Le workflow photo ou le flux de travail photographique

Transcription

Le workflow photo ou le flux de travail photographique
Le workflow photo
ou
le flux de travail photographique
De l’idée d’une photo jusqu’à sa diffusion
3. Post production de base
Une fois la prise de vue effectuée, il vaut mieux ne pas effacer ses images à partir de l’écran de l’APN.
(Sauf si évidemment, la photo est complètement ratée). Pour juger de la netteté, il est préférable
d’attendre le visionnage sur l’écran d’un ordinateur bien calibré.
La post production de base consiste à télécharger ses images, et les sauvegarder, selon une stratégie
élaborée à l’avance.
Puis de cataloguer ses images, de les trier. Eventuellement d’éliminer celles qui ne sont pas
exploitables.
( Dans une autre étape, la post production avancée consistera à développer (RAW) ses images, les
recadrer, les améliorer.)
Qu’est-ce qu’une stratégie de sauvegarde ?
De nombreux articles existent à ce sujet, en résumé :
Copier ses fichiers originaux en au moins deux endroits physiques différents (généralement 2 disques
durs différents, et si possible un troisième endroit hors du domicile contre les risques de vols ou
d’incendie).
Si on utilise un logiciel de catalogage, il faut s’assurer de pouvoir sauvegarder son catalogue.
Si on utilise par la suite un logiciel d’amélioration, il faut s’assurer de conserver les fichiers des
paramètres qui conservent ce travail.
Différents programmes permettent de réaliser cela, et il existe aussi des programmes tout en un,
conçu pour éviter de multiples manipulations (genre Ligthroom).
Copier ses images à partir de la carte mémoire.
Choisir le ou les fichiers de destinations, dans des dossiers biens nommés, selon une hiérarchie.
Exemple : un dossier par année, 2012 qui contient
Pour être sûr de ne pas perdre ses images, on procède en même temps à la copie sur un autre
disque.
Exemple :
On a dans son disque du PC sur lequel on va faire les retouches un répertoire nommé 2012, avec la
hiérarchie vue plus haut. On copie sur un disque de sauvegarde qui contient la même structure ses
photos. Si le PC plante, on peut donc récupérer ses précieuses photos.
Il existe aussi ce que l’on appelle le NAS, qui est, pour le photographe, une sorte de super disque dur,
dans lequel on peut y glisser plusieurs disques, qui se recopient les infos automatiquement, selon le
paramétrage (et le nombre de disques).
Les fichiers d’images doivent être renommés selon la séquence photo, en général du type
2012-10-21-thème
On retrouve donc des dossiers par jour, et si possible, le thème général de la prise de vue.
On a donc, classé par année, par mois, par jour, les images.
On peut renommer ses images de la forme 20121007stmacaire001.cr2.
Ainsi chaque image possède un nom qui correspond à la date et au thème, ainsi que le numéro de
séquence. (Si on extrait le fichier de l’arborescence, il est facile de le replacer).
Mais cela ne suffit pas, car il se peut que l’oncle Arsène se trouve dans plusieurs jours de pdv, et dans
plusieurs mois, dans plusieurs années. Les mots clés interviennent pour permettre de rechercher
dans toute l’arborescence les photos qui répondent aux critères sélectionnés.
Les mots clefs sont des métadonnées, inclues dans les fichiers images, il peut y en avoir plusieurs.
Ainsi, si l’on fait une recherche de l’oncle Arsène, pour l’anniversaire d’Ursule, on va trouver les
photos (si celles-ci ont été renseignées avec les mots clefs auparavant).
Tout ceci prend du temps, surtout si on le fait manuellement !!!!
Heureusement que les logiciels permettent d’automatiser cela. Exemple LR4.
Lorsque l’on connecte la carte mémoire, LR4 ouvre une interface, propose de copier les fichiers vers
une destination, que l’on peut paramétrée, de faire une copie de sauvegarde (on choisit où), de
renommer les fichiers selon des données exifs (date heure) et des textes personnalisables, et d’y
adjoindre des mots clefs (de manière générale). Les paramètres ayant été définis, lorsque l’on clique
sur Importer, le travail ce fait ensuite sur toutes les photos sélectionnées.
L’on peut ainsi, même si le dans la journée il y a eu plusieurs « thèmes »différents, traiter
automatiquement, par thème, les photos.
Lors de l’Import, un catalogue est créé, c’est-à-dire que le logiciel constitue une base de données, ce
qui permettra de retrouver ensuite très vite tout ce catalogage rapidement. !on comprend bien qu’il
faut donc régulièrement sauvegarder ce catalogue, option qui est paramétrable selon la fréquence
de son choix.
Le Tri :
Le plus dur à faire, supprimer les photos qui ne valent pas le coup. Là, il faut être sévère. Pour ne pas
supprimer tout de suite les fichiers, nous avons la possibilité de les marquer, comme photo bonne ou
à rejeter, et de n’afficher que celles qui sont notées bonnes. Par la suite, si on est sûr de son choix, on
pourra « jeter » celles qui sont à rejeter définitivement.
Ce premier tri va diminuer le nombre de photos à traiter par la suite.
A ce moment, on peut y ajouter des mots clefs. (Voir article thésaurus, choix des mots clefs, à venir).
Nous avons maintenant à disposition des photos rangées, cataloguées, et triées. On peut donc
formater sa carte mémoire. Prêt pour une autre sortie PDV.
Résumé du worflow après la pdv :
Import, consiste à copier ses photos et à les sauvegarder, en renommant, en hiérarchisant et en
étiquetant les fichiers.
Tri , consiste à noter (bonne ou à rejeter) ses photos, étiquetage plus précis.
Formatage de la carte mémoire.