non à la légalisation de l`euthanasie et du suicide assisté
Transcription
non à la légalisation de l`euthanasie et du suicide assisté
NON À LA LÉGALISATION DE L'EUTHANASIE ET DU SUICIDE ASSISTÉ Par Sylvain Brousseau | 2015-02-13 Un sujet de grande envergure : Le suicide assisté et l’euthanasie. Situation au Québec l'an passé : Tout d'abord, je ne comprends pas pourquoi des députés (provinciaux, du Québec) insistaient pour que le vote sur le projet de loi 52 (se voulant légaliser la mort provoquée donc euthanasie et suicide assisté) se produise d'une façon aussi rapide, cette intervention consistant à l'injection létale, alors que plusieurs personnes dans la population confondaient souvent entre cessation d'acharnement thérapeutique, euthanasie et sédation palliative. Aussi, une telle question... (Si immense !!!) , ils voulaient que cela se règle subito par un vote qui suit une commission parlementaire et un rapport de commission , lesquels deux éléments ont été, si vous me passez l'expression , " pipés d'avance " pro- légalisation de l'euthanasie et pro-légalisation du suicide assisté. Voici 12 points (dont les 4 premiers sont suffisants en eux-mêmes) pour justifier une invitation pour les député(e)s fédéraux, à prendre position contre toute légalisation de l'euthanasie et du suicide assisté. Invitation est lancée aussi aux sénateurs. De grâce, je vous invite à considérer TRÈS SÉRIEUSEMENT les points suivants : 1. Pour une nation (Ex.: le Canada, pays où il fait bon vivre), le respect de la vie humaine devrait passer en premier : Le droit à la protection et la sauvegarde de la vie humaine et de la reconnaissance de sa valeur en société, incomparablement plus important que tout autre droit, incluant le choix. On devrait continuer de subordonner le droit de choisir à la valeur suprême, c'est à dire, à la valeur de la vie humaine. C'est la vie humaine qui est supérieure. Si on subordonne la vie au choix (placer à un échelon inférieur) , si c'est le choix qui est devenu la priorité, si c'est le choix qui est devenu la valeur suprême, à ce moment - là, le choix de n'importe quel acte, deviendrait précédent ou prendrait précédence sur n'importe quelle autre réalité , peu importe sa valeur . Je dis aux candidats pour la campagne électorale fédérale qui vient : Le respect de la vie humaine jusqu'à sa fin naturelle est-il important pour vous ? 2. Malgré les ajouts de balises et de toutes sortes de choses lors d'études article par article, un projet de loi qui se veut apporter la légalisation de l'euthanasie et du suicide assisté est donc l'acte de tuer des humains, ce qui n'est pas un soin en aucune manière. Tuer une personne ne sera jamais un acte progressiste pour une société (contrairement à ce qu'en dit la députée V. Hivon qui a initié l'établissement et l'arrivée du projet de loi 52 de la dernière législature au QC, car elle a utilisé le mot '' progressiste'' au sujet de son projet de loi). 3. a) On peut offrir des antidouleurs, qui, entre parenthèse, sont encore plus puissants qu'autrefois. b) Dans les cas où il y a de la douleur qui n'est pas apaisée suite à ces antidouleurs, il y a la sédation palliative. Cette dernière ne consiste pas, ne vise pas à tuer la personne (Même si il peut arriver que la personne décède pendant la durée de cette sédation). Le suicide assisté et l'euthanasie consisteraient plutôt à injecter directement un produit toxique POUR enlever la vie, autrement dit, TUER. - En plus, 4. On a déjà, d'autre part, la possibilité légalement d'éviter l'acharnement thérapeutique. -- PAS BESOIN de légaliser l'euthanasie ni le suicide assisté dans quelque circonstance que ce soit, alors ! 5. L'idée fausse * de dire que la récolte de votes (pour des députés) serait meilleure est aberrante. L'idée de la supposée obtention de votes additionnels pour des députés en votant en faveur de la légalisation de l'euthanasie/suicide assisté est, j'en suis sûr, fausse. Pourquoi ? Voici : Plusieurs personnes au Québec (et ailleurs) (certains médias apportant de la confusion dans les définitions) sont mélangés au sujet de la définition de l'euthanasie, ils peuvent confondre avec la sédation en soins palliatifs (la mort peut arriver pendant cette période mais n'est pas provoquée), aussi le fait d'éviter l'acharnement thérapeutique (est pratiqué aujourd'hui) ce qui ne correspond aucunement - et n'a aucun rapport avec la pratique de l'euthanasie. L'euthanasie consiste à injecter intentionnellement une substance poison pour donner la mort. Donc au niveau des sondages les plus récents qu'il y a eu au Québec, et qui auraient supposément démontré un appui à la légalisation de l'euthanasie, les gens répondants ont souvent confondu avec une fausse définition des termes, ces sondages n'étant pas clairs (et souvent tordus pour pouvoir vendre l'idée de demander à légaliser l'euthanasie). * La population est très divisée sur la question de l'entrée en vigueur ou non de l'acte de l'euthanasie et suicide assisté. (Contrairement à ce que certains médias laissent entendre). Certains médias sont d'une mauvaise influence, je trouve, en la matière par leur pression pro-euthanasie et pro-suicide assisté, pression qu'ils exercent par leur façon de poser les questions aux chefs de Parti et aux députés. Mais... il ne faut pas oublier que ce sont les électeurs qui devraient avoir du poids dans les décisions de leurs député(e)s et non pas une sorte de "vague médiatique" de certains médias qui se veulent influencer selon leurs orientations idéologiques (de ces médias-là). - Il y a des vagues idéologiques amorales donc mises de l'avant par certains médias. Le respect de l'entièreté de la vie humaine n'est pas dans la liste de leurs priorités dans leurs manières de transmettre des nouvelles. Je dis aux futurs députés (candidats à l'élection fédérale qui vient) : Je vous invite à bien y penser avant de permettre ces injections mortelles. Si vous votez contre un tel projet de loi (semblable au PL-52 du Qc) s’il y a un tel vote à effectuer un moment donné, ce qui est non souhaitable, alors par motif de conscience personnelle, en considérant tous les aspects et les considérations de la dignité de l'être humain en lui-même : Donc non à la légalisation de l'euthanasie et du suicide assisté. C'est un enjeu très sérieux, la valeur de la vie humaine serait remise en question au Canada. On ouvrirait alors ainsi et aussi, une "boîte de Pandore", selon l'expression. 6. a) les dérives très potentielles ex.: Comme en Belgique (le projet de loi québécois no. 52 avait été calqué sur), il s'en est suivi d'euthanasies de mineurs, entre autres dérives par une autre loi votée par la suite en Belgique; aussi, des euthanasies sans consentement, etc.... b) D'ailleurs, un point très grave d'un projet de loi qui serait comme le no.52 du QC, c'est que la fin de vie n'y était pas définie. Cela laisse place à toutes sortes d'interprétations sur le ''quand'' la pratique de l'injection mortelle serait appliquée. Mais déjà avec tout le reste autre que ce point numéro 6) c'est déjà suffisant pour dire Non à l'entrée en vigueur de l'acte de tuer. 7. Le message envoyé aux jeunes par la légalisation du suicide assisté : "Le suicide, y-a- rien là". 8. Le non-respect par les médecins du serment d'Hippocrate avec la pratique de l'euthanasie et du suicide assisté. 9. Contradiction entre le fait de donner la mort et offrir les soins palliatifs. Un patient dans un centre de soins pourrait dire (à titre d'exemple) : "J'espère que la piqûre mortelle n'est pas sur le plateau dans la même chambre que la mienne, docteur ? " L'amélioration de l'accès à des soins palliatifs (et leur amélioration en eux-mêmes) est capital sauf si on veut vider plus vite des chambres d'hôpitaux avec la mise à mort !!! Une pression sera nécessairement exercée sur des personnes, les invitant (subtilement ou non) à l'euthanasie, voir des euthanasies sans consentement. 10. Déjà (vraie boîte de Pandore en action ici !!!) ceux qui ont poussé le projet de loi 52 au Québec pensent déjà à étendre aussi la pratique de l'euthanasie aux personnes ayant de l'Alzheimer et les mineurs !!! Voici en détail : Voici l'aveu par le Dr Yves Robert, secrétaire du Collège des médecins du Québec, du plan de match de son organisation qui est à l'origine de la malheureuse ouverture politique à l'euthanasie au Québec : Le Collège des médecins du Québec annonce qu’il est après les enfants. Plusieurs députés de la dernière législature prétendaient qu’ils auraient voté en faveur d'un tel projet de loi parce qu’ils se sentaient rassurés par les restrictions "prévues". Or, le 14 février, le National Post rapportait les propos suivants de M. Yves Robert, secrétaire du Collège des médecins du Québec : « Ce projet de loi (no. 52) n’est certainement pas la fin de la réflexion. Tel qu’il est, ce n’est qu’une étape. Au fur et à mesure que les Québécois deviendront accoutumés aux injections létales administrées par des médecins, la question ne sera plus qui reçoit l’euthanasie, mais plutôt à qui l’accès à l’euthanasie est nié. Nous allons devoir nous pencher sur le cas des adultes inaptes comme ceux atteints d’Alzheimer et aussi pour les mineurs. » Or, le Collège des médecins est l’instigateur de la demande d’euthanasie au Québec et a eu toute l’oreille du gouvernement du PQ d'alors, qui répète constamment que le projet de loi le protègera de toute poursuite éventuelle de la part de la population. Le chat est sorti du sac : ceux qui sont à l’origine même du projet de loi nous annoncent à l’avance qu’ils projettent de tout faire pour qu’une telle loi devienne un rouleau- compresseur de l’État à l’endroit de ses citoyens les plus faibles et sans défense, et ce, avec l’assurance du gouvernement (du PQ de la législature précédente au QC) qu’une telle loi les rendra intouchables. Pouvons-nous imaginer pire cocktail meurtrier ? Le 21 février '14, de façon tout à fait inattendue et spectaculaire, le vote concernant l’euthanasie au Québec (P.L.-52) a bénéficié d’un sursis puis mort au feuilleton et ensuite revenu. À SOUHAITER QU'IL N'Y AIT PAS d'autre projet de loi semblable au Canada, qui est, jusqu'à date le meilleur pays au monde selon moi. Si jamais il y en a un autre semblable mais au Canada, les candidats dans la campagne électorale qui vient au pays, qui seront élus députés ensuite, serons-ils assez sages pour voir et entendre les signes, les drapeaux rouges, qui leur sont servis sur un plateau d’argent ? Ils ne pourront pas dire, après, qu’ils n’ont pas été avertis très clairement de ce qui s’en vient. Ils ne pourront pas dire qu’ils ont voté « en toute bonne foi ». On ne pourra plaider l’innocence ou l’ignorance. Parmi les députés qui seront élus en octobre au pays et aussi les électeurs ayant voté pour ces candidats, ceux qui voteraient pour légaliser la mort provoquée s’en rendraient complices en toute connaissance de cause !!! 11. Lorsque l'euthanasie passe pour « mourir dans la dignité », il y a dans ce qui est administré (en plus du poison) un produit qui paralyse et donc les proches de celui qui est euthanasié ne peuvent pas voir si oui ou non, leur proche souffre ou non durant l'euthanasie. Dans les faits, la personne qui a reçu l'injection létale, peut très bien souffrir atrocement pendant des longues minutes. Il y a aussi des cas rapportés d'euthanasies manquées et donc souffrance atroce inimaginable. Ceux, et celles parmi les députés du Québec qui ont voté en faveur du P.L.-52 ont maintenant poussé le Parlement du Québec à adopter une aberration d'une envergure sans précédent. Et de plus, les gens poussés, qu'on traînera vers la mort par pression ou quoi que ce soit. La mort provoquée (euthanasie et suicide assisté) n'a pas sa place. 12. Au niveau juridique fédéral, l'euthanasie et le suicide assisté ont toujours été inclus dans la définition de meurtre jusqu'à ce que des juges activistes pro-suicide et pro-euthanasie décident tout à coup que non en se cachant derrière leur grand prestige et leur niveau de scolarité élevé pour tenter de balafrer le portrait canadien en la matière et décider que la vie humaine est moins importante maintenant comparé à autre chose . Cela (euthanasie et suicide assisté) entrait auparavant donc en conflit direct avec le code criminel canadien jusqu'alors, lequel code protégeais la personne humaine, protégeais sa vie en tant que tel.