100611 VER CR Balade Atelier n°2

Transcription

ELABORATION DU PLAN LOCAL D’URBANISME DE LA VERRIERE
Vivre à La Verrière aujourd’hui… Parlons en ensemble !
Compte-rendu de la balade et de l’atelier n°2 du 11/06/10
Balade urbaine n°2
Date
11 juin 2010
Projet
LA VERRIERE
Horaire
18h00 – 20h00
Lieu
LA VERRIERE
Présents
CASQY
M. Eric Beaudu Chargé d’urbanisme
COSMOS2001
M. Christian Faliu : Directeur
M. Victor Brion : Chargé de mission
CUADD Conseil
M. Hervé Saillet : Directeur
M. Guillaume Prunel : Chargé de mission
Habitants
Ordre du jour
12 habitants dont 9 du Village et 3 d’Orly Parc
Balade urbaine sur le thème des espaces naturels, du cadre de vie et des nuisances
sonores. Un livret avec des questions est donné à chaque participant. 4 arrêts sont
prévus :
1. L’étang des Noës ;
2. La coulée verte ;
3. La friche agricole et le verger du quartier des Bécannes ;
4. Le quartier gare.
Documents Joints
BALADE DIAGNOSTIC : Espaces naturels, cadre de vie et nuisances sonores
1
Atelier urbain n°2
Date
11 juin 2010
Projet
LA VERRIERE
Horaire
20h00 – 22h00
Lieu
Scarabée
Présents
CASQY
M. Eric Beaudu Chargé d’urbanisme
COSMOS2001
M. Christian Faliu : Directeur
M. Victor Brion : Chargé de mission
CUADD Conseil
M. Hervé Saillet : Directeur
M. Guillaume Prunel : Chargé de mission
Habitants
5 habitants dont 3 du Village, 1 d’Orly Parc, et 1 du
Bois de l’Etang
Discussion sur le thème des espaces naturels, du cadre de vie et des nuisances sonores.
Cartographie des circulations vertes à créer sur la commune.
Documents Joints
ATELIER DIAGNOSTIC : Espaces naturels, cadre de vie et nuisances sonores
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Contact
Rédigé par GP (22 juin 2010)
Guillaume Prunel
Version
Validé par INITIALES (date)
[email protected]
N° Mobile 0699457037
Date : Liste modifications éventuelles (INITIALES)
BALADE
1. L’étang des Noés
- Un chemin très agréable de par sa « nature sauvage », sa « végétation exubérante propice à
la faune », ses « chants d’oiseaux » ; les activités pratiquées sont la marche à pied et les
promenades en poussette, et moins fréquemment, le vélo et le footing
- Les habitants apprécient la vue que l’on peut avoir sur l’étang depuis le chemin des Noës,
mais regrettent de ne pas voir la vue depuis la ville.
- Un habitant apprécie les accès par les petits sentiers
- Un habitant remarque qu’il n’y a aucun point pour s’assoir sur le chemin des Noës.
- Les barrières entre le chemin des Noës et la plaine du Scarabée structurent l'espace mais en
diminuent l'accessibilité
- Des quads et des scooters empruntent le chemin des Noës
Les habitants suggèrent au cours de la balade :
- d’installer des bancs, des tables, et des poubelles pour que les habitants puissent piqueniquer. Ce mobilier doit s’intégrer dans la nature
- de limiter l'aménagement de ces espaces qui doivent rester « sauvages » car « une zone
aménagée se dégrade souvent plus vite » (proposition d’un habitant)
- de veiller à ce que les accès piétons, vélos, poussettes soient praticables toute l'année
- de contrôler le passage des quads et scooters sur le chemin des Noës
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- de dégager une perspective sur l’étang des Noës depuis l’allée du 19 mars 1962
- d’ombrager l’aire de jeux de la plaine du Scarabée
2. La coulée verte
- C’est un lieu tranquille, paisible et agréable car bien arboré. Certains habitants soulignent le
sentiment d’enfermement qui se dégage du lieu par la forte présence de grilles : la clôture
métallique de la MGEN, les lourdes grilles en métal à l’entrée, à mi-chemin et à la sortie de la
coulée verte…
- La coulée verte a un double usage : elle est soit considérée comme un lieu de passage pour
aller d’un point à autre de la ville (pour se rendre notamment au Parc sportif, et au Collège),
soit considérée comme un lieu de promenade
- Les ressauts des grilles, prévus pour limiter l’accés des véhicules motorisés à l'entrée de la
coulée verte et du stade Cousteau, ne permettent pas le passage aisé des poussettes, des
personnes à mobilités réduites et des vélos
- La coulée verte est soit jugée comme un lieu favorable à la nature par la présence de végétal,
soit perçue comme un espace non naturel à cause de son aménagement et de sa gestion. (tonte
systématique car c’est un espace de jeu et de promenade)
Les habitants suggèrent :
- d’installer des bancs le long du chemin de la coulée verte
- de créer une ambiance plus naturelle sur ce site par une gestion différente, plus écologique
(préférer la fauche à une tonte rase, taille des végétaux de façon plus naturelle...) ; favoriser
une continuité écologique avec l’étang des Noës
3. Les Bécannes :
- Les participants à la balade ne pratiquent aucune activité sur ce site ; certaines personnes ne
font que se promener le long des Bécannes
Les habitants suggèrent :
- de conserver et de valoriser une ou plusieurs parcelles du verger. Par exemple faire de la
production fruitière en lien avec un atelier de réinsertion, ou installer une ferme de produits
biologiques style AMAP) (proposition faite par une habitante)
- de conserver une part de la végétation existante dans un projet de développement urbain,
c’est-à-dire d’éviter d’introduire de nouvelles espèces végétales (proposition d’une habitante)
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- de construire des logements écologiques (exemple à Fribourg en Allemagne), avec un accès
à la propriété (proposition d’une habitante)
4. Le quartier gare :
- Les participants à la balade ne considèrent pas le passage des trains SNCF comme une
nuisance sonore. Selon une parent d’élève, les maîtresses de l'école du Parc s'y seraient
accommodées.
- "Les nuisances proviennent d'avantage des quelques trains de marchandises qui circulent la
nuit" dit une habitante du Village.
ATELIER
La parole est donnée aux habitants pour qu’ils réagissent suite à la balade.
- L’espace sportif Cousteau, sur la Coulée Verte, est un espace ouvert à tous mais donnant un
accès prioritaire aux installations, aux membres des clubs. L’accès à la Coulée verte
demeurant elle ouverte à tous.
- Une habitante d’Orly Parc 2 remarque que La Verrière est fortement marquée par la
fermeture, et par la privatisation des espaces. La ville est trop fermée en termes de voiries et
de paysages (Fermeture visuelle et physique de la MGEN, du verger et de la coulée verte par
la forte présence barrières, murs et grillages). Ainsi selon l’habitante il n’y a pas de lieux de
promenade sur le quartier d’Orly Parc 2 (elle considère qu’un lieu de promenade est un lieu
en dehors de la circulation automobile).
- Le samedi 5 juin 2010 était organisée une balade découverte de la faune et de la flore de
l’étang des Noës avec un professionnel du parc de la Haute Vallée de Chevreuse. Il n’y a eu
que 2 participants verriérois, et aucun mesnilois. Cela montre-t-il le désintérêt des mesnilois à
l’étang des Noës, se questionne une habitante.
- Problème de circulation de la faune. Une habitante d’Orly Parc 2 atteste qu’en 2009 et 2010,
une cane s’est retrouvée coincée derrière le grillage du verger (au croisement de l’avenue de
Montfort et l’avenue Georges Lapierre).
- « Les vergers permettaient avant de nourrir les malades de l’institut, ils pourraient
aujourd’hui servir d’atelier de réinsertion en faisant intervenir des associations comme les
croqueurs de pommes pour maintenir l’activité » (habitante d’Orly Parc 2)
-Est-ce que les murs et les grillages sont vécus comme une gêne ?
Pour certains oui. Les grillages ne sont pas des éléments de patrimoine, et sont vécus comme
une frustration (on voit ce à quoi on ne peut pas avoir accès).
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Pour certains non. Les vieux murs entourant le parc de la MGEN font partie d’un patrimoine,
et donnent un certain charme et cachet à l’image de la ville. Les grillages permettent d’ouvrir
le champ de vision et de donner à voir sur des espaces verts.
- Constat d’un manque de bancs sur la commune de la Verrière (notamment sur la coulée
verte, et à proximité de l’étang des Noës). Selon leurs emplacements, les bancs pouvant être
soit générateurs de nuisances, soit au contraire de lieux de convivialité, leur implantation fait
toujours l’objet d’une réflexion quant à l’impact qu’ils auraient sur leur environnement.
Certains participants ont un regard critique sur la gestion de la coulée verte : « Il n’y a pas de
diversité sur la coulée verte, c’est une nature artificielle. »
- Une habitante d’Orly-Parc 2 s’est fait voler son vélo en pied d’immeuble. Du coup elle est
obligée de le mettre sur le palier de son appartement. Comme cela n’est pas pratique de
descendre et monter un vélo, elle utilise moins souvent son vélo. Elle souhaiterait voir un
parking à vélo sécurisé en pied d’immeuble.
Discussion de l’accès au public du parc de la MGEN :
Son ouverture au public reste partagée au sein des participants.
Une habitante qui travaille à la MGEN pense qu’il y a un manque de communication des
activités de la MGEN aux habitants. Il y a beaucoup de fausses idées sur les activités
médicales de la MGEN, et sur la pathologie des patients. Si le parc de la MGEN est fermé au
public, c’est parce que la MGEN est avant tout un hôpital.
Discussion sur le quartier du Bois de l’Etang :
Un habitant du Bois de l’Etang est venu participer à l’atelier en cours de séance. Il explique le
regard qu’il a sur le quartier du Bois de l’Etang.
- L’habitant du Bois de l’Etang dit avoir beaucoup profité des espaces verts aux alentours
étant jeune (footing à l’étang des Noës et au Bois de Trappes). Selon lui, il y a autant de
relations entre le Bois de l’étang et l’étang des Noës, qu’entre le Bois de l’étang et le Bois de
Trappes.
- L’habitant du Bois de l’Etang considère que l’étang des Noës n’est pas un lieu de rencontre
(à cause de l’absence de banc) mais qu’il favorise uniquement la promenade. Le chemin de
l’Etang des Noës, à proximité de la plaine du Scarabée, est un passage qui fonctionne
relativement bien en terme de promenade, selon l’ensemble des participants.
- Une habitante du Village trouve que « les quartiers sont cloisonnés ». « Les associations
sont le seul lieu de rencontre et de partage, bien plus que les espaces verts »
6
- Au Bois de l’étang, les habitants utilisent systématiquement la voiture pour se déplacer,
exceptés les jeunes et les personnes âgées qui utilisent les bus (remarque faite par l’habitant
du Bois de l’Etang)
- L’habitant du Bois de l’Etang pense que : « Le quartier est physiquement et symboliquement
éloigné du reste de la ville, il y existe une vie sociale propre ». Il raconte également que
« dans les années 70, des batailles entre gangs étaient fréquentes, et des meurtres se sont
produits. Le quartier était surnommé « Chicago ». En 1992, il y avait des bagarres entre les
jeunes de Trappes et les jeunes du Bois de l’Etang. »
- Un habitant du Bois de l’Etang dit traverser l’avenue de la gare et l’avenue des Noës le plus
rapidement possible, car c’est un lieu sans aucune animation.
Travail sur carte :
Christian Faliu demande aux participants de localiser sur la carte des axes verts (à la fois
chemin de circulation douce et corridor écologique) qu’ils voudraient voir se créer sur la
commune (les tracés sont visibles sur la carte atelier).
Une habitante du Village qualifie ces axes verts :
- « les axes verts devraient être des chemins aléatoires, bucoliques, ouverts et naturels »
- « les axes verts doivent lier les quartiers et ouvrir des perspectives »
Deux points de vue ont émergé au cours d'un débat sur le cadre de vie de La Verrière :
- une habitante du Village décrit La Verrière comme associant les avantages de la ville et de la
campagne ; La Verrière, ville de grande banlieue, avec services et équipements de qualité,
offrant une tranquillité de vie avec peu de nuisances sonores aux alentours, est aux portes de
la campagne (moutons au Mesnil-St-Denis) « Pour moi, La Verrière est tranquille, c’est la
porte de la campagne, entre Versailles et Rambouillet, à 30 Km Paris ».
- l’ habitant du Bois de l'Etang a une vision plus nuancée en constatant les inconvénients de la
ville (ville dortoir, ligne à haute tension...) et de la campagne (isolement, absence de centreville, peu d'animation…)
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100611 VER CR Balade Atelier n°2

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