Compte-rendu CQ Dauphine 1er juin 2006

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Compte-rendu CQ Dauphine 1er juin 2006
Mairie du 16ème arrondissement
DGC/CT
Paris, le 31 Août 2006
PROCES-VERBAL
DU CONSEIL DE QUARTIER DAUPHINE
1er JUIN 2006
Le premier juin deux mille six, le Conseil de quartier Dauphine s’est réuni à la Mairie du
XVIème arrondissement en Salle des Mariages à dix huit heures et trente minutes.
Étaient présents :
M. TAITTINGER, Mlle DREYFUSS, M. COURTOIS, M MANO, Mme FRANCOIS, M.
VINÇOTTE, Mme LABURTHE-TOLRA, Mme DE SWISTOUNOFF, Mme KLUR, Mme
POUJOL, Mme MIRIKELAM, Mme HUNTER et M. CASTEL.
Etaient excusés :
M. LEBAN, M. GOASGUEN, Mme MARTIANO, M. CABROL, M. MEO, Mme
HENNESSY, M. PICOT, M. VUAGNAT, Mme PAGES, M. MEYER, M. PALACIO, M.
GODDARD et M. TRIAI.
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Mlle DREYFUSS ouvre la séance du conseil de quartier. Elle indique que M. LEBAN a
souhaité se décharger de certains dossiers et lui a demandé de prendre en charge la
coordination des conseils de quartier.
1- Approbation du compte rendu du 30 novembre 2005
Le compte rendu est adopté à l’unanimité.
2- Présence de mendiants dans le quartier Dauphine
M. COURTOIS indique que M. TAITTINGER rejoindra le conseil un peu plus tard car il est
momentanément retenu par une réunion. Il indique que Mlle DREYFUSS avait signalé au
commissariat les inquiétudes relayées par Mme de SWISTOUNOFF au sujet de la présence
de personnes suspectes devant l’agence bancaire « Crédit Lyonnais » située à l’angle de la rue
Duret et de l’avenue de la Grande Armée.
Mme HUNTER confirme les propos de M. COURTOIS. Des consignes ont été données. Les
mendiants ont fait l’objet de vérifications d’identité. Des effectifs en civils ont été mis à
disposition pour effectuer des contrôles plus approfondis quant à une surveillance du
distributeur de la banque par ces individus.
Mme de SWISTOUNOFF remercie les intervenants pour leurs réponses. Elle indique qu’il y
a une prolifération de ces personnes depuis quelques mois. L’année dernière, ils étaient
déposés par une Mercedes, elle n’a pas pris le numéro de la plaque. Ils ont dû se rendre
compte que la chose est trop voyante et, maintenant, ils arrivent en métro. Elle estime très
bonne l’idée d’envoyer des agents en civil car ces gens se montrent de plus en plus agressifs.
Samedi dernier, ils ont insulté une vieille dame en lui réclamant 30 euros. Ils prennent les
gens par la manche, les secouent et, quand ils ne donnent rien, cela ne se passe pas très bien. Il
y a vraiment une recrudescence de mendiants. Désormais, cinq ou six se trouvent au bout de
l’avenue Duret, vers l’avenue Foch, qui montent une « arnaque » avec une bague qu’ils disent
avoir trouvée par terre. Elle pense que la présence d’agents en civil permettra de remédier au
problème. Il s’agit de personnes qui regardent les codes secrets des cartes bancaires aux
distributeurs.
3- Réitération de la demande d’apposition d’une flèche indiquant que la rue Belloy est à
double sens, de la rue Kléber vers la place des Etats-Unis
M. COURTOIS indique que ces travaux seront réalisés au cours du second semestre.
4- Beaucoup de jeunes enfants et adolescents circulent en trottinette. Ne serait-il pas
pertinent d’établir, à leur intention, un guide ou un code du bon citoyen pour les initier
à leur rôle de futurs conducteurs ? (Par exemple : un dépliant pédagogique)
M. COURTOIS estime que la proposition est à discuter bien que la mairie d’arrondissement
ne soit pas forcément la mieux placée en terme de compétences, d’expertise et de moyens
pour ce type d’action. La Mairie de Paris a lancé une réflexion, en liaison avec les ministères
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concernés (Intérieur et Transports), pour l’élaboration d’un code dit « de la rue » qui prendrait
mieux en compte la question des déplacements et surtout des différents modes de circulation
en ville.
Mme LABURTHE-TOLRA explique que la chose lui paraît tout à fait intéressante pour les
enfants afin de les responsabiliser et peut-être d’éviter certains accidents.
Mme HUNTER précise que les utilisateurs d’engins à roulettes, sont considérés comme des
piétons et doivent donc absolument emprunter les trottoirs. Ils doivent respecter les règles du
code de la route, à savoir : traverser sur les passages piétons, respecter la signalisation
tricolore… L’information doit également venir des parents ; lorsqu’ils offrent un tel engin, ils
doivent en rappeler les règles d’usage à leurs enfants.
5- Absence de passage des balayeurs dans la voie privée rue de l’Amiral Courbet et rue
du Général Clergerie
M. COURTOIS indique que M. DOUADY, chef du service de la propreté du 16ème, a
confirmé que ces voies privées fermées à la circulation publique sont bien abonnées à la taxe
de balayage et doivent donc en toute logique faire l’objet d’un passage régulier des agents. Il a
rappelé cette obligation à ses équipes. Les voies ont d’ailleurs fait l’objet d’un lavage ce
matin, il était programmé et n’est pas lié à la séance du conseil de ce soir…. D’une façon
générale, elles seraient dans un état de propreté satisfaisant si elles n’étaient pas prisées des
propriétaires de chien ! Le service de Propreté a donc signalé ce problème au Centre d’Action
pour la Propreté de Paris afin que, dans la mesure du possible, des actions de répression et de
verbalisation soient réalisées. La question est de savoir si ce service peut intervenir du fait du
statut de voie privée fermée à la circulation (donc de propriété privée) de ces rues. Il s’agit
d’un point qui reste en suspens mais qui devrait être réglé.
M. TAITTINGER s’excuse pour son retard. Il représentait le conseil d’arrondissement à
l’Assemblée Générale de l’œuvre Corot qui changeait de président aujourd’hui. Le conseil
d’arrondissement travaille de très près avec cette œuvre et il devait être présent.
Deux points à l’ordre du jour de ce soir l’intéressent. Premièrement, l’allusion aux problèmes
de propreté qui posent véritablement question. Il ne regrette pas d’avoir signé le contrat car il
pense que c’est l’avenir. Il estime que, demain, le Maire de Paris, qu’il soit de gauche ou de
droite, ne pourra pas éviter de passer des contrats directs avec les Maires d’arrondissement sur
des moyens, des objectifs, que ce soit pour la propreté, l’entretien, la voirie, les écoles, les
places en crèches. On ne pourra pas avoir une Mairie qui décide, avec sa majorité municipale,
sans tenir compte des besoins et des problèmes des arrondissements. Il s’agit d’une évolution
du statut interne qu’il souhaite, afin de donner aux Maires d’arrondissement plus de pouvoir
pour la gestion des affaires quotidiennes via des contrats d’objectifs liant les résultats aux
investissements. C’est à ce moment que Paris montrera qu’elle est une ville de plus en plus
démocratique, proche de la population, proche de ses besoins. Il est pour l’unité de Paris, il
respecte l’autorité du Conseil de Paris et du Maire mais il pense qu’il faut donner aux
arrondissements une possibilité d’action car ils représentent l’échelon le plus proche de la
population et ils sont toujours jugés en premier. Il dit toujours, en plaisantant, que lorsqu’il y a
du retard au greffe du tribunal d’instance, ce n’est pas au Garde des Sceaux qu’on écrit ni au
Président du tribunal civil de Paris mais à lui en disant : « Monsieur, votre Greffe ne marche
pas ». Il a dû expliquer les rapports de la mairie avec la Police, qu’il salue, ce qui était
amusant car il avait l’impression d’être le Préfet de Police. Maintenant, il a pu faire admettre
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dans les esprits qu’il y avait tout de même des hiérarchies, une séparation des pouvoirs. Pour
les gens, les mairies d’arrondissement constituent de plus en plus la réalité exécutive de
proximité. M. TAITTINGER indique qu’il existe un vrai problème concernant la propreté.
Il ne dira pas, de façon démagogique, que rien n’a été fait, mais tout est sale … Paris est une
ville qui donne l’impression d’être négligée. Un jour les rues sont propres, le lendemain elles
sont sales et cela les habitants ne le comprennent pas et ne le supportent pas. Il trouve qu’un
effort plus intensif pourrait être mené afin de parvenir à une certaine régularité. Il reconnaît
que l’adjoint au Maire de Paris n’a pas de chance. Pour une raison inconnue, les syndicats ne
l’aiment pas. Il est malheureux que ce soit la population qui en supporte les effets. M.
TAITTINGER attire l’attention sur le fait que la demande de proximité va aller en
s’intensifiant. Il a proposé au Maire de Paris, que celui-ci lui attribue les budgets et les
moyens et s’est dit prêt à recevoir délégation pour la propreté de l’arrondissement. Il n’a
jamais pu connaître le budget affecté ni savoir combien de personnes, à la propreté, travaillent
le matin ; le directeur local ne sait pas, à 7h du matin, quand commencent les travaux,
combien d’agents il aura à sa disposition. Cela est devenu ingérable. Il faudrait respecter les
exigences locales. Deux grèves se sont succédées, pour deux raisons différentes, et il
reconnaît que les services locaux ont été complètement dépassés. Un certain nombre de rues,
menacées par la situation, ont pu être nettoyées. Mais, lorsqu’il fait chaud et beau, les odeurs
des ordures ménagères sont insupportables. M. TAITTINGER rappelle que la ville de
Marseille a perdu l’organisation de la coupe AMERICA uniquement car les services de
propreté s’étaient mis en grève quand la commission d’évaluation était venue. Le président
suisse, qui est un homme de voile éminent dans le monde nautique, a dit : « Monsieur le
Maire de Marseille quelle drôle d’odeur l’on sent dans votre ville », le Maire a dû lui
apprendre que ses services étaient en grève depuis trois jours. Il faut que soit mise en place
une gestion plus proche, les services ont besoin d ‘avoir un responsable politique près d’eux et
qu’en même temps, les arrondissements disposent d’un budget, de moyens et, d’une certaine
façon, de la faculté d’animer et encourager le personnel. Concernant l’Orée du Bois, nous
allons voir, enfin, après tant de difficultés, la réouverture du restaurant. Concernant
l’Aquarium du Trocadéro, il est ouvert. Il devrait être, quand il sera en état de marche,
quelque chose de très important. Il y a eu un petit problème car les requins, les poissons les
plus spectaculaires, ne sont pas encore arrivés. Pour le moment, les entrées sont à 19 euros
mais vont monter à 25 euros. Le Maire de Paris a trouvé que cela était élevé. Il faut entamer
un dialogue avec l’organisation qui dirige ce magnifique lieu sur les tarifs adaptés aux
familles et aux écoles, afin de permettre aux enfants d’y venir. Cet aquarium a été conçu pour
les enfants, il s’agit d’un instrument de pédagogie. Devant chaque bassin, il y a un espace où
un professeur peut se trouver avec 25 ou 30 enfants et leur expliquer la vie des poissons. M.
TAITTINGER invite également les conseillers à faire de la publicité pour le concours des
fenêtres, cours et balcons fleuris. L’année dernière, le concours était très beau mais il n’y a
pas encore eu une participation massive de tous ceux qui cultivent des fleurs dans leur
appartement. Il a demandé à certains pourquoi ils n’y participaient pas ? Ces derniers ont
répondu qu’ils ne veulent pas que le jury entre chez eux. Le jury est composé de gens
parfaitement honorables et qui n’ont pas de mauvaises intentions ! M. TAITTINGER
remercie les conseillers de leur présence, de leur assiduité et de l’intérêt porté aux travaux.
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M. MANO revient sur le sujet de la propreté. Il sait qu’il s’agit d’un sujet sensible. Il faut
mettre en avant les moyens que la Ville de Paris met à disposition dans chaque
arrondissement. Nous savons qu’ils sont nombreux ; 400 000 agents sont sur le terrain 7 jours
sur 7 avec une rotation en fonction des horaires. Il a souvent été dit que, parmi ce personnel, il
y avait beaucoup d’absentéisme. En réalité, le taux d’absentéisme se situe autour de 15%.
Très honnêtement, quand on voit les conditions dans lesquelles ils font leurs tournées, à partir
de 6 heures du matin, l’on s’aperçoit qu’il ne s’agit pas d’une fonction de tout repos ; ils
courent derrière les camions, changent les poubelles et manipulent beaucoup d’éléments.
Même s’il s’agit d’un travail qui a fait beaucoup de progrès, sur le plan de l’ergonomie mise à
leur disposition, il faut reconnaître que c’est épuisant. Ils sont dehors
quel que soit le temps. Le taux d’absentéisme est élevé mais il y a des réalités difficiles qu’il
faut reconnaître. En même temps, la Ville de Paris développe un matériel tout à fait moderne,
de nouvelles machines sont mises en service pour le nettoiement des trottoirs. Toutes celles
servant au lavage et qui ont plus de 4 ans vont être remplacées. On compte dix-sept engins sur
l’arrondissement qui sont à la disposition des habitants et qui tournent tous les jours. On peut
se demander si ce dossier peut être vu uniquement comme une prestation de service
permanent des employés municipaux ou bien comme une prise de conscience collective sur le
fait que, si les rues ne sont pas très propres de temps en temps, c’est qu’il y a quelqu’un qui a
agi en jetant quelque chose par terre, en y laissant faire son chien sans prendre de précautions.
Il existe un service complètement gratuit, à la disposition de l’ensemble des parisiens. Il suffit
de l’appeler, de prendre rendez-vous et une équipe se déplace pour ramasser le matériel,
l’emmener dans une structure adaptée pour ensuite le recycler. Voilà ce qui existe pour les
parisiens. M. MANO indique qu’il doit s’agir d’une prise de conscience collective, il croit que
l’information doit être répétée systématiquement, et qu’il faut avoir des moyens humains et
matériels adaptés à la demande. Il considère, malgré ce que dit M. TAITTINGER, qu’une
prise de conscience commence à se faire et on voit les rues propres plus longtemps. Il y a des
réflexes qui se prennent et c’est une bonne chose. M. MANO pense que des opérations de
sensibilisation par quartier doivent être menées, avec une information ciblée dans certains
secteurs, couplée avec un nettoyage à fond et la mise à disposition du public des informations
et suivie d’une action de répression huit jours après, signalant ce qui a été fait ou non. Il pense
que c’est de cette manière que l’on arrive, hélas, à convaincre les citoyens que la propreté est
aussi de leur ressort. Les résultats sont intéressants et il espère ne plus avoir besoin d’en
passer par là quelle que soit la collectivité qui gère. Malheureusement, la France est un pays
où les amendes et l’action répressive s’avèrent nécessaires. Il est très favorable à
l’information permanente et positive. Il faut donner le numéro d’information à la personne qui
a quelque chose à descendre au bord de la rue pour l’enlever le plus rapidement possible. Cela
est plus constructif et permettra d’avoir des rues propres. M. MANO vient d’éditer un journal
où il consacre six pages à la propreté pensant qu’il s’agit d’un dossier important, il constate,
comme les habitants, un certain nombre d’anomalies et il est persuadé que la pédagogie est
utile. Il est le premier à appeler les services municipaux pour avertir qu’un objet encombrant
est sur le trottoir depuis deux jours et demander son enlèvement. Il invite les conseillers à
faire de même, cette démarche citoyenne pouvant être effectuée par tout le monde.
M. TAITTINGER ne s’éloigne pas de cette analyse. Il y a tout de même un fait irritant :
sachant que ce point avait été mis à l’ordre du jour, il a fait mener une enquête sur une période
de dix jours sur la place Victor Hugo ; six jours propres et quatre jours sales. Il est d’accord
avec M. MANO sur le fait que chacun doit faire un effort, apporter sa contribution, témoigner
de son sens de la citoyenneté mais la réponse est très simple : le responsable lui a répondu ne
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pas avoir eu de personnel pendant quatre jours. Est-ce un défaut d’organisation au niveau
central ? La rotation des personnels se fait-elle bien ? Il a l’impression qu’en ce qui concerne
les RTT, le chef de service local n’a aucune autorité. Il est urgent d’apporter une amélioration
sur ces points. Il n’est pas possible, en France, d’avoir le geste facile, provenant de la vieille
pratique religieuse, de frapper sur la poitrine de l’autre en lui disant « c’est de ta faute ». L’on
cherche toujours le responsable et, qu’on le trouve ou non, on accuse. Il revient sur ses propos
antérieurs : dire que Paris est sale est trop facile mais dire que Paris n’est pas suivi comme il
devrait l’être, qu’il est négligé, qu’il y a sûrement des remèdes internes à apporter, est une
chose qui tient à la gestion locale qui permettrait d’avoir une meilleure approche de
l’ensemble. Il s’agit de son point de vue.
Mme MIRIKELAM demande à M. MANO s’il a vu, comme elle, un balayeur avec un
portable. Balayer d’une main, le portable dans l’autre, est difficile.
Mme LABURTHE-TOLRA demande s’il ne serait pas plus simple de faire afficher, dans
chaque local poubelle d’immeuble ou sur la porte de la gardienne, le numéro de téléphone
pour l’enlèvement des objets encombrants. D’autant plus, pour en avoir fait l’expérience, que
l’on est toujours très bien accueilli. Il ne s’agit peut-être que d’un problème d’information
interne aux immeubles.
Mlle DREYFUSS indique qu’il y a souvent des distributions d’affiches liées à la propreté
auprès des immeubles particuliers. Par exemple, pour la deuxième collecte des poubelles
papiers, des affiches ont été apposées.
Mme LABURTHE-TOLRA confirme les propos de Mlle DREYFUSS. Mais elle pense que
les gens ne sont pas forcément informés pour les objets encombrants.
M. CASTEL indique que le réflexe d’aller à la déchetterie est quelque chose de plus en plus
partagé. Cela fonctionne très bien en province. Un constat s’impose lorsque l’on voit celle du
15ème arrondissement, Porte d’Issy ; les choses ne fonctionnent pas particulièrement bien. Si
les bennes sont remplies, on vous dit qu’il faut revenir plus tard ; quand la voiture est pleine
ce n’est pas possible. Le samedi et le dimanche la saturation est très rapide et le
renouvellement n’est pas suffisant. Il y a beaucoup de gens qui ne font l’expérience qu’une
fois. Quand ils ont chargé leurs voitures de cochonneries, ils s’y rendent et on leur répond
d’attendre le temps de changer la benne. Il s’agit d’un dysfonctionnement auquel on devrait
pouvoir apporter des solutions commodes car c’est vraiment dissuader les gens qui font
preuve de bonne volonté d’avoir la moindre réaction civique. M. CASTEL a expérimenté, à
plusieurs reprises, ce problème. Sans compter qu’en fonction du chargement de la voiture, on
est autorisé ou non à décharger. Il a pu expérimenter que la sympathie ou la tolérance du
personnel s’acquiert de façon tout à fait critiquable donc, il pense qu’il y a de gros progrès à
faire à ce niveau pour ne pas dissuader les bonnes volontés.
6- Contrat de propreté : désignation des représentants du conseil aux contrôles
M. COURTOIS indique que le contrat d’objectifs de propreté prévoit la réalisation de
contrôles. Des grilles de mesure ont été établies en fonction des objectifs. Elles permettent
l’établissement d’une note « objective » - par exemple le comptage des papiers sur le secteur
relevé et l’établissement d’un ratio pour 1000m2 - et une note « subjective », par exemple
l’aspect général du secteur. Ces grilles portent sur tous les objectifs : le général (les déjections
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canines), les objectifs prioritaires comme les écoles, lieux de culte, et des objectifs localisés
comme la rue d'Auteuil et la rue de Passy. Les mesures ont été réalisées en novembre 2003,
février 2004, juin 2005, novembre 2005 et février 2006. A partir de cette année, elles seront
réalisées à périodes fixes, 3 fois par an (hiver, été et période de chute des feuilles). Elles
permettront une comparaison pour une même période de l'année. Les prochains contrôles sont
prévus du 5 au 15 juin prochain. Les points concernés sont : les objectifs localisés prioritaires
tels que la rue de Passy ou la place Victor Hugo, les écoles ainsi que les rues "à chiens". Les
évaluations sont réalisées vers 9h30, sauf pour les écoles qui sont contrôlées vers 7h30.
Chaque participant comptabilise un type de souillure (dépôts, déjections canines détritus,
graffitis, etc.). Le conseil de quartier pourrait être associé à ces contrôles. Il conviendrait dans
ce cas de désigner ses représentants, 2 personnes, qui seront directement avisées des dates et
lieux de contrôles par le service de la propreté.
Mme LABURTHE-TOLRA se porte volontaire.
Mme de SWISTOUNOFF se porte volontaire.
Mme POUJOUL indique que le quai Louis Blériot est très sale.
M. VINÇOTTE rappelle que la rue de Passy ne se trouve pas dans le quartier.
M. COURTOIS précise qu’elle appartient à Muette Nord.
Mme de SWISTOUNOFF signale que les rues Duret, Pergolèse, Le Sueur sont des rues
oubliées.
M. COURTOIS explique que les participants seront inscrits et avertis des réunions. Il trouve
que mettre en place des évaluations est une bonne méthode de travail.
M. VINÇOTTE indique que, concernant le contrat de propreté, à chaque coup de vent, tous
les prospectus collés sur les voitures s’envolent. Il demande s’il existe un moyen de pénaliser
le dépôt des prospectus sur les pare-brise des voitures ?
M. COURTOIS y voit une difficulté. Il faudrait arriver à trouver la personne qui les met sur
les pare-brise, la prendre sur le fait.
M. MANO indique que ces choses ne sont pas très légales. Au-delà de la personne qui
distribue, le responsable est celui qui lance la diffusion. La société qui veut se faire connaître
par ce moyen est en tort.
M. COURTOIS pense, de part sa formation de magistrat, que la personne qui donne un
prospectus peut toujours dire qu’elle n’a jamais demandé qu’il soit mis sur les pare-brise. Il
pense que seule la personne prise sur le fait peut en subir les conséquences.
Mme HUNTER signale qu’il n’y a que la personne qui jette sur la voie publique qui puisse
être pénalisée. La personne qui distribue n’est pas pénalisable.
M. COURTOIS reconnaît qu’il s’agit d’un problème pénible. Il faudrait que tous les services
publics soient bien attentifs à ne pas distribuer de prospectus. Cela peut complètement
« pourrir » une rue.
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7- Etat d’avancement des travaux du restaurant « L’Orée du Bois »
M. COURTOIS indique que M. le Maire en a déjà dit quelques mots. Il explique que cette
concession a été confiée à la société « Boulogne Restauration » en vue de la réouverture et de
l’exploitation d’un établissement de restauration. Un permis de construire a été déposé.
S’agissant d’une zone classée et protégée, l’Architecte des Bâtiments de France est saisi, le
dossier est actuellement en cours d’examen au Ministère de l’Environnement. Le bâtiment
sera constitué de baies de verre, protégées par des façades végétales et une lanterne (panneau)
de verre sérigraphié végétal afin de s’intégrer parfaitement dans le site boisé. La terrasse sera
traitée en bois et végétalisée par des arbustes.
M. MANO ajoute que, sur ce dossier, la concession a été attribuée et l’architecte nommé par
l’opérateur. Les difficultés sont apparues avec les Bâtiments de France. Des ajustements ont
été trouvés et les travaux doivent commencer.
M. COURTOIS indique que la fin du dossier approche. Il reconnaît que le délai est assez
long.
Mme de SWISTOUNOFF demande si le restaurant aura les mêmes fonctions qu’avant ? Ce
restaurant accueillait l’association des « Vieilles Tiges ».
M. MANO répond que cela dépend du concessionnaire.
Mlle DREYFUSS signale que cela n’est pas lié au contrat que la Ville a passé avec ce
dernier. Il faut voir avec celui-ci si l’association peut renouveler son contrat avec lui. Les
échecs successifs ont été dûs à différents permis de construire qui ont été refusés par l’ABF.
En même temps, il n’y a pas eu de permis de démolir avant que le concessionnaire ait obtenu
le permis de construire.
M. COURTOIS explique qu’il s’agit d’une question à traiter entre le concessionnaire et les
gens qu’il décide d’accueillir.
M. VINÇOTTE s’étonne que Mlle DREYFUSS dise qu’il n’y a pas eu de permis de démolir
avant que le permis de construire ne soit délivré. Pourquoi ? A partir du moment où l’on ne
voulait pas reconstruire à l’identique, comme à la piscine Molitor, il n’y a pas de raison de ne
pas démolir et d’imposer cette ruine pendant des années.
Mlle DREYFUSS répond que le concessionnaire voulait savoir s’il aurait un permis de
construire. Il ne pouvait pas engager des frais de démolition sans avoir, en contrepartie,
l’accord pour reconstruire puisque la chose était à sa charge.
M. COURTOIS ajoute que le concédant aurait pu procéder à ce type de travaux mais que le
problème tient au fait qu’ils sont à la charge du concessionnaire.
8- Demandes des mères de familles
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- quelles sont les activités sportives, encadrées ou non, à faible coût, proposées aux
enfants et adolescents (week-end et vacances scolaires) ?
- existe t-il un document concernant ces activités (ou un site) que les familles de
l’arrondissement puissent consulter avec les adresses et éventuellement les coordonnées
des personnes à contacter.
M. COURTOIS indique qu’il a été mis dans chaque dossier une petite brochure récapitulant
l’offre d’activités sportives pour les 6 – 18 ans. Il vrai que c’est un peu compliqué. M.
GABORIAU, Adjoint au Maire du 16ème arrondissement chargé des Finances, de la Jeunesse
et des Sports, peut être contacté au 01.40.72.16.31.
Mme FRANÇOIS signale que le CLIS édite un feuillet reprenant toutes les activités
destinées aux jeunes. Ce feuillet est distribué gratuitement. Il s’agit essentiellement d’activités
associatives, donc à faible prix de revient, ce qui est intéressant pour les mères de familles.
9- Budgets de fonctionnement et d’investissement
M. COURTOIS annonce qu’il reste, en matière de budget de fonctionnement, 10 327,42 € du
fait de l’utilisation des crédits pour les fournitures administratives, l’opération des balcons
fleuris et l’inversement des portillons de square. En matière d’investissement, l’opération
essentielle en 2005 a porté sur le remplacement des jeux du square Parodi. Il propose une
dépense pour le budget d’investissement. Il s’agit de la création d’une carte interactive sur le
site Internet de la Mairie. Dans le 18ème arrondissement, la chose a déjà été réalisée. Le
système permet, lorsque l’on clique sur la carte, de déterminer de quels équipements de
proximité on dépend. La dépense serait prise sur les 6 conseils de quartier. M. COURTOIS
invite les conseillers à faire des propositions.
M. MANO sait bien quel est le danger des crédits non utilisés. Des propositions intéressantes
peuvent être faites pour ce quartier.
M. COURTOIS pense qu’il est important que les conseillers de quartier s’investissent.
Comme le disait M. MANO, les crédits disponibles et non consommés sont difficiles à gérer.
Ses fonctions à la Cour des Comptes l’amènent assez souvent à annuler des crédits de ce
genre. Il indique que le budget d’investissement restant permet de faire un certain nombre de
choses.
M. VINÇOTTE rappelle que, lors d’un dernier conseil de quartier, l’on avait listé un certain
nombre de travaux. Il avait été mentionné le square entre l’avenue Foch et la Place Victor
Hugo. Il y avait un problème de bacs à fleurs dans la rue Leroux.
M. COURTOIS se souvient qu’il avait été également envisagé de participer à des systèmes
d’éclairages. Il demande à M. GOSSARD de voir ce qu’il en est.
M. VINÇOTTE indique que ce qui était évoqué était la présence d’équipements qui sont
complètement inutilisés et non entretenus.
Vincent GOSSARD note l’observation.
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10- Concours des fenêtres, cours et balcons fleuris
M. COURTOIS signale que le lancement de cette manifestation aura lieu le 10 juin prochain
dans les jardins du Ranelagh, à l’occasion d’un concert donné sur le Kiosque dans le cadre du
festival « Juin à Paris ». Les inscriptions se dérouleront du 25 mars au 15 juillet par
l’intermédiaire du formulaire. On compte à ce jour 10 inscrits dont 2 pour le quartier
Dauphine. Dans un premier temps, chaque participant devra faire parvenir au secrétariat des
conseils de quartier, impérativement avant le 31 août, deux photos de son balcon, de sa
fenêtre, de sa façade ou de sa cour fleurie.
ORDRE DU JOUR COMPLEMENTAIRE
1 – L’Aquarium du Trocadéro
M. COURTOIS a souhaité faire un point sur l’Aquarium qui constitue une opération
importante pour le quartier. Il indique que l’aquarium, baptisé CINÉAQUA, est ouvert depuis
le 15 mai dernier à la demande expresse de son exploitant, la Société japonaise « Morita ».
Toutefois, l’ouverture s’est faite assez discrètement et sans publicité car tous les poissons ne
sont pas encore arrivés et le grand bassin qui doit notamment accueillir une trentaine de
requins n’est pas totalement rempli. Sur les 15 000 poissons prévus, 6000 sont déjà arrivés et
40 des 43 bassins sont empoissonnés. De ce fait, l’entrée est à un tarif réduit de 19 € jusqu’à
la mi-juin, date à laquelle l’aquarium devrait prendre son rythme de croisière. Elle passera
ensuite à 25 €. La visite dure environ 1h30. L’atmosphère se veut cinéphile avec tout au long
de la visite des projections de films documentaires sur les murs. Le restaurant « OZU » est,
quant à lui, déjà ouvert et permet de déjeuner ou de dîner en contemplant les poissons. M.
COURTOIS propose que le conseil de quartier fasse une visite sur place.
Mme MIRIKELAM s’y est rendue. Elle indique avoir rencontré un garçon qui s’appelle
Bertrand qui s’est occupé de toute l’installation. Il lui a dit de lui téléphoner pour avoir des
tarifs de groupes. Elle demande si M. COURTOIS connaît Bertrand.
M. COURTOIS ne le connaît pas particulièrement.
Mme MIRIKELAM signale que Bertrand connaît le Maire qui a déjà visité les lieux. On lui
a conseillé d’attendre l’arrivée des requins. Elle indique que le restaurant japonais est
magnifique.
M. COURTOIS revient sur l’idée de la visite par le conseil de quartier quand les requins
seront arrivés.
2 – Les problèmes de stationnement dans le nord de l’arrondissement
M. COURTOIS reconnaît que le 16ème arrondissement subit effectivement de gros problèmes
de stationnement. C’est d’ailleurs un point qui est nettement ressorti de la consultation
réalisée dans le cadre de l’élaboration du Plan de Déplacement de Paris. Le quartier Dauphine
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est particulièrement touché pour plusieurs raisons : réservations pour les corps diplomatiques
et autres représentations étrangères (CD – CMD), protection de bâtiments officiels dans le
cadre du plan Vigipirate, interdictions liées aux normes de sécurité incendie, suppressions
dues à des aménagements de voirie. Aucune capacité supplémentaire n’a été prévue par la
Mairie de Paris malgré les demandes répétées de la mairie du 16ème. Quant à la généralisation
du stationnement payant résidentiel, elle n’a pas eu d’effet significatif. Pour le quartier
Dauphine, il a été, par exemple, demandé une étude pour la création d’un parc de
stationnement réservé aux riverains sur le terrain où s’installaient les cirques. Il s’agit de la
partie non végétalisée du square de l’Amiral Bruix. En effet, nous avons obtenu que les
cirques ne s’installent plus à cet endroit à compter de cette année. Il nous semble que ce
parking pourrait être créé à peu de frais. Malheureusement notre demande n’a reçu, à ce jour,
aucune suite favorable de la Mairie de Paris. Récemment, nous avons tout de même pu obtenir
un allègement des protections « Vigipirate » dans la rue Marbeau soit environ 30 mètres
rendus au stationnement résidentiel.
Mme de SWISTOUNOFF indique qu’il y a, dans le quartier Dauphine, de nombreuses
places de livraison devant des immeubles dans des rues où il n’y a pas de magasins.
M. COURTOIS demande le nom des rues.
Mme de SWISTOUNOFF indique qu’elle donnera le nom des rues ultérieurement car il y a
des places de livraisons où l’on ne peut pas stationner alors qu’il n’y a aucun magasin.
Mme HUNTER rappelle que les zones de livraison ne sont pas affectées à des commerces.
Elles peuvent également servir à tout un chacun. Les personnes qui se font livrer ou vont faire
leurs courses, les restaurateurs à domicile sont amenés à utiliser ces zones. Il ne s’agit pas
d’emplacement pour stationner. S’il est constaté que ces zones ne sont pas utilisées et
deviennent des lieux de stationnement prolongé il serait possible d’étudier chaque site pour
voir si l’on supprime la zone.
M. COURTOIS demande à Mme de SWISTOUNOFF d’indiquer à la police les lieux
concernés.
M. MANO est amené à constater que l’information, donnée par Mme HUNTER, n’est pas
connue. La crainte de chacun est d’utiliser une zone de livraison et d’avoir une contravention.
Il pense qu’il faudrait donner une meilleure information sur le sujet.
M. CASTEL demande s’il est vrai, pour les zones de livraison, que les agents qui verbalisent
touchent le moteur pour voir s’il est encore chaud ?
Mme HUNTER répond que la zone de livraison peut être utilisée uniquement le temps
strictement nécessaire au déchargement. Il faut impérativement qu’il y ait manutention.
M. CASTEL indique qu’un bilan des stations de taxis devait être fait sur l’arrondissement.
Qu’en est-il ?
Mlle DREYFUSS répond que la chose est en cours. Elle attend de fixer un rendez-vous avec
la Préfecture de Police.
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M. VINÇOTTE signale qu’en matière de stationnement, il a été créé un certain nombre de
réservations. Soit pour des livraisons, soit pour les transports de fonds. Il pense à la rue de
Montévidéo où il y a à la fois la Poste et le Franprix. Il y a les transports de fonds pour la
Poste, sur le trottoir d’en face il y a ceux pour le Franprix. A côté de ces derniers il y a la zone
de livraison pour le Franprix. Il est évident que les transports de fonds, pour lui, ne se font pas
en même temps que les livraisons du matin et que les transporteurs de fonds ne peuvent pas
traverser la rue sans danger. Il y a tout de même une inflation de places réservées qu’il
faudrait hiérarchiser.
Mlle DREYFUSS signale qu’il s’agit d’une réglementation très stricte.
Mme HUNTER indique que les zones de transports de fonds sont affectées, essentiellement,
à des établissements bancaires. Il y a aussi des commerçants, comme PIZZA HUT, qui
peuvent en bénéficier. Il s’agit d’un décret ministériel concernant toutes ces zones, il n’est
donc pas possible de revenir sur cette réglementation puisqu’elle a été édictée à la suite
d’évènements graves. Il n’est pas possible d’utiliser ces emplacements pour un autre usage.
Mme FRANÇOIS indique qu’il y a également un problème au niveau des deux-roues dont le
nombre augmente dans l’arrondissement. Notamment, un parking de deux-roues qui s’est créé
à l’intersection de l’avenue Foch/ avenue Raymond Poincaré/Avenue Malakoff. Il y a là, en
permanence, une douzaine de motos stationnées du côté impair de l’avenue Foch. Il s’agit
d’un stationnement sauvage qui, apparemment, n’est pas verbalisé. Dans quelle mesure est-ce
normal ?
Mme HUNTER demande s’il s’agit du stationnement illicite des deux-roues sur le trottoir ?
Mme FRANÇOIS répond que cela se produit en face de la résidence de l’ambassadeur.
Mme HUNTER estime que cela doit se trouver en vis-à-vis du 41 avenue Foch. Elle
confirme que c’est une vraie problématique. Il n’y a pas toujours des zones appropriées. La
voirie du 16ème arrondissement fait beaucoup d’efforts, beaucoup d’aménagements sont créés
mais l’on ne peut pas en envisager partout. Ces usagers peuvent être verbalisés car le
stationnement des deux-roues est strictement interdit sur les trottoirs.
Mme de SWISTOUNOFF indique que, avenue de la Grande Armée, côté 16ème, c’est une
catastrophe. C’est épouvantable pour une personne âgée qui s’y promène. Il n’y a jamais de
verbalisations pour les motos qui stationnent sur le trottoir.
Mme HUNTER répond que les services de Police sont très sensibles à ce sujet puisque, sur
l’avenue de la Grande Armée, il y a une prolifération de concessionnaires de deux-roues. Ces
véhicules circulent illicitement sur les trottoirs et vont se garer au plus près alors qu’il y a des
zones dédiées sur la contre-allée. Des consignes de répression sont données ponctuellement
sur ce point en réponse aux plaintes régulières des usagers qui ne peuvent pas cheminer en
toute sécurité sur le trottoir.
Mme MIRIKELAM rappelle qu’existe le grand parking Foch. Va-t-on demander aux
voitures arrivant de la banlieue de s’y garer ?
M. MANO indique, de mémoire, qu’il n’y a pas de mesure en ce sens.
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Mme de SWISTOUNOFF explique se garer dans ce parking depuis 30 ans. Est-il possible,
pour les résidents du quartier, d’obtenir des tarifs préférentiels car beaucoup voudraient s’y
garer et les prix sont très élevés.
Mlle DREYFUSS répond que la Mairie de Paris a commencé à se pencher sur le problème, le
mois dernier, une délibération est passée concernant deux parkings, avenue de Versailles.
Mme FAIPOT précise qu’il ne s’agit pas du parking de l’avenue de Versailles.
Mlle DREYFUSS indique qu’il y aura un tarif pour les résidents.
M. MANO confirme que la concession a été attribuée au parking Vinci pour fort longtemps.
La fixation des tarifs ne dépend plus de la Ville de Paris. En général, il y a une fixation liée à
une étude de marché. La Ville de Paris a pris conscience de la situation dans de nombreux
parkings non utilisés, comme ceux des bailleurs sociaux. L’idée a été lancée que, pour les
résidents de l’immeuble, il y aurait une baisse de 15%, et une de 10 % pour les résidents de la
zone. Il n’est possible de le faire que dans les parkings que la Ville maîtrise. Les concessions
privées ne sont plus maîtrisées par la Ville de Paris.
Mme de SWISTOUNOFF demande si c’est la Mairie de Paris qui a racheté le parking de
l’avenue Foch ? Car d’après les panneaux apposés, on a ce sentiment.
M. MANO va étudier le dossier et indique que les informations seront données
ultérieurement. Mais, a priori, le concessionnaire a peut-être changé.
L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 19h45.
M. Pierre-Christian TAITTINGER
Ancien Ministre
Maire du 16ème arrondissement
M. Daniel-Georges COURTOIS
Adjoint au Maire
Chargé des Conseils de quartier
Dauphine et Chaillot
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