revue quotidienne maroc au Conseil de Sécurité

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revue quotidienne maroc au Conseil de Sécurité
Royaume du Maroc
Le Maroc au Conseil de sécurité
Revue quotidienne
Ministère des Affaires étrangères
et de la coopération
Direction de la Diplomatie Publique et des Acteurs non Étatiques
A la Une
Mercredi 09 janvier 2013
Déclaration du Directeur des opérations du Bureau des Nations Unies
pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA)
Le Directeur des opérations au Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA), M. John Ging, s’est exprimé
devant la presse au siège des Nations Unies à New York, mardi 08 janvier, suite à réunion à huis-clos du Conseil de sécurité sur la
situation entre le Soudan et le Soudan du Sud. M. Ging a dit avoir indiqué aux quinze pays membres que 80% des familles au
Kordofan-Sud (province du Soudan) ne prenaient qu'un repas par jour ou moins.
Le Directeur de l’OCHA a ensuite fait état devant les journalistes de témoignages « sur des gens qui doivent subsister en se nourrissant de racines et de feuilles ». « Il est tout à fait inacceptable que des dizaines, des centaines de milliers de personnes vivent dans cette situation, et que
nous ne puissions pas y avoir accès pour les aider », a-t-il déclaré ; ajoutant avoir « lancé un appel à l'aide au Conseil de sécurité ». M. Ging a aussi noté
« une
intensification du conflit » au Kordofan-Sud, avec une augmentation du nombre des habitants fuyant les combats. 12.000 en décembre dernier, soit le double du chiffre de novembre.
Le Conseil réclame depuis longtemps à Khartoum un accès humanitaire pour secourir les populations du Kordofan-Sud et du Nil Bleu, une autre
province soudanaise. Plus de 900.000 personnes ont été déplacées ou sévèrement affectées par le conflit au Kordofan-Sud et au Nil Bleu, selon l'ONU.
Situé le long de la nouvelle frontière avec le Soudan du Sud, le Kordofan-Sud, comme le Nil Bleu, connaît depuis l'été 2011 des combats entre l'armée
soudanaise et des mouvements rebelles. Une partie de ces rebelles avait combattu au côté des Sudistes lors de la guerre civile (1983-2005) qui a abouti à
la partition.
Actualités
RDC : La Représentante spéciale du Secrétaire
Général se félicite des sanctions imposées aux
groupes rebelles responsables de violences sexuelles
La Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences
sexuelles en conflit, Mme Zainab Hawa Bangura, s'est félicitée, mardi 08 janvier, des
sanctions imposées, le 31 décembre dernier, par le Conseil de sécurité aux Forces
démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et au Mouvement du 23 mars (M23).
Cette mise à jour a été motivée par « les actes de violence odieuse », notamment (…) de
violences sexuelles, perpétrés à l'encontre des civils de République démocratique du Congo
(RDC). « Ces sanctions constituent un rappel et un signal clair que ces groupes seront tenus
responsables de tout acte de violence sexuelle commis dans ces zones. Le Comité des
sanctions applicables à la RDC montre la voie en mettant l'accent sur les crimes de violences
sexuelles », a déclaré Mme Bangura.
« Je me félicite également de la désignation du Lieutenant-colonel Éric Badege et de M. Jean
-Marie Lugerero Runinga, du M23, tous deux accusés de violations graves des droits de
l'Homme et du droit international humanitaire ».
La Représentante spéciale a instamment invité les États Membres à veiller à la pleine
application des mesures imposées par le Conseil, notamment l'interdiction de voyager et le gel
des avoirs. Elle a, en outre, demandé à la Conférence internationale sur la Région des Grands
Lacs (CIRGL), particulièrement au travers de son mécanisme de vérification conjoint, d'aider
les autorités congolaises à prévenir et à faire face aux violences sexuelles liées au conflit à
l'est de la RDC.
La prévention de « l'épidémie » de violences sexuelles en RDC, et la réponse à lui apporter,
exigent un nouvel élan et de multiples partenariats, poursuit Mme Bangura. « Il s'agit là d'un
des nombreux crimes corolaires au conflit, perpétré quand les familles sont vulnérables et
déplacées. Malheureusement, c'est une scène qui continuera de se répéter en RDC à moins d'y
mettre immédiatement fin. »
Le Premier Ministre congolais, M. Matata Ponyo Mapon, est quant à lui invité à enquêter et à
poursuivre en justice les membres des Forces armées de la RDC (FARDC) et autres groupes
armés qui se sont rendus coupables de violences sexuelles à Minova, au Sud-Kivu, à Munigi
et à Goma, au Nord-Kivu, en novembre 2012. La Représentante spéciale l'exhorte également
à mettre pleinement en œuvre la stratégie nationale de lutte contre les violences sexuelles,
fondée sur le genre ; et à élaborer un plan d'action pour la prévention et la réponse aux
violences sexuelles en conflit, en particulier celles qui auraient été commises par les forces de
sécurité et les groupes armés présents en RDC.
Vendredi 11 janvier : Séance d’information et consultations sur le Bureau Intégré
de l'Organisation des Nations Unies en Centrafrique (BINUCA).
Lu dans la presse
La MAP rend compte de l’entretien, mercredi 09
janvier à Rabat, du Ministre Délégué aux
Affaires Étrangères et à la Coopération,
M. Youssef Amrani, avec le Secrétaire d'État au
Département Fédéral suisse des Affaires
Étrangères, M. Yves Rossier. Lors de cette
rencontre, indique l’Agence de presse marocaine,
M. Amrani a mis en exergue les efforts louables
déployés par le Maroc en tant que membre non
permanent au Conseil de sécurité, visant à faire
prévaloir les questions arabes et africaines. Le
rôle du Royaume en tant qu'acteur pour la paix,
notamment la contribution et l'expérience du
Maroc dans le maintien et la consolidation de la
paix, a été relevé, ajoute la même source.
De leur côté, Agencia Angola Press et BBC
Afrique stipulent que lors de consultations
privées sur la situation en République
démocratique du Congo (RDC), mardi 08
janvier, le Conseil de sécurité a examiné la
possibilité pour la Mission des Nations Unies
pour la stabilisation en République démocratique
du Congo (MONUSCO) de se doter de drones,
pour mieux surveiller l'est du pays, en proie à
une rébellion armée. Les deux publications citent
le Secrétaire général adjoint aux opérations de
maintien de la paix, M. Hervé Ladsous, qui a
déclaré
: « qu’il s’agissait de mettre la
MONUSCO mieux en mesure de faire son
travail, donc plus d'hélicoptères, peut-être
certains avec vision nocturne, et puis des
capacités fluviales, et des équipements de surveillance aérienne, des drones ».
Programme

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