MAJ_Facteur_et_restaurateur_de clavecins_Fiche_Metier_INMA

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FACTEUR ET RESTAURATEUR
DE CL AVECINS
FACTEUR ET RESTAURATEUR
DE CL AVECINS
MÉTIER
Facteur vient du latin facto, celui qui fait. Le facteur de clavecins est donc celui
qui fabrique les clavecins.
Le clavecin est un instrument à cordes pincées comportant un ou deux claviers,
exceptionnellement trois. Ses cordes en métal sont mises en vibration par toute
une mécanique en bois dont les éléments principaux sont les sautereaux, lattes de
bois verticales actionnées par les touches et munies d’un bec qui vient pincer les
cordes. D’autres instruments comportent des sautereaux et forment la «famille du
clavecin» : épinette, virginal, muselaar, clavicytherium. Ils sont de formes
différentes et souvent de plus petite taille que le clavecin. Une des caractéristiques
du clavecin est de pouvoir faire vibrer, ensemble ou séparément, d’une seule et
même touche, plusieurs cordes dont les sonorités peuvent être différentes. Ceci
grâce à, d’une part, un système de «registres» analogue à celui de l’orgue, que le
claveciniste choisit d’engager ou non ; d’autre part, à la possibilité d’accoupler les
claviers de l’instrument. Il en résulte un grand nombre de combinaisons sonores
possibles donnant aux clavecins une grande variété de timbres.
La forme du clavecin provient du plan de ses cordes et s’apparente à une aile
d’oiseau. Il est constitué d’une caisse de résonance, reposant sur des pieds ou
piètements, à l’intérieur de laquelle sont fixés la table d’harmonie, les claviers et
les cordes. La caisse de résonance joue un rôle prépondérant. D’elle dépend la
sonorité et la stabilité du clavecin. C’est par elle que commence en général la
facture de l’instrument. Un clavecin est constitué essentiellement de bois. La
connaissance, le choix et le travail du bois sont donc essentiels dans sa facture ; il
détermine sa qualité et ses caractéristiques. Le facteur commence par tracer les
plans du clavecin à taille réelle, puis il débite le bois, préalablement stocké et
séché, aux formes voulues. Commence alors le travail d’assemblage. La caisse de
résonance est composée d’une ceinture d’éclisses : l’échine (grand côté rectiligne),
la pointe, l’éclisse courbe et la joue ; d’un «sommier», et d’un fond. L’ordre
d’assemblage des différentes pièces, collées ou vissées entre elles, varie selon le
type de clavecin fabriqué. Le sommier est une pièce de bois massif fixée entre
l’échine et la joue de la caisse. Son positionnement est très important car tous les
autres éléments y sont rapportés directement ou indirectement. Son rôle est
primordial. Il assure la rigidité structurelle de l’instrument.
En assurant la bonne tenue des chevilles sur lesquelles viendront s’enrouler les
cordes c'est lui qui supporte toute leur tension. Dans le sommier sont creusées les
fosses à registres. Les registres sont des pièces de bois trouées d’autant de
mortaises qu’il y a de touches sur le clavier. Ils servent à maintenir les sautereaux
posés sur l’extrémité arrière des touches du clavier. Lorsqu’il est élevé par la
touche qui lui sert de levier, le sautereau vient soulever la corde sur laquelle il se
trouve placé. Son bec (à l’origine en plume de corbeau, aujourd’hui souvent en
delrin), se courge progressivement puis finit par lâcher la corde ainsi mise en
vibration. Lorsque le claveciniste cesse d’appuyer sur la touche, la queue de la
touche revient sur le châssis du clavier ; le sautereau retombe et le bec repasse
sous la corde, sans bruit, grâce à l’articulation d’une languette présente sur le
sautereau et sur laquelle se trouve fixé le bec. Un étouffoir en drap de feutre
positionné sur le sautereau vient reposer sur la corde pour faire cesser le son. Les
sautereaux sont des pièces délicates à fabriquer. Leur fabrication ainsi que celle
des registres demande beaucoup de soins. Le facteur de clavecin taille le bec de
chaque sautereau en fonction du timbre qu’il souhaite obtenir. La position du
point de pincement de la corde influe aussi sur le timbre émis. La précision se
joue au demi-millimètre.
A chaque registre correspond un jeu de sautereaux et un jeu de cordes pouvant
produire des sons différents. Chaque registre peut être tiré ou poussé, au moyen
de manettes de tirage, afin de mettre en service ou hors service le jeu de
sautereaux correspondant. Un jeu supplémentaire, dit de luth, peut aussi servir à
étouffer partiellement le son d’un jeu de cordes grâce à des petits blocs de cuir
calés contre celles-ci, tout près du sillet (collé sur le sommier). Le clavecin à un
clavier, possède deux rangs de cordes donc deux jeux possibles plus un jeu de
luth. Le clavecin reçoit un deuxième clavier quant on lui ajoute un troisième
rang de cordes. On désigne en général les différents jeux de cordes par une
« longueur » en nombre de pieds. Il s’agit de la taille du jeu d’orgue émettant un
son de même hauteur. La taille la plus courante est de 8’ (huit pieds). Un jeu de
quatre pieds, deux fois moins long, nécessite la pose d’un deuxième chevalet, plus
près du clavier.
Après plusieurs heures de séchage, la caisse est prête à recevoir la table
d’harmonie et les claviers. La table d’harmonie couvre la partie de la caisse en
arrière de la fosse aux registres. Elle s’encastre dans la caisse. Constituée de
planches de résineux collées chant contre chant, la table d’harmonie joue elle
aussi un rôle prépondérant dans la qualité du son. L’équilibre recherché et propre
à chaque clavecin, entre les notes basses, mediums et aigues, dépend de son
épaisseur. La table doit être épaisse pour les aigues, plus mince pour les graves.
Le facteur l’amincit progressivement aux endroits voulus. Comme pour la caisse
de résonance, la table est armée de barres en dessous afin de résister aux
déformations engendrées par la traction des cordes. Au dessus, le chevalet, en
forme d’esse renforce également la résistance de la table. Il est important que le
chevalet soit bien collé car c’est lui qui permet aux cordes d’entrer en vibration
avec la table. Au niveau de l’angle droit de la table, le facteur de clavecin creuse
une ouïe sur laquelle il pose une rosace en parchemin ou en plomb.
On y trouve souvent sa griffe. La table d’harmonie est protégée par un couvercle
articulé à l’échine que le claveciniste soulève latéralement avant de jouer. Une fois
la caisse, la table et le couvercle assemblés, le travail de décoration peut
commencer. Il fait partie intégrale de la facture de l’instrument. Le facteur de
clavecins y consacre environ un tiers de son temps. Instrument de prestige, le
clavecin est aussi au XVIIIème siècle un meuble d’appart. Peintures, sculptures,
dorures, moulures, ferronneries et marqueteries ornent table, couvercle et caisse
de résonance. Les décorations diffèrent selon les écoles et les traditions.
Reste ensuite à fabriquer le ou les claviers dont les touches (marches et feintes)
seront elles aussi décorées. Tracés sur des plaques de bois sur lesquelles le facteur
a collé un placage (buis, ébène, os), les claviers sont ensuite fixés à des cadres de
bois, les châssis, permettant le balancement des touches. Les touches sont alors
sciées puis positionnées sur des pointes dites de balancement, préalablement
plantées sur la barre de balancement du châssis. Il faut ensuite équilibrer chaque
touche de façon à ce qu’elle revienne toute seule à sa place de repos ; travailler à
leur alignement et horizontalité. Lorsque le clavecin comprend deux claviers, des
petites pièces de bois verticales, appelées pilotes d’accouplement, sont placées sur
l’extrémité arrière des touches du clavier inférieur. Elles viennent soulever les
touches du clavier supérieur lorsque les deux claviers sont accouplés et que le
claveciniste appuie sur une touche du clavier inférieur. L’accouplement des
claviers s’opère en poussant légèrement le clavier supérieur vers le fond du
clavecin.
En dernier lieu, le facteur de clavecin procède au montage et au réglage des
cordes. C’est tout le travail d’harmonisation du clavecin. Partant des pointes
d’accroche situées sur des barres d’accroche collées le long de l’éclisse courbe et de
la pointe de la caisse, les cordes viennent ensuite s’appuyer sur deux pointes
métalliques fixées l’une sur le chevalet, l’autre sur le sillet, pour venir s’enrouler
autour des chevilles qui permettent de les accorder. Le traçage et perçage de
toutes les pointes de cordes est une opération minutieuse. La position du sillet,
du chevalet et de leurs pointes métalliques permettent de déterminer la longueur
vibrante de chaque corde et donc le son émis.
La fabrication de clavecins est donc un condensé de nombreux métiers. Le
facteur de clavecin est tour à tour menuisier, ébéniste, peintre, doreur, sculpteur,
décorateur, vernisseur, technicien, acousticien, musicien…. La facture d’un
clavecin est un travail long et minutieux. Il requiert entre 600 et 800 heures de
travail.
Il est primordial de soigner et d’entretenir régulièrement son clavecin. Le facteur
et restaurateur de clavecins procède alors à la vérification et à la correction si
nécessaire de toutes ses fonctions mécaniques et musicales : le réglage des
chevilles d'accord, l'état des cordes, l'alignement et l'écartement des touches, leur
balancement, l'accouplement des claviers, le pincement et l'étouffement de
chaque sautereau, l'harmonisation, l'équilibre entre les différents jeux. La plus
grande prudence préside aujourd'hui à la restauration de clavecins anciens.
Après une éclipse d'un siècle et demie, les instruments anciens constituent
aujourd’hui la principale source d'information sur le métier de facteur de
clavecins. Le facteur et restaurateur de clavecin cherche à comprendre
l’instrument dans le temps. Dans le but de restituer au mieux le caractère de
chaque instrument, toute fabrication ou restauration se base sur une étude
organologique approfondie. La restauration ne doit donc en aucun cas altérer
l’instrument original. Elle doit être identifiée de telle sorte qu’elle ne puisse pas
être confondue avec l'état original ; et toujours pouvoir être réversible.
FORMATIONS
Il n’existe aucune formation, hormis sur le terrain, pour la facture de clavecins.
Les apprentis passent en général par une formation de menuiserie-ébénisterie.
Retrouvez toutes les adresses des organismes de formations initiales
et professionnelles continues dans les métiers d’art en consultant
notre base de données sur notre site Internet : http://www.institutmetiersdart.org/
Retrouvez le schéma des formations aux métiers d’art sur notre site
Internet : http://www.institut-metiersdart.org/
Sur le site http://www.moveart.org/, retrouvez toutes les adresses
des centres de formations en Europe.
ENVIRONNEMENT
L’origine du clavecin remonte au Moyen Age. Les plus anciens documents
retrouvés remontent au XIV è siècle mais il est possible que le principe ait été
inventé auparavant. Les premiers clavecins sont fabriqués en Italie, siège de la
plus importante production, avec une facture très typée qui est demeurée la
même pendant trois siècles. Les clavecins italiens sont des instruments très
légers, dont la structure évoque la lutherie mais qui manquent de puissance. Dans
les années 1580, sous l’impulsion du facteur Hans Ruckers à Anvers, la facture de
clavecins connaît une évolution décisive. Les clavecins flamands sont désormais
des instruments beaucoup plus solides aux parois relativement épaisses et au son
puissant. La décoration évolue également. La caisse est peinte, l’intérieur garni de
papiers décoratifs aux motifs floraux et animaliers.
Le modèle flamand sert alors de base au développement de la facture dans les
autres pays d’Europe occidentale. Le clavecin connaît son âge d’or au XVII et
XVIIIe siècle. Il est ensuite progressivement délaissé au profit du piano-forte
plus adapté à l’évolution de la musique au cours du XVIII è siècle. Le clavecin
tombe progressivement dans l’oubli jusque dans les années 1950 où il connaît un
renouveau. Sa remise à l’honneur s’inscrit dans le mouvement général de
redécouverte de la musique ancienne, notamment baroque ; de ses techniques
d’interprétations et de facture. Deux Américains, Hubbard et Dowd, ont
particulièrement contribué à la redécouverte du clavecin. Entreprenant des
recherches sur les clavecins anciens dans presque toutes les collections d'Europe
et d'Amérique, ils établirent des relevés et des plans de clavecins anciens ; en
réalisèrent d’autres pour de nouveaux clavecins; construisirent des prototypes…
Malgré ce regain d’intérêt, la facture de clavecins demeure une activité
confidentielle, entièrement artisanale et qui n’est pas véritablement organisée en
secteur économique. On estime à seulement une vingtaine le nombre de facteurs
de clavecins en France, même si le développement des ventes de kits a fait naître
des vocations. Ce sont des instruments coûteux (les prix pouvant varier de 10 000
à 30 000 euros) requérant souvent un délai d’attente important ; un facteur de
clavecins travaillant seul ne pouvant guère en livrer plus de deux par an.
ORGANISME PROFESSIONNEL
Chambre syndicale de la facture instrumentale (CSFI)
2, rue Henri Chevreau, 75020 Paris.
Tél. : 01 77 32 11 02.
[email protected]
http://www.csfimusique.com/
Depuis 1890, la Chambre Syndicale regroupe sociétés et artisans qui fabriquent,
distribuent et exportent les instruments de musique et accessoires associés, ainsi
que des éditeurs. Elle accueille également des revendeurs, et quatre associations
professionnelles. Elle a pour objectifs l'accès au plus grand nombre à toutes les
pratiques musicales et le développement des marchés de la facture instrumentale.
SALONS ET MANIFESTATIONS
Journées européennes des métiers d’art - JEMA,
Annuel, avril
Institut National des Métiers d’Art - 23, Avenue Daumesnil, 75012 Paris.
Tél. : 01 55 78 85 85. Fax : 01 55 78 86 17.
http://journeesdesmetiersdart.fr/
Les Journées Européennes des Métiers d’Art ( JEMA), initiées et coordonnées
par l’INMA, portent pour ambition la valorisation du patrimoine immatériel et
vivant. Elles fédèrent et mobilisent l’ensemble des acteurs du secteur. Les
professionnels des métiers d’art sont au cœur de l’événement : portes ouvertes
d’ateliers et de centres de formation, expositions, rencontres, démonstrations de
savoir-faire, circuits de découverte, etc. Elles ont lieu tous les ans, le premier
week-end d’avril, pendant trois jours et dans toutes les régions de France.
Musicora, à Paris,
Annuel,
22 rue Michelet, 92100 Boulogne Billancourt
Tél. : 01 73 30 00 40.
[email protected]
http://www.musicora.com
Créé en 1985 autour du baroque et du classique, ce salon international a intégré
le jazz puis les musiques actuelles. Il rassemble, chaque année autour d’un thème,
à la fois amateurs et professionnels du monde musical et notamment les éditeurs,
les facteurs d’instruments, les compositeurs et les musiciens. Les visiteurs peuvent
y trouver des informations sur les métiers de la musique et assister à des concerts,
des animations, des ateliers pédagogiques, des conférences et des débats.
Rencontres Internationales Harmoniques à Lausanne,
Biennal (années paires), septembre,
Fondation harmoniques CP 1218, 1820 Montreux, Suisse.
Tél. : 00 41 219 647 470.
[email protected]
http://www.harmoniques.ch
Rassemblement international (conférences, visites guidées, récitals et concerts) de
musiciens, musicologues, conservateurs de musées, restaurateurs et facteurs
d'instruments autour d’instruments d’époque. Ce festival est organisé par la
Fondation harmoniques soutenant la connaissance et la sauvegarde des
instruments anciens.
Les Journées du clavecin en France,
Annuel,
Association Clavecin en France, 13 rue Titon, 75011 Paris
[email protected]
http://www.clavecin-en-france.org/
Organisées par l’association Clavecin en France, ces journées se consacrent
chaque année à l’étude approfondie d’un ou de plusieurs instruments de la famille
du clavecin : facture, technique de jeu … Elles sont l’occasion d’expositions, de
conférences et de débats.
Le Festival du clavecin de Tourinnes-la-Grosse,
Annuel - Wallonie
Les Amis du clavecin, Brusselsesteenweg 138 - 3020 Winksele (Leuven).
Tél: 00 32/016 48 08 36
[email protected]
http://www.amisduclavecin.be/
Organisé par l’association Les Amis du clavecin, ce festival permet aux musiciens
et facteurs de se retrouver autour du clavecin.
SOURCES D’INFORMATION
ORGANISMES
Association Clavecin en France,
13 rue Titon, 75011 Paris
[email protected]
http://www.clavecin-en-france.org/
Créée en 2004 dans le but d’établir une première structure nationale dédiée au
clavecin, l’association réunit clavecinistes professionnels ou amateurs, facteurs,
musicologues, compositeurs... Elle promeut le clavecin et offre à tous ses acteurs
une tribune permettant de faire connaître leur travail et l’état de leurs recherches.
Les Bois qui chantent,
2 Cité du Couvent, 75011 Paris.
http://www.festesdethalie.org/boisquichantent/
L’objectif de cette association est de promouvoir le clavecin et autres instruments
de la même famille. Elle organise des stages, rencontres, colloques et œuvre pour
une meilleure connaissance de la facture de ces instruments.
Les Festes de Thalie,
19 rue de l'Eglise, 78770 Thoiry.
Tél. : 01 34 87 48 37.
http://www.festesdethalie.org/association.html
Le but principal de l'association est la pratique par ses membres de la musique et
de la danse ancienne. Elle se propose aussi de contribuer par ses activités à la
réhabilitation et à la restauration d’instruments de musique anciens.
Les Amis du clavecin,
Brusselsesteenweg 138 - 3020 Winksele (Leuven)
Tél: 00 32/016 48 08 36
[email protected]
http://www.amisduclavecin.be/
Fondée en 1991 cette association belge a pour objectif de faire connaître et aimer
le clavecin. Dans ce but elle organise différents événements, festivals, concerts,
conférences, master-Class, réunissant clavecinistes, facteurs, amateurs ou
professionnels.
La Société britannique de clavecin,
[email protected]
http://www.harpsichord.org.uk/
La société britannique de clavecin favorise le plaisir, l'étude et l'exécution des
clavecins et des instruments à clavier en Grande-Bretagne.
LIEUX RESSOURCES
Cité de la musique – Philharmonie 2,
221, avenue Jean Jaurès, 75019 Paris.
Tél. : 01 44 84 44 84.
[email protected]
[email protected]
http://www.cite-musique.fr/
http://mediatheque.cite-musique.fr/
Inaugurée en 1995, la Cité de la musique est un lieu privilégié d’échanges
culturels, à travers ses concerts, son musée et ses expositions, ses centres de
documentation, ses activités pédagogiques et éditoriales destinées aux adultes et
aux jeunes. La médiathèque de la Cité de la musique couvre tous les domaines de
la vie musicale, des genres et styles musicaux (classique, jazz, musiques
traditionnelles). Sa vocation est de conjuguer service grand public (jeunes,
amateurs, mélomanes) et service spécialisé (étudiants, chercheurs, enseignants,
musiciens, facteurs d’instruments).
Institut technologique européen des métiers de la musique (ITEMM)
71, avenue Olivier Messiaen, 72000 Le Mans.
Tél. : 02 43 39 39 00. Fax : 02 43 39 39 39.
[email protected]
[email protected].
http://www.itemm.fr
L’ITEMM est à la fois un centre national de formation d’apprentis, un centre de
formation professionnelle continue, une école technique privée et un grand
centre de documentation sur la facture instrumentale. Elle propose notamment
en ligne un annuaire de professionnels ainsi que des notes d’information sur les
métiers.
Centre du Patrimoine de la facture instrumentale
11, rue des Frères Gréban – 72000 Le Mans
Tél. : 02 43 43 81 05
[email protected]
http://www.cpfi-lemans.com/
Le CPFI dont la collection d’instruments de musique s’élève à plus de 2500
objets étudie à la fois l’histoire et le rôle social des instruments dans les
différentes civilisations ainsi que leurs différentes techniques de fabrication et
leurs évolutions.
Atelier von Nagel,
20, rue Bouvier - 75011 Paris.
Tél. : 01 44 93 20 93.
http://www.vonnagel.paris/
Reinhart von Nagel, facteur de clavecins reconnu, propose la visite de ses ateliers,
en groupe ou individuellement sur rendez-vous.
Atelier Claude Mercier-Ythier,
20 rue de Verneuil, 75007 Paris.
En 1962, Claude Mercier-Ythier ouvre à Paris une boutique spécialisée
uniquement dans le clavecin, «À la corde Pincée», située au 20 rue de Verneuil
dans le 7e arrondissement. À l'époque, cet évènement a un grand retentissement
dans le monde du clavecin. En effet, depuis le règne de Louis XVI, aucun artisan
français ne s'était entièrement consacré à cet instrument. Il est également l’auteur
du premier ouvrage en français, par un facteur français, sur l'histoire et la facture
du clavecin. Au terme de quarante-cinq ans d'activité, les clavecins construits ou
restaurés par Claude Mercier-Ythier se sont produits dans plus de neuf mille
concerts et plus de sept cents enregistrements.
Atelier Marc Ducornet,
20, rue des Cayennes, Les Boutries, 78700 Conflans-Sainte-Honorine.
Tél. : 01 39 72 02 30. Fax. : 01 39 72 02 31
[email protected]
http://www.ateliermarcducornet.com/
Marc Ducornet, autre grand facteur de clavecins, propose également la visite de
son atelier sur rendez-vous.
PRESSE
Profession musique,
Biannuel,
2, rue Henri Chevreau, 75020 Paris.
Tél. : 01 77 32 11 02.
[email protected]
http://www.csfimusique.com
La revue de la Chambre syndicale de la facture instrumentale fait un point sur
l’actualité, les événements, ainsi que les initiatives en faveur de la musique.
Musique & technique
Annuel
71 avenue Olivier Messiaen, 72000 Le Mans
Tél. : 02 43 39 39 00. Fax : 02 43 39 39 39.
[email protected]
http://www.itemm.fr
La revue professionnelle de la facture instrumentale, éditée par l’Institut
technologique européen des métiers de musique (ITEMM), propose plusieurs
dossiers sur la technique, l’histoire et l’économie de la facture instrumentale.
SITES INTERNET
http://www.clavecin-en-france.org/
Le site de l’association Clavecin en France donne une liste des facteurs de
clavecins établis en France.
Plusieurs sites amateurs décrivent en détail les différentes étapes de fabrication
d’un clavecin notamment à partir de kits.
Les listes d’informations sont proposées à titre indicatif et ne sauraient
prétendre à l’exhaustivité.
POUR EN SAVOIR PLUS…
Consultez le Centre de ressources de l’Institut National des Métiers
d’art, une ressource unique sur les métiers d’art :
- Des bases de données documentaires sur l’actualité des métiers
d’art et des bases de données sur les formations, accessibles sur son
site internet.
- Un fonds documentaire spécialisé : revues, dossiers, ouvrages et
plus de 750 films sur ce secteur.
Institut National des Métiers d’art,
23 avenue Daumesnil, 75012 Paris. Tél. : 01 55 78 85 85
Ouvert du mardi au vendredi de 14 à 18 heures
[email protected]
http://www.institut-metiersdart.org/
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