Guida Asolo FR
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ASOLO La cité des 100 horizons 1 2 ASOLO La cité des 100 horizons Surnommé la «Cité aux cent horizons» par Carducci, Asolo est l’un des centres historiques les plus suggestifs d’Italie. Toute entière contenue dans la ceinture de ses remparts qui se rejoignent à la Rocca, une forteresse du XIIe siècl, cette petite ville conserve dans ses moindres recoins la trace des son histoire millénaire. Son charme et les douces formes arrondies des collines qui lui servent d’écrin ont longtemps attiré poètes et écrivains, artistes et voyageurs, qui y trouvaient à la fois l’inspiration et une profonde sensation d’harmonie. Parmi eux, le poète anglais Robert Browning, la «Divine» actrice de théâtre Eleonora Duse, le compositeur Gian Francesco Malipiero, l’écrivain et voyageuse anglaise Freya Stark. Une visite à Asolo permet de concilier l’intérêt pour l’histoire et la culture avec les plaisirs de la bonne table. Les auberges, les restaurants, les cafés et les œnothèques qui se pressent le long des portiques et autour des places de la vieille ville offrent d’excellents plats, issus de la tradition culinaire vénitienne - tels que les délicieux «cicchetti» - et préparés avec les meilleurs produits de l’élevage et de la culture locaux; le tout accompagné d’un verre d’Asolo Prosecco Superiore DOCG, un excellent vin pétillant né de notre terre. 4 Page 6 About Page 16 Vieille ville Page 57 Trouver un logement Page 67 manger et de la boisson Page 92 Itinéraires Page 120 Sport Page 122 Shopping Page 128 services pour le tourisme Page 134 SOS SOS 5 Comune di Asolo Piazza G. D’Annunzio, 1- 31011 Asolo +3904235245 Bureau d’information +390423524675 [email protected] Culture de bureau +390423524637 [email protected] www.asolo.it Population: 9.068 habitants (31/08/2013 - Istat); Surface: 25,37 km²; Densité:. 352,07 hab / Km ²; Altitude: de 74 à 379 m.s.l.m.” Comment y arriver EN VOITURE: Depuis Est: Sortie d’autoroute “Treviso Nord”, par Montebelluna Sortie d’autoroute “Treviso Sud”, par Castelfranco Depuis Sud: Sortie d’autoroute “ Padova” , par Castelfranco, Nuova Strada del Santo Depuis Ouest: Sortie d’autoroute “ Vicenza Nord “ , sortie direction Valdastico, par Cittadella /Castelfranco et sortie d’autoroute Dueville, par Bassano Le Centre Historique peut être rejoint en voiture, exception faite les soirs du samedi, des dimanches et jours fériés, durant lesquels est en vigueur la disposition ZTL (Zone de Trafic Limité). Horaires ZTL (Zone de Trafic Limité): L’accès au Centre Historique, aux non résidents, est interdit pendant les horaires suivants: -du 1° octobre au 30 avril: tous les samedis de 21h30 à 02h00 du jour successif – tous les dimanches et jours fériés de10h00 à 18h00. -du 1° mai au 30 septembre: tous les samedis de 21h30 à 02h00 du jour successif – tous les dimanches et jours fériés de10h00 à 22h00. 6 About PARKINGS Parking du Centre Historique Place Brugnoli Comment y arriver: c’est la place principale du Centre Historique. Horaires: Toujours ouvert avec les limitations d’accès liées à la Zone de Trafic Limité -ZTL. Tarif: Système avec ticket “grattez et garez”, que vous pouvez acheter auprès du kiosque à journaux et les bars du Centre. Parking Ca’ Vescovo Comment y arriver: le long de la route nationale Schiavonesca Marosticana (direction Est/Ouest Montebelluna – Bassano del Grappa) en face de l’établissement “Scarpa”. Distance du Centre Historique: environ 2 km (par la montée il est conseillé d’utiliser le bus navette, toutes les 30 minutes. Horaires: Toujours ouvert Tarif: Gratuit Parking du Forestuzzo Comment y arriver: depuis la nationale Schiavonesca Marosticana (direction Est/Ouest Montebelluna – Bassano del Grappa) monter vers le Centre Historique par la Rue Forestuzzo (point de repère: en arrivant de Bassano à gauche après la Station Essence Shell, en arrivant de Montebelluna à droite après l’Établissement “Scarpa”). Après environ 1,5 km sur la droite signalé (point de repère: place en face de l’entrée de l’ex-hôpital maintenant siège de l’ULSS 8) 7 GPS: TV002 N45,7963667 E11,9137833 Distance du Centre Historique: environ 400 mètres en montée (avec pente raisonnable) est présent l’arrêt du bus navette Horaires: Toujours ouvert Tarif: gratuit Parking couvert “Cipressina” Comment y arriver: depuis la nationale Schiavonesca Marosticana (direction Est/Ouest Montebelluna – Bassano del Grappa) monter vers le Centre Historique par la Rue Forestuzzo (point de repère: en arrivant de Bassano à gauche après la Station Essence Shell, en arrivant de Montebelluna à droite après l’Établissement “Scarpa”). Après environ 2 km sur la droite signalé (point de repère: après 200 mètres du début du sens unique ayant fait un un grande courbe gauche.) Distance du Centre Historique: environ 150 mètres en montée (trottoir le long de la rue d’accès). Horaires: Toujours ouvert avec parcmètre Aire de repos et parking Camping-car Aire communale équipée payante, ouverte toute l’année. Structure dotée de 13/15 places avec pavement, eau, vidanges eaux usées, illumination, électricité, barbecue et aire de pique-nique, ombragée. Située à l’intérieur du parking Forestuzzo (P2), à environ 400 mètres du Centre Historique, avec l’arrêt du bus navette. Appeler Mr. Attilio Pastro au n° 340 7733042. EN AVION MARCO POLO VENEZIA www.veniceairport.it +390412606111 Pour rejoindre Asolo, la compagnie MOM effectue des liaisons continues avec la gare de chemin de fer et la gare routière de Trévise. 8 About Pour les horaires consulter le site: http://www.mobilitadimarca.it/aeroporto-bus Depuis la gare routière de Trévise, prendre l’autobus pour Asolo, arrêt Ca’ Vescovo. Pour les horaires consulter le site: http://www.mobilitadimarca.it/extraurbano Lignes 161 et 162 Trévise- Montebelluna-Bassano CANOVA TREVISO www.trevisoairport.it +390422315111 Pour rejoindre Asolo, la compagnie ACTT – ligne n. 6, effectue des liaisons continues avec la gare de chemin de fer et la gare routière di Trévise. Depuis la gare routière di Trévise, prendre l’autobus pour Asolo, arrêt Ca’ Vescovo. Pour les horaires consulter le site: http://www.mobilitadimarca.it/extraurbano Lignes 161 et 162 Trévise-Montebelluna-Bassano EN TRAIN Gares de chemin de fer plus près: Montebelluna, km. 15 Castelfranco Veneto, km. 16 Bassano del Grappa, km. 16 Cornuda, km. 8 Montebelluna De la gare de chemin de fer de Montebelluna, prendre la ligne 162 (12b.LM) http://www.mobilitadimarca.it/extraurbano Castelfranco Veneto De la gare de chemin de fer de Castelfranco Veneto, rejoindre la gare routière, rue Padgora 1, prendre la ligne 204 (4CTM) http://www.mobilitadimarca.it/extraurbano 9 Bassano del Grappa De la gare de chemin de fer de Bassano del Grappa, prendre la ligne 162 (12b.LM ) ou la ligne 207 (7CTM) http://www.mobilitadimarca.it/extraurbano POUR LE CENTRE HISTORIQUE DE ASOLO De l’arrêt de Ca’ Vescovo, sur la direction Montebelluna-Bassano, pour rejoindre le Centre Historique, il y à un bus navette, environ toutes les trente minutes. Les horaires sont affichés à l’arrêt du bus ou consultables sur internet à l’adresse; www.asolo.it, section “Organizza il tuo viaggio”. (Organise ton voyage). Tel. +39368282232 Provincia di Treviso Via Cal di Breda 116, 31100 Treviso +390422656000 www.visittreviso.it Regione Veneto Palazzo Balbi, Dorsoduro, 3901 30123 Venezia +390412792111 www.veneto.to Bureau d’information Piazza Garibaldi 73, 31011 Asolo +390423529046 [email protected] Heures d’ouverture de bureau Lundi: Fermé Mardi: 9.30-12.30 Mercredi: 9.30-12.30 Jeudi: 9.30-12.30 / 15.00-18.00 Vendredi: 9.30-12.30 / 15.00-18.00 Samedi: 9.30-12.30 / 15.00-18.00 Dimanche: 9.30-12.30 / 15.00-18.00 10 About RECONNAISSANCE Timbre 2005 Après 20 ans, depuis le 26 mai 2005 la Province de Trévise a son propre timbre : c’est Asolo qui la représente avec une vue suggestive de la ville, plongée dans la verdure des collines qui l’entourent, à côté des deux monuments symboles de l’histoire d’Asolo : la Tour Municipale et la célèbre Forteresse médiévale. Le timbre dédié à Asolo fait partie de la «Série Tourisme 2005» avec deux autres lieux italiens : Asolo, donc, pour le Nord de l’Italie, Rocchetta à Volturno pour le Centre et Amalfi pour le Sud. Drapeau Orange depuis 2005 En 2005 Asolo a obtenu le Drapeau Orange, titre de reconnaissance de qualité touristique pour l’arrière-pays du Touring Club Italiano. Il est attribué aux localités qui remplissent les conditions d’analyse liées au développement du tourisme de qualité : la mise en valeur du patrimoine culturel, la protection de l’environnement, la culture de l’hospitalité, l’accès aux ressources et la possibilité de jouir de celles-ci, la qualité de la réceptivité, de la restauration et des produits typiques sont seulement quelques-uns des éléments-clé pour l’obtention du titre. www.bandierearancioni.it Ville vénitienne de la culture 2003 La Commission Régionale de Vénétie a décerné à la Mairie d’Asolo le Premier Prix et la désignation de 11 «Ville vénitienne de la Culture – année 2003» pour la variété et la complexité du programme d’offre culturelle présenté, intégré dans une programmation pluriannuelle, qui concerne les différentes formes d’expression et qui implique tout le territoire municipal. Les plus beaux Villages d’Italie depuis 2002 Depuis 2002, Asolo fait partie du club «Les plus beaux Villages d’Italie». L’attribution du titre de la part d’Anci atteste non seulement du grand patrimoine d’histoire, d’art, de culture, d’environnement et de traditions présent dans la municipalité, mais reconnaît également la correspondance à une série de qualités requises de caractère structurel, telles que l’harmonie architecturale du tissu urbain et la qualité du patrimoine de construction publique et privé, et de caractère général qui caractérisent les conditions de vie du bourg, en termes d’activités et de services aux habitants.www.borghitalia.it Ville de l’Esagono depuis 1999 Asolo fait partie de «l’Esagono», projet ambitieux de promotion du tourisme qui implique Asolo, Bassano del Grappa, Castelfranco, Cittadella, Marostica et Possano: six villes ayant une forte tradition historico-artistique se proposent ensemble, comme un unique «territoire» élargi composé de villes avec des remparts, de musées, d’ouvres d’art, d’artisanat, de produits typiques et de paysages naturels, sur la ligne irrégulière où la plaine de la Vénétie rencontre la zone de collines au pied des montagnes. 12 About Città del Vino dal 1997 Asolo fait partie de l’Association «Città del Vino» (Ville du Vin) pour sa vocation vinicole (avec sa production de la dénomination DOC Montello et Colli Asolani) et son engagement en faveur d’un développement économique et social qui respecte l’environnement et les identités locales. www.terredelvino.net Membre de l’Association Città Murate del Veneto depuis 1995 La Municipalité d’Asolo est membre de l’Association régionale pour la protection et la valorisation des Villes à Remparts de Vénétie. www.cittamurateveneto.it Membres d’Arteven depuis 1994 L’Association régionale pour la promotion et la diffusion du théâtre et de la culture dans les communautés de la Vénétie offre un programme de théâtre de prose qui implique surtout des compagnies professionnelles de Vénétie. Concrètement, l’activité comprend une large circulation des spectacles dans tout le territoire, en particulier grâce à la réalisation de représentations dans les réalités municipales, petites et grandes, ainsi que l’organisation de séminaires à thèmes, de publications et d’activités de promotion et de formation du publique. 13 Titre de ville Attribution du Blason, du Gonfalon et inscription au «Livre héraldique des personnes morales» – année 1931. Ville Slow Asolo fait partie de l’association “Città Slow” (Ville Slow). L’objectif de l’association était et est celui d’élargir la philosophie de Slow Food aux communautés locales et au gouvernement des villes, en appliquant les concepts de l’éco-gastronomie à la pratique du vivre au quotidien. Città Slow représente un nouveau modèle centré non plus sur la croissance continue mais sur la qualité de la vie dans les villes: le milieu, le patrimoine historique, artistique et culturel, la sauvegarde de la valorisation des productions typiques, des services, mais surtout les questions des identités des villes, du rapport avec les opérateurs et les habitants, de l’accueil et de l’hospitalité. www.cittaslow.org 14 About 15 L’histoire Grâce à sa position favorable et à son climat agréable, Asolo fut habitée dès la Préhistoire, et par la suite elle devint un important lieu d’établissement des Vénitiens. Acelum, l’Asolo romaine, traversa une période de croissance importante: la ville, qui devint ensuite municipium, se développa surtout entre le Ier siècle avant J.C. et le Ier siècle après J.C. Les ruines et les pièces archéologiques - réunies dans une section spéciale du Musée municipal - attestent l’existence de Thermes, d’un Aqueduc, d’un Forum et d’un Théâtre, qui témoignent de l’importance d’Asolo à l’époque romaine. Très vieux centre chrétien, déjà au VIe siècle elle eut un évêque et elle garda son siège épiscopal jusqu’en 969, quand elle devint fief de l’évêché de Trévise. Entre le XIe et le XIVe siècle, elle connut l’hégémonie de plusieurs familles puissantes (Tempesta, Ezzelini, da Camino, Scaligeri, Carraresi) et, enfin, de Venise. A partir de la fin du XIVe siècle, sous la domination vénitienne, la ville entra dans une période de splendeur: en 1489, Venise investit de la Seigneurie 16 Vieille ville d’Asolo Caterina Cornaro, ex reine de Chypre, qui forma, pendant la Renaissance, une fastueuse cour d’artistes, hommes de lettres et poètes, laissant une empreinte indélébile dans l’art et dans l’idéal même de la ville. Venise réorganisa de façon importante Asolo au niveau urbain et la lia étroitement à soi et à son aristocratie jusqu’à la chute de la Serenissima. «Asolo est Venise et Venise est Asolo», dit-on ici, comme pour souligner l’affinité d’ambiance qui se manifeste tant dans l’architecture que dans l’esprit. Napoléon y entra en 1797. Au XIXe siècle, sous la domination autrichienne, Asolo subit la réforme de ses institutions civiles et un programme d’ouvres publiques, comme par exemple la rénovation du Théâtre Duse. Enfin, en 1866, elle entra dans le Royaume d’Italie. La vieille pendule cachée derrière le comptoir d’une onothèque de la via Browning, à côté du Teatro dei Rinnovati, est le coffret étrange des faits de l’histoire d’Asolo du XIXe siècle : ici y sont notées les dates de l’histoire de la ville à partir du début du XIXe siècle. 17 1) Chiesa di San Gottardo 2) Casa Malipiero 3) Fontanella Zen 4) Villa Freya 5) Cattedrale 6) Palazzo della Ragione 7) Museo Civico 8) Fontana Maggiore 9) Mura 10) Rocca 11) Convento S.S. Pietro e Paolo 12) Piazza Brugnoli 13) Acquedotto Romano “La Bot” 14) Villa Scotti-Pasini 18 Vieille ville 15) Casa Gotica 16) Castello 17) Teatro Duse 18) Palazzo Beltramini 19) Casa Duse 20) Case Anseatiche, Costruzioni dell’architetto Pittore Mario De Maria (Marius Pictor) 21) Chiesa di S. Caterina 22) Casa Longobarda 23) Villa degli Armeni e “Fresco” 24) S. Anna e Cimitero con tombe di Eleonora Duse e Freya Stark 25) “Maglio” 19 À VOIR 1) CHIESA DI SAN GOTTARDO - Église La présence d’un couvent des Padri Minori (Frères Mineurs) conventuels est documenté dans un contrat de vente de terrains de 1254; l’église était dédiée à San Michele arcangelo (Saint Michel archange), ensuite connue comme Sant’Angelo. Elle est connue avec le nom de San Gottardo parce que pendant la première moitié du quinzième siècle furent institués un autel et une confraternité de flagellants dédiée précisément au saint. Il devint le couvent le plus connu de Asolo qui offrait l’hospitalité à personnalités importantes en plus d’être le siège d’une école pour les enfants des plus importantes familles de asolanes (de Asolo). Il était doté d’une très riche bibliothèque qui fut ensuite dispersée, conséquence du décret vénitien de 1769 qui supprima les ordres religieux. L’état d’abandon dans lequel se trouvait le couvent eut pour conséquence sa destruction entre 1820 et 1830 conservant seulement l’église qui passa à la dépendance de la cathédrale. À l’intérieur, les plus antiques interventions décoratives sont de la moitié du quatorzième siècle auxquelles, un siècle après se superposa un autre cycle de fresques. Aujourd’hui désacralisée, l’église accueille périodiquement d’importants concerts de musique de chambre organisés par Asolo Musica. 20 Vieille ville 2) Casa Malipiero - Édifice historique Le long di Foresto Vecchio à la hauteur de l’Église de San Gottardo se trouve la maison où vécu pendant environ cinquante ans le compositeur Gianfrancesco Malipiero (Venise 1882-Asolo 1973). Elle est caractérisée par de petites pièces meublées avec des meubles sévères, en bois foncé. Sont frappantes les collections de papillons et d’insectes et en plus les antiquités qu’il aimait collectionner. Aujourd’hui l’édifice est le siège d’une Fondation dédiée au Maestro ayant pour finalité la conservation de sa mémoire. Dans la petite vallée derrière la maison, à travers un sentier il est possible de rejoindre la grotte dans laquelle Malipiero voulut être enseveli. 3) Fontanella Zen - Monument Le petit bassin de réception de l’eau, disposé près de l’entrée méridionale de la ville, dans le voisinage immédiat de la porte de Castelfranco, fut construit en 1571 par la Famille Zen à la suite d’un accord entre celle-ci et le Conseil citadin. La susdite Famille fit en effet demande à la communauté de porter l’eau des points de récolte proche de la Place jusqu’à sa riche demeure située le long de Foresto Vecchio. La Commune consentit à la construction de la conduite hydrique sur l’engagement spécifique des Zen de fabriquer la fontaine à l’avantage des passants qui rejoignaient la ville après une longue montée. Son eau alimentait également les bassins de réception, utilisés comme lavoir et abreuvoir pour les chevaux, 21 situés peu au-delà de la porte des Ceci (aujourd’hui de Castelfranco). Aujourd’hui encore la fontaine, récemment restaurée, est un point de repos et de restauration pour qui affronte les montées asolanes. 4) Villa Freya - Villa Près de la porte de Castelfranco se trouvent la maison et le parc annexe appartenus à Dame Freya Stark, grande voyageuse et écrivain anglaise (Paris 1893-Asolo 1993) qui choisit Asolo comme lieu pour se retremper après les fatigants voyages d’exploration au Moyen-Orient. Sur la porte d’accès de la maison, sur le mur se trouve une petite plaque en céramique de forme orientale avec une inscription en arabe. Les intérieurs sont simples mais accueillants, seules quelques pièces sont meublées de façon un peu extravagante. Le jardin avait été transformé en 22 Vieille ville jardin botanique ayant été transférées les essences recueillies durant les voyages de F. Stark. Le parc qui se trouve derrière la maison,de l’époque romaine était occupé par le complexe architectonique du théâtre romain, découvert à partir de 1879 par Pacifico Scomazzetto ; dans les années 90 il fut l’objet de campagne de fouilles de la part de l’Université padouan. (de Padoue) 5) Cattedrale - Église La première citation du complexe documentée est de 969 quand fut nominée l’ecclésia en honneur Beatae Virgins Mariae constructa. En 1584, selon la description d’une visite pastorale, l’église devait avoir pris la structure qui encore aujourd’hui on peut voir. En 1606 à la suite de l’écroulement du toit, fut reconstruite audelà de la couverture, l’abside et le maître-autel. Ce fut dans le cours de ce siècle que la structure perdit les traces de son aspect médiéval. À la moitié du dix-huitième siècle l’architecte Massari fut chargé de la réorganisation de l’intérieur. La cathédrale se présente avec trois nefs avec des colonnes en pierre. Près du maître-autel on peut apprécié deux anges de Giuseppe Bernardi ; le font baptismal daté 1491 porte le blason de la Reine Cornaro qui l’ordonna à 23 l’architecte Francesco Graziolo. On y trouve ensuite deux importants retables de Lorenzo Lotto et de Jacopo Da Ponte. La façade externe est due à une intervention portée à terme en 1889 d’après un projet de Pietro Saccardo qui juxtapose le parement visible à la vieille façade. 6) Palazzo della Ragione - Édifice historique Le Palais, partie intégrante de l’édifice destiné au Musée civique, fut édifié dans le cours du quinzième siècle. La façade exposée à Est, vers la place, pré24 Vieille ville sente une décoration de fresques réalisée en 1588 qui a comme thème La défaite de Crasso contre les Parti, alors que sur la partie exposée au Nord survit la bande sous le toit sur laquelle s’alignent des cartouches et festons végétaux. Tout le rez-de-chaussée est occupé par le portique (Loggia) dans lequel durant la période vénitienne venait administrée la justice ; sur les parois internes se trouvent sur le mur des pierres tombales et des épigraphes. À l’étage supérieur se trouve la Sala della Ragione (Salle de la Raison) qui pour un certain temps fut la salle des expositions du Musée et maintenant utilisée pour des rencontres culturelles et des expositions temporaires. 7) Museo Civico - Musée L’actuelle musée civique occupe, au-delà de l’annexe Palais de l’Évêché, l’édifice de la Loggia de la Ragione (Loge de la Raison)construit pour accueillir la représentation du Conseil citadin e de la Magnifica Comunità (Magnifique Communauté)de Asolo, décoré de fresques environ à la moitié du seizième 25 siècle. Le premier groupe des collections des musées se forme aux débuts du dix-neuvième siècle grâce aux donations de Bartolomeo Fietta et, surtout , de Domenico Manera et Giovan Battista Sartori Canova. À la fin du siècle est institué officiellement le Musée, établi en ce temps-là dans la salle municipale de la Loggia de la Ragione, qui vient progressivement à s’enrichir, entre autres, avec les legs de Andrea Manera et Pacifico Scomazzetto. Aux débuts du vingtième siècle les donations s’intensifient, faisant accroître considérablement le patrimoine artistique et historique de l’institut. Le récent réaménagement accueille la Section Archéologique (rez-de-chaussée), la Pinacothèque (premier étage), la Section Caterina Cornaro, le Trésor de la Cathédrale, la Section Eleonora Duse et Freya Stark (deuxième étage). Archives historiques. La Communauté de Asolo démontra déjà depuis le quinzième siècle une particulière sensibilité à l’égard de ses actes compris comme source documentaire d’utilité aussi pour les descendants, déjà à cette période elle prédisposa donc une « machine conservative » se rendant compte de l’importance de la documentation écrite et de l’opportunité que celle-ci non vint endommagée, falsifiée ou perdue. Les événements des Archives Historiques pendant le dixneuvième siècle se croisent avec ceux du Musée qui était pour naitre. Entre les collections archéologiques muséales, trouvèrent ainsi espace aussi quelques importants manuscrits relatifs à l’histoire et aux personnages de Asolo jusqu’à à arriver à une première importante et significative systématisation à partir de 1921. Dans le cours des années 70, sur initiative de Corrado Fabris, à l’époque directeur du Musée, fut faite une réorganisation générale qui rendit accessible les archives aux studieux. Depuis 1981 toute la documentation des Archives Historiques (du quinzième siècle à la première moitié du dix-neuvième siècle) fut transférée au siège muséal. Par la suite furent prises des initiatives de restauration desquelles furent objet les cartes, les incunables, le code des statuts 26 Vieille ville de Trévise et autre. Les archives sont divisées en trois sections : antique régime (1411-1796), l’époque austro-française (1797-1814) et dix-neuvième-vingtième siècle (1815-1920). Horaires d’ouverture: samedi, dimanache et fêtes horaire non-stop de 10.00 à 19.00 Coût d’entrée: Plein € 5,00; Réduit € 4,00 www.facebook.com/MuseoCivicoDiAsolo 8) Fontana Maggiore - Monument La Fontaine, située sur l’homonyme place et idéale centre du bourg, est importante pour sa présence, signe tangible d’une solution de séculaire et récurrents problèmes vécus par les habitants de Asolo à la recherche d’approvisionnement hydrique, un fait qui lie indissolublement la Fontaine à l’histoire citadine de Asolo. Depuis des temps immémoriaux jusqu’aux premières trente années du siècle dernier la Fontaine majeure a constitué le principal système de récolte hydrique du centre urbain grâce à l’alimentation fournie par les aqueducs en galerie de la « Bot ». La forme de la réalisation faite à la main est aujourd’hui visible et remonte à 1575 quand elle fut re27 staurée sous le Podestat Giovanni Pisani. Par contre le legs du lion ailé œuvre du sculpteur Antonio Dal Zotto, remonte à 1918. La Fontaine a fait récemment l’objet d’une scrupuleuse intervention de restauration fonctionnelle et de nettoyage. 9) Mura - Monument Le projet de défense du bourg médiéval selon la structure de fortification encore aujourd’hui en partie existante, trouva complète réalisation dans le cours du quatorzième siècle, quand Asolo fut l’objet d’aspres et continues luttes entre les seigneuries de Vérone, Padoue et la Sérénissime. Probablement la ville était déjà depuis longtemps pourvue d’une série de tours et d’œuvres défensives isolées, mais les premières précises activités relatives à l’enceinte sont enregistrées en 1318 quand on procède à la construction définie « mur à sec » long de quelques tronçons du périmètre urbain. Décisif pour l’aménagement définitif de l’enceinte fut la domination padouan à Asolo entre 1381 et 1388. Ce fut alors que commença « murare burgum Asili » de la part de Francesco de Carrara sans toutefois porter à terme l’œuvre avant l’avènement définitif des Vénitiens qui complétèrent la fortification de la ville. Le parcours des remparts ne se limita pas à comprendre toute la zone densément installée et le complexe du château, mais fut étendu jusqu’à la Rocca, au sommet du Monte Ricco, qui venait ainsi à faire partie physique de la petite ville et son privilégié point à valeur stratégique, soit de repérage que défensif. Le parcours d’enceinte s’étendait sur une longueur de 1360 mètres avec 24 tours disposées en des points stratégiques et quelques portes , non tuttes du même âge, en correspondance des rues d’accès et de sortie de la ville. Les ouvertures sont : la porte de Castelfranco (dite Loreggia), la porte Dieda, démolie en 1812 pour la construction du nouveau Foresto (dite de S. Gervasio), la porte S. Martino, aujourd’hui murée et partiellement visible du jardin de la villa De Lord (externe au murs) ou du jardin de la 28 Vieille ville Casa Rossa), la porte du Colmarion (dite de la Bot), la porte de S. Caterina (dite du Foresto, de Belvedere) et la porte di Sottocastello. En période moderne et contemporaine se sont écroulés ou ont été démolis quelques tronçons. Jusqu’à maintenant ils n’existent pas d’éléments de données d’aucun genre qui puissent soutenir l’hypothèse, plusieurs fois avancée et soutenue même en absence de documents à l’appui, de l’existence d’un système de murs de l’époque romaine. 10) Rocca Construite au sommet du mont Ricco qui domine le centre de Asolo la puissante structure à polygone irrégulier de la Rocca (hauteur moyenne de 15 mètres et une largeur de 2,5 mètres pour les côtés nord et ouest, de 3,5 mètres pour les autres côtés) remonte à une période comprise entre la moitié-fin du douzième siècle et les débuts du treizième, comme a été établi par les découvertes archéologiques effectuées lors des campagnes de fouilles conduite par l’Université de Padoue. C’est la période durant laquelle l’antique installation acquiert majeur importance et donc se dote d’une structure défensive plus imposante. La 29 construction « faite main » a comporté la destruction d’une part de l’installation d’habitation – production précédente, d’autre part de certaines sépultures de la nécropole existante. Les traces des premières phases de fréquentation (treizième siècle) de la fortification sont plutôt légères, alors que sont plus évidentes celles liées aux époques successives de la domination de la commune de Trévise (1261-1339), puis vénitienne (1339-1381), carrarese (1379-1388) et encore vénitienne (1388-1796). Entre le treizième et quatorzième siècle se réalise la construction d’une citernepuits pour recueillir l’eau de pluie (encore visible) et l’aménagement de la zone de l’angle sud-oriental avec la construction d’un four à pain. Pendant toute la période des travaux et 1510, année qui enregistra l’ultime épisode belliqueux dans lequel est impliquée la Rocca, celle-ci accueillit une garnison de soldats. Déjà avec le seizième siècle commença la décadence de la fortification. En 1650 il y eut carrément une tentative de vente de la Rocca de la part de Venise pour un montant, d’ailleurs non élevé, de 320 ducats. L’opération fut suspendue et évitée in extremis par la supplication intervenue de la part de la communauté de asolane, jalouse de cette construction qui, devenue déjà en ce temps par tradition séculaire partie indissociable de la vie citadine, encore aujourd’hui on admire quasi la garde et gardien du petit bourg étendu à ses pieds. Des glacis de la Rocca, objet d’une importante intervention conservative au cours des années 80-90, il est aujourd’hui possible de jouir d’une vision à vol d’oiseau et d’un tour d’horizon : de la plaine padana (plaine du Pô) à tout l’arc alpin environnant. Pendant les journées limpides et avec des conditions de lumière favorable on entrevoit clairement la lagune de Venise. Heures d’ouverture: 10.00-19.00 samedi et dimanche (Avril-Octobre) 10.00-17.00 samedi et dimanche (Novembre-Mars) Coût d’entrée: € 2,00 (gratuit pour les enfants de moins de 6 ans) 30 Vieille ville 11) Convento S.S. Pietro e Paolo - Édifice Historique Le complexe monastique bénédictin, qui se trouve adossé à l’enceinte aux pieds du coteau de la Rocca, fut occupé par les religieuses de 1634 à 1807. Ce monument fut transformé en collège et devint le siège des écoles communales maintenant telles fonctions jusqu’à la construction du nouvel établissement scolaire près de l’hôpital. L’église et l’annexe monastère, après la transformation du couvent en Institut scolaire et d’agrégation de jeunes, ont assumé pour une certaine période la dénomination de S. Luigi. Depuis peu elle a repris sa dénomination d’origine. Aujourd’hui le complexe accueille des Masters valorisants organisés par CIMBA (Consortium Institute of Management and Business Analysis), un consortium de 37 Universités américaines. 12) Piazza Brugnoli - Place L’existence des thermes romaines à Asolo était connue déjà en 1715 quand à été découverte une inscription romaine réemployée comme base d’une fenêtre, qui rappelait un certain Publio Acilio, curator rei publicae originaire de Rome (espèce de commissaire préfectoral d’aujourd’hui), lequel avait restauré un bain public endommagé à cause d’un incendie. Quelques indices du probable emplacement des thermes ont été recueillis près de l’actuelle place Brugnoli : murs romains, restes de conduites, objets variés mais 31 aussi la découverte déjà en 1642 d’un pavement en mosaïque. Mais l’exacte repérage de cet édifice public eut lieu seulement en 1876-1877 quand en ce lieu aujourd’hui place, croula complètement un vieux bourg de maisons (ledit bourg Alocco) pour la réalisation de la place du Marché bovin. En cette occasion Pacifico Scomazzetto, archéologue autodidacte et un des majeurs studieux de l’histoire antique de Asolo, réussit à mettre à la lumière et relever les fondations de la part de la construction balnéaire (le reste se trouve encore enseveli auprès du jardin de la villa Scotti, maintenant Pasini) et à récupérer divers matériels. De la construction thermale, laquelle datation peut aller du premier au quatrième siècle après Jésus-Christ, se reconnaissent un vaste calidarium (lieu où on y prenait des bains chauds) avec un pavement qui s’appuie sur des colonnettes en briques pour le passage en-dessous de l’air chaud qui réchauffait les bassins d’eau, un autre endroit avec pavement sur colonnettes, peut-être le tepidarium (où on y prenait des bains d’eau tiède), deux grands bassins, un endroit de mosaïque en blanc et noir, deux espaces utilisés come praefurnium, lieu pour la combustion et la production d’air chaud. En correspondance de ces espaces arrivait le raccord direct avec l’aqueduc romain de la Bot. Dans les années 1964-65 e en 1993, durant la repavement de la place, ont été faits des petits sondages de fouilles qui ont substantiellement confirmé les relevés de Scomazzetto. 13) Acquedotto Romano “La Bot” - Monument L’aqueduc, fonctionnellement lié aux thermes romaines lequel assurait l’adduction hydrique, se développait sur un parcours global d’environ 600-700 mètres de la prise d’eau de la source « Tintina » (près du versant septentrional du Montericco) jusqu’à la place citadine, où était placé l’édifice thermal. De la source jusqu’à environ la porte médiévale dite « Pusterla du Colmarion » l’eau était portée par un système de tubes en plomb certains desquels retrouvés au dix32 Vieille ville neuvième siècle par le studieux Pacifico Scomazzetto. De ce point, où confluait aussi une autre antique source l’aqueduc se développait en galerie creusée dans le « Montericco » pour environ 157 mètres. La distribution des eaux à l’édifice thermal devait arrivée directement avec des tuyauteries, retrouvées dans le passé à plusieurs reprises dans le tronçon final de l’œuvre hydraulique, exactement aux alentours de l’actuelle sortie de la Place Brugnoli. La galerie romaine (large en moyenne de 50 centimètres et haute de 1 et 2 mètres) présentait au moins quatre différentes techniques de revêtement qui sont liées à la diverse matrice géologique du terrain peu à peu rencontré. La structure hydraulique d’origine peut être considérée du premier siècle après Jésus-Christ. À l’époque peut-être médiévale l’aqueduc romain vint à faire partie d’un plus complexe système hydraulique grâce à la construction, du tronçon plus au nord, d’une galerie superposée, qui calque le parcours plus antique, dit « Cava » ou « Cava delle Monache » (pour la proximité du Monastère de S. Luigi ou S. Pietro). Les premières interventions de restauration remontent en substance au début du dix-neuvième 33 siècle. Mais c’est seulement en 1918 que l’architecte Léon Gurekian relève et analyse l’œuvre sous le profil de document historique et avec la relation de la « Commission pour la protection des Monuments et des Paysages de Asolo » de 1922 obtient, en 1923, la contrainte du monument. De cette date la « Bot » tombe de nouveau dans l’oubli ; la « Cava » est utilisée comme dépôt – cave et, durant le dernier conflit, comme refuge antiaérien. Seulement dans les dernières dix années l’œuvre hydraulique a fait l’objet d’une étude spécifique et d’une reconstruction graphique complète. 14) Villa Scotti-Pasini - Villa La Villa domine des flancs du Monte Ricco la zone de la place centrale du centre historique. La première construction de la Villa semble être du dix-septième siècle, alors que dans les siècles successifs on registre divers agrandissements et transferts de propriété. Le premier noyau de la Villa fut constitué à travers différentes œuvres d’unification d’édifices de petites dimensions faites dans le cours du dix-huitième siècle, alors que l’ajout des ailes qui donnèrent à la construction l’aspect actuel est successif. 34 Vieille ville 15) Casa Gotica - Édifice Historique Entre 1988 et 1990 la Direction Générale d’Archéologie du Veneto a conduit en correspondance de l’édifice dénommé « Casa Gotica » une importante campagne de fouilles qui a permis de documenter dans le centre de Asolo une continuité de vie d’âge avancé du Bronze - avant l’âge du Fer (dixième-neuvième siècle avant Jésus-Christ) jusqu’à l’époque médiévale et moderne. Les matériels retrouvés se réfèrent a un conteste d’habitation rapportable à une installation des Veneti antiques. Il est probable que déjà avec cette première agglomération la zone, à l’origine plutôt escarpée, ait été colmatée et étagée exprès pour créer un adéquat espace praticable. Pour la pleine et âge avancé du Fer (sixième-deuxième siècle avant Jésus Christ) ont été faites des découvertes attestant les influences rhétiques, comme témoignage du rôle de charnière entre deux domaines culturels que Asolo assuma dans l’antiquité. Aussi à l’époque romaine la zone était destinée à la zone résidentielle. En effet, ont été reconnus les restes d’une maison qui peut être située entre le premier et troisième siècle après Jésus-Christ, pourvue d’un petit canal d’écoulement des eaux, et ceux d’une autre habitation plus récente (deuxième-cinquième siècle après Jésus-Christ), dotée d’un ample espace découvert et d’une conduite d’égouts externe en maçonnerie. 16) Castello - Château Le Château, ensemble à la Rocca un des symboles du paysage asolano, semble remonter au dixième siècle même si il n’y a pas de données certaines qui puissent indiquer l’origine de la construction. En 1242 il fut la demeure de Ezzelino de Romano et à partir de 1339 devint sièges des podestats vénitiens. À la fin du quatorzième siècle il fut soudé aux murs citadins, cette ultime construction fut commencée pendant la brève domination des Carraresi. Des quatre tours qui le caractérisaient il n’en reste aujourd’hui que trois, la tour civique ou campanaire, la tour Reata avec la fon35 ction de prison et la tour du Carro maintenant comprise dans l’habitation contigüe dénommée la Torricella. En 1489 il devint la résidence de Caterina Cornaro et dans ce palais et dans son jardin Pietro Bembo y fit les dialogues « Gli Asolani ».Après la mort de Caterina fut radié à fonctions administratives et subit de nombreuses interventions de restauration. En 1797 s’installèrent les français et l’année successive la grande « Aula Pretoria », où les podestats vénitiens administraient la justice, fut transformée en théâtre. La partie occidentale du Château fut démolie en 1816. Reste aujourd’hui bien visible de chaque coté de la ville, la majestueuse tour de l’horloge. 17) Teatro Duse - Théâtre À partir de 1798 le théâtre est accueilli dans le Castello (Château), premièrement dans la création de Antonio Locatelli, une simple structure en bois, puis 36 Vieille ville en 1857 sur un projet de l’architecte Martignago fut réédifié avec trois ordres de loges et enrichi avec des reliefs figuratifs par les frères Aster et les peintures de De Marchi. En 1930 le théâtre fut démoli et la structure en bois fut démantelée et vendue à l’antiquaire Loewi de Venise qui la vendit en 1949 à l’État de la Floride. Elle se trouve maintenant au Ringling Museum de Sarasota (Floride – U.S.A.). L’unique témoignage resté à Asolo du vieux théâtre est le lustre de cristal qui maintenant illumine la Salle du Conseil de la Mairie. Le nouveau théâtre, sur un projet de l’architecte Forlati, fut inauguré, en 1932 et dédié à Eleonora Duse. Pendant les années 90 l’ensemble du Château et de la tour de l’horloge a fait l’objet d’une radicale restauration qui, entre autre, a rétabli le théâtre avec une forme évoquant la structure primitive : il accueille depuis quelques années d’importantes et appréciées représentations. 37 18) Palazzo Beltramini - Édifice Historique Le palais connu comme Beltramini, nom d’une famille arrivée à Asolo de la Lombardie dans la seconde moitié du quinzième siècle et qui devint rapidement une des plus renommées en Ville, revêt une nouvel aspect architectural dans le cours du dix-huitième siècle. En effet, en cette période le palais de la place d’Annunzio fut restauré et structuré dans les formes actuelles par le célèbre architecte Giorgio Massari toujours sur commande de la famille Beltramini. Pour la décoration architecturale de la façade insérée dans l’espace étroit de la petite place fut adoptée une particulière et ingénieuse solution : le résultat fut une façade à trois ordres avec un portique à colonnes à bossage fait avec une coupe ayant effet de perspective pour pouvoir être vues de l’entrée de la rue Cornaro. L’intérieur également est raffiné ; le salon noble occupe deux étages et est couronné d’une élégante loge curviligne. Le palais passa successivement aux Pasini, aux Neruda et enfin à la Commune qui y transféra la siège municipal. 38 Vieille ville 19) Casa Duse - Édifice Historique Parcourant la rue Canova, en correspondance de la Porte de Santa Caterina qui interrompt la longue prospective de la rue, on rencontre la Casa Duse. Ce palais, déjà au seizième siècle résidence de Francesco Nursio Timideo de Vérone, secrétaire personnel de la reine Cornaro, est situé sur l’enceinte médiévale. Il fut pris en location et restauré par la Divine avec l’intention de s’y retirer. La disponibilité de la maison 39 fut l’objet d’un évènement qui témoigne l’âme romantique et passionnelle de E. Duse. Comtesse avec une famille vénitienne, l’actrice initialement renonça à l’habitation après avoir connue les motivations du « concurrent » : la compagne d’un soldat mort durant la bataille du Grappa désirait tenir vivant le cher souvenir apparaissant aux fenêtres du palais desquelles elle pouvait admirer une vue ravissante du tragique lieu. Est significative la célèbre frase de l’actrice : « Alors que le matin j’ouvre les volets de ma chambre, de l’embrasure de la fenêtre on voit le Mont Grappa. Alors je mets deux vases de fleurs sur le bord de la fenêtre. Voilà un autel ». Seulement après le renoncement de la part des intéressés E. Duse retourna en possession de l’édifice qui fut successivement acheté par la fille de la célèbre actrice. 20) Case Anseatiche - Édifice Historique Les deux curieuses constructions (Casa de Maria et Casa Pusinich) sont évidement des « prêts » architecturaux de la culture nordique européenne qui, avec un net effet scénographique, rendent ces petits édifices de vrais camées dans le conteste où ils sont insérés. Les deux petites villas furent réalisées dans les années 1914-1915 par volonté du peintre 40 Vieille ville Mario de Maria plus connu comme « Marius Pictor ». Il élut Asolo sa résidence et ici désira être enseveli : il fut l’ami de D’Annunzio qui dicta le texte de la pierre tombale commémorative qui, en 1924 fut placée sur la façade de la maison et qui, aujourd’hui est encore visible. Ne pas oublié que une des deux maisons devint l’habitation de l’homme de lettres et poète Guido Pusinich. 21) Chiesa di S. Caterina - Église Sa construction est liée à la naissance et au développement de la Confraternité des Battuti, laquelle présence remonte au début du quatorzième siècle. À la Confraternité se réfère aussi la fondation de l’Hôpital situé juste à côté de l’Église. L’édifice se présente avec une façade lisse avec un oculus central à une unique salle. L’intérieur fut décoré entre le quatorzième et quinzième siècle avec un premier cycle de fresques. Au début du seizième siècle elle fut intéressée par une restauration qui en changea profondément l’aspect outre à opérer une nouvelle décoration picturale interne qui encore aujourd’hui est visible (épisodes de la vie de Santa Caterina et scènes de la passion du Christ). L’Hôpital continua à fonctionner jusqu’au début du vingtième siècle quand fut construit le nouvel Hôpital civil. 41 22) Casa Longobarda - Édifice Historique À l’extrémité occidentale de la rue Santa Caterina se trouve une maison d’une forme architecturale singulière et d’une façade richement sculptée. C’est la maison de l’architecte et sculpteur Francesco Graziolo, arrivé à Asolo dans les années de la Reine Cornaro, son architecte personnel, et où il y meurt en 1536. Elle est dite Longobarda parce que dans l’inscription qui se trouve sur l’architrave du second ordre, l’architecte fut défini longobardus. Ella a dû être le siège de son atelier, sur la façade duquel il avait exposé certains de ses travaux. Extrait de “Atlante Storico delle Città Italiane - Asolo” (Atlas Historique des Villes Italiennes) par Guido Rosada directeur, de Francesca Bocchi © 1993 Grafis Edizioni Via 2 giugno, 440033 Casalecchio di Reno (BO). 23) Villa degli Armeni e “Fresco” - Édifice Historique Elle est située à l’occident du centre historique au sommet du Colle Messano. C’est un des plus célèbres monuments de Asolo et il est composé de deux corps distincts mais intimement liés : ledit « Fresco », constitué d’une façade scénographique tournée vers 42 Vieille ville le nord et bien visible du quartier de S. Caterina, et de l’édifice de la vraie et propre villa sur le versant méridional du coteau. Les deux parties sont liées par une galerie qui perce le sommet du Messano. Le complexe fut construit par la famille vénitienne des Surian en 1558 et devint propriété des Contarini par passages d’hérédité ; passa ensuite au début de 1800 dans les mains de différentes familles nobles de la Vénétie : les Bragadini, les Soranzo et les Pasqualini pour être enfin cédée au Collegio Armeno (Collège Arménien) de l’île de San Lazzaro de la lagune de Venise et retourner récemment propriété de privés. À l’époque de la construction de la villa sont reportés les fresques avec des scènes bibliques, œuvre de Lattanzio Gambara de Brescia qui encore ornent la façade méridionale. 24) S. Anna e tomba E. Duse e F. Stark - Monument Le couvent des Cappucini (Capucins) avec annexée l’église fut érigé à la suite de la concession de Sisto V, de 1587 et survit jusqu’en 1768. Devenu propriété communale il fut destiné à lazzaretto (lazaret), caserne et abri pour les besogneux. Le belvédère du couvent devint, après l’édit napoléonien de Saint Cloud qui imposait le transfert des cimetière en dehors des centres urbains, lieu de sépulture et depuis illustres personnages de la vie asolana (E. Duse, Freya Stark, Manara Valgimigli etc.) vinrent à reposer pour toujours en cet ermitage endormi entre le vert silence. Depuis un siècle et demi de vicissitudes alternées et de semi 43 abandon, le vieux couvent put à la fin retrouver sa primitive et plus conforme destination : en 1928 y retournèrent les Capucins assumant depuis ce moment la dénomination de Sant’Anna, d’un autel qui existait dans l’église. 25) Maglio - Édifice Historique Le complexe qui se trouve dans la localité Pagnano aux pieds du coteau de Asolo, se compose d’un atelier de forgeron, d’un édifice de service derrière et de l’habitation. Dans la partie la plus antique, à côté d’une fenêtre gothique a été retrouvée une date « 44 Vieille ville 1468 » et l’enseigne avec l’enclume. L’atelier utilisé depuis l’époque médiévale jusqu’en 1979 pour le travail du métal, profitait de la force motrice fournie par une déviation du torrent Muson. Le complexe a subi une modification d’usage devenant dans le cours du dix-huitième siècle un atelier de tissage de draps. Environ un siècle après, en 1770 vinrent rétablies les activités liées au travail du fer. En 1989 le complexe a été acheté par la Commune de Asolo, restauré et récupéré à usage culturel. Piazza Garibaldi - Place On peut considérer la Place centrale Garibaldi le cœur de la ville, avec la fontaine du seizième siècle dominée par le lion ailé de S. Marco. D’ici on peut facilement rejoindre les principaux monuments de Asolo. 45 Événements EVENTS Marché des Antiquaires Depuis 1976 chaque second dimanche du mois (exclus juillet et août), se repropose le rendez-vous du marché des antiquaires. Meubles, bijoux, argenterie, estampes et livres, objets d’art modernes et objets en général, sont exposés le long des rues du Centre Historique. REPÈRES POUR LE MARCHÉ DES ANTIQUAIRES Du Lundi au Vendredi: dr.ssa Antonella Bagatella Tel. 0423 524675 Email: [email protected] 46 Vieille ville Palio dei 100 Orizzonti Présenté pour la première fois en 1992, inspiré par l’arrivée de la reine Caterina Cornaro à Asolo en Octobre 1489 veut évoquer forme populaire à cet événement important pour la ville d’Asolo. Le “Palio de 100 HORIZONS” voit 9 équipages, constitués de jeunes de conduire le char romain avec une jeune conseil, qui représente les municipalités de Altivole, Asolo, Castelcucco, source, Maser, Monfumo, Possagno Riese PIOX et San Zeno Ezzelini. Personnages en costume d’époque forment la parade. http://www.paliodiasolo.com/ 47 Les Personnages Eleonora Duse L’actrice Eleonora Duse (Vigevano 1858- Pittsburg 1924), fille d’art, eut une enfance de nomade et difficile; elle a foulé la scène depuis la première enfance et donna les preuves sans équivoque de son talent en 1873, en interprétant le rôle de Juliette à l’Arène de Vérone. Elle obtint sa grande première affirmation avec Thérèse Raquin de Zola. Première de la compagnie Ville de Turin elle se lance dans la Princesse de Bagdad de Dumas se distinguant définitivement entre les plus grandes stars. En 1884, années dans laquelle elle porta au triomphe la Cavallerie Rusticana de Verga, elle connut Arrigo Boito et entra en contact avec les milieux de la vie désordonnée milanaise. Son Répertoire alla de Shakespeare-Antonio et Cléopâtre, Roméo et Juliette, aux héroïnes du théâtre français du dix-neuvième siècle. Dans les dernières dix années du dix-neuvième siècle elle manifesta un croissant intérêt pour la plus avancée dramaturgie italienne et étrangère : à partir de1902 elle eut dans son propre répertoire Casa di bambola (Une maison de poupée) de Ibsen et à partir de 1897 elle interpréta les œuvres que D’Annunzio écrivait pour elle: Il sogno di un mattino di primavera (Le rêve d’un matin de printemps), La Città della morte (La ville de la mort), Gioconda, (Gioconde), la figlia di Jorio (la fille de Jorio). Elle laissa à l’improvi48 Vieille ville ste la scène en 1909, y retourna en 1921 (en 1916 elle avait joué dans son unique film Cenere) avec un répertoire dédié surtout à Ibsen et D’Annunzio. E. Duse vint à Asolo en 1919, hôte de son amie Lucia Casale, et tombée amoureuse du lieu désira avoir une maison pour elle. Elle prit en location la maison MillerMorrison et confia à l’ingénieur Sebastiano Cantini la tâche de l’arranger. Pendant les séjours à Asolo, qui furent brefs mais nombreux, elle ne pouvait pratiquement jamais jouir de la maison qu’elle était en train d’arranger. Elle entretint avec l’ingénieur Cantoni une correspondance depuis les plus variées localités pour savoir, solliciter, conseiller, sur l’avancement des travaux de sa maison. Elle télégraphia à l’ingénieur Cantoni le 19 septembre 1923, de Vienne: «Mon adresse jusqu’au 25, Hôtel Impérial Wien je vous prie de répondre, reçus acompte- Duse». Répondit l’ingénieur Cantoni: « … … J’espère que depuis Vienne pourrez venir à Asolo au moins quelques jours avant votre départ pour l’Amérique … … Mais si je n’aurais la chance de vous voir avant, je vous souhaite de tout mon cœur un heureux voyage et que la mer soit tranquille. Bonne Chance et retournez vite. … …». Elle décède le 21 avril 1924 à Pittsburg aux ÉtatsUnis, où elle avait fait une tournée triomphale. E. Duse écrivait à Marco Praga à l’automne 1920 «Parce que Asolo est beau et tranquille, petit pays de dentelles et de poésie; parce que ce n’est pas loin de Venise que j’adore, parce qu’y habitent de bons amis que j’aime ; parce qu’il est entre le Grappa et le Montello… Ce sera l’asile de ma dernière vieillesse, et ici je désire être ensevelie. Même, vous devez vous le rappeler, et sinon, dites-le … Eleonora Duse fut ensevelie avec des funérailles d’État dans le cimetière de S. Anna. 49 Gian Francesco Malipiero Le compositeur Gian Francesco Malipiero (Venise 1882 - Trévise 1973) après avoir rompu avec le style romantique du dix-neuvième siècle, chercha de faire revivre dans la musique italienne ses plus antiques traditions. Il étudia en Italie et à l’étranger, assimilant les influences de Debussy, Ravel, Stravinsky. Compositeur prolifique, il écrivit plus de vingt quatre œuvres, quatre ballets, environ cinquante compositions orchestrales (y compris onze symphonies et onze concerts) et multiples compositions pour groupes de musique de chambre et chœur. Il soigna l’édition complète de l’œuvre de Monteverdi et écrivit sur différents sujets musicaux (sont à rappeler les études dédiées à Monteverdi et Stravinsky). Entre ses œuvres rappelons-nous Poemi Asolani (Poèmes di Asolani), Torneo Notturne (Tournoi nocturne) (1931) et La favola del figlio cambiato ( La fable du fils changé) (1934), Les capricci di Callot (Les caprices de Callot) (1942), Uno dei dieci (Un des dix) (1970). Il connu Asolo aux alentours de 1910 attiré par la beauté du lieu et à la recherche d’un refuge pour fuir au plus grand ennemi de la musique : le bruit, il y resta jusqu’à sa mort. De ses rapports avec la ville il en parle dans son volume La pietra del Bando, imprimé en 1945 mais jamais divulgué, réimprimé en 1990. Il remplit les fonctions d’Inspecteur Honoraire de la Surintendance aux Monuments de 1925 jusqu’à sa mort et en cette qualité il combattit pour la sauvegarde de l’environnement et du patrimoine culturel 50 Vieille ville de Asolo. De par sa nature et par expérience de vie, porté à la mélancolie, plus sûr de l’affection des animaux que de celle des hommes, il voulut être enseveli au fond du jardin de sa maison, rue Foresto Vecchio, loin des lieux affolés et du bruit. Sa maison, et le relatif parc, sont maintenant le siège de la « Fondation Malipiero». Freya Stark L’exploratrice et écrivain anglaise Freya Stark (Paris 1893 – Asolo 1993), dernière héritière d’une souche de grands voyageurs anglais de Kipling à Lawrens, a été une figure légendaire de notre siècle pour ses voyages aventureux au Moyen-Orient desquels elle a laissé de passionnantes descriptions dans ses nombreux livres. Elle arriva enfant à Asolo avec ses parents. Liée aux personnalités plus en vue de son temps, de Churchill à la Reine Mère, des Maréchaux Montgomery, Allemby, Kitchener et autres, au mythique Lawrence d’Arabie, elle accomplit d’importantes missions pour le Foreign Office. Infirmière de la Croix Rouge sur le Carso durant la première guerre mondiale, F. Stark alla en Orient en 1927, organisant jusqu’en 1937 des expéditions au Liban, Syrie, Iraq, Perse et Arabie. Au déclenchement du nouveau conflit mondial elle fut occupée dans le Yémen et en Egypte où elle créa un réseau clandestin de propagande, «Fratellanza» (Fraternité). À l’après-guerre elle voyagea dans tout le monde; avant de se retirer définitivement à Asolo, elle fut capable de faire une dernière expédi51 tion au Népal à l’âge de 88 ans. La Ville de Asolo lui a donné la citadinance honoraire et les clefs de la Ville. Décédée en mai 1993, peu de jours après avoir accompli 100 ans, elle repose dans le cimetière de S. Anna, tout près de la tombe de E. Duse, ensemble à Herbert Young Hammerton, photographe et peintre. Son habitation, maintenant de propriété de la Province de Trévise, donne sur un jardin botanique dans lequel sont situés les restes du Théâtre romain. Caterina Cornaro Caterina Cornaro(1454-1510), fille du patricien vénitien Marco Cornaro et de Firenza Crispo, appartenait à une des familles les plus riches et influentes de la patriciat de la Sérénissime (les Corner). Éduquée dans un monastère, à 14 ans elle fut donnée épouse par procuration à Giacomo II Lusignano, roi de Chypre et d’Arménie, mais l’union avec l’époux fut retardée de quatre ans (1472). Le mariage revêtait une grande importance politique pour la République vénitienne qui, en cas de mort du roi, aurait eu la possibilité de prétendre d’exercer un rôle de premier plan dans l’île et ainsi de consolider le propre contrôle de la Méditerranée orientale. En 1472 Caterina navigua de Venise à Famagouste, capitale de Chypre. Un an après, Caterina resta veuve avec un enfant qui devait encore naitre. Né l’enfant, celuici fut proclamé roi avec le nom de Giacomo III. La nuit du 13 novembre 1473 éclata la conspiration de Famagouste, complotée par la faction espagnole 52 Vieille ville pour libérer l’île de la prépotence vénitienne, qui ne réussit à capturer la reine, enleva le petit roi, tuant dans le palais le médecin et un domestique, et dehors, Andrea Cornaro et Marco Bembo, patriciens vénitiens accouru à leur secours. Mort le fils (26 août 1474), Caterina régna sous la protection intéressée de la République de Venise, seule mais toujours surveillée et moins libre. En octobre 1488 éclata une nouvelle conspiration, encore complotée par la faction espagnole prétendante au trône, ce qui donna l’occasion propice et désirée à Venise pour rappeler Caterina de l’île et s’annexer le royaume. Caterina tenta de s’opposer mais ce fut inutile : elle dut se rendre. Le 26 février 1489 elle abdiqua en faveur de la république de la Vénétie et le 14 mars successif, avec tous les honneurs, laissa Chypre. Elle n’arriva à Venise que le 6 juin 1489. Après avoir abdiqué du trône de Chypre elle fut nommée «domina Aceli», Dame de Asolo, conservant toutefois même dans les actes officiels le titre et rang de reine. Caterina rejoignit son exile doré de Asolo le 11 octobre 1489. Comme dame, Caterina avait sur Asolo et sur tout son territoire une domination effective et simple «et mixto imperio ett gladii quacumque et omnimoda alia potestate, lequel, avant tout, revenait au Doge«. À Asolo Caterina et sa cour, environ quatre-vingt personnes, s’installèrent dans le Château. À la garde et honneur de sa propre personne la reine avait un centaine de soldats, établis par la même République Vénitienne. Mais dans l’exercice de sa souveraineté la reine Cornaro avait des limites dictées catégoriquement par la République Vénitienne: elle ne pouvait imposer à ses susdits charges et angaries d’aucun genre ; dans la ville et dans le territoire de Asolo «ne pouvaient se réfugier, demeurer et habiter» ceux qui ne pouvaient le faire si la domination du territoire eut été dans les mains du doge. En 1491 commença la construction du Barco à Altivole. En 1509, à la suite de l’invasion du territoire de Asolo de la part des troupes de la Ligue de Cambrai, 53 Caterina Cornaro se réfugia à Venise. Après l’expulsion des Allemands elle fit un bref retour à Asolo. Elle mourut le 10 juillet 1510 à Venise. Pietro Bembo Pietro Bembo (1470-1547). De noble famille vénitienne, il fut entre les plus grands et admirés du seizième siècles. Sa solide culture humaniste, l’habitude qu’il eut avec les milieux de la Cour (Florence, Rome, Ferrara et Urbino), les hautes charges qui lui furent confiées par les souverains pontifes Leone X et Paolo III, unies aux honneurs qui lui furent conférées par sa patrie Venise, firent de lui une des personnalités de premier plan dans la vie de son époque. Un vif Carteggio (1500-1501) documente sa relation amoureuse avec Maria Savorgnan. Vrai dictateur de la culture du seizième siècle, il donna une impulsion à la technique de rédiger des traités amoureux du type platonique avec les ASOLANI (1505) et au pétrarquisme avec les RIMES (1530) ; mais sa renommée est confiée à LE PROSE DELLA VOLGAR LINGUA (1525), œuvre qui affirma l’exemplarité des grands penseurs du quatorzième siècle et donna origine aux problèmes de la langue. En 1539 il fut nommé Cardinal par Paolo III. Cousin de Caterina Cornaro (ex Reine de Chypre, Jérusalem, et d’Arménie), il adapta, à la Cour de Asolo, les trois dialogues sur l’amour platonique qu’il intitula ASOLANI, que le Catiglione rappela dans son Galateo (manuel de bonnes manières). 54 Vieille ville Roberto Browning Robert Browning (Londres 1812- Venise 1889) est avec Tennyson, un des plus grands poètes de l’âge victorienne. Sa première œuvre publique Pauline (1883) passa inobservée; Paracelsus (1835) fut ignoré: Strafford, une comédie, eut un bref cycle de représentations en 1837 au Covent Garden; Sordello (1840), poème historique de fond italien, devint proverbial pour son obscurité. Toutefois Browning améliora considérablement son art et une série de huit opuscules, connus comme Campane e melograni (1841-1846), contiennent quelques poésies entre ses plus fameuses : Soliloquio del chiostro spagnolo et L’évêque ordonna sa tombe à l’église de S. Prassede. Après avoir épousé l’écrivain Elisabeth Barret en 1846, ils se déplacèrent à Florence dans la maison Guidi, où il composa les poésies recueillies dans Uomini et donne (1855). La douleur pour la mort de sa femme le reporta en 1861 en Angleterre où avec le temps il devint bien connu dans les cercles littéraires londoniens. Dramatis Personae (1864), qui comprend Calibano su Setebo et Una morte nel deserto, montre sa vision des problèmes religieux du dix-neuvième siècle; mais c’est avec la publication de L’anello et le livre (1868-1869) que finalement il consolide sa renommée de grand poète. Considéré par les critiques modernes le plus important long poème victorien, 55 L’anello et le livre synthétise le constant intérêt de Browning pour les caractères italiens, la casuistique morale et la complexité de la personnalité humaine. Dans L’avventura de Balaustione (1871) et Apologia de Aristophane (1875) il explore le champ de la littérature classique, alors que dans Registro di locanda (1875) il traite les problèmes de la criminologie et de la psychologie criminelle. Gli Idilli drammatici (1879,1880) révèlent encore les caractéristiques de l’œuvre de Browning: un style comprimé, quelquefois tortueux, et une érudition qui peut fasciner comme repousser le lecteur. Asolando, son dernier volume de vers, fut publié à Venise le 12 décembre 1889. Maître du monologue dramatique et de l’introspection psychologique, il a anticipé certains motifs du poétique vingtième siècle. Le drame Pippa passa à faire partie de sa récolte Campane e melograni et est le fruit du premier voyage que Robert Browning fit en Italie en 1838, Le «Prologo» du drame commence ainsi: «le premier jour de l’année à Asolo, dans la Marca Trevigiana. Une chambre commune, mais vaste et bien aérée. PIPPA, jeune ouvrière en soierie, bondit du lit. Jour !...» Le fils de R. Browning, Pet, continua à habiter (à «régner» écrivit Gian Francesco Malipiero) à Asolo jusqu’à sa mort (1912). 56 Trouver un logement Vieille ville HOTEL Albergo Al Sole Via Collegio 33, 31011 Asolo +390423951332, +390423951007 [email protected] www.albergoalsole.com ***** Niché au cœur du village médiéval d’Asolo, ce charmant hôtel offre une atmosphère chaleureuse et est entouré par une riche diversité de l’art et de la culture que des villas palladiennes et le temple de A.Canova. Point de départ idéal pour des promenades et des excursions dans les vignobles et les caves qui donnent du charme à la campagne environnante. Destination populaire pour les cyclistes de partout dans le monde pour ses paysages naturels spectaculaires. Hotel Villa Cipriani Via Canova 298, 31011 Asolo +390423523411, +390423952095 [email protected] http://www.villaciprianiasolo.com/it/ **** 57 Hors les Murs La Villa, à quelques pas du cœur de la ville fortifiée, avec sa forte caractéristique du noble pays, est divisé en deux bâtiments donnant sur le jardin paysager qui change de couleur à chaque saison. Hotel Duse Via Browning 190, 31011 Asolo +39042355241 [email protected] www.hotelduse.com *** Situé sur la place principale romantique, où se dresse la cathédrale et à côté du château, sous les voûtes gothiques et au milieu des rues pittoresques de Asolo, se dresse l’Hôtel Duse. Une ancienne mais entièrement rénové, offre à ses hôtes un simple mais attentif aux détails, offrant à ses hôtes un accueil chaleureux 58 Trouver un logement Hotel Asolo Via Castellana 9, 31011 Asolo +390423952963 [email protected] www.hotel-asolo.com *** L’Hôtel Asolo vous propose différentes salles par type, toutes élégamment meublées avec des couleurs et des solutions conçus pour que chaque chambre un petit univers autonome Agritourisme/Chambres d’hôtes Al Morer Via Risorgimento 10, 31011 Asolo +39042355060 [email protected] www.almorer.it “AL MORER” apparaît comme le lieu idéal pour un séjour heureux: entouré d’un paysage qui permet à l’espace sur la plaine de Trévise et caractérisé par la présence de mûriers, a gardé avec les récents travaux de restauration, les caractéristiques architecturales d’origine. 59 Hors les Murs Chambres d’hôtes Villa Flangini Via Foresto di Pagnano 2, 31011 Asolo +39042355622 [email protected] http://www.villaflangini.it Congrès, conférences, fêtes, séjours climatiques pour les individus, les groupes, les familles et dans la structure religieuse. Casa Pietro Bembo Via Santa Caterina 23, 31011 Asolo +39335207028 [email protected] Toffolo Bruno Via Marconi 137, 31011 Asolo +390423952748 AFFITTACAMERE DI 3^ CAT. “APPARTAMENTO BELTRAMINI” Asolo - Via Contrada Canova 330/b Tel. 0423 529045 [email protected] 60 Trouver un logement Bed & Breakfast Al Lauro Via Lauro 4, 31011 Villa d’Asolo +390423564440, +393337551696 [email protected] www.beballauro.com/IT/index.html Le B & B est situé dans la campagne vénitienne. Au rez de chaussée est la salle à manger avec TV et mini-bar. A l’étage il ya trois chambres à coucher avec salle de bain. Ca’ Cinel Via Mestre 9, 31011 Asolo +390423952401, +393355449091 [email protected] www.cacinel.it/www.Cacinel.it/Home_it.html Au pied des collines d’Asolo, circndata de 25 hectares de campagne, Ca ‘Cinel est un véritable exemple d’un bâtiment 1600 qui conserve la structure originale. 61 Hors les Murs Casasolana Via Sottocastello 18, 31011 Asolo +39042355754 [email protected] www.casasolana.it Casasolana est situé dans une zone de collines le long de la route panoramique qui mène au château de la Reine Cornaro, à seulement 800 m du centreville. C’est une ferme typiquement vénitienne du XIXe siècle, entouré d’un magnifique parc de 7000 mètres carrés., Récemment rénovée avec goût simple mais raffinée. Les trois chambres disponibles pour les clients, tous avec leurs propres installations, sont chacun dédié à un personnage féminin qui a eu une influence majeure dans l’histoire de Asolo si: Caterina Cornaro, Eleonora Duse, Freya Stark. Au rez-dechaussée, entouré par de grandes fenêtres, il ya une salle commune où le petit déjeuner est servi. Casa Pagnano Via Vallorgana 22, 31011 Pagnano +390423529276, +393293932570 [email protected] www.casapagnano.com Entouré de verdure et la beauté des collines d’Asolo, Pagnano Maison remonte à 1400. Dessin de crayon 62 Trouver un logement et aquarelle la construction d’un plan cadastral, document rare et précieux du XVIIIe siècle, désormais logé dans l’historique Asolo. Idéal pour un séjour de paix et de détente, le B & B dispose de deux chambres élégant, avec entrée séparée, salle de bain privée, télévision et air conditionné. Récemment rénové et meublée avec un chaleureux et accueillant, les chambres offrent également une kitchenette avec cuisine pour le petit déjeuner. Do’ None Via Calò 26, 31011 Pagnano +39042355682, +393296370479 www.donone.it “DO” NONE “est situé à Asolo, à quelques kilomètres de la villa palladienne Canova Plaster Casts Gallery and Museum. Deux studios avec lit double et un canapé-lit, salle de bains et la cuisine, de la télévision par satellite et d’une connexion Wi-Fi gratuite. Climatisation. 63 Hors les Murs Europa di Toffolo Bruno Via Vallorgana 6, 31011 Pagnano +390423529254 Bed & Breakfast di Gallina Tommaso Via S. Colomba 4, 31011 Asolo +393496086346, +393284230962 [email protected] Larry’s House Via Marco Ricci 1/B, 31011 Casella d’Asolo +393209365948 [email protected] La Maison de Larry” est situé au pied d’Asolo à 5 minutes du centre-ville. La structure offre un appartement indépendant mansardée avec poutres apparentes, séjour cuisine, salle de bains avec sèche-serviettes chauffant et douche, une chambre double et une chambre possible avec deux lits simples. L’appartement dispose d’une machine à laver et lavastoviglie. Ampio parking extérieur Le Gemelle Via Bernardi 8, 31011 Pagnano +390423950819, +393406601349 Pleris Via Bernardi 26, 31011 Pagnano +390423952181 [email protected] www.bedandbreakfast-pleris.it 64 Trouver un logement Dans le jardin, laissant le regard dans la liberté, vous serez captivé par les douces collines et la “perle de la Treviso”, Asolo, atteint par des chemins sinueux à pied ou en vélo pour mieux savourer l’atmosphère d’une époque révolue. La grande cuisine chaude est alors prêt à offrir les meilleurs petits déjeuners de détente et de confort. Toutes les chambres sont confortables, meublées simplement en fonction de l’atmosphère de l’endroit, avec une télévision. Au premier étage il ya une chambre simple / double avec salle de bains attenante. Au deuxième étage, la chambre principale et la deuxième part de chambre à coucher, une salle de bains. La chambre principale dispose également d’une riche bibliothèque. Paix et tranquillité n’est rompu que par le chant des oiseaux puisque le trafic est réduit au minimum dans le village et dans tous les cas limitée à l’accès des résidents. Villa Vega Via Foresto di Pagnano 3, 31011 Asolo +39042355026, +393475436622 [email protected] www.villavega.it Les collines d’Asolo, ville de 100 horizons, pleins de maisons et villas entourées de verdure et surplombant les plaines fertiles ci-dessous. Villa Vega, un ma65 Hors les Murs gnifique bâtiment de style Art Nouveau de la fin du ‘800, donnant sur le côté sud-ouest, plein de soleil et le paysage de collines, à la source, le Monte Grappa calme et pleine de souvenirs. Barone d’Asolo Country House Via Gasparona 11, 31011 Pagnano +390423529005 [email protected] www.baroneasolo.it Niché dans un magnifique parc, un étang de nénuphars et fleurs de lotus, des sentiers dans les bois et les vergers, le Country House Barone d’Asolo savoir »vous accueillera avec son calme caractéristique et tranquille», ce qui en fait l’endroit idéal pour vous reposer. ASOLO BED AND BREAKFAST Asolo - Via Risorgimento 4 cell 345 4870191 - 334 7667921 fax 0423 952029 [email protected] www.bedandbreakfastasolo.it 66 Où manger Vieille ville Restaurant Al Bacaro Restaurant/Osteria Via Robert Browning 165, 31011 Asolo +39042355150 € Restaurant centenaire d’Asolo (mais le premier patron était des Pouilles) qui propose une cuisine basée sur des recettes traditionnelles vénitiennes et locales. Spécialités: viande, spécialités vénitiennes, ragoût de viande, cartilages de veau, escargots, morue à la mode de Vicence, trippe. Prix moyen hors boissons : 25 €. Fermé le mercredi. Bristot Restaurant Via P. Bembo 85, 31011 Asolo +390423529592 [email protected] www.ristorantebistrotasolo.com €€ 67 Vieille ville Terrasse d’été Toits Asolo. Cuisine créative avec des spécialités de poisson et de viande. Asperges et champignons, chicorée, herbes sauvages, pâté, pain et huile d’olive dei Collines d’Asolo. Grands poissons et crustacés, crus, carpaccios de viande et bonne carte des vins. Desserts locaux. Ouvert le soir à partir de 18 h 00. Prix moyen hors boissons : 30-40 €. Fermé le dimanche. Cornaro Restaurant/Pizzeria Via Regina Cornaro 214, 31011 Asolo +390423950361 € Si vous souhaitez déguster une excellente pizza napolitaine, nous vous conseillons la Pizzeria Cornaro d’Asolo. Excellent rapport qualité/prix et un service impeccable. Gala di Susanna Quagliotto Ristorante/Wine Bar 68 Où manger Via Canova 288, 31011 Asolo +39042355288 https://www.facebook.com/pages/Gala-Asolo/455369967860646 € Proprio nel cuore della bellissima Asolo, questo locale è arredato con una cura e buon gusto. Vasta selezione di vini tipici veneti e vari piatti della tradizione. Hostaria Ca’ Derton Restaurant/Osteria Piazza G. D’annunzio 11, 31011 Asolo +39042355218 [email protected] €€ Lieu intime qui propose de la cuisine vénitienne traditionnelle assaisonnée d’une touche de modernité et de créativité. Menu dégustation traditionnelle à 35€. Bonne carte des vins. L’œnothèque située juste à côté propose la même cuisine dans un cadre décontracté et à des prix moindres. Fermeture le mercredi. Prix moyen hors boisson: 45€ 69 Vieille ville Hotel Villa Cipriani Restaurant Via Canova 298, 31011 Asolo +390423523411 [email protected] www.villacipriani.it €€€€ Le restaurant, qui a remporté plusieurs prix prestigieux, fait partie du complexe hôtelier historique du même nom. Ses propositions gastronomiques associent les spécialités régionales vénitiennes et la cuisine méditerranéenne de style international. Le carte est saisonnière et le menu du jour varie en fonction de la disponibilité des produits sur le marché local. Le restaurant réserve à ses clients une vue à couper le souffle sur toute la vallée d’Asolo. La Corte del Re Restaurant/Osteria Via Dante 24, 31011 Asolo € Cette petite auberge est située sur la place principale d’Asolo. La salle à manger extérieure jouxte le parking principal (à côté du grand bâtiment). L’offre comprend de nombreuses spécialités locales, parmi lesquelles le cochon de lait et les salaisons, mais aus70 Où manger si des bières, des grappa et des vins intéressants. De nombreux produits, tels que le fromage morlacco proviennent de la ferme voisine qui appartient au patron. La Terrazza - presso albergo Al Sole Restaurant Via Collegio 33, 31011 Asolo +390423951332 [email protected] www.albergoalsole.com €€€€ La Terrazza dell’Albergo Al Sole, lieu de rencontre d’une clientèle internationale, est un véritable salon extérieur donnant sur le centre historique d’Asolo. Une cuisine innovante, mais en même temps capable d’exalter les produits traditionnels, qui sont soigneusement sélectionnés. Un menu réalisé avec des matières premières de qualité, du poisson frais à la viande, aux plats végétariens. Chef Enrico Villanova. 71 Vieille ville Pane, Vino e San Daniele Restaurant Via Browning 183, 31011 Asolo +390423951375 € Nourriture d’excellente qualité, joli cadre. Plats de pâtes maison, assiette de charcuterie, jambon de San Daniele, spécialités vénitiennes et frioulanes (tripes, morue à la mode de Vicence), soupes et minestroni, grosses salades, vins du Frioul. Grand choix de bières artisanales. Apéritif avec amuse-gueules. Cuisine maison. Prix moyen hors boissons : 15-20 €. Fermé le mardi. Ouvert toute la journée le dimanche. TappoBar Bar/Restaurant Via Roma 55, 31011 Asolo +390423952201 [email protected] www.tappobar.it €€ Restaurant œnothèque avec salle intérieure et terrasse l’été sur la place principale d’Asolo. Cuisine 72 Où manger recherchée, naturelle et légère, respectant la matière première. Au cours de l’année des manifestations artistiques et culturelles sont organisées. Birrerie/paninoteche Epoca Birreria/Paninoteca Via Roma 50, 31011 Asolo +390423950100 € Établissement pittoresque et accueillant. Personnel gentil et poli. Restauration rapide (hamburger) mais aussi des préparations plus élaborées (spaghetti au ragoût de sanglier). PASTICCERIE / GELATERIE Gelateria Browning Via Browning 159, 31011 Asolo +300423951375 Salons de crème glacée. Glacier apprécié des touristes et des locaux. 73 Vieille ville Bar/Café Al Castello Piazza Duse 227, 31011 Asolo +390423952158 Al Municipio Piazza G. D’Annunzio 8, 31011 Asolo Caffè Centrale Via Roma 72, 31011 Asolo +390423952141 [email protected] www.caffecentrale.com L’établissement est situé dans le centre d’Asolo, joliment décoré et propre. Boissons de qualité, très bonnes glaces. 74 Où manger Caffè Commercio Via R. Cornaro 210, 31011 Asolo +390423952290 Situé dans le centre historique, le «Caffè Commercio» est ouvert de 7 h à 01 h 00. Il propose des petits déjeuners, des repas rapides, un excellent choix de bières artisanales et de prosecco servi même au verre. Fermé le lundi. Bar à Vin Enoteca alle Ore Via Browning 186, 31011 Asolo Établissement élégant, soigné dans les moindres détails... excellent accueil. Idéal pour une pause spritz. 75 Hors les Murs RISTORANTI Al Bersagliere Restaurant/Osteria Via San Martino 31, 31011 Asolo +390423952744 € Ancien restaurant fondé à la fin du XIXe siècle par Giovan Battista Stona, bersaglier pendant la première guerre mondiale. Aujourd’hui, l’auberge est gérée par sa petite-fille, Marisa, et son mari Gianni. Cadre accueillant ( en hiver comme en été) qui propose la simple charcuterie locale, les fromages locaux et les vins du terroir. Prix moyen hors boissons: 15€. Al Via Lauro Restaurant/Pizzeria Via Lauro 23, 31011 Asolo +390423564112 € Vous pourrez déguster différentes variétés de plats, dont du poisson et de la paella sur commande. Il fait aussi pizzeria. Fermé le mardi et le mercredi matin Da Vanore Restaurant/Trattoria Piazza G. D’annunzio 5, 31011 Asolo +390423952279 €€ 76 Où manger Endroit pittoresque, familial et accueillant, au milieu de la verdure, avec un personnel sympathique et simple. La viande grillée est vraiment excellente (la côte et le filet de bœuf sont vraiment extras), cuisine rustique et goûteuse. Deux musiciennes sont souvent présentes le vendredi soir. Cave soignée avec plus de 150 étiquettes. Prix moyen hors boissons: 35-40 €. Fermé le lundi. Ferro e Fuoco Restaurant/Pizzeria Via Ponte di Pagnano 1, 31011 Asolo +393398035597 € La Pizzeria Ferro e Fuoco vous accueille dans un cadre chaleureux et sympathique. À la pause de midi, elle propose également des plats, comme un restaurant. Elle dispose également d’une terrasse d’été. La Tavernetta Restaurant/Trattoria Via Schiavonesca Marosticana 45, 31011 Asolo +390423952273 http://www.ristorantelatavernettatv.com €€ Restaurant typique au pied de la vieille ville, accueillant et respectueux de la tradition. Les produits locaux sont en effet cuisinés avec fantaisie, depuis les entrées de pâtes maison aux grillades et plats de la tradition vénitienne. Desserts maison. 77 Hors les Murs La Trave Restaurant Via Contrada Bernardi 15, 31011 Asolo +390423952256 € Ancienne trattoria rustique avec des spécialités locales et saisonnières (herbes printanières, champignons, risotto, sopa coada -une spécialité à base pigeon-, escargots, morue). Prix hors boissons 28/30 €. Fermé le lundi. Locanda Baggio Restaurant/Hotel Via Bassane 1, 31011 Asolo +390423529648 www.locandabaggio.it €€€ Restaurant accueillant, cadre intime, cuisine typique et traditionnelle du terroir où travaillent depuis 2010 Nino et Antonietta (auparavant au Ca ‘ Derton) secondés par leurs enfants Enrico, Guido et Cristina. Excellente cave avec un choix de vins locaux, nationaux et internationaux. Prix moyen hors boissons : 40/50€. Fermé le lundi et le mardi pour le déjeuner. Mexican Grill Restaurant Via Croce d’Oro 1, 31011 Asolo +390423564075 78 Où manger € Cuisine et ambiance exotique pour ce restaurant où vous pourrez déguster les spécialités de la cuisine mexicaine. Momà Restaurant/Disco Via E. Fermi 32, 31011 Asolo +390423952467 [email protected] http://www.moma-asolo.it € L’exclusivité et le goût de la vie sont les éléments distinctifs du MoMA. Nous sommes à Asolo, mais nous pourrions être à Paris, New York, Barcelone, Londres. L’établissement a une âme internationale et cosmopolite. Fermé le mardi et le samedi midi. Osteria di Via Tuna Restaurant/Trattoria/Pizzeria Via Tuna 2, 31011 Asolo +390423952310 [email protected] www.osteriaviatuna.it € Auberge, pizzeria et restaurant qui sert une cuisine typique de la région, revisitée avec simplicité et mo79 Hors les Murs dernité. Carte des vins laissant une large part aux vins locaux. Également une carte des eaux avec un large choix d’eaux du monde entier. Prix moyen hors boissons : 15-30 €. Fermé le mardi soir. Ponte Peron Restaurant/Trattoria Via Vallorgana 14, 31011 Asolo +390423952268 [email protected] http://www.ponteperon.it/www1/ €€ La trattoria Ponte Peron, fondée en 1950, est nichée dans les collines d’Asolo, à quelques encablures de la ville aux 100 horizons. Elle doit son nom au pont qui enjambe le ruisseau du même nom. L’atmosphère des lieux et la gestion familiale sont au service d’une cuisine typique. Pâtes maison, viandes grillées, champignons et desserts maison. Prix moyen hors boissons : 30/35 €. Fermé le mardi soir et le mercredi. Trattoria Ciarnie i di Canciani Daniele Restaurant/Trattoria Via dei Torretto 2, 31011 Asolo +390423952237 [email protected] www.trattoriaciarniei.com € Pour les admirateurs de la cuisine frioulane qui ne veulent pas renoncer à des plats typiques de Venise, 80 Où manger Asolo propose la trattoria Ciarnie. Spécialités: foie à la vénitienne, pâtes aux haricots, lièvre en sauce, rôti à la polenta et fromage de la Carnia. Prix moyen hors boissons : 25/30 €. Fermé le lundi soir et le mardi. Villa Flangini Restaurant Via Foresto di Pagnano 2, 31011 Asolo +39042355622 [email protected] http://www.villaflangini.it €€ Villa Flangini est une demeure patricienne historique de Vénétie. Datant de la moitié du XVIIIe siècle, elle est située à 500 mètres du centre historique d’Asolo, Elle est entourée d’un grand parc et d’un bois ponctué de nombreux sentiers de promenade. La villa dispose de deux grandes salles: la salle à manger pouvant accueillir jusqu’à 70 personnes et la salle de la cheminée disposant de 100 places assises. Villa Razzolini Loredan Restaurant Via Schiavonesca Marosticana 11, 31011 Asolo +390423951088 http://www.villarazzolini.it €€€ Au pied de la forteresse d’Asolo, entourée d’un grand 81 Hors les Murs parc, la majestueuse villa vénitienne du XVIIe siècle abrite le restaurant. La cuisine raffinée respecte le terroir avec des propositions de produits de saison. Les menus saisonniers accordent une place d’honneur aux produits contenant les délicieux petits pois de Borso, les champignons de saison, les savoureuses asperges blanches , les fromages typiques de la région de Grappa, les artichauts. L’hiver laissent la place aux recettes à base de brocoli de Bassano et de chicorée de Trévise et de Castelfranco. Plats à base de poissons toute l’année. Prix moyen hors boissons: 25-55 €. PIZZERIE Ai quattro gatti Pizzeria Via Giorgione 2, 31011 Asolo +390423951108 [email protected] http://www.pizzeriaaiquattrogatti.com € Pizzeria restaurant Ai 4 Gatti, gérée par Cristiana et Fabio, à Casella d’Asolo, dans la province de Trévise. Elle propose un service de pizzeria, avec pizzas à emporter et plats de pâtes. Elle fait aussi snackbar et accompagne le client dès l’apéritif, avec son bar conséquent qui prépare des spritz et des plats sur le pouce. Les pizzas sont préparées avec des ingrédients de première qualité, il existe de nombreu82 Où manger ses variantes, pour tous les goûts. Établissement climatisé, jardin l’été et parking. Pizzeria Rock Pizzeria Via Tuna 19, 31011 Asolo +390423951041 € Pizza Rock est une pizzeria avec un excellent personnel, fier de proposer ses produits. AGRITURISMO Agriturismo da Gino Agriturismo Via Loreggia 22, 31011 Asolo +390423529467 http://www.agriturismodagino.it € La cuisine est dirigée par Gino, le propriétaire, aidé de sa femme et de ses enfants. Il a rénové une ancienne étable et le grenier à foin situé au-dessus pour créer une atmosphère rustique et accueillante où vous pourrez déguster les plats de la tradition gastronomique locale préparés exclusivement avec des produits de l’exploitation. Prix moyen boissons incluses : 25 €. Ouvert le jeudi soir, uniquement sur réservation, le vendredi soir, le samedi soir, le dimanche et les jours fériés. 83 Hors les Murs Pâtisserie / Salons de crème glacée Asolo Dolce s.a.s. Via E. Fermi 21, 31011 Asolo +3904235221, +390423522111 AsoloDolce. Vingt-cinq ans d’activité pour ce pâtissier spécialiste de la pâte feuilletée. Pauses repas et apéritifs de qualité dans l’établissement le plus réputé d’Asolo. Il Gelato s.n.c. Via Schiavonesca Marosticana 6, 31011 Asolo +390423950203 Glaces et spécialités. Bar/Café/ Bar Jolly Via Cavin dei Cavai 47A, 31011 Asolo +39042355840 Bar Posta Via Tiziano 35, 31011 Asolo Barracuda Music Bar Via Cavin dei Cavai 47, 31011 Asolo Au pied des collines d’Asolo, un nouvel établissement génial, look vintage et esprit rock où vous pourrez trouver de la bière locale et de l’excellent vin. 84 Où manger Cappelletto Franco Via Dante 24, 31011 Asolo Centro Bar Via Chiesa 6, 31011 Asolo +390423952321 Coffeehouse Via Schiavonesca Marosticana 8, 31011 Asolo Bar, salon de crème glacée, une cafétéria, snackbars. Country Pub s.a.s. Via G. Verdi 4, 31011 Asolo Dissegna Manuela Via D’Annunzio 8, 31011 Asolo +390423529462 Hollywood Bar Via E. Fermi 14, 31011 Asolo Papagayo s.n.c. Via Bassanese 13, 31011 Asolo Rossetto Maria Via Giorgione 58, 31011 Asolo 85 86 Où manger Vin et Cuisine Gastronomie et vin Asolo Nourriture et vin Les saveurs des produits locaux, le goût pour la bonne table, les boutiques des artisans qui donnent, avec les bistrots et les cafés, sur les arcades et les places font partie du climat persuasif qui se perçoit lorsqu’on se promène dans les rues du village, c’est le rythme lent de l’art de vivre « en asolant ». L’atmosphère d’Asolo ne serait peut-être pas la même sans la possibilité d’une halte à l’onothèque ou sans les parfums et les plaisirs de la table provenant d’une ancienne vocation onogastronomique. Restaurants et trattorias, comme chaque chose à Asolo, sont des lieux intimes où goûter les plats d’une tradition culinaire simple et authentique, liée à la mutation des saisons et à l’influence vénitienne : des «sarde in saor» aux «bigoli in salsa», des soupes de champignons aux pâtes aux haricots, jusqu’à la chicorée de Trévise ou de Castelfranco, en passant par la citrouille, les asperges blanches de Bassano. Un peu partout on peut goûter les typiques «cicchetti», bon vin ou spécialités amusantes à manger, comme la glace au sureau ou le «Tintoretto», variante du Bellini au goût de grenadier. On peut facilement imaginer, assis aux tables des cafés, les personnages 87 célèbres qui ont séjourné dans cette ville au cours des deux siècles derniers, des poètes aux musiciens comme Robert Browning ou Gian Francesco Malipiero, aux célébrités comme Mastroianni et Catherine Deneuve, Yoko Ono ou beaucoup d’autres. A Asolo on peut encore trouver le pain cuit au feu de bois et, dans les boutiques onogastronomiques, on a l’embarras du choix entre la charcuterie locale, les vins, les eaux-de-vie, les huiles, les confitures et les délicieux gâteaux. Les produits typiques de ce territoire peuvent être définis de niche, introuvables ailleurs ; ils se distinguent par l’attention à la culture biologique, par la défense de traditions antiques et de productions locales particulières, comme par exemple le maïs blanc perle et le fromage Morlacco, le fromage Bastardo et le Biso (petit pois) de Borso del Grappa, les haricots nains de Levada et les pommes de Monfumo, la production de l’huile de la zone au pied du Grappa, qui a ici son appendice le plus au nord, les cerises de Maser et le miel du Grappa. Rouges vigoureux et blancs importants tels Merlot, Cabernet, Prosecco, Chardonnay, Pinot, Incrocio Manzoni. Sont les excellents vins de la région qui se servent sur les tables d’Asolo ou qui peuvent être dégustés dans les onothèques. Asolo est un pôle important de la production DOC «Montello e Colli Asolani» et les meilleures sélections locales ont même reçu de nombreuses reconnaissances. Comprise dans le circuit national des Città Del Vino (Villes du Vin), chaque année en août avec la manifestation «Calici di Stelle» («Coupes d’Etoiles») [link à la page Home Page/Rendez-vous fixes/Liste complète] , comme dans d’autres villes du vin italien, sont célébrés par des dégustations les meilleurs vins du territoire et les produits locaux typiques. La région viticole Nourriture et vin Le climat de la zona DOC Montello – Colli Asolani est typique de la zone tempérée, fruit 88 Où manger de l’originale intégration entre les facteurs, lesquels, la latitude, la proximité de la Méditerranée et les facteurs climatiques qui agissent comme modulateurs. Entre ceux-ci on doit signaler de façon particulière le développement des reliefs, qui génèrent une vaste gamme d’effets dus à l’exposition, à l’ensoleillement et réchauffement de jour des flancs des collines ; l’accumulation nocturne d’air froid, spécialement sur les versants du Monte Grappa et aux effets des régimes de brise provenants du bassin padano et de la vallée du Piave. Elle se caractérise par ses étés chauds mais non étouffants et des hivers relativement froids, alors que les précipitations sont réparties de façon assez homogène sur toute l’année. Elle occupe une superficie d’environ 20.000 ha, en bonne partie en milieu collinaire, mais qui comprend aussi d’amples portions de plaine en raccordement des reliefs. L’aréole de la Valcavasia met en évidence les caractéristiques des versants préalpins. A l’intérieur du milieu collinaire s’alternent des calcaires marneux, marnes, argilites, silstones, grès et agglomérats qui se sont formés durant l’ère Tertiaire, fortement déformés par les mouvements tectoniques . L’alternance lithologique trouve aussi une immédiate réponse visuelle dans les formes des reliefs. Des structures plus compactes ont créé des paysages pus hérissés et rudes (Colli Asolani) alors que 89 substrats plus malléables (marneux et argileux) ont généré dans le temps des formes plus douces en correspondance du Montello. La zone du Montello, de forme aplatie, fruit d’un cadre évolutif original et unique, met en évidence la présence d’étagements et phénomènes karstiques. Ici les variétés typiques Bordelaises et Rhénanes, à la suite de la domination Napoléonienne, se sont enracinées en donnant de grands retours qualitatifs : Merlot, Cabernet et les divers Pinot et Chardonnay sont des DOC très répandus. A coté de ceux-ci, la Glera pour la production du Prosecco est sûrement le cépage le plus étendu et est le plus grand générateur de revenu pour la filière vitivinicole. Il est très important de rappeler l’opération de récupération en cours du cépage Recantina et, en sous-ordre, de la Bianchetta. L’Asolo Prosecco Supérieur DOCG et le Montello Supérieur DOCG se trouvent au sommet qualitatif des productions. Ce sont seulement quelques uns des produits de cet angle du Veneto riche d’histoire et traditions qui vante des vins aux sommets des plus importants concours internationaux. Le Prosecco Asolo Asolo Prosecco DOCG Couleur: jaune paille plus ou moins intense. Parfum: vineux, caractéristique, légèrement fruité du genre moelleux. Saveur: le sec agréablement et légèrement amer, n’ayant pas trop de corps, moelleux légèrement fruité. DOCG Colli Asolani – Prosecco “mousseux” Couleur: jaune paille plus ou moins intense, brillant. Effervescence: évidente formation de petites bulles. Dans le type avec refermentation en bouteille la mousse est légère, évanescente. Parfum: agréable et caractéristique fruitée. 90 Où manger Dans le type avec refermentation en bouteille s’ajoutent des notes de croûte de pain et levure. Saveur: sec ou moelleux, frais, pétillant, fruité. Dans le type avec refermentation en bouteille s’ajoutent des notes de croûte de pain et levure. DOCG Colli Asolani – Prosecco “Mousseux Supérieur” Couleur: jaune doré, brillant. Effervescence: fine et persistante. Parfum: agréable et caractéristique fruitée. Saveur: de sec à moelleux, ayant du corps, agréablement fruité, typique. 91 ITINERAIRE 1 Asolo, amour à première vue Itinéraire court (durée 1h30 à 2heures) Fontaine Majeure (8), Cathédrale (5), Chapelle du Christ, Musée Civique (7), Palais de la Raison (6), Château (16), Théâtre Duse (17), Villa Contarini dite Des Arméniens (23), Palais Beltramini (18), Porte du Saint Esprit, Maison Duse (19), Maison Gothique (15), Place Brugnoli (12), Villa Pasini Scotti (14), Rocca (10), Bot (13) 92 Itinéraires Les premiers pas de la promenade dans le bourg de Asolo doivent avoir comme point de départ le monument symbole de la place : alors partons de l’ombilic du centre historique, de la Fontaine Majeure (8). Il y a quelques années elle était encore alimentée par un millénaire aqueduc romain, la fontaine est depuis toujours le point de rencontre de la vie des asolani et la mémoire de l’histoire de la ville : la partie centrale trouve son origine en une colonne de on ne sait de quel majestueux palais de l’antique municipium romain de Acelum et le lion de Saint Marc, qui assis en 93 signe de paix protège le blason de Asolo, c’est une reconstruction de 1800, œuvre de Antonio dal Zotto à réintégrer celui d’origine détruit en 1797 à l’arrivée des troupes françaises guidées par Napoléon. Cette date, 1797, met fin au Podestat de Asolo, coupant le cordon ombilicale qui tient le bourg lié pendant plus de quatre cents ans, de 1388, à la Sérénissime République de Venise. Cette séparation était insupportable pour beaucoup de asolani qui justement dans l’antique café encore présent à coté de la fontaine, aujourd’hui Café Central, organisèrent dans les moindres détails un plan pour attenter à la vie de Napoléon. L’action subversive ne fut jamais mise en pratique parce que des délateurs dénoncèrent les auteurs de l’attentat, qui furent condamnés et suppliciés. Mais retournons à la fontaine et suivons le regard du lion pour commencer à “asolare” dans les voies du centre. Engageons-nous dans la Rue Robert Browning, poète anglais de la fin du 19ième siècle qui avec le terme “asolando” voulut décrire l’habitude qui était la sienne de se promener avec l’âme sereine et sans but précis, jouissant de la beauté du bourg. Résistons à la tentation de poursuivre jusqu’à la fin de la rue protégée par les arcades et traversons la route pour côtoyer la Cathédrale (5). Si, seulement pour un moment nous nous tournons vers les arcades nous pourrons admirer la merveilleuse façade des Palais Cesena, Polo et Martinelli desquels désormais reste une pâle impression des fresques. Sur la base de l’un des piliers une plaque rappelle le terrible tremblement de terre de Santa Costanza qui le 25 février 1695 dévasta le territoire d’Asolo. Poursuivons et immédiatement sur la gauche nous trouvons l’entrée d’une petite Chapelle, nommée Chapelle du Christ, lieu d’intime dévotion des asolani, où est conservé un crucifix en bois du 18ième siècle d’un fort impact émotif, œuvre de Giuseppe Bernardi dit le Torretto, premier maestro de Antonio Canova. Exactement en face nous pouvons entrer dans la Cathédrale de l’antique prothyron du 15ième siècle qui porte sur un 94 Itinéraires médaillon l’emblème de l’agneau, Agnus Dei, peutêtre à la mémoire de l’évêque Agnello qui dans le tard du 6ième siècle avait tenu la chaire du diocèse de Asolo, destitué ensuite en 969 même si aujourd’hui Asolo a un évêque seulement à titre honorifique. La Cathédrale, dédiée à Santa Maria Assunta, conserve à l’intérieur des œuvres de grande importance historique et artistique comme les retables de Lorenzo Lotto et Jacopo da Ponte dans la nef de gauche ou les fonts baptismaux du 16ième siècle dans la Chapelle du Santissimo dans la nef de droite, don de Caterina Cornaro à la ville. Sortis des entrées principales, en face de nous s’élève l’édifice qui pour un certain temps fut le palais épiscopal et qui maintenant accueille les sections du Musée Civique (7), lieu qui, salle après salle fait revivre l’histoire séculaire de Asolo à partir des pièces archéologiques, des précieuses peintures jusqu’à la mémoire des femmes qui ont rendu international le nom du bourg : Caterina Cornaro, Reine de Chypre d’Armenia et Jérusalem, la Divine Eleonora Duse et l’excentrique voyageuse anglaise Freya Stark. Pour rejoindre le Musée il suffit de monter le court escalier qui porte à la Place Garibaldi. A l’angle nous trouverons le IAT (Office Information et Accueille Touristique) où l’on peut se fournir de matériel pour approfondir les curiosités sur Asolo et tout le territoire. En sortant de l’office s’élève sur la gauche le Palais de la Raison (6), lieu de l’administration publique durant le Podestat vénitien, reconnaissable même de loin par la grande fresque de la Défaite de Crasso contre les Parti. L’édifice se divise dans la supérieure Salle de la Raison où est gardé un précieux marbre de Canova représentant Paride et un cénotaphe de l’école canovienne, outre à la corniche décorée de fresques avec tous les blasons des podestats qui entourent celui de Caterina Cornaro; à l’étage inférieur s’ouvre la Loge du Capitaine, en tout et pour tout une partie couverte de la place de Asolo pour protéger les citadins du soleil et des intempéries et qui recueille des plaques et fresques, mémoires 95 d’antiques édifices et lieux asolani abandonnés ou abattus au cours des siècles, entre autre deux pierres tombales avec des écritures hébraïques provenant de l’antique cimetière de la communauté judaïque. En montant le long de la Rue Cornaro nous nous approchons de l’éperon de la roche qui supporte le Château, mais avant jouissons de ces quelques pas haussant les yeux pour admirer les traces des fresques restées sur les façades et presque à la fin de la rue nous reconnaissons l’hostie radiale symbole du Bienheureux Bernardino de Feltre, fondateur du Mont de Piété de Asolo. Finie la brève montée, nous prenons le sentier pavé de cailloux qui monte à gauche et entrons à travers la grande porte dans la zone du Château de Caterina (16). A l’intérieur de l’édifice, évidemment remanié le siècle dernier, dans la salle qui pour un certain temps était la salle du trône et des réceptions, maintenant est le siège du Théâtre Duse (17). En se promenant dans la zone en plein air, d’une petite terrasse sous l’arc des murs médiévaux qui protègent le Château, on peut admirer les toits d’Asolo, qui nous rappellent beaucoup Venise ; en montant le raide petit escalier de la Tour Reata, point d’observation pour la garde de la Reine et prisons pour ses ennemis, on aperçoit d’autres panoramas ravissants de la ville des cent horizons, il en est ainsi même de la brève promenade panoramique qui regarde vers le sud ou du Belvédère de Speco au nord qui offre à la vue un regard sur les palais qui se dénouent le long de la Rue Sainte Caterina et avec la distance donne la meilleure perspective du Massif du Mont Grappa. Sur les collines à gauche se découpent les profils du Fresco de Villa Contarini dite Des Arméniens (23) et de la particulière coupole de son oratoire. Reprenons nos pas et à la fin du sentier du Château nous nous trouvons devant la Place d’Annunzio, pour un certain temps destinée au marché des semences. Le palais aux colonnes massives blanches est le Palais Beltramini (18), siège de la Mairie, retouché au 18ième siècle par Giorgio Massari avec une curieuse coupe 96 Itinéraires asymétrique de la façade pour rendre en perspective la place plus ample du réel. Au-dessus d’un arc du palais d’en face reste encore la plaque du Mont de Piété institué à la fin du 15ième siècle pour se mettre en concurrence à l’activité des prêteurs d’argent des familles hébraïques, qui avaient leurs habitations le long de la Rue Belvédère et dans le Quartier Canova, juste au nord et à l’ouest du lieu où nous nous trouvons. Sur la façade du palais au nord de la place, au croisement des quatre balcons, l’image décolorée du Duce coiffé du casque rappelle un des moments les moins glorieux de l’histoire de Asolo et d’Italie. Nous descendons le long de la silencieuse Rue Canova jusqu’à rejoindre la Porte du Saint Esprit ou de Sainte Caterina, accès aux murs de la cité du 14ième siècle. La Maison Duse (19) est l’édifice bicolore, rouge et blanc, qui s’appuie à l’arc et sur lequel a été fixée une pierre écrite par Gabriele D’Annunzio qui rappelle le séjour à Asolo de la Divine. La chambre que Eleonora Duse habitait est la pièce avec les fenêtres qui s’ouvrent juste au-dessus de l’arc. Remontons la Rue Canova en passant sous les arcades, desquelles les poutres pendant l’été sont occupées par les hirondelles qui y viennent d’habitude nidifier pour faire naitre les petits qui en automne repartiront, et le long de la rue nous voyons aussi un des produits de l’artisanat asolano des plus prestigieux: l’Ecole de l’Antique Broderie, qui avec ses productions raffinées a décoré les maisons de nobles familles italiennes et étrangères. Laissons sur la droite la Place D’Annunzio et poursuivons tout droit Rue Dante, qui juste au début sur la gauche conserve l’antique porte di 16ième siècle de la résidence de la famille Colbertaldo. A la fin de la rue levons le regard à droite sur l’antique Maison Gothique (15) où une suggestive trilobée en gothique vénitien reporte dans les chapiteaux des colonnes des symboles alchimiques, partie de l’atmosphère mystique de la ville. Arrêtons-nous à l’ombre des marronniers de la Place Brugnoli (12) pour admirer la merveilleuse Villa 97 Scotti Pasini (14) dominée sur le sommet du Mont Ricco par une des faces de la Rocca (10). Descendons le long de la Rue Roma, en nous imaginant le faste des thermes romaines dont les restes reposent sous le manteau porphyre de la Place Brugnoli et dont les eaux étaient alimentées par des sources naturelles provenant des collines et canalisées dans la Bot (13). Devant nous, nous retournons à voir la Fontaine Majeure, point de départ et d’arrivée de notre itinéraire. Asolare: action de se promener et fureter dans les rues de Asolo Asolano (i), asolana (e): nom ou adjectif, habitant (s) de Asolo, ou ce qui se réfère à Asolo ITINERAIRE 2 Dans les bras de l’enceinte de Asolo Itinéraire d’une demi-journée ( 3 ore ) Fontaine Majeure (8), L’enceinte (9), Tour Dieda, Villapalais Fietta – Serena, Villa Freya (4), Porte de Castelfranco, Maison La Mura, Fontaine Zen (3), Cathédrale (5), Chapelle du Christ, Musée Civique (7), Palais de la Raison (6), Château (16), Théâtre Duse (17), Villa des Arméniens (23), Palais Beltramini (18), Porte du Saint Esprit, Maison Duse (19), Maison Gothique (15), Porte du Colmarion, Couvent de SS. Pietro et Paolo (11), Villa Scotti Pasini (14), Place Brugnoli (12), Rocca (10), Bot (13). Les premiers pas de la promenade dans le bourg de Asolo doivent avoir comme point de départ le monument symbole de la place : alors partons de l’ombilic du centre historique, de la Fontaine Majeure (8). Il y a quelques années elle était encore alimentée par un millénaire aqueduc romain, la fontaine est depuis toujours le point de rencontre de la vie des asolani et la mémoire de l’histoire de la ville : la partie centrale 98 Itinéraires trouve son origine en une colonne de on ne sait de quel majestueux palais de l’antique municipium romain de Acelum et le lion de Saint Marc, qui assis en signe de paix protège le blason de Asolo, c’est une reconstruction de 1800, œuvre de Antonio dal Zotto à réintégrer celui d’origine détruit en 1797 à l’arrivée des troupes françaises guidées par Napoléon. Cette date, 1797, met fin au Podestat de Asolo, coupant le cordon ombilicale qui tient le bourg lié pendant plus de quatre cents ans, de 1388, à la Sérénissime République de Venise. Cette séparation était insupportable pour beaucoup de asolani qui justement dans l’antique café encore présent à coté de la fontaine, aujourd’hui Café Central, organisèrent dans les moindres détails un plan pour attenter à la vie de Napoléon. L’action subversive ne fut jamais mise en pratique parce que des délateurs dénoncèrent les auteurs de l’attentat, qui furent condamnés et suppliciés. Mais retournons à la fontaine et suivons le regard du lion pour commencer à “asolare” dans les voies du centre. Engageons-nous sur la montée raide de la rue Bembo, dédiée au cardinal composa, entre le 15ième et le 16ième siècle, Gli Asolani, dialogues sur l’amour situés à la cour asolana de Caterina Cornaro. Le parcours de la petite rue pittoresque suit pour un peu celui de l’enceinte médiévale (9) de Asolo; ici les récentes restaurations de l’enceinte nous permettent de reconnaitre les endroits où s’inséraient les axes qui soutenaient les bretèches, ou bien les chemins de bois qui couraient le long des murs. Dépassons sur la gauche la maison-tour de Saint Andrea, qui fut pendant des siècles un emplacement stratégique pour la vue sur les accès de sud à ouest, et descendons les petits escaliers qui nous portent à l’endroit où jusqu’à la fin du 19ième siècle se trouvait l’entrée principale de la ville: la Porte Dieda. De l’antique port reste seulement l’annexe Tour Dieda, lieu fatal et de captivité du Beato Arnaldo de Limena qui à la moitié du 13ième siècle avait osé s’opposer à la tyrannie de Ezzelino de Romano. Ici commence la Rue Marconi, qui dans le 99 virage à angle renferme la Villa Fietta Serena du 18ième siècle, admirable travail asolano exécuté par le vénitien Giorgio Massari. En poursuivant sous les portiques sur le coté gauche de la route nous trouvons enfin l’entrée principale de la Villa Freya (4), demeure asolana de l’exploratrice et écrivain Freya Stark ; dans son luxuriant jardin de la villa, aux heures d’ouvertures ou sur réservation, il est possible d’admirer les restes du théâtre romain de Asolo (Ier siècle après J . C.). Franchi le portail de la villa Freya, la brève descente à gauche nous porte vers la Porta de Castelfranco, la plus récente des portes d’accès à la ville entourée par son enceinte, ouverte vers la fin du 15ième siècle pour consentir l’entrée à Asolo par le sud. Se rattache ici dans l’enceinte, l’antique Maison La Mura, où à la fin du 19ième siècle le poète Robert Browning, tasse de thé à la main, écrivait le recueil de 100 Itinéraires poésies Asolando. A l’abri de La Mura, de La Mura, Fontaine Zen (3) du 16ième siècle, marque en effet le début de la rue Browning, avec ses fresques et portiques ombragés qui donnent abri aux bistrots, boutique set magasins, porteurs d’irrésistibles parfums et couleurs de la tradition culinaire et artisanale. En parcourant les portiques avec le nez retroussé, nous pouvons rencontrer de délicats fragments d’antiques fresques et, quand la saison le permet, dans une multitude de vifs et populeux nids d’hirondelles. Avant de déboucher sur la place principale, faisons nous tenter par la curiosité et abandonnons la Rue Browning pour traverser la route et pour côtoyer la Cathédrale (5). Si, seulement pour un moment nous nous tournons vers les arcades nous pourrons admirer la merveilleuse façade des Palais Cesena, Polo et Martinelli desquels désormais reste une pâle impression des fresques. Sur la base de l’un des piliers une plaque rappelle le terrible tremblement de terre de Santa Costanza qui le 25 février 1695 dévasta le territoire d’Asolo. Poursuivons et immédiatement sur la gauche nous trouvons l’entrée d’une petite Chapelle, nommée Chapelle du Christ, lieu d’intime dévotion des asolani, où est conservé un crucifix en bois du 18ième siècle d’un fort impact émotif, œuvre de Giuseppe Bernardi dit le Torretto, premier maestro de Antonio Canova. Exactement en face nous pouvons entrer dans la Cathédrale de l’antique prothyron du 15ième siècle qui porte sur un médaillon l’emblème de l’agneau, Agnus Dei, peut-être à la mémoire de l’évêque Agnello qui dans le tard du 6ième siècle avait tenu la chaire du diocèse de Asolo, destitué ensuite en 969 même si aujourd’hui Asolo a un évêque seulement à titre honorifique. La Cathédrale, dédiée à Santa Maria Assunta, conserve à l’intérieur des œuvres de grande importance historique et artistique comme les retables de Lorenzo Lotto et Jacopo da Ponte dans la nef de gauche ou les fonts baptismaux du 16ième siècle dans la Chapelle du Santissimo dans la nef de droite, don de Caterina Cornaro à la ville. 101 Sortis des entrées principales, en face de nous s’élève l’édifice qui pour un certain temps fut le palais épiscopal et qui maintenant accueille les sections du Musée Civique (7), lieu qui, salle après salle fait revivre l’histoire séculaire de Asolo à partir des pièces archéologiques, des précieuses peintures jusqu’à la mémoire des femmes qui ont rendu international le nom du bourg: Caterina Cornaro, Reine de Chypre Armenia et Jérusalem, la Divine Eleonora Duse et l’excentrique voyageuse anglaise Freya Stark. Pour rejoindre le Musée il suffit de monter le court escalier qui porte à la Place Garibaldi. A l’angle nous trouverons le IAT (Office Information et Accueille Touristique) où l’on peut se fournir de matériel pour approfondir les curiosités sur Asolo et tout le territoire. En sortant de l’office s’élève sur la gauche le Palais de la Raison (6), lieu de l’administration publique durant le Podestat vénitienne, reconnaissable même de loin par la grande fresque de la Défaite de Crasso contre les Parti. L’édifice se divise dans la supérieure Salle de la Raison où est gardé un précieux marbre de Canova représentant Paride et un cénotaphe de l’école canovienne, outre à la corniche décorée de fresques avec tous les blasons des podestats qui entourent celui de Caterina Cornaro; à l’étage inférieur s’ouvre la Loge du Capitaine, en tout et pour tout une partie couverte de la place de Asolo pour protéger les citadins du soleil et des intempéries et qui recueille des plaques et fresques, mémoires d’antiques édifices et lieux asolani abandonnés ou abattus au cours des siècles, entre autre deux pierres tombales avec des écritures hébraïques provenant de l’antique cimetière de la communauté judaïque. En montant le long de la Rue Cornaro nous nous approchons de l’éperon de la roche qui supporte le Château, mais avant jouissons de ces quelques pas haussant les yeux pour admirer les traces des fresques restées sur les façades et presque à la fin de la rue nous reconnaissons l’hostie radiale symbole du Bienheureux Bernardino de Feltre, fondateur du Mont de Piété de Asolo. Finie la brève 102 Itinéraires montée, nous prenons le sentier pavé de cailloux qui monte à gauche et entrons à travers la grande porte dans la zone du Château de Caterina (16). A l’intérieur de l’édifice, évidemment remanié le siècle dernier, dans la salle qui pour un certain temps était la salle du trône et des réceptions, maintenant est le siège du Théâtre Duse (17). En se promenant dans la zone en plein air, d’une petite terrasse sous l’arc des murs médiévaux qui protègent le Château, on peut admirer les toits d’Asolo, qui nous rappellent beaucoup Venise ; en montant le raide petit escalier de la Tour Reata, point d’observation pour la garde de la Reine et prisons pour ses ennemis, on aperçoit d’autres panoramas ravissants de la ville des cent horizons, il en est ainsi même de la brève promenade panoramique qui regarde vers le sud ou du Belvédère de Speco au nord qui offre à la vue un regard sur les palais qui se dénouent le long de la Rue Sainte Caterina et avec la distance donne la meilleure perspective du Massif du Mont Grappa.. Sur les collines à gauche se découpent les profils du Fresco de Villa Contarini dite Des Arméniens (23) et de la particulière coupole de son oratoire. Reprenons nos pas et à la fin du sentier du Château nous nous trouvons devant à la Place d’Annunzio, pour un certain temps destiné au marché des semences. Le palais aux colonnes massives blanches est le Palais Beltramini (18), siège de la Mairie, retouché au 18ième siècle par Giorgio Massari avec une curieuse coupe asymétrique de la façade pour rendre en perspective la place plus ample du réel. Au-dessus d’un arc du palais d’en face reste encore la plaque du Mont de Piété institué à la fin du 15ième siècle pour se mettre en concurrence à l’activité des prêteurs d’argent des familles hébraïques, qui avaient leurs habitations le long de la Rue Belvédère et dans le Quartier Canova, juste au nord et à l’ouest du lieu où nous nous trouvons. Sur la façade du palais au nord de la place, au croisement des quatre balcons, l’image décolorée du Duce coiffé du casque rappelle un des moments les moins glo103 rieux de l’histoire de Asolo et d’Italie. Nous descendons le long de la silencieuse Rue Canova jusqu’à rejoindre la Porte du Saint Esprit ou de Sainte Caterina, accès aux murs de la cité du 14ième siècle. La Maison Duse (19) est l’édifice bicolore, rouge et blanc, qui s’appuie à l’arc et sur lequel a été fixée une pierre écrite par Gabriele D’Annunzio qui rappelle le séjour à Asolo de la Divine. La chambre que Eleonora Duse habitait est la pièce avec les fenêtres qui s’ouvrent juste au-dessus de l’arc. Remontons la Rue Canova en passant sous les arcades, desquelles les poutres pendant l’été sont occupées par les hirondelles qui y viennent d’habitude nidifier pour faire naitre les petits qui en automne repartiront, et le long de la rue nous voyons aussi un des produits de l’artisanat 104 Itinéraires asolano des plus prestigieux: l’Ecole de l’Antique Broderie, qui avec ses productions raffinées a décoré les maisons de nobles familles italiennes et étrangères. Laissons sur la droite la Place D’Annunzio et poursuivons tout droit Rue Dante, qui juste au début sur la gauche conserve l’antique porte di 16ième siècle de la résidence de la famille Colbertaldo. A la fin de la rue levons le regard à droite sur l’antique Maison Gothique (15) où une suggestive trilobée en gothique vénitien reporte dans les chapiteaux des colonnes des symboles alchimiques, partie de l’atmosphère mystique de la ville. Laissons derrière nous la Maison Gothique pour poursuivre le long de la montée de la Rue Collegio qui nous porte à l’historique Hôtel au Soleil, lieu raffiné d’hospitalité et refuge 105 d’hôtes illustres qui ont animé le 20ième siècle asolano, où encore aujourd’hui il est possible d’être hébergé dans la chambre bleu avec vue sur le cœur de la ville, occupée pendant une longue période par la Divina Eleonora Duse. Continuons à monter le long de la Rue Collegio, qui côtoie le flanc gauche de l’hôtel: à la fin de la montée nous trouvons la Porte du Colmarion, qui plus que les autres à maintenu le caractère médiéval; sur le monument sont encore visibles les guides sur lesquels glissait la herse et quelques éléments de la successive fermeture avec la porte à gonds. En montant un peu sur la droite de la porte, nous trouvons le complexe du 17ième siècle, le Couvent de SS. Pietro et Paolo (11) , occupé jusqu’au début du 19ième siècle par les sœurs Benedettine, puis siège des écoles communales dédiées, par la population, à Saint Luigi. Descendons vers la place centrale parcourant le bout de la Rue Collegio qui côtoie l’autre flanc de l’Hôtel au Soleil et qui nous offre une belle vue sur la Villa Scotti Pasini (14) et sur son jardin suspendu. Descendons les quelques marches et rejoignons la place et à l’ombre des marronniers de la Place Brugnoli (12) arrêtons-nous encore pour admirer la merveilleuse Villa Pasini, dominée sur le sommet du Mont Ricco par une des faces de la Rocca (10). Descendons le long de la Rue Roma, en nous imaginant le faste des thermes romaines dont les restes reposent sous le manteau porphyre de la Place Brugnoli et dont les eaux étaient alimentées par des sources naturelles provenant des collines et canalisées dans la Bot (13). Devant nous, nous retournons à voir la Fontaine Majeure, point de départ et d’arrivée de notre itinéraire. Asolare : action de se promener et fureter dans les rues de Asolo Asolano (i), asolana (e) : nom ou adjectif, habitant (s) de Asolo, ou ce qui se réfère à Asolo 106 Itinéraires ITINERAIRE 3 Promenade d’une journée Itinéraire long Fontaine Majeure (8), Cathédrale (5), Chapelle du Christ, Musée Civique (7), Palais de la Raison (6), Château (16), Théâtre Duse (17), Villa Contarini dite Des Arméniens (23), Palais Beltramini (18), Porte du Saint Esprit, Maison Duse (19), Maison Hanséatique (20), Petite Eglise de Sainte Caterina d’Alessandria (21), Palais Pasquali, Villa De Mattia, Maison Longobarda (22), oasis de Saint’ Anna (24), Maison Gothique (15), Place Brugnoli (12), Villa Scotti Pasini (14), Bot (13), Porte du Colmarion, Convent de SS. Pietro et Paolo (11), murs (9), Rocca (10), Eglise de Saint Gottardo (1), Maison Malipiero (2), Villa Freya (4), Porte de Castelfranco, Maison La Mura, Fontaine Zen (3). Les premiers pas de la promenade dans le bourg de Asolo doivent avoir comme point de départ le monument symbole de la place: alors partons de l’ombilic du centre historique, de la Fontaine Majeure (8). Il y a quelques années elle était encore alimentée par un millénaire aqueduc romain, la fontaine est depuis toujours le point de rencontre de la vie des asolani et la mémoire de l’histoire de la ville : la partie centrale trouve son origine en une colonne de on ne sait de quel majestueux palais de l’antique municipium romain de Acelum et le lion de Saint Marc, qui assis en signe de paix protège le blason de Asolo, c’est une reconstruction de 1800, œuvre de Antonio dal Zotto à réintégrer celui d’origine détruit en 1797 à l’arrivée des troupes françaises guidées par Napoléon. Cette date, 1797, met fin au Podestat de Asolo, coupant le cordon ombilicale qui tient le bourg lié pendant plus de quatre cents ans, de 1388, à la Sérénissime République de Venise. Cette séparation était insupportable pour beaucoup de asolani qui justement dans l’anti107 que café encore présent à coté de la fontaine, aujourd’hui Café Central, organisèrent dans les moindres détails un plan pour attenter à la vie de Napoléon. L’action subversive ne fut jamais mise en pratique parce que des délateurs dénoncèrent les auteurs de l’attentat, qui furent condamnés et suppliciés. Mais retournons à la fontaine et suivons le regard du lion pour commencer à “asolare” dans les voies du centre. Engageons-nous dans la Rue Robert Browning, poète anglais de la fin du 19ième siècle qui avec le terme “asolando” voulut décrire l’habitude qui était la sienne de se promener avec l’âme sereine et sans but précis, jouissant de la beauté du bourg. Résistons à la tentation de poursuivre jusqu’à la fin de la rue protégée par les arcades et traversons la route pour côtoyer la Cathédrale (5). Si, seulement pour un moment nous nous tournons vers les arcades nous pourrons admirer la merveilleuse façade des Palais Cesena, Polo et Martinelli desquels désormais reste une pâle impression des fresques. Sur la base de l’un des piliers une plaque rappelle le terrible tremblement de terre de Santa Costanza qui le 25 février 1695 108 Itinéraires dévasta le territoire d’Asolo. Poursuivons et immédiatement sur la gauche nous trouvons l’entrée d’une petite Chapelle, nommée Chapelle du Christ, lieu d’intime dévotion des asolani, où est conservé un crucifix en bois du 18ième siècle d’un fort impact émotif, œuvre de Giuseppe Bernardi dit le Torretto, premier maestro de Antonio Canova. Exactement en face nous pouvons entrer dans la Cathédrale de l’antique prothyron du 15ième siècle qui porte sur un médaillon l’emblème de l’agneau, Agnus Dei, peutêtre à la mémoire de l’évêque Agnello qui dans le tard du 6ième siècle avait tenu la chaire du diocèse de Asolo, destitué ensuite en 969 même si aujourd’hui Asolo a un évêque seulement à titre honorifique. La Cathédrale, dédiée à Santa Maria Assunta, conserve à l’intérieur des œuvres de grande importance historique et artistique comme les retables de Lorenzo Lotto et Jacopo da Ponte dans la nef de gauche ou les fonts baptismaux du 16ième siècle dans la Chapelle du Santissimo dans la nef de droite, don de Caterina Cornaro à la ville. Sortis des entrées principales, en face de nous s’élève l’édifice qui pour un certain temps fut le palais épiscopal et qui maintenant accueille les sections du Musée Civique (7), lieu qui, salle après salle fait revivre l’histoire séculaire de Asolo à partir des pièces archéologiques, des précieuses peintures jusqu’à la mémoire des femmes qui ont rendu international le nom du bourg : Caterina Cornaro, Reine de Chypre d’Armenia et Jérusalem, la Divine Eleonora Duse et l’excentrique voyageuse anglaise Freya Stark. Pour rejoindre le Musée il suffit de monter le court escalier qui porte à la Place Garibaldi. A l’angle nous trouverons le IAT (Office Information et Accueille Touristique) où l’on peut se fournir de matériel pour approfondir les curiosités sur Asolo et tout le territoire. En sortant de l’office s’élève sur la gauche le Palais de la Raison (6), lieu de l’administration publique durant le Podestat vénitien, reconnaissable même de loin par la grande fresque de la Défaite de Crasso contre les Parti. L’édifice se divise 109 dans la supérieure Salle de la Raison où est gardé un précieux marbre de Canova représentant Paride et un cénotaphe de l’école canovienne, outre à la corniche décorée de fresques avec tous les blasons des podestats qui entourent celui de Caterina Cornaro; à l’étage inférieur s’ouvre la Loge du Capitaine, en tout et pour tout une partie couverte de la place de Asolo pour protéger les citadins du soleil et des intempéries et qui recueille des plaques et fresques, mémoires d’antiques édifices et lieux asolani abandonnés ou abattus au cours des siècles, entre autre deux pierres tombales avec des écritures hébraïques provenant de l’antique cimetière de la communauté judaïque. En montant le long de la Rue Cornaro nous nous approchons de l’éperon de la roche qui supporte le Château, mais avant jouissons de ces quelques pas haussant les yeux pour admirer les traces des fresques restées sur les façades et presque à la fin de la rue nous reconnaissons l’hostie radiale symbole du Bienheureux Bernardino de Feltre, fondateur du Mont de Piété de Asolo. Finie la brève montée, nous prenons le sentier pavé de cailloux qui monte à gauche et entrons à travers la grande porte dans la zone du Château de Caterina (16). A l’intérieur de l’édifice, évidemment remanié le siècle dernier, dans la salle qui pour un certain temps était la salle du trône et des réceptions, maintenant est le siège du Théâtre Duse (17). En se promenant dans la zone en plein air, d’une petite terrasse sous l’arc des murs médiévaux qui protègent le Château, on peut admirer les toits d’Asolo, qui nous rappellent beaucoup Venise ; en montant le raide petit escalier de la Tour Reata, point d’observation pour la garde de la Reine et prisons pour ses ennemis, on aperçoit d’autres panoramas ravissants de la ville des cent horizons, il en est ainsi même de la brève promenade panoramique qui regarde vers le sud ou du Belvédère de Speco au nord qui offre à la vue un regard sur les palais qui se dénouent le long de la Rue Sainte Caterina et avec la distance donne la meilleure perspective du Massif du Mont Grappa.. 110 Itinéraires Sur les collines à gauche se découpent les profils du Fresco de Villa Contarini dite Des Arméniens (23) et de la particulière coupole de son oratoire. Reprenons nos pas et à la fin du sentier du Château nous nous trouvons devant la Place d’Annunzio, pour un certain temps destinée au marché des semences. Le palais aux colonnes massives blanches est le Palais Beltramini (18), siège de la Mairie, retouché au 18ième siècle par Giorgio Massari avec une curieuse coupe asymétrique de la façade pour rendre en perspective la place plus ample du réel. Au-dessus d’un arc du palais d’en face reste encore la plaque du Mont de Piété institué à la fin du 15ième siècle pour se mettre en concurrence à l’activité des prêteurs d’argent des familles hébraïques, qui avaient leurs habitations le long de la Rue Belvédère et dans le Quartier Canova, juste au nord et à l’ouest du lieu où nous nous trouvons. Sur la façade du palais au nord de la place, au croisement des quatre balcons, l’image décolorée du Duce coiffé du casque rappelle un des moments les moins glorieux de l’histoire de Asolo et d’Italie. Nous descendons le long de la silencieuse Rue Canova jusqu’à rejoindre la Porte du Saint Esprit ou de Sainte Caterina, accès aux murs de la cité du 14ième siècle. La Maison Duse (19) est l’édifice bicolore, rouge et blanc, qui s’appuie à l’arc et sur lequel a été fixée une pierre écrite par Gabriele D’Annunzio qui rappelle le séjour à Asolo de la Divine. La chambre que Eleonora Duse habitait est la pièce avec les fenêtres qui s’ouvrent juste au-dessus de l’arc. Ce “petit pays de dentelles et de poésies”, ainsi vanté par la Divine, montre son intriguant coté mystique audelà de la Porte de Sainte Caterina, de l’image de la sainte qui pendant un temps décorait le chapiteau, ou la Porte du Saint Esprit, pour la colombe à basrelief qui domine la fenêtre de la pièce de l’actrice. Le long de la rue qui descend en dehors des murs, après un regard curieux au splendide jardin de la Villa Cipriani du 16ième siècle, résidence d’époque qui pendant une période fut la propriété de Lord Guinness et 111 qui accueillit la Reine Mère d’Angleterre, le magnat grec Onassis et stars de la musique et du théâtre, comme Maria Callas, Mastroianni et Catherine Deneuve, notre attention sera capturée par le vertical “Rêve de Rembrandt”, ces Maisons Hanséatique (20) de l’artiste Marius Pictor qu’ici voulut expérimenter, ensemble à la “Maison des Trois Oci” à la Giudecca de Venise, son énigmatique architecture picturale, dans le cas de Asolo, érigée en honneur de l’Hollande. Un peu plus loin, l’excentricité des maisons nordiques, immortalisées par les vers de l’ami D’Annunzio, mettent en évidence la gracieuse sobriété d’une maison avec les caractéristiques du style asolano, ornée du typique balconnet et de la fenêtre jumelée de la ville lagunaire. En tournant l’angle, à nous accueillir sera le Bourg de Sainte Caterina, point d’appui au 16ième siècle de la diffusion d’idées hérétiques provenant du nord de l’Europe, où s’y trouve la Petite Eglise de Sainte Caterina d’Alessandria du 14ième 112 Itinéraires siècle (21), érigée par la Confraternité des Battuti, ou Flagellanti, et décorée à l’intérieur de fresques dédiée à la vie de la sainte, sur la paroi de droite, et à la passion de Jésus Christ, sur la paroi de gauche. En sortant, protégés par le manteau de la Madone de la Miséricorde sur la façade externe de l’antique hôpital, nous continuons notre parcours le long de la rue, côtoyée à gauche par le blanc Palais Pasquali, restauré par Massari et où une plaque rappelle l’arrivée et le bref séjour asolano, peut-être une nuit, de Napoléon. Puis soudain notre angle visuel s’élargira agréablement entre les statues et les plantes soignées du monumental jardin à l’italienne de la Villa De Mattia du 16ième siècle qui domina avec élégance à droite de la route. D’ici, la vue sur la Villa Contarini dite des Arméniens (23), embrassée par les cyprès sur la Colline Messano, est vraiment spectaculaire et nous invite à poursuivre notre chemin pour l’observer de plus près. Il est inévitable, avant de monter par la Rue 113 S. Anna, de rester frappé par l’inattendue façade en pierre de tuf volcanique de la Maison Longobarda (22), maison “sculptée” par un artiste, qui a appartenue à Francesco Graziolo, par beaucoup retenu l’architecte et sculpteur personnel de Caterina Cornaro, lequel voulut la décorer avec des scènes particulières et d’éléments symboliques. En prenant la rue qui monte au croisement, nous nous dirigeons vers l’oasis de Saint’ Anna (24), encore refuge de quelques frères Cappuccino. Au cimetière s’y trouvent les simples tombes de Eleonora Duse et Freya Stark, ensevelies ensemble à l’ami photographe anglais Herbert Young, l’endroit nous permet d’admirer au nord le Mont Grappa, le Mont Sacré à la Patrie, lieu de bataille pendant la Grande Guerre. Reparcourons en arrière la rue vers le centre historique et remontons la Rue Canova en passant sous les arcades, desquelles les poutres pendant l’été sont occupées par les hirondelles qui y viennent d’habitude nidifier pour faire naitre les petits qui en automne repartiront, et le long de la rue nous voyons aussi un des produits de l’artisanat asolano des plus prestigieux : l’Ecole de l’Antique Broderie, qui avec ses productions raffinées a décoré les maisons de nobles familles italiennes et étrangères. Laissons sur la droite la Place D’Annunzio et poursuivons tout droit Rue Dante, qui juste au début sur la gauche conserve l’antique porte di 16ième siècle de la résidence de la famille Colbertaldo. A la fin de la rue levons le regard à droite sur l’antique Maison Gothique (15) où une suggestive trilobée en gothique vénitien reporte dans les chapiteaux des colonnes des symboles alchimiques, partie de l’atmosphère mystique de la ville. Fermons-nous à l’ombre des marronniers de la Place Brugnoli (12) pour admirer la merveilleuse Villa Scotti Pasini (14) et en nous imaginant le faste des thermes romaines, dont les restes reposent sous le manteau de porphyre de la place, dont les eaux étaient alimentées par des sources naturelles provenant des collines et canalisées dans la Bot (13). En prenant les petits escaliers bien visi114 Itinéraires bles devant nous, poursuivons la promenade le long de la montée de la rue Collegio qui nous porte à l’historique Hôtel au Soleil, lieu raffiné d’hospitalité et refuge d’hôtes illustres qui ont animé le 20ième siècle asolano, où encore aujourd’hui il est possible d’être hébergé dans la chambre bleu avec vue sur le cœur de la ville, occupée pendant une longue période par la Divina Eleonora Duse. Continuons à monter le long de la Rue Collegio, qui côtoie le flanc gauche de l’hôtel: à la fin de la montée nous trouvons la Porte du Colmarion, qui plus que les autres à maintenu le caractère médiéval; sur le monument sont encore visibles les guides sur lesquels glissait la herse et quelques éléments de la successive fermeture avec la porte à gonds. En montant un peu sur la droite de la porte, nous trouvons le complexe du 17ième siècle, le 115 Couvent de SS. Pietro et Paolo (11), occupé jusqu’au début du 19ième siècle par les sœurs Benedettine, puis siège des écoles communales dédiées, par la population, à Saint Luigi. A peine passée la Porte du Colmarion, en montant les premières marches qui sont environ 280 qui côtoient l’enceinte de la cité (9), avant de nous immerger entre les branches d’oliviers, à notre gauche nous pouvons apercevoir le Mont des Frères, où une fois se trouvait le Couvent de Saint Girolamo et où maintenant restent les blancs chapiteaux du Chemin de la Croix.. Les oliviers et vi116 Itinéraires gnes couvrent les douces collines d’Asolo, qui de la Rocca di Asolo rejoignent la Rocca di Cornuda, produisant le renommé Asolo Prosecco Superiore DOCG et l’huile d’olive extra vierge DOP Veneto, produits qui méritent absolument une dégustation dans les accueillants bistrots et restaurants du centre historique ou directement dans les caves dispersées aux alentours. Jouissons de la vue panoramique de l’enceinte de la Rocca (10) et, si nous restons dans le bourg encore pour quelques jours, rappelons-nous de nous aventurer le longs des différents parcours naturalistes qui d’ici traversent les bois asolani. Maintenant continuons notre itinéraire de nouveau vers le centre, non plus le long de l’escalier mais choisissant une voie un peu plus longue, Rue Rocca, une petite rue qui descend jusqu’à celle de Saint Martino, à prendre à droite. Longeons le mur de la Villa De Lord, dite le Galero, voulue au 17ième siècle par une noble famille Rubini et qui offre à ceux qui passent la vue de son petit oratoire. Una fois arrivés au Foresto Nuovo, nous apercevons sur la gauche les marches qui descendent en direction du clocher de la franciscaine Eglise de Saint Gottardo (1), où chaque 5 mai, jour du saint thaumaturge, se fait encore l’usage de bénir l’huile portée par les familles pour être utilisée contre les douleurs articulaires. Sortis du parvis, un autre escalier nous invite encore à descendre, cette fois pour accéder à la route plus antique de Asolo, le Foresto Vecchio: une route qui recouvre les couches millénaires de l’histoire du bourg, un accès pour les maisons en bois paléo-vénitiennes, pour les monuments romains, pour les palais médiévaux et de la splendeur vénitienne. Une irrévérencieuse phrase sur la façade d’une des maisons le long de la rue nous fait sourire et nous rappelle comme l’âme du bourg, cachée dans l’atmosphère antique des rues et des portiques, soit encore aujourd’hui vitale, avec les personnages qui y habitent. Donc imaginons comme doit être la vie dans la villa Zen, construite au 16ième siècle et restaurée par Massari deux siècles après, 117 très souvent animée par les couleurs et par les cris des paons. Maintenant retournons en arrière rappelés par les notes du musicien et compositeur Gian Francesco Malipiero, qui choisit Asolo comme sa longue demeure, à l’écart et angle silencieux pour son inspiration artistique. Une devise philosophique latine et une sympathique chouette scellée sur la façade nous accueillerons dans la Maison Malipiero (2), où dans le parc se trouve, outre à la tombe du fantaisiste artiste, aussi celles de ses amis, les chats. Poursuivons la rue, un coup d’œil aux fresques sous le portique de la maison du Sacrista et nous voilà en face de la Tour Dieda, lieu fatal de captivité du Beato Arnaldo de Limena qui à la moitié du 13ième siècle avait osé s’opposer à la tyrannie de Ezzelino de Romano. Où pendant un certain temps existait la porte d’entrée au petit habitat, nous nous apercevons de monter des escaliers : suivons-les à travers l’antique bourg de la Rue Bembo jusqu’à rejoindre cette voie d’accès au bourg qui nous conduira à l’anglaise Villa Freya (4), demeure asolane de l’exploratrice et écrivain Freya Stark ; dans son luxuriant jardin de la villa, aux heures d’ouvertures ou sur réservation, il est possible d’admirer les restes du théâtre romain de Asolo (Ier siècle après J . C.). Franchi le portail de la villa Freya, la brève descente à gauche nous porte vers la Porta de Castelfranco, la plus récente des portes d’accès à la ville entourée par son enceinte, ouverte vers la fin du 15ième siècle pour consentir l’entrée à Asolo par le sud. Se rattache ici dans l’enceinte, l’antique Maison La Mura, où à la fin du 19ième siècle le poète Robert Browning, tasse de thé à la main, écrivait le recueil de poésies Asolando. A l’abri de La Mura, de La Mura, Fontaine Zen (3) du 16ième siècle, marque en effet le début de la rue Browning, avec ses fresques et portiques ombragés qui donnent abri aux bistrots, boutiques set magasins, porteurs d’irrésistibles parfums et couleurs de la tradition culinaire et artisanale. En parcourant les portiques avec le nez retroussé, nous pouvons rencontrer de délicats frag118 Itinéraires ments d’antiques fresques et, quand la saison le permet, dans une multitude de vifs et populeux nids d’hirondelles. A la fin de la rue nous retournons à l’ombilic du centre historique de Asolo et revoilà la Fontaine Majeure, point de départ et de retour de notre itinéraire. Asolare : action de se promener et fureter dans les rues de Asolo Asolano (i), asolana (e) : nom ou adjectif, habitant (s) de Asolo, ou ce qui se réfère à Asolo 119 120 sport Golf Club Asolo 31034 Cavaso del Tomba - Treviso Via dei Borghi, 1 390423942211 [email protected] http://golf.ictmail.it/ Asolo Golf Club est situé dans la municipalité de Cavaso del Tomba, à environ 12 km de la ville d’Asolo. Situé aux pieds des splendides collines Asolane, le terrrain s’étend sur trois parcours: rouge (3.136 mt.), vert (3.137 mt) et jaune (3.077 mt.) Les parcours différents par leur conformation et difficulté, garantissent un sérieux défit pour chaque joueur. Volo Libero Borso del Grappa Deltaplane - Parapente sur le territoire communal de Borso del Grappa (15 km du Centre Historique de Asolo) Centre International de Vol Libre. Un des lieux les plus fréquentés d’Europe de la part de ceux qui pratiquent ces sports. Zone de lancée: “Campo Croce”. 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Horaires: Toujours ouvert avec les limitations d’accès liées à la Zone de Trafic Limité -ZTL. Tarif: Système avec ticket “grattez et garez”, que vous pouvez acheter auprès du kiosque à journaux et les bars du Centre. 128 services Parking Ca’ Vescovo Comment y arriver: le long de la route nationale Schiavonesca Marosticana (direction Est/Ouest Montebelluna – Bassano del Grappa) en face de l’établissement “Scarpa”. Distance du Centre Historique: environ 2 km (par la montée il est conseillé d’utiliser le bus navette, toutes les 30 minutes. Horaires: Toujours ouvert Tarif: Gratuit Parking du Forestuzzo Comment y arriver: depuis la nationale Schiavonesca Marosticana (direction Est/ Ouest Montebelluna – Bassano del Grappa) monter vers le Centre Historique par la Rue Forestuzzo (point de repère: en arrivant de Bassano à gauche après la Station Essence Shell, en arrivant de Montebelluna à droite après l’Établissement “Scarpa”). Après environ 1,5 km sur la droite signalé (point de repère: place en face de l’entrée de l’ex-hôpital maintenant siège de l’ULSS 8) GPS: TV002 N45,7963667 E11,9137833 Distance du Centre Historique: environ 400 mètres en montée (avec pente raisonnable) est présent l’arrêt du bus navette Horaires: Toujours ouvert Tarif: gratuit Parking couvert “Cipressina” Comment y arriver: depuis la nationale Schiavonesca Marosticana (direction Est/Ouest Montebelluna – 129 Bassano del Grappa) monter vers le Centre Historique par la Rue Forestuzzo (point de repère: en arrivant de Bassano à gauche après la Station Essence Shell, en arrivant de Montebelluna à droite après l’Établissement “Scarpa”). Après environ 2 km sur la droite signalé (point de repère: après 200 mètres du début du sens unique ayant fait un un grande courbe gauche.) Distance du Centre Historique: environ 150 mètres en montée (trottoir le long de la rue d’accès). Horaires: Toujours ouvert avec parcmètre Aire de repos et parking Camping-car Aire communale équipée payante, ouverte toute l’année. Structure dotée de 13/15 places avec pavement, eau, vidanges eaux usées, illumination, électricité, barbecue et aire de pique-nique, ombragée. Située à l’intérieur du parking Forestuzzo (P2), à environ 400 mètres du Centre Historique, avec l’arrêt du bus navette. Appeler Mr. Attilio Pastro au n° 340 7733042. EN AVION MARCO POLO VENEZIA www.veniceairport.it +390412606111 Pour rejoindre Asolo, la compagnie MOM effectue des liaisons continues avec la gare de chemin de fer et la gare routière de Trévise. Pour les horaires consulter le site: http://www.mobilitadimarca.it/aeroporto-bus Depuis la gare routière de Trévise, prendre l’autobus pour Asolo, arrêt Ca’ Vescovo. Pour les horaires consulter le site: http://www.mobilitadimarca.it/extraurbano Lignes 161 et 162 Trévise- Montebelluna-Bassano CANOVA TREVISO www.trevisoairport.it +390422315111 130 services Pour rejoindre Asolo, la compagnie ACTT – ligne n. 6, effectue des liaisons continues avec la gare de chemin de fer et la gare routière di Trévise. Depuis la gare routière di Trévise, prendre l’autobus pour Asolo, arrêt Ca’ Vescovo. Pour les horaires consulter le site: http://www.mobilitadimarca.it/extraurbano Lignes 161 et 162 Trévise-Montebelluna-Bassano EN TRAIN Gares de chemin de fer plus près: Montebelluna, km. 15 Castelfranco Veneto, km. 16 Bassano del Grappa, km. 16 Cornuda, km. 8 Montebelluna De la gare de chemin de fer de Montebelluna, prendre la ligne 162 (12b.LM) http://www.mobilitadimarca.it/extraurbano Castelfranco Veneto De la gare de chemin de fer de Castelfranco Veneto, rejoindre la gare routière, rue Padgora 1, prendre la ligne 204 (4CTM) http://www.mobilitadimarca.it/extraurbano Bassano del Grappa De la gare de chemin de fer de Bassano del Grappa, prendre la ligne 162 (12b.LM ) ou la ligne 207 (7CTM) http://www.mobilitadimarca.it/extraurbano POUR LE CENTRE HISTORIQUE DE ASOLO De l’arrêt de Ca’ Vescovo, sur la direction Montebelluna-Bassano, pour rejoindre le Centre Historique, il y à un bus navette, environ toutes les trente minutes. Les horaires sont affichés à l’arrêt du bus ou consultables sur internet à l’adresse; www.asolo.it, section “Organizza il tuo viaggio”. (Organise ton voyage). Tel. +39368282232 131 Station-service REPSOL Casella d’Asolo, Via Schiavonesca Marosticana 46 IP Casella d’Asolo, Viale Tiziano 34 ESSO Casella d’Asolo, Via Montello 25 OIL ITALIA Pagnano d’Asolo, Via Vallorgana 1 IP Asolo, località Casonetto, Via Bassane 2 BANQUES Unicredit Banca Spa Via Regina Cornaro, 220 - 31011Asolo +3904231850001 Veneto Banca S.C.P.A. Via Dante, 29 - 31011 Asolo +390423950450 Banca Popolare di Verona Società Cooperativa Via Dei Tartari, 31 - 31011 Casella d’Asolo +390423952980 Banca Popolare di Vicenza SCpA Via Tiziano Ang. Foresto Nuovo, 150 31011 Casella d’Asolo +390423950860 132 services Credito Trevigiano Banca di Credito Cooperativo Via Manin, 2A - 31011 Casella d’Asolo +390423950831 Intesa Sanpaolo Spa Viale Tiziano, 1/A - 31011 Casella d’Asolo +390423529244 Unicredit Banca Spa Via Dei Tartari, 3 - 31011 Casella d’Asolo +3904231850005 Veneto Banca S.C.P.A. Via Giorgione, 7/A - 31011 Casella d’Asolo +390423529855 133 Hôpital CASTELFRANCO VENETO Via Ospedale, 18 - 31033 Castelfranco Veneto +39118, +390423497892 Hôpital CIVILE MONTEBELLUNA Via Togliatti, 1- 31044 Montebelluna +3904236111 médical d’urgence Il Servizio di continuità assistenziale festiva e notturna rispetta i seguenti orari: Giorni feriali - dalle ore 20.00 alle ore 8.00 Giorni prefestivi - dalle ore 10.00 alle ore 20.00 Giorni festivi - dalle ore 8.00 alle ore 20.00 Le sedi a cui rivolgersi sono: CRESPANO DEL GRAPPA - TEL.0423 935777 Via Montegrappa, 17 - Presso sede Distretto CASTELFRANCO V.TO - TEL. 0423 732753 Via Ospedale, 12 - Presso Centro Anziani Sartor MONTEBELLUNA - TEL. 0423 601570 Via Ospedale, 54 - Presso Ospedale Vecchio VALDOBBIADENE - TEL. 0423 977301 Via Roma, 38 - Presso sede Distretto Pharmacie Bonotto dr. Massimo Piazza Garibaldi, 79 - 31011 Asolo +39042355136 Farmacia All’Angelo di Dr. Tonini Sergio Via Dei Tartari, 1 - 31010 Casella D’Asolo +390423529382 Vétérinaire Avanzi Via M. Ricci, 8 - 31011 Asolo +390423950113 134 services SOS police locale Via Cavin Dei Cavai, 27 - 31011 Asolo +390423950044 [email protected] Heures du matin: Lundi, 11h30 - 13h00 Vendredi 11h30 - 13h00 Heures de l’après-midi: Mercredi 16h30 - 18h00 Carabiniers Via Santa Caterina, 280 - 31011 Asolo +39112, +390423952012 [email protected] Les pompiers Via Giorgione - 31011 Casella D’Asolo +39115, +390423952222 Bureau de poste poste italiane asolo Via Browning, 172 - 31011 Asolo +390423950334 poste italiane casella D’asolo Viale Tiziano, 27 - 31011 Casella D’Asolo +39899022956 ASOLO La cité des 100 horizons 978-88-98109-38-8 Copyright © 2013 ME Publisher - Mazzanti Libri - Comune di Asolo Tous droits réservés. 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