and Saturdays
was also announced, in replacement of the flights operated hitherto via Bamako and non-stop flights
between Dakar and Praia (Cape Verde): two times per week, on Fridays and Sundays.
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Senegal Airlines will serve all these destinations with the assistance of its strategic partner, Emirates, for
the transportation of the passengers to Dubai and beyond towards the Asian continent.
-0- PANA COU/JSG/MTD/BOS 31May2011
SAA eyes 25 aircraft to expand in Africa
Public Enterprises ministry unveils plan to increase penetration across Africa
CAPE TOWN — South African Airways (SAA) had placed orders for 25 new aircraft in pursuit of a strategy
to increase its penetration of the African market, Public Enterprises Minister Malusi Gigaba said yesterday at a press briefing ahead of his budget vote speech in Parliament.
The new aircraft, of varying ranges, would be acquired between this year and 2015 for use for longrange as well as domestic and regional hauls.
The aircraft would be acquired without state funding and were coming as the airline was taking delivery of six Airbus A330-200s for the 2011-12 financial year, SAA spokeswoman Dileseng Koetle said.
Mr Gigaba said the new fuel- efficient aircraft would significantly improve SAA’s service offering and
"will have a positive impact on the reputation of SAA as a leading airline on the continent".
The Africa programme — which would also be served by SA Express — would be underpinned by an
Africa Airlift Strategy, which was being prepared for the Cabinet by the Departments of Public Enterprises and Tourism.
"SAA’s primary focus on the African continent is to establish itself as a leading network carrier from OR
Tambo International Airport to other primary airports across the continent," Mr Gigaba said.
"SAA plans to introduce additional routes and frequencies to broaden operations and improve its African footprint." He said SAA’s challenge was to find the money for the acquisition from its own balance
sheet as it could not rely on government funding.
The airline would have to capitalise itself through the accumulation of strong, retained earnings and ensure that it had sufficient cash available to fund the Airbus transaction.
SA Express had also embarked on a fleet renewal plan this year, which would result in average capacity growth of 8,6% a year over the next four years.
Mr Gigaba emphasised that state- owned entities would be expected to play a greater developmental
role in the economy. This would include more training and investment and fostering suppliers and localisation.
Growth of state-owned entities would see at least 13000 new direct jobs created and an additional
40414 jobs in their associated supply chains, but Mr Gigaba wanted them to dramatically increase their
training output and would seek to use resources from the National Skills Fund for this.
He said the new multiproduct pipeline between Durban and Johannesburg would be commissioned in
the third quarter of this financial year and should be fully operational by the end of December 2013
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L'Afrique de l'ouest compte se doter d'une compagnie
d'aviation régionale
La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a annoncé vendredi son intention de créer une compagnie d'aviation régionale en vue de mieux relever les défis de transport dans
la sous-région. - [ 5/29/2011 ]
Le président de la Commission de la CEDEAO, James Gbeho
Le nouveau transporteur serait une entreprise gérée par le secteur privé, a fait savoir le président de
la Commission de la CEDEAO, James Gbeho, lors d'une conférence de presse tenue à l'occasion du
36e anniversaire du bloc.
"Il est devenu de plus en plus difficile de voler d'un pays à l'autre au sein de la sous-région, les compagnies aériennes étant tellement erratiques dans leur calendrier, nous nous réunissons donc pour opérationnaliser ECOAIR", a déclaré M. Gbeho.
Il a affirmé qu'il continuerait à encourager les opérateurs à se réunir et former un regroupement de
compagnies aériennes d'Afrique de l'Ouest, ajoutant qu'ils pourraient obtenir des financements par une
capitalisation accrue et accéder aux ressources des pays membres.
Grâce à une subvention de 63,8 millions d'euros de l'UE, le bloc a également entamé la mise en œuvre
de son programme visant à faciliter ses transport et transit, qui implique notamment la construction de
cinq postes frontaliers communs le long des principaux corridors de la région, dans le cadre des efforts
pour l'élimination des barrières intérieures, a noté ce responsable.
La CEDEAO, qui regroupe 15 Etats membres, a été créée en 1975 avec pour objectif de promouvoir l'intégration économique en son sein, notamment dans les domaines comme l'industrie, le transport, les télécommunications, l'énergie, l'agriculture, les ressources naturelles, le commerce, les questions monétaires et financières, ainsi que les questions socio-culturelles.
Le Nigeria assume actuellement la présidence de l'organisme.
(XINHUA)
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Ecoair, la future concurrente d'Asky ?
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Pas satisfaite de l’offre des compagnies aériennes nationales dans la région, la Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a décidé le 28 mai dernier de créer une nouvelle
compagnie régionale : Ecoair. Un projet qui ressemble fort à la compagnie Asky, basée au Togo, pourtant membre de la Cédéao.
L’Afrique de l’Ouest pourrait bientôt voire une nouvelle compagnie aérienne frayer dans son ciel. C’est
en tout cas le souhait de la Cédéao qui veut créer une compagnie régionale, Ecoair, gérée par le secteur privé. Ecoair permettrait, selon James Gbeho, le Président de la Commission, de palier la mauvaise
gestion et le manque de fiabilité (dans les programmes de vols) des compagnies aériennes nationales
de la région.
Mais cette décision ne semble satisfaire tous les membres de la Cédéao. En effet, le Togo, dont la capitale Lomé sert de base à la compagnie panafricaine Asky Airlines, s’en étonne. Lancée en janvier 2010,
Asky Airlines dessert déjà 18 destinations en Afrique de l’Ouest et Centrale.
Dès lors, pourquoi créer une nouvelle compagnie plutôt que de soutenir Asky, se demande le site internet Republic of Togo, qui rappelle que cette dernière attend toujours les droits de trafic pour Dakar, la
capitale du Sénégal, l’un des autres membres de la Cédéao.
Kenya Airways posts sky high profit
BY MICHAEL KARANJA
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11
NAIROBI, Kenya, Jun 2 - Kenya Airways (KQ) has a recorded a 73.9percent jump in pre-tax
profit for the year ended March 2011, posting Sh3.5 billion.
This compares to the Sh2 billion profit recorded in the previous year.
Briefing investors on Thursday, KQ Chief Executive officer Titus Naikuni attributed the growth to route
network expansion and fleet modernisation that boosted the number of flights as well as passenger
numbers.
"We have relentlessly pushed our reach to new and promising markets regardless of the increasingly
competitive business environment," Mr Naikuni told investors.
During the year, turnover increased by 21.3 percent to Sh85.5 billion compared to the Sh70.7 billion posted in the corresponding period. This was a milestone for the airline, which was able to cross the $1 billion mark.
Read the Financial Statements here.
Passenger turnover stood at Sh75.355 billion versus Sh62.8 billion while cargo accounted for Sh6.5 billion
while handling fees accounted for Sh1.4 billion.
The cabin factor of 69.2 percent was higher due to the high passenger traffic. Total passengers carried
by the airline were three million which was an 8.5 percent increase from the previous year.
Total expenses rose by 16 percent to Sh80 billion from Sh68.9 billion largely driven by a weaker shilling,
increased operations due to the new destinations and a rise in employee cost of Sh1 billion.
The increase in operating expenses was however balanced by gains made from expanding the route
network and frequencies.
"With the new routes and increased frequency we are making progressive growth in passenger loads
which is good for our business," Mr Naikuni said.
A major achilles heel for the airline has been the rising cost of fuel globally. Fuel costs, excluding hedge
costs, increased by Sh5.96 billion to Sh25 billion accounting for 48 percent of total expenses.
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"The weaker shilling impacted fuel costs by 3.9 percent as well as increased consumption from the increased operations with the new routes," KQ Financial Director Alex Mbugua said.
As part of its expansion program, KQ plans to open eight new routes within the year to areas such as
Jeddah (Saudi Arabia), Port Louise (Mauritius), Asmara (Eritrea) and Beirut (Lebanon). There also plans
to increase frequencies on routes such as Juba (two), Zanzibar (ten) and two additional flights to Gaborone.
"We are still bullish. We are looking at opening new routes ... meaning we have an opportunity to increase our revenues even further," Mr Naikuni stressed.
Kenya Airways has committed to buying nine new aircrafts from Boeing despite numerous delays.
The two companies have reached a settlement agreement on the delayed delivery of the nine Boeing
787-8 Dreamliners with the first aircraft expected in the fourth quarter of 2013 pushing the initial date
from October 2010.
To support growth in the meantime, the airline will focus on narrow-bodied aircrafts such as the Embraer
with ten expected within the year.
With 377 pilots, KQ is also on an aggressive search for pilots to join the airline.
"There is no way we can grow as fast as we want with the current numbers," he said.
KQ also has plans to grow its cargo business by ordering B737 and B747 freighters.
Follow the author at https://twitter.com/MjKaranja
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lesafriques.com – Le TGV Euro Duplex, sur l’axe Casablanca-Tanger
La ligne à grande vitesse, Casablanca-Tanger, que le constructeur ferroviaire français, Alstom, s’est engagé d’équiper avec 14 rames, sera dotée de l’Euro Duplex. Il s’agit du tout nouveau TGV Duplex
3ème génération d’Alstom, destiné à circuler en Europe, dont le premier essai s’est déroulé lundi 30 mai
en France.
La première rame de l’Euro Duplex a été livrée, lundi 30 mai, à la Société nationale des chemins de fer
français (SNCF). Un voyage d’essai a permis de parcourir les 145 km reliant Paris à Reims (nord-est de la
France), en 45 minutes. La commande de cette compagnie française, qui monte à 55 rames, augure
du succès de ce TGV, à deux niveaux, interopérable, et capable de rouler jusqu'à 320 km/h sur les réseaux européens. Le Maroc, où le projet du TGV sur la ligne Casablanca-Tanger est bien entamée, recevra une version adaptée, apprend-t-on le même jour auprès du constructeur français. En effet, Patrick Kron, président directeur général du groupe Alstom a assuré que les TGV Duplex vendus au Maroc
reposent sur cette même plate-forme, qu’il a qualifiée de moderne et intelligente. Rappelons que le
Maroc avait signé, au mois de décembre dernier, avec ce groupe un contrat d'un montant de près de
400 millions d'euros, pour l'acquisition de rames à grande vitesse.
Une version adaptée au Maroc
A l’horizon 2014, les rames, qui seront mises livrées au Maroc, seront dotées de fonctionnalités nouvelles, aussi bien sur le plan technique qu'en termes d'équipements intérieurs, singulièrement en sûreté,
information des passagers, accès des personnes à mobilité réduite, … assure-t-on du côté d’Alstom.
Pour le PDG du groupe Alstom, en tenant compte des spécificités climatiques du pays, en particulier les
températures élevées, il sera procédé à l'introduction d'un système d'air conditionné beaucoup plus
performant et une protection contre le sable.
L’engagement du constructeur ferroviaire français, à contribuer à la création au Maroc d'un tissu industriel, n’a pas été occulté. En marge du lancement de cette rame nouvelle génération, le patron
d’Alstom a confirmé la ferme volonté du groupe à accompagner les entreprises marocaines, au niveau
de la maintenance et d'équipements, mais aussi à aider en général au développement de l'industrie
ferroviaire dans le Royaume, en partenariat avec l'Office national des chemins de fer (ONCF) et les sociétés marocaines. Allant dans ce sens, il a rappelé que le projet d'Alstom d'installer une usine de câblage au Maroc, avance bien.
Maritime
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wk-transport-logistique.fr – Échanges maritimes : l'Afrique de l'Ouest convoitée par les plus grands
Les trafics conteneurisés entre l'Europe et l'Afrique de l'Ouest sont toujours convoités par les grands
noms du transport maritime comme Mærsk Line, Delmas et MSC. Mais d'autres armateurs comme Mol
se sont invités dans la cour.
Les grands opérateurs de manutention portuaire mènent aussi la bataille pour s'implanter dans les
grands ports d'Afrique de l'Ouest. © DR
L'Afrique de l'Ouest n'est plus l'apanage des pays d'Europe de l'Ouest. Les relations tissées après la décolonisation se sont distendues. Les pays africains ont trouvé en Asie une source d'approvisionnement
moins onéreuse qu'en Europe. Dès le milieu des années 2000, l'Asie est venue prendre des parts de
marché sur le continent aux Européens.
Mais avec la réévaluation de la monnaie chinoise et la fermeture de nombreuses usines en Chine, les
Africains se sont tournés de nouveau vers le marché européen, explique un responsable de Safmarine.
Les chiffres du trafic conteneurisé entre l'Europe et l'Afrique sud-saharienne démontrent cette tendance. Après avoir été stable en 2009, ils sont repartis à la hausse en 2010 avec 1,2 million d'EVP transportés, soit une augmentation de 9%, entre l'Europe et l'Afrique. En sens inverse, d'Afrique vers l'Europe,
les statistiques affichent une progression de 10% à 651 000 EVP.
Mærsk Line, CMA CGM et MSC toujours sur le podium
Dans son étude sur les trafics conteneurisés sur l'Afrique de l'Ouest, publiée en décembre 2010, le consultant néerlandais Dynamar passe au peigne fin les approvisionnements africains depuis l'Europe,
l'Asie, l'Amérique du Nord et du Sud. Dans son analyse de marché, Dynamar démontre que les trois
premiers armements conteneurisés opérant dans le monde conservent leurs positions sur l'Afrique de
l'Ouest. Mærsk Line et sa filiale Safmarine s'arrogent 35% de la capacité annuelle des navires opérant
sur ce marché. L'armement danois aligne 89 unités réparties dans 17 services pour une capacité annuelle de chargement de 887 000 EVP. La place de dauphin est assurée par le groupe CMA CGM, et
notamment ses deux filiales Delmas et Otal. L'armateur français aligne 487 navires dans 14 services pour
une capacité totale annuelle de 545 000 EVP. Enfin, la troisième marche du podium revient à MSC
avec 15 navires dans trois services pour une capacité annuelle de 161 000 EVP.
Un examen de ces trafics par origine montre, pour les relations entre l'Europe et l'Afrique de l'Ouest, que
le groupe CMA CGM prend la pole position en termes de capacité offerte. Avec 164 000 EVP, l'armateur de Marseille s'arroge 25,3% de parts de marché devant Mærsk ; puis vient, en troisième position,
l'italien Grimaldi avec une capacité annuelle de 82 000 EVP, soit 12,7%. Au départ des ports méditerranéens, incluant les deux hubs du détroit de Gibraltar que sont Algésiras et Tanger Med, les armateurs
alignent 99 navires au travers de 26 services.
Profitant de son terminal à Algésiras, Mærsk et Safmarine emportent la part du Lion avec une capacité
annuelle de 527 000 EVP, soit 54,2% de part de marché devant le groupe CMA CGM qui aligne 25 navires dans sept services pour une capacité annuelle de 20,5%. La troisième place revient à MSC avec
7,7% de part de marché de la capacité annuelle. La position de Grimaldi au départ de la Méditerranée, fief traditionnel de l'armateur napolitain, n'est pas respectée puisqu'il arrive seulement en onzième
position.
MOL se renforce
Mais le rapport de Dynamar doit être réactualisé. En effet, au cours du premier trimestre 2011, l'armateur japonais MOL a décidé de mettre un terme à son service en transbordement par l'Afrique du Sud
et de renforcer sa présence au départ d'Europe du Nord. Il mise sur les ports d'Anvers, Hambourg et
Thamesport en Europe pour desservir Dakar, Téma, et Tin Can. "Nous opérons ce service seul. À Anvers,
nous pouvons offrir des transbordements soit en import soit à l'export pour les trafics avec Le Havre", explique un responsable de l'armement. En Méditerranée, l'armateur japonais a décidé de mettre un
terme aux deux services démarrés en mai 2010 dès le mois de janvier 2011. Ces deux services utilisent
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les ports sud-africains comme relais vers l'Afrique de l'Ouest. En remplacement, MOL assure depuis l'Asie
un service par le port de Tanger Med.
La mise en place par les armateurs de nouveaux services sur l'Afrique de l'Ouest augure des bonnes
perspectives économiques. Selon les dernières statistiques fournies par les Nations Unies, l'Afrique de
l'Ouest a enregistré une croissance de 5,6% en 2009, doublant ainsi la région de l'Afrique de l'Est. En
2010, la moyenne de la croissance africaine se situe aux alentours de 4,8% avec de nouveau la sousrégion ouest-africaine en bonne position avec 6,4% de croissance.
L'intérêt des "majors" sur la région ouest-africaine se caractérise aussi par une volonté des opérateurs
portuaires de s'implanter localement. Bolloré Africa Logistics remporte la palme sur la région avec de
nombreuses concessions, mais des opérateurs comme Mærsk APM Terminals, MSC et Grimaldi sont présents. DP World a remporté la concession de Dakar, et ZIM, armateur israélien, a vendu sa participation
de 46 % dans Tin Can au groupe chinois China Merchants.
fr.allafrica.com – Sénégal: Les commerçants rappellent
la nécessité d'un bateau de marchandises
Des opérateurs économiques ont préconisé lundi à Ziguinchor la nécessité d'acquérir un nouveau bateau de marchandises en déplorant les pertes sur le plan financier attendues de l'arrêt technique de 10
jours du bateau Aline Sitoe Diatta.
Le bateau Aline Sitoe Diatta qui assure la liaison maritime Dakar-Ziguinchor observe un arrêt technique
du 30 mai jusqu'au 10 juin pour se conformer aux normes de navigabilité internationales, a annoncé
Moustapha Mankadian, le chef de l'escale du port de Ziguinchor.
"C'est un arrêt technique annuel. Chaque année, le bateau observe un arrêt technique pour avoir les
certificats de navigation", a précisé M. Mankadian, selon qui, il faut l'arrêter et le mettre en état de navigabilité.
"Cet arrêt aura une conséquence néfaste pour les acteurs du commerce de la région de Ziguinchor", a
déploré le Ousseynou Sambou, secrétaire général adjoint de l'Association des banabanas (commerçants) du bateau Le Joola.
Il a souligné les contrecoups occasionnés par cet arrêt technique annuel du bateau qui assure la liaison
Dakar-Ziguinchor, estimant toutefois que cette opération est nécessaire pour la sécurité des passagers
et des marchandises.
Cependant, a-t-il fait remarquer, cet arrêt des activités du navire va entraîner "beaucoup de problèmes aux les banabanas qui n'ont que le commerce pour faire nourrir leurs familles". A cet effet, M.
Sambou demande la mise en circulation d'un navire de fret.
"Les autorités nous promettent chaque année, un bateau cargo pour le transport des marchandises.
Jusqu'à présent, nous n'avons encore rien vu. Il est urgent d'acquérir ce bateau parce que le Aline Sitoe
Diatta ne peut pas transporter toutes les marchandises", a-t-il indiqué.
"Cet arrêt technique nous porte un grand préjudice car nous avons fait des commandes et ce sont des
pertes énormes", craint-il sans préciser le montant du préjudice attendu par les commerçants locaux.
Deux fois dans la semaine, a signalé Ousseynou Sambou, ces derniers envoient des marchandises sur
Dakar, la capitale du pays. De là aussi, ils s'approvisionnent en produits et autres fournitures.
"Il faut impérativement un deuxième bateau pour renforcer le Aline Sitoe Diatta. Si on transporte nos
marchandises par la route, c'est coûteux et c'est à nos risques et périls", a-t-il insisté.
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africanmanager.com – 2,5 millions d’euros de la
France pour le port de Pointe-Noire au Congo
L’Agence française de développement (AFD) a accordé au Congo Brazzaville une subvention de 2,5
millions d’euros, soit 1,828 milliard de FCFA, destinée au renforcement des capacités du Port autonome
de Pointe Noire (PAPN).
Deux conventions de subvention pour le PAPN ont été signées jeudi par le ministre congolais des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Isidore Mvouba, et le secrétaire d'Etat français
aux Transports, Thierry Mariani.
La première convention d’un montant de 2 millions d’euros, soit 1,3 milliard de FCFA, sur des ressources
du Fonds fiduciaire infrastructures Union européenne – Afrique, permettra de renforcer les capacités du
PAPN dans les domaines de la gestion comptable et financière et de la gestion environnementale de
l’exploitation du port.
La seconde subvention d’un montant de 500.000 euros, soit 328 millions de FCFA, consentie au titre du
Programme de renforcement des capacités commerciales (PRCC), est destinée à faciliter les procédures de passage portuaire à Pointe-Noire afin d’améliorer la compétitivité du PAPN.
Ces deux subventions complètent le projet global de financement du programme d’investissements
prioritaires du PAPN qui vise à étendre et moderniser le terminal à conteneurs afin de permettre à ce
port en eaux profondes, unique débouché maritime du Congo, de répondre à la croissance du trafic
et de jouer son rôle naturel pour la desserte de l’hinterland et le transbordement vers les pays de la
sous-région.
Ce programme d’investissements, d’un coût de 127 millions d’euros, soit 83 milliards de FCFA, est financé par les ressources propres du PAPN à hauteur de 60 millions d’euros, soit 39,5 milliards FCFA, et des
prêts de la Banque européenne d’investissements (BEI) et de la Banque de développement des Etats
de l’Afrique centrale (BDEAC), respectivement à hauteur de 29 millions d’euros, soit 19 milliards de
FCFA, et de 9,1 millions d’euros, soit 6 milliards de FCFA.
L’AFD participe également à ce co-financement par un prêt de 29 millions d’euros, soit 19 milliards de
FCFA, consenti au PAPN et dont la convention a été signée le 26 mars 2009 en présence du président
de la République française , Nicolas Sarkozy.
La préparation de ce projet, particulièrement complexe, s'est accompagnée d'une série de mesures,
partiellement financées par l'AFD, qui ont permis au PAPN de se doter d'outils de gestion modernes et
performants et de procéder de façon efficace à la consultation internationale qui a abouti à la mise
en concession du terminal à conteneurs, attribué au Groupe français Bolloré.
Les différents travaux prévus - extension sur 300 m de la digue extérieure de protection, renforcement et
extension de quais existants, réfection de terre-pleins et réhabilitation des réseaux d’eau et d’électricité
- sont en cours de réalisation, et devraient permettre au PAPN, avec les appuis mis en œuvre dans le
cadre de ces deux nouvelles conventions, d’être une porte d’entrée attractive et compétitive pour le
commerce extérieur et sous-régional.
aps.sn – Les dockers menacent de paralyser le port de
Dakar
L’Intersyndicale des travailleurs dockers a menacé de paralyser le fonctionnement normal du port de
Dakar, si leurs revendications ne sont pas prises en charge par les autorités portuaires ou étatiques audelà du préavis de grève du 17 juin.
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Réunis en assemblée générale à la Bourse du travail, les dockers professionnels, occasionnels et journaliers n’ont pas caché leur colère à l’endroit des autorités du Port autonome de Dakar (PAD), particulièrement, son Directeur général, Bara Sady.
Arborant des foulards rouges, les protestataires ont listé les nombreuses difficultés qu’ils rencontrent depuis 2008 dans le cadre de leur travail, notamment le non-paiement des salaires d’avril et de mai.
Les manifestants ont également cité le non-versement des cotisations et remboursement des frais médicaux à l’Institution de prévoyance maladie (IPM), ainsi qu’ils ont affirmé que les dockers professionnels
sont privés de congés de travail depuis deux ans.
A ces manquements s’ajoute l’absence de fourniture de tenues de travail aux ayants-droit depuis 2007.
L’ensemble des dockers regroupés en intersyndicale affiliée à trois centrales syndicales, la CNTS, la
CDTS et la CNTS/FC, est monté au créneau pour crier son ras-le-bol de cette situation qu’il qualifie
‘’d’injustice’’.
Au nom de cette intersyndicale, Pape Mao Diop a rappelé que l’actuel Directeur général du PAD avait
pris l’engagement de régler le problème au plus tard le 15 avril dernier. ‘’Aujourd’hui, a-t-il dit, nous
sommes le 25 mai et à ce jour, il n’a pas été capable de le faire’’.
‘’Nous interpellons le président de la République, Me Abdoulaye Wade, afin qu’il intervienne pour régler notre situation’’, a-t-il déclaré avant de prévenir toutes les autorités.
Selon lui, si leurs revendications ne trouvent pas satisfaction dans les meilleurs délais, avant l’expiration
du préavis du 17 juin prochain, ils n’excluent pas de paralyser le fonctionnement normal du port, en allant en grève.
Le Port autonome de Dakar emploie quelque 396 dockers professionnels et occasionnels, en même
temps que près de 4.500 journaliers recrutés sur pièce d’identité, selon Pape Mao Diop.
Urbain
wk-transport-logistique.fr – Les métros automatiques du
monde se sont rencontrés à Paris
La 13ème conférence internationale des métros automatiques s'est réunie du 23 au 25 mai 2011 à Paris.
La capitale française est en effet en pointe sur ces technologies avec l'automatisation de la ligne 1 et
le futur "métro du Grand Paris".
La première conférence internationale sur les métros automatiques (ATM-ATS Automated People Movers & Transit System) s'était réunie à Miami en 1985, quand la métropole de Floride s'apprêtait à lancer
son "Metromover". Plus d'un quart de siècle après, la treizième conférence se tient à Paris, en même
temps que s'achèvent les travaux de l'automatisation de la ligne 1, l'ancêtre du métro parisien.
Un contexte qui restait à l'esprit des intervenants et des participants à la conférence, puisque sur les
quelques 75 discours, interventions, exposés et tables-rondes, concernant le bilan et les perspectives
des métros automatiques dans le monde, cinq ont abordé différents aspects de l'automatisation de la
ligne 1.
Trois ans de travaux pour la ligne 1 à Paris
L'originalité principale de la démarche ne réside pas dans sa technologie largement éprouvée, et
comparable à celle de la ligne 14, mais sur les conditions de sa mise en œuvre. Cette automatisation
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concerne en effet une ligne existante et surtout elle est réalisée sans interrompre l'exploitation de l'axe
le plus chargé du réseau du métro parisien qui totalise à lui seul près de 15% du trafic.
Il aura fallu un peu plus de trois ans de travaux pour implanter progressivement les nouveaux automatismes au sol (cablages, balises, etc.), puis mettre en place des portes palières dans les stations, avant
l'arrivée des nouveaux matériels (18 rames sont actuellement livrées - 10 en essais chez Alstom à Valenciennes et 8 déjà sur la ligne- sur une commande totale de 49 unités). En outre, cette "migration" vers
l'automatisme selon le terme technique utilisé par la RATP, a l'originalité de comporter une période de
"mixité" durant laquelle coexisteront "navettes automatiques" et trains avec conducteurs. Jusqu'en 2012
où l'ensemble du trafic sera automatisé.
Une situation auparavant expérimentée à Lyon au rythme des différentes étapes de la construction de
la ligne D en 1993-1997. Et plus récemment durant l'automatisation de la ligne 2 du métro de Nuremberg en 2008-2010, mais pour une une ligne dont le trafic est vingt fois moins chargé.
Le marché français en expansion
Si les projets de métros automatiques se multiplient dans le monde, principalement en Europe et en
Asie, on pouvait penser qu'après un développement important de 1983 à 2007, le marché français allait
progressivement passer au second plan. Il n'en est rien, puisqu'une seconde ligne de VAL sera construite à Rennes d'ici 2018 et que le VAL lillois devrait doubler la capacité de sa première ligne en passant aux trains en unités multiples après agrandissement des stations. Une démarche également envisagée à terme sur la ligne A de Toulouse.
Mais c'est surtout le projet du "métro du Grand Paris" qui devrait littéralement faire exploser le marché
français du métro automatique. Puisqu'il s'agit de mettre en place un nouveau réseau de métro automatique développé sur 175 km sur la base de trois rocades, d'un axe nord-sud (l'actuelle ligne 14 prolongée à ses deux extrémités vers Carrefour pleyel et vers Orly) et d'une antenne La Défense - Roissy
l'ensemble desservant 57 stations « "créant des polarités urbaines nouvelles", selon l'expression de Marc
Véron, directeur exécutif de la "Société du Grand Paris".
Le tracé, rendu public le 26 mai 2011, s'assortit d'un échancier avec réalisation par étapes de 2017 à
2025 pour un coût global aujourd'hui estimé à 20,6 milliards d'euros. Restent encore à déterminer les caractéristiques techniques du nouveau réseau : roulement sur pneu ou sur fer, gabarits et capacité des
matériels, intervalles minimaux entre les trains, type exploitation (par ligne ou globale, ce qui implique
des superpositions de services), etc.
La France, au cœur du monde des métros automatiques
Près de trente ans après la mise en service du VAL lillois, en 1983, première ligne de métro entièrement automatique au monde, il existe près de 680 km de métro automatiques (avec ou sans
conducteur) en exploitation dans une quinzaine de pays. Et plus de 370 km de lignes sont en
construction auxquels s'ajoutent 609 km en projet. D'ici 2020-2025, cela devrait significativement
modifier l'actuelle répartition géographique des réseaux.
Aujourd'hui, 37,4% du kilométrage total des lignes de métros automatiques se situe en Europe,
contre 9,8 % sur le continent américain (Nord et Sud), 11,2% au Proche Orient et 39,6% en Asie.
Le transfert géographique se ferait essentiellement au profit de l'Europe qui occuperait alors
42,4% du marché, contre 38,1% à l'Asie, 11,5% dans les deux Amériques et 8% au Proche-Orient.
La France occupe aujourd'hui une position largement dominante dans les métros automatiques. Puisque les 131 km de lignes automatiques de Lille, Paris (ligne 1 incluse) et Île-de-France,
Rennes et Toulouse, totalisent 19,2% du kilométrage mondial et plus de 50% du kilométrage européen. Mais aussi et surtout, parce que ces lignes réalisent un trafic considérable de près de
610 millions de voyageurs annuels, près du tiers du trafic de l'ensemble des réseaux de métros
français ! Avec le projet du "métro du Grand Paris" et ses 175 km de lignes automatiques à réaliser d'ici 2025 au cœur de l'Île-de-France, cette hégémonie française va sans doute se renforcer.
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Transports publics : Une nouvelle assurance à partir du
1er juillet
(Le soleil) - Les usagers du marché des assurances des transports publics de voyageurs vont se familiariser avec une nouvelle attestation d’assurance créée par le Pool de coassurance des risques au Sénégal. Le nouveau produit sera en vigueur à partir du 1e juillet et vise à enrayer la fraude notée dans le
processus des assurances.
Pour mieux administrer le réseau des assurances du secteur des transports publics de voyageurs et lutter
contre les fraudes massives notées dans le processus des assurances, le Pool de coassurance des
risques de transports publics de voyageurs (Tpv), crée en juillet 1998 sous l’initiative des pouvoirs publics
et des compagnies d’assurances au Sénégal, a décidé de mettre sur le marché une nouvelle attestation. Le nouveau produit dont le spécimen a été rendu public le mercredi 1e juillet à Dakar compte révolutionner le secteur des assurances de Tpv au Sénégal. Le président du pool des assureurs, Ousmane
Sy, qui a procédé à son lancement au cours d’un point de presse, avant-hier, a indiqué que la nouvelle
attestation vient mettre fin à celle en cours jusque-là sur le marché.
En effet, à travers ce produit, les compagnies d’assurance du secteur des transports publics ambitionnent d’enrayer les nombreux cas de fraude notés dans le processus des assurances au Sénégal et protéger, dans la foulée, les sinistrés contre les dysfonctionnements dans la livraison des attestations. La
nouvelle attestation, selon ses promoteurs, sera également un outil fiable pour assainir le réseau et administrer davantage le processus sur le marché. Elle (aide ???), en outre à cerner davantage la soustraitance en vigueur sur le marché des assurances et l’action des démarcheurs a ajouté M. Sy. Sur le
nouveau document, la période de validité de la garantie est transcrite sur chacun des trois volets de
l’attestation (le talon, la pochette et la souche) en vue de matérialiser davantage la période de couverture du risque et faciliter également sa lecture et sa compréhension aussi bien par les assurés, les
souscripteurs des contrats que les agents de la police de la circulation. Il revêt également un hologramme indétachable et infalsifiable sur le support, entre autres indices.
Seydou Prosper SADI
L'Union africaine du transport et de la logistique tient la
1ère réunion de son bureau exécutif à Casablanca
CASABLANCA (Maroc) -- Le bureau exécutif de l'Union africaine du transport et de la logistique (UATL),
regroupant les associations professionnelles nationales de 22 pays africains a tenu vendredi sa première
réunion à Casablanca, capitale économique du Maroc.
L'UATL a pour objectif de développer les échanges commerciaux entre les pays africains et préparer
leur intégration dans les ensembles économiques des autres régions du monde par l' harmonisation et
la simplification des procédures, la promotion de la formation professionnelle dans les métiers du transport et de la logistique, la promotion du partenariat public-privé et le développement d'un pôle d'expertise.
Elle s'emploie à étudier et à contribuer à résoudre tout problème se rattachant directement ou indirectement au transport et à la logistique.
L'Assemblée générale constitutive a élu le Marocain Abdelilah HIFDI président de l'Union et domicilié
son siège social dans les locaux de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc à Casablanca.
Lors de la réunion du vendredi, le Comité régional et la Délégation permanente de l'Union Internationale des Transports Routiers (IRU) pour l'Afrique, adossés à l'UATL, ont été installés à Casablanca, à l'instar des Comités régionaux et des Délégations permanentes de cette organisation mondiale pour l'Europe, à Bruxelles, pour la Communauté des Etats Indépendants et l'Asie à Moscou, et pour le MoyenOrient et Région à Istanbul. - © Copyright Xinhuanet
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Marché International d’Air France: L’Afrique représente
15%
Le continent africain représente 15% du chiffre d’affaires de la compagnie aérienne Air France. Cette
dernière qui fête les 50 ans de la ligne Paris-Dakar, sur les ailes du groupe Klm, revendique sa contribution à l’économie des pays desservis comme le Sénégal où elle ambitionne de développer de nouveaux services.
«Air France sans l’Afrique ce n’est pas vraiment Air France. L’Afrique est dans nos gènes». Ces mots sont
de M. Etienne Rachou, directeur général délégué international et Pays-Bas de Air France Klm. C’était
lors de la conférence de presse tenue hier, mardi 31 mai à Dakar, dans le cadre de la célébration des
50 ans de la ligne Paris-Dakar.
Magnifiant l’importance que cette compagnie aérienne française accorde à l’Afrique, Etienne Rachou a fait savoir que «l’Afrique représente 15% de notre activité surtout en termes de chiffres
d’affaires».
Sur cette lancée, il a salué le fait que «les aéroports africains sont en train de se mettre à niveau par
rapport aux exigences internationales. C’est à l’image du Sénégal avec l’aéroport de Dakar et en plus
de celui en construction à Diass». Sur ce point, M. Rachou a estimé que «le Sénégal est un exemple
dans ce domaine et c’est l’un des pays, comme la Côte d’Ivoire, que nous desservons le plus». A en
croire M. Bachou, la ligne de Dakar, avec des vols quotidiens, enregistre près de 180 mille passagers par
an.
Selon le directeur général délégué international et Pays-Bas de Air France Klm, la compagnie a fait un
investissement humain très important en Afrique avec 2000 collaborateurs. «A Dakar, ce sont 492 emplois directs dont 115 en ville et à l’escale plus 17 au fret, et 360 chez Servair», qui est membre du même
groupe. Air France et Klm apportent leur contribution aux besoins de déplacement des biens et des
personnes entre la France et les 38 destinations desservies.
Au Sénégal, a précisé Etienne Rachou, Air France a par exemple contribué à l’essor du tourisme à travers ses filiales Jets tours, Air charter, le Méridien. Sur cette lancée, il a souligné le développement et le
soutien aux partenariats locaux à travers des accords avec des acteurs locaux du transport aérien ou
encore via l’utilisation de productions locales dans les plats servis à bord, ainsi qu’à travers le recours
aux sous-traitants qui opèrent localement pour le compte du groupe.
Malgré une volonté de se positionner sur le marché africain, Air France mise sur un partenariat fort avec
les compagnies nationales comme c’est le cas avec Kenya Airways, la compagnie d’Angola. Selon
Pierre Descazeaux, Directeur général Afrique et Moyenne Orient d’Air France, «nous sommes en discussion avec Air Ivoire». Il a ainsi fait savoir que «nous sommes à la disposition de Senegal Airlines pour toute
forme de partenariat ou de transfert de compétences, même s’il n’y a rien de concret pour le moment».
par Bacary DABO
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