9 décembre 2009

Transcription

9 décembre 2009

Me HUBERT ST-ONGE avocat
(ex-militaire)
• Divorce
• Séparation
• Garde d’enfants
et pensions
alimentaires
• Droit criminel
1771 ave. Industrielle,
Val-Bélair (Qc) G3K 1L8
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Chirurgiens dentistes
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A
Dr Mathieu Bergeron
Dr Charles Veilleux
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ro
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LE MERCREDI 9 DÉCEMBRE 2009
no
418 844-2056
pe
Su
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ort
Adsum, Garnison Valcartier, CP 1000, succ. Forces, Courcelette (QC) G0A 4Z0. No convention : 40012192
Tél.: 418 847-9821
s
Valcartier sur le chemin
de la flamme olympique
Le capitaine Jean-Jacques Lemaire-Martin du 430e Escadron tactique d’hélicoptères transporte le flambeau olympique à l’occasion du relais de la flamme olympique sur la Garnison Valcartier le 3 décembre
au petit matin. La garnison figure parmi les dix bases militaires canadiennes qui ont eu le privilège d’être
choisies pour accueillir le flambeau olympique.
Des sapins pour
illuminer le temps
des Fêtes
La réhabilitation des blessés
par les sports adaptés
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NOË ÉE !
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JOYE NE ANN
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Malinka Vézina, 11 ans, de Shannon
est la grande gagnante de notre
concours de dessin de Noël.
Félicitations!
- Photo : P. Brassard, journal Adsum
Article en PAGE 7
Article en PAGE 7
- Photo : sgt R. Duchesne, Imagerie Garnison Valcartier
Dossier en PAGE 10-11
BÉBÉS 2009
Dernière chance d’envoyer la photo!
Photos et dessins des gagnantes en PAGE 29
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Page 2 / Adsum / 9 décembre 2009
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Message du général commandant
et de l’adjudant-chef du SQFT/FOI(E)
L
et leurs familles ainsi que pour ceux qui
anticipent le temps des Fêtes avec chagrin
parce qu’ils ont perdu un être cher.
L’année 2010 sera exigeante. En effet, les
Jeux olympiques de Vancouver 2010 et la
montée en puissance de la FO 3-10 nous
tiendront fort occupés. D’autres défis viendront s’ajouter et je suis confiant qu’en
travaillant avec la rigueur habituelle, nous
arriverons à des résultats tout aussi
satisfaisants que ceux de cette année.
En cette période de réjouissance, prenons
le temps de bien nous reposer et d’apprécier la vie avec simplicité entourés de
nos proches. L’adjudant-chef Gilles Arcand
et moi désirons souhaiter, à vous et vos
familles, santé, bonheur et prospérité.
Joyeux Noël et Bonne Année!
e temps des Fêtes est une excellente
période pour faire une pause, se rapprocher des gens que nous aimons et faire
le plein d’énergie afin d’être fin prêt à relever les défis de la nouvelle année qui arrive
à grands pas.
Les membres du SQFT se sont encore
une fois démarqués par leurs accomplissements, notamment avec le déploiement de
la FO 1-09, la montée en puissance et le
départ du QG 6-09. Ce fut une année bien
remplie. Tous ont dû mettre l’épaule à la
roue afin d’accomplir les différentes opérations avec autant de succès. Je tiens à vous
remercier pour le dévouement dont vous
faites preuve quotidiennement. Les réussites de l’année qui se termine sont le fruit
de vos efforts.
Certains n’auront pas la chance de célébrer les festivités de Noël et du Jour de l’an
avec leurs familles. Ayons une pensée pour
tous ceux qui sont actuellement déployés
Brigadier-général Guy Laroche
Commandant du SQFT/FOI (E)
SEE ENGLISH VERSION NEXT PAGE
Adjudant-chef Gilles Arcand
Adjudant-chef SQFT/FOI(E)
Message du commandant
et du sergent-major du 5 GBMC
L
’écrivain et humoriste français Pierre
Daninos définit le service militaire comme une période pendant laquelle on mange mal, mais qui nourrit la conversation pour la vie.
Ces commentaires ne visent pas nos
cuisiniers, qui font un travail exemplaire
et qui vont contribuer aux festivités par la
préparation des repas lors de nos dîners
de la troupe. Nous trouvons néanmoins
que cette citation représente bien plusieurs
aspects de la vie militaire, comme la camaraderie, l’esprit de corps et les souvenirs
uniques à notre profession.
Plus que jamais, on exige beaucoup de
nos troupes. On vous demande d’être
fidèles au poste et d’accomplir des tâches
toujours plus exigeantes. Mais en fin de
compte, après tous ces efforts, ce qu’on
retient, ce sont souvent ces moments
particuliers passés aux côtés de nos frères
et sœurs d’armes.
Comme commandant et sergent-major
de la brigade, nous occupons une place de
choix pour témoigner du bien-être des
troupes dans leur ensemble et de l’excellent travail réalisé par les unités en 2009.
À chacune des étapes de la montée en
puissance de la FO 1-09, vous avez été à la
hauteur des attentes. Vos réalisations et
Colonel Jean-Marc Lanthier
Commandant du 5 GBMC
Adjudant-chef Pierre Marchand
Sergent-major du 5 GBMC
accomplissements lors de votre déploiement ne vous ont attiré que des éloges que
vous méritez amplement. Vos familles,
l’arrière-garde et le Groupe de soutien au
déploiement méritent également toute
notre admiration pour vous avoir soutenu
pendant votre longue absence. Nos pensées se tournent aussi vers nos frères et
sœurs d’armes déployées, en particulier
au sein du QG 6-09.
Le temps des Fêtes qui approche rapidement est le moment idéal pour prendre
un peu de repos en famille. Celle-ci a
d’ailleurs toujours été un pilier ainsi qu’un
élément clé de la réussite de toute activité
militaire.
C’est au noyau familial que le soldat
pense quand il est loin de la maison, et c’est
avec lui qu’il retrouve sa stabilité une
fois redéployé. Prenez donc aussi un peu
de temps pour resserrer les liens qui vous
unissent.
N’oubliez surtout pas de profiter de
l’occasion pour penser à ceux qui nous
ont quittés, ou qui ont été blessés dans
leur chair ou leur âme. Leurs sacrifices
ne doivent jamais être passés sous silence,
et nous devons leur témoigner hommage
et respect.
Le sergent-major, l’adjudant-chef
Pierre Marchand, joint sa voix à la mienne
afin de vous rappeler l’existence de services de raccompagnement comme «Opération Nez rouge» et «Tolérance Zéro».
Nous tenons également à vous souhaiter
une excellente période des Fêtes. Soyez
prudent, reposez-vous et revenez-nous
prêts à relever de nouveaux défis qui seront
sans contredit importants et nombreux.
Joyeuses Fêtes et Bonne Année 2010!
Allons-y!
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9 décembre 2009 / Adsum / Page 3

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Message du colonel commandant du 5 gss
E
n cette période de l’année, je tiens à
transmettre mes meilleurs vœux à
tous les membres de la grande famille
des Forces canadiennes et du 5e Groupe de
soutien de secteur – nos réguliers, nos
réservistes, nos employés civils et la force
conjointe.
Notre contribution à la sécurité du
monde est indéniable et elle est appréciée
tant à l’échelle mondiale qu’ici au Canada,
car nous nous investissons totalement.
L’année 2009 fut une autre année remplie de nombreux défis ayant un impact
considérable sur notre personnel et sur nos
familles. C’est pourquoi de valeureux
Canadiens et Canadiennes servent encore
en Afghanistan. Notre présence aide à
créer les conditions d’une reconstruction
à long terme en donnant au peuple afghan
l’espoir d’un avenir meilleur.
Je tiens à souligner le sacrifice de notre
équipe – de votre équipe – et de leurs
proches ainsi que la fierté que nous
éprouvons face à leurs réalisations.
La grande famille militaire du Québec
s’encourage mutuellement en prenant
Colonel Daniel Genest
Commandant du 5 GSS
soin des familles loin d’un de leurs. Je veux
mettre l’accent sur le besoin que nous
avons, à la suite d’une mission et à l’ap-
du 35 gbc
Sans eux, il aurait été impossible de bien
mener à terme toutes nos missions.
Sur cette note, je tiens à saluer tous les
membres du 5 GSS. Offrir un soutien de
qualité au Secteur du Québec de la Force
terrestre, à la Force opérationnelle interarmées (Est) et à nos unités hébergées
est une tâche complexe qui nécessite un
professionnalisme et un sens du devoir
hors-pair. Vous avez été au rendez-vous –
vos efforts et vos sacrifices font une véritable différence.
Je suis extrêmement fier de commander
cette belle et grande organisation.
L’adjudant-chef Brideau et moi-même
vous remercions tous et nous vous
souhaitons, à vous et à vos proches, nos
meilleurs vœux.
Joyeux Noël.
de l’USC
E
A
ux membres du 35 e Groupe-brigade
du Canada et à leur famille.
Le temps des Fêtes amène avec lui le retour
des rencontres fraternelles avec nos parents
et amis. C’est également l’occasion de renouer
avec des traditions qui nous sont chères.
Il me fait donc plaisir de vous transmettre
mes meilleurs vœux pour Noël et la Nouvelle
Année en espérant qu’elle soit l’occasion de
réaffirmer notre engagement à servir au
meilleur de nos capacités.
Cette période de réjouissances est le moment
propice pour témoigner de notre reconnaissance à nos réservistes déployés dont l’apport fut grandement significatif dans la réalisation d’une mission difficile dont l’importance
n’est plus à définir. C’est à travers de semblables défis que nos valeurs d’entraide et
le sacrifice pour autrui sont mises en relief.
Je vous souhaite donc que 2010 apporte
paix et prospérité à tous les réservistes ainsi
qu’aux membres de leur famille.
Joie, santé et longue vie à tous à tous!
proche d’un départ prochain, de nous rapprocher et de passer du temps de qualité
avec nos êtres chers, loin des obligations
professionnelles. Peu importe où vous
passez le temps des Fêtes, sachez que je
suis conscient des sacrifices que vous faites
durant toute l’année et que les Canadiens
que vous servez avec fierté reconnaissent
vos efforts. À tous, durant le temps des
Fêtes, je vous souhaite de pouvoir vous
reposer, de vous détendre en compagnie
de votre famille et de vos amis afin d’être
en forme pour 2010.
À l’approche des Fêtes, nous pensons
également aux défis à venir en 2010. Outre
nos engagements à l’étranger qui continueront, je me dois de souligner notre
participation à l’expérience olympique
durant laquelle nous apporterons notre
savoir-faire aux côtés de la GRC. Compte
tenu de notre rigoureuse formation, l’apport des Forces canadiennes s’annonce
un franc succès.
Je ne peux parler des Forces canadiennes
sans faire mention du personnel civil qui
font partie intégrale de l’équipe du 5 GSS.
Colonel Gratien Lamontagne
Commandant du 35 GBC
n cette période de réjouissances, il me
fait plaisir de m’adresser à vous, militaires, employés civils (FP/FNP) et familles,
afin de vous souhaiter en mon nom, celui des
coordonnateurs de garnison et des gestionnaires PSP régions Est et Ouest, de passer
un agréable temps des Fêtes en famille.
L’appui que l’Unité de soutien au commandement (USC) donne aux garnisons, en tant
qu’unité du 5e Groupe de soutien de secteur
(5 GSS) est orienté d’abord vers les unités,
mais plusieurs des programmes et ressources
offerts sont au service des individus qui les
composent ainsi que de leur famille.
Cette période de festivités est un moment
privilégié pour se détendre et se ressourcer
avec les gens qui nous sont chers. Profitez de
ce congé bien mérité pour revenir au travail
avec un enthousiasme et un dévouement
renouvelés. Je vous souhaite à tous mes
sincères vœux de santé, de joie et principalement du temps de qualité en famille.
Joyeux Noël et bonne année 2010.
Lieutenant-colonel Yvan Bouchard
Commandant de l’USC
Message from the lfqa/jtf (e) Commander and Chief Warrant officier
T
he holiday season is a great time to take
a break, catch up with loved ones and
recharge our batteries so that we are ready
to rise to the challenges of 2010, which is rapidly approaching.
The members of LFQA have once again
distinguished themselves through their accomplishments, particularly with regards to
the TF 1-09 deployment, the build-up and
the departure of HQ 6-09. It has been an
action-packed year. Everyone has had to work
very hard to carry out the various operations
so successfully. I would like to thank you
all for the dedication that you have shown,
day in, day out. Your efforts have made this
year’s accomplishments possible.
There are some people who will not get the
chance to celebrate Christmas and New Year’s
with those they love. Let’s take a moment
to think of all the CF members who are currently deployed and their families; let’s also
think of all the people who are dreading
the holiday season because they have lost a
loved one.
This coming year will be a demanding one.
The vancouver 2010 Olympic Games and the
TF 3-10 buoldup will keep us extremly busy.
There will also be other challenges and I am
confident that in working with our usual diligence, we weill enjoy as much success in
2010 as we have in 2009.
During this season of celebration, please
take the time to relax and appreciate the sim-
ple things in life surrounded by friends and
family. CWO Arcand and I would like to wish
you and yours health, happiness and prosperity.
Merry Christmas and Happy New Year!
Brigadier-General Guy Laroche
LFQA/JTF (E) Commander
Chief Warrant Officer Gilles Arcand
LFQA/JTF (E) Chief Warrant Officier
Le brigadier-général
Ménard prend les
commandes de la
FOI – Afghanistan
Par le capitaine Yves Desbiens
Officier d’affaires publiques, Quartier général de la
Force opérationnelle interarmées – Afghanistan
Le 19 novembre, le lieutenant-général
Marc Lessard, commandant du Commandement de la Force expéditionnaire du
Canada (COMFEC), a présidé la cérémonie au cours de laquelle le brigadiergénéral Jonathan Vance a remis le commandement de la Force opérationnelle
interarmées – Afghanistan (FOI –
Afghanistan) au brigadier-général
Daniel Ménard.
La parade de changement de commandant a eu lieu en présence des leaders clés
afghans et de la force de la coalition, ainsi
que de l’état-major senior de la Force opérationnelle à Kandahar, la force opérationnelle sous commandement canadien opérant
dans la province de Kandahar dans le cadre
de la Force internationale d’assistance à
la sécurité (FIAS).
«J’ai l’intention de suivre les traces des
commandants précédents et d’élever la
barre aussi haut que possible au cours des
prochains dix mois et demi, a déclaré le
bgén Ménard. Notre équipe militaro-civile
intégrée nous donne l’ampleur et la
profondeur de connaissance requise pour
aider les Afghans à rebâtir leur pays
comme une société stable, démocratique
et autonome.»
Cette cérémonie a marqué la fin d’une
affectation de commandement de neuf
mois pour le bgén Vance. «Je suis très reconnaissant d’avoir eu cette occasion de servir
à la fois le Canada et l’Afghanistan à titre
de membre d’une équipe alliée forte et
dévouée, en partenariat avec nos frères
afghans», a-t-il indiqué dans son discours,
après le transfert officiel de l’autorité de
commandement. «Je suis convaincu que
nous sommes en position pour un grand
progrès au cours de la prochaine année.»
En cette période des fêtes,
paix
est un mot que nous
chérissons tous.
Merci d’y contribuer
avec tant de courage !
Jean Charest
Premier ministre du Québec
Le nouveau commandant de la Force opérationnelle interarmées – Afghanistan, le brigadiergénéral Daniel Ménard, aura sous ses ordres 2830
membres des Forces canadiennes, de même que
700 fantassins américains. Sur la photo, il signe sa
prise de commandement, le 19 novembre à
Kandahar. - Photo : cpl Owen Budge, QG FOI – Afghanistan
devise latine qui signifie
PRÉSENT
Le journal Adsum, présent depuis 1972 au
sein de la communauté militaire de Québec
www.journaladsum.com
Adsum,
Des sapins en cadeau
pour les familles
de Valcartier
Par Philippe Brassard
Journal Adsum
Grâce à la générosité de l’Association
canadienne de producteurs d’arbres de
Noël (ACPAN), 1500 sapins ont été distribués dans la communauté militaire
de Valcartier, du 5 au 8 décembre, un
cadeau de reconnaissance envers les
familles qui ont beaucoup donné lors
du dernier déploiement, ou qui fêteront
Noël sans l’un des leurs.
Les enfants de militaires ont pu choisir
avec enthousiasme le sapin qui égayera
leur foyer durant le temps des Fêtes, parmi
des centaines de sapins de toutes tailles
entassés devant le Centre communautaire
de la garnison.
La distribution, organisée par le Groupe
de soutien au déploiement (GSD), était
ouverte à toute la communauté, mais
d’abord aux familles qui ont vécu le dernier
déploiement ou qui vivent celui du
Quartier général de la Force opérationnelle
interarmées – Afghanistan (QG FOI –
Afghanistan) depuis la mi-novembre.
LA MAGIE DES FÊTES
Le 5 décembre, premier jour de distribution, les jeunes familles ont été nombreuses à se déplacer pour venir chercher
l’objet qui incarnera la magie des Fêtes.
«C’est aux enfants que ça fait le plus de
bien d’avoir un sapin à Noël», a rappelé
Karine Blouin, conjointe du major Hugo
Delisle, présentement déployé à Kandahar
au QG FOI – Afghanistan, et mère de deux
jeunes enfants. En l’absence du père, ce
Des militaires volontaires du Groupe de soutien au déploiement vident un grand camion bondé d’un
millier de sapins naturels, donnés par l’Association canadienne des producteurs d’arbres de Noël, pour
la distribution du 5 décembre. Cette année, le CN a fourni gratuitement le transport des conifères. - Photo :
Philippe Brassard, Adsum
Karine Blouin, conjointe du major Hugo Delisle
présentement déployé à Kandahar, est venue
choisir un arbre pour le temps des Fêtes avec ses
deux enfants. Elle pose avec la petite Laurianne.
Absent de la photo, le jeune Alexandre, caché
parmi les sapins! - Photo : Philippe Brassard, Adsum
sapin installera une ambiance chaleureuse
dans la maison. Sans oublier que les enfants
pourront s’en donner à cœur joie pour
décorer leur arbre. «Ils vont te l’organiser
ce sapin-là!», a lancé la jeune mère à la
blague.
Pour des militaires de retour de mission,
la distribution pouvait même être l’occasion d’une première sortie en famille.
«Pour certains, c’est la première fois qu’ils
sortent depuis qu’ils sont revenus
d’Afghanistan», a noté l’adjudant Claude
Simard, coordonnateur adjoint au GSD.
« Que Noël soit pour vous et vos
proches un heureux jour et que
la nouvelle année vous apporte
joie, santé, bonheur
et prospérité ! »
Gérard Deltell
Député de Chauveau
Chef du deuxième groupe d'opposition
359, rue Racine
Québec, Québec
G2B 1E9
(418) 842-3330
[email protected]
www.gerarddeltell.qc.ca
Lewis Downey, directeur général de l’Association canadienne des producteurs d’arbres de Noël et
Fernand Plante, président de l’Association des producteurs d’arbres de Noël du Québec remettent une
couronne de Noël à Josée Verner, ministre des Affaires intergouvernementales et responsable de la
région de Québec, le 5 décembre. - Photo : Philippe Brassard, Adsum
Ce dernier accorde un rôle important au
sapin pour une famille qui traverse les Fêtes
avec une personne en moins. «C’est sûr que
si le conjoint n’est pas là, ce n’est pas pareil,
mais ça remplace un bonheur, une
présence. Les enfants vont penser à leur
père ou leur mère en voyant l’arbre, c’est
sûr», a-t-il souligné.
Présente le 5 décembre, la ministre fédérale des Affaires intergouvernementales et
responsable de la région de Québec, Josée
Verner, a salué ce geste de soutien envers
la communauté. «Je pense que c’est le geste
le plus humain et le plus chaleureux que
l’on puisse offrir à une famille de militaire»,
a soutenu Mme Verner, rappelant que la
période des Fêtes demeure «très significative» pour les foyers québécois.
«C’est aussi une petite tape dans le dos
pour les familles et pour les militaires qui
vivent des absences souvent très longues
et très difficiles, surtout au quotidien. Je
pense que c’est un beau message qu’on veut
leur envoyer», a renchéri la ministre, qui
a lancé un message de soutien à l’ensemble des foyers, en plus de leur souhaiter
gaieté, bonheur et réjouissance pour les
Fêtes.
Lewis Downey, directeur général de
l’ACPAN, a indiqué que ces sapins naturels
ont été donnés «pour reconnaître les
efforts des militaires à l’étranger» et les
remercier. Il s’agit de la troisième année
où l’ACPAN offre des arbres de Noël aux
familles des troupes canadiennes qui œuvrent
à l’extérieur du pays. En plus de Valcartier,
ils ont livré 100 arbres aux garnisons de
Saint-Jean et Montréal et 100 autres à
Ottawa. En 2007, plus de 2000 sapins
avaient été offerts à Valcartier par l’ACPAN
aux familles de militaires déployés au sein
de la Force opérationnelle 3-07.
Les 1500 sapins provenaient principalement du Québec et de la Nouvelle-Écosse.
Au Québec, la culture des sapins représente 8000 hectares répartis entre 268
producteurs, et une récolte annuelle de
1,4 million d’arbres.
Passage historique de la flamme
olympique à la Garnison Valcartier
«Il est important de souligner l’engagement
des militaires au sein de notre population
en leur attribuant un segment du relais de la
flamme», affirme Suzan Reeves, directrice
À 6 heures 50, le 3 décembre, une équipe de des communications du relais de la flamme
20 porteurs de la flamme olympique a tra- olympique.
Des centaines de personne se sont massées
versé la Garnison Valcartier, effectuant un
parcours de un kilomètre. La flamme le long du parcours dans les rues de la Garnison
olympique poursuivait ainsi son trajet de Valcartier, pour acclamer les relayeurs qui
45 000 kilomètres à travers le Canada jusqu’à portaient fièrement le flambeau légendaire.
Vancouver, accomplissant ainsi le plus long
«Enthousiaste et fébrile», voilà comment
relais de l’histoire olympique.
se sentait le capitaine Jean-Jacques LemaireC’était donc au tour de Valcartier de met- Martin du 430e Escadron tactique d’hélicoptre au premier plan des personnes, des pers- tères pour décrire son expérience comme
pectives et des endroits à l’image du Canada. porteur.
Les membres choisis pour cette épreuve
sont les fiers représentants de notre grande
communauté. Les personnes choisies sont
nos héros de tous les
jours, en raison de leur
rendement, de leurs
accomplissements,
de leur implication
dans la communauté,
de leurs performances sportives, de leur
dépassement ou tout
simplement de leur
excellence.
Luc Fradette, militaire à la retraite,
n’avait pas mis les
pieds à Valcartier
depuis 1966. «Je suis
venu
encourager
mon beau-fils, JeanJacques. C’est tellement formidable de
L’équipe de porteurs du flambeau olympique avant le départ de la course.
voir la flamme olymPar sous-lieutenant Dennis Noël
Bureau des affaires publiques du 5 GSS,
Garnison Valcartier
pique pour la première
fois», a déclaré le
beau-père du treizième
porteur de la flamme.
Grâce à l’appui apporté
par la communauté de la
Garnison Valcartier, à
l’enthousiasme généré
par les porteurs de la
flamme olympique et tous
les participants de la
célébration, le relais de
la flamme olympique à
Valcartier, a été un moment
inoubliable.
Dix bases militaires ont
pu former des équipes de
20 porteurs du flambeau :
Comox, Cold Lake, Alert,
Goose Bay, Greenwood,
Gagetown, Valcartier,
Petawawa, Shilo et Moose
Jaw. Quatre bases,
Esquimalt, Trenton, Borden
et Suffield, verront un de L’adjudant Denis Leduc du service de Génie était le sixième porteur de la
leurs membres porter la flamme olympique. – Photo : cpl R. Shewchuk, Imagerie Grn Valcartier
flamme olympique sur
Le relais de la flamme olympique culminera
une étape du relais, soit une distance de
le 12 février à Vancouver, lors des cérémonies
300 mètres.
d’ouverture, après 106 jours de voyage.
MES MEILLEURS VŒUX
DU TEMPS DES FÊTES!
Éric Caire
Député de La Peltrie
– Photo : cpl K. Duggan, Imagerie Grn Valcartier
5121 boul.Chauveau Ouest
Bureau #201
Québec, Québec G2E 5A6
418 877-5260
[email protected]
www.ericcaire.qc.ca
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À tous les militaires et leurs familles,
n très joyeux Noël
et une bonne et heureuse Année !
To all military personnel and their families
very Merry Christmas and
a Happy New Year !
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Député / M.P.
Portneuf -- Jacques-Cartier
325, rue de l’Église, bureau 50
Donnac ona (Québec ) G3M 2A2
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Téléphone : 418.285.0018
Sans frais : 1.888.285.0018
Téléc opieur : 418.285.0073
[email protected] a
André Arthur
38e année, No 13, mercredi 9 décembre 2009
Le journal Adsum est une publication non officielle
publiée un mercredi sur deux avec la permission du
Commandant du 5e Groupe de soutien de secteur. Les
opinions et les points de vue exprimés dans ce journal
ne sont pas nécessairement ceux du MDN, des FC et
de l’ASPFC/Personnel des FNP.
Le journal Adsum informe la communauté
militaire de la garnison et de la grande région de
Québec depuis 1972. Notre publication constitue l’un
des principaux outils de communication interne de
l’Armée au Québec. C’est un moyen privilégié pour le
Secteur du Québec de la Force terrestre (SQFT) de
communiquer avec son personnel et les familles. Les
succès, les intérêts et les préoccupations de la grande
équipe du SQFT, voilà la matière avec laquelle est bâti
l’Adsum.
Tirage : 5750 copies
Éditeur
Col Daniel Genest, cmdt 5 GSS
Rédactrice en chef
Caroline Charest,
poste 5672
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Journaliste
Philippe Brassard,
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Conseillère en publicité
Ginette Demers,
418 871-1274
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Imprimerie
Les Presses du Fleuve
LE MAGASIN PARTAGE,
une tradition pour le 5 RALC
Journal Adsum
Pour une 27 e année consécutive, les
membres du 5e Régiment d’artillerie
légère du Canada (5 RALC) ont fourni
camions et paires de bras afin de mener
à bien les œuvres du Magasin Partage,
un organisme qui offrira des vivres
pour Noël à près de 2000 familles défavorisées de la région de Québec.
Les 4 et 5 décembre, une vingtaine de
membres du 5 RALC, tous volontaires, ont
participé à cette œuvre de bienfaisance,
appuyés par une douzaine de camions.
Les artilleurs ont travaillé une quinzaine
d’heures pour la cueillette et le tri de denrées non périssables. Tous les coûts de cette
activité ont été assumés par le régiment,
incluant l’essence.
L’adjudant Éric Néron, responsable
depuis cinq ans de la participation du
5 RALC au Magasin Partage, contribuait
à cette activité pour une 15e année consécutive. Il s’agit d’une cause en laquelle il
croit fermement. «En tant que militaire,
on aide les gens défavorisés partout à
travers le monde, je ne vois pas pourquoi
on n’aiderait pas aussi ceux qui sont parmi
nous», a affirmé l’adj Néron, qui a sept missions à son actif, notamment à Chypre, à
UN NOTAIRE
Toute correspondance doit être adressée à la
rédactrice en chef. Les demandes de publication
doivent être acheminées par courrier électronique
à [email protected]. Soumettre les textes en
format Word et les photos en jpg. La rédactrice en
chef se réserve le droit de rejeter ou de modifier
tout matériel rédactionnel ou publicitaire. Les
auteurs des textes ne seront pas nécessairement
avisés des modifications apportées à leurs textes.
Toute votre vie, vous êtes appelé(e) à
prendre des décisions d’ordre juridique,
économique et social très importantes.
Afin d’obtenir des conseils adéquats,
la prudence vous suggère de consulter
votre notaire.
Avant tout, il faut bien se renseigner!
Les articles publiés dans ce journal sont la propriété de l’Adsum et ne pourront être publiés,
utilisés ou reproduits sans l’autorisation de la
rédactrice en chef ou de l’auteur.
Joyeux Noël
Le journal Adsum est une entité des Programmes
de soutien du personnel (PSP) et est financé en
grande partie par les fonds non publics. Les
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les employés civils du MDN.
Pour les autres : 20,00 $ par année
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ISSN 0705-0992
ADRESSE :
Journal Adsum
Garnison Valcartier, bât. 516
C.P. 1000, succ. Forces
Courcelette (Québec)
G0A 4Z0
Que ce temps
des fêtes se
déroule sous le
signe de la joie
et de la paix!
Des volontaires du 5e Régiment d’artillerie légère du Canada font la chaîne pour vider un de leurs camions
rempli de denrées, le 5 décembre à l’entrepôt du Magasin Partage. - Photo : Philippe Brassard, Adsum
Alert, au Cambodge, en Haïti, en Bosnie
et à Kandahar.
La participation des artilleurs prend
racine en 1983, alors que le bombardierchef (retraité) Pierre Lemay, qui s’implique
depuis la naissance du Magasin Partage,
songe à demander de l’aide auprès de
son unité. À l’époque, le bdrc Lemay rencontre le lieutenant-général (retraité)
Roméo Dallaire, qui est le commandant
du 5 RALC. Ambitieux, il lui demande 32
camions. Réaliste, Roméo Dallaire lui en
octroie 16. Résultat : depuis ce jour, le
Magasin Partage est devenu une véritable
tradition, inscrite au nombre des activités
communautaires annuelles de l’unité.
UNE MISSION INTEMPORELLE
À sa création en 1978, le Magasin Partage
compte 30 bénévoles, surtout des jeunes.
Ensemble, leurs efforts permettent
d’aider environ 80 familles défavorisées.
Aujourd’hui, le Magasin Partage compte
400 bénévoles et il a aidé près 40 000
familles en 32 ans d’existence, à raison de
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2000 par année. Pendant son mois d’activité, le Magasin devient un club social,
fréquenté par toute une mosaïque de
bénévoles, jeunes et moins jeunes. La communauté de Québec, elle, s’implique dans
des proportions inattendues, selon le fondateur, le père Jean Lafrance.
Même si le magasin a évolué, le principe
reste le même. À l’aube des Fêtes, les
familles défavorisées ont accès au magasin pour y faire une épicerie qui répond
à leurs besoins, en assumant seulement
10 % des coûts des denrées. Pour éviter les
abus, ces familles doivent toutefois être
reconnues par la Saint-Vincent-de-Paul.
Selon le père Lafrance, de nos jours, le
phénomène de la pauvreté s’observe particulièrement auprès des jeunes familles,
même s’il y a toujours un noyau dur.
Qu’elles aient de jeunes bébés, un travail
au salaire minimum ou qu’elles traversent
une situation exceptionnelle, le Magasin
Partage leur apporte une aide fort appréciée avant Noël.
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PROCHAINE PARUTION
jeudi 14 janvier 2010
DATE DE TOMBÉE
mardi 5 janvier 2010
ario Boilard
Notaire
Fondé par le 12e Régiment blindé du Canada
Examen visuel
Lunettes
Verres de contact
Centre Canex
190, rue Dubé
Valcartier
844-2520
Bien installé dans sa position de tir, un compétiteur s’apprête à faire feu pour un engagement longue
distance. – Photo : Fabrice Gilot, Armée belge
Deux compétiteurs débutent leur approche vers la cible lors du match de «stalking» au camp Elsenborn.
– Photo : Fabrice Gilot, Armée belge
e
Les tireurs d’élite du 3 R22 R en Belgique
Par le sergent Sébastien Fréchette
Les Nouvelles de l’Armée, Valcartier
C’est au camp Elsenborn en Belgique
qu’une équipe de snipers de Valcartier
est allée représenter les Forces canadiennes dans le cadre de la première
concentration de tireurs d’élite belge.
«Pour notre première édition, nous avons
lancé l’invitation à plus de 15 nations. Mais
en raison des engagements opérationnels
à travers le monde, nous avons réussi à
réunir 15 équipes en provenance de huit
pays différents. De plus, nous avons tenu
à regrouper le maximum de personne qui
gravitent dans le monde des tireurs d’élite,
donc nous avons des compétiteurs de la
Gendarmerie nationale française et de
la police allemande», a déclaré l’adjudantchef Thierry Verachtert, organisateur de
la concentration.
Quatorze épreuves évaluées par des arbitres en sept jours de compétition attendaient
les tireurs d’élites des quatre coins du globe
venus représenter leur couleur lors de cet
événement.
«Les différentes étapes de la concentration ont été préparées pour tester et évaluer l’ensemble des capacités des équipes
participantes. Engagement à courte portée,
simulation de tir en contexte urbain, engagement de nuit et dissimulation pour des tirs
à longue distance, toutes les épreuves sont
variées et vont être un excellent défi pour
les équipes», a ajouté l’adjuc Verachtert.
L’organisation belge a invité deux équipes
en provenance du Canada, mais seule
une équipe, formée de quatre membres
du 3e Bataillon, Royal 22e Régiment, a eu
la chance de se rendre en Belgique. «C’est
une grande fierté et un honneur d’être ici
pour représenter les Forces canadiennes.
Une chose est sûre, nous allons profiter
de cette occasion pour comparer nos
connaissances et notre équipement avec
les snipers des autres pays. Ce genre
d’événement est très enrichissant du point
de vue apprentissage, l’équipe canadienne
va certainement sortir d’ici grandie de
cette expérience internationale», a indiqué
le sergent Mike Desbiens, entraîneur de
l’équipe canadienne.
Joyeuses Fêtes
Toute le´quipe du Centre de Laser
Dentaire profite de loccasion
pour vous offrir nos meilleurs voeux
pour la prochaine anneé.
844-2056
190, rue Dubé, Courcelette, Valcartier (Centre d’achat CANEX)
Continuer les progrès
Des militaires blessés
s’initient au hockey sur grâce aux sports adaptés
luge à Valcartier
Journal Adsum
Journal Adsum
À l’approche des Jeux paralympiques
de Vancouver, une dizaine de soldats
blessés de Valcartier ont été initiés
au hockey sur luge, un sport adapté
en forte croissance. P our ces militaires victimes d’ un traumatisme,
c’était l’occasion parfaite de retrouver le goût du sport.
Cette initiation, qui a eu lieu le 24 novembre à l’aréna Clément-Boulanger de la
garnison, a été rendue possible grâce à la
collaboration de l’Association québécoise
des sports en fauteuil roulant (AQSFR),
qui voulait donner la piqûre des sports
adaptés aux militaires.
Le hockey sur luge ressemble en tous
points au hockey traditionnel, sauf que le
joueur est assis sur une luge équipée de
lames de patin à l’arrière. L’athlète utilise
deux petits bâtons de hockey, munis de
dents de métal au bout de leur manche,
pour se propulser sur la patinoire à la
manière d’un skieur. Sans trop savoir à
quoi s’attendre, des militaires blessés ont
ainsi pu essayer le hockey sur luge avec
quatre athlètes québécois, dont Benoit
St-Amand, gardien de but dans l’équipe
canadienne.
L’adjudant Sylvain Latulippe du
5e Régiment du génie de combat fait partie de ces militaires. Ce dernier a recommencé à marcher sans aide il y a environ
trois semaines, lui qui a été victime d’un
engin explosif improvisé le 18 juin à
Kandahar. Expulsé de son véhi cule, il
a été gravement blessé aux deux jambes,
et il se considère chanceux de les avoir
encore.
L’adj Latulippe constate que sa bonne
forme physique préalable et l’entraînement ont eu un impact positif sur sa guérison, qui a été plus rapide. Il a notamment
utilisé un vélo spécial à trois roues, sur
lequel on pédale avec les bras. «L’entraînement a fait une grosse différence et m’a
permis de rester positif», indique-t-il.
À son avis, au stade où il est rendu, il n’y
a rien de mieux que les sports adaptés pour
continuer sa guérison. De plus, le sport
aide selon lui à sortir de l’isolement. «J’ai
connu l’isolement, la chaise roulante, le
fait d’avoir beaucoup de limitations. Ces
sports permettent au niveau militaire de
rencontrer d’autres personnes qui sont
blessées, et en même temps, ça permet de
dépenser son énergie», dit-il, croyant au
principe d’un «esprit sain dans un corps
sain».
Les militaires qui vivent avec un handicap physique à la suite d’une blessure
subie en Afghanistan peuvent trouver
à travers les nombreux sports adaptés qui se pratiquent au Québec une
voie de succès pour leur réhabilitation.
«On préconise que les gens se trouvent
un loisir ou un sport qu’ils vont poursuivre pour le restant de leur vie. Ça leur donne
un objectif à poursuivre», indique le
lieutenant-colonel Markus Besemann,
médecin physiatre et chef du programme
de réhabilitation des Forces canadiennes.
Selon lui, il est clair que les sports adaptés favorisent le processus de réadaptation d’un soldat blessé. «Souvent, on se
rend compte que faire de l’exercice pour
le but de faire de l’exercice, en réadaptation, ça devient long. À moins que ce soit
dans le contexte de la pratique régulière
d’un sport, ça donne rarement des résul-
Pour ces raisons, il entend pratiquer le
hockey sur luge dans le futur. Afin de diversifier ses activités, il essaiera aussi le ski
de fond adapté le 19 décembre à Valcartier.
En ce moment, Véronique Côté, spécialiste régional en conditionnement physique
adapté au sein des Programmes de soutien du personnel (PSP), a pour projet
de démarrer une équipe de hockey sur luge
pour les blessés à Valcartier, ou du moins
de favoriser l’intégration des militaires au
sein des organisations civiles. L’adj Latulippe
s’est montré très intéressé par ce projet.
DÉCOUVRIR LE HOCKEY SUR LUGE
De nombreux militaires blessés, de même que des militaires qui travaillent au Centre intégré du soutien
du personnel à Valcartier, ont joué une partie de hockey sur luge en compagnie de Benoit St-Amand, gardien de but pour l’équipe canadienne de hockey sur luge paralympique, supervisés par Maxime Gagnon,
entraîneur des Dragons de Repentigny (couché au centre). - Photo : Philippe Brassard, Adsum
Le sergent Katy Richer, agent en
réta blissement et transition au Centre
intégré du soutien du personnel (CISP),
tenait également à vivre l’expérience du
hockey sur luge, même si elle n’a pas de
handicap.
Sa tâche consiste à accompagner
des militaires blessés dans leur processus
de retour au travail. Ainsi, elle trouve
important pour un soldat blessé d’essayer
un sport adapté. «Ça lui permet d’ouvrir
l’éventail des sports auxquels il peut
participer. Si la personne a toujours aimé
les sports plus durs, le hockey sur luge
peut faire, car malgré les petites différences,
le fondement reste le même», constatet-elle, ajoutant que ce sport encourage
aussi l’esprit de groupe. À l’avenir, le sgt
Richer fournira de l’information sur les
sports adaptés aux soldats qu’elle côtoie
au quotidien.
tats à vie. On souhaite inculquer l’idée
d’un esprit sain dans un corps sain, et ça
inclut la pratique d’un sport à long terme»,
explique-t-il.
Ultimement, le lcol Besemann signale
que l’intégration d’une activité physique
à long terme, le retour au travail et la capacité de bouger pour franchir tous les défis
de la vie, sont des mesures concrètes du
succès de la réhabilitation.
Le spécialiste rappelle que la pratique
d’un sport adapté a les mêmes effets bénéfiques pour un soldat blessé que pour la
population qui n’a pas vécu de traumatisme, en aidant à prévenir le stress, la
dépression, l’hypertension, l’obésité, etc.
Le sport encourage également les rapports sociaux, jugés bénéfiques pour la
réhabilitation. «Ce qu’on veut éviter, c’est
que les gens s’isolent dans leur milieu et
évitent les contacts avec leurs confrères.
Au point de vue global, les gens ont besoin
SUITE EN PAGE SUIVANTE
VARIÉS,
LES SPORTS ADAPTÉS!
L’AQSFR régit plusieurs disciplines sportives adaptées, les principales étant l’athlétisme, le basketball, le cyclisme à main, le hockey sur luge, le
rugby et le tennis. D’autres plus méconnues,
comme le hockey sur luge, l’escrime, le ski de
fond, le ski alpin, le curling, le triathlon ou le tennis de table, sont également structurées, autant au
plan récréatif que compétitif.
Sauf quelques exceptions, ces activités sont accessibles à toutes les personnes handicapées se
déplaçant en fauteuil roulant, qu’elles soient paraplégiques, quadriplégiques ou amputées aux
membres inférieurs.
Par souci d’équité, des catégories sont généralement créées au sein d’une discipline pour
regrouper les athlètes ayant des capacités
physiques similaires.
Selon Marc-Antoine Ducharme, coordonnateur de l’AQSFR, les règles du
hockey sur luge restent les mêmes qu’au
hockey – les mises en échec sont permises – sauf qu’aucune collision perpendiculaire n’est tolérée. Ce sport renforce
considérablement le haut du corps, ce qui
facilite les tâches quotidiennes de l’athlète. Autre avantage, les personnes sans
handicap peuvent jouer au hockey sur luge
avec les personnes handicapées, permettant ainsi de créer des liens sportifs qui
font fi des situations physiques de chacun.
«L’union fait la force», dit la vieille devise. Ensemble, deux
militaires ont déjoué le gardien de but Benoit St-Amand,
membre de l’équipe nationale de hockey sur luge, lors
d’une journée découverte à Valcartier, le 24 novembre.
- Photo : Philippe Brassard, Adsum
(SUITE DE LA PAGE 10)
de sortir et d’avoir des interactions avec
leurs pairs», précise le médecin physiatre.
Ce dernier nuance toutefois ses propos
en précisant que ce ne sont pas tous les
individus qui pourront devenir des athlètes, puisque beaucoup dépend de leur
condition physique avant le traumatisme.
«Je ne voudrais surtout pas insinuer qu’on
va créer des paralympiens par la pratique
du sport de tous nos soldats. Mais cela va
de soi que tout le monde devrait intégrer
des habitudes de vie saines au quotidien»,
affirme-t-il.
DES RESSOURCES ACCESSIBLES
Lorsque le physiothérapeute du centre
de réadaptation (comme l’IRDPQ) juge
que le militaire a atteint ses objectifs en
réadaptation physique, ce dernier est pris
en charge par de nouveaux spécialistes
régionaux du conditionnement physique
adapté, qui peuvent le diriger vers les
sports adaptés.
Véronique Côté occupe ce poste au
Québec, au sein des Programmes de soutien du personnel (PSP). De son bureau
situé au Centre des sports de la Garnison
Valcartier, elle accompagne les soldats
blessés dans le processus de remise en
forme.
Pour elle, les sports adaptés représentent le chemin à privilégier. À la suite d’une
blessure, un soldat doit entraîner sa force
musculaire et son endurance, de même
que sa performance cardiovasculaire et il
s’agit là d’un défi majeur. «Des fois, simplement s’entraîner sans avoir d’objectif
précis, c’est moins motivant. Les sports
de groupe peuvent être très bénéfiques
pour la motivation», dit-elle.
«L’idée, c’est de les mettre dans un contexte de sport, où ils n’ont pas l’impression de travailler, mais plutôt l’impression
de s’amuser», souligne Mme Côté. Cette
approche a aussi un impact positif sur la
santé psychologique, car le sport favorise
l’entraide entre coéquipiers et le dépassement de soi.
BENOIT ST-AMAND, ATHLÈTE PARALYMPIQUE
Le hockey sur luge a changé sa vie
Journal Adsum
Amputé de la jambe droite à l’âge de
17 ans, Benoit St-Amand réalise présentement ses rêves comme gardien de but
au sein de l’équipe canadienne paralympique de hockey sur luge. «Ça m’a
carrément changé la vie de A à Z de
recommencer à faire du sport», affirme
cet athlète québécois en visite à Valcartier le 24 novembre.
Benoit St-Amand fut atteint d’un
cancer des os alors qu’il avait seulement
15 ans. Pendant deux ans, il combat la
maladie et doit faire face à plusieurs
opérations. À l’âge de 17 ans, il prend la
difficile décision de subir une amputation.
«Ça a été probablement la meilleure chose
que j’ai faite. J’ai recommencé à vivre au
moment où j’ai perdu ma jambe», affirmet-il, sans hésitation.
Avant l’amputation, il adorait jouer
au hockey, mais son potentiel semblait
limité. Lorsqu’il a découvert le hockey sur
luge, il a rattrapé la fièvre du sport.
Aujourd’hui, il occupe un poste de cerbère
dans l’équipe canadienne de hockey sur
luge, qui l’a amené jusqu’aux Jeux para-
lympiques de Turin en 2006, où il a gagné
la médaille d’or. «Avant d’être malade, je
jouais avec l’équipe de la ville et on avait
jamais rien gagné. Maintenant, je me
ramasse avec l’équipe nationale, on fait
des tournois, on voyage à Turin, à Vancouver,
au Japon, en Allemagne, etc. Je n’aurais
jamais fait ça avant. C’est un mal pour un
bien», raconte-t-il, fier d’avoir pu gravir
tous ces échelons.
En plus de le garder en forme, son
sport lui donne aussi une force dans la vie
de tous les jours. Tout au long de son
parcours, il a tissé des liens solides avec
ses nombreux coéquipiers, qui partagent
une réalité similaire, et plusieurs lui
apportent un soutien dans les moments
plus difficiles.
MESSAGE AUX MILITAIRES
Benoit St-Amand lance un message
d’encouragement aux militaires qui ont
subi des blessures en Afghanistan et qui
sont aujourd’hui handicapés. «Oui, il faut
être très fort mentalement. Mais quand ça
va moins bien, il ne faut pas avoir peur de
dire “j’ai besoin d’aide”», souligne-t-il,
précisant que son entourage l’a aidé énormément à traverser les épreuves.
Conscient que beaucoup de militaires
ne connaissent pas les sports adaptés
comme le hockey sur luge, Benoit les
invite à essayer. À son avis, le sport
permet de canaliser les énergies dans
quelque chose de positif. «Jouer au
hockey m’a vraiment aidé à faire sortir
le méchant, à revenir terre-à-terre»,
note-t-il. «Juste en arrivant sur la glace,
tu oublies que tu n’as pas dormi de la nuit
parce que tu as eu mal à la jambe.»
D’ailleurs, l’athlète signale que le
hockey sur luge est un sport très rapide
et intense, qui plaira aux amateurs de
hockey traditionnel. «Souvent les gens
imaginent que puisque c’est un sport pour
handicapés, ça va être long et plate. Mais
quand ils voient une partie pour la première fois, ils se rendent compte que
c’est vite, ça lance fort, ça plaque, il y a de
l’action. À partir de là, les gens embarquent!», raconte le passionné de 31 ans,
qui attend une réponse en janvier pour
savoir s’il sera sélectionné pour les Jeux
paralympiques de Vancouver 2010.
D’ailleurs, un programme des Forces
canadiennes, appelé «Soldat sans limite»,
a été créé précisément pour encourager
la pratique des sports adaptés et prévoit
un fonds qui permet aux soldats blessés
d’obtenir du financement. Ce fonds peut
effectivement couvrir les dépenses sportives,
telles que l’achat d’un fauteuil spécialisé,
les services d’un entraîneur, ou encore les
dépenses de compétition. Dans la région
de Québec, Véronique Côté est le point de
contact par excellence pour ce programme.
Pour plus d’information sur les sports adaptés : à
Valcartier, Véronique Côté au 418 844-5000, poste
3981 ou encore www.aqsfr.qc.ca
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De passage à Valcartier le 24 novembre, Benoit St-Amand (à droite) a vu sa vie se transformer grâce au
hockey sur luge, lui qui a perdu une jambe à 17 ans. Il est aujourd’hui gardien au sein de l’équipe canadienne, avec laquelle il a notamment obtenu une médaille d’or aux Jeux paralympiques de Turin, en
2006. - Photo : Philippe Brassard, Adsum
• Succession
• Mandat d’inaptitude
• Contrat de mariage
CANEX
844-1414
418-844-3735
• Partage du temps de vie parents/enfants
• Partage de la contribution alimentaire
• Partage des biens
• Rédaction de la convention des ententes
séparation - divorce à l’amiable
Mathieu Morin, Acu
Le Chœur des familles et amis
de Valcartier chante Noël avec
la Musique du R22eR
Journal Adsum
Devant 310 spectateurs, une quarantaine de choristes du Chœur des familles et amis de Valcartier ont chanté
des pièces du temps des Fêtes avec
la Musique du Royal 22 e Régiment
(R22 eR), lors d’un concert de Noël
gratuit, le 5 décembre sur la Garnison
Valcartier.
La magie de Noël était au rendez-vous
pour ce spectacle, qui a été apprécié du
public. La première partie était présentée
par la chorale, qui a enchaîné des classiques du temps des Fêtes tels que An
A Cappella Christmas, Au royaume du
bonhomme hiver ou Jingle Bell Rock. Les
choristes se sont même dispersés dans
la salle pour interpréter la pièce Canon du
vin parmi les spectateurs.
En deuxième partie, l’orchestre d’harmonie de la Musique du R22eR a pris la
relève, accompagné de la chorale pour
quelques morceaux.
Le chœur participait à son troisième
concert depuis sa création, en mai. L’été
dernier, il avait chanté au Concert sous les
étoiles et au Concert sous le crépuscule.
UNE CHORALE ACCUEILLANTE
Formé de 56 choristes, le Chœur des
familles et amis de Valcartier regroupe des
parents, des conjoint(e)s et enfants de
militaires, des membres actifs ou retraités
des Forces canadiennes, ou tout autre
membre de la communauté de Valcartier.
L’élément rassembleur du chœur, c’est
justement le sentiment d’appartenance
des choristes envers la communauté
militaire, souligne le sergent Julie
Archambault, flûtiste de la Musique du
R22eR. Grâce à cette mosaïque de gens, ce
chœur est perçu comme étant unique à
l’échelle canadienne.
Le sgt Archambault l’a fondé avec un
collègue, le sgt Vincent Roy, pianiste et
arrangeur musical. Tous deux voulaient
aider les familles qui ont à traverser les
longs déploiements et le moyen trouvé fut
d’utiliser leur force, la musique, explique
le sgt Archambault.
Selon elle, certains conjoint(e)s de militaires ont rejoint la chorale par désir de
faire leur part pendant que l’autre est
déployé, puisque «ça leur donne l’occasion de s’impliquer et se rapprocher du
milieu».
Une quarantaine de choristes du Chœur des familles et amis de Valcartier ont livré une prestation
touchante avec les musiciens de la Musique du Royal 22e Régiment, lors d’un concert de Noël gratuit sur
la Garnison Valcartier. - Photo : cpl Kate Duggan, Imagerie, Grn Valcartier
Par ailleurs, plusieurs choristes
souhaitaient entrer en contact avec des
personnes vivant des situations similaires.
D’autres y ont simplement vu une opportunité de stimuler leur passion pour le
chant et la musique. C’est le cas de Sylvie
Durand, membre de la chorale depuis le
premier jour. «Pour moi, c’est une très
belle expérience depuis la cessation de
mes activités musicales, il y a au moins
15 ans maintenant», affirme-t-elle.
À long terme, le rêve commun des membres de la chorale serait d’accueillir assez
de choristes pour former un groupe de
60 à 70 personnes, dans le but de participer
à des festivals, comme par exemple le
Festival international de musique militaire de Québec.
BONNE RÉTENTION
Depuis le début de l’aventure, le recrutement des choristes est plutôt fructueux.
Le Centre de la famille Valcartier a d’ailleurs
apporté un soutien remarquable, précise le sgt Archambault.
De plus, le chœur observe une bonne
rétention de ses membres malgré le retour
des militaires. «Je me disais “quand les
soldats vont revenir d’Afghanistan, probablement que les gens vont vouloir rester
chez eux davantage et n’en verront plus le
but”. Non! Au contraire, ils viennent évacuer et partager l’expérience avec les autres.
C’est devenu leur activité à eux et leur
monde qui continue», constate le sergent,
qui mentionne que les pratiques ont lieu
sur une base hebdomadaire.
UNE ÉPICERIE
DE 400 $ EN
TROIS MINUTES!
UNE CHANCE
DE GAGNER
les nouveaux
DVD de
Toc Toc Toc
Gagnante du concours Épicerie en folie, Denise Michaud
a rassemblé une épicerie de 401,37 $ en trois minutes, Denise Michaud, gagnante du concours Épicerie en folie, fonce dans la rangée
remplissant ses paniers à la vitesse de l’éclair dans les des viandes. Elle n’avait droit qu’à deux articles par catégorie. - Photo : Philippe
étalages du Metro Canex, le 26 novembre.
Brassard, Adsum
Cette course contre la montre
était commanditée par le détaillant
Canex et La Personnelle, assurances
générales. Pour participer au
concours, il fallait remplir un formulaire avant le 19 novembre.
Mme Michaud, qui réside à SaintGabriel-de-Valcartier, avait pour
défi de remplir le plus de paniers
d’épicerie possible en trois minutes,
pour un montant d’achat maximal
de 400 $. Ses emplettes devaient
obligatoirement contenir des
produits variés.
Tout au long de sa virée, son
conjoint, le caporal-chef Pierre
Bédard du 2 e Batail lon du Royal
22e Régiment, était là pour l’encourager.
Une fois à la caisse enregistreuse,
Mme Michaud et son conjoint ont
retenu leur souffle, avant de constater avec joie que l’objectif était
atteint. Mme Michaud a aussi
mérité un congélateur d’une valeur
de 300 $.
À l’aube du temps des Fêtes, ces
prix qui s’élèvent à 700 $ sont les
bienvenus, a signalé le couple. Ils
en feront notam ment profiter
aux nombreux enfants qui passent Denise Michaud, gagnante du concours Épicerie en folie, son conjoint, le caporal-chef Pierre Bédard du
e
e
à leur garderie, l’Arche de Noé. 2 Bataillon du Royal 22 Régiment, Sylvie Lefebvre, gérante du Metro Canex et Donna Marcucci, directrice de
comptes
chez
La
Personnelle,
assurances générales. Autour d'eux, les prix de Mme Michaud : les paniers d'épicerie
(P.B.)
POUR NOËL!
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Toc Toc Toc sont maintenant disponibles
en magasin. Tout comme les volumes
précédents, chaque DVD regroupe 5
épisodes. Les petits et grands pourront
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prénoms et noms et un numéro
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joindre le jour.
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de 401,37 $ et le congélateur de 300 $. - Photo : Philippe Brassard, Adsum
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Le brigadier-général Guy Laroche remet un tableau commémoratif à M. Serge
Deschamps pour souligner son départ. - Photo : slt D. Noël, Affaires publiques 5 GSS
L’adjudant-chef André Jutras (à gauche) reçoit un souvenir commémoratif de
la part de l’adjudant-chef Mario Lavoie du 5e Bataillon des services du
Canada. - Photo : slt D. Noël, Affaires publiques 5 GSS
BASTION ÉRUDIT 2009
Par le sous-lieutenant Dennis Noël
Bureau des Affaires publiques, Garnison Valcartier
Le 5e Groupe de soutien de secteur (5 GSS)
a tenu l’exercice BASTION ÉRUDIT le
19 novembre à la Garnison Valcartier.
Cette journée de développement professionnel était un excellent moyen pour
promouvoir la cohésion de l’équipe du
5 GSS, en réunissant le personnel cadre
des Garnisons Valcartier, Saint-Jean, et
Longue-Pointe.
La première partie de cette journée a
permis aux militaires et aux employés civils
du 5 GSS d’échanger avec le commandant
de l’Élément de soutien national (ÉSN)
de la Force opérationnelle (FO) 1-09,
le lieutenant-colonel Ann-Marie Tardif,
et le commandant de la compagnie de
Police militaire (Cie PM) FO 1-09, le major
Martin Laflamme, sur leur expériences
acquises en Afghanistan. En après-midi,
le nouveau commandant de l’ÉSN, le
lieutenant-colonel Sébastien Bouchard et
de la Cie PM, le major Steeve Grégoire,
ont présenté leur procédure de bataille
dans le cadre de leur préparation à la
montée en puissance de la FO 3-10.
En soirée, l’équipe du 5 GSS était conviée à un dîner régimentaire au Mess
des officiers de la Garnison Valcartier, sous
la présidence d’honneur du brigadier-
général Guy Laroche, commandant du
Secteur du Québec de la Force terrestre
et de la Force opérationnelle interarmées
(Est). Au cours de cette soirée, le bgén
Laroche a souligné le départ à la retraite
des Forces canadiennes de l’adjudant-chef
André Jutras, adjudant-chef du 5 GSS,
après 35 ans de bons et loyaux services.
De plus, il a souligné le travail de M. Serge
Deschamps, chef du service Conservation
des ressources qui quitte également l’organisation pour une retraite bien méritée.
Le dîner régimentaire du 5 GSS se veut
aussi une occasion particulière pour
reconnaître la valeur du personnel.
Quelques membres de l’équipe se sont
distingués comme personnes méritantes
au sein de leur unité ou service respectif.
Du 5e Bataillon des services du Canada,
l’adjudant-maître Clermont Gagné, du
Centre de service des ressources humaines
civiles (Est), Mme Louise Lavoie, du
service Champs de tir et secteurs d’entraîinement, l’adjudant-maître André
Demers, de l’Unité de soutien au commandement, Mme Nora Haimani, du service
Génie, M. Paul Boucher, du service
Soutien matériel, Mme Agueda MolinaCarbonell, du service des Transmissions,
l’adjudant-maître Marco Séguin, du QG
5 GSS, M. Alain Roy, et du service Soutien
au personnel, lieutenant Jean-François
Perron.
On coupe
la dinde à
Valcartier!
Signe de la période des Fêtes qui
approche, des centaines de membres
du 5 e Groupe de soutien de secteur
(5 GSS) et du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada (5 GBMC) ont partagé
un somptueux dîner de Noël sur la
Garnison Valcartier, le 4 décembre.
Comme le veut la tradition, le personnel du 5 GSS était réuni à la cuisine de la
troupe, au bâtiment 505, tandis que des
dizaines de membres du 5 GBMC étaient
rassemblés au Quartier général et Escadron des transmissions (QGET). Les deux
organisations ont savouré un repas
typique du temps des Fêtes : dinde et farce,
légumes, purée de pommes de terre et pâté
à la viande.
Des officiers, adjudants, sergents et chefs civils du 5e Groupe de soutien de
secteur ont enfilé chapeaux et tabliers de cuisiniers, le temps de servir la dinde
aux 400 militaires et civils affamés. - Photo : slt Dennis Noël, Affaires publiques 5 GSS
Bien entendu, la coutume du commandant d’un jour a été respectée : le plus jeune
militaire du 5 GSS présent dans la salle,
le soldat B. Deschênes du service de Soutien
au personnel, a reçu le rôle de commandant du 5 GSS, octroyé par son propre
Le plus jeune soldat du Quartier général et Escadron des transmissions
(QGET) David Poirier, 19 ans, a coupé la dinde comme le veut la tradition à
Valcartier, c’est-à-dire en tant que commandant d’un jour de la brigade. Photo : ltv Charles Paquin, Affaires publiques 5 GBMC
commandant, le lieutenant-colonel Daniel
Vermeersch. Du côté du 5 GBMC, le soldat David Poirier du QGET a eu droit au
même traitement de faveur, offert par le
major Paul Chamberland, commandant
de son unité.
Les officiers, adjudants, sergents et chefs
civils ont également servi les repas à leurs
subalternes, question de les récompenser
pour leurs bons services de la dernière
année.
(P.B.)
Suivez les troupes!
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Six parachutistes de Valcartier
participent à la commémoration de
l’Opération Market Garden en Hollande
Par le capitaine Michael Hunt
3e Bataillon, Royal 22e Régiment
Le 17 septembre 1944, les forces alliées
déclenchaient l’Opération Market Garden
aux Pays-Bas et en Allemagne. À cette
époque, ce fut la plus grande opération
aéroportée de tous les temps. Pour commémorer le 65 e anniversaire de cette
opération, l’armée canadienne a été invitée
en Hollande par le maire de la ville d’Ede,
située à l’ouest d’Arnhem. Un contingent
de six parachutistes a été choisi, quatre
venant du 3e Bataillon, Royal 22e Régiment,
et deux du 5e Régiment du génie de combat (5 RGC).
Une sortie de masse regroupant
800 sauteurs devait avoir lieu le matin du
19 septembre sur une zone de largage
située à l’extérieur de la ville d’Ede. En
plus de nos Canadiens, les sauteurs venaient
des États-Unis, d’Angleterre, de Hollande,
de la Pologne et d’Allemagne. La journée
étant belle, le premier Hercules a décollé
à 9 heures et demie du matin sous les yeux
d’un millier de spectateurs.
Avec plus de huit CC130 Hercules,
l’opération s’est terminée aux environs de
deux heures et demie en après-midi. La
journée fut un grand succès, avec seulement un blessé léger sur 1000 sauteurs.
La camaraderie partagée entre les sauteurs
des différentes nations était perceptible.
Cela s’est également reflété dans le transport des Canadiens qui a été fait dans un
CC130 britannique avec des parachutistes
britanniques et maîtres parachutistes.
Il y avait un mélange de Canadiens,
d’Allemands, d’Anglais, d’Américains et
de Néerlandais qui ont plaisanté les uns
avec les autres pendant plus de 10 heures.
Cette commémoration a été une excellente occasion pour les forces armées de
différentes nations de se rappeler les événements de la Deuxième Guerre mondiale,
et d’apprécier l’unité que nous partageons
maintenant. Le contingent canadien
est très impatient d’y retourner l’année
prochaine.
HORAIRE
DES
DES
Fêtes
L’OPÉRATION MARKET GARDEN
Le contexte stratégique exigeait la prise
des ponts sur la Meuse et sur les deux bras
du Rhin (le Waal et le Bas-Rhin) ainsi que
plusieurs petits canaux et ses affluents.
La traversée du Bas-Rhin permettait aux
Alliés de déborder la ligne Siegfried et
d’encercler la Ruhr, qui était le cœur industriel de l’Allemagne. À grande échelle,
les forces aéroportées avaient comme
objectifs tactiques de sécuriser une série
de ponts sur les principales rivières de
l’Allemagne-Pays-Bas occupés et permettre une progression rapide, par des
unités blindées en Allemagne du Nord.
L’opération a été divisée en deux parties: Market pour l’opération aéroportée
et Garden, constituant l’assaut au sol
composé essentiellement du XXXe corps
en mouvement vers le nord pour joindre
les troupes aéroportées et ainsi continuer
l’attaque.
Les troupes aéroportées du Canada n’ont
pas activement participé à l’opération,
mais l’escadron 437 de l’Aviation royale
du Canada a participé au remorquage
de planeurs contenant les troupes et
équipements sur la zone d’objectif. Après
l’échec de l’opération, les ingénieurs
canadiens ont aussi aidé à évacuer par
bateau des troupes échouées sur la côte
nord du Rhin.
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14 au 23 décembre : . . . . . . . . . . . . . . . . . .Horaire régulier
24 décembre : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7h00 à 16h00
25 et 26 décembre : . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FERMÉ
27 au 30 décembre : . . . . . . . . . . . . . . . . . .Horaire régulier
31 décembre : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7h00 à 16h00
1 janvier : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FERMÉ
2 janvier : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Retour à l’horaire régulier
HORAIRE de la PISCINE
25-26-27 décembre : . . . . . . . . . . . . . . . . . .FERMÉ
28-29-30-31 décembre : . . . . . . . . . . . . . . . .13h30 à 16h00
1 janvier : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FERMÉ
2 janvier : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Retour à l’horaire régulier
HORAIRE PATINOIRE EXTÉRIEURE
(si la température le permet)
21 au 23 décembre : . . . . . . . . . . . . . . . . . .11h00 à 16h00 et 18h00 à 21h00
24 décembre : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11h00 à 16h00
25-26 décembre : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FERMÉ
27 au 30 décembre : . . . . . . . . . . . . . . . . . .11h00 à 16h00 et 18h00 à 21h00
1 janvier : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FERMÉ
2 janvier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Retour à l’horaire régulier
HORAIRE de L’ARÉNA
Gratuit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .pour les membres PSL
2.00$ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .pour les non-membres PSL
21 décembre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7h00 à 12h30 • Hockey libre
22-23 décembre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7h00 à 12h30 • Hockey libre
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13h30 à 16h00 • Patinage libre
24-25-26 décembre . . . . . . . . . . . . . . . . . . .FERMÉ
28-29-30 décembre . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7h00 à 12h30 • Hockey libre
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13h30 à 16h00 • Patinage libre
31 décembre, 2-3 janvier . . . . . . . . . . . . . . . .FERMÉ
HORAIRE du Centre plein air Castor
(si la température le permet)
Ouvert de 8h00 à 16h00
25 décembre : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10h00 à 16h00
1 janvier : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10h00 à 16h00
Si il n’y a pas de neige… Fermé!
Joyeuses fêtes
à tous
De l’équipe des Programmes de soutien du personnel
Pour raconter votre histoire, ou si vous connaissez un ancien combattant
qui serait intéressé par notre projet,
SVP contactez nous par téléphone au numéro sans frais :
HORAIRE du CENTRE DES SPORTS
Un monument pour dire «Merci!»
aux militaires de Valcartier
LA STATION CHOI-FM LANCE UNE CAMPAGNE D’APPUI À QUÉBEC
Journal Adsum
Depuis le jour du Souvenir, les équipes
de CHOI Radio X 98.1 et de Radio
X2 Rock 100.9 amassent des fonds
dans le but d’ériger un monument qui
remerciera l’engagement de tous les
militaires de la communauté de
Valcartier.
Pour atteindre leur but, les équipes
de ces deux antennes de Québec mènent
une campagne de vente d’autocollants,
Meilleurs Voeux
qui sont imprimés d’un «Merci!» sur fond
de camouflage.
Ceux-ci sont disponibles dans plusieurs
commerces de Québec et ils sont vendus
deux dollars : un montant de 0,40 $
paye les coûts de production, tandis que
le 1,60 $ restant est versé dans un fonds
pour l’achat du monument.
Jusqu’à présent, la vente est partie sur
une bonne lancée, affirme Sylvain Boivin,
initiateur et responsable de la campagne
à CHOI. «Tout le monde veut embarquer
dans le projet, ça a vraiment fait une grosse
pour un
NOËL MAGIQUE !
DEMANDE DE PARDON
(RÉHABILITATION ET U.S. WAIVER)
Assistance pour l’obtention d’une réhabilitation rapide et efficace,
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La période des fêtes est une occasion spéciale
de vous remercier sincèrement de votre clientèle.
L'équipe Canex est fière d'apporter son support
aux militaires et à leur famille.
Meilleurs Voeux
pour un
Joyeux Noël
et une Année 2010
remplie d’amour
et de paix !
Voici l’autocollant qui est vendu un peu partout
dans la province dans le but d’ériger un monument
pour les militaires à Québec. - Photo : CHOI-FM
vague. On s’attendait à une bonne réponse,
mais pas autant que ça», s’exclame
M. Boivin. En date du 7 décembre, plus
de 11 020 $ ont été récoltés, ce qui représente plus de 5510 autocollants vendus.
Parmi les commerces impliqués, les
restaurants McDonald ont offert aux
équipes de CHOI d’aller distribuer les
autocollants sous leurs toits, et ce, partout
dans la province. Dans les établissements
de Trois-Rivières, 765 autocollants ont
été vendus lors d’une seule tournée d’une
heure et demie, le 3 décembre.
UN MESSAGE DES GENS DE QUÉBEC
Selon Sylvain Boivin, il n’était pas question de mettre un logo sur l’autocollant,
car l’initiative se veut populaire. «On ne
voulait pas que ce soit une sorte de propagande pour la station. On voulait juste
que ce soit un message des gens de
Québec», souligne-t-il. Pour l’instant, l’apparence qu’aura le monument demeure
inconnue, mais sa signification est déjà
claire. «Le monument viendra remercier
tous les militaires, qu’ils soient décédés
ou vivants, pour leur implication. Il dira
qu’on soutient les militaires et leurs
UN GESTE DE CONTINUITÉ
POUR CHOI
La campagne d’autocollants pour ériger un monument aux troupes s’inscrit dans une série de gestes
d’appui aux troupes posés par la station de radio
CHOI-FM ces dernières années.
Il y a quatre ans, à son arrivée comme coordonnateur de la promotion à CHOI, Sylvain Boivin a proposé de soutenir davantage les troupes sur les
ondes, jugeant la communauté de Québec timide à
cet égard.
Tout a débuté par de petites gestes, en premier lieu
l’envoi de calendriers du Dream Team en
Afghanistan. La station a également créé une boîte
vocale pour recueillir les messages d’encouragement des gens de Québec, afin de les acheminer aux
troupes déployées à Kandahar. Des émissions spéciales, sous la forme d’un décompte musical entrecoupé de mots d’encouragements, ont aussi été
enregistrées, puis envoyées en théâtre opérationnel.
Plus récemment, les équipes de CHOI se creusaient
les méninges pour trouver autre chose qui pourrait
remercier les soldats et leurs familles, dans le contexte du retour des troupes et du jour du Souvenir.
C’est ainsi que l’idée d’ériger un monument a
émergé, a raconté M. Boivin.
familles», explique M. Boivin. Il est possible que le message gravé sera «Merci»,
tout simplement, mais rien n’est arrêté,
selon le responsable.
Fait notable, la vente des autocollants
continuera tant qu’il y aura une bonne
participation de la population. Plus il y
aura de l’argent amassé, plus le monument
sera gros. La compagnie choisie pour le
construire, Monuments Delisle, entend
même offrir ses services au prix coûtant.
L’objectif de départ était d’aller chercher
2500 $, ce qui permettait l’achat d’un
monument d’un mètre de hauteur.
Désormais, l’objectif est d’amasser un
montant de 15 000 $. «Au prix coûtant, on
parle d’un monument de 30 000 $. Ça peut
être assez gros!», croit M. Boivin.
Par ailleurs, le maire de Québec,
Régis Labeaume, a promis sur les ondes
de CHOI 98.1 en novembre qu’un emplacement pour accueillir le monument
serait octroyé à Québec.
Merci à ceux qui travaillent dans l’ombre
Par le lieutenant-colonel Steve Hétu
J3, Force opérationnelle interarmées (Est)
Depuis plusieurs années, les Forces canadiennes contribuent à la génération de
troupes afin de venir en aide au peuple
afghan. Évidemment, cette contribution
appelle beaucoup de militaires qui, à tour
de rôle, proviennent généralement du
même secteur. Tel a été le cas pour la Force
opérationnelle 1-09 qui vient à peine de
rentrer au bercail.
Malheureusement, ces missions occasionnent des pertes ou des blessures
chez nos consœurs et confrères d’arme.
Afin de pouvoir faire face à ces situations
malheureuses, nous avons une équipe
multidisciplinaire qui travaille dans
l’ombre et qui mérite d’être reconnue.
Lorsqu’un drame afflige un de nos
guerriers, le branle-bas de combat s’installe au centre de veille (CENVEILLE)
du Secteur du Québec de la Force terrestre
(SQFT) afin de pouvoir gérer l’incident
critique (IC). Dès lors, nous nous affairons
à colliger l’information afin de pouvoir
dépêcher une équipe de notification, constituée d’un commandant, de son sergentmajor et d’un padré. Lorsqu’un militaire
est blessé ou tué, ce sont eux qui ont la
tâche ingrate de l’annoncer aux plus proches
parents. Cette équipe peut être mobilisée
d’urgence à toute heure de la journée.
Bon nombre d’intervenants se mobilisent
afin de pouvoir gérer l’IC. Cette gestion
est guidée par les thèmes suivants : appui
continu et prioritaire à la famille et respect.
C’est en utilisant ces thèmes comme phare
Sous la direction du lieutenant de vaisseau Yves Lessard, les officiers de la veille confirment les différentes procédures de rapatriement d’un blessé.
Tant les militaires que les civils accueillent nos défunts à l’aéroport de Montréal dans la dignité et le
respect.
dans la résolution des IC que les différentes
équipes travaillent dans l’ombre.
L’équipe du J1 coordonne tout l’aspect
administratif et déploie des officiers de
liaison à Toronto afin de coordonner toutes
les procédures avec le coroner. Les officiers
des affaires publiques soutiennent les
familles pour faire face aux pressions
médiatiques. Les officiers désignés (OD)
font un travail colossal en guidant les
familles éprouvées tout au long des processus militaires. Pour mieux les soutenir,
ils cohabitent avec les familles.
L’unité interarmées de soutien au personnel assiste les OD et offre une multitude de programmes d’aide aux familles
et aux militaires. Cette unité voit, entre
autres, à ce que ces derniers connaissent
leurs droits. Le personnel de la santé aide
les familles à comprendre la situation
médicale de leur proche. Les responsables
de site coordonnent l’arrivée des dépouilles
et des blessés aux différents aéroports.
Finalement, mais non le moindre,
l’unité d’appartenance déploie des efforts
incroyables. Entre autres, c’est elle qui
organise toutes les cérémonies funèbres.
L’unité d’appartenance devient ainsi une
ressource morale et physique incroyable
pour les familles éprouvées ainsi que pour
leurs consœurs et confrères.
Ainsi, à tous ceux qui se sont déployés
et qui se déploieront, nous vous rassurons
que l’équipe de la Défense au Québec
travaille d’arrache-pied et avec cœur en
soutien à la mission en Afghanistan.
Et pour toutes les personnes qui ont
travaillé dans l’ombre, merci pour votre
dévouement, votre professionnalisme et
votre compassion.
Afghanistan 101 pour des élèves
en difficulté d’apprentissage
Journal Adsum
Une quinzaine d’élèves en cheminement particulier fréquentant l’Acadé mie Sainte-Marie à Beauport ont été
transportés en Afghanistan le temps
d ’ u n e p é r i od e , gr â ce à l ’ a d j u d a n t
Christopher Robin, venu leur raconte r s on e xp é r i e n ce d e m i s s i on , l e
18 novembre.
L’enseignante suppléante, Anne Martin,
avait préalablement couvert en classe
l’histoire récente de l’Afghanistan et les
grandes lignes de la guerre, dans le cadre
de la semaine des Anciens combattants.
En complément, elle souhaitait inviter un
militaire de Valcartier pour conscientiser
ses élèves sur la mission canadienne,
afin de leur faire passer un examen de
conscience citoyenne après.
D’ordinaire, ces ados de 14 et 15 ans
s’intéressent très peu à l’actualité. «Ils ne
regardent pas la télé, ils ne sont vraiment
pas au courant de ce qui se passe. Je trouve ça important», a soutenu Mme Martin,
ajoutant que plusieurs d’entre eux ont une
vie familiale difficile.
Dans ce contexte, l’adj Robin, du
3e Bataillon du Royal 22e Régiment, avait
le bagage nécessaire pour stimuler leur
intérêt sur l’Afghanistan, lui qui a été
déployé à Kandahar en 2007, en plus
d’avoir participé à des missions en Somalie,
en Haïti et en Bosnie.
Le vétéran parachutiste s’est appuyé
sur son vécu de 19 ans de service au sein
des Forces canadiennes pour répondre
aux multiples questions – pas toujours
évidentes – que les jeunes curieux lui
ont posées. Plusieurs ont réclamé des
détails sur la vie des enfants afghans,
sur la réalité des adolescents et des femmes,
ou ont voulu un aperçu des tactiques
talibanes. Certains s’intéressaient davantage aux conditions de vie des soldats canadiens déployés et au sens de la mission.
Tout au long de son exposé, l’adj Robin
a fait défiler des dizaines de photos montrant des panoramas de l’Afghanistan :
montagnes, plaines désertiques, marchés
publics, jeunes Afghans, troupeaux de
moutons, installations canadiennes, etc.
Ces tranches de vie ont soulevé l’intérêt
des jeunes ados et donné lieu à diverses
anecdotes. Un court document vidéo tourné
en théâtre opérationnel leur a également
été présenté.
Pour faire bouger un peu les élèves,
l’adjudant a proposé à quelques jeunes
courageux de porter une veste tactique,
L’adjudant Christopher Robin, du 3e Bataillon du Royal 22e Régiment, aide un jeune à vêtir un équipement
militaire, lors d’une visite en classe à l’Académie Sainte-Marie de Beauport, le 18 novembre. - Photo : Philippe
Brassard, Adsum
un sac d’équipement, un casque et des
lunettes de vision nocturne qu’il avait
apportés. Ces élèves ont semblé particulièrement surpris par la lourdeur de l’attirail militaire.
UNE RENCONTRE QUI PORTE SES FRUITS
Dans les semaines qui ont suivi la visite
de l’adj Robin, les élèves ont mentionné à
leur enseignante avoir adoré la présentation. Ceux-ci en parlent encore entre eux
et même à la maison.
Ils ont aussi eu leur examen, dans lequel
ils devaient se prononcer «pour» ou «contre» la mission canadienne en se basant
sur les arguments de l’adjudant et ceux
soulevés par des articles de journaux. Cette
prise de position sur la mission évaluait
leur conscience citoyenne et s’est avérée
pertinente, car les élèves auraient réussi
à faire la part des choses, a laissé savoir
Mme Martin.
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LE GPE 4 INFANTERIE 35 GBC À THETFORD MINES
Un exercice hors base
innovateur et étourdissant
pour l’ennemi!
Le GPE infanterie du 35e Groupe-brigade
du Canada a effectué son dernier
exercice de l’automne les 12, 13 et 14
novembre dans les mines de la région
de Thetford Mines, choisies pour augmenter le réalisme de l’activité.
Tout près de 400 personnes ont participé
à cet exercice. Cet ambitieux exercice hors
base a donné lieu à un entraînement de
qualité dans un cadre de groupement tactique. Sous la direction des Voltigeurs
de Québec, les unités d’infanterie de la
35e brigade, appuyées par des éléments du
35e Régiment du génie de combat (35 RGC)
et du 55e Bataillon des services, ont contribué à ce succès collectif.
Pour le lieutenant-colonel Jean-François
Bédard, commandant du GT et des
– Photo : cpl I. Provost
Voltigeurs de Québec, cet exercice fut un
franc succès : «Cet entraînement a demandé
beaucoup à notre personnel de planification. Ils ont su atteindre mon orientation,
soit d’effectuer un exercice hors base de
qualité pour le GPE infanterie. Nous avons
livré la marchandise auprès de nos unités
sœurs tout en nous souciant de la qualité de l’entraînement pour notre brigade.
Ce type d’exercice hors base est maintenant
possible pour des soldats réservistes. À ce
titre, je félicite le soutien, car sans sa
présence, notre niveau opérationnel n’aurait pas atteint celui recherché!»
L’exercice a débuté par une consolidation des troupes au cégep local et par le
début des procédures ISTAR pour les
patrouilles de reconnaissance, le tout
Une section d’infanterie s’apprête à pénétrer dans un bâtiment. – Photo : cpl I. Provost
encadré par le S2. Le plan d’acquisition et
d’information a sensibilisé la chaîne de
commandement ainsi que les membres
des compagnies C et D, pour qui c’était
une première. Les informations ainsi
recueillies ont permis aux compagnies de
planifier adéquatement leurs opérations.
Le tout s’est enchaîné, le samedi, avec
une procédure de bataille au sein de la
mine BC, dont l’usage avait été autorisé
par M. John LeBouthilier, président de la
société Asbestos. Les pratiques furent exécutées dans des bâtisses réelles de la mine,
préparées pour l’occasion par l’équipe de
planification, ce qui permettait un entraînement très réaliste. Au même moment,
les membres du 35 RGC effectuaient une
opération de purification d’eau au rivage
du lac.
Les opérations de cordons et fouilles
ont eu lieu le dimanche dans les mines
Beaver et Normandie. L’environnement
était saisissant par son relief lunaire et par
la présence d’un ennemi interactif, selon
la norme de l’Armée de terre. Les objectifs avaient été identifiés par les patrouilles,
ce qui a permis le succès des opérations,
malgré des pertes causées par des insurgés
possédant des ceintures explosives (fournies par le CI SQFT).
À la suite des opérations, les rapports
post-exercices ont fait ressortir l’importance de la communication lors d’une
opération de compagnie, ainsi que de la
connaissance des règles d’engagement
et de la position des différentes unités par
tous et chacun.
L’ensemble des participants ont apprécié cet exercice en raison de son réalisme
et de la camaraderie existante au sein des
unités d’infanterie de la brigade. Bref, une
opération réussie qui donnera un bon
enseignement aux prochaines générations
de fantassins au sein de la 35e Brigade.
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HOMMAGE
AUX MILITAIRES
DE RETOUR DE MISSION
Par le capitaine Michel Girard
Représentant Affaires publiques, 12e Régiment blindé du Canada de Trois-Rivières
Un vibrant hommage a été rendu aux membres du 12e Régiment blindé du Canada à
Trois-Rivières de même qu’à ceux du 62e Régiment d’artillerie de campagne, par près de
3000 personnes au Centre Bionest de Shawinigan le 25 novembre. Sur la photo, le caporal-chef Martial Boisvert, entouré des membres des deux unités, effectue la mise au jeu
officielle lors de la partie qui opposait les Cataractes de Shawinigan aux Maineiacs de
Lewiston.
– Photo : capt M. Girard, 12 RBC (T.-R.)
Les tireurs d’élite du 1 R22eR au
«Marine Corps Mountain
Warfare Training Center»
Dans le cadre de l’entraînement de
niveau 1 pour la montée en puissance
du Groupement tactique (GT) de la FOIA 3-10, les membres de la cellule des
tireurs d’élite du 1er Bataillon, Royal
22e Régiment (1 R22eR) ont participé à
une formation de tir en dénivelé avec
le Corps des Marines des États-Unis
(USMC) au Nevada.
En plus de la pertinence de l’entraînement en ce qui concerne le tir, nous avons
eu la chance de nous entraîner sur un
terrain semblable sinon identique à
l’Afghanistan qui comportait en plus les
mêmes conditions climatiques. Cela nous
a permis de prendre connaissance de
l’impact des conditions du terrain sur nous
et notre équipement. Cet entraînement
nous a aussi permis de resserrer les liens
au sein de la cellule des tireurs d’élite.
Le plan global de l’entraînement a été
développé après l’analyse du plan de cours
du «Mountain Scout Sniper Course» donné
par le «Marine Corps Mountain Warfare
Training Center» de l’USMC et a grandement été appuyé par les instructeurs américains lors de notre entraînement.
Ainsi, cette formation consistait à engager
plusieurs cibles sur un champ de tir non
conventionnel de plus de 2500 mètres.
Il nous a ainsi été possible de prendre
des données importantes et de tester nos
armes et notre équipement à leur capacité
maximale tant de jour que de nuit. De
plus, nous avons profité de l’occasion pour
pratiquer les engagements simultanés et
avons peaufiné notre communication ainsi
que notre synchronisation.
Les tireurs d’élite du 1 R22eR ont ainsi
pu acquérir de nombreuses connaissances
et compétences qui leur permettront d’accomplir leur travail de façon beaucoup
plus efficace lors du déploiement.
Les tireurs d’élite du GT 1 R22eR sont
ainsi mieux préparés à faire face au
prochain déploiement. Cet entraînement
a été un investissement pour les Forces
canadiennes qui sera bénéfique dans un
avenir rapproché. Ce développement
des compétences est un ingrédient supplémentaire qui permettre au 1 R22 eR de
devenir la meilleure unité de combat de
l’armée.
Le soldat Simard se prépare à faire feu.
Attribution de la reconnaissance «Distinction FNP»
Dominic Gagnon, un employé du
Musée du Royal 22e Régiment, a reçu
le 17 novembre la Distinction FNP, une
reconnaissance offerte afin de remercier les employés qui ont à cœur l’excellence de l’organisation.
Ce guide du Musée a pris les fonctions
de l’assistant chef guide au pied levé dans
le plus grand respect de ses pairs, avec
rigueur et en faisant preuve de toute la
souplesse que demande ce poste : les visites guidées des VIP, l’organisation des
horaires, la sécurité des lieux et le maintien des liens avec les autorités militaires
et le personnel permanent du Musée. Par
son efficacité et sa volonté de bien servir
la clientèle, la contribution de l’employé
a été significative et au-delà des attentes.
Un certificat ainsi qu’un bon
d’achat de 50 $ de CANEX ont
été remis à M. Gagnon par le
major Serge Coulombe, viceprésident du conseil d’administration du Musée et commandant de la garnison, et
Mme Jocelyne Milot, directrice du Musée.
L’organisation des Fonds
non publics (FNP) tient à
reconnaître les employés qui
se démarquent de façon toute
particulière, car le succès d’une
organisation est étroitement
lié à la performance de son
personnel.
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frères d’armes au combat
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Le cours de premiers soins tactiques au
combat – connu sous le sigle anglais
TCCC – apprend à des militaires du rang
des méthodes avancées pour stabiliser les
blessés. Les volontaires doivent avoir reçu
au préalable la formation de base en soins,
obligatoire pour tous les soldats.
Cette formation vise à améliorer les délais
de traitement des blessés, face à la réalité
du théâtre afghan, où les attaques sont
sournoises. «On se rendait compte qu’avec
le nouveau type de conflit que l’on vit
présentement en Afghanistan, le technicien médical n’était pas en mesure de suffire», explique le sergent Yan St-Pierre,
responsable de la cellule des soins tactiques de la 5 Amb C et principal artisan
du cours avec le sergent Frédérick Couture.
«Dans les dix premières minutes qui
suivent un incident, c’est là qu’il faut avoir
des soins de première ligne. Bien souvent,
le technicien médical ne pouvait pas rencontrer ce dix minutes, à cause de sa situation géographique ou d’une autre intervention», précise le sgt St-Pierre. C’est
ainsi que le cours a vu le jour, inspiré du
modèle américain.
DES TECHNIQUES AVANCÉES
L’apprentissage des soins tactiques nécessite cinq jours de théorie et quatre jours
de pratique avec scénarios, comparativement à deux jours et demi pour le cours
de base. Concrètement, les soldats qui suivent ce cheminement acquièrent quatre
techniques principales, d’après le sgt
St-Pierre.
D’abord, les élèves apprennent à contrôler une hémorragie majeure : autant la
séquence d’intervention que les différentes
façons de stopper le saignement. Ils vont
ensuite acquérir les méthodes pour venir
en aide à une personne inconsciente et qui
a des difficultés à respirer, notamment
l’insertion d’un tube de caoutchouc par la
narine pour garder les voies respiratoires
ouvertes.
En cas d’affaissement des poumons –
appelé pneumothorax –, souvent causé
par une blessure thoracique permettant à
l’air d’entrer et de comprimer les poumons,
les soldats acquièrent une technique de
décompression à l’aiguille, qui consiste
à perforer le thorax pour faire sortir l’air.
Puis, les soldats apprennent le système de
triage des blessés, qui nécessite notamment de diagnostiquer la gravité des
blessures, afin de concentrer les soins sur
les personnes qui ont le plus de chance
d’être sauvées.
UN COURS QUI ÉVOLUE
AUCUNE PLACE À L’ERREUR
Des élèves du cours de soins tactiques prodiguent
les premiers soins à un blessé, en plein cœur du
village nomade afghan, quelques minutes après
avoir repoussé l’embuscade des insurgés. - Photo :
En soins tactiques, les apprentis sont
évalués autant sur leur capacité à bien réagir face à une menace ennemie, que sur
leurs soins aux blessés. L’application
adéquate des techniques apprises et le
respect des délais raisonnables font partie des critères d’évaluation.
Plusieurs critères, lorsque négligés,
entraînent un échec automatique. «Les
normes sont excessivement sévères, parce
que ce n’est pas comme un cours d’infanterie ou d’armes, où l’on peut avoir une
certaine marge d’erreur : en soins tactiques,
c’est la vie ou la mort, il n’y aucune place
à l’erreur», souligne le sgt St-Pierre. Le
caporal Éric Bernier, technicien médical
de la 5 Amb C, mentionne que souvent, le
plus difficile pour les élèves qu’il évalue,
c’est de poser les gestes dans le bon ordre.
«Normalement, ils connaissent les procédures, mais sous le stress, l’ordre des gestes
peut être chaotique», note-t-il.
Pour ce cours, les outils pédagogiques
utilisés sont principalement des mannequins avec des systèmes de pompes à
l’intérieur, qui vont imiter le saignement,
de même que des blocs représentant certaines parties du corps, pour pratiquer la
perforation ou l’insertion de tubes. Lors
des scénarios, de vrais figurants maquillés comme dans les films remplissent le
rôle des blessés.
Selon le sgt St-Pierre, il s’agit d’une formation dont la planification est toujours
en réécriture, «parce que la médecine,
comparativement à n’importe quel autre
cours des Forces canadiennes, ça évolue
constamment».
Lui et le sgt Frédérick Couture fonctionnent ensemble pour mettre leur plan de
cours à jour. Pendant que l’un est déployé
en théâtre, l’autre gère la formation à
Valcartier. Ensuite, le sergent déployé
revient avec des données fraîches pour les
appliquer au cours. Puis, l’autre sergent
part en théâtre et ainsi de suite.
LA TÂCHE DES SOINS
MIEUX RÉPARTIE
La présence de militaires formés en soins tactiques
a réorganisé la chaîne de soins dans les unités
du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada
(5 GBMC). Chaque unité vise un ratio de deux
militaires formés en soins tactiques par section de
dix. En cas d’incident en théâtre, chaque militaire
qualifié TCCC prodigue les soins qui font partie de
son champ de compétences et dirige les autres
soldats. Au-dessus des soldats qualifiés TCCC, c’est
le technicien médical de la 5 Amb C qui coordonne, puisqu’il demeure le plus qualifié. «De
cette façon, les bonnes ressources vont aux
bonnes places», indique le sgt St-Pierre.
Par le fait même, en ayant des militaires formés en
soins tactiques dans chaque unité, on enlève un
peu de poids sur les épaules du technicien médical. Celui-ci peut se concentrer sur les cas plus
graves et éviter la surexposition au danger.
Même s’il travaille déjà aux premières lignes, il est
toujours préférable de garder le «médic» à l’abri
des tirs ennemis. «On a trop à perdre en envoyant
le technicien médical dans une situation encore
plus périlleuse : on n’en a qu’un seul et c’est une
ressource inestimable», souligne le spécialiste des
soins tactiques.
Des épreuves d’évaluation collées
à la réalité opérationnelle
Journal Adsum
Lors des examens du cours de soins
tactiques au combat, les élèves sont
confrontés à une série de scénarios qui
évaluent leurs connaissances et aptitudes dans un contexte comparable à
l’Afghanistan. L’Adsum a été invité à
une journée d’examens pour le moins
explosive dans les secteurs d’entraînement de Valcartier.
Le 18 novembre, 54 soldats en provenance de toutes les unités ont été éva lués par 17 aviseurs médicaux de la
5e Ambulance de campagne (5 Amb C),
qui scrutaient leurs moindres gestes, et
ce, sur six plateaux de scénarios différents.
Pour jouer les civils afghans, les insurgés
et les soldats blessés, une quarantaine
de figurants étaient mobilisés.
On peut dire que les scénarios mis sur
pied par la cellule des soins tactiques ne
sont pas de tout repos : le sang artificiel,
les blessures ouvertes, tout est reproduit.
«Le mot d’ordre, c’est éliminer toutes les
cicatrices à l’entraînement, pour que,
lorsque les soldats arrivent en théâtre
opérationnel, ils aient franchi toutes les
barrières psychologiques», indique le sergent Yan St-Pierre, responsable des soins
tactiques.
Ce dernier avoue cependant que rien ne
peut préparer au choc de voir un frère
Des élèves du cours de soins tactiques traitent les blessures de soldats déguisés en policiers afghans,
devant une sous-station de police construite dans les secteurs d’entraînement de Valcartier, sous
le regard attentif d’un évaluateur, le caporal Éric Bernier de la 5e Ambulance de campagne (à droite).
d’armes tomber au combat. «C’est un aspect
qu’on ne pourra jamais simuler. On essaie
de s’en approcher le plus possible, le reste,
ça leur appartient rendu l’autre bord»,
signale-t-il. Dans un souci d’éviter la redon-
Des soldats évacuent des frères d’armes (faussement) blessés par un tir d’artillerie, lors des examens
pour le cours de soins tactiques au combat, le 18 novembre. - Photo : Philippe Brassard, Adsum
dance, neuf plateaux d’examens différents
ont été créés et se renouvellent constamment. En voici trois exemples.
LE VILLAGE NOMADE
Dans une clairière de la garnison, des
tentes en tissu et un cimetière afghan ont
été montés afin d’imiter un village nomade
de l’Afghanistan. Une section formée d’une
douzaine d’élèves doit inspecter le village,
habité par quelques civils afghans. Un
interprète afghan les accueille pour
échanger avec eux.
Tandis qu’un soldat entre dans une tente
pour l’examiner, une vive explosion se
déclenche devant lui, blessant sur le coup
plusieurs autres soldats et civils afghans.
Quelques secondes plus tard, des insurgés
prennent le village d’assaut, canardant les
soldats de balles de peinture. Les soldats
canadiens répliquent et neutralisent la
menace.
Puis, les élèves évalués mettent en pratique leurs techniques de soins tactiques.
Notamment, ils vérifient les signes vitaux
de chaque blessé pour déterminer son état
et prodiguent les premiers soins appropriés.
Après la phase de triage, les soldats évacuent les blessés sur des civières pour
les rassembler dans une tente chauffée –
VALCARTIER,
CENTRE D’EXCELLENCE
EN SOINS TACTIQUES
Au Canada, le cours de premiers soins tactiques
au combat se donne aussi sur les garnisons de
Petawawa et d’Edmonton. Cependant, c’est à
Valcartier que l’expertise serait la plus développée à l’échelle canadienne. «Je dirais que
Valcartier est le centre d’excellence au Canada»,
affirme le sergent Yan St-Pierre. À son avis, le
système de plateaux de scénarios, les nombreuses exclusivités comme les laboratoires de
porcs pour la pratique des soins, font en sorte
que Valcartier représente «la machine la plus
grosse».
L’adjudant-maître Jules Bérubé, sergent-major
intérimaire de la 5 Amb C, fait un constat similaire. Même si le cours provient des États-Unis,
Valcartier l’a amélioré de façon remarquable,
souligne ce dernier.
Selon le sgt St-Pierre, cette position s’explique
principalement par l’énorme appui du 5e
Groupe-brigade mécanisé du Canada (5 GBMC).
«Ils nous ont beaucoup appuyés dans nos
demandes, ils nous ont aidés à améliorer nos
secteurs d’entraînements et nos équipements.»
Des échanges ont parfois lieu avec les autres
garnisons et avec des unités médicales civiles.
Par ailleurs, le sgt St-Pierre mentionne que le
Canada est en avance sur bien des pays de la
Force internationale d’assistance à la sécurité
(FIAS) en matière de soins tactiques.
nécessaire en conditions hivernales – où
ils exécutent les traitements plus avancés
sous le regard attentif des évaluateurs.
LA SOUS-STATION DE POLICE
Dans un fort de béton imitant une sousstation de police afghane, une section
monte la garde. Sans avertir, une camionnette blanche s’approche sur la route et
s’arrête devant leurs fortifications. À
l’intérieur du véhicule, des plaintes de souffrance peuvent être entendues.
Très prudents, les élèves s’avancent pour
ouvrir la porte arrière. Devant eux, une
scène d’horreur : des policiers afghans
gravement blessés, des mannequins mutilés
et beaucoup d’hémoglobine. Les élèves,
en gardant leur sang-froid, entreprennent
de soigner tout le monde selon les mé thodes des soins tactiques.
LA PATROUILLE À PIED
Lors d’un autre scénario, les élèves font
une patrouille à pied sur un chemin qui
traverse une rivière. À la vue d’un ponceau,
ils commencent leur vérification de routine, quand soudainement un tir d’artillerie
simulé éclate à proximité d’eux.
Le bilan : six blessés, dont plusieurs
graves. Secoués, les élèves procèdent au
triage au milieu de la route, avant de transporter les blessés par civières dans une
tente pour y continuer les soins.
Sept mois en Afghanistan :
une expérience de vie sans précédent
Par lieutenant de vaisseau Pascal Cliche
Officier de renseignement de la marine, Centre
de recrutement des Forces canadiennes Québec
Il est difficile d’imaginer ce qu’un déploiement exige vraiment d’une personne et de
son entourage avant de l’avoir vécu
soi-même. C’est le constat auquel je suis
arrivé après sept mois passés en Afghanistan et près de 10 mois passés loin de la
maison.
Les démarches de déploiement furent
enclenchées et se déroulaient rondement.
Par contre, les choses ne se déroulent pas
toujours comme prévu. Vers le 1er mars
2008, on m’a informé que je devais
partir en septembre 2008 : j’étais supposé
être déployé en tant qu’observateur au
Soudan. Jusque-là pas de problème. Mais
les circonstances ont voulu que je parte
plutôt en Afghanistan en tant que J2 Plans
au quartier général divisionnaire Regional
Command South (RC[S]) à Kandahar le
14 juin 2008, et ce, à plus ou moins deux
semaines de préavis.
Or, j’étais sensé unir ma destinée avec
ma future épouse le 7 juin, soit en plein
dans mes dates de départ! Disons que le
niveau de stress venait de monter d’un
cran! Bref, ce n’est que deux semaines
avant le départ, et après plusieurs mois
d’entraînement, que j’ai su la date finale de
notre envol : le 16 juin. La lune de miel
était à l’eau, mais au moins je serais
présent au pied de l’autel. En catastrophe,
j’ai donc terminé mon cours à Kingston
le vendredi midi, me suis rendu à Québec
pour la pratique l’après-midi même et me
suis marié le matin suivant. Huit jours
plus tard, j’étais en route pour l’autre bout
du monde…
Dès mon arrivée au camp de transition
entre l’Europe et l’Afghanistan, comme
bien des gens l’ont dit avant moi, la chaleur
accablante et l’humidité suffocante furent
mes premiers contacts avec la région.
Mais, à peine avions-nous mis le pied sur
le tarmac que l’officier responsable des
arrivées-départs nous a informés que deux
Canadiens avaient été tués quelques jours
plus tôt et qu’ils étaient rapatriés. Nous
devions donc nous présenter à la piste pour
une cérémonie de rapatriement le soir
même. Ce que je ne savais pas à ce moment
là, c’est que j’allais rapatrier 20 autres
Canadiens durant les sept prochains mois.
À peine remis de ce «reality check», et
quatre heures seulement après être arrivé
d’Europe, je montais à bord d’un C-130
surchauffé en direction de la zone de combat, armé jusqu’aux dents. Et vlan!... Nous
piquions en flèche vers les cieux, puis ce
fut une succession d’images de ciel et
de terre à travers un mini hublot, seul
témoin que je n’étais pas dans une montagne russe mais bien dans un avion en
«combat take off».
«(…) le petit marin que je suis n’avait jamais travaillé dans un environnement purement armée de
terre.»
Trois heures plus tard, j’expérimentais
le «tactical approach», manœuvres tout
aussi troublantes pour l’estomac. Parlezen à mon partenaire de gauche qui a
généreusement rempli son Ziploc transparent! À mon grand soulagement, on
m’attendait à KAF (Kandahar Air Field)
avec une bonne poignée de main et une
bouteille d’eau.
Que dire de KAF outre que c’est à la
fois une petite ville et une base militaire
opérationnelle où vivaient plus de 15 000
militaires et civils au moment de mon
arrivée.
Mais, chose certaine, tous vous diront
que c’est le plus grand générateur de poussière à l’est du Mississippi. Une poussière
aussi fine que du talc. Je crois que j’en
tousse encore. Mais comme je faisais
partie d’un contingent multinational de
RC(S), j’ai eu la chance d’éviter les tentes
et d’être logé dans des baraques de tôles
au sud du fameux «boardwalk» et ainsi
bénéficier d’une certaine barrière antipoussière la nuit et du luxe ultime : la
douche à même la baraque.
En tant que J2 Plan, mon travail consistait à fournir aux planificateurs du J5
Planification (canadiens, anglais et hollandais) l’information pertinente afin
que ces derniers puissent permettre au
général en poste, par conséquent aux
troupes de l’OTAN et de l’ISAF, de mener
des opérations concertées dans les provinces sous sa responsabilité.
Bien que cela puisse sembler abstrait
de prime abord, les opérations était quant
à elles bien réelles. En tant que repré sentant J2 dans l’équipe du J5, je devais
Denis Bernier
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connaissance des FC
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Le lieutenant de vaisseau Pascal Cliche.
répondre aux problématiques de
la contrebande d’armes, de la lutte contre
les narcotiques, des luttes tribales et de
l’afflux de combattants des pays limitrophes, de la venue des troupes américaines
annoncées par le président Obama, etc.
À cela venaient s’ajouter les évaluations
de la menace communément appelées
«threat assessments» pour chacune des
sorties que les analystes prévoyaient
effectuer dans les différents villages.
Il va sans dire que ma courbe d’apprentissage fut assez spectaculaire, d’autant
plus que le petit marin que je suis n’avait
jamais travaillé dans un environnement
purement «armée de terre», ni dans un
milieu multinational, ni dans une zone de
guerre. Les décisions devaient être prises
rapidement, avec confiance et les analyses, claires et concises. Heureusement,
j’étais appuyé par une équipe du J2 chevronnée. Les journées furent donc longues
(de 7 heures et demie à 23 heures, 7 jours
sur 7) avec une petite pause de deux heures
le dimanche matin, mais excessivement
valorisantes et stimulantes.
Malgré tout, une sorte de routine a fini
par s’installer. Elle fut ponctuée de 26
attaques à la roquette (mon oreille gauche
résonne encore à la suite de l’explosion de
l’une d’entre elles), 38 alertes et autant de
répliques au mortier, l’explosion d’un
kamikaze juste à l’extérieur du périmètre
qui fit trois morts et j’en passe. Le tout
était agrémenté par un ballet incessant
d’avions de transport, de chasseurs d’appui au sol et d’hélicoptères d’attaque.
Le niveau d’alerte fut si élevé qu’à un
certain moment nous devions porter le
casque et la veste de kevlar en tout temps.
C’est durant cette période qu’une fois de
plus l’alarme retentit à travers toute la base
pour nous envoyer aux bunkers. Puis…
Boum! Une nouvelle explosion à l’est du
camp. Nous espérions tous que ce n’était
pas trop grave. De retour à nos postes
respectifs, on apprenait qu’il s’agissait d’un
âne qui avait eu la malencontreuse idée
de s’éloigner de la route et de marcher sur
une mine. Nous compatissions pour
l’âne mais dans le fond, nous étions tous
soulagés de savoir qu’il ne s’agissait pas
de l’un des nôtres.
De retour de mes vacances à la mi-novembre, on m’a informé qu’on avait maintenant
besoin de moi pour un nouveau travail. Je
serais à la salle des Opérations en tant que
J2. Je devrais présenter quotidiennement
les activités des Opérations au J2 et inversement, présenter les analyses effectuées
par le J2 aux Opérations à tous les jours.
Et oh, surprise! Remplacer mon patron
danois pendant mes trois premières
semaines en poste. Voilà qui était donc
une autre petite courbe d’apprentissage
en vue…
Convertir l’information recueillie et
analysée par le J2 en information pertinente et utilisable pour un colonel des
opérations était ce que je devais faire
avant chaque exposé. La pertinence de
mes propos et ma crédibilité en dépendaient. Mon travail consistait aussi à tenir
des comptes rendus en temps réel de toutes
les opérations ISAF en cours sur le terrain,
incluant les décès et les blessés, et à en
rendre compte au J2 en soirée. Bref, je
suivais «en direct» l’action sur le terrain.
Il y avait cependant une bonne nouvelle
dans tout cela : je devais retourner à la
maison le 15 décembre et fêter Noël en
famille. Mais à mon retour de congé à la
mi-novembre, on nous a annoncé que nous
allions partir seulement après Noël. Puis
autre changement à l’horaire : le départ
se ferait seulement après le jour de l’An.
Bye bye les Fêtes en famille. Heureusement, mon épouse et moi nous étions préparés à toute éventualité sachant qu’une
fois parti, je n’aurais plus le contrôle sur
mon horaire et que les opérations auraient
préséance.
Je suis donc finalement revenu au pays
le 18 janvier 2009 dans une tempête de
neige, transis de froid mais avec le sentiment du devoir accompli et heureux de
retrouver les miens.
Ce fut une expérience de vie sans précédent pour moi, ma carrière et ma famille.
Elle a fait de moi un bien meilleur officier
du renseignement mais aussi je crois un
bien meilleur homme. Paradoxalement,
c’est parfois en temps de guerre que l’on
réalise toute la valeur de la vie. Je n’aurais
qu’un seul conseil pour ceux et celles qui
iront là-bas : faites preuve de flexibilité et
d’ouverture d’esprit, c’est la seule chose
pour laquelle vous pouvez vraiment vous
préparer.
NOS MILITAIRES MÉRITANTS
QUEL EST LE NOM DE LA MENTION QUI
RÉCOMPENSE UN EXPLOIT COLLECTIF?
Par le capitaine Normand Tremblay
et le lieutenant Julie Brouillette
Respectivement J1 Cérémonial
et officier d’affaires publiques,
QG Secteur du Québec de la Force terrestre
Les Forces canadiennes (FC) accordent
une très grande importance à la reconnaissance de ses membres qui se sont
distingués dans tous les domaines de
la vie militaire, qu’il s’agisse de vaillance militaire, de courage, de bravoure
ou de réalisations professionnelles
exceptionnelles.
Dans cette parution du journal Adsum
et les prochaines, une série d’articles vous
présentera quelques distinctions décernées
à ceux et celles qui font acte de bravoure
ou d’abnégation dans l’exercice de leurs
fonctions.
Réponse : Mention élogieuse du commandant
en chef à l’intention des unités
La Mention élogieuse du commandant
en chef à l’intention des unités peut être
décernée à une unité ou une sous-unité
des FC ou à toute organisation similaire
d’une force armée étrangère travaillant
avec ou en collaboration avec les FC en
reconnaissance d’un acte ou d’un exploit
extraordinaire accompli dans des circonstances extrêmement dangereuses.
La Mention élogieuse comporte trois
éléments :
• un parchemin embossé et garni d’or
sur lequel est inscrit le nom de la formation, de l’unité ou la sous-unité en question, une citation appropriée et portant la
signature du commandant en chef;
• un insigne consistant en une barrette dorée portant le lion vice royal en
couleur; et
• un fanion montrant le lion vice royal
sur un champ constitué de trois bandes
verticales et d’égale largeur bleu marin,
écarlate et bleu ciel. Le fanion est un symbole de permanent de la récompense
et peut être hissé ou exposé par les
unités récipiendaires à titre de distinction
publique.
À titre d’exemple, la Mention élogieuse
du commandant en chef à l’intention
des unités a été décernée au Groupe
de bataille du 1 er Bataillon du Royal
22e Régiment (incluant la compagnie N
du 3e Bataillon, Royal Canadian Regiment)
pour avoir réussi à rouvrir l’aéroport
Un souper de retrouvailles qui avait
pour but de regrouper anciens membres et membres actifs des Voltigeurs
de Québec s’est tenu au complexe
militaire du boulevard Pierre-Bertrand,
le samedi 7 novembre.
Cette activité, ouverte à tous les membres du régiment ainsi qu’à tous les anciens
membres des Voltigeurs, a permis de
mettre en contact plusieurs générations
de militaires. En effet, plus de 150 personnes étaient présentes au complexe militaire du boulevard Pierre-Bertrand pour
ce souper qui était bercé par un ensemble
de la Musique des Voltigeurs.
Plusieurs des anciens Voltigeurs qui
étaient présents au souper s’étaient aussi
déplacés le matin même pour la parade
du jour du Souvenir des Voltigeurs. En
effet, un peloton d’anciens s’est joint pour
l’occasion à leurs confrères Voltigeurs pour
se souvenir de leurs camarades morts ou
blessés au service du Canada.
La soirée fut une réussite complète, aussi
bien de par la participation active des gens
que grâce à l’organisation hors pair du
lieutenant-colonel à la retraite Claude
Pichette et de l’adjudant-chef à la retraite
Éric Godbout.
La soirée des retrouvailles des Voltigeurs
de Québec est une activité qui se déroule
chaque année, mais qui prend de plus en
plus d’importance puisque le régiment
se dirige vers son 150e anniversaire, en
2012. Tous les anciens Voltigeurs sont donc
invités à se joindre à la fête dans les
prochaines années!
Si vous voulez en savoir plus à ce sujet, rendez-vous
sur le site de Direction - Distinctions honorifiques
et reconnaissance (DDHR) à l’adresse Internet suivante : http://www.cmp-cpm.forces.gc.ca/dhr-ddhr/
index-fra.asp
RÉFÉRENCES :
Direction - Distinctions honorifiques et reconnaissance (DDHR)
http://www.cmp-cpm.forces.gc.ca/dhr-ddhr/indexfra.asp
Gouverneur général du Canada
http://www.gg.ca/gg/rr/index_f.asp
Patrick
LAMY c.d.
Souper de retrouvailles au plus
ancien régiment canadien-français
Par le sous-lieutenant Derek Picard-Fortin
Responsable des Affaires publiques,
Voltigeurs de Québec
assiégé de Sarajevo en juillet 1992 (OP
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Contactez-moi sans tarder. Il me fera plaisir de vous guider au cours
des différentes étapes à suivre. Je vous garanti un service de 1ère classe.
En cette période des Fêtes je pense
particulièrement à ceux qui ont
contribué à faire de 2009 une année
exceptionnelle.
Merci à mon aimable
clientèle de la confiance
témoignée.
MEILLEURS
VŒUX
Pour un merveilleux Noël
Auprès de vos familles
et des gens qui vous
sont chers
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L’argent pour le 1 R22eR à la Cambrian Patrol 09
Par le caporal L’Allier
Peloton de reconnaissance,
1er Bataillon du Royal 22e Régiment
Après cinq mois d’entraînement intensif, l’équipe de reconnaissance du
1er Bataillon du Royal 22e Régiment est
arrivée en Angleterre le 21 octobre, prête
pour la Cambrian Patrol.
Ce qui nous attend : 48 heures de
patrouille à pied pour franchir entre 40
et 80 kilomètres. À la veille de notre
départ pour cette importante compétition,
nous ressentions beaucoup d’anxiété.
Pour nous donner du moral, le chef
Shorderet nous lit des passages du livre
de Mike Horn (surtout celui où totalement
épuisé, il tombe continuellement, mais
qu’il trouve, chaque fois, la détermination
de se remettre sur pied!).
Et nous voilà partis pour deux jours.
Avec enthousiasme, nous nous rendons
au point de «link-up» à Devil Bridges. Nous
recevons les ordres qui nous guideront
pour notre première mission : reconnaître
un camp ennemi. Avec empressement,
nous partons frais et dispo (pour la seule
fois de cette compétition!).
Après quelques heures de marche, nous
avons des sueurs froides lorsque nous
tombons presque face à face sur une
patrouille ennemie. Sans perdre une
seconde, tout le monde se cherche un
couvert, mais aucun n’est en vue. Ouf,
quelle chance nous avons que la nuit soit
très sombre! Couché à même le sol, personne ne nous remarque. Enfin, nous
arrivons un peu plus près de l’objectif
que ce que nous avions prévu : notre
première mission est réussie avec succès
Les membres de la patrouille sont satisfaits d’avoir finalement terminé l’épreuve de 48 heures en montagne et montrent fièrement leur médaille d’argent.
Par la suite, nous marchons jusqu’au
prochain «link-up». Arrivés là-bas, deux
des nôtres sont entraînés sous une tente et,
sans plus attendre, ils doivent subir un test
de reconnaissance de mines et d’armes
étrangères.
Après ce test-surprise, nous repartons
immédiatement afin de nous rendre à
une traverse de coupure humide en «bivy
bag». Une fois de l’autre côté, c’est une montée interminable qui s’annonce pour nous.
Un écrasement d’hélicoptère nous attend
au sommet. Quelle surprise de réaliser
que le blessé n’est nul autre qu’un homme
véritablement amputé d’une jambe et d’un
bras!
Nous retournons à notre marche pour
nous rendre à notre prochain objectif : le
stand de prisonniers. Ce qui nous attend :
désarmement, fouille et maintien de deux
POW. Tout se déroule comme prévu et cap
sur la prochaine mission.
Cette fois, c’est pour faire une attaque.
Arrivés au champ de tir, nous délaissons
nos sacs à dos, lourds de plusieurs kilos, et
embarquons dans des jeeps qui nous
mènent à travers un village où une em buscade nous surprend. À la fin de la
«house clearing», notre commandant se
fait attacher les pieds par un arbitre pour
simuler qu’il est blessé. Nous devons de
toute urgence l’évacuer à l’aide d’une
civière. Quelle épreuve! Nous devons le
transporter sur plus d’un kilomètre pour
arriver à une ferme. C’était la fin de notre
patrouille, mais nous ne le savions pas
encore.
Un groupe de Britanniques inspecte notre
équipement, puis nous devons répondre à
une série de questions sur notre mission.
Celles-ci ne nous ont posé aucun problème.
Terminé, nous avons enfin terminé. Pieds
blessés, trapèzes endoloris et dos souffrant,
nous rejoignons le reste de notre groupe.
Des retrouvailles joyeuses s’en suivent…
Et surtout quelques heures de sommeil et
un vrai repas avant la cérémonie de remise
des médailles.
À notre grand bonheur et remplis de fierté,
nous remportons une médaille d’argent!
C’est d’autant plus significatif pour nous
que cinq des 11 équipes de notre vague
avaient abandonné, et que seulement une
autre repartait avec l’argent!
Notre récompense a été deux jours pour
visiter Londres, la capitale de l’Angleterre.
Ce que nous avons grandement apprécié!
Une expérience de vie enrichissante et
inoubliable, c’est ce qu’est devenue la
Cambrian Patrol à nos yeux. Nous avons
espoir que nos confrères seront fiers de ce
que le Canada a accompli à une échelle
internationale! (Scott, le bronze, ce n’est
quand même pas si mal!)
Prochain défi : l’Afghanistan 2010!
CHRONIQUE LECTURE
LE PETIT CHAPERON ROUGE
Tire la chevillette, et la bobinette cherra... Qui ne connaît pas l’histoire du
Petit Chaperon rouge. Le récit est revisité par l’illustratrice québécoise
Mireille Levert, qui donne un nouveau souffle à ce classique des frères
Grimm. Illustratrice depuis 20 ans, elle respecte l’essence du texte original,
tout en y ajoutant une petite touche contemporaine.
TITRE : Le Petit Chaperon rouge
TEXTE : Raconté et illustré par Mireille Levert
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BLANCHE-NEIGE
Miroir, miroir, dis-moi, qui est la plus belle? Les aventures de Blanche-Neige
et des sept nains, un autre classique des frères Grimm, sauront aussi
faire rêver les enfants. Unissant leurs forces pour redonner vie à ce
classique, l’illustratrice Gabrielle Grimard et l’auteure Andrée Poulin
font preuve d’une grande originalité, tout en restant fidèles à l’univers de
Blanche-Neige.
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TEXTE : Raconté par Andrée Poulin et illustré par Gabrielle Grimard
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LE GAGNANT DE NOTRE DERNIER TIRAGE
Sylvio Losier est l’heureux gagnant du livre présenté dans notre chronique
du 18 novembre : «J’aime mon chien». Félicitations!
CONCOURS
DE DESSIN DE NOËL
Merci les
enfants et
bravo aux
gagnantes!
Les dessins de deux de nos trois gagnantes. Celui de gauche est de Maïka Côté-Harvey et celui de droite, de Vanessa Méthot.
Celui de Malinka Vézina est sur la première page.
Notre grande gagnante dont le dessin orne la
première page de cette édition : Malinka Vézina,
11 ans, de Shannon.
Vanessa Méthot, 10 ans, de Sainte-Catherine de la
Jacques-Cartier.
Maïka Côté-Harvey, 7 ans, de Courcelette, accompagnée de ses parents, le sous-lieutenant Dennis
Noël et le sous-lieutenant Marie-Julie Côté
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entretenu. Prise de possession été
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Noël inspire toujours autant les
enfants. C’est ce qu’a pu constater le
jury de sélection qui avait la tâche
difficile, mais ô combien réjouissante, de choisir les trois dessins
gagnants de notre concours de
dessin de Noël.
En tout, 47 enfants âgés entre 6 et
12 ans nous ont soumis leur dessin.
Tous méritent un beau bravo pour
leur participation et l’effort qu’ils ont
mis à représenter Noël à l’aide de
leurs crayons de couleur.
Nos trois gagnantes quant à elles
sont reparties chacune avec un bas
de Noël géant gentiment offert par
CANEX. Un beau cadeau de Noël en
avance!
Merci à Chantal Thompson du
Centre de la famille Valcartier et à
Michel Dostie et Sylvie Lefebvre de
CANEX et Metro pour leur participation à ce concours du journal
Adsum.
PENNSYLIA CARON, MUSICIENNE DE 12 ANS
Une jeune pianiste joue
sa composition pour les
troupes de Valcartier
Journal Adsum
La jeune pianiste Pennsylia Caron a eu
la chance d’interpréter une pièce qu’elle
a composée en hommage aux militaires
canadiens, le 27 novembre sur la scène
de la Musique du Royal 22e Régiment
(R22eR).
Intitulée Héros, sa pièce témoigne de
son admiration pour l’engagement des
soldats canadiens. «Je trouve que les
militaires méritent un remerciement pour
ce qu’ils font», affirme Pennsylia, dont
la mère a un cousin dans les Forces canadiennes.
Originaire de Saint-Jean-Chrysostome,
la jeune fille a commencé le piano à l’âge
de six ans et elle suit régulièrement des
leçons privées. Cet été, alors que plusieurs
militaires de Valcartier perdaient la vie en
Afghanistan, elle a été touchée et a décidé
de composer un hymne musical en leur
honneur.
En guise de remerciement, Pennsylia a
été invitée avec sa famille à Valcartier pour
qu’elle puisse jouer sa pièce au piano devant
le major Serge Bédard, qui représentait le
colonel Jean-Marc Lanthier, commandant
du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada
(5 GBMC), l’adjudant-chef Pierre Marchand,
adjuc de la brigade, le capitaine Patrick
Picard, commandant de la Musique du
R22eR, ainsi qu’une trentaine de musiciens
de la Musique.
Enchaînant les mélodies avec une
aisance remarquable, la jeune musicienne
au talent naturel a eu droit à de chaleureux applaudissements à la fin de sa performance. Puis, un vidéoclip qu’elle a créé
pour sa pièce a été présenté sur grand
écran. Disponible sur YouTube, ce vidéo
montre entre autres des photos de militaires canadiens en Afghanistan, de sol-
PROMOTION
de la
dats décédés et de cérémonies funèbres
ou commémoratives, sur fond de musique
orchestrale.
Après cette présentation, le maj Bédard
a remercié Pennsylia au nom du commandant du 5 GBMC pour ses gestes d’appui,
soulignant l’importance de telles preuves
de reconnaissance. Puis, l’adjuc Marchand
lui a offert le médaillon du colonel commandant, remis «pour service exception-
nel», qui vient immortaliser ce moment
très spécial pour la jeune fille. «Le soutien
que tu nous donnes, les choses que tu as
faites pour nous, c’est énormément apprécié», a déclaré l’adjuc Marchand, parlant pour tous les soldats de la brigade.
Déterminée à faire carrière comme musicienne, Pennsylia entend bien se faire connaître, avec un disque de huit compositions originales en poche.
S’OUTILLER FACE À LA DÉPRIME
SANTÉ
La déprime du
temps des Fêtes :
OUI, ÇA EXISTE!
Lumières scintillantes, cadeaux sous
le sapin, réceptions et repas somptueux…
Le temps des Fêtes sonnera bientôt
à nos portes, animant chez plusieurs
d’entre nous des sentiments de joie et
un esprit de fête.
Chez d’autres, cependant, cette période
est moins réjouissante, faisant naître un
stress à la fois physique et psychologique
parce qu’on se donne comme mandat de
tout réussir à la perfection : réceptions,
décorations, cadeaux, gestion du budget.
Résultat, on retourne au travail en janvier
plus épuisé qu’avant les vacances.
De plus, il arrive que la période des Fêtes
déclenche chez certaines personnes un
sentiment de solitude, voire même de la
détresse psychologique pouvant conduire
à des idées suicidaires, et ce, particulièrement chez les individus isolés sur le
plan social. Plusieurs études et centres
d’écoute pour les personnes en crise
dénotent une recrudescence du nombre
et de la gravité des appels au cours de la
période des Fêtes. (1)
Pennsylia Caron interprète sa pièce Héros au piano, sur la scène de la Musique du Royal 22e Régiment,
le 27 novembre. - Photo : Philippe Brassard, Adsum
DES FACTEURS SOUS-JACENTS
On peut aussi très bien se sentir seul tout
en étant fort bien entouré. Pensons ici aux
gens qui traversent des périodes difficiles
marquées par une séparation, l’absence
des enfants ou d’un proche en déploiement,
la maladie, le décès d’un être cher, etc. La
période des Fêtes ravivera souvent la douleur
ressentie face à l’absence d’un être cher et
fera renaître le souvenir de temps plus
heureux, que l’on soit bien entouré ou non.
Le simple fait de sentir la joie des autres
et de se sentir seul avec ce lot de sentiments négatifs vient alourdir la peine.
Par ailleurs, les images irréalistes
véhiculées dans les médias qui nous
présentent la famille parfaite, vivant dans
l’amour et l’harmonie, ne correspondent
pas à la réalité de tout le monde. Certains
vivent des conflits familiaux, parfois
anciens, ou encore se disputent la garde
des enfants. Ces facteurs et d’autres ajoutent
• Vous vous sentez seul? Essayez de comprendre ce qui
vous affecte et contactez vos proches afin de vous
entourer. Peut-être n’êtes-vous pas seul à éprouver ce
sentiment. Invitez les gens à votre domicile, acceptez
les invitations, envoyez des cartes de souhaits…
• Vous êtes éloigné de votre réseau naturel, votre
famille et vos amis vous manquent… Recherchez les
activités communautaires de votre nouvel environnement ou encore faites du bénévolat. Le fait d’aider
autrui est souvent très bénéfique pour soi-même et
surtout, faites-vous plaisir en vous gâtant!
• Vous traversez une période difficile marquée par une
perte importante : emploi, séparation, décès, maladie.
Il est tout à fait normal de ressentir de la déprime, ce
sentiment fait partie du processus normal de deuil ou
d’adaptation au changement. Votre réseau peut être
d’un grand réconfort, mais respectez aussi votre besoin
de solitude nécessaire en période de deuil.
• Faites attention à votre hygiène de vie : c’est facile de
négliger le sommeil, la saine alimentation et l’exercice
physique dans le tumulte des Fêtes. Tentez de maintenir
un minimum de routine afin de ne pas épuiser votre
organisme.
• Prenez garde aux abus d’alcool. L’alcool étant un
dépresseur levant les inhibitions, celui-ci pourrait vous
rendre plus émotif, déprimé ou agressif et être le
déclencheur de conflits avec l’entourage.
• Soyez réaliste : impossible que tout soit parfait, encore
moins dans les familles animées de conflits. Soyez-en
conscient et ajustez vos attentes. Adepte du perfectionnisme? Demandez-vous ce qui prime, le plaisir ressenti
à être en compagnie de vos proches ou la satisfaction
de trouver «le» cadeau idéal…
• Ne vous oubliez pas et gâtez-vous : lecture, cinéma,
déjeuner au resto, sieste… et pourquoi pas un petit
cadeau de soi à soi! Faites honneur au dicton populaire
«charité ordonnée commence par soi-même!».
un stress important aux rencontres familiales dont quelques-unes aboutissent en
règlements de compte.
Selon le spécialiste Michael Spevack,
psychologue au Centre universitaire de
santé McGill, «les excès de table et l’usage
abusif de l’alcool, associés au manque
de sommeil, constituent une formule
favorable aux mouvements d’humeur
extrêmes, les sentiments d’euphorie étant
suivis une demi-journée plus tard d’une
humeur dépressive passagère».(1)
Cependant, il faut distinguer la déprime
du temps des Fêtes avec la dépression. Il
nous arrive tous de vivre de courts moments
de déprime. Par contre, si ceux-ci per-
durent et qu’il devient de plus en plus
difficile de fonctionner au quotidien, il
faut alors consulter un professionnel de
la santé afin de recevoir l’aide appropriée
et prévenir l’aggravation de la détresse
vécue.
L’équipe de la Promotion de la santé
vous souhaite un très joyeux temps des
Fêtes ainsi qu’une année remplie de
plaisirs au quotidien et de santé!
1- Source http://www.cusm.ca/média
Joyeux Noël aux militaires de même quʼà leurs proches
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Naissance et renaissance à Noël
Par le padré
Jean-François Noël
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Royal 22e Régiment
La fête de Noël revêt
une
importance
particulière pour les
chrétiens. En effet,
le mot Noël signifie
«naissance» et rappelle ainsi la naissance, il y a plus de 2000 ans, de Jésus de
Nazareth. Les Écritures nous disent que
Jésus est né dans une étable, pauvre et
humble! Imaginez, c’est bouleversant! On
penserait bien que Dieu aurait choisi
d’habiter un château ou un palais…Et
pourtant, il en a décidé autrement! Choisir
une étable, c’est Dieu qui choisit la
pauvreté et la simplicité.
De même, est-ce que les plus beaux
moments de «naissance» dans notre vie
ne résident-ils pas dans les moments simples de la vie : se faire dire je t’aime, se
faire appeler doucement par son prénom,
recevoir un appel téléphonique d’un ami
de longue date, lorsqu’un enfant nous saute
au cou, lorsqu’on assiste à un geste de
partage, lorsqu’on partage un bon repas
en famille ou bien qu’on est attendu par
nos proches en revenant de mission… Les
grands moments d’une vie se vivent dans
les petits instants!
Bien que pour certains, la fête de Noël
évoque de la tristesse pour de multiple
raisons, efforçons-nous cette année de
trouver une joie cachée qui s’offre à nous.
Ouvrons nos cœurs à l’inattendu de Dieu.
À Noël cette année, qu’est-ce qui en moi
a besoin de renaître? Ma confiance en soi?
Ma confiance en l’autre? Des pardons qui
attendent depuis trop longtemps? Des
vérités que j’ai besoin de dire? Stimuler
ma joie de vivre? Renouveler l’amour pour
mon conjoint ou ma conjointe?
Ce Noël-ci, dans la mesure où tu ouvres
la porte de ton cœur, Dieu ne choisira pas
une étable, mais c’est chez toi qu’Il ira….
Bon retour des troupes et Joyeux Noël!
journal
qui montre de quelle étoffe
Le seul
vous êtes
Que donner à Noël à nos êtres chers?
Pourquoi pas la sécurité?
À la veille du temps des Fêtes, il est propice de penser sécurité et prudence.
La neige arrive à grand pas, il faut penser
à garder les sorties, les balcons, les issues
de secours dégagés afin de pouvoir évacuer facilement la maison en toute sécurité. De plus pour les logements familiaux,
il est important de dégager l’entrée de gaz
naturel.
À l’intérieur, il y a plusieurs éléments à
vérifier :
– Où mettre les cendres du foyer? Dans
un contenant métallique, à l’extérieur et
loin de tout élément combustible. Les
cendres peuvent rester chaudes pendant
trois jours.
– Les lumières décoratives sont-elles
appropriées? Il faut s’assurer que les lumières
soient conçues à cet effet et homologuées.
Il faut aussi éviter d’utiliser des lumières
décoratives d’extérieur. Ces dernières n’ont
pas la même gaine, sont à l’épreuve de l’eau
et dégagent beaucoup plus de chaleur.
Évitez de surcharger les circuits électriques.
Dans cette optique, utilisez des barres à
prises multiples avec un disjoncteur.
– Arbre de noël naturel ou artificiel? Si
vous préférez l’arbre naturel, il faut penser
aux points suivants : gardez le pied de
l’arbre humide, limitez le temps d’utilisation au minimum, choisissez un arbre
fraîchement coupé, refaites la coupe en
diagonale et éteignez les lumières lorsque
vous vous absentez de la maison.
Résidants des logements familiaux
Un mercredi sur deux, nos camelots livrent la dernière édition dujournal Adsum à la porte de
votre résidence. Si vous ne recevez pas votre copie du journal Adsum ou si vous désirez nous
signaler un problème en ce qui à trait à notre service de livraison, faites-le sans tarder.
418 844-5000, poste 5598
476440
Metro Canex remet une bourse de
1000 $ à l’école Dollard-des-Ormeaux
pour ses projets verts
L’épicerie Metro du Canex a remis une
bourse de 1000 $ à l’école Dollard-desOrmeaux de la Garnison Valcartier dans
le cadre du Fonds Éco École de Metro,
afin d’encourager le projet écologique
de l’établissement.
L’école primaire anglophone a présenté un projet innovateur qui a retenu l’attention du comité environnement de
Metro. Ce projet propose d’implanter une
meilleure gestion des déchets dans l’école,
par un programme de recyclage extensif
et de sensibilisation.
Il est notamment prévu que les contenants pour recueillir les matières recyclables seront revalorisés. Dans leur boîte
Le Metro du Canex a
remis un chèque de
1000 $ à l’école Dollarddes-Ormeaux pour la
réalisation de ses projets
écologiques,
le
23
novembre. À l’arrière,
Douglas Hincks, enseignant de sixième année
à
l’école
Dollarddes-Ormeaux,
Émily
Lagloire, directrice de
l’école,
et
Sylvie
Lefebvre, gérante du
Metro Canex. À l’avant,
Pierre-Olivier Parent,
Marylou Bénard et
Carmelia Labadie, élèves
de l’école. - Photo : Philippe
à lunch, les jeunes seront incités à faire le
compostage de leurs déchets organiques,
tout en utilisant moins d’emballage. Une
collecte des piles usagées sera également
effectuée dans des bacs spécifiques.
En outre, l’utilisation du papier pour les
photocopies devra être réduite de 10 %
par les enseignants.
Ce grand projet s’inscrit dans la volonté de l’école Dollard-des-Ormeaux de
devenir un établissement vert Brundtland.
Il s’agit d’un mouvement d’écoles qui
misent sur des gestes concrets pour
contribuer à un monde plus «écologique,
pacifique, solidaire et démocratique».
(P.B.)
Brassard, Adsum
Participante au service de relogement des Forces canadiennes
En cette fin d'année 2009 j'aimerais remercier chaleureusement et sincèrement
tous mes clients pour la confiance qu'ils m’ont accorder pour la vente ou l'achat
de leur propriété. C'est grâce à leur confiance que j'ai la chance et le bonheur de
pratiquer la plus belle des professions.
VUE SUR LE FLEUVE
MERCI DU FOND DU COEUR!
Que 2010 apporte la paix, le réconfort, la santé
et la réalisation de vos rêves...
Au plaisir de croiser votre route ou de la recroiser!
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Bloc-note
10 DÉCEMBRE
19 DÉCEMBRE
CONCERT DE L’ÉCOLE DE MUSIQUE
DE VALCARTIER
PARTY DE NOËL DU REPAIRE
Pour souligner le temps des Fêtes, un
concert gratuit de l’École de musique de
la Garnison Valcartier aura lieu le 10 décembre à 19 h au bâtiment 85 de la garnison.
Info : Frédéric Lair, au 418 844-5000, poste
8711.
11 DÉCEMBRE
Les jeunes de 12 à 17 ans sont invités à
célébrer le party de Noël du Club jeunesse
Le Repaire, le 19 décembre, de 17 h à
22 h 30 au Repaire, situé à l’arrière du
Centre communautaire de la Garnison
Valcartier. Il y aura un souper et une soirée
animée. Le repas sera offert au coût de
2 $. Info : 418 844-5000, poste 6376.
20 DÉCEMBRE
CLINIQUE DE BASKETBALL
Une clinique de basketball sera donnée
gratuitement par des entraîneurs d’Objectif
Forme, le 11 décembre à 18 h au plateau
3 du Centre des sports de la Garnison
Valcartier. La clientèle visée est les jeunes
13 à 17 ans. Info : 418 844-5000, poste 8143.
DISCO DE NOËL POUR LES JEUNES
Les jeunes de 6 à 12 ans sont invités à
une soirée dansante supervisée, qui aura
lieu le 11 décembre de 19 h à 21 h, au Centre
de la famille Valcartier. L’activité est offerte
au coût de 3 $. Info : 418 844-5000, poste
6376.
12 DÉCEMBRE
SPECTACLE DE L’ÉCOLE DE DANSE
DE VALCARTIER
Le spectacle de Noël de l’École de danse
de Valcartier est organisé le 12 décembre à 19 h 30, au Campus Notre-Dame-deFoy (5000, rue Clément-Lockquelle,
St-Augustin-de-Desmaures). Le coût des
billets est de 12 $ et ils sont en vente à
l’accueil du Centre des sports. Info : 418 8445000, poste 8143.
16 DÉCEMBRE
GRANDE FÊTE DE NOËL
Une grande fête pour la décoration du
sapin de Noël du service des Loisirs communautaires, du Comité des résidants et
du Centre de la famille Valcartier sera
célébrée le 16 décembre dès 18 h 30 au
Valcartier. Les jeunes enfants pourront
assister à un spectacle de Super-Nicolas.
Il y aura également du bricolage pour la
décoration du sapin et une dégustation de
chocolat chaud. Tout est gratuit. Info :
418 844-5000, poste 8143.
BAIGNADE AVEC THÉMATIQUE
Un animateur supervisera une baignade
avec thématique, le 20 décembre de 14 h
30 à 16 h 30 à la piscine du Centre des
sports. L’activité est ouverte à tous les
groupes d’âge. Info : 418 844-5000, poste
8143.
CLUB DES ANCIENS ET ANCIENNES
DES COLLÈGES MILITAIRES ROYAUX
Le Club des Anciens et Anciennes des
Collèges militaires royaux du Canada, avec
l’autorisation du général commandant,
offre à tous ceux qui ont un numéro de
collège de constituer une liste de diffusion
pour recevoir des nouvelles des activités
du Club par courriel interne. Si vous êtes
intéressé(e), faites parvenir votre nom
au major Michel Reid du QG SQFT, à
[email protected] ou au major
Lyna Gravel, à [email protected] .
ERRATUM
Une erreur est survenue dans le
Bravo Zulu de l’édition du 18
novembre du journal Adsum.
En effet, c’est la photo du lieutenant-colonel Stéphane Roy
qui a été publiée au lieu de
celle du caporal André Bérubé.
Voici ce qui aurait dû paraître :
Mille excuses!
Caporal André Bérubé
Promotion
QG 6-09
MAGASIN VESTO-RECYCLO
Groupe SUTTON - Futur
Le magasin Vesto-Recyclo, géré par Aide
à la communauté et services à domicile,
est ouvert tous les mardis de 9 h à 16 h 30
et les samedis de 10 h à 16 h, au 15, boulevard des Étudiants (Loretteville). Une
collection de vêtements neufs griffés
pour dame à partir de 6 $ le morceau y est
disponible. Une vente spéciale, remplissez un gros sac vert de vêtements usagés
pour 5 $ ou 0,50 $ le morceau, est aussi en
vigueur. À noter qu’il y a aussi un marché
aux puces. Info : 418 842-9791.
Jean-Pierre
Paquet
Agent immobilier agréé
418-657-6060
SERVICES DE NOËL À LA CHAPELLE ST-ALBAN
8 JANVIER
SPECTACLE DE MARIONNETTES
Un spectacle de marionnettes gratuit
s’adressant aux 5 à 11 ans sera présenté le
8 janvier à 18 h 30 au Centre communautaire de la Garnison Valcartier. Venez
découvrir l’histoire du grand cirque Paradis
avec toute la famille! Après le spectacle,
les jeunes pourront échanger avec le
marionnettiste, afin de connaître ses
secrets. Info : 418 844-5000, poste 8143.
10 JANVIER
ANIMATION SUR LA PATINOIRE EXTÉRIEURE
Des animateurs seront présents pour
organiser des activités à la patinoire
extérieure de la Garnison Valcartier, le
10 janvier de 14 h à 16 h. L’activité est
gratuite. Info : 418 844-5000, poste 8143.
16 JANVIER
TOURNOI DE HOCKEY-BOTTINE
Une tournoi de hockey-bottine aura lieu
à la patinoire extérieure de la Garnison
Valcartier, le 16 janvier à 9 h. L’activité est
gratuite, mais elle est réservée aux jeunes
de 16 ans et plus. Inscription avant le
13 janvier. Info : 418 844-5000, poste 8143.
DIVERS
Les services de Noël à la chapelle StAlban auront lieu le 24 décembre (service
bilingue) à 19 h, le 27 décembre à 9 h
(service à caractère liturgique) et 10 h 45
(service à caractère évangélique), de
même que le 3 janvier à 9 h (service à
caractère lithurgique) et à 10 h 45 (service
à caractère évangélique). Info : padré
Harper, 418 844-5000, poste 6716.
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nouveau développement, situé dans un site enchanteur, près
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HEURES D’OUVERTURE DU REPAIRE
Le Club jeunesse Le Repaire, situé à
l’arrière du Centre communautaire de
la Garnison Valcartier, fermera ses portes
du 23 décembre au 4 janvier. En temps
normal, ses heures d’ouverture sont : les
mardis et mercredis de 18 h 30 à 21 h, le
jeudi de 18 h 30 à 21 h 30, ainsi que les
vendredis et samedis de 18 h 30 à 22 h 30.
À noter que ce club s’adresse aux jeunes
de 12 à 17 ans. Info : 418 844-5000, poste
6376.
ANIMATION / DJ
ÉVÈNEMENTS DE TOUS GENRES
PAT RAYMOND
CELL : 418 951-5184
Prochaine parution :
14 janvier 2010
Soumettez vos suggestions d’activités au
plus tard le 5 janvier par la poste
(voir notre adresse dans l’encadré en page
8), par télécopieur au 418 844-6934
ou par courriel à : [email protected].
patraymondanimation.com
SOLUTION SUDOKU
LES AVENTURIERS
18 DÉCEMBRE
BINGO
Un bingo aura lieu le 18 décembre de
19 h à 20 h 30, au Centre communautaire
de la Garnison Valcartier. Des prix seront
à gagner et enfants comme adultes sont
les bienvenus. Info : 418 844-5000, poste
8143.
Le Club jeunesse Le Repaire organise
diverses activités pour les jeunes de 10 à
12 ans à tous les vendredis après l’école,
de 15 h 30 à 17 h. Une inscription est
requise pour ces activités gratuites.
L’entrée du Repaire est située derrière le
Valcartier. Info : 418 844-5000, poste 6376.
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SPORTS
Tournoi de hockey-balle pour Centraide à Valcartier
Journal Adsum
Une soixantaine de soldats survoltés
se sont affrontés lors de la troisième
édition du tournoi de hockey-balle
Centraide, qui a permis d’amasser
400 $ pour la campagne Centraide,
le 20 novembre.
L’événement chapeauté par les
Programmes de soutien du personnel
(PSP) a eu lieu dans le grand stade du
Centre des sports de la Garnison Valcartier.
Pour les militaires, c’était l’occasion de
manier les bâtons de hockey pour une
Les «Red Dragons», l’équipe gagnante de la
troisième édition du tournoi de hockey-balle
Centraide formée de membres du 5 RALC. - Photo :
Vous voulez offrir un forfait-cadeau
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VALIDE DU 14 AU
18 DÉCEMBRE 2009
La mise au jeu protocolaire a été effectuée par Yves Émond, gestionnaire des PSP, et Marie Danais, directrice du conditionnement physique et des sports. À gauche, le soldat Martin Caron, qui représentait
l’équipe «The Raging» du 3e Bataillon du Royal 22e Régiment. À droite, le bombardier-chef Michael
Gagné, capitaine des «Red Dragons» du 5 Régiment d’artillerie légère du Canada, l’équipe gagnante du
tournoi. - Photo : Philippe Brassard, Adsum
bonne cause. Quant aux moniteurs en
sports et conditionnement physique des
PSP, ils ont enfilé les chandails rayés des
arbitres et joué du sifflet.
Pour participer au tournoi, les neuf
équipes de hockey-balle ont donné 50 $
chacune, a indiqué l’organisateur Martin
Dubé, coordonnateur aux sports militaires. Un don de 400 $ a ainsi été récolté
pour la campagne Centraide. Également,
un certificat-cadeau de 100 $ pour la Cage
aux sports Ancienne-Lorette a été remis à
l’équipe championne du tournoi, les
«Red Dragons», formée de membres du
5e Régiment d’artillerie légère du Canada.
En marge de l’événement, des moniteurs
de PSP ont offert des collations-santé faites
à la maison, moyennant un don de 1 $.
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SPORTS
NATIONAL DES FORCES CANADIENNES
Les taekwondoïstes font honneur
aux Lions de Valcartier
Par le caporal Frank Boily
Instructeur de combat sans arme et Taekwondo,
12e régiment blindé du Canada
L’équipe de taekwondo de Valcartier a
remporté de belles victoire les 14 et
15 novembre lors du tournoi de Taekwondo
Toronto Open qui était jumelé à la
Compétition nationale des Forces canadiennes.
Le caporal Paule Cimon, des normes du
Secteur du Québec de la Force terrestre,
a remporté la médaille d’or dans la division ceinture jaune, senior femme, après
un excellent combat qui s’est terminé 9-5
en sa faveur. Le soldat Carolanne De
Varennes, du 55e Bataillon des services
du Canada, a participé au National des
Forces canadiennes en tant que ceinture
noire et a remporté la médaille d’or dans
Le caporal Paule Cimon, le caporal Jonathan Gagnon, le soldat Carolanne Devarennes et le caporal Frank
Boily
- Photo : Clipart.com
la division CISM de poids mi-moyen après
deux victoires, remportées par le pointage
de 7-6 et de 30-9.
Durant cet événement, les compétiteurs
militaires de ceinture noire ont participé
à la deuxième épreuve de la catégorie
olympique («round robin») qui regroupe
seulement quatre divisions au lieu de huit.
Il y avait donc une plus grande différence
de poids pour chaque division. Le sdt
De Varennes a donc combattu dans la
division olympique qui regroupe les
poids moyens et mi-moyens remportant
une médaille d’argent. Un de nos athlètes,
le caporal Jonathan Gagnon, monteur
de ligne présentement au 1 er Bataillon
du Royal 22e Régiment, n’a pas pu combattre par cause de maladie, mais il a su
appuyer son équipe pendant la fin de
semaine, entre autres en filmant les combats des athlètes de Valcartier.
Lors de la remise des médailles à la fin
du National militaire, le sdt De Varennes
s’est fait remettre la récompense pour
l’esprit sportif féminin 2009 en taekwondo. Les taekwondoïstes de Valcartier sont
repartis grandis de leur expérience. Le
cpl Cimon dit avoir beaucoup appris en
observant l’élite cette fin de semaine. Le
cpl Gagnon prévoit se reprendre bientôt
en décembre et le sdt De Varennes flotte
présentement sur un nuage de motivation
et de satisfaction.
L’année 2009 n’a pas été facile en raison
des nombreux athlètes déployés en
Afghanistan. Cependant, l’année 2010
s’annonce excellente. Les prochaines compétitions de taekwondo avant les vacances
de Noël seront : les sélections provinciales
de la coupe Québec à Charny le 12 décembre (avec plastron électronique pour les
demi-finales), puis le 19 décembre le Défi
provincial J. Taillons à Terrebonne. Bravo
à nos Lions!
DÉNEIGEMENT
POUR LES RÉSIDANTS
DE LA GARNISON
EN CAS DE TEMPÊTE
En période hivernale, les stationnements des
résidants de la Garnison Valcartier seront
généralement déneigés quelques jours après
une tempête de neige. Lorsque les stationnements des résidants devront être déneigés,
les feux clignotants des stationnements visés
seront activés 24 heures avant le début des
opérations soit de 0 h 01 à 24 h. Le déneigement débutera à 0 h 01 le jour suivant. En conséquence, les propriétaires de véhicule auront
une période de 24 heures pour déplacer leur
voiture dans les stationnements identifiés à cet
effet, soit le terrain de parade, soit le stationnement temporaire situé à l’arrière de l’édifice
515. Les propriétaires de véhicule pourront
s’informer des périodes de déneigement en
consultant la ligne d’information au 418 8445000, poste 7717. Si vous avez des questions
sur la politique de stationnement, vous pouvez
consulter le document sur la page principale
de l’Intranet, ou encore communiquer avec le
sergent-major de la garnison au 418 844-5000,
poste 5460.
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épuisement des stocks.
• Skis de fond
• Raquettes
• Souliers de course
SPORTS
NOS PORTEURS DU FLAMBEAU OLYMPIQUE
Après quelques jours de réflexion à ce
sujet, je me suis remémoré toutes les étapes
de ma carrière militaire, de mon tour en
Afghanistan et de ma réhabilitation de
mes blessures. Ayant été nominé par mes
pairs, j’ai ressenti énormément de fierté
et d’appréciation.
Être porteur du flambeau olympique,
qu’est-ce que ça représente pour vous?
Le flambeau olympique représente le
dépassement de soi-même, la force du
mental sur le physique et le courage. La
flamme représente la force que tous et
chacun ont pour atteindre un ou plusieurs
buts et rêves.
Nom : caporal David Malenfant
Groupe professionnel : ingénieur de combat
Unité : 5e Régiment du génie de combat
Nombre d’années dans les FC : 5 ans
Exploits militaires ou sportifs :
– Afghanistan TF 3-07
– Galon du blessé : blessé gravement au
combat (TF 3-07) en janvier 2008
– Mention élogieuse du commandant
GT 3-07 pour travail assidu
– Pièce commémorative du commandant
du 3 R22eR pour rendement exceptionnel
Comment avez-vous réagi lorsque
vous avez appris que vous aviez été
sélectionné pour porter le flambeau
olympique?
Afin d’immortaliser ses 30 ans de service, l’adjudant-maître Marco Séguin,
du service des Transmissions de la
Garnison Valcartier, a porté fièrement
la flamme olympique à Saint-JeanChrysostome, le 4 décembre.
Quelques mois auparavant, l’adjum
Séguin avait envoyé une lettre de motivation au concours de sélection dans l’espoir
d’être choisi. «Ces trois dernières années,
j’avais délaissé l’entraînement physique,
qui était une priorité pour moi. Le con-
Nom : capitaine Jocelyn Bordeleau
Nommé «soldat de l’année» au Noël
2008, j’ai participé à l’exercice COMBINED
ENDEAVOR 2008 en Allemagne.
olympique?
Très content que ma troupe et mon unité
m’aient choisi pour représenter le QGET.
C’est un bel honneur, car c’est une
opportunité unique qui s’est présenté à
moi et ce sera un beau souvenir que je
garderai à vie.
Groupe professionnel : infanterie
Unité : Centre d’instruction du Secteur du Québec
de la Force terrestre
J’ai été décoré de la Médaille de la
vaillance militaire pour des actions que
j’ai prises face à l’ennemi lors d’un
déploiement en Afghanistan.
olympique?
Lorsqu’on m’a annoncé que j’allais
transporter le flambeau, je n’y croyais
pas qu’un jour j’allais participer à un tel
événement. Porter le flambeau n’arrive
pas trop souvent dans une vie. Lorsque la
chance se présente, tu le fais avec honneur
et fierté.
Être porteur de la flamme olympique
représente pour moi une autre façon de
m’identifier à un symbole qui représente
la paix dans le monde. J’ai donné mon
appui après plus de 30 années en tant que
militaire afin de réinstaurer la paix lors
des missions. Je peux maintenant dire que
je pourrai refléter cette vocation sans avoir
à l’imposer par la force.
Nom : caporal Mathieu Rodrigue
Groupe professionnel : opérateur de transmissions
Il porte la flamme olympique
pour ses 30 ans de service
Journal Adsum
Unité : Quartier général et Escadron des transmissions
cours me donnait donc une raison de
reprendre la forme physique et en même
temps, de souligner mes 30 années de
service au sein des Forces canadiennes»,
explique le militaire.
Le 4 décembre, encouragé par sa petite
famille, l’adjum Séguin a ainsi contribué
à cet énorme relais qui nécessite 20 000
porteurs à l’échelle mondiale. Alors qu’il
portait la flamme sur la distance de 300
mètres qui sépare la rue Caneton et la rue
des Prairies Est, le sentiment ressenti était
indescriptible. «Trois cents mètres, c’est
trop court. Mais c’était vraiment plaisant»,
a-t-il confié, ajoutant qu’il n’a pas pu résis-
ter à acheter le flambeau.
«C’est un événement qui
ne survient qu’une fois
dans une vie. Quand tu
penses que la flamme
représente la paix, ça fait
chaud au cœur», a-t-il
souligné.
Cinq minutes avant le
départ, l’anticipation des
participants, partagée par
des dizaines de familles
et spectateurs dans les
rues, a contribué à créer
une «très belle ambiance»
tout au long du parcours.
Selon lui, les porteurs
étaient âgés entre 13 et
60 ans environ et tous
avaient en commun le
sport comme mode de
vie.
Le flambeau à la main, l’adjudant-maître Marco Séguin, en compagnie de
ses deux filles, Erika et Kathleen Séguin, attend impatiemment de
recevoir la flamme olympique, le 4 décembre. «En 2022, peut-être que
ce sera votre tour!», a-t-il dit à ses filles. - Photo : Courtoisie
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Valcartier au Rouge
et Or pour la Bataille
du Québec
Par le sergent Sébastien Fréchette
Les Nouvelles de l’Armée, Valcartier
Le Rouge et Or football de l’Université
Laval de Québec a rendu hommage
aux membres de la FO 1-09 de retour
d’Afghanistan lors du match du
14 novembre qui opposait l’équipe
aux Carabins de Montréal.
Les militaires du 5 e Groupe-brigade
mécanisé du Canada de retour de mission
ont reçu une ovation debout en guise de
remerciement pour leur service en
Afghanistan.
«Comme concitoyens de la région
Québec, la base de Valcartier c’est nos
voisins. C’était important pour nous de les
accueillir après leur retour d’Afghanistan
et de leur faire savoir que nous sommes
fiers de ce qu’ils ont accompli pour l’ensemble de la population canadienne. C’est
pourquoi aujourd’hui on a profité de
l’occasion pour leur dire que nous sommes
touchés qu’ils soient allés défendre
nos valeurs et nos convictions», déclarait
Gilles Lépine, directeur de programme
Rouge et Or quelques minutes avant le
début de la rencontre.
Pour le coup d’envoi officiel de la cérémonie d’avant-match, l’organisation du
Rouge et Or a invité au centre du terrain
une vingtaine de militaire qui ont reçu
un accueil très chaleureux de la part des
joueurs des deux équipes et des 16 000
personnes présentes pour le match.
«Lorsque l’on est en Afghanistan pour
sept mois, on laisse un peu de côté la
famille pour se concentrer sur la mission
et on oublie un peu les gens qui nous
entourent. Mais aujourd’hui c’est touchant,
et ça fait chaud au cœur de voir l’accueil
que nous avons reçu et de se rendre compte
de l’appréciation des gens de Québec
pour le travail que nous avons accompli
durant notre mission», a affirmé le lieutenant-colonel Jocelyn Paul, qui commandait le Groupement tactique du
2 R22eR en Afghanistan.
Le colonel Jean-Marc Lanthier et l’adjudant-chef Pierre Marchand, respectivement commandant et
sergent-major du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada, ainsi que les autres membres la délégation
de Valcartier ont été invités sur le terrain lors de la cérémonie protocolaire d’avant-match. – Photo : cpl R.
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