Traitement de l`abcès du psoas : drainage percutané ou
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Traitement de l`abcès du psoas : drainage percutané ou
◆ ARTICLE ORIGINAL Progrès en Urologie (2000), 10, 418-423 Traitement de l’abcès du psoas : drainage percutané ou chirurgie ouverte Consuelo CONDE REDONDO, Javier ESTEBANEZ ZARRANZ, Antonio RODRIGUES TOVES, José AMON SESMERO, Fernando SIMAL, José Maria MARTINEZ SAGARRA Servicio de Urologia, Hospital Universitario Rio Hortega, Valladolid, Espagne RESUME But : L’abcès du psoas est actuellement une pathologie peu fréquente. La symptomatologie anodine par laquelle elle débute volontiers rend son diagnostic difficile. Nous comparons le traitement par drainage percutané avec la chirurgie. Matériel et Méthodes : 5 patients immunodéprimés, ce qui semble un facteur important de son étiopathogénie. La tomodensitométrie semble être la meilleure méthode diagnostique. Résultats : Trois sujets ont eu une chirurgie ouverte avec de graves complications à la différence des deux patients traités par drainage percutané sous contrôle tomodensitométrique. Le drainage est précédé par l’antibiothérapie. Conclusion : Le drainage percutané de première intention nous semble être la meilleure approche actuelle, en gardant l’abord chirurgical en cas de volumineux abcès. Mots clés : Abcès, psoas, drainage. Quoique peu fréquent, 1'abcès du psoas n'est pas une entité exceptionnelle. En 1881, MYNTER décrivit le premier les psoïtis aigus en les classant en formes primaires et secondaires selon leur mécanisme pathogénique [4, 21]. Actuellement, on observe une augmentation de 1'incidence de l'abcès primaire chez des sujets immunodéprimés, porteurs de pathologies chroniques débilitantes, consommateurs de drogues par voie parentérale, diabétiques, dénutris et alcooliques [4]. L'abcès du psoas est un piège diagnostique pour le clinicien car le tableau classique, fièvre, douleurs lombaires et douleurs à la palpation de la cuisse est rarement présent à la phase initiale, cliniquement plus anodine. Cependant, l'échographie et la tomodensitométrie (TDM) facilitent beaucoup son diagnostic [4]. On le classe en primaire si on n'identifie pas d'autre foyer ou secondaire, s'il complique un autre foyer connu. L'abcès du psoas secondaire peut se voir lors de diverses pathologies digestives (maladie de Crohn (60%), appendicite (16%), diverticulite, cancer digestif (11%), osseuses (spondylodiscite, sacro-iléite, ostéomyélite) (10%), brucellose, hydatidose et urologiques (pyonéphroses et infections périnéales) [5]. Les techniques d'imagerie (échographie et tomodensitométrie TDM) donnent la clé diagnostique de cette pathologie. Elles permettent de surcroît son traitement par drainage percutané, reléguant la chirurgie ouverte aux rares échecs de 1'abord percutanée [2, 3, 4, 5, 7, 8, 9, 10, 13, 22, 23]. Pour cette raison, nous avons cru nécessaire de revoir les cas traités dans le service. CAS N° 1 Historiquement, la première cause d'abcès du psoas était la tuberculose. Actuellement, 1'agent infectieux étiologique le plus fréquent est le staphylocoque doré (88,4%), puis 1'entérocoque (4,9%); le colibacille (2,8%) et rarement le proteus et multocida pasteurella [4, 6]. Classiquement, 1'abcès primaire était très fréquent dans les pays en voie de développement, 1'abcès secondai re étant plus fréquent en Occi dent. 418 Femme de 63 ans, diabétique insulinodépendante ayant eu coma hyperosmolaire il y a trois mois dont elle a récupéré. Hospitalisée aux urgences de 1'hôpital pour lombalgies gauches d'apparition brutale. L'examen clinique retrouve une masse de l’hémiabdomen gauche, douloureuse à la pression. L'échographie montre une Manuscrit reçu : mai 1999, accepté : avril 2000. Adresse pour correspondance : Dr. C. Conde Redondo, San Quirce 8 5° C, 47003 Valladolid, Espagne. C. Conde Redondo et coll., Progrès en Urologie (2000), 10, 418-423 masse rétro péritonéale de 7,5 sur 6,5 cm, 1'ASP, un bombement de la ligne du psoas gauche. L'UIV ne révèle pas d'anomalies. La TDM montre une masse de consistance mixte localisée dans le muscle psoas (Figure 1). Le diagnostic d'abcès primaire du psoas étant retenu, on réalise sous anesthésie générale le drainage et le débridement de 1'abcès par voie transpéritonéale. Lors de 1'intervention, une splénectomie a été réalisée du fait d’une lésion iatrogène. La mise en culture du pus mit en évidence un staphylocoque doré. Les suites postopératoires furent normales. depuis des semaines. Il rapporte une douleur lombosacrée irradiant jusqu’à la cuisse et augmentant lors de la marche. L'échographie trouve une masse dans le psoas d'échogénicité mixte. L'UIV montre un déplacement du rein gauche vers la ligne médiane et une mauvaise différenciation de la ligne du psoas. La TDM révèle une volumineuse masse infiltrant le psoas et le carré des lombes et refoulant le rein vers l'extérieur (Figure 3). Le diagnostic d'abcès du psoas posé, on effectue sous anesthésie locale et contrôle échographique, une ponction percutanée de 1'abcès. Après avoir introduit une fine aiguille, on obtint du matériel purulent. Puis, à 1'aide d'un guide métallique, un drain 10 Fr est mis en place, permettant le retrait de 1800 cc d'un matériel purulent en 48 heures. En deux jours, le patient devint quasiment asymptomatique, la TDM de contrôle confirmant la disparition totale de la masse (Figure 4). CAS N° 2 Homme de 77 ans ayant des antécédents d'hernie inguinale opérée, de thrombophlébite il y a deux ans et d'ulcère duodénal. Il a une tuméfaction de la fosse iliaque gauche qui évolue depuis des semaines en augmentant progressivement, douloureuse à la pression et irradiant au côté gauche et au pied gauche. Fébrile depuis 15 jours. L'échographie révèle une masse rétro péritonéale de consistance mixte et de contours mal définis. On intervient en urgence par incision transrectale gauche. On localise un abcès rétro péritonéal sans relation avec le rein ou le côlon, qui prend origine dans le muscle psoas. Après débridement, l’abcès est drainé. La culture est positive à colibacille et à salmonella enteridis (germes aérobies) et bacteroides fragilis (germe anaérobie). Le patient décède par hémorragie digestive au 15ème jour postopératoire. CAS N° 5 Femme de 26 ans consultant pour douleur de la fosse iliaque gauche i rradiant au genou, une difficul té á la marche et à 1'extension du pied gauche depuis plusieurs mois. Parmi ses antécédents, on note une anémie microcytaire, une hypercholestérolémie et une dyslipidémie II A ne nécessitant pas de traitement. Elle ne rapporte pas d'antécédents traumatiques, d'immunodéficiences ni de pathologies digestives. L'examen clinique trouve une masse douloureuse de la fosse iliaque gauche et une importante impotence fonctionnelle avec une flexion de la hanche, une douleur lors de 1'extension du membre i nférieur et un signe du psoas positif, le tout associé à de la fièvre et de la prostration. CAS N° 3 Homme de 67 ans, diabétique insulino-dépendant hospitali sé pour une douleur l ombaire droite évoluant depuis 5 jours. Depuis deux jours, il est subfébrile à 38°. L'examen physique révèle une impotence fonc tionnel le du membre inférieur droi t. L'échographie abdominale ne montre pas d'anomalies. La TDM montre une masse de consistance mixte localisée au muscle psoas droit (Figure 2). L'évolution se complique par la survenue d'une occlusion intestinale qui nécessite une laparotomie médiane ne retrouvant pas de cause mécanique justifiant 1'il éus. Durant 1'int ervention, on procède au débridement et au drainage de 1'abcès. La culture du pus est positi ve au st aphylocoque doré. Le patient décède peu de jours après un choc septique par méningit e staphylococcique. L'ASP montre un discret effacement de la silhouette gauche du psoas et 1'échographie, une masse hypoéchogène li mitée au psoas. L'UIV est normale et la TDM décrit une masse dans le muscle psoas gauche de densité égale à celle de l’eau, bien déli mitée, à bords fins et lisses et avec quelques lobulations et calcificati ons (Figure 5). La lésion étendue sur le trajet du psoas, augmente sa taille et touche le muscle iliaque, le carré des lombes et les muscles de la paroi abdominale. Au vu des examens radiologiques, on diagnostiqua un abcès du psoas qui fut drainé par ponction percut anée sous anesthésie locale et contrôle TDM avec mise en place d'un drain 14 Fr. Sa perméabilité fut entretenue par des lavages périodiques. Un staphylocoque doré fut isolé dans le matériel purulent. Le drainage fut maintenu pendant trois semaines et le traitement antibiotique trois semaines supplément aires. La TDM de contrôle confirma l'absence d'abcès résiduel. CAS N° 4 Homme de 50 ans, insulino-dépendant présentant une grave altération de 1'état général avec fièvre et sueurs 419 C. Conde Redondo et coll., Progrès en Urologie (2000), 10, 418-423 Figure 1. Tomodensitométrie : masse de densité mixte le long du psoas. Figure 2. Tomodensitométrie : masse hypodense entourée de paroi irrégulière qui se rehausse après injection de contraste. Figure 3. Volumineuse masse rétro péritonéale infiltrant le psoas et refoulant le rein vers l’extérieur. Figure 5. Masse bien définie à bords fins touchant le psoas, le muscle iliaque et le carré des lombes. Figure 4. Tomodensitométrie de contrôle après drainage du psoas. 420 C. Conde Redondo et coll., Progrès en Urologie (2000), 10, 418-423 DISCUSSION Tableau 1. Algorithme modifié de Gruenwald et coll. [8]. Le muscle ilio-psoas est formé par le psoas, de forme fusiforme latéro-vertébral, paramédial et lombaire, et le muscle iliaque de forme triangulaire. Sa partie principale s'insère sur la face antérolatérale des disques intervertébraux lombaires et des zones voisines des corps vertébraux depuis le bord inférieur de Tl2 jusqu'à L5. Les faisceaux musculaires se réunissent en un muscle allongé qui descend jusqu'au pelvis dorsalement au canal inguinal et il forme un tendon étroit s'insérant sur le petit trochanter du fémur. Sa fonction principale est de fléchir la cuisse sur le bassin, et lui imprime un mouvement de rotation en dehors, de fléchir le tronc et lui imprimer un mouvement de rotation externe. Anatomiquement, le psoas est en rapport en haut avec le diaphragme, en dedans avec la colonne vertébrale, postéro-latéralement, avec le carré des lombes et en avant avec le péritoine. Il entre en rapport avec le rein, 1'uretére, le pancréas, le péritoine, 1'intestin grêle, le côlon et les ganglions lymphatiques par lesquels n'importe quelle maladie inflammatoire proche peut être la cause d'un abcès [12]. Clinique : fièvre, douleur, difficulté à la marche Exploration : douleur abdominale Manoeuvre du psoas positive Masse abdominale ou lombaire NFS Hyperleucocytose Anémie Echographie abdominale L'abcès primaire du psoas est une pathologie peu fréquente de pathogénie méconnue et de diagnostic difficile. G RUNWALD [8] ont revu 434 cas publiés dont 70% d'abcès primaires et 30% de secondaires. Il existe une nette distribution géographique puisque dans les pays en voie de développement, 99,5% sont primaires contre 61% aux USA et 18,7% en Europe. 80% environ des abcès primaires surviennent chez des patients âgés de 1 à 30 ans et 20% chez les patients de 40 à 80 ans. Il est plus fréquent chez les femmes (73%) que les hommes (27%), à droite (57%) qu'à gauche (40%) et de forme bilatérale dans seulement 3% des cas. Diagnostic anatomie pathologique Un autre diagnostic Diagnostic incertain TDM Ponction percutanée et culture Traitement d’après le diagnostic Traitement : drainage et antibiothérapie Il existe diverses théories pour décrire la pathogénie de 1'abcés primaire [6, 7, 12, 14, 15]: - lymphadénite : infection suppuré des ganglions proches du psoas. TDM de contrôle - hématome d'origine traumatique avec infection postérieure. Le diagnostic est fondé sur 1'échographie et la TDM. L'ASP peut montrer une scoliose antalgique et 1'effacement de la silhouette du psoas [14, 17]. Il permet aussi d'écarter des pathologies osseuses comme une spondylodiscite ou une sacroiléite. L'échographie est une méthode rapide et non invasive avec une spécificité de 40% [5, 13]. A la phase initiale pré suppuratif, on observe un élargissement diffus du psoas qui apparaît hypoéchogène. A la phase d'abcès, on voit une lésion ovale à contours irréguliers et hypoéchogéne. L’échographie a moins de valeur diagnostique que la TDM par rapport aux abcès de petites dimensions, en état présuppuratif, et quand il y a beaucoup de gaz intestinaux [2]. Quand 1'échographie n'est pas suffisante pour le diagnostic, la TDM est 1'examen clé avec - dissémination hématogène à partir d'un foyer cutané non localisé. Cette hypothèse est difficile à défendre étant donné la rareté des abcès du psoas lors des bactériémies staphylococciques [16, 21]. La clinique tend à être insidieuse. Elle se caractérise par de la fièvre, de la douleur abdominale et/ou lombaire avec irradiation à la hanche ou au genou, une impotence fonctionnelle, une flexion de la hanche, des masses palpables et douloureuses, un signe du psoas positif, une scoliose par contracture réflexe de la musculature vertébrale. Exceptionnellement, il peut se présenter comme un syndrome méningé attribué à une communication avec le canal rachidien via les pl exus veineux para vertébraux qui manque de structures valvulaires [5]. 421 C. Conde Redondo et coll., Progrès en Urologie (2000), 10, 418-423 Tableau 2. Tableau récapitulatif des publications de la littérature (AB : Antibiothérapie, Ch : Chirurgie). Auteur N° Echographie TDM Drainage percutané Drainage chirurgical Antibiothérapie Décès Miguel 1993 [18] 5 4 5 5 0 0 0 Garcia 1995 [5] 8 5 8 5 1 2 1 (AB) Jimenez 1991 [10] 18 10 17 1 13 4 1 (Ch) Kraiem 1990 [12] 11 5 5 3 2 6 0 Golli 1995 [6] 6 6 0 6 3 0 0 Laguna 1998 [13] 11 2 4 9 3 0 2 (Ch) El Hassani 1998 [3] 16 13 14 6 10 0 0 Gupta 1997 [9] 24 - - 16 7 0 0 Paley 1997 [13] 22 14 21 12 3 3 0 Ousehal 1994 [22] 30 30 0 30 0 0 0 Conde 1999 5 4 4 2 3 0 2 (Ch) une spécificité de 95% [18, 19] permettant également d'éliminer une pathologie osseuse ou rénale [7, 19, 20] : elle nous donne une image beaucoup plus précise des structures proches à l’abcès. La résonance magnétique nucléai re (IRM) n'apporte pas de bénéfice [10]. D'autres examens servent à éliminer une pathologie de voisinage. Ainsi, I'UIV permet d'écarter une pathologie rénale et d'observer le déplacement du rein et/ou de 1'uretére [10, 24, 25]. Le lavement opaque recherche une fistule entre le tractus digestif et le psoas comme parfois dans la maladie de Crohn [8, 16]. La TDM avec du Gallium-67 permet de diagnostiquer 80% des abcès. On peut voir l’orientation oblique du psoas, l’aspect unilatéral, la progression vers la région inguinale. Cette technique est assez bonne pour le diagnostic des infections du psoas et des organes de voisinage [11]. tion pour couvrir les gram négatifs en cas de pathologie urologique, metronidazole, gentamicine ou imipénène pour les gram négatifs et les anaérobies si l'origine est digestive. Nous croyons qu’il est impératif d’évacuer l‘abcès, de préférence d’une façon percutané, avec l’aide de la TDM, car l’identification des structures est beaucoup plus précise. Notre expérience et celle de la littérature (Tableau 2) montrent que la mortalité est plus grande quand le drainage se fait par voie chirurgicale de première intention. L’abord chirurgical doit être réservé aux cas où le drainage percutané a été insuffisant. L’abord doit être de préférence rétropéritonéal quand le diagnostic est clair, gardant l’abord transpéritonéal aux cas où la mauvaise situation du patient nous oblige à une laparotomie exploratrice. Le drainage doit être maintenu trois semaines, 1'antibiothérapie trois semaines de plus [4, 7]. La cause la plus fréquente de décès chez ces patients est le sepsis, 1'autre est 1'embolie pulmonaire provoquée par la thrombose veineuse profonde. La mortalité est de 2,4% en cas d'abcès primaire et de 19% pour les abcès secondaires [4]. Nous pensons qu'il est d'une importance vitale de traiter ces patients par drainage percutané dirigé par échographie ou TDM et antibiothérapie et non exclusivement par antibiothérapie étant donné que le drainage percutané est une technique simple à réaliser, peu invasive et avec une faible morbidité et mortalité assurant un succès thérapeutique [26, 27, 28, 29]. Nous appliquons pour le diagnostic, 1'algorithme modifié de G RUENWALD [8] (Tableau 1). Une fois diagnostiqué, l'abcès est ponctionné, et sous anesthésie locale), avec une fine aiguille Chiba 16 G et contrôle tomodensitométrique, on ponctionne la cavité. Quand on a extrait le matériel purulent, un guide métallique 0.38'' est introduit puis sur lui, on dilate progressivement de 8 à 10,12,14 Fr, jusqu’à pouvoir introduire un drain de 10-14 Fr, qui sera fixé à la peau. Ainsi, 1'abord chirurgical n'est réservé qu'aux échecs de la première technique ou pour des abcès multiloculaires [4, 6, 10, 12, 15]. K RAIEM [12] défend 1'antibiothérapie sans drainage dans des cas très sélectionnés : abcès primaires, absence d'extension aux structures voisines et d'un diamètre inférieur à 1.5 cm [13, 16, 20]. ALTMEIER et A LEXANDER [1] affirment que la mortalité des abcès rétro péritonéaux non traités est de 100%. Un traitement antibiotique empirique est indiqué en attendant 1'antibiogramme. Amoxicilline en cas de suspicion d'abcès primaire, céphalosporine de troisième généra- CONCLUSIONS A travers notre expérience, nous préconisons le drainage percutané de l'abcès, technique la plus facile, rapide et peu dangereuse. Nous n'utilisons le drainage chirurgical que pour les quelques cas où la technique percutanée a été insuffisante ou 1'abcés multiloculaire. Nous 422 C. Conde Redondo et coll., Progrès en Urologie (2000), 10, 418-423 insistons sur l'importance du drainage, qu'il soit chirurgical ou percutané, le traitement antibiotique ne devant pas être utilisé isolément. 17. MARTINEZ SAGARRA J.M., ESTEBANEZ M.J., SANTOS J., AMON J., BARRERA A., PELAZ A.: Abscesos primarios de psoas : Actas Urol Esp. 1990, 14, 139-142. Cet article a été traduit par le Dr. P ierre Bondil, Service d’Urologie, CHU de Chambéry. 18. MIGUEL J., MIGUELEZ J.L., MAYO J., COLLAZOS J., MARTINEZ E., MARCOS A.Absceso de psoas consideraciones diagnósticas y terapéuticas en cinco pacientes. Rev. Clin. 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