Album « The Black Cat Neighbourhood - Live

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Album « The Black Cat Neighbourhood - Live
Album « The Black Cat Neighbourhood »
Sortie septembre 2011
Le premier album de FALLULAH intitulé « The Black Cat Neighbourhood » selle la transformation de
cette jeune fille timide et sans assurance en une diva indé spirituelle et impatiente.
Ses chansons, à mi-chemin entre pop et bousculade, expriment une assurance, ce qui est difficile à croire
quand on sait que cette jeune femme a peur de chanter en public. Mais Fallulah repousse ses limites et
nous prouve son don pour les rythmes passionnés qui donnent une certaine nervosité à son univers et une
touche de drame qui rappelle des artistes précurseurs du genre tels que Florence & The Machine et Bat For
Lashes.
« J’aime faire ressortir à la fois la force et la fragilité dans mes chansons. Elles sont chargées de contrastes.
Car personne ne peut être seulement fort ou faible. De la même façon que je ne porte pas les mêmes
vêtements tous les jours », déclare Fallulah, qui, en dehors du monde de la musique, répond au nom de
Maria Apetri.
Elle est née dans une maison de ville à Amager où, dès l’âge de cinq ans, elle écrit de courts poèmes sur
des Post-It. Son père, chorégraphe roumain, fait salle comble avec ses rythmes balkaniques et Fallulah a su
respecter cet héritage tout en le mêlant à son propre univers doux-amer. On peut le remarquer à cette légère
touche de folklore mais aussi dans sa production, dont Fridolin Nordsø est le responsable.
Témoin des petites choses tristes et belles de la vie
« L’esprit de mon père est très présent dans cet album. Dans les chansons plus rapides, il est dans le
rythme, il est dans ma voix. Car c’est quelque chose que je tiens de lui », déclare-t-elle avant de
continuer :
« Dans les chansons plus lentes, on sent son influence dans la tristesse et la mélancolie. La chanson
‘Give Us Little Love’ est vue à travers les yeux d’un enfant. C’est ma voix et celle de mon frère venues
d’une époque où nous avons dû nous débrouiller seuls sans y être préparés. »
« The Black Cat Neighbourhood » regorge de ce genre de pensées sur les choses tristes/belles de la vie,
souvent décrites d’un point de vue oblique. Par exemple, le titre est inspiré d’une rue qu’elle a arpentée
chaque matin et qui était envahie de chats noirs.
« La chanson représente un environnement où les chats noirs sont les seuls à se comprendre. Ils parlent la
même langue et font partie du même cercle privé. Cela parle du sentiment d’être à l’écart des autres et de
se battre pour avoir le droit d’être soi-même », raconte Fallulah.
Un combat qu’elle connaît bien. Car Maria Apetri a passé son adolescence sous les traits d’une jeune
fille sérieuse, repliée sur elle-même et l’idée de monter sur scène pour chanter la terrifiait. Mais son
impatience grandissante l’a finalement décidée à se rendre à New York. La ville reçoit d’ailleurs un
hommage bien mérité dans sa chanson « New York, You’re My Concrete Lover », car c’est bien là que sa
bulle de créativité, qui avait jusque là grandi en elle, a finalement éclaté.
De retour à Copenhague, elle commença à programmer des concerts, acheta des instruments qui lui
plaisaient et dont elle pensait pouvoir jouer. Elle se produisit pour la première fois avec trois chansons
devant ses amis et depuis, Fallulah est devenue petit à petit une miss underground, de par son emprise
immédiate et organique sur l’écriture de ses chansons et sur ses représentations.
« J’ai découvert que je pouvais me libérer à travers la musique et m’amuser sur scène. Cela m’a beaucoup
apporté de trouver ma voie. Et c’est une bénédiction de pouvoir chanter chaque jour. »
En 2009, le magazine Soundvenue Music l’a repérée et l’a chaudement recommandée dans sa rubrique
« Soundvenue Selected », puis la radio nationale danoise P3 l’a imité en faisant de son premier single « I
Lay My Head » l’incontournable de la semaine.