Télécharger le dossier OMAN - Chambre de Commerce Franco
Transcription
Télécharger le dossier OMAN - Chambre de Commerce Franco
Publication destinée aux membres de la CCFA - Diffusion gratuite - Non destinée à la vente. Oman : Quarante ans de réalisations remarquables Superficie : 309 500 km2 Population : 3,5 millions Capitale : Mascate Villes principales : Salalah, Sur, Sohar, Nizwa. Langue officielle : arabe Monnaie : Riyal omanais Fête nationale : 18 novembre PIB (2009): 49 Md $ Croissance démo.: 3,1 % Espérance de vie : 74 ans Taux d’alphabétisation: 84,4% Entre 1970 et 2009, le sultanat d’Oman a enregistré une série de réalisations économiques remarquables qui sont autant de signes d’un développement et d’une croissance sérieusement planifiés et judicieusement conduits. Les chiffres en témoignent ; en voici quelques uns parmi les plus saillants : un PIB multiplié par 170 et un PIB/h multiplié par 35 ; des échanges commerciaux qui sont 23 fois ce qu’ils étaient en 1975, avec des exportations qui ont atteint la valeur de OR 10,6 Mds (contre OR 753 m) et des importations d’une valeur de OR 6,9 Mds (contre OR 488 m). La production pétrolière est passée de 332.000 b/j en 1970 à plus de 812.500 b/j en 2009 et les réserves de pétrole sont aujourd’hui estimées à 4,8 milliards de barils contre 1,4 milliards de barils à l’avènement du sultan Qabous. Dans le même temps, le sultanat a réduit sa dépendance sur le pétrole en diversifiant ses ressources économiques. Ainsi, la part des secteurs non-pétroliers dans le PIB est passée de 31,6% en 1970 à 59% aujourd’hui. De plus, les revenus pétroliers qui représentaient 100% du revenu total du sultanat en 1970 n’en représentent plus aujourd’hui que 66%.(1) Dans le même temps, l’investissement public dans des projets de développement a atteint OR 94 Mds sur quarante ans, soit une moyenne de OR 2,35 Mds/an, pour développer la santé, l’électricité, l’eau, les routes, les transports et les communications dans toutes les régions et les gouvernorats du sultanat. Un effort particulier a été mis sur l’éducation qui, entre 1976 et 2009, a bénéficié d’un investissement de près de OR 10,3 Mds : le nombre total d’étudiants a ainsi atteint 531.393 en 2009 dont 23,644 poursuivent leurs études au niveau supérieur et le nombre d’écoles 1.040 (contre seulement 3 en 1970). La santé publique a, de son côté, bénéficié de OR 4,1 Mds et les projets d’infrastructure, (routes, aéroports, électricité et eau) ont, quant à eux, mobilisé OR 8,85 Mds. Enfin, pour ce qui est de la communication et de la technologie de l’information, le nombre d’usagers d’internet est passé de 12.000 en 1995 à 1,5 millions en 2009 pendant que les détenteurs de téléphone mobile sont eux passés de 50.000 en 1996 à 3,631 millions en 2009. Les secteurs plus traditionnels de l’agriculture et de la pêche n’ont pas été en reste puisqu’ils ont bénéficié d’un investissement global de OR 292 millions, pendant que celui du tourisme (2,9% du PIB en 2009) enregistrait un boom remarquable : de 39 hôtels et 2.855 chambres en 1993-1995, l’offre est passée à 218 hôtels et 10.420 chambres en 2009, et les revenus du secteurs sont passés de OR 35,1 m en 1995 à OR 144,1 millions en 2009 pour un nombre de touristes qui est passé de 352.000 à 1,7 millions. Sur le plan du commerce et des échanges internationaux, le sultanat a adhéré à l’OMC (Organisation mondiale du commerce) et contracté de nombreux accords bi et multilatéraux afin de s’assurer un environnement économique sain et stable. Stabilité à laquelle, d’ailleurs, a largement contribué la politique monétaire du gouvernement en limitant le taux d’inflation tout au long de ces années et en adoptant un taux de change fixe dès 1973, indexant l’OR au dollar US (OR 1 pour US$ 2,6008). Cette politique a réussi à séduire les investisseurs et a permis au secteur bancaire de se développer. De 17 banques en 1970, le sultanat est passé à 249 aujourd’hui, avec un volume de crédit octroyé au secteur privé qui a atteint OR 9,8 Mds rien que sur 2009. En 1989, le sultanat créait sa bourse et les investissements y sont en progrès constant, avec des échanges de valeurs qui ont totalisé OR 6,1 Mds en 2009. Enfin, l’investissement direct étranger (IDE) a atteint OR 5,029 Mds en 2009, en augmentation de 15,3% par rapport à 2008 et de 130% par rapport à 2006 ! La situation de l’emploi est stable, avec une fonction publique de près de 136.600 postes et omanisée à plus de 87%, et un secteur privé qui compte 158.315 salariés répertoriés à la Sécurité sociale. Autant de chiffres, donc, qui montrent l’importance des efforts consentis par le gouvernement omanais sur ces quarante années et la sagesse de la politique suivie. Mais les efforts ne s’arrêteront pas là. En effet, l’année 2011 démarre avec un nouveau plan quinquennal, le huitième depuis l’avènement du sultan Qabous. Ce plan prévoit, notamment : - La réalisation d’un développement durable de l’économie dans une stabilité renforcée. - L’avancement d’un développement des ressources humaines qui puisse permettre à tous les citoyens de jouer pleinement leur rôle dans la croissance économique du pays. - La création d’un secteur privé efficace, capable de booster le développement économique et social omanais et de prendre pleinement sa place dans un système d’économie globale hyperconcurrentiel. (1): M. Ahmad ben Abdelnabi Macki, ministre de l’Economie Chambre de commerce franco-arabe - 250 bis boulevard St-Germain 75007 Paris Tél. 01 45 53 20 12 - Fax : 01 47 55 09 59 - e-mail : [email protected] - site web : www.ccfranco-arabe.org 1/4 OMAN : Une économie stable, en pleine diversification Publication destinée aux membres de la CCFA - Diffusion gratuite - Non destinée à la vente. L’économie d’Oman repose essentiellement sur le secteur pétrolier (environ 63% des recettes budgétaires, 66 % des recettes d’exportations *). Pourtant, le sultanat qui ne fait pas partie de l’OPEP, est un producteur modeste de pétrole (812000 b/j en 2009) si on le compare à l’Arabie Saoudite, aux Emirats arabes unis ou au Koweït. Il dispose de réserves limitées (4.9 Mds de barils) qui devraient diminuer significativement dans une quinzaine d’années, poussant le sultanat à mener une réflexion sur l’opportunité de développer une filière dans le nucléaire civil, pour répondre à ses besoins énergétiques et pallier une probable insuffisance de ses réserves en pétrole et en gaz. A cet effet, le Sultanat d’Oman a adhéré à l’AIEA en octobre 2008, a participé à la conférence internationale de Paris de mars 2010 sur l’accès au nucléaire civil et a manifesté son intérêt pour la signature d’une déclaration d’intention relative à la formation et l’assistance dans ce domaine. Trois fonds souverains, principalement alimentés par les revenus pétroliers et gaziers, contribuent à la diversification de l’économie omanaise : le State General Reserve Fund (qui gère US$ 30 Mds d’avoirs placés à l’étranger), le Fonds de développement des infrastructures omanaises et l’Oman Investment Fund. Dans cette logique de diversification de l’économie, des efforts sont également accomplis pour développer l’activité portuaire (construction de nouveaux ports à Muttrah, Sohar, Duqm (voir encadré) et Salalah, tous jouxtés à des zones industrielles), le secteur de la réexportation, les services financiers et le tourisme. Sur un plan économique plus général, Oman a connu, avant la crise financière de 20082009, une embellie conjoncturelle liée à l’évolution du prix du baril et à la montée en puissance des exportations de gaz naturel liquéfié. Cette embellie a permis de dégager un excédent du compte courant, de réduire la dette extérieure et de reconstituer des réserves internationales à un niveau raisonnable. Ainsi, le pays a été relativement épargné par la crise (croissance de l’ordre de 3% pour l’année 2009, contre près de 7% en 2008 et les prévisions de croissance pour 2010 s’établissent à hauteur de 6%). de jeunes sur le marché du travail) constituent des axes prioritaires pour résoudre la question cruciale de l’emploi (le taux de chômage est de l’ordre de 15% de la population active). Cette politique passe notamment par l’obligation pour les entreprises omanaises de déclarer, sous peine de forte amende, les travailleurs étrangers. Une loi d’amnistie des travailleurs étrangers a été adoptée fin 2009 pour permettre à plusieurs milliers de clandestins (indiens notamment) de quitter le pays. Sur le plan des échanges avec le monde extérieur et, notamment, l’Europe, Oman, à travers le Conseil de coopération des Etats arabes du Golfe (CCEAG), dont il est l’un des six Etats-membres, négocie actuellement avec l’Union européenne un accord de libreéchange. L’ouverture vers les mondes africain et asiatique (liens historiques et humains avec Zanzibar et le Baloutchistan) se traduit, quant à elle, par des relations économiques et humaines fortes avec l’Inde (existence d’une communauté omanaise d’origine indienne, présence de plus de 500 000 Indiens expatriés), la Chine (qui achète entre le tiers et la moitié du brut omanais), la Corée, le Japon et la Thaïlande (avec lesquels le sultanat a conclu d’importants contrats gaziers), ainsi que des échanges réguliers avec le Pakistan. Oman a, par ailleurs, récemment approfondi ses relations avec le sultanat de Bruneï (amorce de coopération en matière énergétique et de santé), la Biélorussie (coopération universitaire) et l’Ouzbékistan (coopération dans les secteurs énergétique et pétrochimique, perspectives dans l’agro-alimentaire). Enfin, Oman joue un rôle important au sein de l’Association des pays riverains de l’Océan Indien (IOR/ARC). (*) France-Diplomatie : Ministère des Affaires Etrangères Octobre 2010 Sur le plan de l’emploi, la privatisation et l’omanisation des emplois (arrivée massive Chambre de commerce Franco-Arabe 40 ans Votre partenaire économique & commercial CHAMBRE DE COMMERCE FRANCO-ARABE Chambre de commerce franco-arabe - 250 bis boulevard St-Germain 75007 Paris Tél. 01 45 53 20 12 - Fax : 01 47 55 09 59 - e-mail : [email protected] - site web : www.ccfranco-arabe.org 2/4 Publication destinée aux membres de la CCFA - Diffusion gratuite - Non destinée à la vente. OMAN-FRANCE : Une présence économique et culturelle active Oman est le sixième débouché de la France au MoyenOrient et la France est son 18ème fournisseur (1,34% de part de marché). La présence française est essentiellement liée aux secteurs de l’énergie (à travers, notamment, Total qui est le partenaire de « Petroleum Development Oman », ainsi que du projet pétrolier « Mukhaizna » et du projet gazier Oman LNG, Ipedex, Institut français du pétrole), de l’eau (Véolia, Suez, Degrémont), de l’environnement (Véolia Propreté, Suez Environnement) et des infrastructures (Vinci, ADPi, Cap Gemini). Les sociétés françaises, au nombre d’une trentaine, sont également bien représentées dans le secteur des services (BRGM, bureau Véritas), de la banque (BNPParibas, Société Générale) et de l’hôtellerie (groupe Accor, projet d’hôtel Club Med, quoique leur implantation dans ce secteur soit toujours trop faible et même si Colas, filiale du Groupe Bouygues, a établi fin 2009 le siège de sa représentation régionale à Mascate). Dans l’agroalimentaire, Carrefour travaille à l’ouverture d’un troisième hypermarché. Enfin, il convient de noter qu’un club d’hommes d’affaires franco-omanais a été créé en juin 2003. Sur le plan des grands contrats, rappelons qu’Oman Air vient de passer commande de 5 A330-200, que Vinci complète la construction d’un barrage, que Véolia poursuit la construction d’une usine de dessalement, que Suez-Energie finalise la construction d’une centrale électrique et qu’Aéroports de Paris International (ADPi) est responsable de la gestion de plusieurs projets de développement des aéroports omanais. Quant à la coopération culturelle, scientifique et technique, elle tient compte de la spécificité omanaise dans le Golfe (notamment la présence de plusieurs milliers de francophones, originaires d’Afrique centrale et de l’ouest). Elle vise essentiellement à promouvoir la langue et la culture françaises, à développer la coopération scientifique, technique et inter-universitaire dans des secteurs prioritaires comme l’administration publique, l’archéologie et la santé (avec, notamment, la signature en janvier 2010 d’un accord pour la formation en France de médecins spécialistes omanais). L’expertise française est également proposée aux autorités omanaises dans la rénovation et de la construction de musées : projets de rénovation du musée Beit Fransa des relations franco-omanaises et construction de nouveaux musées (Musée national, musée de la Marine et musée des Sciences). Il convient enfin de préciser que la visite de M Nicolas Sarkozy à Mascate en février 2009, accompagné des ministres des Affaires étrangères et de la Défense, ainsi que de la Secrétaire d’Etat au Commerce extérieur en novembre 2009, ont contribué à donner un nouvel élan à la relation bilatérale et permettent d’entrevoir aujourd’hui une séquence politique plus ambitieuse. Oman - France : Importations & Exportations - 2010 Total Exportations : 595 224 Total Importations : 30 648 sur les douzes mois 2010 (chiffres non corrigés) sur les douzes mois 2010 (chiffres non corrigés) Parmi les produits les plus exportés - Aéronefs et engin spatiaux - Moteurs et turbines - Viandes et volailles - Instruments et appareils de mesures - Parfums et produit pour la toilette - Préparations pharmaceutiques - Matières plastiques sous formes primaires - Cacao, chocolat et produits de confiserie - Pompes et compresseurs - Equipements aérauliques et frigorifiques - Machines pour l’extraction ou la construction - Moteurs et transformateurs électrique - Produits de raffinages du pétrole - Véhicules automobiles - Machines pour l’industrie agroalimentaire - Autres produits alimentaires Valeurs 357357 65126 11884 8817 8329 8160 7427 6827 6702 6095 5499 5321 4718 2505 2322 2079 Chiffres bruts de collecte, en milliers d’euros - source douanes Parmi les produits les plus importés - Produits chimiques organiques de base - Matières plastiques sous formes primaires - Aluminium - Produits pharmaceutiques de base - Autres produits chimiques - Produits de la pêche et de l’aquaculture - Préparations et conserves à base de poisson et de produits de la pêche - Matériel d’installation électrique - Instruments et appareils de mesures - Véhicules automobiles - Condiments et assaisonnements - Plaques, feuilles, tubes et profilés plastiques - Aéronefs et engins spatiaux - Sièges et leurs parties, parties de meubles - Fruits tropicaux et subtropicaux Valeurs 12548 6698 4983 4215 594 563 291 247 122 62 46 35 33 32 18 Chiffres bruts de collecte, en milliers d’euros - source douanes Chambre de commerce franco-arabe - 250 bis boulevard St-Germain 75007 Paris Tél. 01 45 53 20 12 - Fax : 01 47 55 09 59 - e-mail : [email protected] - site web : www.ccfranco-arabe.org 3/4 S.E. M. Ahmed Al Mahrizi, ambassadeur du Sultanat d’Oman en France : “ le Sultanat représente désormais un grand pôle d’attraction sur la scène régionale et internationale” Monsieur l’Ambassadeur, depuis l’accession de S.A. le Sultan Qabous au pouvoir il y a quarante ans, de très grands progrès ont été réalisés par le Sultanat. Pouvezvous nous dire en quelques mots quels sont aujourd’hui les secteurs prioritaires, en matière de développement, du Sultanat? Publication destinée aux membres de la CCFA - Diffusion gratuite - Non destinée à la vente. Depuis le début des années 70 et l’accession au pouvoir de S.M. Le Sultan Qaboos bin Said, le Sultanat d’Oman a connu une période de développement économique soutenu qui a vu son PIB se multiplier par un facteur de 10. Aujourd’hui, l’accent est mis sur divers secteurs économiques et politiques: 1- L’éducation et la santé : Le Sultanat a toujours accordé une importance capitale au développement humain, et s’appuie dans ce domaine sur un réseau d’institutions scolaires et universitaires de premier plan. Un grand nombre d’étudiants boursiers poursuit régulièrement des formations de spécialisation à l’étranger et contribuent à leur retour au développement du pays. 2- Le tourisme : D’importants investissements ont été réalisés pour améliorer l’infrastructure touristique du pays et la porter au plus haut niveau des standards internationaux. Le secteur connaît une croissance annuelle à deux chiffres, et devrait représenter, à l’issue du plan de développement Vision 2020, une part significative de l’économie Omanaise. 3- Le développement de l’industrie pétrolière et l’exploitation des ressources en gaz naturel devrait accompagner une progression importante des échanges commerciaux internationaux. Ce potentiel de croissance est particulièrement important pour les entreprises européennes en général, et française en particu- Projet de construction du port de Duqm lier. Le sultanat a rejoint l’Organisation Mondiale du Commerce en 2000. Grâce à une politique étrangère caractérisée par la sagesse, la modération et la sérénité, le Sultanat représente désormais un grand pôle d’attraction sur la scène régionale et internationale. Cette position lui a déjà permis de dénouer pacifiquement de nombreux conflits et ce à tous les niveaux. Cette stabilité politique exceptionnelle renforce l’attractivité économique du pays et se traduit par un climat des affaires sain et propice. Oman est le sixième client de la France au Moyen-Orient et la France est le 18e fournisseur du Sultanat, avec 1,34% de parts du marché. Une part modeste par rapport aux excellentes relations politiques qui existent entre les deux pays. Que faut-il faire pour développer les relations commerciales pour quelles atteignent un niveau plus important et quels sont d’après vous les secteurs où ces échanges peuvent se développer le plus? Les autorités Omanaises font déjà de gros efforts pour attirer les investissements étrangers directs dans le pays. Par exemple, le seuil maximal de participation des fonds étrangers dans une co-entreprise en Oman a été porté de 49% à 70%. Ce niveau peut même atteindre 100% dans certains projets prioritaires. Le cadre fiscal est parmi les plus attractifs, avec une imposition sur le bénéfice des sociétés limitées à 12%. Nous comptons sur le dynamisme et l’agressivité commerciale des entreprises françaises pour augmenter la part de marché que vous mentionnez. Nous pensons aux secteurs où les entreprises françaises jouissent d’un grand savoir faire, tels que le transport, les équipements industriels pétroliers, la technologie et services informatiques, la santé et les services d’eau et d’assainissement. Un projet de création ex-nihilo d’une ville portuaire et industrielle située entre Salalah et Mascate sur l’Océan indien est actuellement en cours de finalisation. Ce futur port a vocation à devenir l’une des plateformes industrielles et pétrochimiques les plus importantes du Moyen-Orient. Outre la création d’un terminal d’export pétrolier disposant d’un réseau de pipelines en provenance de la région du Golfe qui permettrait l’exportation de brut en évitant le passage par le détroit d’Ormuz, ce projet prévoit la spécialisation du port dans le traitement des conteneurs, le chargement conventionnel et les marchandises en vrac. Plusieurs milliards d’euros vont être investis dans cet ambitieux projet qui comprend : - La construction d’un aéroport pouvant accueillir 500 000 passagers. - Un atelier de construction et de réparations navales. - La construction d’une centrale électrique et d’une usine de dessalement. - La mise en place d’un complexe pétro-chimique (7 Mds USD). - La création d’une zone franche et d’une zone industrielle. - Des projets résidentiels et touristiques pouvant accueillir de 40 à 60.000 personnes. - Le développement des infrastructures (routes, rails, adduction d’eau, traitement des déchets). Jusqu’ici, la présence de la France en Oman se faisait surtout sentir au niveau des grands contrats. Comment voyez-vous, Monsieur l’Ambassadeur, l’avenir de ces échanges au niveau des PME-PMI ? Le secteur industriel privé en Oman est encore de création récente, et ne comporte pas un tissu suffisant d’entreprises de taille petite ou moyenne. Ceci peut expliquer la réticence des PME-PMI françaises à aborder ce marché. Nous souhaitons prioritairement renforcer la présence des grands groups français habitués à travailler à l’exportation. Chambre de commerce franco-arabe - 250 bis boulevard St-Germain 75007 Paris Tél. 01 45 53 20 12 - Fax : 01 47 55 09 59 - e-mail : [email protected] - site web : www.ccfranco-arabe.org 4/4