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Les formats pédagogiques 2016 Un point / 3 heures Animées par un responsable scientifique et trois ou quatre conférenciers, ces 26 séances abordent tous les thèmes propres à l’exercice quotidien et à son environnement. Un débat / 1 heure 30 Deux conférenciers débattent chacun 30 minutes sur un thème donné. La dernière demi-heure est consacrée à un échange avec la salle. Les séances du vendredi 25 novembre Une question / 1 heure Un conférencier unique pour un sujet donné, 45 minutes chrono de temps de parole et 15 minutes d’échanges avec la salle. Dans toutes les séances, un modérateur est chargé de l’interactivité par SMS avec la salle. N’hésitez pas à utiliser vos smartphones pour poser vos questions, demander une précision, donner votre avis… Pour encore plus d’interactivité, cinq séances vous permettront, à l’aide d’une télécommande, de répondre en direct aux questions de l’animateur, d’interagir avec les conférenciers et d’évaluer vos connaissances de manière anonyme. A7 – C51 – C57 – C72 – E122 + PRATIQUE Ateliers de travaux pratiques 9 séances pour manipuler individuellement ou par binôme, en suivant les gestes du démonstrateur en direct, étape par étape. A12 – B42 – B45 – C78 – C79 - C81 – D113 – D114 – D117 - E138 Ateliers de démonstration Vous souhaitez voir faire ? Cet enseignement de proximité est conçu pour vous permettre de voir la présentation sur 4 tables de matériels, matériaux et protocoles. Vous vous déplacerez par petits groupes de poste en poste et vous participerez, à l'issue de l'atelier, à un échange avec les intervenants. B43 – B46 – C82 - D115 Démonstrations télévisées en direct sur patient 6 séances pour suivre en direct une intervention sur patient et vous conforter dans l’idée que vous pouvez et savez faire. B41 – B44 – C77 – C80 – D112 – D116 Atelier de dissection E137 Atelier d’urgence B40 ODF Un débat – 9h / 10h30 D85 Le risque iatrogène en ODF Les séances du vendredi 25 novembre Vie professionnelle Un débat – 9h / 10h30 D84 L’organisation interne du cabinet : le concept DME (Droit-Management-Efficience) Objectifs Apprendre à transformer les contraintes réglementaires imposées au cabinet dentaire en autant de « vecteurs positifs », de moyens pour développer son activité Utiliser ces vecteurs pour promouvoir et optimiser le travail d'équipe Responsable scientifique : Marc Sabek (Tours) Modérateur Pierre-Hubert Dupas (Lille) L’information du patient, le temps de la promotion Frédéric Haïm (Paris) Sécurité sanitaire, sécurité des soignants Frédéric Jamet (Mettray) Tout cabinet dentaire est confronté à deux défis majeurs qui conditionnent son équilibre économique : la multiplication des règles de droit à respecter et l’indispensable maîtrise d’outils de gestion adaptés à sa taille, à son offre et à son environnement. Le concept DME est basé sur une idée simple : utiliser chaque contrainte imposée par le Droit et la transformer en un vecteur d’efficience ! Cinq étapes permettent de relever ce challenge : penser le niveau d’organisation souhaité, le décliner par écrit (charte interne) en un schéma de fonctionnement modulable et régulièrement mis à jour, l’adapter selon l’évolution humaine du cabinet (praticiens et salariés), l’ajuster et l’affiner selon le projet de l’exercice, l’appliquer au moyen de supports « descriptifs ». Cinq clés assurent à ce concept une efficacité redoutable : rédaction, concision, application, réflexion, révision. Programme scientifique Congrès ADF 2016 Interprétation simultanée français-anglais Objectif Définir des guidelines individualisées en fonction du patient pour prévenir la survenue de complications au cours du traitement Responsable scientifique : Pierre Canal (UFR de Montpellier) Risque de rhizalyse orthodontique hors norme: peut-on prévoir? William Bacon (UFR de Strasbourg) Prescrire avec discernement la germectomie de 3 e molaires (M3) asymptomatiques William Bacon (UFR de Strasbourg) L'émail un tissu sacré: traitements de surface et coronoplasties post-orthodontiques Jean-François Lasserre (UFR de Bordeaux) En orthodontie, les effets indésirables les plus redoutés pouvant affecter les dents sont les lésions de l’émail sous forme de décalcification de surface ou de lésions cavitaires ainsi que les rhizalyses. Il serait vain d’espérer une réparation biologique d’une cavité carieuse. De même il n’y a pas de réparation biologique possible de la perte radiculaire apparue pendant le traitement. Ces lésions sont irréversibles, ce qui les rend dramatiques. Cependant ces dommages ne sont pas nécessairement imprévisibles. Il existe des signes qui peuvent alerter le praticien d’un possible risque pour la santé de l’émail ou des racines. Si le blâme peut parfois être porté sur le patient, la responsabilité de tels évènements peut également reposer sur le praticien par une attitude inappropriée ou une méconnaissance des données actuelles de la science. Une autre « décision orthodontique » à l’effet irréversible dont le bénéfice mesurable n’est pas toujours garanti est la prescription de la germectomie de 3 e molaire asymptomatique. Les recommandations pour ce type d’intervention ont aujourd’hui beaucoup évolué et encouragent à une réflexion plus approfondie avant de prescrire l’ablation d’un germe de troisième molaire. Ces trois aspects du risque iatrogène en orthodontie seront présentés et discutés lors de cette séance. Les séances du Vendredi 25 novembre - 2 - Odontologie pédiatrique Un débat – 9h / 10h30 D86 Jusqu'où peut-on être non invasif ? Objectifs Connaitre les limites des scellements prophylactiques et thérapeutiques Savoir comment être ultra-conservateur en 2017 Identifier les patients favorables et ceux sources d'échec Responsable scientifique : Louis-Frédéric Jacquelin (UFR de Reims) Modérateur Olivier Chabadel (UFR de Montpellier) Ne pas être invasif en denture temporaire : est-ce bien raisonnable ? Michèle Muller Bolla (UFR de Nice-Sophia Antipolis) La dentisterie minimale en denture permanente : illusion ou réalité thérapeutique ? Frédéric Courson (Université Paris Descartes) L’époque où les praticiens se contentaient de restaurer les stigmates de la maladie carieuse est révolue. Aujourd’hui, les soins se font par un abord plus préventif, avec le souci de l’économie tissulaire et le respect du tissu dentino-pulpaire. Les progrès dans les connaissances du processus carieux et de reminéralisation, permettent une conservation tissulaire optimale et des thérapeutiques minimalement invasives, dont les limites semblent avoir été encore repoussées. Cependant, on ne peut pas être systématiquement non invasif. Jusqu’où être ultra-conservateur en 2016 ? Comment sélectionner les situations autorisant ces types de traitements ? Quels sont les résultats à long terme, et les limites de ces prises en charge d’avenir ? Pour une même lésion, est-ce indiqué chez tous les patients ? Qu’en est-il de la prise en charge des enfants en denture temporaire ? Comment intégrer ces approches dans notre pratique quotidienne ? C’est à toutes ces questions que nous nous proposons d’apporter notre contribution, dans une séance où vous serez vous-même acteurs au travers des échanges sur nos expériences cliniques. Parodontologie Un débat – 9h / 10h30 D87 Reculer l’échéance implantaire grâce à la parodontologie et la prothèse Interprétation simultanée français-anglais Objectifs Savoir identifier les risques parodontaux dans le cadre d'un plan de traitement implantaire et comprendre les principes de prise en charge parodontales sur le long terme Programme scientifique Congrès ADF 2016 Savoir adapter la restauration prothétique dans les reconstructions sur dents "parodontales" Responsable scientifique : Jean-Pierre Albouy (Montpellier) Modérateur Bernard Schweitz (Paris) Conserver la prothèse grâce à la maintenance Mathieu Crevel (Montpellier) Conserver les dents grâce à la prothèse Serge Armand (UFR de Toulouse) Parce que des innovations nous incitent à remplacer les dents toujours plus vite et toujours plus tôt, alors que les données scientifiques mettent en gardent contre les complications mécaniques et biologiques des solutions implanto-portées, nous voulions nous focaliser sur les clés du succès clinique pour conserver les dents naturelles à long terme. Le diagnostic et la prise en charge parodontale sur le long terme seront particulièrement discutés, puis une vision très clinique des éléments essentiels en prothèse parodontale dento portée vous sera proposée. Séance DPC 4 9 h-12 h / 14h- 18h D88 Médecine bucco-dentaire et prise en charge multimodale des patients vulnérables Objectifs Mieux appréhender les "patients vulnérables" et acquérir les compétences nécessaires à leur prise en charge dans le cadre d'un exercice quotidien Savoir comment et où orienter un patient le cas échéant Responsable scientifique : Philippe Guyet (Asnières sur Seine) Modérateur Daniel Anastasio (CHR Metz Thionville) Définition médecine bucco-dentaire point de vue spécialité/internat Jean Valcarcel (UFR de Montpellier) S'inscrire dans un parcours de soin : Qui ? Comment ? Pourquoi ? Corinne Tardieu (UFR de Marseille) Définition soins spécifiques/ handicap Denise Faulks (CHU de Clermont Ferrand) Parcours coordonnés d'un patient enfant Aude Monnier-Da Costa (Université Paris Descartes) Les séances du Vendredi 25 novembre - 3 - Parcours coordonnés d'un patient adulte Caroline Gondlach (Saint Germain Laval) Education thérapeutique et vulnérabilité Frédéric Denis (Châteauneuf sur Cher) Définition précarité Estelle Machat La prise en charge d’un patient vulnérable au cabinet dentaire peut constituer une épreuve pour le praticien qui n’a souvent pas été formé durant son cursus initial. Mais c’est surtout la peur de l’inconnu qui prédomine. C’est pourquoi les intervenants poseront des mots sur la vulnérabilité, la précarité, le handicap, les soins spécifiques et présenteront les différentes voies permettant d’acquérir les connaissances nécessaires à une prise en charge de qualité et sereine. Ils montreront également tout l’intérêt pour le praticien à s’inscrire dans un parcours de soin afin de ne pas se retrouver seul et sans solution lorsque l’orientation du patient devient nécessaire. Cette première partie de journée « didactique » sera suivie de sa traduction « pratique » par les exposés de cas concrets en situation de soin. Mais vulnérabilité ne signifie pas incompétence et c’est pourquoi une communication sur l’éducation thérapeutique viendra conclure cette journée et montrera le rôle essentiel du patient en tant qu’acteur de sa propre santé orale. Médecine et chirurgie orales Un débat – 9h / 10h30 D89 La corticotomie au service de l'orthodontie. Réalité ou danger ? Objectifs Evaluer les indications et les techniques opératoires de la corticotomie Analyser les avantages et les inconvénients de cette technique Responsable scientifique : Guy Le Toux (UFR de Brest) Modérateur Sylvia Riemenschneider-Chillès (Belfort) Repousser les limites des traitements orthodontiques grâce aux corticotomies d'accélération ostéogénique : indications et choix de la technique chirurgicale Jean-Gabriel Chillès (Belfort) Techniques chirurgicales mini-invasives en orthodontie Chawket Mannaï (Bayonne) La corticotomie est une technique chirurgico-orthodontique qui s’adresse à des patients adultes et permet d’activer le processus de démineralisation/reminéralisation grâce à des incisions osseuses. La chirurgie se pratique sous anesthésie locale ou générale. Les Programme scientifique Congrès ADF 2016 incisions muqueuses réalisées au sommet des papilles permettent le décollement d’un lambeau muco-périosté jusqu’au sommet des apex dentaires. La corticotomie est réalisée autour de chaque dent et au-delà de leurs apex sur le versant vestibulaire associée ou non au versant lingual/palatin avec des inserts ultrasoniques ou une fraise boule. La prise en charge orthodontique, qui reste la même que dans un traitement classique, débute dès la deuxième semaine avec contrôle tous les quinze jours pour profiter du remaniement cellulaire maximum qui se situe entre la quatrième et la huitième semaine postopératoire. La séance, animée par un chirurgien oral, exposera le point de vue de l’orthodontiste et du chirurgien. Elle permettra de clarifier les indications, les modalités chirurgicales et orthodontiques de prise en charge du patient ainsi que les complications. Implantologie et radiologie Un débat – 9h / 10h30 D90 La gestion chirurgicale des tissus durs et mous au service du succès implantaire à long terme Objectif Développer la notion de volume parodontal péri implantaire comme la condition initiale incontournable du succès biologique, mécanique et volumétrique à long terme Responsable scientifique : Hervé Buatois (Grenoble) Modérateur Mathieu Fillion (Clermont-Ferrand) Implantation simple ou greffe osseuse : critères décisionnels pour un traitement implantaire stable à long terme Romain Doliveux (Lausanne, Suisse) Environnement muco-gingival péri-implantaire et stabilité à long terme David Bourdin (Cholet) L’outil implantaire est devenu une option quotidienne dans nos cabinets. Les taux de succès élevé de plus de 95% en font une option thérapeutique fiable. Cependant l’obtention de l’ostéointégration n’est plus une finalité. La pérennité du résultat reste le facteur discriminant d’une implantologie de qualité. Le long terme est un argument décisif pour le patient. Mythe ou réalité ? Qu’est-ce que le long terme : 10 ans, 20 ans ? La littérature montre que des taux similaires peuvent être obtenus pour les dents naturelles à l’issu de traitements parodontaux associés à un programme de maintenance adapté. La prévalence croissante des péri-implantites est la conséquence de la pleine maturité des implants. Cependant, réduire la longueur et le diamètre des implants comme seules réponses au manque osseux, sous-estimer la nécessité de la gencive kératinisée attachée ainsi que le contexte parodontal sont des simplifications risquées qui mettent à mal la Les séances du Vendredi 25 novembre - 4 - suprématie supposée des traitements implantaires sur le long terme. Cette séance a pour but de restituer l’importance de l’indication, des critères de reconstruction, de la plusvalue technique par rapport à l’outil biotechnologique en titane. Prothèse amovible Un débat – 9h / 10h30 D93 La responsabilité du praticien en cas de litige Prothèse fixe Un débat – 9h / 10h30 D91 Edentement unitaire postérieur : remplacer toujours ou s’abstenir parfois ? Objectifs Apprendre à identifier, prévenir et gérer les conflits inhérents aux doléances d'un patient se plaignant d'un échec prothétique Connaître les procédures, administratives, juridiques, et leur cheminement, mises en place en cas de conflit et savoir se défendre Objectifs Savoir informer le patient sur les traitements des édentements unitaires postérieurs Intégrer les possibilités de non traitement ou de traitement différé Responsable scientifique : Nicolas Eid (Université Paris Descartes) Modérateur Bruno Tavernier (Université Paris Diderot) Remplacer et préserver Daniel Dot (Université Paris Descartes) S’abstenir et réfléchir Jean-Daniel Orthlieb (UFR de Marseille) Les fréquentes situations d’édentements unitaires postérieures imposent au praticien de faire le choix de meilleur traitement possible pour son patient. Face à un édentement unitaire postérieur, le praticien doit intégrer de multiples paramètres pour prendre sa décision. Outre les particularités de chaque situation clinique, le praticien doit intégrer, la contrainte économique, l’économie tissulaire, la pérennité prothétique, le maintien ou le rétablissement de la santé orale. Aujourd’hui la prothèse sur implant représente le « traitement standard » de ces types édentements, le choix d’une prothèse dento-portée est souvent fait par défaut, nécessitant une analyse clinique spécifique abordant de multiples paramètres. Mais quand aucune solution de remplacement n’est acceptable, l’abstention thérapeutique définitive ou transitoire est-elle une stratégie raisonnablement envisageable ? Peut-on laisser sans danger certains patients avec un édentement unitaire postérieur ? Pour choisir de ne pas remplacer une dent postérieure, il est nécessaire d’être capable d’en évaluer les conséquences. Quels sont les paramètres qui, associés à l’analyse précise de la situation clinique du patient, permettent aujourd’hui de déterminer et de prédire le degré des perturbations attendue en cas d’abstention. « Remplacer toujours ou s’abstenir parfois », voici l’objet du débat qui animera la séance. Programme scientifique Congrès ADF 2016 Responsable scientifique : Alain Béry (Université Paris Diderot) Modérateur Yves Soyer (Montgeron) Responsabilité hospitalière Magali Richard-Piauger Responsabilité civile et pénale Marie-Christine Chastant-Morand (Paris) Deux juristes spécialisés en droit médical aborderont les différents litiges suite à une plainte du patient. Ils nous expliqueront quelle conduite à tenir afin d’éviter au mieux les contentieux. Les questions et les échanges avec les congressistes seront privilégiés. Endodontie Une question - 11h/12h D94 Le cone beam en endodontie : évolution des indications et épidémiologie Interprétation simultanée français-anglais Objectifs Comprendre ce que peut apporter le Cone Beam en termes de diagnostic en endodontie et décision thérapeutique Connaître les avantages de cet outil diagnostic et son utilisation pour la recherche en endodontie Responsable scientifique : Sarah Attal-Stym-Popper (Paris) Intervenant : Shanon Patel Nous avons choisi d’aborder la prise en charge des cas complexes en endodontie grâce à l’indication et l’exploitation d’un examen tomodensitométrique en 3D, le cone beam (CBCT). Après avoir fait connaître l’ensemble des travaux conduits par son groupe de recherche, Shanon Patel fera part des premiers résultats concernant le coiffage pulpaire, Les séances du Vendredi 25 novembre - 5 - les premiers traitements endodontiques et les reprises de traitements, en comparant ces résultats aux examens bi-dimensionnels classiques. D’un point de vue épidémiologique une nouvelle ère s’ouvre et les statistiques classiquement utilisées sur la base d’examens radiographiques en deux dimensions changent. Une attention particulière sera portée sur les nouveaux logiciels d’exploitation permettant d’aider à la planification du traitement et donc d’augmenter les performances de prise en charge des cas. Du point de vue de la pratique au quotidien l’intégration de l’outil CBCT et des logiciels d’exploitation constituent une belle avancée dans la prise en charge efficace des cas complexes. Odontologie pédiatrique Une question - 11h/12h D95 Réussir l'anesthésie chez l'enfant Objectifs Comprendre les raisons des échecs anesthésiques chez l'enfant Savoir choisir le matériel adéquat et la technique adaptée Recueillir trucs et astuces permettant de réaliser cet acte essentiel avec sérénité Responsable scientifique : Alexia Marie-Cousin (Université de Rennes 1) Intervenant : Jean-Louis Sixou (Université de Rennes 1) L’enfant n’aime pas les anesthésies (l’adulte non plus d’ailleurs) : ça fait peur (toujours) ! Ça fait mal (parfois ? souvent ?) ! La bouche est « enflée », « dure » (presque toujours !) ! Et parfois il se mord ! Et en plus, il y des cas où ça ne marche pas ! Pour réussir son anesthésie, il faut donc ne pas faire peur à l’enfant, anesthésier en douceur, éviter les effets secondaires négatifs et faire en sorte qu’elle prenne. D’où l’intérêt d’avoir plusieurs techniques efficaces, sûres, complémentaires et bien acceptées. Mais si l’éventail des techniques est large : para-apicale, tronculaire, intra-ligamentaire, AMSA, trou naso-palatin, ostéocentrale…, le choix reste parfois problématique. Cette séance doit permettre au praticien d'éviter les échecs anesthésiques, d'opter pour le matériel et la technique adéquats et de conduire avec succès cet acte essentiel grâce aux protocoles et astuces délivrés. Programme scientifique Congrès ADF 2016 Parodontologie Une question - 11h/12h D96 Actualisation du traitement chirurgical en parodontologie Séance sous format PREZI Objectifs Savoir si les techniques chirurgicales en parodontologie ont toujours une utilité Savoir à quel moment et sur quels critères elles doivent être envisagées Connaitre les différentes techniques chirurgicales Responsable scientifique : Jean-Louis Giovannoli (Paris) Intervenant : Christian Verner (UFR de Nantes) La première étape du traitement parodontal est généralement chirurgicale. L'amélioration de ces techniques a permis de limiter la nécessité de traitements complémentaires chirurgicaux. Il y a cependant un certain nombre de situations ou le recours à la chirurgie est nécessaire. Les techniques ont par ailleurs évolué avec entre autres les techniques de chirurgie minimale invasive. Les indications, les limites et la description de ces techniques seront analysées Odontologie conservatrice Une question - 11h/12h D97 Restauration postérieure directe ou indirecte : quelle est la limite ? Objectif Apprendre à poser les critères de choix pour la restauration des pertes de substances des dents postérieures Responsable scientifique : Charles Toledano (Strasbourg) Intervenant : René Serfaty (UFR de Strasbourg) Les restaurations indirectes sont présentées comme une alternative aux restaurations directes dans les cavités importantes. Elles s’adressent aux dents pulpées et dépulpées et remplacent avantageusement les couronnes. Elles répondent parfaitement aux objectifs biologique, biomécanique et esthétique. Néanmoins, les restaurations directes vont trouver leur place dans les cavités de petit ou moyen volume en respectant une conservation tissulaire optimale. Les séances du Vendredi 25 novembre - 6 - Parodontologie Une question - 11h/12h D98 La contention Objectifs Connaitre les indications des contentions. Identifier les principales techniques de contention (directes, indirectes) et les matériaux utilisés Responsable scientifique : Michel Bravard (Lyon) Intervenant : Dominique Estrade (Paris) Les contentions peuvent être amovibles ou fixes, provisoires, transitoires ou d’usage « définitives », mandibulaires ou maxillaires, réalisées par méthode directe ou indirecte. Selon les objectifs et la situation clinique, elles peuvent se concevoir soit sans préparation du support dentaire (composite renforcé d'un fil métallique, d'une grille ou de fibres, ou attelle métallique), soit dans des situations cliniques plus complexes, avec des préparations plus ou moins élaborées (attelle métallique pour l'essentiel). Qu’elles soient réalisées en technique directe ou indirecte, les attelles de contention doivent se concevoir en fonction de différents critères : mobilités résiduelles, morphologie coronaire, nombre de dents à contenir, choix du matériau. Médecine et chirurgie orales Une question - 11h/12h D99 Du nouveau dans le dysfonctionnement des ATM ? Interprétation simultanée français-anglais Objectifs Faire le point sur la nature des dysfonctionnements des articulations temporomandibulaire et les différencier des autres pathologies Connaître les évolutions thérapeutiques validées ou en cours d'évaluation pour prendre en charge les patients souffrant de pathologies de l'ATM Responsable scientifique : Fabrice Campana (Marseille) Modérateur : Alain Hoornaert (UFR de Nantes) Intervenant : Bernard Fleiter (Paris) Bon nombre de décisions de traitements des algies et dysfonctionnements de l’appareil manducateur (ADAM) sont largement influencées par les connaissances, les compétences Programme scientifique Congrès ADF 2016 du praticien et sa spécialité, les technologies en vogue ou plus simplement le plaisir qu’il prend dans un type de traitement. Un certain nombre de croyances ont «la dent dure», en particulier, pour le chirurgiendentiste méticuleux, sur le rôle de l’occlusion dans les dysfonctionnements de l’appareil manducateur qui paraît évident et justifie souvent des traitements excessifs voire inappropriés. A contrario, il serait tout aussi dommageable de générer une attitude désinvolte, qui consisterait à ne plus considérer les malocclusions et leur incidence pathogène particulièrement lors des traitements de dentisterie restauratrice. Dans tous les cas, les thérapeutiques initiales des dysfonctionnements musculosquelettiques font appel à des traitements le moins invasifs possibles et réversibles. Ainsi la chirurgie articulaire est quasiment totalement exclue, les équilibrations occlusales réservées aux traitements pré-prothétiques, s’ils sont nécessaires. Prothèse amovible Une question - 11h/12h D100 Retour vers le futur : la PAP en 2030 Objectif Concevoir le visage de la PAP dans 15 ans Connaître les principales avancées techniques prévisibles Responsable scientifique : Estelle Schittly (UFR de Reims) Modérateur Arnaud Soenen (Bordeaux) Intervenant : Paul Cattanéo (Paris) Des interventions plus précises, des dispositifs médicaux rapidement disponibles, des traitements sur-mesure... le numérique est en plein essor dans le domaine de la médecine dentaire et, particulièrement, dans le monde de la prothèse amovible. Cette spécialité qui obéissait depuis de nombreuses années à une succession d’étapes parfaitement codifiées, mais artisanales, vit une véritable révolution avec le développement des technologies numériques (acquisition, modélisation, fabrication) pour tendre vers une prothèse encore plus performante et une simplification des procédures... impression 3 D et prototypage rapide, frittage laser, usinage, impression bonne matière. Le prothésiste devient info-prothésiste avec un éventail de nouveaux matériaux à sa disposition : peek, nanocéramique, métaux mous... Les séances du Vendredi 25 novembre - 7 - Pluridisciplinaire Séance société – 14h/17h D102 Je gère mes patients anxieux au quotidien : quelles sédations pratiquer au cabinet en 2016 ? Séance organisée par la STOS Objectifs Apprendre à détermine les indications de la sédation consciente Connaitre les principaux principes actifs de la sédation par voie orale Apprendre les aspects pratiques de l’utilisation du MEOPA Connaître les avantages et les risques de la sédation intra-veineuse Responsable scientifique : Yvon Roche (Université Paris Diderot) Modérateur Philippe Casamajor (Université Paris Diderot) La sédation par voie orale Michel Legens (UFR de Brest) La sédation par inhalation de MEOPA Frédéric Philippart (Paris) La sédation par voie intraveineuse Jean-Frédéric Andre (Gaillard) En 2016, les soins dentaires, qu’ils soient chirurgicaux ou non chirurgicaux, sont toujours source de peur et d’anxiété. En effet, une personne sur deux est anxieuse à l’idée de se rendre chez le dentiste ! A l’origine d’un accès tardif aux soins, le plus souvent invasifs, plus nombreux et plus coûteux, l’anxiété nécessite une prise en charge adaptée. La sédation consciente, particulièrement appropriée à la pratique quotidienne, peut être réalisée par voie orale, par inhalation de protoxyde d’azote et d’oxygène ou par voie intraveineuse. Dans le cadre de cette séance, nous aborderons les avantages, inconvénients et modalités pratiques de chacune de ces approches à la disposition du praticien. Seront successivement abordées : la sédation consciente par voie orale, la plus pratiquée en raison de la simplicité de sa mise en œuvre mais qui engage toutefois la responsabilité du prescripteur. Le point sur les molécules disponibles sera fait et nous traiterons des modalités de prescription. la sédation consciente par inhalation qui pose problème en raison du caractère aléatoire de son efficacité. Les aspects pratiques de la sédation par inhalation seront développés et discutés notamment en termes d’efficacité. la sédation consciente par voie intraveineuse prédictible et très efficace chez l’immense majorité des patients. Elle s’inscrit aussi dans la capacité professionnelle du chirurgiendentiste et les aspects médico-légaux (prescription hors AMM, responsabilité du praticien…) seront présentés dans le contexte d’une pratique de ville. Puis les sédatifs Programme scientifique Congrès ADF 2016 disponibles et les modalités d’administration seront envisagés ainsi que la formation nécessaire à cette pratique disponible et hautement performante. Pluridisciplinaire Séance société – 14h/17h D103 Usures et para fonctions en odontologie Séance organisée par le CNO Objectifs Connaitre les mécanismes de l’usure dentaire Diagnostiquer l’usure dentaire, érosion, abrasion, attrition. Différencier bruxisme d’éveil et de sommeil, Mettre en œuvre les thérapeutiques appropriées. Gérer la reconstruction prothétique des usures. Responsable scientifique : Jean-François Carlier (Bucy le long) Modérateur Delphine Tardivo (UFR de Marseille) Physiopathologie des bruxismes Marie-Clotilde Carra (Université Paris Diderot) Usures et parafonctions : de la prévention à la prise en charge Emmanuel d'Incau (UFR de Bordeaux) Physiopathologie des usures dentaires Peter Wetselaar L’usure dentaire dépend de nombreux mécanismes complexes, synergiques ou addictifs, synchrones ou séquentiels, qui souvent masquent sa véritable origine. Certaines parafonctions, comme le bruxisme d’éveil ou du sommeil, l’aggravent car certaines conditions physiques et chimiques sont rassemblées. Les mécanismes sont principalement liés à des facteurs exogènes environnementaux, des composants psychosociaux, le comportement et le mode de vie. La présence d’une usure importante ne doit cependant pas systématiser son diagnostic car certaines usures peuvent être provoquées par une altération de la salive, par une attaque acide, un brossage iatrogène ou une moindre résistance tissulaire. Le diagnostic clinique du bruxisme n’est par ailleurs que probable. De plus, une usure importante peut avoir été provoquée par un bruxisme qui n’est plus actif. L’usure dentaire représente donc certainement un signe du bruxisme mais reste insuffisant pour le diagnostiquer. Dans certaines circonstances peu fréquentes, l’usure peut entrainer une douleur, une gêne fonctionnelle et un préjudice esthétique qu’il faudra gérer par des reconstructions prothétiques. Les séances du Vendredi 25 novembre - 8 - Pluridisciplinaire Séance société – 14h/17h D104 Prothèse à tous les âges pour maintenir la santé Séance organisée par le GSSOS Pluridisciplinaire Séance société – 14h/17h D105 Le point sur les domaines de l’identification par les critères dentaires Séance organisée par l’AFIO Responsable scientifique : Georges Dorignac (Arcachon) Modérateur Christian Decloquement (Garches) Objectifs Découvrir de nouveaux outils d'identification Comprendre l'intérêt primordial du dossier ante-mortem des victimes Approche psychosomatique et médiation corporelle pour favoriser l’acceptation d’une prothèse Christine Romagna (Beaune), Cécile Chatel (Grenoble) La prothèse chez l’enfant, un double défi esthétique et fonctionnel Thomas Trentesaux (UFR de Lille) La prothèse maxillo-faciale au secours des situations extrêmes Didier Maurice (Dourdan) Réussir la prothèse amovible complète implant-retenue Marwan Daas (Université Paris Descartes) Qu’elle soit la toute première ou qu’elle vienne d’être renouvelée, une prothèse est au départ un corps étranger qu’il faut non seulement réussir techniquement mais que le patient doit accepter en se l’appropriant. Nous vous vous expliquerons ce que peut apporter l’approche psychosomatique et nous vous proposerons des exercices de médiation corporelle pour que le patient se sente mieux et en vive en harmonie avec ce nouvel objet. La mise en place de prothèses peut aussi exister chez l’enfant. Il s’agit de prothèses fixes (essentiellement coiffes préformées) en cas de lésions carieuses importantes, d’anomalie de forme ou de structure, ou de prothèses amovibles (hypodontie, oligodontie, édentations partielles ou totales). Elles ont pour but de rétablir l’esthétique, la fonction et de guider la croissance, en améliorant fortement la qualité de vie de nos jeunes patients. Nous aborderons aussi la prothèse maxillo-faciale répondant à des pathologies lourdes qui engendrent bien souvent des situations cliniques difficiles à gérer au sein d’un environnement médical, anatomique, psychologique très perturbé. Une réhabilitation prothétique peut intervenir aux différents stades de la thérapeutique pour restaurer fonction et esthétique et permettre une réinsertion sociale. L’instabilité des prothèses amovibles complètes mandibulaires est une doléance qui, il y a encore peu d’année, était délicate à résoudre pour le praticien. La possibilité de mettre deux implants dans la région symphysaire constitue un moyen sûr de prévenir cette doléance et d’améliorer surtout la qualité de vie du patient. Un consensus (Mac GILL 2002) prouve qu’il s’agit du premier choix à proposer à un patient édenté de la mandibule. Programme scientifique Congrès ADF 2016 Responsable scientifique : Guy Collet (Orléans) Modérateur Philippe Welsch (Mouvaux) Historique de l'odontologie médico légale, évolution des techniques Claude Laborier (Dijon) Archeo-anthropologie de la grande guerre : approche archéo-anthropologique des tombes des soldats disparus Didier Cérino (Meaux) Procédures médico-légales de détermination de l'âge chez le sujet vivant Gwénola Drogou (Ploemeur) Présentation du dispositif "Alerte identification" Hugues Thomas (Nancy) Les événements dus à des actes terroristes et à des catastrophes naturelles ou accidentelles de ces deux dernières années ont mis en valeur le travail de l’odontologiste médico-légal. Les résultats révèlent que les identifications sont efficientes grâce aux critères dentaires. De ce fait, la présence de l’odontologiste est incontournable à la fois sur le terrain pour recueillir les indices post-mortem et au laboratoire pour collecter et analyser les documents ante-mortem. La présentation chronologique d’un certain nombre de catastrophes vous permettra d’apprécier l’évolution des techniques et des conditions d’exercice de l’identification. Si la place de l’odontologiste au sein des équipes pluridisciplinaires d’identification est connue de tous car très médiatisée, il est opportun de décrire d’autres aspects de notre spécialité : - La réhabilitation des espaces urbains nécessite des travaux d’infrastructure qui mettent souvent à jour des nécropoles ou de simples corps ensevelis. Dans ce contexte de paléoanthropologie et d’archéologie funéraire, la part de l’odontologiste est prépondérante et permet de donner un avis sur d’éventuels rites funéraires, de dénombrer les individus et de les regrouper par tranches d’âge, d’en définir les pathologies dentaires et, à partir des caractères discrets, d’obtenir des renseignements sur les conditions de vie de ces populations. - Une nouvelle application de l’identification chez le sujet vivant s’impose du fait de l’arrivée massive des migrants quelquefois sans identité. Une estimation de l’âge, essentiellement chez les enfants pour des raisons d’intégration et de scolarité, est tout à Les séances du Vendredi 25 novembre - 9 - fait possible sous condition de corréler nos méthodes aux différents types de population et d’exercer ces expertises conjointement avec des médecins radiologues. La présence des chirurgiens-dentistes dans les Unités Médico-Judiciaires est de plus en plus souhaitée. - Les avis de recherche offrent aux enquêteurs la dernière possibilité d’identifier formellement un corps classé X ou de permettre la réouverture de l’enquête. Cette facette de l’identification est donc primordiale, mais ne peut aboutir qu’à la seule condition de la parfaite mise à jour du dossier dentaire de nos patients. La fiche dentaire et son schéma, l’intérêt et l’archivage des radiographies seront abordés afin de vous sensibiliser à la bonne tenue des documents ante-mortem. Les odontologistes médico-légaux accomplissent des tâches difficiles qui ne peuvent aboutir pleinement que par les informations précises et détaillées recueillies auprès des chirurgiens-dentistes traitants. Parodontologie Un point - 14h/17h D106 La santé parodontale : un mode de vie ? Interprétation simultanée français-anglais Objectif Faire le point sur les relations entre l’inflammation parodontale et les facteurs de risques associés à l’environnement et au mode de vie Responsable scientifique : Philippe Bouchard (Université Paris Diderot) Modérateur Francis Mora (Université Paris Diderot) Des gencives saines pour une meilleure vie. Comment les maladies gingivales affectent notre mode de vie Ian Needleman (University College London, Royaume-Uni) Inflammation et maladies parodontales : quelles conséquences pour la santé ? Hélène Rangé (Paris) L’obésité et sa prévention : le rôle des odontologistes et des médecins Sébastien Czernichow (Eastman Dental Institute, Londres) Cette séance a pour objet de mettre en relation certains aspects du mode de vie en rapport avec l’inflammation et la prévalence de maladies parodontale. Après une introduction sur les aspects fondamentaux de l’inflammation et des maladies parodontales, les problèmes liés à l’obésité, la consommation de tabac et le sport seront abordés. Programme scientifique Congrès ADF 2016 Endodontie Un point Un point - 14h/17h D107 Chirurgie endodontique : connaitre, maîtriser, progresser Interprétation simultanée français-anglais Objectifs Connaître les critères décisionnels de l'indication d'une chirurgie endodontique Connaître les spécificités de l'endodontie chirurgicale par rapport à la chirurgie parodontale Apprendre à considérer les cas complexes ne relevant pas d'une pratique non spécifique Responsable scientifique : Grégory Caron (Université Paris Diderot) Modérateur François Bronnec (Paris) Connaître : prise de décision, indications, contre-indications de la chirurgie endodontique Guillaume Jouanny (Paris) Maîtriser : protocole opératoire, cicatrisation et suivi Guillaume Couderc (UFR de Marseille) Progresser : gestion des cas complexes Jean-Yves Cochet (Paris) La discipline endodontique possède deux principales alternatives thérapeutiques : le traitement par voie orthograde ou le traitement chirurgical par voie rétrograde ou a retro. Ces deux options sont étroitement liées et visent à conserver sur l’arcade les dents atteintes d’une pathologie pulpaire, après leur avoir redonné préalablement un état de santé biologiquement et cliniquement acceptable ainsi qu’une fonction normale. Ces thérapeutiques visent à prévenir ou à guérir les lésions inflammatoires péri-radiculaires d’origine endodontique, pathologies directement liées à la contamination bactérienne du réseau endocanalaire. Autant tout praticien se sent concerné par le traitement par voie orthograde, autant la voie chirurgicale est le plus souvent présentée comme affaire de spécialiste. Cependant le traitement par voie chirurgicale doit être considéré comme une option thérapeutique fiable, pérenne et devant faire partie intégrante des choix offerts au patient. Un plateau technique spécifique est en effet nécessaire mais comme n’importe quel autre traitement aujourd’hui avec l’essor des technologies ? La séance proposée permettra aux trois intervenants aguerris en chirurgie endodontique de dresser un panorama le plus exhaustif possible de cette discipline : de la prise de décision à la gestion de racine intra-sinusienne. Quel que soit le niveau du praticien, il sera possible de trouver des informations susceptibles de faire évoluer et d’améliorer sa pratique chirurgicale. Les séances du Vendredi 25 novembre - 10 - Odontologie pédiatrique Un point - 14h/17h D108 Toutes les clés pour préserver ou restaurer la dent de 6 ans Interprétation simultanée français-anglais Objectifs Identifier les spécificités de la première molaire permanente depuis son éruption dans la cavité buccale Maîtriser les moyens de préservation tissulaire de cette dent et de sa restauration, le cas échéant, en la concevant comme un réel pilier de l'arcade Responsable scientifique : Sylvie Dajean Trutaud (UFR de Nantes) Modérateur Hervé Foray (UFR de Brest) La dent de 6 ans, parce qu'elle le vaut bien... Yves Delbos (UFR de Bordeaux) La prévention des caries : il n'y a pas que les fluorures David Manton Prise en charge des lésions carieuses profondes de la première molaire permanente : jusqu'où peut-on aller dans la préservation tissulaire ? Céline Catteau (UFR de Lille) Traitements restaurateurs de la dent de 6 ans Jean-Philippe Pia (UFR de Bordeaux) La première molaire permanente doit être la dent de toutes les attentions. Ses spécificités, sa méconnaissance par parents et enfants en font une dent vulnérable. Tout doit être mis en œuvre pour protéger ce pilier des arcades dentaires. Dans cette séance, nous présenterons des thérapeutiques pour préserver ou restaurer cette dent, avec un maître mot : être le moins invasif possible. Nous aborderons les méthodes pour préserver son intégrité. Il existe des moyens d’appréciation comme la classification ICDAS et des thérapeutiques préventives ou curatives a minima. Si les fluorures restent fondamentaux, ils ne sont pas les seuls agents de prévention. Les processus de déminéralisation/reminéralisation seront explorés ainsi que les preuves scientifiques de l'efficacité des autres produits disponibles. Puis, nous nous intéresserons à la prise en charge des lésions carieuses profondes et évoquerons les procédures opératoires minimalement invasives, leurs indications et leur taux de succès. Enfin, face à une malformation d’origine structurelle comme les MIH ou lors d’une atteinte carieuse nous verrons les thérapeutiques restauratrices qui permettent de répondre aux impératifs de conservation pour reculer l’échéance de l’extraction. Odontologie conservatrice Un point - 14h/17h D109 Les nouveautés en odontologie conservatrice : quel plateau technique en 2016 ? Objectifs Faire le point sur les nouveaux concepts utilisés en cariologie et dentisterie restauratrice Découvrir les nouveautés instrumentales ou de biologie moléculaire Responsable scientifique : Nathalie Brulat-Bouchard (UFR de Nice Sophia Antipolis) Modérateur Olivier Romieu (UFR de Montpellier) L’érosion infiltration : traitement ultraconservateur des tâches de l’émail. Marie Clément (UFR de Lyon) Les adhésifs en 2016 : quel protocole pour quel adhésif ? Hélène Fron Chabouis (Université Paris Descartes) Les résines composites Bulk Fills en clinique. Une bonne idée ? Bruno Jacquot (UFR de Montpellier) Les outils du diagnostic précoce au quotidien. Hervé Tassery (UFR de Marseille) Ces 10 dernières années, la dentisterie restauratrice est passée d’un modèle chirurgical à un modèle plus médical. Le développement de nouveaux outils de diagnostic ainsi que des aides optiques nous permettent aujourd’hui d’identifier précocement des lésions carieuses débutantes. Notre intervention est alors plus orientée vers l ‘interception du processus carieux et sa reminéralisation ou, tout au moins, vers une dentisterie minimalement invasive. Parallèlement à ces évolutions, l’apparition de nouveaux systèmes adhésifs et de nouveaux substituts dentinaires nous permettent aujourd’hui de restaurer ces pertes de substance en préservant un maximum de tissus dentaires Odontologie pédiatrique Un point - 14h/17h D110 L’interception en odontologie pédiatrique au cas par cas Objectifs Savoir diagnostiquer les troubles du développement. Identifier, dans chaque cas de figure, le moment optimum pour intervenir. Apprendre à gérer différents cas d’interception Responsable scientifique : Frédéric Vaysse (UFR de Toulouse) Modérateur Maxime Rotenberg (UFR de Toulouse) Programme scientifique Congrès ADF 2016 Les séances du Vendredi 25 novembre - 11 - Place du chirurgien-dentiste pédiatrique dans l'interception: techniques et limites Nathalie Escudero-Papot (Riec sur Belon) Coordonner le chirurgien-dentiste pédiatrique et l'orthodontiste Jean-Luc Ouhioun (Meyzieu) Place de l'éducation fonctionnelle dans la prise en charge orthodontique Daniel Rollet (Pontarlier) La rééducation orthophonique: Pourquoi ? Quand ? Comment ? Catherine Thibault (Paris) Les praticiens peuvent aisément et régulièrement faire de l’interception chez l’enfant. Néanmoins, le moment optimal pour traiter ou adresser le patient nécessitant une interception est souvent méconnu. Déglutition infantile, béances, articulés inversés, gestion du frein de la lèvre supérieure ou du frein lingual, succion du pouce… constituent des gênes au développement harmonieux des arcades, de la cavité buccale et des fonctions physiologiques. L’interception réunit un ensemble d’actes simples que peut réaliser l’omnipraticien. Les moments optimaux de prise en charge sont fréquemment méconnus. Formation diplômante – 14h/17h D111 Formation à la radioprotection des patients (séance présentielle suite à l'e-learning préalable obligatoire de 5 heures) Droits d’inscription complémentaire : 150 € Objectifs Valider la nouvelle formation à la radioprotection des patients Savoir justifier et optimiser la prise de radiographies dentaires Savoir appliquer la réglementation relative à la radiologie dentaire Responsable scientifique : Philippe Rocher (UFR de Lille) Intervenants : Jean-François Seret (Hirson), Michel Sevalle (Nice) Cette séance permet de valider la formation à la radioprotection des patients qui doit être renouvelée tous les 10 ans. Pour tenir compte des acquis de la formation antérieure et de l'expérience clinique des praticiens, le programme de cette nouvelle formation a été considérablement modifié. Il comprend 5 heures de formation accessible en ligne sous forme d'e-learning et 3 heures de formation présentielle. La partie d'e-learning comporte des évaluations qui permettent aux participants de se focaliser sur les parties qui nécessitent une mise à jour de leurs connaissances. La validation de cette partie est indispensable pour assister à la formation présentielle. Programme scientifique Congrès ADF 2016 La formation présentielle est conçue de façon à aborder sous forme interactive les parties opérationnelles de la formation et de répondre aux interrogations qui pourraient subsister sur la partie d'e-learning. Un système permettant de questionner en direct les intervenants sera disponible. Le programme de cette formation répond aux objectifs assignés par l'ASN : à l'issue de la formation, les participants sont capables de : 1. Reconnaître les composants des risques inhérents aux rayonnements ionisants dans le domaine dentaire 2. Savoir appliquer la réglementation 3. Mettre en œuvre de façon opérationnelle le principe de justification des expositions 4. Mettre en œuvre de façon opérationnelle le principe d'optimisation de la radioprotection des patients 5. Analyser sa pratique professionnelle sous l'angle de la gestion des risques, de la justification des expositions et de l'optimisation des doses à délivrer pour améliorer la radioprotection des patients 6. Informer et impliquer le patient pour le rendre co-acteur de sa sécurité. Pluridisciplinaire Séance société – 14h/17h D119 Les clés d'une installation réussie Responsable scientifique : Christian Decloquement (Garches) Modérateur Jean-François Seret (Hirson) Déontologie et publicité Geneviève Wagner (Gresy sur Aix) Le contrôle d’activité: de la prévention et résultats des contrôles Daniel Hugues (Broons) Le personnel du cabinet dentaire de l’embauche au licenciement Marie-Christine Tourterel (Claye Souilly) Cette séance s'adresse particulièrement aux nouveaux installés de manière à bien appréhender, certains thèmes bien identifiés comme: la publicité, les contrôles d'activité et la gestion des personnels de cabinet dentaire Les séances du Vendredi 25 novembre - 12 - Parodontologie Démonstration TV en direct sur patient - 9h/12h D112 Chirurgie plastique parodontale : harmoniser le sourire par allongement coronaire Objectifs Comprendre les démarches qui conduisent à l'indication d'un allongement coronaire chirurgical. Maîtriser les principes biologiques qui régissent le déplacement de l'espace biologique en vue d'un allongement coronaire. Responsable scientifique : Olivier Reboul (Nantes) Modérateur : Rémi Changey (Angers) Intervenants : Hervé: Drogou, Gwénola Drogou (Ploemeur) La séance comprend une partie d'analyse du sourire de la patiente avec planification du traitement à l'aide d'un logiciel de design du sourire, la présentation des outils de diagnostic et de la fabrication des maquettes en cire par CFAO. Les étapes de soins préliminaires et la mise en condition du parodonte seront illustrées par des vues cliniques. La 2e partie est consacrée à l'intervention chirurgicale, précédée par des explications et exemples cliniques sur les techniques d'allongement coronaire à visée esthétique et les principes fondamentaux des modifications chirurgicales de l'espace biologique. Pluridisciplinaire Atelier de travaux pratiques D113 Intégrer l'hypnose dans sa pratique quotidienne Droits d’inscription complémentaire : 120 € Objectifs Découvrir les techniques et les indications de l'hypnose médicale Reconnaitre les indications les plus favorables à l'hypnose médicale Responsable scientifique : François Machat (Brive) Intervenant : Fabienne Ducrocq Cet atelier présente l'hypnose et l'actualité des connaissances scientifiques à son propos. Nous proposerons des exemples très concrets d’utilisation de l’hypnose dans un cabinet dentaire, de la prise de RDV avec l’utilisation de l’hypnose conversationnelle jusqu’à la réalisation de transes formelles plus profondes lors d’actes chirurgicaux par exemple. Nous évoquerons, au travers de nombreuses vidéos cliniques, tous les avantages que peuvent en tirer nos patients ainsi que les bénéfices pour l’équipe soignante. Un point Programme scientifique Congrès ADF 2016 sera fait sur son usage en douleur aiguë et dans les douleurs provoqués par les soins en particulier. Une séance collective sera proposée afin que chaque participant fasse l'expérience de l'état hypnotique. Puis des exercices de communication hypnotique seront proposés avec des démonstrations. Enfin, en sous-groupes, les participants seront invités à expérimenter un exercice simple d'hypnose qu'ils pourront facilement proposer à leur patient Odontologie pédiatrique Atelier de travaux pratiques D114 Apexogénèse et apexification des dents permanentes immatures Droits d’inscription complémentaire : 150 € Objectifs Maîtriser les indications et protocoles de l'apexogénèse et de l'apexification des dents permanentes immmatures Identifier les techniques ayant les meilleurs gages de réussites dans chaque cas -Comprendre l'importance de l'étanchéité coronaire Responsable scientifique : Daniel Bandon (UFR de Marseille) Intervenants : Charles Pilipili (Université Catholique de Louvain, Belgique), Jacques Prevost (UFR de Nancy), Frédéric Kolb (Montpellier), Emmanuelle Noirrit-Esclassan (UFR de Toulouse), Marie-Paule Gelle, Isabelle Lopez (UFR de Reims), Nicolas Gardon (Les Pennes Mirabeau), Ariane Camoin Certains actes endodontiques sur dent permanente immature sont parfois source d’échec. Le but de cette séance est de vous permettre d’acquérir les gestes et maitriser les protocoles synonymes de réussite. Chez l’enfant, du fait de l’anatomie et de la physiologie spécifiques, l’endodontie requiert des techniques et du matériel appropriés. Chez l’enfant à l’hygiène inappropriée, dans les cas de MIH, les premières molaires permanentes atteintes doivent être restaurées. Quel matériau choisir? Y a-t-il une place pour d’autres alternatives, telles que la biodentine ou les oxyphosphates de cuivre? Vous apprendrez à faire le meilleur choix et à manipuler ces biomatériaux très utiles.Chez l’enfant de 7- 8 ans, après traumatisme ou délabrement précoce ayant entrainé une nécrose pulpaire de la dent permanente immature (DPI), il faut concilier nettoyage endodontique, mise en forme canalaire, préservation de la solidité radiculaire, prévention des résorptions, prévention des ankyloses et création d’une barrière apicale permettant une obturation tridimensionnelle par la suite. Les principales techniques et méthodes d’apexification seront pratiquées (mineral trioxyde aggregate, hydroxyde de calcium). Vous réaliserez ces étapes en même temps que les démonstrateurs. Toutes les questions pourront être posées et les gestes répétés. Les séances du Vendredi 25 novembre - 13 - Prothèse amovible Atelier de travaux pratiques – 14h/17h D117 Prothèse amovible et attachement : quand, pourquoi, comment ? Droits d’inscription complémentaire : 150 € Pluridisciplinaire Atelier de démonstration – 14h/17h D118 Brainstorming - L'expert, c'est vous ! Objectifs Comprendre les possibilités de rétention qu’offrent les attaches de précision. Manipuler les systèmes d’attaches type LocatorTM dans les situations les plus rencontrées. Découvrir l’apport de la CFAO Objectifs Réfléchir sur des cas simples monodisciplinaires en mode « speed dating » et sur un cas pluridisciplinaire complexe Acquérir ou actualiser de nouvelles données de la science Remettre en question certains dogmes, en s’appuyant sur l’Evidence Based Dentistry Structurer et établir la chronologie cohérente et raisonnée d’un plan de traitement complexe Responsable scientifique : Sébastien Baixe (Schiltigheim) Intervenants : Amandine Leterme (UFR de Lyon), Olivier Fromentin, Alexandre Itic (Université Paris Diderot), Elise Pilavyan, Philippe Kress (Strasbourg), Odile Laviole, Mathieu Contrepois (UFR de Bordeaux), Béatrice Walter, Etienne Waltmann (UFR de Strasbourg) Responsable scientifique : Jean-Yves Doukhan (Université Paris Diderot) Intervenants : Patrice Belien, Bernard Schweitz, Maxime Drossart (Paris), Pierre Fabregat (Montpellier) La prothèse amovible reconstitue la dentition dans les nombreuses situations où la prothèse fixée sur n’est pas envisageable pour remplacer des dents. Les attaches de précisions apportent un complément de rétention et de stabilisation à ce type de prothèse. Elles peuvent être assemblées à des dents reconstituées par de la prothèse fixée bordant un édentement permettant d’éviter les crochets. Les attaches peuvent aussi être placées de façon axiale, sur des dents traitées endodontiquement ou sur des implants. La première partie de cette séance présentera les grands types d’attaches dentaires et leurs indications. Des modèles permettront de visualiser différentes situations fréquemment rencontrées en prothèse partielle amovible métallique (PPAM). La deuxième partie abordera les attaches axiales supra implantaires, en prothèse partielle et en prothèse complète. Les indications et particularités des principaux systèmes d’attache type LocatorTM, boule etc. seront présentées. Les participants pourront ensuite manipuler ce type d’attache à travers les situations les plus courantes : connexion à la prothèse, réalisation d’empreintes ou changement de gaine d’attache. L’apport de la CFAO dans la réalisation des attaches de précision sera évoqué en fin de séance. Programme scientifique Congrès ADF 2016 Séance pluridisciplinaire interactive où les participants deviennent acteurs de propositions thérapeutiques et non plus simples spectateurs « passifs ». Lors de cette session, le sens de l’information est inversé, la parole est donnée aux participants et les « référents scientifiques » ont un rôle d’animation consultatif et critique. L’organisation de la parole se fait depuis les praticiens participants vers des spécialistes de quatre disciplines cliniques : dentisterie restauratrice, endodontie, parodontie et prothèses sous l’orientation du modérateur référent. Seront envisagées dans un premier temps, des propositions élémentaires dans différents domaines cliniques avec des suggestions brèves sous forme de speed-dating appelant des choix thérapeutiques très rapides de la part des praticiens. Dans une seconde partie, c’est la résolution d’un cas pluridisciplinaire qui sera proposée à la sagacité des participants encadrés par les spécialistes. Les séances du Vendredi 25 novembre - 14 -