Endu - Applications - L`Athleblog du groupe d`Olivier Lessire

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Endu - Applications - L`Athleblog du groupe d`Olivier Lessire
1.2.1.5
Applications
Lorsque l’on s’entraîne, on enseigne au corps à utiliser ses ressources pour fonctionner, et il va
d’ailleurs le faire de mieux en mieux. En bien ou en mal, le corps apprend à s’adapter à ce qu’il doit
faire régulièrement.
Selon les cas, le corps va alors :
•
Produire un même effort en dépensant de moins en moins d’énergie ;
•
Aller chercher l’énergie disponible de manière plus rapide et plus efficiente ;
•
Augmenter sa capacité de stockage pour accroître l’énergie disponible.
Pour chacune des conséquences précitées, je propose un petit exemple pratique de son application
excessive, défavorable ou vers laquelle on peut tendre dans le cadre d’un développement harmonieux.
•
De l’effort d’habitude à la recherche de motivation
L’effort d’habitude
Tout entraîneur a déjà été confronté au fait qu’un de ces athlètes ne progresse plus malgré une
méthodologie scientifique correcte.
L’athlète n’arrive plus à faire certains types d’effort, son corps « n’a plus envie » de « crever », où de
manière trop limitée. Il maintient son travail dans une « zone de facilité » où l’impact de l’entraînement
est trop faible pour encore pouvoir évoluer.
Je reste d’ailleurs convaincu que le corps est fainéant☺, j’exagère évidemment un peu.
Biologiquement le corps recherche un équilibre, une certaine stabilité. C’est exactement l’inverse de la
recherche de performance via l’entraînement.
Seule la stimulation mentale peut permettre de lutter contre cette envie de repos du corps.
Pour stimuler cela en permanence, je dirai donc préventivement, il est toujours conseillé de
« déstabiliser » l’athlète en le sortant de ses repères. Que cela soit sur piste ou en salle, on varie
périodiquement le travail.
Lorsque l’athlète est malgré tout « encroûté » dans l’une ou l’autre habitude (par répétition d’un travail
ou par fatigue mentale [manque de repos ou … excès de changement]), je conseille de changer de
discipline pendant un temps. Cela peut durer une saison complète.
Cela peut se faire tant que la nouvelle discipline n’est pas contraire à l’objectif initial et qu’elle ait été
préparée ou entretenue initialement.
Exemples
L’exemple du lanceur de poids, usé par la répétition année après année, d’une recherche de
perfectionnement technique, de force-maximale et de force-explosive est parlant. L’entretien parallèle
de compétences dans les autres lancers, doit lui permettre de rechercher du plaisir au travers d’autres
performances que celles inhérentes à la progression lente d’un lanceur de poids qui peut s’étaler sur
plus de 15 ans.
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Il ne faudrait cependant pas tomber dans certains excès de changement qui seraient contre-indiqués
pour l’épreuve de base. Je ne crois par exemple pas dans la pratique pendant de longue période
d’efforts d’endurance de force-maximale telles que les « Highland Games ». Leur répétition a des
répercussions néfastes sur le plan de l’explosivité. Ces jeux peuvent par contre s’intégrer dans des
phases d’hypertrophie musculaire générale et prendre place dans le cadre de la planification annuelle
pour rendre ludique une partie de l’entraînement généralement rébarbative.
Tant que le raisonnement est cohérent et que les différentes conséquences sont envisagées, toutes les
solutions sont possibles. Il faut surtout prendre une décision en fonction de l’athlète concerné. Il y a
bien des sprinteurs ou lanceurs qui se sont mis au bobsleigh …
Dans le cas d’un coureur de 800-1500m : lorsqu’il ne progresse plus, on peut envisager une orientation
vers le 200-400m pour retrouver du rythme ou vers le 3000-5000m pour retrouver une facilité / un
plaisir de course.
D’expérience, je préconise la diminution de la distance qui laisse l’athlète sur sa faim … il ne performera
proportionnellement pas aussi bien que sur la distance supérieure. Contrairement, sur le 3000-5000m il
pourrait rapidement prester à un niveau équivalent à celui qu’il avait sur 800-1500m … voire meilleur. Il
retournera alors rarement vers ses premiers amours … et n’ayant pas solutionné son problème en
profondeur, il rencontrera rapidement le même problème de « routine » sur des distances supérieures.
La motivation
Je crois donc qu’une des meilleures manières de pousser le corps à « en vouloir », à nouveau et en
permanence, est de le frustrer un minimum mentalement par rapport à des objectifs mineurs, tout en
lui donnant d’autres sensations et en entretenant les qualités nécessaires à ses besoins de base.
Cependant, il ne faut pas que cette méthodologie tourne à la manipulation.
Cette méthodologie doit être connue de l’athlète, pour si il est apte à accepter cette frustration
passagère comme une étape pour revenir par la suite à son épreuve, parfois plus fort qu’avant.
De la discussion avec l’athlète il ressortira peut-être qu’il est peut-être temps de changer complètement
de discipline ou de sport et donc de réorienter sa carrière.
Il est donc nécessaire d’élaborer une stratégie dans laquelle l’athlète se retrouve, qu’il l’accepte pour
une durée déterminée et après laquelle une évaluation sera effectuée pour ré-évoluer et retourner vers
sa discipline de base et des entraînements classiques.
•
La cure d’amaigrissement >< L’orientation vers la performance
Contexte
Il faut savoir qu’un corps entraîné va plus aisément mettre en place la filière énergétique la plus
rentable. En endurance, cela veut dire par exemple qu’une personne non entraînée commencera « à
brûler des graisses » après 45 minutes, là où un athlète averti pourra le faire au bout de 30 minutes.
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De plus, le corps « a une mémoire ». Ce qui veut dire que le corps d’un ancien athlète retrouvera plus
rapidement cette faculté que le corps de quelqu’un qui a toujours été sédentaire.
Lorsque l’on voit arriver quelqu’un à l’athlétisme avec une surcharge pondérale (importante ou non),
l’entraîneur évalue rapidement si ce surpoids va être handicapant pour la pratique sportive.
D’une manière générale, je ne m’occupe pas des cas où la personne vient pour perdre du poids. Le
sport n’est pas LA solution, mais une partie (éventuelle) qui s’intègre à un ensemble de modifications
du mode de vie … et je n’interviens pas dans ce contexte : ce n’est pas mon rôle.
Si la personne vient pour faire de l’ATHLETISME, je me dois de proposer une solution aux personnes
avec un surpoids problématique pour leur permettre de pratiquer agréablement ce sport, en gardant
toujours à l’esprit d’un jour pouvoir prester à son meilleur niveau.
Deux méthodes s’affrontent :
•
Sur base des constats opérés dans le premier paragraphe : au travers un volume de travail
important (essentiellement en endurance), on saupoudre les séances de l’un ou l’autre aspect
athlétique.
La priorité est de perdre du poids pour prendre part rapidement à des entraînements athlétiques
classiques : j’appelle cela « la cure d’amaigrissement ».
•
On considère le surpoids comme un élément à prendre en compte et à gérer sur une plus longue
période.
La priorité est l’apprentissage athlétique au travers un programme adapté aux capacités
corporelles ; l’adaptation du corps est progressive en fonction d’une évolution des exigences
athlétiques : j’appelle cela « l’orientation vers la performance ».
Je préfère préciser d’emblée que les deux concepts peuvent se concevoir, mais pas forcément avec tous
les publics.
La cure d’amaigrissement
Cette méthode peut se concevoir dans plusieurs cas :
•
L’ancien athlète disposant d’un bagage athlétique important : Il doit en priorité retrouver un
corps apte à supporter les tensions qu’il mettra en œuvre. Combien d’anciens athlètes ne se
blessent-ils pas parce que, ayant toujours des « sensations », ils vont au-delà de ce que leur
corps est encore capable de supporter ?
•
Le coureur qui s’oriente vers les épreuves de course à composante endurante (du très long
jusqu’au 400m y compris) : après la phase d’amaigrissement, le volume de travail se
poursuivra. Dans la plupart des cas, l’athlète maintiendra donc une ligne suffisante par la seule
pratique athlétique.
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Avec cette méthode, où on ne change aucune habitude de vie en profondeur et je ne vois a priori que
ces seuls 2 cas comme concernés par « la cure d’amaigrissement ». Le type d’entraînement et le
volume y afférent permettent d’atteindre un double objectif (amaigrissement et orientation vers
l’épreuve en parallèle).
Par contre (et à titre d’exemple) dans le cas d’un futur lanceur, cette méthode peut être gênante par la
suite :
•
Ne « brûlant » plus autant les graisses pendant sa spécialisation, l’athlète reprendra souvent
plus de poids qu’il n’en a perdu. Qu’a-t-on alors gagné ?
•
L’entretien d’un niveau de forme (et du poids) tout au long de l’année par le maintien de
séances d’endurance (pour compenser la négligence de l’athlète) se ferait au détriment des
capacités de toute épreuve explosive.
L’entraîneur peut tenter de compenser les lacunes et défaut d’une personne … pas la fainéantise
intellectuelle de l’athlète (c’est-à-dire qu’un sportif peut être capable de se tuer dans l’effort sportif …
mais pas forcément de tirer les conséquences et de faire des efforts dans sa vie quotidienne).
Pire, avec des jeunes pour lesquelles « traumatiser » le corps n’est pas à conseiller. L’entraînement
orienté vers la perte de poids va souvent de pair avec des exigences de diètes posées par l’entraîneur
et appliquées rigoureusement par les parents. En pleine croissance, les jeunes ont besoin de réserves
énergétiques. Avec des habitudes alimentaires en pleine construction, il serait plus opportun d’être un
minimum pédagogue … vis-à-vis des parents.
Un entraîneur n’a pas à se substituer à un diététicien ou un psychologue en utilisant des méthodes
« barbares » sous le prétexte (fallacieux) d’une meilleure performance ou « pour le bien » d’un jeune.
Ce genre de raisonnement me fait penser aux méthodes éducatives des pensionnats militaires
américains (pour ne pas dire « Boot Camp »). A chacun ses fantasmes …
Cependant, je peux comprendre qu’à la demande d’un athlète (qui connait son caractère), on passe par
cette phase pour toutes les formes d’épreuves. Une fois « affiné », certains trouvent plus aisément une
motivation pour modifier d’autres aspects de leur mode de vie. Il s’agit alors de donner la confiance en
soi nécessaire au changement.
En conclusion, au départ de l’expression d’un besoin par l’athlète, un dialogue constructif doit se mettre
en place avec l’entraîneur. Cela permet de faire la part des choses entre envies, besoins et méthodes
pour arriver aux objectifs. C’est pourquoi cette méthode peut être efficace malgré un côté moins
« pédagogique » qui me déplait.
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L’orientation vers la performance
Il s’agit ici de prendre son temps, d’accepter un travail sur le moyen et long terme, à savoir que le
temps d’adaptation à la charge d’entraînement peut prendre plus d’un an pour construire les bases.
Ce temps d’adaptation est l’occasion :
•
De modifier progressivement le corps (perte de poids, renforcement, supporter les charges et
types d’entraînement), mais également …
•
De conscientiser sur des aspects d’hygiène de vie et de laisser le temps de démarrer la
modification des habitudes ;
•
D’intégrer l’ensemble des changements dans le mode de vie : trouver un équilibre.
Je suis convaincu que les changements sains et durables ne sont que ceux qui ont été compris (plutôt
que dictés ou subis), construits volontairement (plutôt que contraint ou imposé), et intégrés dans un
mode de vie global (plutôt que de suivre un objectif restreint ou ponctuel).
Je préfère de loin cette méthode. Comme déjà mentionné dans le cadre de l’introduction, cela ne
fonctionnera qu’en présence d’un athlète ouvert et qui se prend en charge. Donc, elle est impossible à
mettre en œuvre avec de très jeunes protagonistes.
Si il y a un problème de surpoids problématique avant l’adolescence, il est vraisemblablement urgent de
faire autre chose que juste du sport (suivi médical, éducation alimentaire … des parents, règles de vie
pour l’enfant).
A l’adolescence, on peut commencer un dialogue et une responsabilisation de l’athlète.
Je pense donc que l’idée est de voir avec l’athlète qui se présente (en fonction de sa maturité) quelles
aspirations il a, quelle volonté il a d’adapter ses habitudes de vie. Par conséquent, ce raisonnement ne
peut tenir que si du côté de l’athlète l’investissement intellectuel est réel (et possible) au début de la
prise en main.
Lorsque le raisonnement est feint (pour faire plaisir à l’entraîneur [voire aux parents], puisque c’est ce
qu’il veut entendre ou croire), l’investissement n’est généralement pas conséquent sur le moyen terme.
Mais généralement bien sur le court terme. Dès lors, les résultats immédiats sont souvent
remarquables … et puis les mauvaises habitudes reprennent le dessus. De temps en temps, il y a à
nouveau quelques pics de motivation et d’investissement pour être directement suivi par des
« rechutes ».
Les prétextes sont les vacances, les petites blessures, le manque de temps, le manque d’envie … avec
toujours la promesse que l’on va s’y remettre, « et sérieusement cette fois-ci ».
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Il arrive également que l’entraîneur soit accablé de reproches par l’athlète qui a repris du poids durant
un repos prolongé (voir point suivant) alors qu’il avait tout de même « tellement travaillé jusque là » …
Il faut alors juste corriger la phrase en remplaçant le « jusque là » par « jusqu’il y a 3, 4 … 6
semaines » et de rajouter que manifestement le reste de la vie de l’athlète est toujours aussi mal
réglée. La dernière réplique de l’athlète étant généralement « C’est pas de MA faute » ou « C’est trop
dur ».
Objectivement, dans le cas d’espèce présenté, ne perdez pas votre temps trop longtemps :
•
Soit vous passez à la méthode « cure d’amaigrissement » pour vous donner bonne conscience
(si l’athlète reprend du poids « C’est quand même de SA faute ») ;
•
Soit vous expliquez à l’athlète les risques liés à la pratique sportive avec un surpoids et lui dites
d’assumer … mais maintenant on passe à l’entraînement classique ;
•
Soit vous refusez de continuer à suivre l’athlète (= le virer) quand vous estimez que cela devient
problématique (mauvaise influence sur le groupe ou dangereux pour lui-même).
Généralement, j’opte pour la deuxième solution en prenant un « minimum de risque » espérant une
évolution de mentalité. Je laisse alors le soin à l’athlète de faire sa propre « cure d’amaigrissement » au
travers d’autres sports nécessitant de l’endurance (vélo, natation ou plus ludique au travers de sports
collectifs).
Si le comportement de l’athlète devient manifestement dangereux pour lui-même (par excès de
motivation dans des efforts contre-indiqués, par exemple) et après une ultime explication, j’opte alors
pour la troisième solution : je le vire. Je me refuse d’amener consciemment un athlète vers la blessure.
Parfois, cela peut servir d’électrochoc pour l’athlète ; souvent, l’athlète trouve juste un autre entraîneur
moins scrupuleux ou incompétent qui le laissera dans ses travers … et la blessure (grave) arrivera.
Pour rappel, en sport on joue avec son corps. C’est donc son corps que l’on est amené à protéger ou à
maltraiter le cas échéant.
Je crois qu’on ne « sauve » pas les gens malgré eux, mais il faut refuser de prendre la responsabilité de
blessures qui auraient pu être évitées par un minimum de prudence, les renforcements utiles et
quelques efforts ciblés et maintenus. C’est pourquoi, il faut parfois « virer ».
Mais très sincèrement, lorsque la blessure arrive (parce qu’elle arrivera tôt ou tard), cela fait tout de
même un très beau contre-exemple pour les athlètes restés dans le groupe.
Quitte à ne pas réussir à responsabiliser l’un, autant conscientiser les autres. Pour les athlètes qui ne
veulent pas comprendre (ou appliquer ce qu’ils ont compris) l’apprentissage pratiqué ressemble alors à
du « Trials and Errors ».
A titre personnelle, j’appelle cela de l’empirisme darwinien : à la fin de l’expérience, seuls les plus
malins subsisteront. Les plus malins ayant compris qu’ils devaient changer de comportement dans le
sport avant qu’il ne soit trop tard … ou arrêter le sport. C’est certainement là la limite de ma pédagogie.
Dont acte !
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•
La prise de poids en cas de repos prolongé >< Le régime alimentaire adapté
Si je ne suis pas un grand fan de la « cure d’amaigrissement », c’est que des effets pervers bien connus
des coureurs cyclistes et coureurs de fond lui sont attribués :
•
Le corps se nourrit en fonction de ses besoins : c’est-à-dire qu’un sportif à tendance à manger
plus qu’un autre pour fournir l’énergie nécessaire aisément ;
•
Le corps s’adaptant, la nourriture est mieux synthétisée et pour une même quantité de
nourriture un sportif trouvera plus d’énergie ;
•
Comme déjà évoqué, le fait de pratiquer des sports endurants permet de faire certains écarts
alimentaires qui seront plus aisément compensés en brûlant l’énergie superflue.
Quand on met bout à bout ces constats, on comprend qu’un arrêt prolongé de sport doit être préparé
(fin de saison programmée) ou aménagé (lors d’une blessure inopinée). Sans cela le sportif verra bien
souvent son embonpoint en prendre pour son grade.
De même, on n’entraîne pas un sportif dans un schéma d’endurance (pour le faire maigrir) si c’est pour
arrêter brutalement ce programme une fois l’objectif poids atteint. Par la suite, il risque de reprendre
des kilos pour repasser au-delà de son poids initial.
La prise de poids lors d’un arrêt prolongé est encore accentué chez les sportifs habitués à travailler en
manque d’énergie (à jeun ou en manque de nutrition) :
•
Soit qu’il s’agisse d’une conséquence de l’amélioration dans la synthèse des aliments ;
•
Soit que le manque de nourriture se réfléchisse d’un point de vue psychologique où l’athlète
compense les périodes de « manque » par des périodes de « boulimie ».
Pour contrer ces effets indésirables, et donc pour anticiper ces problèmes, il est utile de prendre de
bonnes habitudes alimentaires en mangeant ce qui est nécessaire et d’éviter de jouer « sur la
réserve ».
Initialement, je crois qu’il est utile d’apprendre à savoir ce que l’on mange et en quelle quantité.
L’objet immédiat de la démarche n’est pas de savoir doser les repas, généralement le corps le fait
approximativement (sauf cas pathologique). L’idée est simplement qu’en cas d’arrêt l’athlète est
conscient qu’il devra mettre des barrières à ses excès et veiller à contrôler son poids parce qu’il sait
déjà ce qu’il mange en temps normal.
Parallèlement un arrêt complet du sport sur de longue période est à proscrire car les écarts entre les
besoins « au repos » et en « entraînement » sont très importants. Le fait de maintenir une activité
minimale même en période de repos est donc indiquée (repos actif au travers d’autres sports).
Je ne m’appesantirai pas plus sur la matière où un bon diététicien sportif nuancerait de très loin les
propos de ces dernières pages.
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