Dictée à la manière de Pivot 12ème édition – 31 janvier 2014

Transcription

Dictée à la manière de Pivot 12ème édition – 31 janvier 2014
Dictée à la manière de Pivot
12ème édition – 31 janvier 2014
organisée par
l’Association culturelle de l’Amicale laïque
et la Bibliothèque municipale de Vaison-la-Romaine
Site web pour faire les dictées « en ligne » :
http://jacge.nguyen.free.fr/dictees
Le festival Brassens de Vaison
Devenu un classique du genre, le festival Brassens de Vaison attire pléthore d’amoureux
de la chanson française. Neuf jours de concerts, où « Les Amis de Georges Brassens » invitent
de nombreux artistes peu ou prou connus. Cette année encore, je tins à ne pas manquer cet
événement et son ambiance chaleureuse.
Concomitamment, à l'Espace culturel, une exposition sur la vie et l’œuvre du troubadour
sétois retenait les spectateurs. Bohème, gendelettre, peu sensible aux appas de la gloire et
étranger à l'appât du gain, le poète nous a quittés dans les années quatre-vingt, mais nous berce
toujours de ses ballades, ses villanelles, ses tarentelles et sardanes. À la sortie de l’exposition,
je rencontrai fortuitement une naïade – ou une dryade – aux yeux marron, pour qui j’aurais
bien troqué un petit coin de parapluie contre un coin de paradis. Mais guilledous et prétentaines
(prétantaines) n’étaient plus de mise.
Fin de la dictée pour les cadets et les juniors
Au Village Vacances, en dehors des récitals, les gens s'assemblaient impromptu autour
d'un guitariste pour reprendre en chœur les chansons du maître. Et, quoiqu’on ne se connût ni
d’Ève ni d’Adam, on devenait subito des copains d’abord, des amis franco de port.
Au marché du mardi, des groupes de deux ou trois chanteurs, guitare en bandoulière,
venaient animer les terrasses et les places de la ville, procurant des délices infinies aux
autochtones et aux festivaliers. Et même en s’éloignant d’eux, on était poursuivi(s) par ces
rengaines fredonnées par les passants et les marchands. Mais quoi qu’il en fût, au marché de
Vaison-la-Romaine, foin d’échauffourées entre des gaillardes ! Pas de marchands marrons, qui
se seraient complu à flouer le client, pas de jean-foutre, que des gens probes. Les argousins
n’avaient nul besoin d’intervenir pour séparer des harengères qui se seraient crêpé le chignon.
Et si de fâcheux larrons et luronnes s’étaient aventurés à chercher querelle aux placides
chalands, ils se seraient retrouvés Gros-Jean comme devant, ils se seraient sentis marron. C’est
seulement en imagination que je vis des pandores aux uniformes kaki emmener quatre
bacheliers, voleurs de kakis, trahis par quelque(s) sycophante(s) du pays.
Fin de la dictée pour les seniors.
Texte rédigé par Gérard Nguyen et soumis à l’appréciation du jury présidé par Anne Jancou.

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