L`euthanasie humaine
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L`euthanasie humaine
L’euthanasie humaine Qu’est-ce que c’est ? L’euthanasie, dans le sens où elle est employée ici, désigne le fait de mettre fin à la vie d’une personne dont ladite vie est devenue insupportable. Ces conditions sont bien entendues extrêmes, telles que les maladies incurables – on se rappellera du cas de Chantal Sébire, en 2008. Il existe deux types d’euthanasie, celle dite active, qui consister à tuer purement et simplement le patient, et celle dite passive, qui désigne le fait de limiter les soins jusqu’à entrainer la mort.. En France En France, la loi Leonetti autorise l’euthanasie passive, mais l’euthanasie active est considérée comme « un assassinat, ou un meurtre prémédité » - ce qui est assez stupide puisque dans les faits, euthanasier quelqu’un, de quelle que manière que ça soit, est un meurtre, c’est juste la morale qui fait la différence. Pourquoi devrait-elle être autorisée ? Il est des cas où la vie telle qu’on l’entend n’en est plus une. Il est des cas où la souffrance est telle que le néant parait plus attrayant que tout. Et puis il y a des idiots qui n’écoutent rien et restent fixés sur leurs idées. Y a-t-il quelque chose derrière la mort ? personne ne le sait. Qu’il y ait une vie ou pas qui suive le trépas, la notre sur Terre s’achève. Or, les joies que nous apporte notre existence sont largement contrebalancées par les nombreux malheurs qui sont parfois handicapants, et peuvent même gâcher la vie de certains ; mais cela n’est encore rien en comparaison de personnes dont les malheurs ne sont pas des obstacles, mais des entraves. Que sommes-nous pour « permettre » à un être humain de souffrir plus longtemps ? En quoi est-il impossible de donner la chance à des personnes de mourir dignement ? Pour moi, pour beaucoup, la question ne se pose pas. Mais puisque certains voient un inconvénient à offrir une mort digne à ceux dont la vie n’a plus que le nom, il est temps de leur faire comprendre la vérité, une bonne fois pour toutes. Voyant l’euthanasie comme une pratique logique, j’ai du mal à imaginer les arguments utilisés par ceux qui sont contre la dépénalisation de ladite pratique ; heureusement, les nombreux internautes de la Toile m’ont fourni quelques réponses nécessaires : Arguments de « l’opposition » : - incompatibilité avec les principes d’Hippocrate, qui sont une référence incontournable en médecine : cela va plus loin avec la fameuse idée de vie sacrée, et blabla et blabla. En quoi la vie est-elle sacrée ? Elle est certes précieuse, mais l’idée de sacralité relève de la religion et la divinité, or cela n’a rien à voir avec la médecine. Néanmoins, je suis d’accord que la question d’éthique doit se poser. On demande souvent de quel droit nous pouvons ôter la vie à une personne, mais moi, je demande : de quel droit pouvons-nous laisser une personne souffrir ? La réponse à la première question est aussi évidente qu’à la deuxième. - l’incapacité à décider : je comprends que ce choix pose problème. Une personne en état de souffrance physique ou mentale mais ne pouvant s’exprimer ne pourra logiquement pas donner son avis si on lui propose une euthanasie ; le cas peut paraitre complexe, et il l’est, car à moins de pouvoir ressusciter les gens d’ici bientôt, la mort est définitive. Cependant, qui mieux que Dieu, Allah, Bouddha ou je ne sais quelle divinité peut se prononcer sur le destin final d’une personne ? Un médecin ?.. Le droit de vie ou de mort dépend de ces gens, qui ont parfaitement conscience de l’importance de la décision, quelle qu’elle soit. Aussi, en cas d’incapacité à pouvoir donner son avis, le malade doit subir et suivre l’avis non pas d’un médecin, mais d’un conseil formé des patriciens les plus qualifiés de l’hôpital dans lequel il se trouve. - l’inutilité actuelle d’une telle pratique : depuis des siècles notre espérance de vie grimpe de manière exponentielle, et la médecine à rendu de nombreuses maladies plus facilement vivables, voir même inoffensives – encore que cela dépend de la région du monde où on se trouve et des finances du malade, mais c’est là un tout autre débat… De ce fait certains médecins estiment que l’euthanasie n’a pas lieu d’être ; cependant, malgré tout le respect qu’ils inspirent, ces médecins semblent oublier que la toute puissance de leur discipline est limitée face à notre plus grand ennemi : l’inconnu. Pour reprendre l’exemple de Chantal Sébire, l’esthésioneuroblastome est une maladie difficilement curable (c’est un euphémisme) mais qui est un calvaire aussi bien physique que psychologique. Donc pour ceux qui pensent que l’euthanasie est optionnelle, force est de constater qu’ils se trompent. - échec : certains disent que l’euthanasie est un moyen pour le patient de se soustraire à un échec important dans sa vie ; peut-être que certains devraient voir la vie du patient, et ce qu’elle est devenue… - l’euthanasie est une arme : beaucoup de gens pensent que l’utilisation de l’euthanasie peut faire de cette pratique une arme sociale. Trois lettres suffiront à répondre à cela : LOL. Honnêtement, je pense qu’il y a déjà assez de moyens de pression sociale pour se servir en plus de l’euthanasie. - la religion : ah, la religion. Combien de personnes sont mortes en son nom ? Comme cela est indiqué au premier point de cette sous partie, la vie est sacrée, et c’est un point de vue partagé par de très nombreuses religions ; de plus, à titre d’exemple, le 5ème commandement de la religion chrétienne ordonne « Tu ne tueras point ». Mais je pense qu’au 21ème siècle, nous sommes assez « responsables » pour décider de cela nous-mêmes. Je ne critique pas les religions ici, mais leurs « ordres » obsolètes datant de je ne sais combien de millénaires peuvent êtres… interprétés. Le commandement qui demande si gentiment de ne pas tuer est logiquement utilisé afin de ne pas ravir la vie d’une autre personne contre son gré. Il me semble tout aussi logique que laisser souffrir une personne contre son gré est tout aussi, si ce n’est plus, cruel… - la solution de facilité : je suis d’accord que ce problème en est un. Dans la mesure du possible, l’être humain choisit la solution la plus facile, et quoiqu’en disent mes parents, ça n’est pas forcément une mauvaise chose. Néanmoins, de par la facilité qu’elle représente – ( annoncer cela au patient et à sa famille )- , l’euthanasie est vue par beaucoup comme une solution de facilité, dont on pourrait se servir afin de se faciliter la vie. Cependant, l’administration de l’euthanasie doit être effectuée par des médecins, et à en juger par les années d’études effectuées par ces derniers, la solution facile est la moins utilisée ;) De plus, les praticiens sont sensés avoir un certain sens des responsabilités. Conclusion Au vu de tout cela, l’euthanasie ne doit pas être un sujet de débat, mais un droit, au même titre que, heu… enfin, que tous les droits ! Voilà, il ne faut pas chercher plus loin : L’euthanasie doit être autorisée en France ; mais sous réserve d’être encadrée par des textes très précis et soumise à plusieurs experts..