Dossier de presse_PEAN 12.1 - Ambassade de France en Espagne

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DOSSIER DE PRESSE
PE AN 12.1
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Officier relations publiques du Groupe aéronaval : EV Cynthia Glock
Tél. : 04 94 02 89 62 (à bord) / 06 17 16 00 64
E-mail : [email protected]
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SOMMAIRE
Fiche 1
La manœuvre....................…….………………………………………………………………3
Fiche 2
Moyens engagés………….…………………….…………………………………………………4
Fiche 3
Les unités du Groupe aéronaval……………………………………………………….…....5
Fiche 4
Les unités du Groupe aérien embarqué………………………….…………..…………12
Fiche 5
La Force aéromaritime de réaction rapide……..............................................20
Fiche 6
Biographies…………………………..……………………………………………………………22
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FICHE 1 :
La manœuvre
D’une durée d’un mois, PEAN 12.1 constitue une période d’entraînement supérieur du
groupe aéronaval (GAN). Ce déploiement a pour objectif principal de maintenir le niveau
opérationnel de l’état-major et toutes les unités du GAN, ainsi que le niveau global de
préparation et de cohésion du GAN, notamment sa capacité de projection de puissance.
Dans un environnement aéromaritime fictivement soumis à des menaces multiples, le
programme de PEAN 12.1 inclut des échanges interarmées (avec l’armée de Terre et
l’armée de l’Air) ainsi que des interactions avec les marines et forces aériennes de
l’Espagne, du Maroc et des États-Unis.
C’est la première fois que le porte-avions Charles De Gaulle fait escale en Espagne et que le
GAE vient travailler dans les eaux et au-dessus du sol du Maroc.
Objectifs :
Afin d'entretenir la capacité de la France à déployer le GAN pour tout engagement
opérationnel, améliorer l’entraînement et consolider la cohésion de l’ensemble des unités du
GAN et en particulier :
-
entretenir la capacité de commandement et de contrôle de l’état-major du GAN
-
démontrer la capacité à déployer une force à la mer significative, en mesure
d’intervenir dans le règlement d’un conflit tout en opérant dans la durée, sous
menace aérienne, de surface et sous-marine.
-
entretenir et développer la coopération bilatérale et multilatérale par des interactions
avec les marines et les forces armées d’Espagne, du Maroc et des États-Unis.
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-
participer à l’amélioration de la connaissance de la zone de déploiement en mer
Méditerranée et en océan Atlantique, en soutien des commandants de ces zones
maritimes (CECMED et CECLANT).
-
améliorer la capacité des unités de surface à travailler au sein du GAN, en leur
fournissant un entraînement adapté, selon les standards et procédures de l'OTAN.
-
entretenir l’interopérabilité avec l’armée de terre et l’armée de l’air françaises.
Chronologie :
•
30 mai au 6 juin : embarquement et montée en puissance de l’état-major du GAN
•
6 au 8 juin : entraînement Exocet. Lutte au-dessus de la surface, qualification de
commandants de lutte antinavire
•
11 au 15 juin : entraînement Mojito. Projection de puissance depuis le porte-avions
en appui-feu de troupes de l’armée de Terre (11e Brigade Parachutiste) au sol. Efforts
tactiques sur le soutien aérien rapproché, la reconnaissance, la récupération et le
sauvetage au combat et les opérations aériennes combinées
•
21 et 22 juin : interactions avec la marine et l’armée de l’Air espagnoles
•
24 juin : sortie de Méditerranée par Gibraltar
•
26 au 28 juin : interactions avec la marine royale marocaine et entraînement au tir
pour le groupe aérien embarqué (GAE)
•
2 au 4 juillet : interactions avec le GAN américain du porte-avions USS Eisenhower
(CSG-8)
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FICHE 2 :
Moyens engagés
-
porte-avions Charles De Gaulle
-
état-major de 85 personnes (à bord du CDG), dont l’ossature est fournie par la Force
aéromaritime française de réaction rapide (FRMARFOR)
-
groupe aérien embarqué (8 Rafale Marine, 7 Super Étendard Modernisé, 2 Hawkeye)
-
frégate de défense aérienne Forbin embarquant un hélicoptère Caïman marine
-
frégate anti-sous-marine Montcalm embarquant un hélicoptère Lynx
-
bâtiment de commandement et de ravitaillement Var, puis pétrolier-ravitailleur
Meuse
-
un sous-marin nucléaire d’attaque
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FICHE 3 :
Les unités du Groupe aéronaval (GAN)
PORTE-AVIONS (PA) CHARLES DE GAULLE
Caractéristiques :
Longueur : 261,5 m
Largeur : 64,3 m
Poids : 42500 t
Tirant d’eau : 12,50 m
Vitesse max : 27 nœuds (50km/h)
Hauteur : 75 m soit un immeuble de 25 étages
Pont d’envol : 12 000 m² (40% plus grand que celui du PA Foch)
Hangar : 4600 m²
Capacité d’emport : 40 aéronefs
Équipage : 1260 personnes
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Catapultage :
-
2 catapultes de 75 m
-
vitesse de catapultage : 250 km/h
-
distance de catapultage : 75 m
-
durée catapultage : 1,5 s
-
catapultage/appontage d’avions de 15 à 25t jusqu’à mer 5/6
-
rythme : 1 avion toutes les 30 secondes et jusqu’à 20 avions en 12 minutes
Appontage :
-
vitesse : 250 km/h
-
distance : 97 m
Propulsion :
-
deux chaufferies nucléaires développant 83000 chevaux
-
4 turbo-alternateurs de 16 MW de puissance électrique chacun
-
8 ans d’autonomie, 1000 km par jour
Depuis son admission en service actif, le Charles De Gaulle a passé trois ans et 8 mois à la
mer (non compris les jours d’escale) et parcouru l’équivalent de 18 tours du monde. Pour
les seules années 2010-2011, il a passé 351 jours en mer, soit presque une année sur
deux, et a parcouru l’équivalent de 4,5 tours du monde dans le cadre des opérations
Agapanthe puis Harmattan.
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Agapanthe 2010 (13 octobre 2010 – 21 février 2011)
-
135 jours de mission
-
GAN : PA CDG, FDA Forbin, PR Meuse puis BCR Somme, FASM Tourville, 1 SNA
-
GAÉ : 12 SEM, 10 RFM, 2 E-2C, 3 Dauphin
Harmattan (20 mars – 12 août 2011)
-
40 000 nautiques parcourus (plus de 70 000 km, soit presque deux tours du monde)
-
2 380 catapultages et appontages
-
120 jours d'activité aéronautique
-
3600 heures de vols au total sur le théâtre
-
138 jours de mer (soit 4,5 mois en mer avec une période de 63 jours de navigation
ininterrompue)
-
146 jours d'absence (soit pratiquement 5 mois qui ont fait suite aux 4 mois de la
mission Agapanthe)
-
l'engagement du porte-avions Charles de Gaulle sur la zone d'opération à la mer a
permis d'optimiser l'emploi des avions de combat français sur le théâtre (près de
1350 sorties au total) et d'optimiser la connaissance de ce dernier pour la sûreté des
tirs.
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FREGATE DE DEFENSE AERIENNE (FDA) FORBIN, type Horizon
Présentation :
Mis sur cale dans les chantiers DCNS à Lorient le 16 janvier 2004
Sortie de la forme et mise à flot le 10 mars 2005
Première sortie à la mer le 29 juin 2006
Adoption-prise en charge par la Marine le 19 décembre 2008
Missions :
La défense aérienne constitue la principale mission des frégates "Horizon" :
- assurer la protection d'une force (aéronavale, amphibie voire civile) contre les menaces
aériennes que constituent les aéronefs et leurs systèmes d'armes, notamment les missiles
antinavires supersoniques
- assurer le commandement et la coordination des opérations aériennes menées à partir de
la mer, y compris celles mettant en œuvre des aéronefs étrangers ou relevant de l'armée
de l'air
Les capacités des frégates "Horizon" dans les autres domaines de lutte garantissent par
ailleurs leur aptitude à remplir des missions de nature très diverses (sécurisation d'une
zone maritime, contrôle du trafic commercial, évacuation de ressortissants...).
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FREGATE ANTI-SOUS-MARINE (FASM) MONTCALM
Type : Frégate anti-sous-marine F70
Numéro de coque : D 642
Mise sur cale le 5 décembre 1975
Lancée le 30 mai 1980
Entrée en service le 28 mai 1982.
Missions :
Conçues à l'origine pour assurer la défense anti-sous-marine d'un groupe aéronaval, les
FASM ont vu récemment leurs capacités d'action au-dessus de la surface fortement
renforcées. Mise un place de senseurs optroniques, d'armes puissantes et de mise en
œuvre très rapide : les FASM peuvent désormais, non seulement identifier avec certitude la
menace avant de la traiter, mais aussi conserver la plus grande retenue possible avant
l'engagement, dans le but de ne pas élever le niveau de la crise.
Bâtiment de combat moderne et performant, la FASM constitue un outil militaire puissant,
capable d'intervenir, seul ou au sein d'une force interarmées nationale ou multinationale, en
tout point des mers où la France a décidé d'agir pour maintenir ou restaurer la paix.
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SOUS-MARIN NUCLEAIRE D’ATTAQUE (SNA), classe Rubis
Missions :
Les SNA sont les yeux, les oreilles et les poings d'une marine ayant acquis un haut niveau
de technologie. Redoutables chasseurs de sous-marins, ils sont indispensables à la sûreté et
au soutien de la force océanique stratégique comme à la protection d’une force aéronavale
à la mer. Un tel outil est détenu aujourd'hui uniquement par les 5 membres permanents du
Conseil de Sécurité des Nations Unies. Totalement autonome pendant une longue période
grâce à son réacteur nucléaire, le SNA peut être déployé loin et rapidement, dans des zones
de crises, ostensiblement ou en toute discrétion. Travaillant de façon isolée ou en
coopération avec d'autres unités aéronavales (porte-avions, frégates ...), ils sont capables
de renseigner, de pister ou d'attaquer.
A compter de 2017, les SNA de classe Rubis seront remplacés progressivement par des
bâtiments de type Barracuda.
Le port d'attache des SNA est Toulon.
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Composition de la flottille d'attaque :
Rubis – Saphir – Casablanca – Emeraude – Améthyste – Perle
Caractéristiques techniques :
Longueur : 73,6 mètres
Largeur : 7,6 mètres
Poids : 2670 tonnes en plongée
Motorisation : 1 réacteur nucléaire, 1 groupe turbo-réducteur de 7 MW
Vitesse : 25 nœuds en plongée
Equipage : 2 équipages de 68 marins
Armement : 4 tubes lance-torpilles de 533mm pour torpilles F17 ou pour missiles
antinavires SM-39 EXOCET à changement de milieu
Équipement : 1 sonar multifonction, 1 sonar remorqué d'écoute très basse fréquence, 1
détecteur de radar ARUR 13, 1 système de transmissions par satellite, système de combat
TITLAT
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FICHE 4
Les unités du Groupe aérien embarqué (GAÉ)
Le GAÉ regroupe les flottilles de chasses 11F, 12F et 17F (Landivisiau) et la flottille de guet
aérien 4F (Lann Bihoué). Opérant depuis le porte-avions Charles De Gaulle, le GAÉ est une
composante de la dissuasion nucléaire et constitue un outil militaire unique en Europe. Ses
missions vont de la projection de puissance à l’appui aérien en passant par la maitrise des
espaces aéromaritimes.
Déployé sur le porte-avions, le GAÉ rassemble 540 personnes et peut comporter jusqu‘à 40
aéronefs (Rafale Marine F3, Super-Étendard Modernisé, Hawkeye). Le GAÉ comprend aussi
un détachement d’hélicoptères de sauvetage et de liaison Dauphin « Pedro » de la flottille
35F (Hyères).
Sa composition est déterminée en fonction de la mission du groupe et de l‘environnement
tactique dans lequel il va évoluer.
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SUPER ETENDARD MODERNISE (SEM)
Flottille 17F
Le SEM est un appareil dont les qualités manœuvrières en basse et moyenne altitude en
font un remarquable avion d'assaut capable de traiter des objectifs maritimes ou terrestres
avec des armements aussi diversifiés que l'armement nucléaire, les missiles antisurface et
air-sol, les bombes et le canon. Il assure des missions de reconnaissance et d'appui feu au
profit des troupes à terre.
Missions :
-
projection de puissance vers la mer (attaque d’objectifs dans la profondeur, appui
feu au profit des troupes au sol, reconnaissance d’objectifs terrestres)
-
projection de puissance vers la mer (attaque d’objectifs maritimes – AM39,
reconnaissance, surveillance de zone)
-
ravitaillement en vol
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Caractéristiques :
-
envergure : 9,60 m
-
longueur : 14,35 m
-
hauteur : 3,85 m
-
poids max au décollage : 11 900 kg
-
vitesse max en palier : Mach 0,99
-
vitesse max en piqué : Mach 1,3
-
autonomie : 1h15 ou 2h15 avec un réservoir supplémentaire
-
distance franchissable sans ravitaillement : 2 600 km/1 400 nq
-
moteur : 1 réacteur Snecma Atar 8K50 (5 t de poussée)
Équipement :
-
système de navigation et d'attaque centrale à inertie
-
calculateur, viseur tête haute
-
radar multifonctions "Anémone"
Armement :
- missile antinavire AM 39
- arme nucléaire ASMP
- bombes 250 kg
- bombes guidées laser CGU 12
- missiles guidés laser AS 30 L
- 2 canons DEFA 352
- missiles air-air Matra 550 MAGIC
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RAFALE MARINE Standard F3
Flottille 12 F et Flottille 11F
Missions :
-
dissuasion nucléaire
-
projection de puissance vers la terre (missile de croisière, armement GPS et laser,
reconnaissance)
-
projection de puissance vers la mer (attaque de forces à la mer, reconnaissance)
-
ravitaillement en vol
Entré en service en 2002, Le Rafale Marine, aujourd’hui au standard F3, est l’avion de
combat le plus moderne en service en France. En combat aérien, l’aéronef présente une
extraordinaire maniabilité, due à une grande partie des commandes de vol numérique et
une puissance moteur exceptionnelle.
Le Rafale Marine peut réaliser un large spectre des missions allant de la capacité de frappe
nucléaire, l’aptitude à l’attaque des navires à la mer complétant ainsi les capacités air-air et
air-sol.
Les qualités et performances du Rafale résultent de la formule aérodynamique "DeltaCanard" associant une voilure Delta et un empennage avant actif sur un avion
« aérodynamiquement » et volontairement instable. Le système de commandes de vol
assure au Rafale une exceptionnelle manœuvrabilité.
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Utilisé à bord du porte avions, Le Rafale lui confère une excellente souplesse d’emploi du
fait de sa capacité à apponter avec une quantité importante de munitions non tirées ou de
carburant. Son rayon d’action, sa sécurité de mise en œuvre (bi-motorisation) sa stabilité
en phase d’approche et le fait de pouvoir « dégager » l’avion vers un terrain à grande
distance en cas de difficultés ou de conditions météorologiques extrêmes, conduisent à une
utilisation tactique du Charles de Gaulle proche de celle de ses grands cousins américains.
Caractéristiques :
-
monoplace
-
envergure : 10,86 m
-
surface alaire : 45,70 m²
-
longueur : 15,27 m
-
hauteur : 5,34 m
-
masse :
_à vide : classe des 10 tonnes
_maximale : 24500 kg
-
charge externe max : 9500 kg
-
vitesse maximale : Mach 1,8 + 750 nœuds
-
vitesse d'approche : 120 nœuds
-
temps de patrouille : sup. à 3 heures.
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E2C – HAWKEYE
Flottille 4F
L'E-2C Hawkeye est construit par Northrop-Grumman. Il est en service depuis 1973 dans
l'US Navy. La version E-2C "Group II +" livrée à la France est la plus moderne des versions
et intègre de nouveaux développements du système de combat et de navigation. L'E-2C est
le seul avion de cette nature susceptible d'être embarqué.
Missions :
-
assurer la sûreté d'une force navale contre les menaces aériennes et de surface,
grâce à ses capacités de détection, d'identification lointaine, de contrôle et de
guidage des avions d'interception
-
soutenir les missions d'interception et d'assaut contre des objectifs navals et
terrestres et élaborer la situation tactique
-
relais d'information et de données au sein du GAN et participation aux opérations
spéciales de guidage de l'hélitransport et de CSAR
Caractéristiques :
-
envergure : 24,60 m
-
longueur : 17,60 m
-
hauteur : 5,6 m
-
masse max : 25 t (décollage), 21 t (appontage)
-
masse à vide : 18 364 kg
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-
autonomie : 5 à 6 heures
-
altitude max : 40 000 pieds
-
vitesse max : 345 noeuds
-
vitesse de croisière : 300 noeuds
-
moteur : 2 turbopropulseurs Allison T 56-A-427
Équipements :
Système de navigation : 2 centrales inertielles gyrolaser hybridées au système GPS
Systèmes de transmissions :
-
2 systèmes de transmission de données (L11, L16) lui permettant de diffuser la
situation aérienne et maritime à l‘ensemble de la force
-
6 postes V/UHF, dont 3 cryptés à évasion de fréquences (portée optique)
-
2 postes HF destinés aux communications à longue distance
-
1 poste UHF Satellite Fleetsatcom
Systèmes de détection :
-
1 radar APS-145 (portée supérieure à 200 nautiques)
-
1 interrogateur/répondeur IFF (portée supérieure à 300 nautiques)
-
1 système d‘écoute électronique AN / ANR 73 (détection et identification des
émissions EM des radars de veille et de tir des navires ou à terre
-
l‘ensemble des informations issues de ces capteurs est gérée par un calculateur
qui peut suivre simultanément 1800 pistes propres et 700 pistes ou points de
référence issus d‘autres unités
Equipage :
5 personnes : pilote, co-pilote, 1 CICO (combat information center officer) pour la
coordination tactique, 1 ACO (air control officer) pour la conduite des interceptions, 1 RO
(radar officer) pour l‘entretien de la situation.
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DAUPHIN
Flotille 35F
Caractéristiques :
-
diamètre rotor : 13,29 mètres
-
longueur : 11,41mètres
-
hauteur : 4 mètres
-
vitesse 135 nœuds
-
autonomie : 4 heures ou 400 nautiques
-
altitude : 12 000 pieds
-
2 turbines Turbomeca Ariel 1 MN de 760 chacune
-
radar ORB-32
Équipage :
4 hommes dont 1 plongeur
Deux missions essentielles :
-
sauvegarde des porte-avions (surveillance des opérations de catapultage et
d'appontage de jour comme de nuit) et SAR (Search And Rescue : recherche et
sauvetage en mer des pilotes). Cette mission est assurée par les Dauphin Pedro
-
recherche, le secours et le sauvetage en mer dans le cadre de missions de service
public (répartition sur 4 sites de service public : Le Touquet, Cherbourg, La
Rochelle, Hyères). Cette mission est assurée par les Dauphin Service Public (SP)
Depuis le 1er juillet 2001, la totalité des Dauphin (Pedro et SP) sont mis en œuvre par la
flottille 35F.
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FICHE 5
La Force aéromaritime de réaction rapide
(FRMARFOR)
Le Commandant de la force aéromaritime française de réaction rapide (COMFRMARFOR) est
l’officier général de la Marine, prêt à prendre le commandement sous faible préavis d’une
composante maritime multinationale, d’une Task Force ou d’un Task Group.
COMFRMARFOR est le conseiller des états-majors organique (Alfan - Amiral, commandant la
Force d’action navale) et opérationnels (EMO - Etat-major des opérations - ou EMA - Etatmajor des armées -) pour l’emploi des forces et la conduite des opérations aéromaritimes
dirigées par la France.
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Qu’elle soit déployée en temps de paix, de crise ou de conflit, la force aéromaritime de
réaction rapide (FRMARFOR) est organisée et équipée pour s’engager dans une mission au
sein de l’Otan, de l’Union européenne ou d’une coalition. FRMARFOR fait ainsi partie des
structures qualifiées pour opérer au sein de la force de réaction rapide de l’Otan (Nato
Response Force ou NRF). Durant le deuxième semestre de l’année 2010, la France a assuré
l’alerte de la quinzième rotation de la NRF.
L’état-major multinational à terre, comme à la mer, est organisé en cellules fonctionnelles
selon les standards de l’Otan.
Effectif en temps de paix : 109 représentant 10 nations alliées. Lors des déploiements, des
renforts en personnel (60 personnes), provenant d’organisations françaises et alliées
identifiées, complètent l’effectif de cet état-major.
Quand il n’est pas déployé pour une opération ou un exercice, l’état-major planifie les
activités futures et suit les opérations en cours et les évènements internationaux dans un
quartier général à terre, basé à Toulon dans le sud de la France. Lorsqu’il est embarqué à
bord d’un bâtiment de commandement, l’état-major dispose de salles de planification et de
réunion, ainsi que de ses propres moyens de communication. L’état-major peut être projeté
en mission partout dans le monde, en permanence et dans des délais très courts.
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FICHE 6
Biographies
Contre-amiral Philippe COINDREAU
Commandant la Force aéromaritime de réaction rapide
Le contre-amiral Philippe Coindreau est né à Toulon le 12 juin 1959. Il est issu de la
promotion 1979 de l’École navale. A l’issue de la campagne d’application des enseignes de
vaisseau sur la Jeanne d’Arc et d’une affectation sur le croiseur Colbert, il choisit la
spécialité de pilote d’aéronautique navale. Il rejoint l’École des officiers brevetés
d’aéronautique de Salon de Provence en janvier 1983, avant de poursuivre sa formation sur
multi-moteurs. Il est breveté pilote d’aéronautique en juillet 1984. Affecté en novembre
1984 au sein de la flottille 21F à Nîmes-Garons en qualité de pilote sur avion Breguet
Atlantic, il participe en 1985 à l’opération Silure à partir du Gabon. Promu lieutenant de
vaisseau en août 1986, il est affecté à la flottille 22F en qualité de commandant d’aéronef.
Déployé en mission à Djibouti en août 1987, il participe au début de l’opération Prométhée.
De novembre à décembre 1988, il est envoyé en mission au Tchad dans le cadre de
l’opération Épervier.
En septembre 1989, il est désigné instructeur à bord de la Jeanne d’Arc, puis rejoint la
flottille 23F en septembre 1990. Il participe alors à la mise en service opérationnelle de
l’ATL 2.
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DOSSIER DE PRESSE
PE AN 12.1
Il est affecté en septembre 1993 à Nîmes-Garons au sein de la cellule Entraînement de la
patrouille maritime, chargée du contrôle de niveau d’entraînement des équipages de
patrouille maritime. Il rejoint en septembre 1994 le Collège interarmées de défense à Paris
puis est affecté au Centre opérationnel interarmées de l’État-major des armées au sein de
la Cellule de crise Yougoslavie.
De 1996 à 1998, il commande la flottille 23 F implantée sur la base de Lann-Bihoué à
Lorient. Il est affecté en septembre 1998 à l’état-major tactique de l’amiral commandant la
Force d’action navale et participe en 1999 à l’opération Trident en Adriatique à bord du
porte-avions Foch lors du conflit du Kosovo. En 2000, il participe à la dernière campagne du
Foch à l’occasion de la mission Myrrhe.
En avril 2001, il reçoit le commandement de la frégate furtive Surcouf basée à Toulon.
Après une mission Corymbe dans le golfe de Guinée entre juin et juillet 2001, il participe de
février à mai 2002 à l’opération Héraclès au large des côtes iraniennes et pakistanaises. En
septembre 2002, il est affecté au sein de l’état-major du Commandant de la zone maritime
Méditerranée à Toulon et occupe la fonction de chef de la Division conduite des forces
aéronavales. En juillet 2003, il est désigné au commandement de la Base aéronavale de
Lann-Bihoué.
Affecté à Paris en septembre 2005, il suit la 55ème session du Centres des hautes études
militaires et la 58ème session de l’Institut des hautes études de défense nationale. De juillet
2006 à septembre 2009, il occupe la fonction de chargé de mission et chef du cabinet du
secrétaire général pour l'administration du ministère de la défense.
En septembre 2009, il est promu au grade de contre-amiral et prend le poste d’adjoint au
commandement de la force aéro-maritime de réaction rapide à Toulon.
D’août à décembre 2010, il commande la force navale européenne dans le cadre de
l’opération Atalanta, puis la TF473 du 20 mars au 24 août 2011 dans le cadre du volet
français de l’opération Unified Protector en Libye. Depuis le 1er août 2011, il occupe la
fonction de commandant de la force aéro-maritime de réaction rapide.
Le contre-amiral Philippe Coindreau est marié et père de trois enfants.
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DOSSIER DE PRESSE
PE AN 12.1
Contre-amiral Bruno DEMEOCQ
Adjoint organique à l’amiral commandant de la force d’action navale à
Brest
Né en 1959, le contre-amiral Bruno Deméocq entre à l’Ecole navale en 1979. A l’issue de la
campagne d’application à bord du porte-hélicoptères "Jeanne d’Arc", il est affecté à Brest
sur le dragueur océanique "Baccarat" avant de prendre en 1984 le commandement de
l’"EDIC 9091", bâtiment stationné en république de Djibouti.
A l’issue de l’école de spécialité en 1986, il exerce pendant une dizaine d’années des
fonctions de spécialiste de la lutte sous la mer en embarquant successivement sur
l’escorteur d’escadre "Maillé-Brézé", le sous-marin nucléaire d’attaque "Rubis" et la frégate
"Latouche-Tréville", et en servant aux sein des états-majors du commandant de la base
opérationnelle de la force océanique stratégique (BOFOST) à Brest et de l’amiral
commandant la force océanique stratégique (ALFOST) à Houilles, en région parisienne. Au
cours de cette période, il commande le bâtiment de transport léger "Francis Garnier" basé à
Fort de France.
Breveté de l’enseignement militaire supérieur en juillet 1997 après avoir suivi les cours du
Naval War College de Newport aux Etats-Unis, il exerce pendant deux ans les fonctions
d’adjoint au chef de cabinet de l’amiral chef d’état-major de la marine. Il prend alors à
Brest le commandement de la frégate anti-sous-marine "Georges Leygues", bâtiment
affecté avec la "Jeanne d’Arc" au groupe école d’application des officiers de marine, puis
rallie l’Ecole navale en août 2000 au poste de directeur de l’enseignement.
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PE AN 12.1
Dans ce cadre, il engage la réforme de la formation des officiers de l’Ecole navale et
obtient, après audit de la commission des titres d’ingénieurs (CTI), le renouvellement de
l’habilitation de l’Ecole navale à délivrer un diplôme d’ingénieur. Promu capitaine de
vaisseau le 1er novembre 2001, il prend en juillet 2002 la direction de l’antenne de l’étatmajor de la force d’action navale à Brest avant de rallier en août 2005 le Collège
Interarmées de Défense pour y exercer les fonctions de cadre professeur.
Dix ans après l’expérience de Newport, le contre-amiral Deméocq rejoint Washington D.C.
(USA) pour suivre les cours du National War College (équivalent CHEM) et obtient en juin
2007 un "Master of Science in National Security Strategy". Il exerce ensuite pendant 3 ans
les fonctions d’attaché naval près l’ambassade de France aux Etats-Unis avant de rallier
l’état-major des armées à Paris au poste de chef du bureau coordination-synthèse auprès
du sous-chef d’état-major Opérations. Nommé adjoint organique à Brest de l’amiral
commandant la force d’action navale le 12 septembre 2011, il est promu contre-amiral le
1er mai 2012.
Officier de la légion d’Honneur, de l’ordre national du Mérite et de la Legion of Merit
américaine, le contre-amiral Bruno Deméocq est titulaire de la médaille d’argent de la
défense nationale, agrafe "sous-marins".
Il est marié et père de quatre enfants, une fille et trois garçons.
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PE AN 12.1
Capitaine de vaisseau Olivier LEBAS
Commandant le porte-avions Charles De Gaulle
Né le 24 juin 1964, le capitaine de vaisseau Olivier Lebas est entré dans la Marine nationale
en septembre 1987 après l’obtention de son diplôme d’ingénieur de l’ICAM (Institut
Catholique des Arts et Métiers). Il débute sa carrière comme officier chef du quart à bord du
chasseur de mines Pégase avec lequel il participe à un long déploiement dans le Golfe
persique pendant la guerre Iran-Iraq.
Breveté pilote de chasse de l’aéronautique navale en 1991, il effectue une carrière de pilote
au sein des flottilles de chasse embarquée, principalement sur Super Étendard Modernisé
(SEM). Il vole également sur F8P Crusader et sur Mirage 2000 RDI, comme officier en
échange au sein de l’Armée de l’Air à Cambrai. Durant ces dix années, il est régulièrement
embarqué sur les porte-avions Foch, Clémenceau et Charles de Gaulle.
Il effectue de nombreux vols opérationnels sur la Bosnie et la Serbie de 1993 à 1995. En
1996, il participe au contrôle de la no-fly-zone au dessus de l’Iraq. En 1999, il est engagé
sur le théâtre du Kosovo.
Sa carrière de pilote de chasse embarquée se conclut par le commandant de la flottille 17F
avec laquelle il participe à l’opération Enduring Freedom au-dessus du théâtre d’opérations
afghan en 2001 et 2002.
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PE AN 12.1
Il totalise 2230 heures de vol et 441 appontages dont 72 de nuit.
Breveté de l’École de Guerre en juillet 2004, il rejoint le porte-hélicoptère Jeanne d'Arc en
tant qu’officier opérations pour effectuer deux campagnes de formation des jeunes officiers
élèves.
Nommé en janvier 2007 au commandement de la frégate Aconit, il effectue de nombreuses
missions opérationnelles en Océan Indien ou au large du Liban.
En juillet 2009, il est désigné commandant en second du Charles De Gaulle. Il quitte le
porte-avions en février 2011 pour participer à la session du « NATO Defence College » à
Rome.
Le capitaine de vaisseau Lebas prend le commandement du porte-avions Charles De Gaulle
le 1er août 2011. Le capitaine de vaisseau Lebas est Commandeur de la Légion d'Honneur.
Marié, il est père de quatre enfants.
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PE AN 12.1
Capitaine de vaisseau Hervé HAMELIN,
Commandant le Groupe aérien embarqué
Le capitaine de vaisseau Hervé Hamelin entre à l’école navale en septembre 1988 et
participe en 1989 à un échange à bord du voilier école chilien Esmeralda.
A l’issue de la campagne 1989/1990 d'application des enseignes de vaisseau à bord du
porte-hélicoptères Jeanne d'Arc, il est affecté sur le TCD Orage comme chef de quart
passerelle et officier de quart aviation. Il prend alors part à l’opération Provide comfort au
profit des kurdes du nord-Iraq ainsi qu’à la mission Libage en zone sud Haïti.
Volontaire pour servir dans l’aéronautique navale, il est sélectionné à Salon de Provence sur
Fouga Magister pour rejoindre l’école de chasse de Tours, sur Alphajet, où il reçoit ses ailes
en septembre 1993. Il poursuit sa formation aux États-Unis où il se qualifie à l’appontage
sur T2 Buckeye à bord du porte-avions Nimitz puis sur A4 Skyhawk à bord du porte-avions
Théodore Roosevelt. Breveté pilote de chasse de la marine américaine en mai 1995, il rallie
l'école de chasse embarquée à Hyères sur Super Étendard.
Lieutenant de vaisseau le 1er août 1995, il rejoint la flottille 11F en janvier 1996. Au sein de
cette unité de combat, il est notamment déployé en 1996 en Adriatique à bord du porteavions Clémenceau et obtient la qualification de pilote opérationnel.
Désigné pour encadrer l'école d'application des enseignes de vaisseau, il embarque à bord
du porte-hélicoptères Jeanne d'Arc pour la campagne 1998/1999 en qualité de chef du
service aviation, à la tête de 54 hommes. Lors du déroutement de la Jeanne d’Arc pour
porter assistance aux sinistrés du cyclone MITCH, il organise les moyens aériens français et
honduriens de l’opération Cormoran.
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DOSSIER DE PRESSE
PE AN 12.1
Dès son retour en métropole, il rejoint la flottille 11F à bord du Foch pour participer au
conflit du Kosovo jusqu’en juin 1999. Promu capitaine de corvette, il obtient sa qualification
de chef de patrouille assaut au cours de la mission Myrrhe 2000, dernière sortie du Foch. Il
prend à l’été 2000 les fonctions de chef du service opérations de la flottille 17F. Diplômé
leader tactique OTAN au Portugal, il est affecté à la 11F à l’été 2001 en tant que
commandant en second. Mis pour emploi en novembre, il renforce la 17F au cours de
l’opération Héraclès où il prend part à la préparation et aux premières missions aériennes
de reconnaissance et d’appui au-dessus de l’Afghanistan, totalisant 19 missions de combat.
Qualifié chef de dispositif à l’automne 2002, il prend le commandement de la flottille 17F du
10 juillet 2003 au 27 juin 2005, période pendant laquelle il conduit notamment la deuxième
campagne des Super Étendard au-dessus du théâtre afghan.
Admis au collège interarmées de défense en 2002, il rallie l’école militaire le 1er septembre
2005 où il assure les fonctions de président « marine » au sein de la 13e promotion. A partir
de mars 2006, il commence une formation dispensée par HEC et obtient son diplôme
d’Exécutive MBA en décembre 2007.
Affecté à l’été 2006 au centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) en tant
qu’officier rédacteur au J5, il y assume notamment les fonctions de correspondant français
du groupe Opérations au sein du MIC (Multinational Interoperability Council) et participe
aux expérimentations multinationales MNE5 en tant qu’expert de la planification.
Au cours de cette affectation, il rédige un essai sur le « pilotage stratégique de la gestion de
crise », récompensé fin mai 2008 par le deuxième prix de la fondation St Cyr. Après une
affectation d’un an en tant que commandant en second de la frégate antiaérienne Jean
Bart, il prend le commandement de la frégate Courbet, le 27 juillet 2009.
Il exerce depuis septembre 2010 les fonctions de commandant du groupe aérien embarqué
(GAÉ) et de commandant du centre d’entraînement, d’instruction et de préparation de
missions (CEIPM).
Chevalier de la légion d'honneur, décoré de la croix de guerre et de deux croix de la valeur
militaire, il totalise 440 appontages dont 113 de nuit, 2800 heures de vol et 22 années de
service.
Il est marié et père de quatre filles.
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Dossier de presse_PEAN 12.1 - Ambassade de France en Espagne

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