la piscine-bibliothèque
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LA PISCINE-BIBLIOTHÈQUE Titre original : The Swimming Pool Library Alan HOLLINGHURST Traduit de l’anglais par Alain Defossé En librairie le 8 janvier 2015 LE LIVRE « Il y avait certes des livres qui parlaient de façon très directe, très réaliste de la vie homosexuelle, mais ils étaient destinés à la seule communauté gay. C’étaient des livres de niche. Or, c’est à un large public qu’il fallait s’adresser, en inventant des fictions exigeantes et littéraires. C’est ce que j’ai voulu faire avec La Piscine-bibliothèque. Écrire dans une perspective gay. Montrer les enjeux historiques et politiques de la question homosexuelle. » Alan Hollinghurst pourTélérama D’abord paru aux Éditions Christian Bourgois en 1991, La Piscine-bibliothèque est publié dans une nouvelle traduction, approuvée par l’auteur. Emblème générationnel, ce roman avant-gardiste et provocant nous plonge dans l’atmosphère débridée du Londres des années 80 dans lequel un érotisme sombre côtoie une prose limpide et précise. Jeune aristocrate aux airs de dandy, William Beckwith se gorge de l’ambiance délectable de la piscine du Corinthian, haut lieu de drague où seule la virilité est vénérée. Il y rencontre Lord Nantwich, un homme plus âgé, puissant et conservateur, dont il entreprend d’écrire la biographie. Le portrait brillant d’une époque, celle de l’apogée d’une frénésie de liberté et de sexe, avant que l’épidémie du sida ne frappe la communauté homosexuelle. Un roman ample, violemment impudique et iconoclaste qui offre la fresque saisissante d’un monde déchu. L’AUTEUR Professeur de littérature à Oxford, et collaborateur du Times Literary Supplement dans les années 1980, Alan Hollinghurst est un des plus grands romanciers anglais contemporains, couronné notamment par le Man Booker Prize pour La Ligne de beauté en 2004. En France, il a reçu le prix du Meilleur Livre Etranger en 2013 pour L’Enfant de l’étranger (Albin Michel, 2013). Véritable tour de force littéraire, lauréat du « Somerset Maugham Award », La Piscine-bibliothèque, encensé par la critique, est devenu un bestseller en Angleterre et aux États-Unis dès sa parution en 1988. Florence Godfernaux 01 42 79 10 06 / 10 12 [email protected] Régions, Suisse, Belgique : Sandrine Labrevois 01 42 79 10 01 / 18 86 [email protected] Extraits de presse …/… La Piscine-bibliothèque dans la presse anglophone « L’énergie du roman d’Alan Hollinghurst provient de sa nature ambivalente, entre la romance pastorale et la confession sulfureuse, entre le témoignage réaliste et tendre de mœurs contemporaines, et le grand mélodrame… Il s’agit certainement du meilleur roman jamais écrit par un auteur anglais sur l’homosexualité. » — Edmund White, Sunday Times « Peu de romans ont été aussi bien écrits récemment, et aucun qui fasse preuve d’autant d’intelligence. » — Times Literary Supplement « Ce roman traite avec une grande élégance d’impudicités, avec une rare sagesse de sujets complexes, et de vérités avec toute la grâce d’une fiction. » — New York Times Book Review « Ce livre mérite le premier prix, dans toutes les catégories… merveilleusement bien écrit et extrêmement audacieux. » — Daily Telegraph « Le premier roman en Angleterre à aborder l’homosexualité dans un contexte moderne… Un roman historique et précurseur. » — The Guardian L’Enfant de l’étranger dans la presse française « Alan Hollinghurst enchaîne les scènes d'anthologie et les dialogues acérés. Épate d'un bout à l'autre avec son traitement de l'espace et du temps. Sa manière tout en finesse de parler des illusions et des incompréhensions. De ce qui reste d'un monde et des êtres après le passage des années. Pas de doute, L'Enfant de l'étranger s'impose comme l'un des plus hauts sommets du roman anglais contemporain ». — L’Express « On appréciera la charge d’Alan Hollinghurst contre la morale étriquée des grandes familles anglaises ; son « précis de mœurs » sur un siècle ; sa vision ironique des emballements littéraires. Mais on goûtera avant tout sa narration généreuse, qui ressuscite lumières et brumes de la campagne anglaise, la poésie de Tennyson (d’où vient le titre « L’Enfant de l’étranger »), les folies néogothiques des châteaux XIXème siècle, les conversations pleines d’esprit et les corps qui s’étreignent secrètement dans les forêts touffues. "Carpe diem !" » — Les Echos « Vaste saga familiale, magistrale « scène de conversation » se déroulant sur près d’un siècle, L’Enfant de l’étranger explore les méandres de la généalogie, « le remuement d’émotions anciennes », où les textes seuls permettent de « reconstruire la vérité du passé », en les ponctuant de dialogues tout en retenue, dans une prose à l’élégance imperturbable, que seule quelque image érotique vient par endroits pimenter. » — Le Monde diplomatique