gargantua - Le Théâtre derrière le Monde

Transcription

gargantua - Le Théâtre derrière le Monde
L
TRESH
E
I
V
A
ORRIFICQUE DU G
RAND
GARGANTUA
Spectacle tout public
CRÉATION AU FESTIVAL
DU NOUVEAU THÉÂTRE POPULAIRE 2014
www.theatrederrierelemonde.com
instagram : @theatrederrierelemonde
Un spectacle d’Emilien Diard-Detoeuf et Sophie Guibard
Adapté et mis en scène d’après le roman de François Rabelais,
dans sa version de 1535.
Avec :
Valentin Boraud ou Antoine Philippot : Serafin Calobarsi
Julien Campani : Alain Crasbefrois
Baptiste Chabauty : Alcofribas Nasier
Julien Romelard : Isabel Carransoif
Costumes : Juliette Gaudel
Scénographie : Nayel Zeaiter
Administration : Fabienne Christophle
LE THÉÂTRE DERRIÈRE
LE MONDE
Dirigé par Sophie Guibard et Emilien Diard-Detoeuf, le Théâtre derrière le Monde revendique un théâtre populaire, unissant par des propositions
théâtrales ouvertes et nomades les scènes conventionnelles et les lieux atypiques
en partenariat avec les collectivités locales. Après une Vie treshorrificque du
grand Gargantua créée en 2014 avec la troupe du Nouveau Théâtre Populaire et
accueillie à Blois en septembre 2015, les créations s’enchaîneront à bon rythme
sur le territoire de la région Centre : L’Eloge de la Folie, d’après Erasme, suivi
de la Chartreuse de Parme ou se Foutre Carrément de Tout, d’après Stendhal, en
septembre 2017.
CALENDRIER DE TOURNÉE
SEPTEMBRE 2015
“Tournée des vendanges” sur les bords de la Loire.
SAISON 2015/2016
- Hall de la chanson, Paris (19e), les 19 et 20 février 2016.
- Le Quai, Centre Dramatique National d’Angers, re-création
du spectacle en intérieur au, du 9 au 14 mai 2016.
- Corné, le 28 mai 2016.
- La Riche dans le cadre du festival Itinéraire Bis, le 11 juin 2016.
- Chinon, le 19 juin 2016.
SAISON 2016-2017
- Théâtre de Montlouis-sur-Loire, le 13 novembre 2016.
- Scène de Pays dans les Mauges, Beaupréau, du 24 au 26 avril 2017.
- La Pléiade, à La Riche, le 4 mai 2017.
- L’Hectare, scène conventionnée de Vendôme, les 6 et 7 mars 2017.
- Centre ville de Blois, en partenariat avec la Halle aux Grains,
le 11 mai 2017 (plein air).
- Huismes, le 10 juin 2017 (plein air).
- Saint-Benoît-la-Forêt, le 24 juin 2017 (plein air).
Pour la saison 2016-2017, Sophie Guibard et Emilien Diard-Detoeuf
sont artistes associés à la Halle aux Grains - Scène Nationale de Blois.
Contact Théâtre derrière le Monde :
[email protected]
Sophie Guibard : 0671921764
Emilien Diard-Detœuf : 0618771550
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L’ENFANCE DU FRANÇAIS
Pénétrez avec nous dans le cabinet de Rabelais, enfant de Chinon- il est né
à Seuilly, à 60 km du berceau du NTP - et ogre mal connu de la littérature française.
« Gargantuesque », « pantagruélique », c’est Rabelais ! « La substantifique
moëlle », c’est Rabelais ! Les guerres « picrocholines », « enfiler les perles »,
« vogue la galère », « appeler un chat un chat », « revenir à ses moutons »,
Rabelais, encore Rabelais ! On ne soupçonne pas l’influence de l’auteur sur le
français d’aujourd’hui. La langue de Rabelais, vieille de cinq cents ans, est si
concrète, si imagée, si savoureuse, que nous n’avons pas voulu en changer un
mot : c’est dans sa langue d’origine, le françois, que nous raconterons la vie de
ce gigantesque goinfre, figure légendaire du XVIe siècle, enfant de la culture
humaniste.
La Vie treshorrificque du grand Gargantua est un spectacle sur la possibilité de tout apprendre et de tout penser, sans aucune censure. Tout apprendre,
tout penser, et tout dire : le comique, le grotesque, le pathétique, le scatologique,
le scientifique, l’astronomique, tout, tout et tout. Sauf l’obscurantique : pas de
fausse connaissance, pas d’érudition vaine, pas de curiosité feinte. L’étonnement
ne peut pas être trahi.
La Vie treshorrificque du grand Gargantua est aussi un spectacle sur la liberté de la langue, qui est le début de toute liberté. Pouvoir tout dire, c’est pouvoir aborder tous les sujets, de l’église à la matière fécale ; c’est aussi pouvoir
dire tous les mots, même les mots inventés. Pour que l’homme se libère, il faut
qu’il libère sa capacité à parler. Il faut qu’il libère sa langue. Après Rabelais,
l’orthographe s’académise, la pensée se soumet à la raison, la langue se range
sous l’empire des lois. Pourtant le souvenir des géants reste dans les mots : la
liberté a laissé une trace écrite et orale dans l’ordre établi. La Vie treshorrificque
du grand Gargantua, c’est l’enfance du français, une enfance libre, facétieuse,
bâtarde dont le français adulte se souvient avec émotion, comme d’une époque
d’insouciance et de gaieté.
Emilien Diard-Detoeuf et Sophie Guibard
SCÉNOGRAPHIE DU SPECTACLE
POUR LA VERSION INTÉRIEURE
4 toiles imprimées avec
système de «laché»
arbre :
volume en bois et
feuillage synthétique
table en bois et tissu
tréteaux en bois modulables,
taille maximale 6m x 6m
NOTE DE MISE EN SCÈNE
Gargantua : version originale non sous-titrée
Tout a commencé comme un pari entre amis : et si nous montions du Rabelais
en version originale ? Défi terriblement excitant – et incertain dans sa réussite ! que de s'aventurer dans cette langue cryptée, obscure, et pourtant pleine de reliefs,
mobilisant tous les sens du lecteur, follement attirante. Nous partagions tous deux
la vision d'un spectacle accessible à tout âge, mais qui soit aussi débordant, exigeant, radical.
Dès l'écriture, nous avons travaillé avec la plus grande minutie. Nous adaptions chaque épisode au plus près du texte original de 1535, sans en changer un
mot. Nous découvrions alors que la réputation de Gargantua était bien différente
de l’œuvre elle-même. L'image d'un Gargantua glouton et rigolard a enseveli sous
elle la finesse de l'écriture, la force corrosive du propos, et l'incroyable modernité
de la langue. Pour restituer la puissance originelle du texte, il fallait en débarrasser
le vernis homogène qui la recouvrait. Privilégiant les phases d'action aux épisodes
de dissertation qui émaillent le roman, nous voulions un spectacle impétueux, faisant la part belle au jeu, à l'expérience physique, régi par un principe fondamental :
la folie de la langue éprouvée par la folie du corps.
Looking for Rabelais
Les costumes, robes d'un moyen-âge imaginaire, volées aux peintres préraphaélites, la scénographie, évocation d'un décor d'opérette reproduisant naïvement la campagne française, la grande table nappée de lin et les mille petits accessoires qui en surgissent magiquement, tout a été pensé comme une joyeuse
expérience de la curiosité. L’œuvre de Rabelais, pensons-nous, pour être comprise
dans sa forme et dans son fond, doit être abordée avec l'étonnement des artisans
du Songe d'une nuit d'été quand ils veulent raconter le drame de Pyrame et Thisbé.
Cette reconstitution ludique - jamais encyclopédique – est menée tambour battant
par quatre garçons. Ni tout à fait personnages, ni tout à fait narrateurs, ils proposent quatre manières singulières d’incarner la langue de Rabelais.
Parce que l’œuvre n'a pas d'âge, le public ciblé par notre spectacle n'en a pas
non plus. Le pari initial invitait d'emblée à éviter deux extrêmes : l'intellectualisation d'un côté, la vulgarité de l'autre. Ce que ni les adultes, ni les enfants ne nous
auraient pardonné. La Vie treshorrificque du grand Gargantua est un spectacle
sur l'innocence, autrement dit sur la possibilité de croire de nouveau à ce qui a été
déclaré perdu. C'est un spectacle sur le théâtre.
EXTRAITS DE L'ADAPTATION
PREMIER EXTRAIT - NAISSANCE DE GARGANTUA
GARGAMELLE, une géante extrêmement enceinte, GRANDGOUSIER, son
mari, et LE GEANT INVENTE font bonne chère à grands bruits.
[…]
LE GEANT INVENTE, rond, sortant de sous la table une nouvelle bouteille.
Du blanc, verse tout, verse, de par le diable, verse deça, tout plein, la langue me
pelle.…O lachryma christi, c’est de la Deviniere, c’est vin pineau.
O le gentil vin blanc, et par mon ame ce n’est que vin de tafetas. Cecy s’appelle
pipée à flacons. Perannité de arrousement par ces nerveux et secz boyaux ! je ne
boy en plus qu’une esponge ! Natura abhoret vacuum. Mais si ma couille pissoit
telle urine, la vouldriez vous bien sugcer ? Cestuy entre dedans les venes : la pissotiere n’y aura rien.
Ainsi se feist Jacques Cueur riche,
Ainsi profite boys en friche,
Ainsi conquesta Bacchus l’Inde,
Ainsi philosophit Mélinde,
Petite pluye abat grand vend.
Mon compaignon couraige.
Ö douces cornemuses !
GRANDGOUSIER
Quelle joie céleste de le voir ainsi rigoler !
GARGAMELLE
Gargamelle commença se porter mal du bas !
GRANDGOUSIER
Couraige de brebis, despechez vous de cestuy cy et bien toust en faisons un aultre.
Il débarrasse la table, et allonge Gargamelle sur le bord et relève ses jupons,
comme pour un accouchement.
GARGAMELLE
Ha tant vous parlez à votre aize vous aultres hommes !
le géant inventé met son fichu de sage-femme.
GRANDGOUSIER
Couraige, couraige ! Je m’en voys boyre encores quelque veguade.
GARGAMELLE, hurlant
Grandgousier !
GARGAMELLE
Gargamelle commença se porter mal du bas !
UNE VIEILLE SAGE-FEMME REPOUSSANTE, utilisant une bouteille prise
sur la table comme longue vue, et tirant le tissu rouge qui servait de ventre a
Gargamelle.
Mmmmh…
Quelques pellauderies…
Oh !
C’estoit le fondement qui lui escappoit !
Par trop avoir mangé de trippes !
Un restrinctif !
GRANDGOUSIER
Mais tu as mangé seze muiz, deux bussars, et six tupins de trippes !
GARGAMELLE, hurlant
OOOhhh !
LE GEANT INVENTE,
O belle matiere fecale, que doivoit boursouffler en elle !
Ö ! Les joyeux flageollets !
GRANDGOUSIER
Couraige ! Couraige !
GRANDGOUSIER
O les beuveurs, o les alterez, mon amy, emplis icy cette couronne de vin je te pry.
LE GEANT INVENTE
A la cardinale.
LA VIEILLE SAGE-FEMME, docte, au public.
Au dessus feurent relaschez les cotyledons de la matrice, par lesquelz sursaulta
l’enfant, et entra en la vene creuse, et gravant par le diaphragme jusques au dessus
des espaules (où ladicte vene se part en deux) print son chemin à gauche, et sortit…
GRANDGOUSIER
Par l’oreille senestre !
Silence. Gargantua naît par l’oreille gauche de Gargamelle. Émotion palpable.
DEUXIÈME EXTRAIT – MORT DE BADEBEC ET NAISSANCE DE
PANTAGRUEL (FEMME ET FILS DE GARGANTUA)
LE GEANT INVENTE
Gargantua, en age de quatre cens quattre vingtz quarante et quattre ans, engendra
son fils Pantagruel de sa femme nommée Badebec, fille du roi des Amaurotes en
Utopie, laquelle mourut de mal d’enfant, car il estoit si grand et si lourd qu’il ne
peust venir à lumiere, sans ainsi suffocquer sa mere.
Et par ce que en ce propre jour nasquit Pantagruel. Alors que ça mère Badebec
l’enfantoit, sortirent premier de son ventre soixante et huit muletiers, chacun tirant
par le licol ung mulet tout chargé de sel ; apres lesquelz sortirent neufz dromadaires chargez de jambons et langue de beuf fumées ; puis, vingt et cinq charrettes
de porreaulx, d’ail, d’oignons, et de cibotz . Et voici sortir Pantagruel, tout velu
comme ung ours.
FRERE JEAN
Il est né à tout le poil ! S’il vit, il aura de l’âge, et il fera choses merveilleuses.
LE GEANT INVENTE
Quand Pantagruel fut né, qui fut bien esbahy et perplex ? Ce fut Gargantua son
père. Car, voyant d’ung cousté sa femme Badebec morte, et de l’aultre son filz
Pantagruel né, tant beau et grand, il ne sçavoit que dire ni que faire. Et le doubte
qui troubloit son entendement estoit, assavoir mon s’il debvoit pleurer pour le
deuil de sa femme, ou rire pour la joye de son filz.
GARGANTUA
Pleureray je ? Ouy, car pourquoy ? ma tant bonne femme est morte, qui estoit la
plus cecy et cela qui feust au monde. Jamais je ne la verray, jamais je n’en recouvreray une pareille : ce m’est une perte inestimable ! O mon Dieu, que te avoys je
faict pour ainsi me punir ? Que ne m’envoyas tu la mort à moy premier que a elle ?
car vivre sans elle ne m’est que languir. Ha, Badebec, ma mignonne, m’amye,
mon petit con (toutesfois elle en avoit bien trois arpens et deux sexterées), ma
tendrette, ma braguette, ma savatte, ma pantoufle, jamay je ne te verray. Ha, faulce
mort, tant tu me es malivole, tant tu me es oultrageuse, de me tollir celle à laquelle
immortalité appartenoit de droict ! LE GEANT INVENTE
Et, ce disant, pleuroit comme une vache. Mais tout soubdain ryoit comme ung
veau, quand Pantagruel luy venoit en mémoire.
GARGANTUA
Ho mon petit filz : mon couillon, mon peton, que tu es joly ! et tant je suis tenu
à Dieu, de ce qu’il m’a donné ung si beau filz, tant joyeux, tant ryant, tant joly !
Hohoho, que je suis ayse ! Beuvons, ho ! laissons toute melancholie ! Apporte du
meilleur, rince les verres, boutte la nappe, chasse ces chiens, souffle ce feu, allume
ceste chandelle, ferme ceste porte, envoyez ces pauvres. Tiens ma robe, que je me
mette en pourpoint pour mieulx festoyer les commères. Gargantua entend des cordes.
Jésus, fault il que je me contriste encores ? Cela me fasche, je ne suis plus jeune, je
deviens vieulx : le temps est dangereux, je pourray prendre quelque fiebvre. Me
voylà accablé. Foy de gentilhomme, il vault mieux pleurer moins, et boire davantaige. Ma femme est morte, et bien, par Dieu, je ne la resusciteray pas par mes
pleurs ; il me fault penser d’en trouver une aultre. Elle est bien, elle est en paradis
pour le moins, si mieulx ne est ; elle prie Dieu pour nous ; elle est bien heureuse ;
elle ne se soucie plus de noz miseres et calamitez.
Gargantua salue, au loin, son fils Pantagruel.
BIOGRAPHIES
VALENTIN BORAUD
Comédien formé au Centre Dramatique National d’Orléans par Christophe
Maltot, Valentin Boraud a joué notamment sous la direction de Léo CohenPaperman (Petit et Grand, d’après Andersen), Lazare Herson-Macarel (L’enfant
meurtrier), Marc Woog (Les Curieux ; Phèdre, Sénèque), Jean-Pierre Garnier
(La Coupe et les lèvres, Musset), Benjamin Porée (Platonov, créé au théâtre de
Vanves et repris à l’Odéon-théâtre de l’Europe).
Co-fondateur du NTP, Valentin Boraud y a joué notamment Hamlet (2014) dans le rôle-titre, La vie treshorrificque du grand Gargantua (2014), Iago dans
Othello (2013), Camille Desmoulins dans La Mort de Danton (2011), et Roméo
dans Roméo et Juliette (2009 et 2010). Il a mis en scène et interprété Ode maritime
(2012).
JULIEN CAMPANI
Formé au CNSAD (promo 2012), Julien Campani a joué notamment sous la
direction de Peter Stein (Le Prix Martin, Labiche, Odéon-Théâtre de l’Europe),
Denis Podalydès (Le Bourgeois Gentilhomme, Molière, Théâtre des Bouffes du
Nord), Nicolas Liautard (Blanche-Neige, scène Watteau).
Il joue les premiers rôles de deux courts-métrages : L’espoir à l’aube (Joanne
Delachair) et Histoire de Michel (Thomas Dunoyer).
Cofondateur du NTP, il a joué Alceste dans Le Misanthrope (2009), Danton
dans La Mort de Danton (2011), Madame Aigreville dans Tailleur pour Dames
(2011-12).
BAPTISTE CHABAUTY
Il obtient un Prix de percussions au Conservatoire de Strasbourg en 2005, ainsi
qu’un Diplôme de Spécialisation en musique de chambre. Jusqu’en 2007 joue
dans l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg, de Mulhouse et de Besançon.
Il intègre en 2008 la Classe Libre du Cours Florent à Paris. Il joue au festival
d’Avignon 2010 et 2011 dans Le Dindon (Georges Feydeau, Fanny Sidney) ; à
la Maison du Comédien Maria Casarès dans une pièce écrite et mise en scène par
Joséphine Serre, Volatiles ; dans Platonov (Tchekhov, Benjamin Porée, Théâtre de
Vanves, reprise au théâtre de l’Odéon à Paris) ; ainsi que sur la tournée nationale
des Trois Soeurs de Tchekhov mis en scène par Volodia Serre.
Au NTP, il joue Epikhodov dans La Cerisaie (2014) et Simon Chachava dans
Le Cercle de craie caucasien (2013 et 2014).
THOMAS CHRÉTIEN
Après avoir obtenu son diplôme des métiers d’arts (DMA) de la régie lumière
à Nantes en 2003, il travaille en tant que technicien/régisseur lumière dans divers
théâtres à Paris et en région parisienne (La Colline, l’Odéon, le Théâtre 13, le
Théâtre de l’Athénée Louis Jouvet). De 2005 à 2007, il est régisseur permanent
au Théâtre 13 à Paris. En 2006, il intègre la compagnie des Dramaticules (Jérémie
Le Louët) pour assurer les régies son et lumière lors des tournées des spectacles
Macbett, Hot House, Un Pinocchio de moins, Le Horla et Salomé. Il crée la lumière de Richard III de Shakespeare, Affreux, bêtes et pédants, création collective
et L’Ubu roi des Dramaticules d’après A.Jarry. Depuis 2010, il est régisseur général de la Compagnie de la jeunesse aimable (Lazare Herson-Macarel) pour la
création et la tournée des spectacles Peau d’Ane et Falstafe de Novarina. Il est directeur technique et créateur lumière depuis 2015 au festival du Nouveau Théâtre
Populaire.
dans Le Misanthrope (2009) et Groucha dans Le Cercle de craie caucasien
(2013-14). En 2015, après le co-mise en scène de La Vie treshorrificque du grand
Gargantua créée au NTP, elle s’associe à Emilien Diard-Detœuf, pour créer le
Théâtre derrière le Monde.
EMILIEN DIARD-DETŒUF
Formation au CNSAD sous la direction de Nada Strancar (promotion 2014). Il
a joué notamment sous la direction de Sophie Guibard (Vanghel, Jacques Jouet),
Léo Cohen-Paperman (Le Crocodile d’après Dostoïevski), Benjamin Porée
(Platonov, Tchekhov, au théâtre de Vanves puis au théâtre de l’Odéon à Paris),
Jade Herbulot et Julie Bertin (Berliner Mauer : vestiges, au Théâtre Gérard Philipe
à Saint-Denis), et Olivier Py (Le Roi Lear, de Shakespeare, créé dans la Cour
d’Honneur du Palais des Papes pour le 69ème Festival d’Avignon). En 2016, il
sera l’interprète des deux prochaines créations d’Olivier Py, dont Le Cahier Noir,
au 104, à Paris.
Co-fondateur du NTP, il y a joué entre autres Mitterrand dans Le jour de gloire
est arrivé (2015), Lopakhine dans La Cerisaie (2014 et 2015) et Robespierre dans
La Mort de Danton (2011). Il a mis en scène Le Cercle de craie caucasien de
Brecht (2013 et 2014) et La Vie treshorrificque du grand Gargantua avec Sophie
Guibard.
ANTOINE PHILIPPOT
Formation au Théâtre National de Strasbourg (promotion 2008) sous la direction de Stéphane Braunschweig.
Il a joué notamment sous la direction d’Olivier Py (Les Contes de Grimm);
de Léo Cohen Paperman (Les Nuits Blanches, Dostoïevski ; Mourir sur scène,
Dalida et Levin, L’Histoire de Léa), Christine Berg (Le Roi nu, Schwartz; Lettres
à Louise, Flaubert ; Hernani, Victor Hugo ; Peer Gynt, Ibsen), Frédéric Jessua
(L’amant de la morte, Maurice Renard). Également chanteur, il a joué dans la
comédie-musicale de Jean-Michel Ribes, René l’énervé, sous la direction du chef
d’orchestre Olivier Desjours (Didon et Enée de Purcell) et avec la compagnie des
Brigands (La Grande Duchesse de Gerolstein, Offenbach).
SOPHIE GUIBARD
Comédienne et metteur en scène, Sophie Guibard a été formée sous la direction de Nâzim Boudjenâh, Valentina Fago et au Studio-Théâtre d’Asnières (promo
2011). En 2005, elle crée sa compagnie avec une mise en scène de Yaacobi et
Leidental de H.Levin, puis de Vanghel, de Jacques Jouet. Elle joue sous la direction d’E.Belkeddar (Guerre, L.Norén; La Vie est un songe, Calderon), Anna
Dewaele (Une Chambre sur le Bosphore, Jovanovic), Joséphine Serre (La Petite
danseuse), Léa Perret (La Fin du monde : récréation), Lazare Herson-Macarel
(Falstafe, créé au festival d’Avignon 2014). Cofondatrice du Nouveau Théâtre
Populaire, elle y a mis en scène Le Songe d’une nuit d’été (2010), joué Célimène
JULIETTE GAUDEL
Juliette a fait des études d'arts appliqués et de couture, puis un Diplôme des
Métiers d'Arts de costumière à la Martinière-Diderot, à Lyon. Depuis elle partage
son temps entre ses créations (Le Songe d'une nuit d'été, mes Sophie Guibard; In
Heaven... mes Eric Herson-Macarel; Le Monde sous les flaques, mes Christian
Duchange; Peau d'Âne, mes Lazare Herson-Macarel....), la réalisation en ateliers
(TNS, Opéra Bastille, Grand Théâtre de Bordeaux,...) et pour des compagnies
indépendantes (La jeunesse aimable, GRAT-Jean-Louis Hourdin, NTP, Drôle de
bizarre, TPN-théâtre, Festival Premiers actes...)
JULIEN ROMELARD
Formation au Conservatoire d’Art Dramatique d’Orléans sous la direction de
Christophe Maltot (promotion 2008) et à l’Ecole de la Comédie de Saint-Etienne
(promotion 2011).
Il a joué sous la direction de Roland Auzet (Aucun homme n’est une île,
Melquiot), Silviu Purcarete (Ce formidable Bordel, Ionesco), Hervé Loichemol
(Le fils naturel, Diderot), Yann-Joël Collin (La Noce, Brecht), Caterina
Stegemann (Macbeth, Shakespeare), Catharina Gozzi (Le songe d’une nuit d’été,
Shakespeare).
En 2011, il rentre à la Comédie Française comme comédien-stagiaire et joue sous
la direction de Eric Ruf (Peer Gynt, Ibsen), Christophe Rauck (Le mariage de
Figaro, Beaumarchais), Alain Francon (La Trilogie de la Villégiature, Goldoni),
Jérôme Deschamps (Le fil à la patte, Feydeau) et Catherine Hiegel (L’Avare,
Molière).
Il a mis en scène et interprété Voyageur – 51723 en collaboration avec
Morgane Arbez à la Comédie de Saint-Etienne, ainsi que Histoire d’amour de
Jean-Luc Lagarce.
Membre du Nouveau Théâtre Populaire depuis 2011, il y a mis en scène La
Cerisaie de Tchekhov en 2014 et 2015, et y a joué le rôle de Pelléas dans Pelléas et
Mélisande de M. Maeterlinck.
NAYEL ZEAITER
Formé à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, Nayel
Zeaiter travaille l’écriture et l’illustration. Il crée en 2011 les éditions Comprendre,
dont un titre, L’embrouille manouche, a été adapté et mis en scène par Vincent
Thépaut au TNS (2012). Il expose notamment au Salon de Montrouge 2015 et au
Salon Drawing Now 2015.
CONDITIONS SPÉCIFIQUES
POUR LA VERSION EXTÉRIEURE :
Le décor est transporté dans un camion de 12m3.
Taille du tréteau : 6m d’ouverture, 4m de profondeur.
Prévoir un dégagement de 1m de chaque côté.
Dans les lieux d’intérieur/extérieur (type hangar, halle, etc..) disposant d’un toit, la
suspension d’une toile de fond peut être envisagée.
Prévoir un raccord d’eau accessible (pour un effet du spectacle, nous avons besoin
d’un jet d’eau sur scène).
Prévoir une loge abritée.
Prévoir 6 bouteilles d’eau et un catering pour les artistes.
PRIX DE CESSION DU SPECTACLE EN EXTÉRIEUR :
pour une date : 3000 € HT.
Prix dégressif en fonction du nombre de dates. Nous contacter.
POUR LA VERSION INTÉRIEURE :
PLATEAU :
Nous tournons avec un véhicule 20m3. Merci de prévoir son stationnement le jour
de la représentation.
Décor :
• Tréteaux de 6 mètres sur 6 mètres, hauteur 1 mètre, avec pentes.
• 4 toiles de fond de 8m de hauteur.
• Eléments de décor divers : table (3m de long), 4 chaises.
Temps de déchargement + Montage : 3h
Remarque : Le tréteau et son abord sont salis par les acteurs durant la représentation par l’utilisation d’eau, de soupe, de terre humide. Prévoir de quoi nettoyer
entre chaque représentation (balais, raclettes, serpillères).
Espace Scénique :
- Dimensions minimum du plateau :
• 8m d’ouverture au cadre de scène.
• 8m de profondeur.
• 1m de dégagement à cour et jardin.
Matériel demandé :
• 1 arrivée d’eau avec la possibilité de tirer une ligne d’arrosage.
• Une perche au fond du plateau pour la suspension de la toile.
• 3 pains de fonte 15kg.
LUMIÈRES :
Un pré-montage lumière est demandé (création en cours ; à préciser)
• 1 plein feux blanc à 45°, adapté en puissance aux dimensions de la salle.
• 1 PC 5kw + volets, en ¾ contre jardin.
• 1 éclairage uniforme bleu pour le cyclo.
(spectacle en création, couleur des gélatines à préciser)
Le plateau comprend le tréteau et son abord (2m de chaque coté).
SON : Aucun matériel demandé.
COSTUMES :
Les costumes arriveront propres sauf si nous jouons ailleurs juste avant. Dans ce cas,
un service d’entretien pour notre habilleuse est à prévoir le matin ou la veille de la
représentation. Lors d’une exploitation longue, prévoir un entretien quotidien.
• Machine à laver + lessive.
• Sèche linge.
• Planche et fer à repasser.
EQUIPE DE TOURNEE : 9 personnes.
• 4 comédiens
• 2 metteur en scène.
• régisseur.
• habilleuse.
• chargé de production / diffusion.
LOGES :
• Pour 4 personnes avec miroir, portants, tables, et chaises.
• Bouteilles d’eau, thé, café, boissons fraîches, petits gâteaux, fruits secs.
• 8 petites bouteilles d’eau par représentation.
PRIX DE CESSION DU SPECTACLE EN INTÉRIEUR :
Pour une date : 4000 € HT.
Prix dégressif en fonction du nombre de dates. Nous contacter.
PARTENAIRES
Production : Nouveau Théâtre Populaire
Production déléguée : le Théâtre derrière le Monde
Coproduction : Le Quai, CDN d’Angers
"Parler Rabelais, c'est être à la racine du théâtre populaire.
Gargantua, c'est l'enfance du français, une enfance libre, facétieuse et insolente, dont le français adulte se souvient avec
émotion, comme d'une époque d'insouciance et de gaieté.
À partir de cette constatation, Sophie Guibard et Emilien
Diard-Detœuf ont produit un objet jubilatoire de paroles, de
sensations, d'images, de pantomimes. Comme le Rabelais de
Jean-Louis Barrault ou Les Guerres picrocholines de Gildas
Bourdet, spectacles mémorables des années 1970, ils offrent
avec La Vie treshorrificque du grand Gargantua un spectacle
où le bonheur de jouer et de dire est entier. Pour nous raconter la bruyante vie de Gargantua qui toute sa vie toujours dira : "A boire ! A boire ! A boire !", ils célèbrent la
théâtralité dans toutes ses dimensions. Sur ce beau plateau
de bois brut, avec des costumes médiévaux qui évoquent tout
autant ceux de Léon Gischia pour Jean Vilar que certains détournements d'armure chez les Monty Python, les quatre acteurs, Valentin Boraud, Julien Campani, Baptiste Chabauty,
Sacha Todorov s'accrochent physiquement, ludiquement aux
méandres du récit et plongent les spectateurs dans des vagues
renouvelées d'hilarité."
Daniel Besnehard
Secrétaire général du Nouveau Théâtre d'Angers,
dans le Journal du NTA n°13, automne-hiver 2014
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