sport et art

ANDRE Delvine
SP01
TC02
P10
SPORT ET ART
Au premier coup d’œil, pratique sportive et expression artistique sont deux choses,
qui à priori n’ont pas de points communs, ni de lien particulier.
En effet, le sport peut se définir par quatre éléments : la pratique d’un effort physique,
l’orientation vers la compétition, une activité institutionnalisée afin que les règles soient les
mêmes partout, et enfin une pratique fédérée.
L’art quant à lui est défini comme une activité humaine ou le produit de cette activité, qui
consiste à arranger entre eux divers éléments en s'adressant délibérément aux sens,
aux émotions et à l'intellect.
Malgré les barrières apparentes à l’association de ces deux mots, nous allons voir
qu’un tel lien est bien réel. Nous nous demanderons sous quelle forme il s’exprime. Le sport
peut exister sous forme artistique, mais l’art peut aussi se servir du sport comme support.
Dans un premier temps nous nous intéresserons à l’intégration de l’art dans la pratique
sportive, puis dans un second temps nous étudierons l’exportation du sport vers l’art, le tout
au travers de divers exemples.
I – INTEGRATION DE L’ART DANS LA PRATIQUE SPORTIVE :
Dans cette première partie, nous allons voir à travers divers exemples, de quelle
façon, et à travers quels sports l’art peut s’exprimer. Un peu plus concrètement, disons que
ce sont des pratiques sportives alliant une beauté visuelle, et/ou un passage d’émotions
donc un côté artistique.
 La danse :
C’est le premier exemple qui me vient à l’esprit. C’est un très bel alliage entre sport et
artistique. La danse est aujourd’hui catégorisée en tant qu’art, mais je pense qu’il reste une
bonne part d’activité sportive à l’intérieur !
Pour l’affiliation au côté sportif, on pense tout d’abord au côté physique de l’exercice
qui demande beaucoup de force, d’endurance, et de technique, il existe également des
compétitions de danse appelées concours. Pour le cas du règlement, on peut dire qu’il existe
des règles entre chaque style de danse, mais c’est là que se fait la première rupture avec le
sport « traditionnel » : la danse a des techniques de base, puis fait ensuite entièrement
appel à l’imagination et la créativité.
La danse fait appel à l’art par trois vecteurs : l’expression corporelle, l’utilisation de
musique, mais aussi les costumes. De part l’enchaînement des différents mouvements
(sportifs) d’une chorégraphie, on crée une histoire, des images, des émotions qu’il faut
partager avec les spectateurs. Le plus dur étant de faire passer différentes émotions par
l’expression du visage, surtout lorsque l’effort demandé est important, ou que l’on a mal
quelque part. Ensuite, le support musical choisi est primordial, car c’est en partie grâce à lui
que les émotions vont être véhiculées. Le choix des tenues de scène est lui aussi important,
car elles vont donner de la dimension et du crédit à la représentation, tout faisant attention
à ne pas gêner les mouvements du danseur, donc sa performance.
Les concours de danse sont donc plus difficiles à évaluer qu’une simple compétition
sportive, car le règlement laisse une très grande place à la créativité et à la beauté du geste,
qui n’est le même sur personne. Le plus dur pour un danseur est donc d’allier deux qualités :
celles de sportif dans le but de produire un effort plutôt intense et prolongé, mais aussi
d’artiste, afin que le spectateur ne voit ni ne ressente aucune fatigue de la part du danseur,
surtout sur le visage.
 Le patinage artistique :
Comme son nom l’indique le patinage est une discipline sportive artistique, bien que le
côté sportif soit plus marqué que pour la danse. Les qualités artistiques recherchées sont les
mêmes que pour la danse : expression corporelle, beauté du geste, musique, tenue.
La principale différence est au niveau sportif : en effet, on ne revient pas sur la
production de l’effort physique, qui est indéniable pour chaque exemple cité. Le côté sport
est donc renforcé par la compétition et la réglementation. Le patinage est officiellement
catégorisé en tant que sport, faisant partie de grandes compétition nationales et
internationales, et étant même discipline officielle des Jeux Olympiques. La réglementation
est plus claire avec deux parties notées : un programme imposé où l’on note les différentes
figures exécutées, puis un programme libre qui, lui, fait plus appel à la notation artistique et
à la créativité des candidats.
Mais contrairement à la danse, ce qui compte avant tout dans le patinage, c’est plus la
technique d’exécution des figures que le partage de l’artistique, même si le liant entre
chaque figure à son importance. Et c’est ce point là qui départagera deux patineurs de
niveau égal.
Encore un exemple où le sport s’allie à l’art pour le plaisir des spectateurs.
 La gymnastique :
C’est le dernier cas que nous aborderons. C’est un mélange entre le côté sportif du
patinage et le côté plus artistique de la danse. C’est ici aussi une discipline classée
« sportive », mais qui est complétée par une part artistique.
C’est encore un sport à figures, et c’est cela qui donne son côté artistique à la gym,
même si ce n’est pas ici une recherche d’absolu. Nous serons sommes toute d’accord sur le
fait que regarder une prestation très artistique est plus agréable, mais cela ne doit pas se
faire au désagrément de la technicité, qui est seule notée lors des compétitions.
Le côté artistique s’exprime aussi lors des prestations des athlètes qui utilisent une
musique, et qui choisissent chacune des justaucorps (tenues) différents (en plus de
l’expression corporelle).
Conclusion : on peut donc remarquer que les sports qui sont en parallèle avec l’art, ont des
composantes artistiques intégrées à la discipline comme l’exécution de figures ou
mouvements agréables à regarder et plus ou moins impressionnants, l’expression corporelle,
l’utilisation d’un support musical, ou encore le port de tenues spécifiques.
II – EXPORTATION DU SPORT VERS L’ART :
Dans cette seconde partie, on s’intéresse à ce que l’art peut prendre au sport, aux
inspirations que l’on peut y trouver. C'est-à-dire découvrir les œuvres d’art qui ont pour
objet la pratique d’un sport.
 La photo :
C’est surement le plus représentatif des arts qui ont pour support le sport. En effet la
photographie est le moyen le plus rapide et facile de capturer des images.
Dans le domaine sportif, les clichés sont pris le plus souvent sur le vif, afin d’avoir un
meilleur rendu du mouvement. Les photographies sportives sont pour cela très dures à
prendre, car l’objet étant sans cesse en mouvement la photo sera plus ou moins floue, mal
cadrée… même si c’est cela qui donne parfois son petit côté artistique à la photographie.
Tous les sports peuvent être photographiés et même si ceux-ci n’ont à la base aucune
vocation artistique (comme le rugby, le foot, le volley, la course,…) le rendu photographique
est souvent quand à lui très visuel et donc artistique. Car le photographe aura su capter un
moment, une image, une émotion, qui lui sera considéré comme artistique.
Quelques exemples en image :
 La peinture :
La peinture est sans conteste le deuxième art le plus représentatif du sport. En effet,
c’est un moyen plutôt facile de représenter des figures sportives que par la peinture. C’est
un art extrêmement libre, et une image réelle peut avoir des dizaines de représentations
peintes différentes ; la seule limite à la création étant la toile blanche.
Tous les styles de peinture, avec toutes les textures sont représentés. Nous pouvons
trouver ce genre de tableaux en galeries ou encore sites internet dédiés à cet art.
Quelques exemples en image :
 La sculpture :
L’idée de la représentation du sport au travers d’une sculpture nous vient de
l’époque de premières olympiades grecques où l’ont peut voir des statues.
C’est un art assez peu représenté, car long, fastidieux, et difficile à réaliser. Mais
comme pour la peinture et le reste, plusieurs styles existent, ce qui engendre une grande
variété de productions.
Quelques exemples en image :
 La vidéo :
Avec une vidéo, nous avons une restitution parfaite de l’objet ou évènement filmé.
Cependant, même filmé, un sport s’il n’est pas artistique ne le devient pas, en étant sous
forme brute au travers de la caméra.
Ce qui pourra donner son côté artistique, seront les effets ajoutés, le style du
montage vidéo, les ralentis, les accélérations, l’ajout d’une musique,…
Conclusion : les arts important leur matière du sport cités ci-dessus sont les principaux,
mais d’autres existent. Le sport peut donc devenir art au travers d’un objectif (appareil
photo ou encore caméra), mais aussi en passant par des arts plus manuels tels que la
peinture et la sculpture.
CONCLUSION GENERALE :
Pour finir cette étude du lien « sport – art », on peut dire que ce lien n’est pas défini
comme une simple implication (… => …), mais bien comme une équivalence (… <=> …).
On l’explique par le fait que certains sports sont considérés comme artistiques car
beaux à regarder (art => sport), mais aussi que le sport peut être représenté de manière
artistique (sport => art).
Sport et art sont donc deux choses qui se marient à merveille, pour le plus grand
bonheur des spectateurs ou visiteurs d’une galerie (sportifs et artistiques).
Cela offre une plus grande diversité lors du choix d’une pratique sportive : nous ne sommes
pas obligé de faire la concession entre beauté, sensibilité et sport intense.
BIBLIOGRAPHIE
TEXTE :
-
Peu d’inspiration extérieure, vécu et ressenti du sujet.
Dictionnaire pour chercher les définitions.
PHOTOS :
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Site internet dédié à l’art du sport => http://www.artdusport.com
Différentes photos extraites sur internet.