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NOUVEAUTÉS AU CENTRE DE DOCUMENTATION MAI 2014 BEYS M. Quels droits face à la police ? Manuel juridique et pratique. Liège, Mons : Jeunesse & Droit Editions, Editions Couleur livres, 2014, 596 p. Dans quels cas les policiers peuvent-ils contrôler mon identité, me fouiller, m’arrêter ou entrer chez moi ? Puis-je prévenir un proche que je suis arrêté et voir un avocat ? Que peut savoir la police grâce à mon téléphone et à mon ordinateur ? Suis-je obligé de répondre aux questions des policiers ? Dans quel cas puis-je invoquer le secret professionnel ou le secret des sources journalistiques ? Suis-je obligé de signer le PV ? Et si je suis victime, comment porter plainte et vérifier si les policiers mènent sérieusement l’enquête ? Ce manuel pratique offre des réponses claires à plus de 500 questions que tout citoyen peut se poser sur les pouvoirs de la police en Belgique et donne des pistes de réactions concrètes – modèles de lettres à l’appui – à celles et ceux qui veulent défendre leurs droits après une intervention ou une abstention policière abusive. Cet outil, à la fois très accessible par son style et très fouillé par les nombreuses références juridiques en notes, devrait rendre service tant aux citoyens curieux qu’aux professionnels : juristes, travailleurs sociaux, personnel soignant, journalistes, enseignants et formateurs… (http://www.couleurlivres.be/html/nouveautes/droits- police.html ) BRUNO C. Mère d’un enfant handicapé, pourquoi moi ? Toulouse : Erès, 2014, 180 p. (L’éducation spécialisée au quotidien) « Les mots, les impressions, les sentiments, les bouleversements de Sophie, de la mère de Caroline, de Martine ou d’autres, sont ceux de nombreuses femmes qui hantent les couloirs des services de néonatologie ou d’urgence avant de hanter ceux des établissements médico-sociaux qui prendront en charge leur enfant. C’est dans de tels services où se dit et se perpétue l’absurdité brutale des déficiences, où se discutent les limites et où se décrivent les incapacités, qu’adviennent les mères dont je rapporte et commente les écrits. Des mères qui attendent tout des professionnels puis parfois qui n’attendent plus rien. Pourquoi des mères ? Parce que l’enfant sort d’elles. Parce qu’elles croient généralement que c’est leur faute. Parce que c’est leur devoir. Parce qu’elles se sentent coupables. Parce que statistiquement, ce sont elles qui disparaissent de la vie sociale au prétexte le plus souvent non dit que c’est de leur ressort. Leur sort. Parce que majoritairement elles suspendent ou interrompent leur vie professionnelle. Parce qu’elles s’appauvrissent. Pour se racheter. Parce que ce sont des Mères. Par amour. Parce que. Alors, des écrits. Des écrits pour aller au-delà des mots qui planent comme de mauvais augures, au-delà de l’infirmité, de l’invalidité, de l’impotence, de la tare et de leur cortège de malédictions. Au-delà des sentences qui y sont contenues et qui nous menacent. Des écrits pour lutter, pour faire front. Des écrits avec leur permission. » C.B. (http://www.editions-eres.com/parutions/education-et- formation/education-specialisee-au-quotidien-l-/p3298-mere-d-un-enfant-handicape-pourquoimoi.htm ) DAMAS F. La mort choisie, comprendre l’euthanasie & ses enjeux. Bruxelles : Mardaga, 2013, 213 p. (Santé en soi) En France, la question de l’euthanasie divise encore l’opinion publique. Ce livre viendra donc utilement éclairer le débat. En effet, en Belgique, l’euthanasie a été dépénalisée en 2002. Elle est dorénavant considérée comme un acte de soins, pratiqué – exclusivement – par un médecin, à condition que le malade en fasse la demande expresse et répétée. Concrètement comment cela se passe-t-il ? Quelles sont les démarches à effectuer ? Quel est le rôle du médecin ? Et la famille dans tout ça ? Et les soins palliatifs ? L’auteur, médecin engagé dans la pratique de l’euthanasie depuis plus de dix ans, nous livre ici tant un état des lieux documenté, enrichi de cas concrets qu’un témoignage nuancé et sincère. Un outil précieux pour tous ceux qui, en Belgique et ailleurs, se posent des questions sur l’euthanasie et ses enjeux. (http://www.editionsmardaga.com/mort-choisie ) FOND-HARMANT L. Prévention et promotion de la santé mentale, une alliance transfrontalière innovante. Paris : L’Harmattan, 2014, 236 p. (Logiques sociales) La santé mentale détermine en grande partie notre bien-être. Une bonne santé mentale favorise l’estime de soi, le développement cognitif et l’inclusion sociale. Elle constitue un point d’appui positif dans la vie de tous les jours. Elle est à la fois individuelle et collective, aussi interroge-t-elle les pratiques professionnelles du champ médical et du champ social. Les contributions de cet ouvrage rassemblent des usagers, des chercheurs et professionnels de la santé mentale. Les co-auteurs présentent des expériences pilotes menées en France, Belgique, Allemagne, et au Grand-duché du Luxembourg. Pendant trois ans […] ils ont conçu et fédéré des travaux de recherche et des interventions dans une démarche participative et communautaire. Ces analyses illustrent les enjeux actuels de la promotion de la santé mentale dans un contexte international. Comment développer la participation des usagers des services dans l’organisation des soins et de la prévention ? Comment lutter contre les effets de la stigmatisation ? Comment intervenir auprès des populations ? Comment articuler et évaluer les pratiques et les connaissances issues de différents pays ? Cet ouvrage collectif montre l’apport durable d’une alliance transfrontalière pour la promotion de la santé mentale. (http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=42470) GARDOU C. Pascal, Frida Kahlo et les autres… ou quand la vulnérabilité devient force . Toulouse : Erès, 2014, 221 p. (Connaissances de la diversité) A travers l'œuvre-vie de Robert Schumann, Frida Kahlo, Blaise Pascal, Jean-Jacques Rousseau, Fedor Dostoïevski, Joë Bousquet, Helen Keller et Démosthène, et bien d’autres figures souvent mythifiées, l’auteur donne à voir la place de la vulnérabilité dans toute vie et les ressorts nécessaires pour la surmonter. Comme tant d’anonymes, ces femmes et ces hommes font subir un renversement, un retournement au handicap. Ils composent, peignent, écrivent, inventent, certes pour s'exprimer, mais avant tout pour s'emparer de leur vie et lui rendre sa hauteur. Leurs itinéraires singuliers témoignent d'une réalité paradoxale : le handicap impose de multiples limitations et impuissances, d'indicibles détresses, des sentiments d'infériorité. Il contraint à renoncer à des aspirations, il réduit parfois en poussière des désirs et des projets, il restreint certaines capacités, mais en aucun cas, il n’obère l'ensemble des possibilités d'un être. Certaines peuvent même s'accroître. À l’heure où l’on exalte la facticité, où s’affiche la loi de la force, parfois avec indécence, l’auteur rappelle combien l’oubli des valeurs de la fragilité génère mépris et exclusion. […] il montre que l’homme est d’autant plus fort qu’il se connaît et s’assume vulnérable. Il ouvre ainsi à une intelligence de la fragilité. (http://www.editions-eres.com/parutions/education-et- formation/connaissances-de-la-diversite/p3304-pascal-frida-kahlo-et-les-autres-ou-quand-lavulnerabilite-devient-force.htm ) LIBOIS J. La part sensible de l’acte, présence au quotidien en éducation sociale. Genève : Editions IES, 2013, 302 p. (Le social dans la cité) Les éducateurs sociaux qui interviennent auprès de jeunes placés en foyer doivent naviguer entre des normes éducatives préconstruites et l’imprévisibilité inhérente à leur l’activité. Le quotidien, dans ses moments fantasques, place le professionnel à un degré élevé de complexité de l’agir. Prendre le risque que quelque chose puisse advenir, là où rien n’est attendu, se révèle comme axe fondateur de la pratique, là où précisément le geste spécialisé se perçoit difficilement. La part sensible de l’acte se penche sur cet agir professionnel et illustre comment les praticiens parviennent à relever ce défi. L’auteur s’attelle à rendre dicible l’expertise dont relève le travail relationnel dans le quotidien du vivre ensemble. A l’aide de trois vignettes de situation en foyer pour jeunes, les pratiques quotidiennes qui engendrent du questionnement sont analysées ; là où le faire rencontre de la résistance, là où se posent des énigmes, là où se trouve un apport créatif dans la pensée. Il s’agit de saisir ce qui fait acte dans le travail social, au travers de l’explicite et de l’implicite, de la sensorialité incarnée dans la mémoire des gestes comme dans la raison. Ces positions délicates d’intersubjectivité, de présence de soi aux autres, qui vise l’inclusion dans un univers porté journellement par les problématiques de l’exclusion, mettent en œuvre des savoirs professionnels qu’il importe de rendre visibles. (http://www.hesge.ch/hets/editions-ies/part-sensible-acte ) MARCELLI D. Le règne de la séduction, un pouvoir sans autorité. Paris : Albin Michel, 2012, 313 p. Dans nos sociétés démocratiques et individualistes, sous couvert de respecter la liberté de chacun, la contrainte et la coercition apparaissent comme des moyens d’un autre âge. En politique, comme en matière de marketing, il convient de susciter le désir pour convaincre l’individu d’agir « librement » : c’est le rôle de la séduction. Alors, en matière éducative, face au dilemme « interdire ou séduire », les adultes en appellent à la séduction pour obtenir l’adhésion. Mais cette forme subtile de soumission n’a pas pour corollaire la reconnaissance d’une autorité. Dans la lignée de ses précédents ouvrages, l’auteur ouvre une réflexion très nouvelle sur l’autorité et sur l’évolution de nos sociétés modernes, aux confins de la psychologie de l’enfant et de la psychopathologie de la vie quotidienne. (http://www.albin-michel.fr/Le-Regne-de-la-seduction- EAN=9782226243898 ) PIÉRART G. Handicap, migration et famille, enjeux et ressources pour l’intervention interculturelle. Genève : Editions IES, 2013, 223 p. (Le social dans la cité) Les familles migrantes ayant des enfants en situation de handicap doivent non seulement faire face aux défis liés à cet handicap mais elles doivent de surcroît composer avec les exigences administratives, matérielles, économiques et culturelles liées à leur migration. L’accompagnement professionnel de ces familles soulève des questions spécifiques. Quelle place accorder à l’enfant migrant en situation de handicap ? Comment travailler avec ces familles ? L’auteur ne propose pas de « recettes miracle », mais ouvre des pistes de réflexion et d’action pour soutenir une intervention créative et innovante dans des situations souvent douloureuses et complexes. A travers une synthèse des approches disciplinaires utiles pour comprendre la problématique, une recension d’outils, des illustrations tirées de la littérature et des analyses de cas, le lecteur est invité à repenser l’intervention dans le champ du handicap à l’aune de l’interculturalité, et passer par là, d’une perspective de « double handicap » ou de « double altérité » à une perspective de « double compétence » de ces enfants et de leurs familles. Cet ouvrage saura enrichir les réflexions des intervenants de l’éducation, du travail social et de la santé qui accompagnent des enfants migrants en situation de handicap et leurs familles. Il sera également un support pédagogique précieux pour la formation des professionnels destinés à intervenir dans ce contexte. (http://www.hesge.ch/hets/editions-ies/handicap-migration-et-famille ) STEFANINI C. Le chant des possibles, musicothérapie et maladie d’Alzheimer : une expérience en EHPAD. Parempuyre : Editions du Non Verbal/A.M.Bx, 2014, 152 p. Au travers de cas particuliers de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, l’auteur décrit de quelle manière, dans une relation thérapeutique, la musique est un moyen pour le malade de réaffirmer ce qui fait sa singularité et pour son vis-à-vis, une occasion de partir à la découverte d’une personne, aux compétences insoupçonnées au vu des multiples pertes inhérentes à la maladie. Pour cela, elle fait le pari de la survivance d’une intelligence affective tout en s’appuyant sur l’état actuel des connaissances concernant le cerveau et la mémoire émotionnelle donc musicale. Elle montre ainsi comment la musique peut conduire, envers et contre tout, à élargir le champ des possibles. (http://editionsnonverbal-ambx.net/?p=711 ) VOÉLIN S. ; ESER DAVOLIO M. ; LINDENAU M. Le travail social entre résistance et innovation. Genève : Editions IES, 2014, 386 p. (Le social dans la cité) Le domaine social se trouve de plus en plus contraint par la logique du New Public Management, ses normes et ses critères de bonnes pratiques. Résister à ces logiques constitue pour les praticiens du social un défi humain et professionnel incontestable. Mais quelles sont les formes que prend cette résistance ? Les positionnements professionnels révèlent que l’opposition frontale n’est de loin pas la seule réponse fournie, et que les options choisies impliquent nombre d’innovations dans les pratiques, regards renouvelés sur les situations et analyses évolutives des phénomènes sociaux. Chercheurs et acteurs du terrain rendent compte dans cet ouvrage d’expériences et de réflexions d’un secteur en tension. Les quelques trente contributions du volume traduisent un réel engagement professionnel et personnel. Le caractère bilingue – français/allemand – de ces écrits (chaque article étant résumé dans l’autre langue) permet de croiser des approches diversifiées et offre un large panorama, sorte d’état des lieux du travail social tel qu’il se déploie dans nos sociétés de type néo-libéral, et en Suisse en particulier. (http://www.hesge.ch/hets/editions- ies/travail-social-entre-resistance-et-innovation )