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François-Thibaut Pencenat
138 avenue Gambetta
75020 Paris - France
[email protected]
+ 33 (0)6 13 71 62 70
www.francoisthibautpencenat.com
François-Thibaut Pencenat
138 avenue Gambetta
75020 Paris
06 13 71 62 70
[email protected]
www.francoisthibautpencenat.com
Né le 15.06.1982 à Nice.
Vit et travaille à Paris.
Formation
2006 DNSEP art – Ecole Supérieure des Arts décoratifs, Strasbourg.
2004 DNAP art – Ecole Supérieure des Arts décoratifs, Strasbourg.
Expositions et projets personnels
2015
2015
«Réalité augmentée», square Vieille Ile, Haguenau, France. En partenariat avec le CEAAC de Strasbourg.
«Haendel Da Camera», Conservatoire Maurice Ravel, Levallois-Perret, France.
Création et mise en scène, sur une invitation de l’ensemble de musique baroque «Précipitations».
2014
«Vanishing», Inner Purfleet, King’s Lynn, Royaume-Uni.
2012
«Micro-climat», Parc Culturel de Rentilly, Domaine de Rentilly, Bussy-Saint-Martin, France.
2011
«La main noire», Maison du peuple, Clichy-la-Garenne, France.
Projet bénéficiant de l’aide individuelle à la création, Drac Ile de France (sur une invitation de Guillaume Lasserre).
2010
2010
«Le lieu du propos», Parc Saint Léger-Centre d’Art Contemporain de Pougues-les-Eaux, hors-les-murs, Nevers, France.
«Toute première fois», galerie The Window 41, Paris, France.
2008
2008
«Huis-clos», Meet Factory gallery, Prague, République Tchèque.
«Juste», Accélérateur de particules, Strasbourg, France.
Expositions collectives (sélection)
2016
«D’autres possibles», Le Pavillon Vendôme, Centre d’Art Contemporain, Clichy-la-Garenne, France (commissariat Thomas Fort).
2015
«Recto-Verso», Fondation Louis Vuitton, Paris, France.
2013
2013
2013
2013
«Confessions d’un masque», Académie des Beaux-Arts, Sofia, Bulgarie (commissariat Yann Perol).
«Passage», La Fabrika - Contemporary art center, Sofia, Bulgarie (commissariat Yann Perol).
«N’habite plus à l’adresse indiquée», Centre d’Art Albert Chanot, Clamart, France.
«Cet objet vous va si bien», La Box, Galerie de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Bourges, Bourges, France
2012
2012
2012
«L’artiste et son double», Le Labo, Genève, Suisse.
«Never ending objects», Cité Internationale des Arts, Paris, France (commissariat Fabienne Bideaud).
«Backstage», Backslash gallery, Paris, France (commissariat Mathieu Mercier).
2011
2011
2011
«Summerlake», Nofound_Photofair, Paris, France.
«Hortillonnages 2011», Hortillonnages, Amiens, France.
«Une proposition», Kanal-20 atelier, Bruxelles, Belgique (commissariat Label Hypothèse).
(commissariat Fabienne Bideaud et Ann Guillaume).
2010 2010
2010
«La maison CéFêT invite KazaK», Access & Paradox - open art fair, Paris.
«Aire du temps», Fog gallery, Paris.
«In & Out», espace d’art contemporain La Porcherie, Ménétreux-le-Pitois.
2009
2009
«Opération tonnerre», Mains d’oeuvres, Saint-Ouen, France.
«La Maison CéFêT», galerie In Extenso, Clermont-Ferrand, France (avec Céline Ahond).
2008
2008 «Des Jeunes Gens Mödernes», galerie du Jour Agnès B, Paris (sur une invitation de Jean-François Sanz et en collaboration avec Xavier Veilhan).
«Vernissage», Bibliothèque de l’Ecole Supèrieure des Beaux-Arts de Paris (avec Céline Ahond).
2007
2007
«Accès illimités», Espace Brochage Express, Paris.
«Vitrine», galerie Frédéric Giroux, Paris, France.
2006
2006
«Le Petit Noël du Commissariat», Le Commissariat, Paris (avec Céline Ahond).
«Ré-Unissons», La Chaufferie - galerie de l’ESAD , Strasbourg.
2005 «Bla-Bla-Bla», i-galerie, MUDAM, Luxembourg (avec Céline Ahond et le soutien de Claude Closky).
Collections & commandes publiques
2015
«Réalité augmentée», commande publique de la Ville de Haguenau, France. Projet en partenariat avec le CEAAC de Strasbourg.
2014
«Vanishing», commande publique du Borough Council of King’s Lynn & West Norfolk, King’s Lynn, Royaume-Uni.
2013
«Vernissage», fonds Livres, éditions et multiples d’artistes du FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur, Marseille, France.
2005
«Bla-bla-bla», collection du MUDAM du Luxembourg (avec Céline Ahond).
Bourses
2014
Aide individuelle à l’équipement et l’installation, Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Ile de France.
2012
Parc Culturel de Rentilly, Domaine de Rentilly, Bussy-Saint-Martin, France.
2011
Maison de la culture, Amiens, France.
2010
Aide individuelle à la création, Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Ile de France.
Résidences
2015
Haendel Da Camera, résidences de création, Conservatoire Maurice Ravel, Levallois-Perret, France.
2011
Summer Lake, École Supérieure d’Art d’Annecy, Annecy, France.
2010
Résidences Secondaires, Parc Saint Léger Centre d’Art Contemporain, Pougues-les-Eaux, France.
2009 - 2010
2008
Mains d’oeuvres Centre d’Art, Saint-Ouen, France.
Meet Factory, Art center, Prague, République Tchèque.
Expériences professionnelles
2007 - 2009
2006
Chargé de projets, régie et archivage à l’atelier Xavier Veilhan.
Assistant de Mathieu Mercier.
François-Thibaut Pencenat
Démarche artistique
Ma démarche artistique est caractérisée pas son aspect pluridisciplinaire. Je travaille sur l’idée de mise en scène,
en instaurant par les modulations et les variations du temps un rapport entre le réel et la fiction.
Mes images sont travaillées, épuisées, le lieu dans lequel se tiennent les œuvres également, il est parfois même
mis en abîme comme le reflet de lui-même. Les notions d’absence et d’effacement sont récurrentes dans mon travail, elles interrogent notre mémoire visuelle ainsi que la rémanence de certaines formes dans l’histoire de l’art.
Dans l’ensemble de mes productions, l’attention et la perception du spectateur se heurtent à une frontière. Cette
frontière se trouve à cheval entre l’espace physique et l’immatériel, entre le monde réel et l’imaginaire, entre
le sacré et l’ordinaire, entre le conscient et l’inconscient, elle oscille, évanescente, fuyante, entropique. Comme
si notre mémoire n’était alors que la somme de réminiscences fragmentées, comme si l’esprit était soumis à
l’autorité de l’inconscient, comme si la perception n’était qu’une porte d’entrée vers une subjectivisation infinie.
Mes oeuvres agissent ainsi comme des prismes qui se situent dans cet entre-deux d’un réel donné et de sa transposition mentale, où la fiction et la projection du spectateur deviennent nécessaire au colmatage d’une vérité
plus complexe.
François-Thibaut Pencenat
«Révolution n°9», 2016
Bois, vernis. Diamètre 190 cm.
Vue de l’exposition «D’autres Possibles», Centre d’A rt Contemporain Le Pavillon Vendôme, Clichy-la-Garenne, 2016.
«Révolution» est une sculpture en forme d’anneau ayant subit une distorsion mettant en jeu la résistance du matériau qui la compose : le bois. En
effet, la flexion infligée à l’anneau pour atteindre cette nouvelle forme est déterminée par la résistance maximale du bois avant que celui-ci ne casse.
Cette oeuvre opère ainsi une mutation, une distension, une révolution de sa forme en testant les limites même de sa matérialité.
François-Thibaut Pencenat
«Révolution n°10», 2016
Bois, vernis. Diamètre 140 cm.
«Révolution» est une sculpture en forme d’anneau ayant subit une distorsion mettant en jeu la résistance du matériau qui la compose : le bois. En
effet, la flexion infligée à l’anneau pour atteindre cette nouvelle forme est déterminée par la résistance maximale du bois avant que celui-ci ne casse.
Cette oeuvre opère ainsi une mutation, une distension, une révolution de sa forme en testant les limites même de sa matérialité.
François-Thibaut Pencenat
«Révolution n°8», 2016
Bois, vernis. Diamètre 153 cm.
«Révolution n°3 », 2015
Bois, peinture en lavis jaune. Diamètre 165 cm.
«Révolution» est une sculpture en forme d’anneau ayant subit une distorsion mettant en jeu la résistance du matériau qui la compose : le bois. En
effet, la flexion infligée à l’anneau pour atteindre cette nouvelle forme est déterminée par la résistance maximale du bois avant que celui-ci ne casse.
Cette oeuvre opère ainsi une mutation, une distension, une révolution de sa forme en testant les limites même de sa matérialité.
François-Thibaut Pencenat
«Révolution n°4 », 2015
Bois, peinture en lavis blanche. Diamètre 153 cm.
«Révolution» est une sculpture en forme d’anneau ayant subit une distorsion mettant en jeu la résistance du matériau qui la compose : le bois. En
effet, la flexion infligée à l’anneau pour atteindre cette nouvelle forme est déterminée par la résistance maximale du bois avant que celui-ci ne casse.
Cette oeuvre opère ainsi une mutation, une distension, une révolution de sa forme en testant les limites même de sa matérialité.
François-Thibaut Pencenat
«Révolution n°6», 2016
Bois, vernis. Diamètre 153 cm.
«Révolution» est une sculpture en forme d’anneau ayant subit une distorsion mettant en jeu la résistance du matériau qui la compose : le bois. En
effet, la flexion infligée à l’anneau pour atteindre cette nouvelle forme est déterminée par la résistance maximale du bois avant que celui-ci ne casse.
Cette oeuvre opère ainsi une mutation, une distension, une révolution de sa forme en testant les limites même de sa matérialité.
François-Thibaut Pencenat
«Haendel da Camera», 2015
Spectacle composé de suites pour clavecin, duetti, cantate et airs d’opéras d’Haendel et de récitatifs composés par Sébastien Amadieu.
Durée : 90 minutes.
Grille à la craie, dispositif lumineux, costumes, projection vidéo, clavecin et viole de gambe.
Avec Elisa Dougthy (soprano), Lucile Richardot (mezzo-soprano), Isabelle Dumont (viole de gambe), Sébastien Amadieu (clavecin et direction musicale), Laura
Naudeix (mise en espace) et Juliette Gaudel et Camille Testa (costumes).
Images extraites de la première représentation publique du 19 mars 2015 à la salle Maurice Ravel de Levallois-Perret.
Spectacle initié par l’Ensemble PRÉCIPITATIONS-Sébastien Amadieu
Sur «Priva son» la soprano en dansant autour de la mezzo, tel un satellite autour de son astre, efface la grille et fait apparaitre sous ses pas un nouveau dessin
circulaire.
François-Thibaut Pencenat
«Haendel da Camera», 2015
Spectacle composé de suites pour clavecin, duetti, cantate et airs d’opéras d’Haendel et de récitatifs composés par Sébastien Amadieu.
Durée : 90 minutes.
Grille à la craie, dispositif lumineux, costumes, projection vidéo, clavecin et viole de gambe.
Avec Elisa Dougthy (soprano), Lucile Richardot (mezzo-soprano), Isabelle Dumont (viole de gambe), Sébastien Amadieu (clavecin et direction musicale), Laura
Naudeix (mise en espace) et Juliette Gaudel et Camille Testa (costumes).
Images extraites de la première représentation publique du 19 mars 2015 à la salle Maurice Ravel de Levallois-Perret.
Spectacle initié par l’Ensemble PRÉCIPITATIONS-Sébastien Amadieu
Sur «Fronda leggiera e mobile» la soprano et la mezzo suivent, dansent, interfèrent avec 2 lignes horizontales .
Captivé par la puissance des voix de soprano et de mezzo-soprano, et par leur capacité à envahir, à « envouter » un espace dans sa globalité,
François-Thibaut Pencenat propose un dispositif scénique et des costumes qui dialoguent avec la musique et jouent avec les flux sonores. La
scénographie, un dessin à la craie sur l’espace de la scène, prend la forme d’une grille en perspective identique à celle utilisée par les peintres de
la Renaissance pour construire leurs compositions picturales. Ce dispositif, semblable à la trame d’une peinture, place sur scène les éléments du
spectacle, cartographie le déplacement des sons et devient, grâce au jeu des chanteuses, un troisième personnage auquel elles donnent vie. Ainsi,
avec émotion, inquiétude, ou humour, elles suivent les lignes, les effacent (créant ainsi de nouveaux dessins aléatoires), les redessinent élaborant un
univers au sein duquel les média artistiques s’entrelacent, par-delà leurs époques respectives. Dans cet espace, la musique déploie son intensité en
continu, créant une symbiose entre l’espace et la maîtrise vocale et instrumentale.
François-Thibaut Pencenat
«Jetztzeit», 2014
Cartons récupérés, eau teintée, agitateur magnétique, aimants, timers. Dimensions variables.
Vue de l’exposition «D’autres Possibles», Centre d’A rt Contemporain Le Pavillon Vendôme, Clichy-la-Garenne, 2016.
«Jetztzeit» est une série de cartons récupérés aux fonds remplis d’eau noire. Grâce à des timers, il se forme à la surface de l’eau, de manière aléatoire et indépendamment les uns des autres, des vortex. Ces cartons, objets communs, transfrontaliers, issus du monde économique quittent ainsi leurs fonctions premières pour acquérir une dimension symbolique. En effet, ces vortex offrent, dans l’espace d’exposition, de nouveaux points
de fuites, non plus horizontaux mais verticaux et suggèrent de nouveaux chemins spatio-temporel. Le titre de cette œuvre est emprunté à Walter Benjamin qui sous la notion de « temps de l’aujourd’hui » (Jetztzeit) proposait de définir le temps historique où s’opère « une conjonction fulgurante entre le passé et le présent et qu’ils forment une constellation ». C’est le lieu de rupture d’une continuité, l’ouverture de l’histoire à une possibilité.
François-Thibaut Pencenat
«Jetztzeit», 2014
Cartons récupérés, eau teintée, agitateur magnétique, aimants, timers. Dimensions variables.
«Jetztzeit» est une série de cartons récupérés aux fonds remplis d’eau noire. Grâce à des timers, il se forme à la surface de l’eau, de manière aléatoire et indépendamment les uns des autres, des vortex. Ces cartons, objets communs, transfrontaliers, issus du monde économique quittent ainsi leurs fonctions premières pour acquérir une dimension symbolique. En effet, ces vortex offrent, dans l’espace d’exposition, de nouveaux points
de fuites, non plus horizontaux mais verticaux et suggèrent de nouveaux chemins spatio-temporel. Le titre de cette œuvre est emprunté à Walter Benjamin qui sous la notion de « temps de l’aujourd’hui » (Jetztzeit) proposait de définir le temps historique où s’opère « une conjonction fulgurante entre le passé et le présent et qu’ils forment une constellation ». C’est le lieu de rupture d’une continuité, l’ouverture de l’histoire à une possibilité.
François-Thibaut Pencenat
«Vanishing», 2014
Moteurs, hélices. Dimensions variables.
Installation in-situ, King’s Lynn, canal du Purfleet, Royaume-Uni.
Commande publique du Borough council de King’s Lynn et du West Norfolk.
«Vanishing» est une installation pensée pour le canal du Purfleet à King’s Lynn, elle se compose de plusieurs vortex se formant à la surface de l’eau
de manière aléatoire et indépendamment les uns des autres. Ces siphons apparaissant et disparaissant donnent l’impression que le canal s’ouvre à
divers endroits et se vide. Cette oeuvre inspirée par la nouvelle d’Edgar Poe «Une descente dans le Maelstrom» s’appuie sur le contexte historique
du canal qui était une voie de navigation empruntée par des marchands, des bateliers, des pèlerins qui durant leurs pérégrinations essaimaient des
objets sombrant dans les profondeurs du canal.
François-Thibaut Pencenat
«Vanishing», 2014
Moteurs, hélices. Dimensions variables.
Installation in-situ, King’s Lynn, canal du Purfleet, Royaume-Uni.
Commande publique du Borough council de King’s Lynn et du West Norfolk.
«Vanishing» est une installation pensée pour le canal du Purfleet à King’s Lynn, elle se compose de plusieurs vortex se formant à la surface de l’eau
de manière aléatoire et indépendamment les uns des autres. Ces siphons apparaissant et disparaissant donnent l’impression que le canal s’ouvre à
divers endroits et se vide. Cette oeuvre inspirée par la nouvelle d’Edgar Poe «Une descente dans le Maelstrom» s’appuie sur le contexte historique
du canal qui était une voie de navigation empruntée par des marchands, des bateliers, des pèlerins qui durant leurs pérégrinations essaimaient des
objets sombrant dans les profondeurs du canal.
François-Thibaut Pencenat
«Vertebrae», 2013
Polystyrène, résine polyuréthane, feuilles d’aluminium, fils. Dimensions variables en fonction de la hauteur sous plafond.
Vues de l’exposition «Cet objet vous va si bien», La Box, galerie de l’ENSA, Bourges, 2013.
Photographie : Lola Reboud
«François-Thibaut Pencenat emprunte à Roger Tallon son esaclier. Laissant sa fonction au placard, nous avons sous les yeux une oeuvre tiraillée entre différentes raisons d’exister. Vidée de sa fonction première pour en évoquer une autre, cette pièce remet en cause nos connaissances sur la fonction même de l’objet. L’artiste opère ici un glissement de sens et de formes, entre objet utilitaire et objet sculptural.»
Fabienne Bideaud (commissaire d’exposition)
François-Thibaut Pencenat
«Rideau», 2012
Tissu plissé, système mécanique. 2400 x 370 cm (situé dans l’axe du château, après les pièces d’eau).
Vue de l’exposition « Micro-climat », Parc Culturel de Rentilly, Domaine de Rentilly, Bussy-Saint-Martin, 2012.
Photographie : Laurent Paillier
Cette installation transforme le parc en scène de théâtre. En effet, un rideau géant bloque par intermittence la vue principale de la perspective depuis le château, Son ouverture et sa fermeture sont aléatoires et ne répondent à aucune logique apparente. Le rideau parasite ainsi le point de vue et transforme le regard du promeneur en événement. L’intérêt du spectateur est mis à l’épreuve par cette installation car ce qui est souligné n’est rien de plus que ce qui est là en permanence.
François-Thibaut Pencenat
«Points», 2012
Moteurs, hélices. Dimensions variables (trois vortex sont installés dans le premier bassin).
Vue de l’exposition « Micro-climat », Parc Culturel de Rentilly, Domaine de Rentilly, Bussy-Saint-Martin, 2012.
Photographie : Laurent Paillier
Cette installation se compose de trois points disséminés dans le premier bassin, le plus proche du château.
Par un système de turbine, trois vortex se forment à la surface de l’eau donnant l’impression qu’il s’agit de trois siphons. A la fois discrète, cette oeuvre n’en reste pas moins drôle et tourne en dérision l’organisation très précise et rigide du jardin à la française. En effet, ces trois vortex créés des ondes allant à l’encontre des tracés rectilignes du parc.
François-Thibaut Pencenat
«Cercles», 2012
Peinture blanche. Dimensions variables.
Vue de l’exposition « Micro-climat », Parc Culturel de Rentilly, Domaine de Rentilly, Bussy-Saint-Martin, 2012.
Photographie : Laurent Paillier
Photographie : Laurent Paillier
«Cercles» est une série de circonvolutions dessinée sur les pelouses du parc. Chaque cercle a pour centre un des trois vortex («Points») du bassin.
Telle une onde de choc les cercles se répandent dans l’ensemble du jardin venant parasiter les lignes déjà existantes. Ces cercles viennent jouer avec
le dessin originel du jardin, pour modifier perspectives et points de vue, tout en attirant les regards sur de nouveaux axes et proposer une nouvelle
déambulation aux visiteurs.
François-Thibaut Pencenat
«La main noire», 2011
Bois, mousse polyuréthane, plâtre, spots lumineux. 1200 x 260 cm.
Vues de l’exposition personnelle «La main noire», Maison du Peuple, Clichy-la-Garenne, 2011.
Projet bénéficiant de l’aide individuelle à la création, Drac Ile-de-France.
Cette œuvre mise en situation dans les vitrines de la Maison du Peuple de Clichy prend la forme d’un ballet lumineux en interaction avec un élément scénique frontal. Cette installation a été conçue, après des recherches sur l ’ histoire de la Maison du Peuple
construite par les architectes Beaudoin, Lods et Jean Prouvé.
Ce mur artif iciel, à l ’ inverse des éléments architect uraux standardisés par les Ateliers Prouvé, est le résultat d ’une production
provenant d ’un geste manuel. Cette installation in situ recouverte de plâtre à la main, produite intégralement sur place, est
placée au centre de l ’espace d ’exposition de la Maison du Peuple.
François-Thibaut Pencenat
«La main noire», 2011
Bois, mousse polyuréthane, plâtre, spots lumineux. 1200 x 260 cm.
Vues de l’exposition personnelle «La main noire», Maison du Peuple, Clichy-la-Garenne, 2011.
Projet bénéficiant de l’aide individuelle à la création, Drac Ile-de-France.
Cette œuvre mise en situation dans les vitrines de la Maison du Peuple de Clichy prend la forme d’un ballet lumineux en interaction avec un élément scénique frontal. Cette installation a été conçue, après des recherches sur l ’ histoire de la Maison du Peuple
construite par les architectes Beaudoin, Lods et Jean Prouvé.
Ce mur artif iciel, à l ’ inverse des éléments architect uraux standardisés par les Ateliers Prouvé, est le résultat d ’une production
provenant d ’un geste manuel. Cette installation in situ recouverte de plâtre à la main, produite intégralement sur place, est
placée au centre de l ’espace d ’exposition de la Maison du Peuple.
François-Thibaut Pencenat
«Drop», 2011
Papier découpé, bois. 35 x 25 cm.
Oeuvre réalisée dans le cadre de la résidence Summer Lake - École Supérieure d’A rt d’A nnecy.
L’École d’A rt d’A nnecy construite par André Wogenscky est un bâtiment qui se caractérise par une architecture composée de baies vitrés, de
longues rampes, de vides, de surplombs. Faisant suite à de nombreuses prises de vue au sein du bâtiment, effectuées durant un mois, à l’heure du
crépuscule cette série photographique a été imprimée puis évidée minutieusement de tous les éléments extérieurs à l’école afin de laisser ressortir
les lignes de l’architecture.
François-Thibaut Pencenat
Vues de l’exposition «Toute première fois», galerie The window 41, Paris, 2010.
Photographie : Stéphanie Toussaint
François-Thibaut Pencenat
«I feel space», 2010
Bois, peinture et inox, 95 cm, diam. 82 cm.
Photographie : Stéphanie Toussaint
La sculpture se rapproche par sa forme d’une colonne dorique et par ses dimensions d’un socle. Le jeu de la lumière sur
l’inox crée un effet de mouvement. Lorsque le spectateur tourne autour, les effets de miroitements et d’irisations s’accentuent. L’oeuvre semble se vider de son contenu en absorbant la lumière ambiante comme par effet de siphonage.
François-Thibaut Pencenat
«Instant», 2010
Gélatine sur néon. 120 x 100 x 12 cm.
La forme donnée à la gélatine suggère une lumière en déliquescence, envahissant l’espace et modifiant par la couleur tous
les éléments de l’espace environnant, créant ainsi une matérialité quasi organique à l’œuvre, une temporalité à la lumière.
François-Thibaut Pencenat
«Huis-Clos», 2008
Carton gris, vidéoprojecteur. Dimensions variables.
Vues d’exposition, Meet Factory Centre d’A rt, Prague, 2008.
Oeuvre réalisée durant une résidence à la Meet Factory, Prague.
Cette installation, constituée d’une maquette et d’une projection vidéo, met en scène un personnage qui mesure (sans aucun instrument) un
espace vide. On s’aperçoit que le lieu du film n’est autre que celui reproduit en maquette. Par ce jeu de mise en abîme, le personnage de la vidéo
semble mesurer maintenant la maquette.
François-Thibaut Pencenat
«Vitrine», 2007
Bois, peinture et verre. Dimensions variables.
Vues d’exposition, galerie Frédéric Giroux, Paris, 2007.
L’ installation est une mise en abîme du lieu d’exposition, elle est composée d’une succession de strates reprenant la forme de la
devanture. Cette oeuvre met en place un rapport particulier avec le spectateur qui en s’approchant aura l ’ impression d’ être en
présence d’une infinité de vitrines.
François-Thibaut Pencenat
«Napoléon», 2006
Installation vidéo, 7’33 en boucle. Dimensions variables.
Vues de l’exposition «Ré-Unissons», La Chaufferie, galerie de l’ESAD, Strasbourg, 2006.
Photographie : Laurent Baude
Le personnage, toujours de dos, incrusté dans la vidéo se met en scène tel un artiste peintre retouchant une
toile de David. Le pinceau qu’ il tient sert aussi bien à effacer qu’ à peindre recomposant le paysage en parti caché qui s’ impose finalement comme le seul élément de la peinture suite à sa disparition et celle du futur empereur.
François-Thibaut Pencenat
«Napoléon», 2006
Installation vidéo, 7’33 en boucle. Dimensions variables.
Vues de l’exposition «Ré-Unissons», La Chaufferie, galerie de l’ESAD, Strasbourg, 2006.
Le personnage, toujours de dos, incrusté dans la vidéo se met en scène tel un artiste peintre retouchant une
toile de David. Le pinceau qu’ il tient sert aussi bien à effacer qu’ à peindre recomposant le paysage en parti caché qui s’ impose finalement comme le seul élément de la peinture suite à sa disparition et celle du futur empereur.