34-Hérault / SETE : anciens entrepôts Dubonnet
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34-Hérault / SETE : anciens entrepôts Dubonnet
34-Hérault / SETE : anciens entrepôts Dubonnet (hangars "Agro-Canet") 52 et 54, quai des Moulins L'ensemble industriel s'aligne le long du quai des Moulins desservi, au sud par le quai et le canal et, au nord, par le chemin de fer. On y accède par un grand portail s'ouvrant sur une vaste cour destinée aux livraisons que l'architecte a conçue avec un tracé axial fort, dotant ainsi d'une certaine dignité cet établissement industriel. Le fond de la cour est clos par un haut mur percé d'un portail donnant sur l'arrière. Les installations se répartissent de chaque côté avec une volonté d'homogénéité du décor même si la succession des façades n'est pas symétrique. Sur le côté ouest une série de quatre longs hangars d'une ampleur considérable, parallèles au quai, abritent des alignements de cuves en béton armé pour les vins destinés à la confection des apéritifs. Du côté est se trouve une vaste halle et un petit corps de bâtiment à deux niveaux (laboratoire pour l'analyse des moûts et la préparation des apéritifs, ainsi que des bureaux au rez-dechaussée et des logements de fonction à l'étage. La halle, cœur des aménagements industriels, est de plan carré, couverte d'une remarquable charpente métallique rivetée, éclairée par un immense lanterneau zénithal carré. Elle est de plan centré avec deux grandes allées perpendiculaires se croisant et partageant l'espace en quatre quartiers, et une allée périphérique desservant des alignements de cuves (dues aux établissements Sainrapt & Brice, spécialisés dans les ciments armés et les «cuves verrées »). Dans la partie orientale de l'enclos, quatre rangs de hangars perpendiculaires au quai servaient aussi d'entrepôts. En fond de parcelle et sur l'arrière, des locaux ont été apparemment ajoutés (l'un d'eux abrite une chaudière tubulaire qui pourrait correspondre à un dispositif de chauffage des moûts entrant dans la composition des apéritifs). Le décor est abondant pour un édifice industriel : jeu des matériaux des façades (encadrement de baies et chaînages en pierre de taille, assises de briques rouges soulignant les cordons de pierre et enduit à la tyrolienne), rive des toitures (planches de bois découpées formant lambrequins ou acrotères), couronnement du lanterneau de la halle (épi de faîtage avec girouette), pignons (motif en escalier liant les consoles supportant les pannes des toitures débordantes et génoise décorative). Les deux murs de clôture de la cour participent aussi à l'effort décoratif : entrée avec ses piliers à amortissement, ses portes latérales, la ferronnerie du portail (aujourd'hui disparu) ; le mur du fond de la cour et son portail, sont traités de manière symétrique. La date de construction est portée sur la halle, 1924. Elle est attribuée à l'agence d'architecture montpelliérainc Carlier, attribution attestée par la publication de l'Edari (présentant une vue intérieure de la halle centrale) : ce recueil fait état des réalisations de l'agence depuis sa fondation par Léopold Carlier (1839+1922) en 1870 jusqu'à 1930 (Carlier : Travaux d'Architecture 1870-1930, Strasbourg : Edari, 1930) et par un dossier des archives de l'agence portant sur les travaux confiés à René Carlier (1899+1985), petit-tils de Léopold : l'aménagement de logements en 1958 ; l'agrandissement du portail d'entrée (devis de 1959) et enfin la réalisation de peintures publicitaires sur les murs de clôture en 1960 (mentionnant la « C.D.C » Compagnie Dubonnet Cinzano, fondée en 1954 et la marque Byrrh alors tout juste annexée). L'architecte utilise des bleus, duplicata du projet original de l'élévation vue depuis le quai des Moulins. On y retrouve le cartouche avec la date sur les bâtiments (1923, année de l'élaboration du projet). Le bâtiment doit être attribué à Louis Carlier (1872+1956), fils de Léopold dont l'empreinte reste bien présente dans la réalisation et dans l'esthétique des bâtiments : si la distribution des locaux répond bien au besoin de rationalité dans le stockage et l'élaboration des vins, en revanche, le vocabulaire décoratif est d'un éclectisme alors démodé. Léopold mort un an avant l'élaboration du projet, en 1922 était resté très attaché à sa formation de l'École des Beaux-Arts. Louis, diplômé en 1898, collabore dans l'agence familiale et reste longtemps influencé par son père. La construction fait appel à une technique de charpente métallique déjà ancienne dans les années 20 (la plus ancienne étant celle de la halle Castellane inspirée de Baltard à Montpellier en 1869). Léopold Carlier connaissait bien cette technique (halle de Béziers 1889-1891, d'Avignon 1897-1899 et de Narbonne 1901). Pour le chantier de Sète, Louis Carlier utilise les compétences et les expériences de l'agence familiale. En 1930, quand est publié le recueil de Edari, les Carlier, conscients du caractère démodé de la construction sétoise, et considérant le marché de construction de caves en pleine croissance, proposent une vue des intérieurs mettant en évidence les cuves de béton. Louis Carlier abandonne ensuite totalement cette esthétique surannée pour des réalisations plus modernes inspirées de l'Art Déco. Dès sa création Sète est le lieu de transit du négoce des vins et spiritueux des régions méridionales vers l'étranger. Essentiellement fondé sur des capitaux régionaux et plus particulièrement montpelliérains, le port se développe considérablement au XIXe s. grâce au commerce du bois, du soufre, du fer, des céréales et surtout du vin : Sète devient alors le premier port de tonnellerie au monde. Les anciens entrepôts Dubonnet, dans leur ensemble, y compris les cuves, en sont un témoignage important. Par ailleurs, ils sont l'œuvre de l'agence Carlier qui a travaillé dans tout le Midi de la France, de Pau à Gap en passant par Perpignan, Narbonne, Béziers, Avignon, etc, et même en Afrique du Nord. Un projet de démolition est en cours (avis défavorable de l'architecte des bâtiments de France en 2007). YC d'après JL. Vayssettes DOMINIQUE LARPIN Architecte en Chef des Monuments Historiques Architecte D. E. S. A. Urbaniste D. I. U. P. 3, Richer de Bel levai - 34000 Montpellier Tel : 04 67 41 06 74 - Fax : 04 67 41 44 66 OBJET : CRPS - mars 2008 34 - SETE - ANCIENS ENTREPOTS AVIS Les entrepôts Dubonnet (le magasin n°l) pourraient être démolis prochainement, est-il précisé dans le dossier de recensement. Ceci entendu, voici un dossier qui mériterait assurément un examen détaillé de l'architecture, de ses abords, également des orientations de l'aménagement de ce secteur de Sète, en concertation, bien sûr, avec toutes les parties concernées. La conception du corps principal, témoin d'une activité économique ancienne et la séduisante scénographie des intérieurs sur plan centré, militent en faveur d'une protection à condition de détailler son libellé pour inclure jusqu'aux éléments décoratifs qui en d'autres lieux même inscrits sur l'Inventaire Supplémentaire ont disparu à la première occasion (Halles Castellane à Montpellier). Les autres corps de bâtiment alignés parallèlement (es uns aux autres font certes partie de l'ensemble , mais au vu des dossiers ne semblent pas présenter un intérêt soutenu. A se demander donc si un plan de masse semblable, ne devrait pas être établi qui spécifierait les secteurs à conserver et donc à protéger , les secteurs susceptibles de démolition et de reconstruction éventuelle selon un cahier des charges précis. Fait à Montpellier, le 26/2/2008 D. LARPIN Liberté * Egalité • Fralernàit PREFIÎCTURÏ- i ) i : [ A REGION LANGtmiXK'-ROUSSlLLON Direction Régionale des Affaires Culturelles Montpellier, le 4 mars 2008 serva:for rea-onaie des n^cnunien:s historiques Affaire suivie par Téléphone Télécopie Secrétariat Références Courriel Laurent HUGUES 04 67 02 32 83 04 67 02 32 05 04 67 02 32 84 LH/SP/2008.0467 [email protected] Le conservateur des monuments historiques à M. le conservateur régional des monuments historiques A l'attention de M. Yvon Comte AVIS sur dossier de protection Hérault. SÈTE : anciens entrepôts Dubonnet (Agrocanet} L'ensemble de bâtiments industriels édifiés en 1924 le long du quai des Moulins pour l'entreprise Dubonnet marque le paysage sétois. Il témoigne de l'intense activité de la zone portuaire au XXème siècle. Deux séries d'entrepôts encadrent une vaste halle centrale éclairée par un grand lanterneau. Une volonté d'ambition architecturale dans la disposition des volumes et l'ordonnance des élévations est manifeste. Cependant, ainsi que le fait remarquer Jean-Louis Vayssettes dans son rapport, l'architecte Louis Carlier, fidèle à l'enseignement de son père Léopold, réalise en 1924 une construction dont le vocabulaire décoratif a quarante ans de retard. Le goût pour les encadrements brique et pierre, les consoles supportant les débords de toiture et les pignons ornés de lambrequins de bois remonte en effet à l'esthétique éclectique des années 1880. Il semble aujourd'hui important de conserver un témoin fort de cet ensemble en protégeant la grande halle centrale en totalité et les façades et toitures de ses annexes {laboratoire, ancien logement). Les façades et toitures des autres entrepôts pourraient être protégées en admettant que l'essentiel à préserver est la séquence de murs pignons et que des modifications substantielles peuvent être concédées pour les murs gouttereaux. Laurent HUGUES Conservateur des monuments historiques \ Ministère ultur Service départemental de l'architecture et du patrimoine PREFECTURE DE L'HERAULT Commission Régionale du Patrimoine et des Sites 06 mars 2008 Commune de Sète Anciens entrepôts Dubonnet (Agro Canet) Quai des moulins Avis de l'architecte des bâtiments de France Les anciens entrepôts Dubonnet présentent un double intérêt : d'une part, ils irus constituent un témoignage de l'évolution économique de la ville de Sète, et, d'autre 34QOO Montpellierpart? ils sont représentatifs de l'œuvre architecturale de l'agence Carlier au début du France XXème siècle. 5, 'ue Enclos Tissié 5ar Je suis favorable à l'inscription en totalité, façades, toitures, clôtures et structures métalliques, des hangars appartenant aux Chais des Moulins, mais aussi à la ville. Je propose à la commission de ne pas négliger les gigantesques cuves de béton armé ; en effet, par leur conception et les détails de leur réalisation, elles constituent un élément fort du parti d'aménagement d'ensemble, notamment sous le lanterneau central. Je suis conscient de la contrainte que représentent ces cuves dans un projet de réutilisation des locaux ; toutefois, je vous propose de conserver un groupe de cuves « témoins » sous le lanterneau central et de les protéger au titre des monuments historiques. La gestion des abords du futur monument historique va soulever de nombreuses problématiques. Situé sur les berges du canal de la Peyrade, il jalonne la vaste perspective qui accompagne l'entrée Est de la ville de Sète. En zone UE1, portuaire et artisanale du Plan d'Occupation des Sols, il est entouré par des constructions existantes hétéroclites, artisanales et commerciales ; RhPUBLlQUE FRANÇAISF En outre, de nombreux projets sont sur le point d'aboutir dans ses abords immédiats : Un projet de supermarché est finalisé sur la rive opposée du canal, en face des hangars ; Un projet de réalisation de deux ponts et de voies de déviation associées est envisagé au droit des entrepôts ; Un projet de 3 bâtiments de bureaux sur la parcelle à l'Est des hangars, sur la même rive, est en cours d'élaboration. Dans ce contexte, le maintien d'un périmètre de visibilité de rayon de 500 mètres, n'a pas de sens. Deux alternatives s'offrent à l'architecte des bâtiments de France : Soit, la commune, avec l'assistance de l'architecte des bâtiments de France, engage une réflexion de grande envergure, sur la qualité et l'organisation des deux rives du canal de la Peyrade, pour promouvoir une entrée de ville cohérente. Dans ce cas, je proposerai à la commune un périmètre de protection modifié élargi à la perspective des deux rives du canal de la Peyrade. Soit, la commune souhaite poursuivre l'urbanisation au coup par coup de ce secteur, sans plan de gestion d'ensemble. Dans ce cas, l'architecte des bâtiments de France proposera à la commune un PPM réduit à l'emprise des parcelles protégées au titre des monuments historiques. Il va de sans dire que ma préférence va à l'élaboration d'un schéma d'aménagement urbain concerté, avec l'assistance d'une équipe pluri -disciplinaire. Fait à Montpellier, le 12 février 2008 fes bâtiment? de France Bureautique /patrimoine /CRPS/CRPS 2008 : « 301-CRPS 06.03.08-hangars Dubonnet- avis ABF » 34- SETE : anciens entrepôts Dubonnet quai des Moulins présentation : JL VAYSSETTES propriétaire demandeur : SDAP protection existante : aucune. proposition de protection : inscription. en présence de Mme ARQUILLIERE, représentant la mairie. l'architecte des bâtiments de France, M. VEKNET, signale l'intérêt de ces bâtiments témoins de l'évolution économique de la ville et représentatifs de l'œuvre de l'agence d'architecture Carlier au début du XXe s. Il se déclare favorable à l'inscription en totalité des façades et des toitures., clôtures et structures métalliques. Il propose de ne pas négliger les cuves de béton qui par leur conception et les détails de leur réalisation, constituent un élément fort de l'ensemble, notamment sous le lanterneau central qu'il propose de protéger, néanmoins conscient de la contrainte que représente leur conservation dans un projet de réutilisation. La gestion des abords soulève plusieurs problématiques : la grande perspective de l'entrée est de la ville axée sur le canal, dans la zone portuaire et son environnement hétéroclite artisanal et commercial, les projets d'aménagement urbain de la ville. Il propose à la commune son assistance pour une réflexion pluridisciplinaire de grande envergure sur la qualité et l'organisation du secteur pour promouvoir une entrée de ville cohérente avec un périmètre de protection modifié élargi à la perspective du canal. Si toutefois la commune poursuit une urbanisation au coup par coup sans gestion d'ensemble, il propose un PPM réduit à l'emprise des parcelles à inscrire. - - l'architecte en chef des monuments historiques, M LARPIN, souhaite un examen détaillé de l'architecture, de ses abords et des orientations de l'aménagement de ce secteur, Ce témoin d'une activité économique ancienne et la scénographie des intérieurs du corps principal militent en faveur d'une protection, incluant jusqu'aux éléments décoratifs afin de les préserver. Les secteurs à conserver et ceux susceptibles de démolition et de reconstruction selon un cahier des charges précis devront être indiqués. le conservateur du patrimoine (MH), M. L. HUGUES, souligne l'ambition architecturale des Carlier, pour ces bâtiments, marquant le paysage sétois et témoins de l'activité économique de cette zone. Il lui semble important de conserver un témoin fort de cet ensemble en protégeant la grande halle centrale en totalité et les façades et toitures de ses annexes (laboratoire, ancien logement). Les autres bâtiments pourraient être protégés pour la séquence des murs pignons, concédant des modifications substantielles pour les murs gouttereaux. Il est donné lecture de la lettre adressée à la commission par M. le MAIRE ; Celui-ci reconnaît l'intérêt patrimonial de cette architecture témoin de l'activité industrielle sétoise au XXe s, justifiant sa préservation. Par ailleurs, sa mission de susciter un renouvellement urbain de qualité sur cette entrée est de la ville, lui fait souhaiter que ces bâtiments ne constituent pas un frein mais participe à une dynamique de requalification de cet espace. 11 propose l'élaboration d'un plan directeur d'aménagement paysager, associant le SDAP, dont les principes retranscrits au PLU seraient mis en œuvre avec l'assistance d'un architecte conseil, avec une protection adaptée des bâtiments en question tenant compte de leur réutilisation (démolition des cuves, ouvertures, ...) et des contraintes techniques de remise aux normes (accessibilité, sécurité, ...) des structures dégradées (charpente, ...)- Un diagnostic devrait être fait préalablement à leur protection et une adaptation du périmètre de protection proposé afin de permettre la réalisation des projets engagés. Il conclue en se prononçant en faveur de la protection sous la condition que les contraintes réglementaires associées soient adaptées au contexte d'évolution urbaine de ce territoire. Mme ARQUILLIERE excuse le maire qui n'a pas pu venir et expose le projet urbain de la commune en insistant sur l'impératif que constitue la circulation automobile et le fonctionnement du schéma viaire projeté (40 000 véhicules/jour, ponts, giratoire, ...). M. VERNET émet des doutes sur les possibilités de réalisations de ces déclarations par rapport au projet actuel de réaménagement ; la réflexion doit précéder le bouclage des projets et il ne faut pas trop compter sur les pouvoirs de l'ABF, qui ne sont pas miraculeux, pour préserver des abords dans ces conditions. L'ensemble est à considérer en totalité, et pas seulement le bâtiment central, pour sa cohérence et, d'autre part, on ne peut pas dissocier ce point fort du quartier et le schéma viaire proposé. Mme le GOFF se montre septique sur l'engagement de préservation émis par la ville alors que son plan viaire est déjà fait. Mme ARQUILLERE répond qu'il ne s'agit pas d'un projet définitif mais d'un schéma encore à préciser. Mme CHAMSKA demande ce qu'il en est de l'éventuelle prise en compte de l'intérêt d'autres bâtiments à proximité comme la cave Bonfils (actuel "Mr. Bricolage" aménagé sans que l'enveloppe du bâtiment n'en ai été affectée). M. COMTE cite le bâtiment des eaux comme seul édifice remarquable préservé sur ce quai. M. GENSAC s'interroge sur la pertinence de tout protéger, en particulier les cuves. Mme AUDURIER-CROS souhaiterait que l'on réfléchisse à la prise en compte du grand paysage avec la colline Saint-Clair en vue d'une requalification des perspectives historique et paysagère. Elle cite la réhabilitation exemplaire du site de friche industrielle avec entrepôts du Grand Hornu en Belgique, opération complexe mais pensée et pilotée dans un grand respect des lieux. Elle distingue deux échelles dans la problématique de ces entrepôts : d'une part celle du grand paysage avec l'importance du grand canal de l'entrée vers le cœur de ville et, d'autre part, l'échelle urbaine des bâtiments et notamment du pavillon central dans leur environnement. Il ne faut pas ignorer leur logique fonctionnelle et leur cohérence architecturale de qualité participant d'une vision d'ensemble ; pour les cuves il importe de garder la mémoire de formes techniques (structure, charpente,...) sans oublier les sols. M. JOUVIN tient à rappeler que la solution devrait passer par une révision et une mise à jour de la ZPPAU en lui ajoutant notamment son volet paysager manquant. M. JOURDAN constate l'absence de réflexion de la ville pour son patrimoine culturel, paysager et bâti dans toute cette zone. Il estime qu'il devrait exister d'autres outils pour gérer ce type de constructions : cela logiquement relèverait du PLU ou d'une ZPPAUP compte tenu de l'intérêt architectural limité, certes de qualité mais de formes architecturales et décoratives archaïques, s'il n'existait pas une menace de démolition. Mais, il convient ici de protéger au titre des monuments historiques pour sauver ces bâtiments. Pour M. DESCHAMPS il s'agit d'une mesure d'urgence. M. DUFOIX rappelle que le théâtre de Sète est une scène nationale qui a besoin de lieux pour se développer. * Vote : La commission se prononce pour l'inscription de l/ l'ensemble des façades et toitures, des sols (notamment de la cour) et de leur emprise : à l'unanimité moins 1 abstention