Les mystères des jardins de l`église de Rennes-Le

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Les mystères des jardins de l`église de Rennes-Le
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Les mystères des jardins de l’église
de Rennes-Le-Château
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Parmi les œuvres les plus marquantes de Bérenger Saunière, les jardins de l’église sont ceux
que le visiteur peut voir immédiatement. Mais a-t-il, intuitivement le sensation que ces jardins renferment plusieurs codes cachés. La notion de code, ici, n’a rien à voir avec un texte, mais avec
des représentations symboliques unitaires permettant une symbolique globale de l’ensemble.
C’est en 1891, que Bérenger
Saunière demanda à la mairie de
Rennes-Le-Château l’autorisation
d’aménager, à ses frais, la place
devant l’église. Lorsque Bérenger Saunière demande cette autorisation, l’espace devant l’église
Sainte-Marie-Madeleine est une
zone terreuse, boueuses quand
il pleut, où les villageois se rassemble avant la messe.
La demande de l’abbé est traitée en séance du conseil municipal du 15 février 1891. Les
termes de l’accord sont clairs, Bérenger Saunière est autorisé à clôturer et aménager la place devant l’église à ses risques et périls et à ses frais. L’accord précise également qu’il ne peut réaliser
de construction couverte et que s’il est nécessaire de placer des serrures, il aura obligation de
fournir les doubles de clés à la mairie.
C’est ainsi que le curé de Rennes-Le-Château se lança dans des travaux
de grandes envergures. Ils seront réalisés en deux étapes.
La première étape consistera à la création de jardin de la vierge de
Lourdes. Il se servira du pilier du vieil autel de l’église comme support pour
la statue de la Vierge de Lourdes. C’est ici, que l’un des premiers symboles
inexpliqué se présente à l’œil du curieux. Le pilier, de manufacture probablement wisigothique, représente une croix plantée sur une hampe torsadée. De
part et d’autre de cette croix figurent l’Alpha et l’Oméga grecs. C’est ainsi que
les fidèles pouvait voir ce pilier au cours des offices dans l’église. Sans que
l’on en connaisse la raison, Bérenger Saunière fit donc placer le pilier dans le
jardin de la Vierge de Lourdes, mais le fit mettre à l’envers en y faisant gravée
MISSION 1891.
L’aspect génant de cette implantation inversée du pilier est que dans ce
cas, la croix chéretinne se retrouve à l’enversn têtes en bas, blasphème majeur de la foi chrétienne. Rappelons nous que les Sataniste utilise la croix
chretienne inversée comme symbole.
Rennes-Le-Château - Le Dossier - © JP Pourtal 1998 - 2011
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Ne nous faisons pas dire ce que nous ne disons pas et que
nous ne pensons, en aucun, nous ne pensons que Bérenger
Saunière ait pu être Sataniste. Le jardin de la Vierge de Lourdes
fut inauguré par Monseigneur Billard, Evêque de Carcassonne,
le jour de la communion des enfants du village, le 21 juin 1891, et
l’Evêque ne semble pas avoir été choqué de l’inversion du pilier,
rien, du moins, ne permet de d’infirmer ceci.
Pourtant, malgé tout, nous devons constater que cette croix
est mise à l’envers ! Mais comme nous l’avons dit au dessus, les
symboles uniques permettent la création d’un symbole global.
Les années passant, Bérenger Saunière continuera ses
aménagements des jardins de l’église jusqu’au 6 juin 1897, date
à laquelle, ils seront inaugurés.
Mais étudions plus précisément ces fameux jardins. Comme
vu plus haut, l’implantation du pilier dans le jardin de la Vierge
de Lourdes semble incohérente au droit canon. Mais l’inversion
est notoire et nous allons voir que Bérenger Saunière en réalisa d’autres qui ne peuvent être le fruit du hasard ; comme, par
exemple la Dalle des Chevaliers.
A l’origine cette dalle fut découverte dans le cœur de l’église juste devant l’ancien autel. A ce
moment nul ne pouvait imaginer la présence des gravures qui y figurent, pour la bonne raison
que cette face gravée était en contact avec la terre, or Bérenger Saunière la fit placer au pied de
la croix de mission qui orne les jardins de l’église, mais il l’a mise face gravée vers le ciel, soit
dans le sens opposé de celui qu’elle avait au sein de l’église.
Quels motifs poussent Bérenger Saunière à agir de la sorte ?
Alain Féral remarqua la similitude du plan de masse des jardins de l’église avec celui de
l’église Sainte-Marie-Madeleine. Par un jeu de glissement de calques, il découvrit que le plan de
l’église et ceux des jardins se confondaient. Actuellement, des études menées avec les moyens
techniques modernes, tels que Google Map ou le Geoportail de l’IGN, démontrent que les deux
plans ne sont pas exactement coïncidents. Rien d’étonnant, Bérenger Saunière ne possédait
pas de GPS pour avoir des positionnements précis à la seconde d’arc près. De même, Alain
Féral se contentât d’un décamètre qui lui valu le nom de « l’homme au mètre » par les habitants
du village lorsqu’il effectuait ses mesures.
A ces précisions près, les superpositions existent et doivent permettre aux chercheurs de
s’interroger sur leur existence. En effet, peut-on penser que cette constatation est due au hasard ? Nous allons voir que le hasard, ici, est peu probable et que Bérenger Saunière réalisa
ces jardins dans un but précis.
Il y a encore quelques années, au croisement
de l’allée menant à l’église et de l’allée centrale des
jardins, Bérenger Saunière fit poser une porte métallique. Cette porte métallique avait la particularité de…
ne pas s’ouvrir. En effet, elle était scellée sur ses deux
cotés. Les encoches dans les pierres en témoignent
encore aujourd’hui. Par contre nous ignorons ce qui
motiva Bérenger Saunière à réaliser cette… incongruité ! Seules des hypothèses peuvent être proposées,
ce que nous verrons plus loin.
Autres éléments surprenants, la présence
de deux grottes réalisées en rocailles. Bérenger
Saunière tint énormément a leur réalisations, à
tel point qu’il voulu en assurer la construction.
Nous pouvons penser qu’Elie Bot lui préta main
forte. Les habitants du village se souvenaient
que leur curé partait vers le ruisseau de Couleurs, dans la vallée des Bals, portant une hotte
sur le dos qu’il allait remplir de rocailles qu’il ramenait et dont il se servait pour la réalisation
de ses grottes. Nous utilisons ici le pluriel pour
grottes, car, bien qu’aujourd’hui il ne n’en reste
qu’une, Bérenger Saunière en bâtit deux.
C’est au cours du mois de mai 1999, que
la Commune de Rennes-Le-Château fit restaurer la grotte principale, celle que nous pouvons
voir dans l’axe du portail. Cette grotte présente certains aspects inexplicables à ce jour. Au fond
de la grotte, Bérenger Saunière fit placer un banc de pierres, or, si l’on s’approche et que l’on
regarde ce banc avec attention, on découvre que des symboles, faisant penser à des lettres de
l’alphabet grec, y ont été dessinées avec des cailloux scellés dans le ciment.
Que cache donc l’ensemble de ces détails et de la symbolique que Bérenger Saunière
semble avoir utilisé ? Reprenons l’hypothèse d’Alain Féral qui nous dit que le plan de masse de
l’église Sainte-Marie-Madeleine s’inscrit quasiment parfaitement sur celui des jardins. En ce cas,
nous pouvons admettre que le plan des jardins de l’église pourrait être une autre représentation
de l’église, une église que nous ne voyons pas, une église que Bérenger Saunière connue, une
église souterraine.
Nous pouvons donc émettre sérieusement l’hypothèse que les jardins de l’église sont la représentation de ce qui se trouve sous l’église Sainte-Marie-Madeleine de Rennes-Le-Château.
S’appuyant sur cette hypothèse, un
horizon nouveau se présente à nous.
Nous devons envisager que les jardins
de l’église sont les plans des sous-sols
de l’église et que Bérenger Saunière nous
laisse plusieurs messages importants.
Qui dit sous-sol, dit accès. Quels
pourraient être les accès à ce sous sol ?
Deux peuvent, peut-être identifiés. Le
premier est le point symbolisant l’ancienne vasque que Bérenger Saunière fit placer au milieu
du chemin conduisant de l’église au cimetière. Position incongrue puisque probablement peu
pratique pour la circulation lors des enterrements. Si l’on glisse l’implantation des jardins sur
l’église sur l’église, on remarque que l’emplacement de la vasque correspond, à peu près, à
l’emplacement de l’ancien autel de la Vierge que Bérenger Saunière fit démolir et dont il se servit pour y dissimuler l’escalier qui monte à la chaire. Rappelons que pour Paul Saussez, architecte et chercheur pointu sur l’affaire de Rennes-Le-Château et qui à mené les seules études
sérieuses récentes, cet emplacement pouvait être un point d’accès à la crypte de l’église.
Second point d’accès possible : L’ancienne grotte au fond des jardins, aujourd’hui complètement démolie. Appliquant toujours le même principe de glissement, on s’aperçoit alors que
cette grotte se positionne exactement sur la « pièce secrète » que réalisa Bérenger Saunière.
C’est d’ailleurs dans cette pièce que l’on peut deviner un départ de voûte sur le mur de l’église
et c’est d’ailleurs, là, que Paul Saussez situe l’une des entrées de la crypte. A remarquer que
cette pièce « secrète » est une des rares parties de l’église dont le sol ne soit pas carrelé mais
laissé en terre battue.
Continuons cette hypothétique visite. Si nous suivons ce principe, imaginons que nous
soyons entrés par l’accès issu de la grotte disparue, nous aurons donc, en face de nous, un
lieu probablement important, puisque nous somme en présence de l’emplacement de la croix
de mission, et sur notre droite un lieu qui est celui de la grotte au banc. Que pourrait donc représenter ce banc, si ce n’est qu’un tombeau ou un coffre ! Si c’est un tombeau, est ce celui
des Seigneurs de Rennes ? Nous ne le pensons pas et ce pour une seule raison, les jardins
nous donnent une indication plane, mais nous ne connaissons pas les profondeurs. Qu’est ce
qui nous dit que ces représentations ne sont pas sur plusieurs niveaux ?
Nous pensons que les sous-sols de l’église Sainte-Marie-Madeleine de Rennes-Le-Château sont, au moins, à deux niveaux, le premier, celui de la crypte des tombeaux des Seigneurs
de Rennes-Le-Château et le second, en dessous, plus profondément qui contient ce qui fut
important pour Bérenger Saunière.
Mais revenons au plan. Après cette mise au point sur les niveaux, nous pouvons penser
que la Crypte des Seigneur de Rennes-Le-Château se trouve au niveau de la croix de mission,
et bien sûr, sous l’église, et que le tombeau, à droite, est dans le niveau inférieur. C’est ceci qui
est représenté par un banc dans la Grotte des jardins de l’église.
Ceci dit, continuons notre analyse. L’allée centrale des jardins doit pouvoir être assimilée à
un passage sous la nef de l’église mais qui doit être, soit sans issues, soit éboulé, soit éboulé
et débouchant dans un autre passage donnant lui accès par sa droite au réseau souterrain de
l’ancien château Comtal, par sa gauche, pourquoi pas, au réseau souterrain donnant accès
à l’ancienne église Saint Pierre, disparue depuis les invasions Aragonaises. Ceci expliquant
donc la présence d’une porte métallique fermée que fit poser Bérenger Saunière dans l’allée centrale des jardins de l’église. Au-delà de ce passage, il reprend la continuité du souterrain allant
jusqu’au fond de l’église là où se situe le confessionnal.
Voici donc, de notre point de vue, ce que sont les mystères des Jardins de l’Eglise Sainte-Marie-Madeleine de Rennes-Le-Château. Ainsi nous pouvons comprendre pourquoi l’année 1891 fut
si importante pour Bérenger Saunière.
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