Bulletin de veille n° 1 - Chambre régionale d`agriculture Midi
Transcription
Bulletin de veille n° 1 - Chambre régionale d`agriculture Midi
Veille sur les projets innovants septembre 2001 - juin 2002 ¢ Productions végétales Frank Ginger, un « bleu » dans les fruits rouges Frank Ginger est producteur de fruits rouges à Brassac (Ariège). 5 à 6 tonnes de myrtilles sur 3,5 ha ainsi que des mûres, des framboises et des groseilles sur 5.000 m2, cette installation en montagne lui permet d'obtenir des fruits goûteux et naturels. Vente en ultra frais et cueillette à la ferme sont ses 2 débouchés, mais la vente de produits transformés est aussi à l'étude. L'exploitation dispose d'un salarié permanent et fait appel à une dizaine de saisonniers lors de la cueillette. Dépêche du Midi - 26 février 2002 - p. 5 Plantez des amandiers ! Hervé Pradel est le seul exploitant du Tarnet-Garonne à cultiver des amandiers et le déplore. De nouvelles variétés plus performantes et plus résistantes, peu de produits phytosanitaires et une récolte entièrement mécanisée, sont les atouts de cette culture qui rapporte 16 francs le kilo de fruits. De plus, la France consomme 22 000 tonnes d'amandes et n'en produit que 450. La dépêche édition Tarn-et-Garonne, n° 2209, 9 octobre 2001 Aux Jardins de Gascogne les oliviers sont rois Un horticulteur gersois s'est spécialisé depuis quelques années dans la vente des oliviers. La demande est forte car l'olivier est à la mode et les prix ont baissé. En effet, en Espagne on arrache les vergers pour replanter de jeunes arbres ou des cultures maraîchères plus rentables. La dépêche édition Gers, 11 janvier 2002 Hortipassion : la cuisine des fleurs Carole Rouvillain, horticultrice, ne se contente pas de cultiver les fleurs. Elle propose à ses clients des spécialités culinaires aromatisées avec sa production : madeleines de geranium, beignets de roses... Ses CRA Midi-Pyrénées, Documentation, Claudine Adoue, poste 629 recettes sont inspirées des diverses recherches bibliographiques qu'elle mène, avec l'aide de ses clients. Cette horticultrice picarde fait partie du réseau Bienvenue à la ferme. France agricole, n° 2917, 4 janvier 2002, p. 98 Du petit bois dont on fait de l'emploi « Le Grilladin malin » est un sac de petit bois sec, non traité, destiné à la grillade. Jean-Louis Nasschaert, son inventeur, le fabrique à partir de chutes de bois non traité destiné à la décharge. Pour distribuer le produit auprès de la grande distribution, il a créé la société : VDB, comme Valorisation du bois. VDB s'est dotée d'un broyeur mobile de 18 tonnes. Elle emploie 3 personnes à plein temps (15 en CDD en saison) et a reçu le soutien de l'ADEME et du Conseil régional Midi-Pyrénées. La dépêche, 15 janvier 2002 Le renouveau de la moutarde gersoise C'est une vieille tradition des communes d'Ayguetinte et de Bezolles : des graines de moutarde broyées avec du moût de raisin blanc. Cette moutarde s'achetait, jusque dans les années 50, lorsqu'on tuait le cochon. En 1992, à la recherche d'une culture à implanter sur jachère, un groupe d'agriculteurs aidé du CRIT d'Auch a cherché à en retrouver la recette. Ils l'ont testée auprès de villageois ayant gardé le souvenir de ce goût si particulier. Si la culture de la graine reste encore à perfectionner, la recette est aujourd'hui au point. Le produit est vendu sur l'exploitation ou aux restaurateurs gersois ainsi qu'aux épiceries fines toulousaines. Mais les initiateurs du projet regrettent de ne pouvoir en développer, faute de temps, la commercialisation. Sud Ouest édition Lot-et-Garonne, 31 janvier 2002 "Quin te vas !?", la bière des montagnes Jacques Toulet-Melat aime la bière et s'intéresse à l'histoire des brasseries du piémont pyrénéen. Profitant du renouveau de la bière artisanale, il se forme et crée sa propre recette à base de malt de Navarre et d'eau des Pyrénées. Il commercialise depuis septembre 2001 sa bière "Quin te vas !?" et envisage d'ouvrir un musée des bières et brasserie du Sud-Ouest. La mission agro- alimentaire pyrénéenne l'a aidé dans l'étude de faisabilité de son entreprise. Contact : Jean Toulet - Impasse des Pradettes 65270 St-Pé-de-Bigorre Dépêche du Midi, 9 février 2002 Une cacahuète de terroir Après sept ans d'expériences, les producteurs landais commercialisent, cette année, trente tonnes de cacahuètes fraîches cultivées dans le Marensin. Leur objectif est de proposer un produit de terroir, 100 % naturel. La société Menguy's est à l'origine de cette culture en France. Sud Ouest édition Landes, 16 février 2002 Le yucca, une plante pleine de ressources Claude Marizy, horticulteur-pépiniériste à Miramont-d'Astarac (32), travaille depuis une vingtaine d'années sur le yuca gloriosa. Cette plante est utilisée comme fixateur de sol, notamment dans les Landes. Or ce yucca contient des substances capables de développer la floraison des plantes, en volume et dans le temps, et d'accélérer l'absorption des engrais. C. Marizy travaille avec l'université de Montpellier pour la production de l'extrait de yucca. Sud Ouest édition Gers - 22 février 2002 Des cacahuètes dans le Tarn, c'est possible Après les Landes (voir bulletin Brèves n° 11) le Tarn se lance dans la production de cacahuètes. Le lycée agricole de Flamarens en expérimente, cette année, la culture : stades de floraison, besoins en températures, sols... pour juger d'un possible développement sur les terres sableuses du Tarn. Cette opération résulte d'un partenariat entre le lycée, le Groupe coopératif occitan et la société Menguy's, leader français de la cacahuète apéritif. Pour ce dernier, l'enjeu est une diminution des coûts de transports et de conservation ; pour les agriculteurs la cacahuète est une culture rémuné- ratrice et excellente en alternance avec les céréales. Paysan tarnais - 2 mai 2002 - p. 7 Ils multiplient des graines d'espèces sauvages pour la revégétalisation de terrains dégradés Une centaine de producteurs de la Durance cultive une dizaine d'espèces rustiques et résistantes aux émanations de biogaz, dans le cadre d'un partenariat avec le semencier Phytosem. Pour cette entreprise basée à Gap, la fermeture des 6000 décharges en 2002 représente un marché considérable. Par ailleurs, Phytosem vise le marché de la jardinerie en proposant des pelouses fleuries adaptées à chaque région. Elle souhaite élargir à toute la France l'origine de ces semences. France agricole, n° 2901, 7 septembre 2001, p. 43 Bigorre : un nouveau vin pour les jeunes agriculteurs Alain Brumont, président du Syndicat des vins des Hautes-Pyrénées, incite à la création d'un nouveau cru : le vin de pays de Bigorre. Un technicien s'attache actuellement à identifier et délimiter les zones intéressantes. 300 hectares pourraient être affectés à cette production ce qui permettrait l'installation d'une quinzaine de jeunes agriculteurs à condition qu'ils produisent un même vin de qualité constante. La dépêche édition Hautes-Pyrénées, 20 octobre 2001 ¢ Productions animales De l'esturgeon en carpaccio ou en rillettes ? Pierre Tachon, propriétaire de la pisciculture du Tarsaguet (32) est un des 6 producteurs de caviar français. Pour valoriser les carcasses de ce poisson sans arête, il propose aujourd'hui plusieurs plats cuisinés dont le carpaccio, les rillettes ou l'esturgeon fumé. 30 restaurateurs gersois ont testé ces recettes avant leur commercialisation. L'éleveur a reçu l'aide du Centre européen d'entreprise et d'innovation. La dépêche édition Gers, 3 octobre 2001 Du savon au lait d'ânesse Jean-François et Bénédicte Wambecke élevent 25 ânesses laitières. Avec leur lait, ils fabriquent du savon et divers produits cosmétiques qu'ils commercialisent sur les foires, salons et marchés. Ils accueillent aussi les groupes pour des visites commentées. Contact : www.embazac.com La dépêche édition Gers, n° , 11 octobre 2001 La ferme aux bisons mise sur un tourisme intelligent Depuis 15 ans, Pierre Gaston élève des cerfs et des bisons, mais aussi une dizaine d'espèces «exotiques» : yacks, élan du Cap... Comme la production de viande et de plats cuisinés n'était pas assez rémunératrice, la Ferme aux bisons s'est tournée vers le tourisme en 1998, après un investissement de 300 000 euros. Hormis la découverte des espèces élevées en liberté, on peut y visiter une exposition de taxidermie, une mini-ferme et une salle de jeux de découverte. En 2002, on pourra également y déguster les produits de l'exploitation, puisque l'exploitation est classée ferme auberge. En 2000, 15 000 visiteurs sont venus découvrir la ferme des bisons. De plus, 3000 scolaires et 500 adultes ont été accueillis dans le cadre de la ferme de découverte. Contact : La Ferme aux bisons - Coufetery - 09500 LAPENNE - tél : 05 61 67 60 74 Objectif Pyrénées, n° 32, décembre 2001, p. 7 Un lapin de luxe Fruit d'un long travail de recherche mené par l'INRA, l'orylag est un lapin dont la fourrure est idéale pour les couvertures et vêtements de luxe. D'ailleurs, plusieurs maisons de haute-couture l'ont adopté. Une filière de production s'est constituée en CharenteMaritime. elle regroupe 30 éleveurs au sein de la Coopérative des éleveurs d'Orylag qui garde le contrôle, avec l'INRA, de la production et des débouchés. Sud Ouest édition Charente-Maritime, 23 janvier 2002 Un élevage de bufflonnes à Maurs (Cantal) 45 mères produisent 2000 litres de lait par an transformé en fromages dans l'Aveyron. La coopérative de bufflonnes souhaite doubler sa production. France agricole, n° 2901, 7 septembre 2001, p. 43 ¢ Nouveaux marchés - Nouveaux débouchés A la reconquête des « jardins » des Baronnies Bernard Prieur est un ex-directeur commercial reconverti agriculteur. Pour faire connaître et assurer un débouché aux producteurs des Baronies, il organise des rencontres entre associations de consommateurs et agriculteurs. Son but recréer un lien entre agriculteurs et consommateurs. Des projets se dessinent : une marque collective pour identifier les produits des Baronnies, l'embauche d'un commercial... La dépêche édition Hautes-Pyrénées, 12 janvier 2002 Tourisme viti-vinicole : un réel potentiel de développement L'AFIT a fait réaliser un diagnostic sur l'offre et la demande de tourisme viti-vinicole. Ce secteur dispose d'un réel potentiel de développement, mais il ne pourra être valorisé que si les professionnels du vin s'impliquent davantage et acceptent de construire une offre adaptée à la demande. Source : Les Cahiers de l'AFIT, novembre 2001 AFIT infos, n° 22, septembre 2001 L'économie solidaire pour pérenniser les exploitations varoises L'association Alliance Provence a initié, en 2001, le 1r réseau français d'associations pour le maintien de l'agriculture paysanne (AMAP). Dans ce projet d'économie solidaire, un exploitant et un groupe de consommateurs passent un contrat. Le premier s'engage à produire une gamme de produits de qualité, tout en respectant l'environnement. En contrepartie, les consommateurs lui achètent à l'avance sa production (primeurs, viande, laitages, fleurs) au début de la saison. Ils ont ainsi l'assurance de manger sain, à des prix particulièrement attractifs, tout en pérennisant le terroir local. Dans le Var, les AMAP regroupent déjà 3 000 personnes. La démarche s'inspire du concept de l'Agriculture à Soutien Communautaire (CSA) développé aux Etats-Unis. Contact : Alliance Provence - 41 rue Carnot - 83200 Le Revest - mèl : [email protected] Var matin, 11 février 2002 « L'éleveur et l'oiseau » une marque qui associe viande bovine et protection de l'environnement Une trentaine d'éleveurs des Vallées angevines a créé cette marque pour commercialiser leur viande dans le réseau système U. Ils sont tous engagés dans des démarches agri-environnementales et, notamment, dans la protection d'un des oiseaux les plus menacés en Europe : le râle des genêts. France agricole, n° 2902, 14 septembre 2001, p. 25