SAINT-NICOLAS DU CHARDONNET 1977 – 2007 : GUERRE DE

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SAINT-NICOLAS DU CHARDONNET 1977 – 2007 : GUERRE DE
SAINT-NICOLAS DU CHARDONNET 1977 – 2007 :
GUERRE DE TRENTE ANS OU GUERRE DE CENT ANS ?
Tout catholique confirmé est un Miles Christi, un soldat du Christ, un combattant. La lutte de
l’Église catholique contre « le Prince des Ténèbres », les manœuvres et les persécutions de ce
dernier contre Elle ne prendront fin qu’au Jugement dernier. En attendant, c’est la guerre et
tout catholique est en guerre permanente, contre ses défauts, le monde et Satan. Avec la
grâce de Dieu, et uniquement grâce à elle, il peut vaincre : « Sans Moi, vous ne pouvez rien
faire » 1. La restitution de l’église parisienne au vrai culte en février 1977 doit être replacée
dans ce contexte : non pas une guerre de trente ans, mais une guerre (multi)séculaire, qui
s’est terriblement aggravée depuis la Réforme et la Révolution, qui en est la suite logique.
Faire croire que « la guerre de 1970 est terminée » (sic) est une tromperie : c’est égarer et
s’égarer sur le rôle de l’Église, unique arche de salut battue depuis toujours par les flots de
l’indifférence, de l’hérésie, de la haine démoniaque contre le Fils de Dieu.
Dans un petit ouvrage publié en 1974, La Maçonnerie noire ou la vérité sur l’intégrisme, Mgr
Ducaud-Bourget, le prélat grâce auquel Saint-Nicolas fut recouvré par les catholiques – lesquels ont un droit absolu à leurs églises pour que s’y célèbre le vrai culte de Dieu –, observait :
« Les modernistes et les démocrates-chrétiens ne peuvent admettre, aujourd’hui comme il y a
60 ans, l’enseignement de Rome. Tout homme fidèle à cet enseignement sera leur adversaire
et donc « intégriste ». Dans sa Lettre ouverte au Cardinal Marty en avril 1977, Mgr DucaudBourget relève : « (Nos fidèles) exigent de nous une Messe authentique, sans doutes ni ambiguïté. Leur donner autre chose serait une cruelle contre-façon. Ainsi agit l’évêque Cranmer,
au temps d’Henri VIII ; et le peuple anglais sombra vite dans le schisme et l’hérésie ». La référence à la réforme anglicane est particulièrement bienvenue et l’on sait que le Novus Ordo
Missae de Bugnini 2 a été préparé en commun avec des « observateurs protestants » 3, à tel
point qu’un théologien protestant a pu déclarer : « Rien dans la messe maintenant renouvelée
ne peut gêner vraiment le chrétien évangélique » 4.
Rappelons au passage, pour bien mesurer l’assimilation complète du Novus Ordo Missae
à la cène protestante, voulue par Luther et réalisée en Angleterre par Cranmer entre 1533 et
1548, que des « réformes » partielles y furent appliquées successivement, avant d’atteindre le
cœur de la Messe elle-même, c’est-à-dire le Sacrifice : messe face au peuple sur de simples
tables, sécularisation des églises, communion dans la main, suppression des vêtements liturgiques, usage imposé de la langue vernaculaire, officiant « présidant » la « messe » dans le
chœur, au nord de la table d’autel… On comprend fort bien dès lors la « résistance » des catholiques ayant parfaitement compris le sens de l’authentique, éternelle et unique Messe catholique telle que définie infailliblement par le Concile de Trente : « Si quelqu’un nie que dans
le très saint sacrement de l’eucharistie soient contenus vraiment, réellement et substantielle1
Év. S. Jean, 15, 5.
Affilié au Grand Orient d’Italie à la date du 23 avril 1963, in Carlo Alberto Agnoli, La maçonnerie à la conquête de
l’Église, Courrier de Rome, 1997.
3
Cf. Pierre, m’aimes-tu ? Abbé Daniel Le Roux, page 102 et suivantes, Fideliter, juin 1988.
4
M. Siegwalt, professeur à la faculté de théologie protestante de Strasbourg, in Le Monde du 22 novembre 1969.
2
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ment le corps et le sang conjointement avec l’âme et la divinité de Notre-Seigneur JésusChrist et par conséquent, le Christ tout entier, mais s’il dit qu’ils n’y sont qu’en signe (ut signo),
ou en figure (figura), ou par leur vertu (in virtute), qu’il soit anathème » 5.
Or que disait le Cardinal Marty dans son sermon du dimanche 13 mars 1977 en réponse à
« l’occupation » de Saint-Nicolas ? « Pour que la messe qui est célébrée soit bien l’Eucharistie
de l’Église catholique, il faut que les diverses communautés vivent « la communion dans la
foi »… qu’elles offrent son sacrifice pascal ». Il s’agit là de l’erreur calviniste « in virtute », précisément condamnée par le Concile de Trente, erreur consistant à dire que la « foi de l’église »
conditionnerait en quelque sorte la réalité du sacrifice. On mesure le fossé qui séparait, sépare
et séparera toujours les fidèles de la vraie messe de sa contrefaçon protestante et moderniste,
un fossé qui est celui de l’hérésie, rupture d’avec la Foi de Notre-Seigneur.
Cependant, la révolution conciliaire qui motiva la résistance catholique, à Saint-Nicolas et ailleurs, ne s’est pas arrêtée à la démolition du Saint Sacrifice de la Messe. Elle a suivi, si l’on
peut dire, la même pente que la réforme anglicane : la négation du Sacrifice a entraîné
l’abolition du Sacerdoce. Ainsi que le remarque Michael Davis dans son ouvrage La réforme
anglicane 6, « La négation du caractère sacrificatoire de la Messe… eut pour conséquence logique l’abolition de l’ancienne notion catholique du sacerdoce ». Le Concile de Trente, dans sa
23ème session, affirme tout au contraire que « Sacrifice et sacerdoce ont été si liés ensemble par
la disposition de Dieu, que l’un et l’autre ont existé sous les deux Lois. Comme, dans le Nouveau Testament, l’Église catholique a reçu de l’institution du Seigneur le saint sacrifice visible
de l’eucharistie, on doit aussi reconnaître qu’il y a en elle un sacerdoce nouveau, visible et extérieur, dans lequel le sacerdoce ancien a été changé » 7.
La révolution conciliaire ne s’est donc pas contentée d’adultérer la sainte Messe. Elle a aussi
adultéré le sacerdoce. De même que Cranmer mit en place un nouvel ordinal remplaçant le
pontifical catholique, duquel est éliminée la notion même de sacrifice, de même, c’est Annibale Bugnini, le prélat franc-maçon auteur de la « nouvelle messe » en 1969, qui a mis
au point le nouveau pontifical romain approuvé par la Constitution Pontificalis romani du 18
juin 1968. Plus fort même que Cranmer puisque l’adultération du sacerdoce précède
l’adultération du Sacrifice. C’est dire si les deux réformes conciliaires, celle de la messe et celle
du pontifical, sont des réformes purement révolutionnaires, au sens chimique du terme. Car le
but de l’ordinal de Cranmer est, selon l’historien protestant S. T. Bindoff, « la transformation du prêtre, investi par la grâce divine du pouvoir d’offrir le sacrifice, en un ministre désigné pour prêcher, enseigner et diriger le culte 8. Bien entendu, ce fut la conséquence de la
transformation de la messe en un service de communion, ou sainte cène » 9.
C’est pour cette raison – le sacrement de l’Ordre n’étant plus ordonné au Sacrifice – que dans
l’encyclique Apostolicae curae 10, Léon XIII a jugé infailliblement que les ordinations anglicanes
« ont été et sont absolument vaines et entièrement nulles » par défaut de forme : « La plupart
5
Denzinger, n° 745.
Éditions Clovis, 2004, chapitre 13, page 252.
7
Denzinger, n° 961.
8
Le « prêtre » conciliaire préside au culte dans le Novus ordo missae… comme le ministre protestant préside la cène
réformée.
9
Michael Davis, La réforme anglicane, page 254.
10
13 septembre 1896.
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~2~
des anglicans ont regardé comme forme propre de l’ordination sacerdotale la formule : Reçois
le Saint-Esprit ; mais ces paroles sont loin de signifier, d’une façon précise, le sacerdoce en tant
qu’Ordre, la grâce qu’il confère ou son pouvoir, qui est surtout le pouvoir de consacrer
et d’offrir le vrai corps et le vrai sang du Seigneur dans le sacrifice qui n’est pas la
simple commémoration du sacrifice accompli sur la Croix ».
On comprend mieux pourquoi Mgr Lefebvre a pu, dans sa Déclaration du 21 novembre 1974,
écrire que « toutes ces réformes ont contribué et contribuent à la démolition de l’Église, à la
ruine du Sacerdoce, à l’anéantissement du Sacrifice et des Sacrements 11». Dans le sermon de Lille (29 août 1976), Mgr Lefebvre parlait de « sacrements bâtards » et ajoutait : « Les
prêtres qui sortent des séminaires sont des prêtres bâtards. Ils ne savent pas ce qu’ils sont. Ils
ne savent pas qu’ils sont faits pour monter à l’autel, pour offrir le Sacrifice de Notre Seigneur Jésus-Christ… ».
Dans sa lettre aux quatre futurs évêques de la Fraternité Saint Pie X du 29 août 1987, Mgr Lefebvre, rappelait que « Dieu a suscité la Fraternité sacerdotale Saint Pie X pour le maintien et
la perpétuité de Son sacrifice glorieux et expiatoire dans l’Église. Il s’est choisi de vrais
prêtres instruits et convaincus de ces mystères divins. Dieu m’a fait la grâce de préparer ces
lévites et de leur conférer la grâce sacerdotale pour la persévérance du vrai sacrifice, selon la définition du Concile de Trente. C’est ce qui nous a valu la persécution de la Rome antichrist. »
La vraie résistance catholique est donc bien celle qui refuse toute la révolution dans l’église, à
commencer par l’adultération des sacrements, canaux indispensables par lesquels passe la
Grâce sanctifiante et moyens institués par Notre Seigneur Jésus-Christ et confiés à son Église
pour sauver les âmes. Le combat de Saint-Nicolas du Chardonnet est donc intégralement celui-là et il ne saurait se réduire à « l’expression d’une sensibilité traditionnelle » comme
le veulent certains aujourd’hui, à la recherche d’un compromis avec « la Rome des antichrists »
(Mgr Lefebvre, in lettre aux futurs évêques précitée).
Cette résistance, ce sont les Papes eux-mêmes, jusqu’à Pie XII, qui en ont montré la voie. Ils
ont, en pasteurs des brebis du Seigneur, donné les clés pour comprendre ce gigantesque combat qui divise le monde et les âmes : « Depuis que par la jalousie du démon, le genre humain
s’est misérablement séparé de Dieu, auquel il était redevable de son appel à l’existence et des
dons surnaturels, il s’est partagé en deux camps ennemis, lesquels ne cessent de se combattre l’un pour la vérité et pour la vertu, l’autre pour tout ce qui est contraire à la vertu et à la
vérité » 12. Ce sont ces papes qui ont été et demeurent les promoteurs de cette résistance et de
qui émanent les rayonnantes clartés des vérités catholiques venues percer les manoeuvres perverses des suppôts du démon sur terre.
Quel est leur objectif, aussi bien sur le plan religieux que civil ? « Il s’agit de détruire de fond
en comble toute la discipline religieuse et sociale qui est née des institutions chrétiennes et de
lui en substituer une nouvelle façonnée à leurs idées, et dont les principes fondamentaux et les
lois sont empruntés au naturalisme » 13. Il est parfois de bon ton de se moquer de ces observaOn remarquera l’ordre des affirmations : le Sacerdoce avant la Messe. Profondeur du sens théologique de Mgr
Lefebvre…
12
Léon XIII, Humanum genus, 20 avril 1884.
13
Idem.
11
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tions des papes. Mais contra factum non fit argumentum 14, dit la scolastique ! Les plus hauts initiés
ont confirmé ces mises en garde : « Quand Louis XVI fut exécuté, la moitié du travail était
faite ; et l’Armée du Temple 15 devait donc dès lors diriger tous ses efforts contre la Papauté »
16
.
Il existe une Contre-Église, et cela tout au long des siècles, et plus encore à notre époque où
plus rien ne retiendrait le Fils de perdition, comme le remarquait Saint Pie X en 1903 dans sa
première encyclique E supremi apostolatus. Le Pape Clément XII, le premier qui frappa de
condamnation la secte des francs-maçons 17, dans la lettre secrète adressée aux souverains européens avec l’encyclique de condamnation, écrit : « Voulurent de même, provoquèrent de
même, poursuivirent de même, perversement et tenacement, les descendants directs et
les épigones de sang ou de pensée de ceux qui, dans le Sanhédrin, condamnèrent Jésus-Christ et qui continuent de lutter contre lui : ils le voulurent pour jeter la confusion et
l’erreur, la division et la faiblesse parmi les chrétiens. Et de même que jusqu’alors quiconque
était contraire au christianisme et à ses doctrines, avait toujours, loyalement et ouvertement
professé une telle conviction et qualité ; eux, au contraire, inspirés par leur malin génie imaginèrent ce tragique et insidieux système, combattre le Christ et son Église en employant les
chrétiens eux-mêmes et faisant en sorte que beaucoup d’entre eux consciemment, mais la
plupart tout à fait inconsciemment, continuèrent de se proclamer chrétiens et servirent les
ennemis les plus certains, les plus sûrs, les plus délibérés du Christ, desquels ils devenaient
chaque jour les instruments les plus dociles » 18.
Il y a bien un complot de la Contre-Église : Léon XIII recommande « d’arracher le
masque » de la Franc-maçonnerie pour la montrer telle qu’elle est, notamment parce qu’elle
a fait « de la dissimulation une règle constante de conduite », dissimulation qui l’a conduite à infiltrer l’Église depuis les débuts du 19ème siècle pour la subvertir de l’intérieur. C’est
ce que fit, à la demande du Pape Pie IX, Jacques Crétineau-Joly, dans son ouvrage l’Église romaine en face de la Révolution 19 à partir des documents saisis par la police pontificale à Rome
dans les années 1840 et suivantes.
Les preuves en sont tellement abondantes que l’on a l’embarras du choix. Ainsi, dans
l’Instruction permanente de la Haute-Vente, organe suprême de la Révolution italienne (et
mondiale) au 19ème siècle, on relève ce passage sans ambiguïté : « Notre but final est celui de
Voltaire et de la Révolution Française, l’anéantissement à tout jamais du Catholicisme et
même de l’idée chrétienne… Le travail que nous allons entreprendre n’est l’œuvre ni d’un
jour, ni d’un mois, ni d’un an ; il peut durer plusieurs années, un siècle peut-être ; mais
dans nos rangs le soldat meurt et le combat continue… Nous avons le petit doigt du successeur de Pierre engagé dans le complot 20, et ce petit doigt vaut pour cette croisade tous les
Urbain II et tous les saint Bernard de la Chrétienté…Or donc, pour nous assurer un Pape
dans les proportions exigées, il s’agit d’abord de lui façonner, à ce pape, une génération digne
du règne que nous rêvons… Que le clergé marche sous votre étendard en croyant tou14
« Devant le fait, aucun argument ne tient ».
… maçonnique.
16
Albert Pike, Morals and Dogma.
17
Bulle In eminenti, 28 avril 1738.
18
Clément XII, Lettre secrète annexée à la bulle In eminenti.
19
Réédition préfacée par Mgr Lefebvre en 1976.
20
Annoncé par Jésus-Christ lui-même dans la parabole des vignerons homicides, Év. S. Luc, 20, 9.
15
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jours marcher sous la bannière des Clefs apostoliques… Vous aurez prêché une révolution en tiare et en chape, marchant avec la croix et la bannière, une révolution qui n’aura
besoin que d’être aiguillonnée pour mettre le feu aux quatre coins du monde » 21.
Le chanoine Roca, prêtre apostat de la fin du 19ème siècle, passé aux sociétés secrètes ésotériques, annonce en 1889 22 qu’un « prochain concile œcuménique 23 » mettra le culte divin « en
harmonie avec l’état de la conscience 24 moderne. À la théologie mystique va succéder la théologie scientifique… Il y aura une religion nouvelle, un dogme nouveau, un sacerdoce
nouveau dont le rapport avec l’Église qui tombe, sera exactement ce que fut le rapport de
l’Église catholique avec l’église mosaïque, sa défunte mère ».
C’est cette religion nouvelle, satanique dans son essence, qui est appelée à constituer, avec
d’autres, sur la base du faux œcuménisme et de la prétendue liberté religieuse, la « spiritualité
globale », la religion noachide 25 d’un monde unifié sous la direction des grands initiés du
Gouvernement Mondial : « Quant à l’Église catholique, elle devra être peu à peu purgée de ses
doctrines intransigeantes et particulières et ne conservera que les expressions basiliaires de la
religion qui puissent être partagées avec une vaste fraternité religieuse et culturelle qui devra
inclure tous les cultes et toutes les civilisations » 26. Un franc-maçon de haut grade ne déclarait-il pas à la suite du « concile » Vatican 2 : « On peut vraiment parler de révolution qui, partie de nos loges maçonniques, s’est étendue magnifiquement sous le Dôme de Saint Pierre »
27
. Un tel aveu justifie cent fois, mille fois, la « libération de Saint-Nicolas », hier, aujourd’hui,
demain.
L’Église catholique est aujourd’hui éclipsée par l’astre mort conciliaire, ainsi que l’a annoncé la Sainte Vierge à La Salette. C’est pourquoi Mgr Lefebvre invitait les catholiques, dans sa
Déclaration de 1974, à tenir fermement dans tout ce qui a été cru jusqu’au « concile » Vatican
2, « en attendant que la vraie lumière de la Tradition dissipe les ténèbres qui obscurcissent
le ciel de la Rome éternelle ». Les catholiques de tradition et la Fraternité Saint Pie X sont
aujourd’hui les gardiens des trésors de l’Église, son sacerdoce et son sacrifice, qu’ils portent
« dans des vases d’argile » 28.
Puissent-ils les transmettre 29 toujours sans concession, continuer le combat dans la Voie tracée par le Divin Maître, ne jamais pactiser avec l’Ennemi du dehors et celui du dedans, « les
faux-frères » 30, s’inspirant de la leçon laissée par le Cardinal Pie dans son dernier sermon
21
Mgr Henri Delassus, La Conjuration antichrétienne, tome III, pages 1038 à 1047, éditions Saint-Remi. Ce tome
III fournit plusieurs centaines de pages de textes authentiques qui établissent la réalité incontestable du complot et
de la Contre-Église. N’en déplaise aux historiens ou théologiens d’opérette…
22
in Glorieux centenaire (il s’agit de la révolution de 1789).
23
Pie XI, un moment tenté de réunir un concile, renonça finalement à cette idée en raison des risques de dérive révolutionnaire de l’assemblée œcuménique.
24
Terme-clé de l’hérésie moderniste.
25
Tirant son origine de prétendus commandements donnés par Noé après le Déluge, théorie du rabbin Elie Benamozegh.
26
Julian Huxley, UNESCO, Paris, 20 novembre 1946, in Epiphanius, Maçonnerie et sectes secrètes, page 426.
27
Yves Marsaudon, L’œcuménisme vu par un franc-maçon de tradition, Paris 1964, in Epiphanius, page 425.
28
Saint Paul, 2 Cor, 4,7.
29
La raison du combat de Mgr Lefebvre, Tradidi quod et accepi, J’ai transmis ce que j’ai reçu, d’après Saint Paul, 1 Cor,
11, 23.
30
Saint Paul, 2 Cor 11, 27.
~5~
épiscopal : « Vous tous, mes frères, si vous êtes condamnés à voir le triomphe du mal,
ne l’acclamez jamais, ne dites jamais au mal : Tu es le bien ; à la décadence : Tu es le
progrès ; à la nuit : Tu es la lumière ; à la mort : Tu es la vie. Sanctifiez-vous dans les
temps où Dieu vous a placés ; gémissez des maux et des désordres que Dieu tolère,
opposez-y l’énergie de vos œuvres et de vos efforts, toute votre vie pure des erreurs,
libre des entraînements mauvais, de telle sorte qu’après avoir vécu ici-bas unis avec
l’Esprit du Seigneur, vous soyez admis à ne faire qu’un avec lui dans les siècles des
siècles : Qui adhaeret Domino unus spiritus est » 31.
Y. de Nabrué
31
Homélie pour la solennité de la Pentecôte, 16 mai 1880, Œuvres de Mgr l’évêque de Poitiers, tome X, pages 162163, éditions Saint Remi.
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