sommaire - Performances Group

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sommaire - Performances Group
Semaine 40 – 03 au 09 octobre 2011
N° 194
SOMMAIRE
AÉRIEN................................................................................................................................................. 2
lesafriques.com – Dakar-Nouakchott : dégel dans le ciel........................................................... 2
african-aviation.com – Arik Air Orders Two Boeing 747-8 Intercontinentals ........................... 2
fr.allafrica.com – Gabon: Une nouvelle compagnie aérienne avant la CAN 2012 ............ 3
air-journal.fr – Royal Air Maroc veut aller à Bissau .......................................................................... 3
air-journal.fr – Airbus toujours largement en tête devant Boeing .............................................. 4
lexpansion.com – Les compagnies aériennes vont devoir payer pour leurs émissions de
CO2.............................................................................................................................................................. 4
flightglobal.com – Kingfisher Airlines explains exit from low-cost market ................................ 5
air-journal.fr – RDC : une nouvelle compagnie pour remplacer Hewa Bora ......................... 6
flightglobal.com – IAG approves 2012 launch for Iberia Express............................................... 6
air-journal.fr – Iberia lance sa filiale low cost Iberia Express......................................................... 7
air-journal.fr – Accord de ciel ouvert entre Japon et Australie .................................................. 7
air-journal.fr – Rumeurs de dépôt de bilan à American Airlines ................................................. 8
air-journal.fr – Emirates Airlines pose son A380 à Johannesburg ................................................ 8
FERROVIAIRE ......................................................................................................................................... 9
lesafriques.com – La Ligne de Train à Grande Vitesse Tanger-Casablanca, Un cas
d’Ecole ........................................................................................................................................................ 9
MARITIME ...........................................................................................................................................11
wk-transport-logistique.fr – Manutention du port Conakry : la bataille se poursuit entre
Getma et Bolloré.................................................................................................................................... 11
AÉRIEN
lesafriques.com – Dakar-Nouakchott : dégel dans le
ciel
Les deux nouvelles compagnies, Sénégal Airlines et Mauritanie Airlines, lancées respectivement
en janvier et en avril 2011 ont trouvé un compromis pour la reprise du trafic entre DakarNouakchott. Les autorités de tutelle ont reconsidéré leurs positions et levé la suspension du trafic
aérien, qui était à l’origine de la brouille depuis le 5 juillet 2011.
C’est un ouf de soulagement chez les passagers de la ligne Dakar-Nouakchott. Suspendu
depuis trois mois, suite à la décision des autorités sénégalaises de ne pas autoriser la compagnie
Mauritanie Airlines de desservir des capitales ouest-africaines à partir du hub aéroportuaire
Léopold Sédar Senghor, le trafic reprendra incessamment du service.
Constamment annoncé en visite privée à Nouakchott depuis le mois d’août, le président
Abdoulaye Wade a dû finalement dépêcher à Nouakchott son Premier ministre, Souleymane
Ndéné Ndiaye.
A Nouakchott, une source officielle explique le report de la visite du président Wade pour des
raisons de calendrier chargé du président Ould Abel Aziz très impliqué dans la recherche de
solutions à la crise libyenne
« Le président mauritanien a instruit l’affaire au Premier ministre pour trouver une solution rapide
à la reprise du trafic aérien entre les deux pays. Nos compatriotes ont beaucoup pâti de cette
situation » a commenté notre source. Des sources bien informées renseignent que les
négociations ont passé à la vitesse supérieure depuis la visite du premier ministre sénégalais
dans la capitale mauritanienne.
Selon un communiqué parvenu à Les Afriques, les ministres sénégalais et mauritaniens en
charge du secteur sont convenus de la reprise incessante de la liaison aérienne.
Il ressort de cet accord que Sénégal Airlines et Mauritanie Airlines exploiteront cinq fréquences
par semaine avec possibilité d’opérer les points au-delà sans dépasser deux fréquences par
destination.
«Les experts d’aviation des deux pays devront réévaluer les opérations aériennes tous les six
mois en vue de passer au peigne fin les opportunités de sa révision éventuelle », précise le
communiqué
Mauritanie Airlines et Sénégal Airlines qui vont conclure un accord commercial le 03 novembre
fixeront leurs prix en fonction de la réalité du marché. Selon nos informations, après les ministres
de tutelle, les dirigeants des deux compagnies devront se retrouver à Nouakchott
incessamment pour les derniers réglages de la reprise du trafic.
african-aviation.com – Arik Air Orders Two Boeing
747-8 Intercontinentals
Arik becomes the first airline in Africa to order Boeing's newest and largest airplane. Boeing and
Nigeria's Arik Air announced a deal for two 747-8 Intercontinental airplanes. The order is valued
at $635 million at list prices and was previously attributed to an unidentified customer on Boeing's
website.
The order was announced during a signing ceremony at the Corporate Council for Africa's 8th
Biennial U.S.-Africa Business Summit in Washington, D.C.
"Air travel within the region continues to grow at a rapid pace and we must prepare our fleet to
accommodate that growth," said Sir JIA Arumemi-Johnson, owner and chairman of Arik Air.
"Boeing's new 747-8 fits perfectly into our long-term planning. It brings the best operating
economics for its size, which is important with the increase in fuel prices."
Arik Air is Nigeria's fastest-growing privately owned airline operating a large fleet of Boeing NextGeneration 737s and serves more than 22 domestic, six regional and three long-haul routes. The
airline plans to use the 747-8 on its key long-haul routes.
"Arik Air is growing to become a leader in aviation in Africa and Boeing is happy Arik will use the
747-8 as a cornerstone of their future growth," said Van Rex Gallard, vice president of Sales for
Africa, Latin America, and Caribbean, Boeing Commercial Airplanes. "With its unmatched
operating costs and economics, the 747-8 is the right airplane to help Arik Air meet growing
demand."
The new 747-8 Intercontinental features a new wing design and an upgraded flight deck. The
airplane interior incorporates features from the 787 Dreamliner including a new curved, upswept
architecture that will give passengers a greater sense of space and comfort.
Using General Electric's GEnx-2B engines, the airplane will be quieter, produce lower emissions
and achieve better fuel economy than any competing jetliner. It also increases cargo volume
by 26 percent.
"As we look into the future, the 747-8 Intercontinental is a must have for Arik Air," said Sir ArumemiJohnson. "Our airline strives to bring the best, most efficient and most modern products to our
customers and that is exactly what this airplane is."
fr.allafrica.com – Gabon: Une nouvelle compagnie
aérienne avant la CAN 2012
Le Chef de l'Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba a annoncé jeudi lors d'une conférence de
presse à, Mouila (444 km au sud de Libreville), la création d'une nouvelle compagnie aérienne
nationale de préférence avant le début de la Coupe d'Afrique des Nations de football en
janvier 2012.
« J'ai donc décidé de la création d'une nouvelle compagnie aérienne nationale », a déclaré le
président gabonais dans une conférence de presse à l'issue d'une réunion du conseil des
ministres décentralisé.
« Le Gouvernement doit s'atteler à finaliser ce dossier qui est déjà bien avancé et dont la
concrétisation pourrait se faire avant la CAN », a précisé Ali Bongo Ondimba.
Le chef de l'Etat est parvenu à cette conclusion après avoir constaté la situation de quasi «
enclavement » que connait le Gabon depuis la disparition de la Compagnie nationale Air
Gabon au début des années 2000.
« Il faut reconnaitre que notre pays connaît un enclavement certain en ce qui concerne la
desserte aérienne de nos provinces, mais également dans une certaine mesure avec l'extérieur
», a fait constater le numéro un gabonais.
« Il nous faut désormais donner au Gouvernement, dans ce secteur, les outils de souveraineté lui
permettant d'influencer la fixation des prix des billets et le choix des connections », a-t-il
poursuivi.
Après la faillite d'Air Gabon, Libreville a créé la compagnie Gabon Airlines dotée de tous les
droits anciennement dévolus à la défunte Air Gabon. Mais la compagnie n'a pas véritablement
décollée. Elle a opéré pendant près de 4 ans avec un seul avion de type Boeing 767-200
assurant les liaisons Libreville - Paris (France) - Brazzaville (Congo) et Johannesburg (Afrique du
sud).
air-journal.fr – Royal Air Maroc veut aller à Bissau
Le Maroc et la Guinée Bissau ont signé un accord pour permettre à la compagnie aérienne
Royal Air Maroc de lancer une nouvelle liaison entre Casablanca et Bissau.
Selon le journal Les Afriques, la signature de l’accord est intervenue fin septembre à Rabat entre
les ministres des transports des deux pays, les premiers vols devant être opérés à partir du 3
décembre 2011. La RAM opèrerait deux vols hebdomadaires à partir de l’aéroport Mohamed V
de Casablanca, mais aucun autre détail n’est disponible et la vente de billets n’est pas encore
ouverte sur son site internet.
La Guinée Bissau deviendra alors le 22eme pays africain desservi par la compagnie nationale
marocaine, où elle rejoindra Senegal Airlines (depuis Dakar), TAP Portugal (depuis Lisbonne) et
TACV (depuis Praia au Cap Vert et Dakar).
En grosses difficultés financières, Royal Air Maroc avait annoncé le mois dernier un plan de
restructuration comprenant départs volontaires (1560 sur deux ans), rajeunissement de la flotte
et refonte du réseau avec la suppression de lignes non rentables. Sa flotte en particulier fait
l’objet de toutes les rumeurs, alors qu’elle a reçu son premier ATR72-600 (dont elle est
compagnie de lancement) et un Boeing 737-800 (un second devant être livré en mars), le
23eme de sa flotte qui comprend 56 appareils.
air-journal.fr – Airbus toujours largement en tête
devant Boeing
A trois mois de la ligne d’arrivée, le match semble gagné pour Airbus qui totalise 1038
commandes nettes à fin septembre contre 424 pour son grand rival Boeing. Il mène aussi la
course concernant le nombre d’appareils livrés.
Ceux qui parient aujourd’hui pour Airbus vainqueur en termes de nombre de commandes
d’avions sur l’année 2011 ont statistiquement très peu de chances de se tromper. Avec 1038
commandes nettes (1179 commandes brutes mais 141 annulations), l’avionneur européen
semble indétrônable cette année avec plus du double de commandes d’avance sur Boeing
qui enregistre 425 commandes nettes (530 brutes).
Airbus doit cette performance à sa stratégie pleinement réussie qui consistait à remotoriser son
avion best seller. Elle a engrangé 1245 commandes ou engagements depuis le lancement de
l’A320NEO en décembre. Boeing a dû se résoudre fin août à suivre la même stratégie et espère
donc se rattraper à l’avenir, bien qu’il semble trop tard pour qu’il refasse son retard dès cette
année.
Côté livraisons, Airbus est aussi en tête avec 374 appareils livrés contre 308 pour Boeing.
L’avionneur européen devrait d’ailleurs conserver cette avance puisque, succès oblige, Airbus
se trouve contraint d’accélérer la cadence de production de ses A320 de peur que les clients
ne se détournent de lui pour Boeing en raison de délais d’attentes rallongés par l’accumulation
des commandes.
Ces cadences de production sont passées de 36 à 38 en août et devraient atteindre 40 au
premier trimestre 2012 et 42 avions A320 par mois d’ici le quatrième trimestre 2012. A noter que
Boeing envisage aussi d’augmenter ses cadences de production.
La seule ombre au tableau pour Airbus porte sur les 10 annulations de commande pour son
SuperJumbo, ce qui porte le total de commandes pour son A380 depuis le début de l’année à
deux petites unités. Le total d’A380 commandés depuis ses débuts s’élève donc à 236 unités.
lexpansion.com – Les compagnies aériennes vont
devoir payer pour leurs émissions de CO2
La Cour européenne de justice de Luxembourg sauve le système des quotas de CO2 qui était
menacé dans le secteur du transport aérien. Les compagnies chinoises, russes et américaines
n'ont pas eu gain de cause.
L'avocat général de la Cour européenne de justice de Luxembourg Juliane Kokott a tranché :
malgré les protestations de la Chine, de la Russie et des compagnies aériennes américaines (qui
avaient saisi la juridiction), le système d'échange de quotas d'émissions de CO2 dans le
transport aérien mis en place par l'Union européenne (UE) est conforme au droit international.
Ce programme qui a vocation à contrôler les rejets carbone du secteur aérien [NDLR : lesquelles
représentent entre 2 et 3% des émissions de gaz à effet de serre (GES) au niveau mondial] vient
combler un vide laissé par le Protocole de Kyoto, adopté en 1997 et qui n'intègre pas les
émissions dues aux transports aériens et maritimes dans les engagements des pays qui l'ont
ratifié.
Rappelons que, lassée des atermoiements de l'OACI (Organisation de l'aviation civile
internationale) - quand bien même les pays membres de l'Organisation ont adopté l'an passé
une résolution visant à instaurer un plafond d'émissions à l'échelle planétaire à l'horizon 2020 -, la
Commission européenne a mis en place un système qui vise à faire payer les compagnies
proposant des vols au départ et à l'arrivée de l'UE à hauteur de 15% de leurs émissions la
première année, c'est-à-dire l'an prochain, et de 18% en 2013. 85% de leurs rejets font par ailleurs
l'objet de crédits carbone gratuits et négociables sur un marché réglementé.
Ce système devrait rapporter à l'UE 380 millions d'euros en 2012, et suivant les recommandations
de la Commissaire européenne Connie Hedegaard la facture sera vraisemblablement
répercutée au moins pour partie aux voyageurs à travers une hausse du prix des billets comprise
entre 2 et 14 euros selon les trajets.
Par l'intermédiaire de l'ATA (Air Transport Association), les compagnies aériennes se sont sans
surprise dites déçues de l'avis de l'avocat général. Elles restent toutefois déterminées à épuiser
tous les recours légaux possibles pour bloquer ou à tout le moins retarder l'entrée en vigueur de
la nouvelle taxe. Le coup n'en demeure pas moins sévère car si l'avis de l'avocat général n'est
que consultatif, il est tout de même suivi dans plus de 80% des cas par les magistrats européens.
Cet avis inquiète également Airbus, qui craint pour son carnet de commandes. Les Etats-Unis,
l'Inde, la Russie et la Chine envisagent de leur côté des représailles commerciales, tandis que les
compagnies aériennes européennes pourraient également être touchées sur leurs vols extracontinentaux.
Le son de cloche est évidemment tout autre du côté des défenseurs du projet. Mme Connie
Hedegaard, intransigeante d'un bout à l'autre de cette affaire, a ainsi fait part de sa
satisfaction, l'avocate de l'association Earthjustice et le responsable de la campagne Transports
de Friends of the Earth saluant eux aussi la décision de Me Kokott. Si les analyses jugent peu
vraisemblable de voir le trafic aérien diminuer au départ ou à destination de l'Europe, on peut
enfin imaginer que les compagnies continueront à agir pour diminuer leurs émissions carbone.
Les nombreuses commandes qu'a enregistré l'avionneur européen pour son A320neo, qui
consomme jusqu'à 15% de carburant de moins que la précédente version, atteste d'un
changement de mentalité, au même titre que les efforts consentis par de nombreuses
compagnies pour alimenter leurs avions avec du kérosène alternatif (on a cependant vu que
ceux élaborés à partir de jatropha desservent les intérêts de la planète).
Tout cela va (enfin) dans le bon sens.
flightglobal.com – Kingfisher Airlines explains exit
from low-cost market
India's Kingfisher Airlines has defended its plans to pull out of the low-cost market and
concentrate on its premium business, saying that the latter will generate higher yields and build
on the company's brand.
The operating costs of both budget and full-service Indian carriers, in terms of fuel, airport
charges, engineering and maintenance and crew costs are similar, said Kingfisher CEO Sanjay
Aggarwal in a statement.
While full-service carriers incur additional costs on global distribution, in-flight catering, ground
amenities and a frequent flyer programme, these can be recovered through higher yields, he
added.
Given that dedicated low-cost carriers such as IndiGo, SpiceJet and Go Air have placed orders
for new aircraft over the last few months, there is a strong likelihood of overcapacity and a price
war in the segment, he added. Jet Airways and Air India also have low-cost subsidiaries in the
Indian market.
While Kingfisher faces competition from both Jet and Air India in the full-service segment, that is
not as intense as in the low-cost market, said Aggarwal.
In the international market segment, Kingfisher's integration into the Oneworld alliance would
allow it to grow its premium market as well, he added.
"With continuing economic growth, business related travel is increasing significantly. Businessmen
and executives prefer to fly with full service carriers because of [the] ease of buying tickets,
frequent flyer programme and convenience offered. They are willing to pay extra and this
segment is not as price sensitive as the classic low-cost/low-fare segment where there is a lot of
discretionary travel involved," said Aggarwal.
Kingfisher operates Airbus aircraft with two cabin configurations - full-service dual class and nofrills single class. Not offering its business class or full-service economy class product on all its
routes means that it is losing out on the premium traffic on many routes, said Aggarwal.
As part of the recently announced changes, Kingfisher plans to reconfigure all of its Airbus
aircraft over the next four months to have a reduced premium business class cabin and an
increased number of full-service economy class seats. This includes aircraft with a single-cabin
configuration.
Its ATR aircraft, which were the mainstay of the low-cost business, will also be reconfigured for
the premium business.
These moves will raise Kingfisher's capacity by around 10%, Aggarwal said.
"The reconfigured aircraft will have the seat equivalency of a low-fare carrier, but an opportunity
to generate much higher revenue as demonstrated by current yields. Kingfisher will achieve
incremental business class revenue as a result of wider and uniform availability and the airline will
also generate incremental revenue through its increased full-service economy class capacity,"
said Aggarwal.
air-journal.fr – RDC : une nouvelle compagnie pour
remplacer Hewa Bora
Le ciel congolais compte une nouvelle compagnie aérienne privée, Okapi Airlines, qui
ambitionne d’opérer des vols domestiques en République Démocratique du Congo (RDC), un
marché qui souffre de la disparition d’Hewa Bora suite au crash de juillet dernier.
Okapi Airlines, officiellement lancée samedi dernier par son directeur coordonateur Matthieu
Boukitou, appartient à un groupe d’hommes d’affaires, ATS (African transport system). Elle
opérera entre six et sept appareils, principalement des Boeing, dont deux pour le fret. Dans un
premier temps, elle reliera une fois par semaine, puis deux fois, Kinshasa, la capitale, à
Lubumbashi, l’une des villes les plus peuplées du pays située au sud est. Mais elle espère très vite
mettre en place des vols entre le Katanga, dont Lubumbashi est la capitale, et les deux régions
du Kasaï, au centre de la RDC, ainsi qu’entre Kinshasa, Kisangani (province orientale), Goma
(Nord-Kivu) et Bukavu (Sud-Kivu).
La nouvelle compagnie reprendra donc une partie du marché laissée libre par la disparition
d’Hewa Bora, qui a vu sa licence suspendue par les autorités du pays après le crash du 8 juillet
2011 qui avait causé la mort d’environ 85 personnes. Il faut dire que la République
Démocratique du Congo, après des décennies de guerre, ne dispose pas d’infrastructures
routières suffisantes, forçant les habitants à se déplacer en bateau ou en avion. A l’heure
actuelle, elle compte déjà une cinquantaine de compagnies aériennes, toutes inscrites sur la
liste noire européenne car ne répondant pas aux normes de sécurité de l’aviation civile.
flightglobal.com – IAG approves 2012 launch for
Iberia Express
Iberia's new subsidiary Iberia Express has been given the go-ahead by the board of parent
International Airlines Group to launch operations next summer.
The new division will operate part of Iberia's short and medium haul network from a base at
Madrid Barajas using a fleet of Airbus A320s in a two-class, business/economy configuration. It
will serve point-to-point markets as well as providing transfer feed onto Iberia's long-haul
network.
"The subsidiary will offer competitive fares from Madrid and is being established to compete
effectively in the Spanish domestic and European market," said IAG. "Over time it will look to
develop new markets and destinations and strengthen the Madrid hub, creating new jobs for
the Spanish economy."
The subsidiary will launch with an initial fleet of four A320s, growing to 13 aircraft by the end of
2012 - all sourced from Iberia.
"Iberia Express will have lower operating costs than Iberia's loss-making short and medium haul
business," said IAG.
This will be achieved by recruiting staff to the airline "at market rates" and having "improved
aircraft utilisation", it added. Initially, maintenance and ground handling has been awarded to
Iberia.
"The creation of Iberia Express will not change the terms and conditions of existing Iberia
employees or Iberia's existing relationships with Vueling and Air Nostrum," said IAG.
air-journal.fr – Iberia lance sa filiale low cost Iberia
Express
La compagnie aérienne Iberia lancera l’été prochain sa filiale low cost Iberia Express, qui
desservira des destinations domestiques et européennes avec deux classes, affaires et
économie.
Basée à l’aéroport de Madrid – Barajas, la nouvelle compagnie espagnole opèrera intialement
avec quatre Airbus A320 provenant de la flotte de la maison mère, chiffre porté à 13 à la fin de
l’année. Les vols court et moyen-courrier seront proposés à des « tarifs concurrentiels » en deux
classes, économie et affaires, ce qui laisse planer un doute sur le caractère low cost d’Iberia
Express tel qu’initialement annoncé. Aucun détail n’a été donné sur les routes qui seront
opérées, mais il est probable qu’Iberia transfèrera de plus en plus de routes vers sa filiale au fur
et à mesure de son développement.
Lancée pour reprendre des parts de marché aux Ryanair et autres easyJet, Iberia Express aura
des coûts opérationnels « moins élevés que le réseau déficitaire d’Iberia sur les vols courts et
moyen-courriers », et les employés seront recrutés « aux conditions du marché », selon le
communiqué d’IAG (International Airlines Group, fruit de la fusion en janvier de la compagnie
nationale espagnole avec British Airways). But affiché: apporter plus de passagers vers le réseau
long-courrier d’Iberia, qui est lui très rentable. IAG précise cependant que la nouvelle
compagnie n’affectera pas les relations existantes avec Vueling et Air Nostrum.
L’annonce a immédiatement provoqué la colère des pilotes, qui annoncent par la voix de leur
syndicat Sepla « l’adoption de mesures légales opportunes, de manière conjointe et en accord
avec les autres personnels affectés par la création de la compagnie ». Le syndicat menaçait
déjà la semaine dernière de recourrir à la grève si le lancement de la filiale était confirmé (le
projet date en fait de 2009). La direction a de son côté affirmé qu’une grève était inutile
puisqu’il n’y aurait « ni licenciement ni changement dans les accords passés entre Iberia et ses
personnels ».
air-journal.fr – Accord de ciel ouvert entre Japon et
Australie
Le Japon et L’Australie ont signé un accord de ciel ouvert total sur le trafic aérien entre les deux
pays, dont les dernières restrictions seront levées en 2013.
L’accord signé la semaine dernière permettra des vols illimités entre les deux pays, quelle que
soit la compagnie qui les opère, alors que le trafic n’atteint aujourd’hui que le million de
passagers. Les transporteurs australiens pourront ainsi augmenter leur desserte du Japon à
l’exception de l’aéroport de Tokyo – Narita, où leurs capacités seront restreintes jusqu’à l’été
2013 (date à laquelle le nombre de slots disponibles sera porté à 270 000). De même elles
pourront y embarquer des passagers en continuation vers d’autres pays, à l’exception encore
une fois jusqu’en 2013 des aéroports de la capitale, en particulier vers la Chine ou l’Europe.
L’accès donné en particulier à l’aéroport d’Haneda ne devrait pas avoir de conséquence
immédiate, Qantas Airways desservant Narita (elle ne dispose que de créneaux de nuit à
Haneda) et sa filiale low cost Jetstar lançant en outre sur le même aéroport une filiale avec
Japan Airlines.
Car le marché entre les deux pays est en chute régulière depuis 2005, en partie à cause de la
crise économique au Japon. All Nippon Airways n’offre aucune liaison directe vers l’Australie, et
Japan Airlines une seule vers Sydney. C’est en fait Jetstar qui pourrait profiter le plus de ce
nouvel accord, elle qui domine déjà le trafic.
Le Japon a récemment signé un accord similaire avec le Canada et a ouvert des discussions
avec Taïwan.
air-journal.fr – Rumeurs de dépôt de bilan à
American Airlines
L’action d’AMR, maison mère de la compagnie aérienne American Airlines, a plongé de 35%
hier à Wall Street suite à des rumeurs sur un possible dépôt de bilan.
Le troisième transporteur des Etats-Unis n’a pas été le seul à souffrir en bourse ce lundi 3 octobre
2011, l’ensemble du secteur pâtissant de l’annonce d’un ralentissement du trafic aérien au mois
d’août. US Airways a perdu 15,82%, United Continental 11,71% et Delta Air Lines 11,33%.
Mais la situation financière d’American Airlines inquiète plus que celle de ses concurrentes
(pertes de 286 millions de dollars au dernier trimestre), un sentiment renforcé par le départ à la
retraite volontaire de 200 pilotes en deux mois (contre une moyenne mensuelle de 12 en temps
normal). Et ils semblent avoir revendu leurs actions au plus vite, renforçant le sentiment que
l’avenir financier de la compagnie n’était pas tout rose.
American Airlines a tout de suite annoncé qu’aucune « information émanant de l’entreprise » ne
justifiait le plongeon de son action en bourse, son porte-parole ajoutant qu’une restructuration
sous contrôle judiciaire n’était pas « le but ni la préférence » de l’entreprise. Si la compagnie de
l’alliance Oneworld souffre d’une flotte vieillissante, elle a annoncé en juillet dernier la
commande de 260 Airbus A320 (dont 130 A320neo) et 200 Boeing 737 (dont certains pourraient
être reconvertis en 737 MAX) moins gourmands. Et elle envisage de se séparer de sa filiale
régionale American Eagle.
Un dépôt de bilan ne signifierait de toute façon pas la fin de la compagnie: Delta Air Lines et
United Airlines en avaient fait de même au début des années 2000…
air-journal.fr – Emirates Airlines pose son A380 à
Johannesburg
L’Airbus A380 de la compagnie aérienne Emirates Airlines s’est posé pour la première fois samedi
sur l’aéroport de Johannesburg, sa première escale en Afrique et quatorzième dans le monde.
La compagnie des Emirats Arabes Unis utilise désormais son superjumbo sur l’un de ses trois vols
quotidiens vers la capitale économique d’Afrique du Sud, avec départ de Dubaï à 4h40 et
arrivée à Johannesburg à 10h50, puis retour à 14h10 pour atterrir à 0h10, selon les horaires fournis
par le spécialiste du spécialiste du billet pas cher Bourse des voyages. Emirates Airlines propose
également des vols vers Durban et Le Cap.
Johannesburg est la 14eme destination proposée par Emirates Airlines en A380, après Paris –
CDG, Londres, Manchester, New York, Toronto, Djeddah, Hong Kong, Bangkok, Séoul, Pékin,
Shanghai, Sydney et Auckland. Viendront ensuite s’y ajouter Kuala Lumpur et Rome début
décembre, puis Munich en janvier 2012. La compagnie opère quinze superjumbos (sur 90
commandés), configurés pour accueillir entre 489 et 517 passagers (dont 14 en suites de
première et 76 en affaires).
Le premier aéroport d’Afrique a déjà accueilli les A380 d’Air France et Lufthansa, deux des six
compagnies opérant le superjumbo (les autres sont Korean Air, Qantas Airways, Singapore
Airlines, en attendant China Southern Airlines, Malaysia Airlines et Thai Airways).
FERROVIAIRE
lesafriques.com – La Ligne de Train à Grande
Vitesse Tanger-Casablanca, Un cas d’Ecole
Cette ligne qui sera achevée fin 2015 permettra d’accéder à une vitesse de 320 km/heure, et
nécessitera un investissement de 20 milliards de dirhams
L’inauguration de la ligne de train à grande vitesse (LGV) a eu lieu à Tanger le Jeudi 29
Septembre 2011 en présence des Chefs d’Etat du Maroc et de la France. Rappelons que ce
projet qui a été initié en 2007, a pour objet la construction d’une ligne ferroviaire nouvelle à
grande vitesse de 200 km reliant Tanger à Kenitra, et le renforcement de la ligne classique
Kenitra-Casablanca afin de permettre au train à grande vitesse de relier Tanger à Casablanca.
Cette ligne qui sera achevée fin 2015 permettra d’accéder à une vitesse de 320 km/heure, et
nécessitera un investissement de 20 milliards de dirhams. Le partenaire privilégié de ce projet est
la France, qui contribuera aux études et à la réalisation de l’investissement, ainsi qu’à la
fourniture du matériel roulant. Le financement de cet investissement d’un montant total de 1,8
Milliard d’euros sera assuré par la France (920 M), le Maroc (500M), l’Arabie Saoudite (144M), le
Koweït (100M), Abou Dhabi (70 M) et le FADES (66M).
Les défenseurs de ce projet soulignent qu’il s’agit d’un investissement structurant avec une
rentabilité de 9%, qui permettra de renforcer et d’améliorer le transport au Maroc, et qui s’inscrit
dans la politique des grands chantiers. La LGV s’inscrit également dans le schéma directeur des
lignes à grande vitesse établi en 2006, et qui prévoit la construction de 150km de lignes
nouvelles dans le cadre de 2 axes : Atlantique (Tanger, Casablanca, Marrakech, Agadir) et
Maghrébin (Rabat, Fès, Oujda). Cette nouvelle ligne permettra un gain de temps de 2h35 entre
Tanger et Casablanca, l’accroissement du nombre de passagers de 2 Millions à 8 Millions par
an, et la mise en synergie des deux grands pôles économiques de Tanger et de RabatCasablanca. La LGV permettra de renforcer la sécurité routière, et de réduire de 20.000 tonnes
l’émission de gaz à effet de serre. Elle permettra également de dégager
des capacités de
transport dans la ligne ferroviaire classique, qui pourront être utilisées pour le transport des
containers. Cette nouvelle ligne permettra l’extension vers l’Afrique du réseau ferroviaire Transeuropéen. La LGV aura un impact économique au niveau de l’industrie de sous-traitance, par
la construction au Maroc d’une usine de câbles et composants électriques et électroniques,
d’une usine d’assemblage de l’équipement roulant, et d’un atelier d’entretien. Au niveau de
l’emploi, il est prévu la création de 5.000 emplois dans les usines de sous-traitance, 2.500 emplois
et 30.000 de journées de travail pendant les phases de travaux et d’exploitation. Enfin au niveau
de la formation, un protocole d’accord a été signé pour la création d’un Institut de formation
aux métiers ferroviaires.
Les détracteurs de la LGV indiquent que c’est un projet politique, qui a été affecté en 2007 à la
France pour compenser le non-achat par le Maroc des avions de chasse français « Rafale ». Ils
estiment que le coût est trop élevé, et qu’il attendrait selon certaines estimations 33 Milliards de
Dh, au lieu de 20 Milliards annoncés. Ils se demandent qu’en ce temps de crise, il ne faudrait
pas s’orienter plutôt vers d’autres projets plus prioritaires, comme par exemple la lutte contre
l’analphabétisme qui frappe encore 35% de la population, ou l’extension du réseau ferroviaire
actuel vers des destinations non desservies. Ils dénoncent le manque de transparence de ce
projet, qui n’a fait l’objet d’aucun débat au Parlement quant à sa rentabilité réelle et son
impact effectif sur l’économie marocaine. Ils soulignent le manque d’appel d’offres pour
l’achat du matériel roulant, qui a été affectée de grè à gré au français ALSTOM, ainsi que
l’absence de financement de la part de la Banque Européenne d’Investissement (BEI). Aucune
indication précise n’a été donnée quand à la tarification du LGV, et notamment son
adéquation avec le pouvoir d’achat du consommateur marocain. Enfin plus grave, ils indiquent
que le TGV n’est pas rentable même en France, comme l’a indiqué en 2008 la Cour des
comptes française, qui a produit un rapport d’évaluation du TGV Méditerranée.
Devant ces arguments et contre-arguments, il est difficile de porter un jugement objectif sans
une connaissance exhaustive et chiffrée des données de ce projet. Maintenant que ce projet
est entré dans sa phase de réalisation, il serait opportun que le gouvernement publie l’étude qui
lui a permis d’annoncer un taux de rentabilité de 9%, et une étude complémentaire sur l’impact
de ce projet sur l’économie marocaine. Ceci permettrait du faire adhérer les décideurs et
l’opinion publique à ce grand projet, qui présente par ailleurs des gros avantages pour notre
pays. La leçon à tirer pour l’avenir est que dans le cadre de la nouvelle Constitution qui a été
adoptée massivement par le peuple le 1er Juillet dernier, il conviendrait que les grands projets
suivent un cheminement normal, en passant par le Parlement, et en informant l’opinion
publique en toute transparence.
MARITIME
wk-transport-logistique.fr – Manutention du port
Conakry : la bataille se poursuit entre Getma et
Bolloré
Le combat se poursuit pour Getma évincé en mars 2011 de la concession du terminal du port
de Conakry au profit du groupe Bolloré. Le groupe a lancé une nouvelle action pour obtenir des
indemnités pour le préjudice subi.
Le 3 octobre 2011, l'avocat de Getma a déposé devant le tribunal de Nanterre une procédure
en concurrence déloyale sur faute à l'encontre du groupe Bolloré de s’être rendu complice de
la résiliation illégale de la concession du terminal du port de Conakry. "Une complicité qu’il faut
entendre dans son sens civil et non pénal", a précisé Maître Cédric Fischer, l’avocat de Getma.
Près de 200 millions d'euros réclamés
L'objectif de cette procédure est d'obtenir de la part de Bolloré Africa Logistics (BAL) et de l'État
guinéen une indemnisation pour le préjudice subit par cette résiliation selon la perte de la
marge brute et des bénéfices non réalisés, dont le montant est estimé à environ 98 millions
d'euros, et des dommages et intérêts pour les frais liés à cette résiliation dont le montant
approche 100 millions d'euros.
Dans sa procédure, Getma demande dédommagement solidairement aux deux parties
incriminées, Bolloré Africa Logistics et l'État guinéen.
La défense de Bolloré
Le groupe de Vincent Bolloré s'est toujours défendu d'avoir mené une action pour récupérer le
terminal. "Nous n'avons rien pris à Getma, se défendent les responsables de BAL. Nous avons
négocié directement avec l'autorité portuaire après le décret présidentiel annulant la
concession à Getma le 8 mars".
De leur côté, les avocats de Getma soutiennent que le contrat de concession signé avec le
gouvernement guinéen le 22 septembre 2008 a prévu des clauses de résiliation que l'État
guinéen n'a pas respectées.