Lab`Bel à SWAB et au Pavillon Mies van der Rohe Barcelone

Transcription

Lab`Bel à SWAB et au Pavillon Mies van der Rohe Barcelone
Lab’Bel à SWAB
et au Pavillon Mies van der Rohe
Barcelone
Les 25, 26, 27, 28 et 29 mai 2011
Dossier de Presse
Relations pour la presse & les médias :
FOUCHARD FILIPPI COMMUNICATIONS
Philippe Fouchard-Filippi
+33 6 60 211 194
[email protected]
Dossier de presse
Sommaire
Lab’Bel à SWAB et au Pavillon Mies van der Rohe, Barcelone
Art for Life / Art for living par Laurent Fiévet
Où gît l’atelier de l’artiste aujourd’hui ? Par Silvia Guerra
Stefan Brüggemann au Pavillon Mies Van der Rohe
Solo Projects – Biographies des artistes
Art for Life / Art for Living – Biographies des artistes
Art for Life / Art for living, une scénographie petit CABANON
Lab’Bel, Laboratoire artistique du groupe Bel
Laurent Fiévet, Directeur de Lab’Bel
Silvia Guerra, Directrice artistique de Lab’Bel
Le groupe Bel
Partenaires
Informations pratiques
!
2!
p. 3
p. 4
p. 6
p. 8
p. 11
p. 17
p. 22
p. 25
p. 28
p. 29
p. 30
p. 31
p. 32
Lab’Bel à SWAB et au Pavillon Mies van der Rohe
Barcelone
Pour sa première intervention internationale, Lab’Bel, Laboratoire artistique du
groupe Bel, a répondu à la carte blanche donnée par la Foire d’art contemporain
SWAB de Barcelone (Espagne) en développant dans ce contexte précis une
démarche multiforme autour du statut de l’artiste.
Du 26 au 29 mai 2011, la réflexion menée par Laurent Fiévet et Silvia Guerra de
Lab’Bel se concrétisera par et s’articulera en premier lieu autour du commissariat de
six Solo Projects présentés par de jeunes galeries au sein de Swab. Les artistes et
galeries sélectionnés sont : Quentin Armand (Galerie EGP, Paris), Mauro Cerqueira
(Galeria Nuno Centeno, Porto), Jean Denant (L.A. Gallery, Plaissan), Raúl Hevia
(Galeria Nuble, Santander), Alejandra Laviada (Galerie Bendana-Pinel, Paris),
Isabelle Le Minh (Galerie Christophe Gaillard, Paris).
En second lieu, une exposition collective – Art for Life / Art for living - présentera des
œuvres des six lauréats des Solo Projects et de six autres artistes invités par Lab’Bel
actuellement en résidences européennes : Jonathas de Andrade et André Guedes
pour Gasworks (Londres), WindFerreira pour le Pavillon du Palais de Tokyo (Paris) et
Sergi Botella et Mariana Zamarbide pour Hangar (Barcelone).
En troisième lieu, une exposition individuelle de Stefan Brüggemann (Galerie Yvon
Lambert) sera présentée au célèbre Pavillon Mies van der Rohe. Intitulée THE WORLD
TRAPPED IN THE SELF (MIRRORS FOR WINDOWS), cette exposition, organisée avec le
soutien de la Fondation Mies van der Rohe, la foire Swab et la Galerie Yvon Lambert
(Paris), se déroulera du 25 au 29 mai prochain.
Enfin, deux « Tables rondes » se tiendront le 28 mai au CCCB – Centre de Cultura
Contemporeana de Barcelona – sur le thème du statut de l’artiste aujourd’hui.
Y participeront plusieurs personnalités de la scène artistique européenne dont Tere
Badia, directrice de Hangar, Alessio Antoniolli, directeur de Gasworks et Christian
Marlhiot pour le Pavillon du Palais de Tokyo.
Ces différentes propositions de Lab’Bel partent d’une réflexion sur les conditions du
« dialogue » entre art, artistes, société et marché.
Lab’Bel s’est ainsi intéressé à la relation entre le processus premier de la création –
fondé sur le développement de concepts (l’immatériel étant aujourd’hui l’objet
même de l’échange) et les modes de vie propres au métier d’artiste. Lab’Bel
souhaite ainsi se servir de la plateforme que peut représenter une « foire », lieu de
passage et d’échange, pour questionner le quotidien des artistes et leurs moyens
d’existence.
En écho à ces pistes de réflexion, la plateforme de recherche architecturale petit
CABANON développera sur les 300 m2 d’exposition d’Art for Life / Art for Living, un
espace spécifique au sein de SWAB, elle-même hébergée dans un ancien pavillon
de l’Exposition Universelle.
!
3!
Art for Life / Art for living par Laurent Fiévet
Les œuvres rassemblées dans le cadre de l’exposition Art for Life / Art for living
interrogent la place que nos sociétés accordent à l’artiste émergent. Par le
truchement d’un regard analytique où il rend compte de sa démarche, de la nature
de son activité professionnelle et de son parcours, elles tentent non seulement de
préciser son rôle et ses attentes, mais également de témoigner des difficultés
sociales, économiques et idéologiques auxquels il est régulièrement confronté. Un
portrait de l’artiste plasticien d’aujourd’hui s’en trouve esquissé, comme reconstitué
par un faisceau de propositions, souvent ludiques ou décalées, mises en place pour
mieux déplacer ou éprouver la perception du public sur les pratiques de la création
contemporaine.
L’expression d’une certaine fragilité transparaît d’emblée dans l’ensemble des
travaux présentés, que ce soit dans le registre des sujets abordés ou dans le choix
des matériaux et des techniques utilisés. Celle-ci se fait à la fois l’écho d’une
difficulté à poser ou à trouver ses repères (Jonathas de Andrade, Mariana
Zamarbide,) mais également d’une situation de précarité économique (le duo
WindFerreira) dans un environnement que les commissaires de l’exposition ont
souhaité être celui d’une foire d’art contemporain pour mieux mettre en avant les
implications qu’entraînaient la reconnaissance du regard et du désir de l’autre et les
rouages d’un marché dans lesquels ces praticiens, parfois sans galerie, cherchent ou
non à s’inscrire.
En se saisissant de la métaphore de l’ouvrier (Jean Denant, Alejandra Laviada,
WindFerreira), ou en rappelant les aléas de la recherche et des expérimentations
nécessaires à la production (Raúl Hevia), certains d’entre eux ne manquent
d’ailleurs pas de stigmatiser la mécompréhension dont ils font l’objet et le décalage
de l’image qui peut leur être attribuée. Perdu dans le vaste champ concurrentiel de
la production artistique du moment, déployé devant lui comme un terrain de
compétition (Quentin Armand) ou une sorte d’inventaire intimidant (Isabelle le Minh,
Sergi Botella), l’artiste rappelle en effet qu’il doit avant tout lutter pour exister (Mauro
Cerqueira), s’armer de persévérance (Alejandra Laviada) et trouver le tour de force
qui lui permettra de se mettre en avant et trouver sa singularité.
A travers l’implication dans le cadre du projet de plusieurs artistes impliqués dans le
cadre de résidences européennes (Pavillon du Palais de Tokyo, Gasworks, Hangar)
ou ayant transité par ce type de structure, l’exposition pointe également les
conséquences de la mobilité géographique nécessaire aux cadres de production
artistique du moment. Analyse et ironie (WindFerreira), définition d’un périmètre de
survie (Mariana Zamarbide, Raúl Hevia), rappropriation méthodique des lieux
d’intervention (André Guedes, WindFerreira, André Guedes), assimilation à leurs
habitants (Jonathas de Andrade) ou tentative d’implantation (Quentin Armand,
Raúl Hevia) apparaissent comme autant de stratégies mises en œuvre ou de formes
de résistance destinées à lutter contre les absurdités engagées par un système,
certes généreux dans son approche, mais n’engageant pas moins une forme
d’errance et de déracinement.
Dans une sorte de vaste atelier imaginé par les architectes du Petit Cabanon pour
accueillir l’ensemble de ces voix, l’exposition engage entre les pratiques différents
types de confrontations. Elle les fait résonner les unes et les autres dans un vaste
mouvement d’embrassement qui rappelle à la fois la dynamique de la pensée à
l’œuvre, mais aussi du geste créateur qui tente d’en restituer les inflexions et les
accents.
4!
!
Art for Life / Art for living par Laurent Fiévet
Ce mouvement de retournement et d’extériorisation d’un regard introspectif trouve
une autre forme d’expression au Pavillon Mies van der Rohe confié, le temps de la
foire, au plasticien Stefan Brüggemann. Relevant l’intimidant défi d’investir ce fleuron
architectural de Barcelone, le jeune artiste mexicain, dans une réinterprétation très
personnelle des lieux, a retravaillé l’équilibre des transparences et des opacités et
bousculé les jeux de perspective du bâtiment pour mieux ébranler notre rapport au
monde. Un moyen de nous englober à notre tour dans le regard qu’il porte à notre
société et de nous faire partager l’intimité de son point de vue.
Au CCCB, deux tables rondes mettront également en perspective les
enseignements tirés de l’ensemble des œuvres rassemblées dans l’exposition en
articulant aux témoignages de certains des artistes du projet les regards affutés de
commissaires, sociologues et théoriciens de l’art contemporain.
Laurent Fiévet, directeur de Lab’Bel, co-commissaire de l’exposition.
!
5!
Où gît l’atelier de l’artiste aujourd’hui ? par Silvia Guerra
Où git l’atelier de l’artiste aujourd’hui ?
L’espace sacré où prenait forme la création serait-il aujourd’hui confiné sous son
crâne ?
En France, dans les années 60, un artiste comme Daniel Buren fut l’un des premiers
créateurs à assumer la non existence de ce lieu de travail et de recherche qu’était
l’atelier en créant ses œuvres in situ, dépouillant sa pratique et théorisant ce
dépouillement.
La terre natale en tant que lieu de naissance du sublime – endroit de la création – a
été abandonnée, nous regardons plutôt l’artiste comme un travailleur, comme dirait
le sociologue Pierre-Michel Menger1 – lequel prend la création artistique comme un
possible modèle du travail qualifié à forte valeur ajouté. « Les activités de création
artistique ne sont pas ou plus l’envers du travail mais de plus en plus revendiquées
comme l’expression la plus avancée des nouveaux modes de production… »
L’artiste, le lieu de création, l’art sont des catégories toujours à la recherche d’un
sens plus proche de nos vies quotidiennes hautement publiques.
Le renversement de l’approche esthétique telle que la conçoit l’utopie kantienne
par une approche poétique telle que la questionne le philosophe Boris Groys2 nous
permet-il de mieux saisir la pratique artistique de nos jours ?
L’art assume sa valeur immatérielle dans l’espace privé comme aussi dans l’espace
public du musée ou du centre d’art, mais qu’en est-il dans l’espace public
éphémère d’une foire : quelle est la place donnée à l’œuvre et quel est son
caractère différenciateur en tant qu’objet/geste à vendre ?
Il y a le stand loué comme une caravane des temps modernes.
L’artiste peut ne pas vendre son art, il peut volontairement se mettre à l’écart d’un
système de marché, il peut réclamer sa survie par d’autres processus, comme les
bourses d’étude et résidences d’artiste dans la plupart des cas, et parce que
certaines formes d’art ne se prêtent pas à la vente, elles seront invendables en tant
qu’œuvre, qui plus est non signée.
D’ailleurs, la notion de résidence renvoie elle-même à un lieu de vie et de création
qui peut être délocalisé à des milliers de kilomètres du point de départ de l’artiste
(ce qu’on appelle le « point de chute » devenant l’ordinaire de la vie d’un artiste).
La recherche d’archives privées qui réclament les mémoires de tous (André
Guedes), les visages anonymes d’une ville où se tire la création (Jonathas de
Andrade), une géométrie de plantes qui poursuivent la recherche d’un nouvel
habitat (Quentin Armand), le mur de l’atelier primordial perforé comme une toile
(Jean Denant), l’espace habité par des lignes de passage (Mauro Cerqueira) sont
quelques-unes des expressions multiformes des pratiques contemporaines.
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
1
2
!
!Menger!Pierre*Michel,!Portrait'de'l’artiste'en'travailleur,!collection!La!République!des!idées,!Seuil,!2002.!
!Groys!Boris,!Going'Public,'e5flux'journal,!Sternberg!Press,!2010.!
6!
Où gît l’atelier de l’artiste aujourd’hui ? par Silvia Guerra
« L’artiste qui… », qui est-il (Isabelle le Minh) ? Vit-il vraiment de l’argent comme
valeur d’échange intouché ou intouchable (Wind Ferreira) ? Peut-il habiter un
espace bidimensionnel où sont enfermés ses outils (Alejandra Laviada) ? Est-il à la
poursuite des mythes du système artistique (Sergi Botella) ou des limites de son
propre corps (Mariana Zamarbide) ? Ou simplement en quête de surpasser sa
solitude (Raul Hevia) ?
Son œuvre peut aussi se traduire par un design miroitant d’idées, quand Dieu est
mort et qu’il nous revient de créer notre propre temple d’art hyper-moderne ainsi
que le prescrit Stefan Brüggemann dans son dialogue avec l’architecture du Pavillon
Mies van der Rohe de Barcelone.
L’atelier de l’artiste est un espace mental et physique déterritorialisé, un cadre de
production qui échappe aux frontières.
Silvia Guerra, Directrice artistique de Lab’Bel, co-commissaire de l’exposition.
!
7!
Stefan Brüggemann au Pavillon Mies van der Rohe
THE WORLD TRAPPED IN THE SELF (MIRRORS FOR WINDOWS)
Stefan Brüggemann au Pavillon Mies van der Rohe, du 24 au 29 mai 2011
Le Pavillon allemand de Mies van der Rohe est une des réalisations architecturales
les plus emblématiques du début du vingtième siècle. Construit à Barcelone en 1929,
dans le cadre de l’exposition universelle, il s’impose à la fois par sa rigueur et sa
simplicité formelle. Jouant sur les principes du plan libre dissolvant les limites de
l’espace et une étroite communication entre l’intérieur et l’extérieur, le bâtiment a
largement inspiré l’Histoire de l’architecture moderne. Démantelé à la fin de
l’exposition universelle et reconstruit à l’identique et au même emplacement entre
1983 et 1986, il constitue l’un des joyaux touristiques de la ville.
Le pavillon a été investi à plusieurs reprises par des artistes plasticiens parmi lesquels
Antoni Muntadas, Jeff Wall, Dennis Adams et Ai Weiwei qui a remplacé récemment
le contenu des bassins du Pavillon par du lait et du café.
Sunglasses
Prisonnier de lui-même, le Monde - comme brusquement enfermé derrière un
paravent de miroirs. Pour relever l’intimidant défi que lui posait Lab’Bel d’une
intervention artistique dans le mythique Pavillon Mies van der Rohe de Barcelone, le
jeune artiste mexicain Stefan Brüggemann appliquant le célèbre enseignement du
‘Less is more’ prôné par son architecte, s’est contenté d’un geste tout aussi minimal
que radical : remplacer les trois vitres de la façade principale par des surfaces
réfléchissantes. Contribuant ainsi à la fois à éventrer et à rendre plus concrète la
structure du bâtiment, à retenir la lumière enfermée à l’intérieur et à la rejeter à
l’extérieur de l’édifice, à revisiter les rapports d’opacité et de transparence de
l’architecture, il propose une expérimentation nouvelle de l’espace qui en bouscule
à la fois la libre circulation et les fondements esthétiques et philosophiques.
En l’invitant à parcourir les méandres de sa propre pensée et la matérialité de la
vision qu’il porte sur le monde, comme restitué sous ses yeux pour mieux être relégué
dans son écrin, Stefan Brüggemann englobe tout autant le visiteur dans le point de
vue qu’il porte sur ses contemporains, comme il le fait en projetant son image sur les
façades du pavillon par simple effet de réflexion, qu’il le refoule violemment à
l’extérieur en faisant barrage à son regard ; un moyen de marquer la singularité de
son approche et de souligner, avec humour, sa capacité à dérouter.
Comme projeté brusquement devant la surface liquide bassin où s’étire un peu plus
loin la personnification du Matin imaginée par Georg Kolbe, dressée devant lui pour
mieux l’aider à saisir le fil de sa méditation et les articulations de sa réflexion, le
visiteur se trouve avant tout confronté à lui-même pour mieux faire face à sa vision
critique d’un geste artistique qu’il pourra juger aussi bien respectueux
qu’iconoclaste. Foncièrement ambivalente, l’approche de l’intervention de Stefan
Brüggemann se retourne à l’image des miroirs que le plasticien aime, par moments
dans sa pratique, à retourner contre les murs : elle phagocyte et prend le risque de
!
8!
Stefan Brüggemann au Pavillon Mies van der Rohe
refouler comme une idée conceptuellement affirmée susceptible à la fois
d’entraîner doute et fascination - un miroir renvoyant la lumière pouvant entraîner
aveuglement et éblouissement.
Laurent Fiévet
THE WORLD TRAPPED IN THE SELF (MIRRORS FOR WINDOWS)
Le Monde quand il se regarde dans la glace voit-il sa perfection?
Son reflet n'est pas aveugle à sa perfection, mais la perfection ennuie.
La perfection du Monde est son dernier mirage, l'homme a dessiné un autre monde
plus riche et complet que l'autre Monde ; celui-ci, comme le premier, est en train de
brûler sous le soleil.
Le soleil réfléchi dans un miroir provoque sa propre disparition dans les flammes.
Stefan Brüggemann effectue un simple changement de matériau dans le Pavillon
Mies van der Rohe à Barcelone et voilà notre regard otage de sa propre image,
comme une métaphore du monde contemporain.
Le dédoublement est un motif du Pavillon, où marbres et travertins répètent leurs
veines, et par son intervention Stefan Brüggemann transforme les transparences en
miroirs à la faveur desquels c'est au tour du spectateur de se voir dédoublé.
Art et architecture sont deux mondes qui se croisent dans l'œuvre intemporelle de
Mies van der Rohe depuis sa reconstruction en 1986, et l'intervention éphémère de
Stefan Brüggemann accuse ce rêve d'éternité.
Nous n'avons jamais été modernes défend le sociologue Bruno Latour, mais
hypermodernes dit Brüggemann. Il faut œuvrer avec le rythme de son temps.
Silvia Guerra
!
9!
Stefan Brüggemann au Pavillon Mies van der Rohe
Stefan Brüggemann
Stefan Brüggemann (né à Mexico City en 1975) vit et travaille entre Londres et
Mexico. Son travail associe une pratique conceptuelle avec une attitude brute et
critique qui vient questionner simultanément sa propre démarche tout en reflétant
notre contexte sociologique.
Même si l'artiste travaille principalement avec du texte, utilisant le vinyle et le néon
en tant que support, il explore un large éventail de médias, depuis de grandes
installations à des vidéos, des peintures et des dessins.
Les œuvres de Stefan Brüggemann tirent leur essence d’une étrange combinaison
entre concepts philosophiques et imagerie populaire, souvent inspirées par les
idéaux et les attitudes du punk (anticonformisme, provocation, cynisme),
débouchant souvent sur des expressions tautologiques qui opèrent non seulement
en boucle sur elles-mêmes mais renvoient aussi au contexte dans lequel elles sont
conçues et insérées dans une stratégie qui vise, in fine, à insérer une sensibilité pop
dans certaines pratiques conceptuelles.
Stefan Brüggemann a récemment exposé à la Kunsthalle de Bern, au Museum of
Contemporary Art de Chicago, à la galerie Yvon Lambert à Paris, à Blow de La Barra
à Londres, au Bass Museum de Miami, à la Schirn Kunsthalle de Francfort et au
Museum of Contemporary Art de Cincinnati.
L’intervention au Pavillon Mies van der Rohe a été réalisée par Lab’Bel en
collaboration avec Swab et la Fondation Mies van der Rohe, ainsi que l’aimable
soutien de Séverine Waelchi de la galerie Yvon Lambert (Paris).
!
10!
Solo Projects – Biographies des artistes
Quentin Armand
Né à Royan (France) en 1977. Vit et travaille à Grenoble. Sélectionné pour les Solo
projects de Swab où il est représenté par la galerie EGP (Paris).
De 1997 à 2002, Quentin Armand suit des études à l’Ecole Supérieure d’art de Pau et
à l’Ecole Supérieure d’art de Grenoble. En 2002 – 2003, il prend part à des expositions
de groupe au Palais de Tokyo à Paris : GNS et Hardcore et en 2006 à une exposition
personnelle Les tapis volants n’ont rien d’exceptionnel à l’Atelier Pont St Jaime,
Grenoble. En 2007 il participe à un programme de résidence organisé par Gasworks
(Londres), Triangle France (Marseille) et CAC (Vilnius). En 2009 son travail est présenté
au Loser Festival, festival multidisciplinaire de Québec (Canada).
La pratique artistique de Quentin Armand suit une logique de projet. Puisque la
meilleure façon de se concentrer sur le processus créatif est de s'éloigner d'un
cheminement en droite ligne, c'est le sidetracking, le passage par des chemins de
traverse, secondaires, qui est devenu sa voie de création privilégiée.
Ses installations et dessins suivent cette logique du décalage, répondent à cette
philosophie du déplacement. Il fait partie des artistes contemporains dont l'œuvre
reste influencée par l'approche surréaliste.
Il se réapproprie la tradition de l'objet surréaliste, « qu'on aperçoit qu'en rêve » et «
dont le sort paraît infiniment problématique et troublant », comme l'expliquait André
Breton dans les années 1920.
Notre expérience quotidienne peut voir sa signification être radicalement
bouleversée si on la reconsidère d'une manière inattendue, en utilisant un chemin
secondaire (sidetrack).
!
11!
Solo Projects – Biographies des artistes
Mauro Cerqueira
Né à Guimarães (Portugal) en 1982. Vit et travaille à Porto. Sélectionné pour les Solo
projects de Swab où il est représenté par Galeria Nuno Centeno (Porto).
Mauro Cerqueira a participé à différentes expositions, en particulier dans les lieux
suivants : Galeria Nuno Centeno, Galeria Graça Brandão, Galeria Heinrich Ehrhardt,
CGAC (Centre Galicien d’Art contemporain), Museu Colecção Berardo, Galeria
Casa Triangulo, Biennale d’Art Contemporain de Rennes, ARCO Madrid (exposition
personnelle organisée par Adriano Pedrosa), Kunsthalle Lissabon, Empty Cube,
MARCO et bien d’autres.
Il a été nominé aux plus importants Prix Portugais pour l’Art : “Prémios EDP 2009” et
“União Latina 2010”. Il a également été sélectionné par Ricardo Nicolau pour “Pilot:3
London – 2007”.
«Tension, faiblesse, équilibre, densité, construction / destruction sont des mots clefs
de mon vocabulaire. Par le biais de mon travail, j’évoque des expériences du
quotidien, l'énergie de la jeunesse, des passages littéraires. Je questionne la
violence et les processus de stabilité sociale, le poids et la légèreté des corps et leurs
relations avec les obsessions et les angoisses qu’ils développent. Dans mon travail, je
place le public dans le rôle du premier témoin arrivant sur les lieux d'un accident :
en s’approchant d'un dessin, on y peut y voir un garçon aux genoux égratignés car il
vient de plonger dans une piscine vide. Mes sculptures ont un potentiel de
performativité : parfois présentées avec des objets dans une certaine instabilité ou
en déséquilibre, ou témoignant de la présence d’une action en suspens tel le
couteau ayant déjà à moitié entamé une étagère. Enfin mon travail met en scène
des situations où les dispositifs nécessitent une tierce personne pour les mettre en
œuvre, résultats parfois d’une performance ou scène d’une performance. Une
course sur un pont en train de s'écrouler ou un empilement de verres prêt à
s'effondrer. Des gestes simples effectués dans des formes précaires d'architectures.»
Mauro Cerqueira
!
12!
Solo Projects – Biographies des artistes
Jean Denant
Né à Sète (France) en 1979. Vit et travaille à Sète. Sélectionné pour les Solo projects
de Swab où il est représenté par L.A. Gallery (Plaissan).
Une exposition de Jean Denant tient à la fois du chantier de construction et du
cabinet d’architecte, d’un lieu où se conçoit et se construit un objet. Ce qui
intéresse l’artiste c’est le “work in process", le processus de fabrication de l’œuvre.
On ne s’étonne pas qu’il affectionne tout particulièrement les chantiers, les zones
industrielles, les espaces de construction, en transition, en devenir.
Artiste sans atelier, le lieu d’exposition est vécu effectivement comme un chantier où
s’échafaude une pensée et l’œuvre qui la met en forme. Les techniques
habituellement sollicitées, assemblages de matériaux de construction, mais
également
photographie,
vidéo,
dessin
apparaissent
comme
autant
d’éléments d’élaboration d’un ensemble plus vaste dont chaque exposition
constitue une proposition autonome. Le vocabulaire de formes relève du schéma,
de la maquette, du plan. Les matériaux - adhésif, polystyrène, néons - sont ceux de
la production industrielle. Jean Denant met en œuvre ses œuvres dans un va-etvient de la pensée entre espace physique et espace mental, le lieu d’exposition et
celui de ses préoccupations.
Expositions personnelles (sélection) : «Chez Robert», 2011, Centre d’art Contemporain
(France) ; « Slick Art Fair », 2010, Paris ; « Echafaudage d’esprit », 2010, Galerie
Vkhutemas, Institut d’Architecture de Moscou ; « Kunstart », 2010, Foire d’Art de
Bolzano, Italie ; « Archéologie Ouvrière », 2009, Galerie Able, Berlin ; « Les vitrines
expérimentales », 2009, MRAC, Sérignan.
Expositions collectives (sélection) : « Relatives », 2010, Villa Caelline, Nice ; « Pièces
uniques », « Qui vive ? », 2010, Biennale Internationale d’Art contemporain de
Moscou ; « Jeune Création », Exposition d’art contemporain, le 104, Paris.
Prix : 2011- Sélectionné pour « 1% artistique », Lycée Galliéni, Toulouse ; 2010 – Nominé
pour le Prix Arte/Slick, Slick Art Fair ; Nominé au Glocal Rookie of the year, Prix de la
Kunstart art Fair ; 2005 – Gagnant de la bourse de dessin, Fondation Jean-Claude
Reynal.
!
13!
Solo Projects – Biographies des artistes
Raúl Hevia
Né à Oviedo (Espagne) en 1965. Vit et travaille à Santander (Espagne). Sélectionné
pour les solo projects de Swab où il est représenté par la galerie Nuble (Santander).
Doctorant en Histoire de l'Art par l'Université d'Oviedo, Il est à la fois aussi artiste,
critique et commissaire indépendant. Ses recherches sont centrées sur l'art du 20ème
siècle notamment la photographie, le dessin, l’art sériel et les espaces d'exposition
non conventionnels. Il utilise dans son travail la photographie, l'art public et la vidéo.
Expositions personnelles récentes : El Puente de la Visión, Museo de Bellas Artes de
Santander (2010) ; Treinta y seis años sin tristeza, Galería Nuble, Santander (2009).
Expositions collectives récentes : Cántabros en la Colección Norte, Biblioteca
Central de Cantabria, Santander (2011) ; Just Mad2. Galería Nuble, Madrid (2011) ;
Otra forma de contar, Colección Caja Cantabria. Castillo de Argüeso (Campoo de
Suso), Cantabria (2010) ; El libro, objeto de creación. La Vidriera, Camargo,
Cantabria (2010).
« Mon installation Traducción/Traduction est un espace naturel investi par une
stratégie artificielle de simulation dans le but d’obtenir quelque chose d’aussi simple
qu’un moment d’échange dans l’intimité de deux personnes.
Par le biais d’une sorte de redéfinition par la peau, l’œuvre interroge la nécessité de
l’artifice pour accéder à ce qu’il y a de plus naturel. L’action que l’on peut
découvrir dans la vidéo - deux personnes qui se retrouvent et finissent par s’enlacer expose les outils nécessaires pour offrir une signification à l’expression des sens.
Ils offrent les fondements d’une forme d’art, celle qui nous empêche de nous
« déshabiller » tout à fait dans les œuvres pour nous « déshabiller » vraiment. Le
spectateur peut découvrir les personnages de la vidéo se protéger et se cacher au
moment où ils construisent leur relation. Les plantes en pot qui se dressent devant
eux sont à la fois un jardin botanique et une espace sémiotique. »
Raúl Hevia
!
14!
Solo Projects – Biographies des artistes
Alejandra Laviada
Née à Mexico (Mexique) en 1980. Vit et travaille à Mexico. Sélectionnée pour les
Solo projects de Swab où elle est représentée par la galerie Bendana-Pinel (Paris).
Le travail de Alejandra Laviada explore les multiples rôles de la photographie et sa
relation à d'autres médiums artistiques, comme la peinture et la sculpture. Les
images qu’elle crée émergent des croisements entre ces différents moyens
d’expression et redéfinissent les rôles divers de la photographie et ses frontières.
Pour chaque projet, Alejandra occupe un espace différent à Mexico, ville
actuellement sujette à la démolition ou la rénovation. Elle photographie ses
interventions dans ces espaces et ne travaille qu’avec les objets qu'elle trouve sur
place. Les images changent notre conception des objets quotidiens et reflètent une
ville en transition, luttant pour réconcilier des histoires passées et futures.
En 2010, Alejandra est lauréate de la Biennale de la Photographie du Mexique, et en
2009, elle reçoit le premier prix de Photo España Descubrimientos pour sa série de
photos-sculptures. Son travail a été amplement exposé, y compris au Festival de
Photographie de New York, au Festival PEEK Art&Commerce pour les photographes
émergents, et au festival de la photographie de Hyères. En 2009, Alejandra a été
nommée l’une des photographes émergentes les plus prometteuses d’Amérique.
Son travail est également apparu dans des publications diverses incluant le New
York Times Magazine, le magazine T, Wallpaper, American Photo et Modern Painters.
Alejandra a obtenu son BFA de Peinture à l’École de design de Rhode Island et a
par la suite reçu un MFA de photographie à l'École d'Art Visuel de New York. Elle est
récemment
devenue
membre
du
collectif
POC
(Piece
of
Cake ;
www.pocproject.com)
!
15!
Solo Projects – Biographies des artistes
Isabelle Le Minh
Née à Schötmar (Allemagne) en 1965. Vit et travaille à Caen (France). Sélectionnée
pour les Solo projects de Swab où elle est représentée par la galerie Christophe
Gaillard (Paris).
Après avoir exercé l’activité d’ingénieur brevets à Berlin (1989-1993), Isabelle Le Minh
s’oriente vers la photographie. Elle est diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure de
la Photographie d’Arles en 1996, Lauréate du prix Broncolor (1996), du prix Jeune
Création (2000) et du prix de photographie plasticienne Trafik (2003).
Isabelle Le Minh est aussi commissaire d'expositions, documentaliste en art et
intervenante en photographie.
Isabelle Le Minh a d’abord œuvré comme photographe, en s’intéressant en
particulier à représentation par l'image de lieux ou d’espaces significatifs des
sociétés occidentales. La récente révolution numérique l'a amenée à prendre de la
distance par rapport à cette pratique au profit d’une réflexion sur la nature des
images et les conditions de leur production. Rejoignant ensuite une école d’art en
tant que documentaliste, elle s’est trouvée dans position nouvelle lui offrant un point
de vue non plus sur le monde mais sur l’art et son contexte, qu’elle a alors décidé
« d’étudier de plus près ». Depuis lors, son travail se développe selon deux axes
différents, intitulés After Photography et On Art.
Elle élabore à présent des œuvres de nature relativement conceptuelle, qui
convoquent tous les outils et moyens de l’art contemporain et mêlent de manière
plus ou moins repérables hommages, citations, détournements. S’intéressant entre
autres aux « codes culturels » de l’art, mais aussi à la manière dont les artistes et leur
travail sont pris en considération dans la société actuelle, elle tente de souligner les
lieux communs ou les stéréotypes qui leur sont associés à travers les différents modes
de représentation que sont le langage, la photographie, le cinéma, les média.
L’installation Listing met en scène une tentative d’inventaire et de classement des
œuvres au moyen d’un dispositif – une imprimante crachant des montagnes de
papier surplombée d’un néon - qui semble se moquer de lui-même. En recourant à
un langage plus proche des conversations du café du commerce que des discours
parfois sibyllins de la critique, cette pièce invite le spectateur à aborder l’art par “la
petite histoire“ tout en dressant en quelque sorte une photographie panoramique
de la création actuelle.
!
16!
Art for Life / Art for living – Biographies des artistes
Conjointement aux artistes présentés dans les Solo Projects, Art for Life / Art for
living exposera les artistes suivants :
Jonathas de Andrade
Né à Maceió (Brésil) en 1982. Vit et travaille à Recife (Brésil). Actuellement en
résidence à Londres (Gasworks).
Jonathas de Andrade fait appel dans son travail à la photographie, à l’installation et
au film afin de documenter le glissement qui s’opère entre récits personnels pris dans
le cadre d’espaces sociaux plus vastes, explorant par ce biais des thèmes tels que
l’échec de la modernité ou l’amnésie culturelle.
Dans son travail, l'acte de photographier représente un outil de création crucial,
mais il agit également en tant que dispositif historique ; médium se situant entre la
fiction et le document rendant ainsi possible un dialogue entre l’action, la
recherche, l’architecture et la catégorisation. Explorant les conditions sociales et
culturelles d’un lieu, de Andrade se sert dans son travail de méthodes
d’investigation, de cartographie, ou de recensement – utilisant archives historiques,
témoignages archéologiques, objets trouvés afin de tisser en douceur la trame de
fictions nouvelles Son travail n'en est pas moins centré sur la mémoire individuelle
d’expériences personnelles, support pour les prémices d’un récit collectif.
Expositions collectives récentes : Sharjah Biennale 10, Sharjah, Émirats Arabes Unis
(2011), 29ème Biennale de Sao Paulo, Sao Paulo, Brésil (2010), Primeira e Ultima, Strina
Luisa Galeria, Sao Paulo, Brésil (2010), 7ème Biennale de Mercosul, Porto Alegre, Brésil
(2009).
Expositions individuelles récentes : Ressaca Tropical, Galeria Vermelho, Sao Paulo,
Brésil (2010), Programa de Exposições, Centro Cultural de Sao Paulo, Sao Paulo, Brésil
(2010), Felicidade e Amor pas Casamento, Itau Cultural, Sao Paulo, Brésil (2008).
!
17!
Art for Life / Art for living – Biographies des artistes
Sergi Botella
Né à Terrassa Barcelona (Espagne) en 1976. Vit et travaille à Barcelone.
Actuellement en résidence à Barcelone (Hangar).
Quelques expositions individuelles :
« El tunel i la por », 2010, Espai Cultural Caja Madrid, organisée par Manuel Segade
« La Lògia Bobby Crawford », 2009, Cycle Obsessions, l’Aparador, Museu Abelló
« The Loser We are what we lose », 2006, Interferències, Terrassa
« Babylonic Ghettoblaster », 2008, Punt de Partida, Terrassa
« Mon travail consiste à mettre en rapport mon environnement avec la fiction, et
mettre ainsi en place des relations pouvant jouer sur des sentiments et proposer
différentes situations entre un émetteur et un récepteur. La série ‘The Loser’ (2006)
développe déjà les caractéristiques d’une forme particulière d’action et exprime la
permanente nécessité dans mes installations, actions et vidéos de jouer avec le réel.
Des séries d’installations et d’actions plus récentes comme “La lògia bobby
crawford” proposent l’exercice de mêler directement la vie à la fiction.
L’autoportrait iconographique “El túnel i la Por” est quant à lui une sorte d’essai
pornographique sur ma propre expérience existentielle. Elle propose une ouverture
par la psychanalyse et la photographie sur mon intériorité à un moment précis de
ma vie. »
Sergi Botella
!
18!
Art for Life / Art for living – Biographies des artistes
André Guedes
Né à Lisbonne (Portugal) en 1971. Vit et travaille à Lisbonne. Actuellement en
résidence à Londres (Gasworks).
Architecte de formation (Universidade Técnica de Lisbonne), André Guedes a pris
part à un certain nombre de programmes de résidences : Gasworks à Londres en
2010, Le Pavillon / Palais de Tokyo à Paris en 2004/05 et à la Fondazione Pistoletto /
Cittadellarte, Biella en 2003. En 2007, au Portugal, il a reçu le Prix União Latina Arts.
L'argent (Galerie Crèvecoeur, Paris, 2010); The Losts (The Bluecoat, Liverpool, 2009);
Better Days, For These Days (Galeria Miguel Nabinho, Lisbonne, 2008),
Informações/Information (Chiado 8, Lisbonne, 2007) et Outras Árvores, Outro
Interruptor, Outro Fumador e Uma Peça Preparada (Museu de Serralves, Porto, 2005)
figurent parmi ses expositions personnelles les plus récentes. Pour ce qui est des
expositions collectives marquantes auxquelles il a prit part, l’on peut noter : I’m not
here. An exhibition without Francis Alys (De Appel, Amsterdam, 2010); World Question
Centre (2nde Biennale d'Athènes, Heaven, 2009), El Medio el es Museo (Koldo
Mitxelena, San Sebastian, 2008), Disarming Matter (Dunkers Kulturhus, Helsingborg,
Suède, 2008) et La Ciudad Interpretada (Santiago de Compostelle, 2006). Il intervient
régulièrement dans des projets touchant au théâtre, notamment avec la
compagnie Cão Solteiro et le metteur en scène Miguel Loureiro.
!
19!
Art for Life / Art for living – Biographies des artistes
Alexandra Ferreira & Bettina Wind
Vivent et travaillent à Berlin. Actuellement en résidence à Paris (Pavillon du Palais de
Tokyo).
Ces dernières années, Alexandra Ferreira & Bettina Wind sont intervenues dans le
cadre de différents programmes au VanAbbeMuseum d’Eindhoven, au Künstlerhaus
Mousonturm de Francfort, au HIAP Residency Program d’Helsinki et au Pavillon du
Palais de Tokyo à Paris.
Chacune des œuvres d’Alexandra Ferreira & Bettina Wind s’élabore dans un lieu et
un contexte spécifique où les médiums et la narration sont utilisés comme terrain de
jeu. Elles ont entamé leur pratique collaborative en 2006 en fondant State of
Translocality, une série d’installations et d’interventions visant à refléter les
expériences subjectives de travailleurs ‘translocaux’ et étudier les implications des
structures de travail qui les accueille sur l’espace urbain. Des projets plus récents ont
été mis en place autour des notions de documentation et de fiction et prennent
davantage appui sur des objets spécifiques : un appareil technique énigmatique
trouvé dans les réserves d’un théâtre, une danse filmée en vidéo en basse définition,
un cactus issu de la zone frontalière entre les Etats-Unis et le Mexique. Les dernières
œuvres engagent différents modes d’expression parmi lesquels la vidéo, le son, les
documents imprimés, le dessin et la photographie pour analyser comme se
construisent les rapports et les narrations entre les spectateurs et les objets.
!
20!
Art for Life / Art for living – Biographies des artistes
Mariana Zamarbide
Née à Santa Rosa (Argentine) en 1976. Vit et travaille à Barcelone. Actuellement en
résidence à Barcelone (Hangar).
Son travail a pour sujet des expériences
personnelles et des situations existentielles
renvoyant à la confusion, interne ou externe, du
monde. Dans la plupart de ses projets, elle fait
appel à son propre corps en tant que matériau
de création, le transposant d’un médium à un
autre, ou d’une dimension à une autre. Elle a
participé
à
de
nombreuses
expositions
personnelles ou collectives dont Through,
Hualien, Taiwan; Descansar, Buenos Aires;
L'Ignot d'un mateix, Portbou et Pulsions, La
Capella, Barcelone. En 2010 et en 2011, elle a
participé à Doméstica'10; TOP'10;
Notbook au KKKB et 16 Escultors, Badalona ;
Performance
au
MACBA
Auditorium
à
l'occasion de la 3e édition de Se Busca Curator au festival Loop 2011. Elle est
actuellement artiste en résidence à HANGAR à Barcelone.
« Je vis à Barcelone depuis dix ans. Je suppose que je ne me considère pas comme
une artiste argentine ou du moins, ce n’est pas vraiment une chose à laquelle je
pense vraiment. Peu à peu vous perdez vos liens avec la terre natale et votre corps
devient votre maison. Les paramètres changent - voilà tout. C’est à partir de ce
constat que j’ai commencé à travailler en relation avec mon corps.
Le corps comme maison ; idée centrale dans un réseau social où certaines
personnes deviennent toujours plus nomades. De mon point de vue, le corps est la
matérialisation de ce que nous pensons être. C’est un système complexe où les
mécanismes émotionnels et physiques interagissent au même moment dans un
même espace. Je suis toujours attentive à la manière dont les processus émotionnels
nous investissent, changent les liens que nous développons avec notre
environnement.
Toutes mes œuvres sont basées sur des expériences personnelles, des moments
renvoyant à la confusion, interne ou externe, du monde. C’est la base à partir de
laquelle j’ai enquêté sur différents aspects de l’être humain. Dans toute la diversité
qui est la sienne. Dans la plupart de mes projets, j’utilise mon corps comme matériau
de travail, l’engageant à différentes échelles et le confrontant à différents médiums
tels que l’installation, la vidéo, la performance, le dessin, le stylisme vestimentaire et
le collage. »
Mariana Zamarbide
!
21!
Art for Life / Art for living
Une scénographie petit CABANON
L'installation scénographique conçue par Inês Moreira et Paulo Mendes du petit
CABANON pour l’exposition Art for Life / Art for Living est un espace composé de
deux surfaces volantes qui se croisent et se décroisent, s’étirent, s’entremêlent afin
de former salles, niches et couloirs. Selon ses architectes, il transpose le processus
mental de l’acte créateur dans sa matérialité et sa spatialité. La structure, fragile, a
été pensée pour un événement éphémère et cherche à transmettre cette sensation
de courte durée. Elle joue du contraste entre la technicité de la structure modulaire
en aluminium et l’aspect brut de la toile du tissu.
Le collectif Petit CABANON, qui avait déjà conçu la scénographie de Rewind, la
première exposition collective de Lab’Bel, est une plateforme architecturale pour la
recherche curatoriale qui engage des réflexions sur l’espace et la culture visuelle.
C’est aussi un atelier transdisciplinaire qui formalise d’inventives installations spatiales
et déplace la notion d’exposition et de pratique curatoriale.
Ayant débuté en tant qu’espace expérimental et site internet pour l’architecture et
la culture visuelle, petit CABANON a tout d’abord fonctionné en tant que lieu de
discussion et d’échanges pour les projets de recherche de free-lances et de librespenseurs se réunissant dans une petite échoppe de Porto, à CCBombarda.
Petit CABANON développe aujourd’hui la production d’un corpus, écrit et visuel,
abordant les questions des angles obliques dans les champs de l’architecture, des
arts visuels et de la culture urbaine.
www.petitcabanon.org
LES ARCHITECTES :
Inês Moreira est architecte, chercheure et curatrice. Basée à Porto (Portugal), elle
est doctorante en Curatorial/ Knowledge, Visual Cultures Department au Goldsmiths
College (Londres), grâce à une bourse de la Fundação para a Ciência e
Tecnologia. Elle détient un Master en Theory of Architecture and Urban Culture (UPC
Barcelone, 2003) et un diplôme d’Architecture de la FAUP de Porto (2001).
Dans ses recherches et sa pratique, elle s’est attachée à expérimenter des
collaborations entre l’architecture, l’art contemporain et la recherche
spéculative/oblique sur la culture contemporaine. Ces dernières années, en tant
que curatrice, elle s’est particulièrement penchée sur la question de l’espace sous le
titre “Performing Building Sites: curatorial research and practice in/on space”. Cette
recherche propose une épistémologie critique dans le champ des études
curatoriales et synthétise son expérience professionnelle en tant qu’auteure/
designer d’installations spatiales pour des expositions.
!
22!
Art for Life / Art for living
Une scénographie petit CABANON
Paulo Mendes
Paulo Mendes vit et travaille entre Lisbonne et Porto au Portugal. Artiste plasticien de
formation, Paulo Mendes est également commissaire d'exposition et producteur de
projets culturels, par le biais des structures IN.TRANSIT Unstable platform for
independent thinking and action in contemporary culture et l'association culturelle
PLANO 21.
Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions monographiques et collectives
dès le début des années 90. Il a également participé ou a été commissaire de
nombreuses expositions, privées ou institutionnelles, qui ont fait référence pour une
toute nouvelle génération de créateurs portugais.
Sa démarche se fonde sur la transversalité et la contamination interdisciplinaire où se
revisitent les frontières entre le cinéma, le design, l'architecture, la musique, le
théâtre et la danse. Ses projets revendiquent une dimension politique en vue de
susciter une résistance aux modèles d’une réception normalisée. Pour Paulo
Mendes, l'art doit s'individualiser par la critique et par l'accès à des formes de
connaissance capables de produire débats et résistances aux systèmes de pouvoir.
“L'art doit être un espace de discussion et non d'exclusion”
www.paulomendes.org
!
23!
Art for Life / Art for living
Une scénographie petit CABANON
MAQUETTE DE L’EXPOSITION
©petitCabanon
©petitCabanon
©petitCabanon
!
24!
Lab’Bel, Laboratoire artistique du groupe Bel
Le groupe Bel a eu, depuis ses débuts, une tradition familiale d’ouverture vers les
arts en engageant des collaborations avec le dessinateur Benjamin Rabier, le
« croqueur » des gamins de Paris Francisque Poulbot ou le cinéaste d’animation Paul
Grimault, réalisateur du chef-d’œuvre Le Roi et l’oiseau.
Chez les Bel et les Fiévet, les arts et plus particulièrement les arts visuels, ont ainsi
toujours été mis à l’honneur. Madame Léon Bel, femme du fondateur, à qui on
attribue l’idée d’avoir paré La vache qui rit® de boucles d’oreilles, était passionnée
d’art et de littérature. Co-fondateur avec Gérard Vienne des Cinéastes Animaliers
Associés, son fils François Bel (1931-2006) marqua l’histoire du documentaire
animalier à travers la réalisation d’essais cinématographiques : Le Territoire des
autres (1970), La Griffe et la dent (1973), L’Arche et les déluges (1992). C’est
aujourd’hui son petit-neveu Laurent Fiévet (1969) qui prend le relais avec ses
installations vidéo exposées dans de nombreux musées, centres d’art et galeries à
travers le monde.
Créé au printemps 2010, Lab’Bel, le Laboratoire Artistique du Groupe Bel, s’engage
à soutenir l’art contemporain dans un esprit d’accessibilité et de partage qui reflète
les valeurs défendues par le Groupe Bel.
Humour, décalage et impertinence sont le fil conducteur de ses actions et forgent
son identité.
Lab'Bel encourage la production de l’art contemporain et sa diffusion tout en
prenant appui sur une collection d’œuvres réalisées à partir de l’an 2000.
Indépendante et engagée, son équipe se met au service des créateurs en les
accompagnant dans la durée afin de rester attentive à leurs démarches et leurs
recherches.
Convaincu que l’Art contemporain développe la curiosité et l’esprit critique, Lab’Bel
fait partager au grand public cette expérience par le biais d’expositions ou
d’événements culturels et par la conception de moyens d’accompagnement
spécialisés, à la fois ludiques et pédagogiques.
Pour sa première intervention internationale, Lab’Bel a répondu à la carte blanche
donnée par la foire d’art contemporain SWAB de Barcelone en développant une
démarche multiforme autour du statut de l’artiste. Lab’Bel assurera ainsi le
commissariat des solo projects de la foire et y organisera une exposition Art For
Life/Art for Living, ainsi qu’une intervention artistique au Pavillon Mies van der Rohe,
THE WORLD TRAPPED IN THE SELF (MIRRORS FOR WINDOWS) et des tables rondes au
CCCB.
!
25!
Lab’Bel, Laboratoire artistique du groupe Bel
Ambition et raison d’être
Les collections du musée de La Maison de La vache qui rit®, qui a ouvert à Lons-leSaunier en mai 2009, soulignent particulièrement bien la manière dont l’art s’est
constitué dans l’histoire du groupe Bel en véritable fil rouge. Au point d’initier, après
la création de la Fondation d’entreprise pour l’Enfance en 2008, cette nouvelle
démarche solidaire de mécénat. Après trois ans de gestation, et une première
intervention l’année dernière dans le cadre de la Nuit blanche de Metz, Lab’Bel voit
finalement le jour en 2010.
Lab’Bel s’engage ainsi à soutenir l’art contemporain dans sa production et sa
diffusion auprès du plus grand nombre. Il fait ainsi écho aux valeurs, à la philosophie
et à la culture de l’entreprise : innovation, accessibilité et partage, mais plus encore
humour, décalage et impertinence - ses trois axes thématiques. Avec ambition mais
humilité, l’équipe de Lab’Bel souhaite contribuer à sortir l’art contemporain d’une
perception souvent élitiste et le donner à voir, à ressentir et à expérimenter de
manière ludique.
Lab’Bel se conçoit comme un lieu d’expérimentation, d’échanges et de médiation.
Il vise à offrir au public une approche sensible de l’art contemporain fondée sur la
créativité et le partage, la qualité des choix et de la réflexion.
Humour, décalage et impertinence : les trois axes thématiques de Lab’Bel
L’art contemporain compris dans ses dimensions de vecteur de curiosité,
provocateur de sensibilité, outil d’appréhension, est pour Lab’Bel le moyen d’induire
une relation différente à un monde en profonde mutation. Le triple prisme de
l’humour, du décalage et de l’impertinence vise à provoquer avec le public une
relation à la fois décomplexée mais exigeante, pédagogique mais personnelle. Une
relation que Lab’Bel souhaite renforcer par un intérêt tout particulier apporté aux
scénographies des expositions.
Constitution d’une collection d’art contemporain
Lab’Bel constitue progressivement une collection autour de ses axes thématiques.
Celle-ci sera à terme rendue accessible au plus grand nombre par le biais de
présentations régulières au public. Résolument contemporaine, elle s’attachera à
rassembler des œuvres créées à partir des années 2000.
Coopération internationale
Dès ses débuts, Lab’Bel a souhaité engager différents types de collaborations et
s’appuyer sur un réseau international de spécialistes dans les divers domaines de la
création contemporaine. Cette première intervention au sein de la foire d’art
contemporain SWAB de Barcelone en est l’une des concrétisations.
!
26!
Lab’Bel, Laboratoire artistique du groupe Bel
Accompagnement de projets
Lab’Bel souhaite par ailleurs accompagner régulièrement des artistes dans des
projets à moyen terme au travers d’une assistance personnalisée apportée dans leur
démarche de production (financement de voyages d’études, mises en relation,
etc.)
Expositions
Lab’Bel met en œuvre chaque année un programme ambitieux d’expositions et
d’événements artistiques. Il porte une attention particulière à la médiation et à la
présentation des œuvres comme en témoignent l’exposition REWIND à Lons-leSaunier (2010), ses deux interventions aux Nuits Blanches 2009 et 2010 à Metz et
l’exposition « Même pas vieille » à La Maison de La vache qui rit, à Lons-le-Saunier,
entre juin et septembre 2011.
Fonctionnement
La présidence de Lab’Bel est assurée par Laurent Fiévet, membre de la famille Bel,
artiste et collectionneur d’art contemporain. Il est secondé dans cette fonction par
Silvia Guerra, directrice artistique de Lab’Bel.
!
27!
Laurent Fiévet, Directeur de Lab’Bel
Laurent Fiévet assure la direction de Lab’Bel.
Né en 1969, Laurent Fiévet est l’arrière-petit-fils de Léon Bel, créateur des
Fromageries Bel. Docteur en études cinématographiques et audiovisuelles, il a
enseigné dix ans l’esthétique du cinéma et l’analyse de films à l’Université de la
Sorbonne Nouvelle et à Paris 7. Son travail artistique a, entre autres, fait l’objet
d’expositions lors de l’Arte Vidéo Night en 2009 (présentée en avant-première au
Centre Georges Pompidou), à la galerie Vermelho de São Paulo (Silêncio ! 2008), au
Munch-Museet d’Oslo (In/Out, 2007) et au Kiasma, Musée d’art contemporain
d’Helsinki (Suites hitchcockiennes en 2003).
Laurent Fiévet fonde sa démarche artistique sur une réflexion référentielle sur les
images. Il développe des séries thématiques (Suites hitchcockiennes, Essences de
L’image/Portraits olfactifs, Les Larmes de Lora) puisant leur substance dans les univers
de la peinture, du cinéma et de la photographie pour opérer avec certaines images
emblématiques de la mémoire collective des rencontres inédites et ambivalentes.
L’enjeu de ses installations consiste moins à mettre ces images en perspective, ou à
déplacer le regard traditionnellement porté sur elles, que d’exploiter les
réminiscences et les affects plus ou moins conscients qui leur sont liés. Tout en
engageant une série de réflexions sur l’image, son esthétique, ses modes
d’élaboration, de perception, d’évolution et de consommation, ses travaux
articulent des éléments de critique sociologique et politique.
Le recours à des images référentielles – souvent historiquement marquées d’une
épaisseur analytique - répond à sa volonté de mettre d’emblée le public ‘en
condition’ et de créer chez lui un système d’attente qui sera exploité ou détourné
au sein des installations. Mémoire, savoir et sensation sont ainsi étroitement sollicités
pour éprouver les visiteurs au sein de dispositifs souvent interactifs.
Participant également à la conception de spectacles et de performances, Laurent
Fiévet a, ces dernières années, collaboré avec le metteur-en-scène de théâtre
Ludovic Kerfendal (S.Ø.RS, 2008, 59’59’’, 2009-2010, Fratres, 2011), le compositeur
Olivier Innocenti (Deconstructing Lora, 2010) et la danseuse Johanna Zwaig (Hers,
2006, In/Out, 2007).
Il a été avec Silvia Guerra, co-commissaire de REWIND, la première exposition de
Lab’Bel, qui s’est tenue à La Maison de La vache qui rit à Lons-le-Saunier du 5 juin
au 5 septembre 2010.
Site internet : www.laurentfievet.com
!
28!
Silvia Guerra, Directrice artistique de Lab’Bel
Silvia Guerra est directrice artistique de Lab’Bel.
Critique d’art et commissaire d’exposition, Silvia Guerra a fait ses études en Histoire
de L’Art à Coimbra (Portugal) et à l’Università di Ca’ Foscari de Venise (Italie) à
l’issue desquelles elle a publié une thèse bilingue sur le thème des fondations en art
contemporain : A Arte Contemporanea contada por duas fundaçoes culturais
europeias : a Fundação de Serralves no Porto e a Fondazione Querini Stampalia em
Veneza. (L’art Contemporain raconté à travers les exemples de deux fondations
culturelles européennes : la Fondation de Serralves à Porto et la Fondation Querini
Stampalia à Venise).
Sa pratique professionnelle débute en 2001 avec la coordination de l’équipe du
Pavillon allemand de la Biennale de Venise.
Après trois années en tant que Chargée de mission spécialisée en art contemporain
au Bureau des Relations Internationales de l’Institut des Arts du Ministère de la
Culture portugais, Silvia Guerra débute en 2006 une activité de curatrice qui
débouchera sur les expositions Under Hitchcock (Solar, Vila do Conde, 2007), Les
Sans Nom (Trafico, Lisboa, 2009) ou Lectures en Temps de Crise (Porto, Loulé,
Lisbonne, Paris, 2009/ 2010). Dans ce dernier projet curatorial, Silvia Guerra soulevait
la question de la manière d’exposer des idées plutôt que des œuvres, de remplacer
les références théoriques du début du siècle par de nouvelles, telles que celles
énoncées par Boris Groys ou Giorgio Agamben. Ses Lectures en Temps de Crise se
sont tenues lors de séances au petit Cabanon de Porto, à Loulé dans le cadre de
MobileHome commissarié par Nuno Faria et à Paris, au Bétonsalon (The Public
School).
Au sein de son travail, Silvia Guerra interroge également la question de la créativité
artistique du curateur et expérimente de nouvelles formes de monstration par le
biais de nouveaux médias : réseaux sociaux (FlickR), supports USB pour favoriser la
mobilité des expositions (Os Sem Nome), etc.
Silvia Guerra collabore en tant que journaliste et critique à diverses publications
telles que Artes e Leilões, www.artecapital.net et à la foire ArteLisboa. Elle a été
avec Laurent Fiévet, co-commissaire de REWIND, la première exposition de Lab’Bel,
qui s’est tenue à La Maison de La vache qui rit à Lons-le-Saunier du 5 juin au 5
septembre 2010.
!
29!
Le groupe Bel
Groupe familial international d’origine française, Bel est spécialisé dans la
conception et la fabrication de fromages de marque de qualité, adaptés aux
modes de consommation du monde entier et accessibles à tous.
Le groupe Bel est présent dans plus de 120 pays par le biais de 27 usines et 30 filiales.
Cinq de ses marques sont de renommée internationale : La vache qui rit®, Mini
Babybel®, Kiri®, Leerdammer® et Boursin®. Bel détient également de nombreuses
marques nationales adaptées aux modes de consommation locale : Apéricube®,
Port Salut®, etc.
Bel s’appuie sur trois piliers indissociables de son succès : un outil industriel ultraperformant, notamment à travers ses avancées technologiques en miniaturisation;
des équipes marketing pionnières avec des sagas publicitaires inoubliables; et des
forces de vente réactives et proches du terrain, avec des plans merchandising
adaptés aux nouveaux modes de consommation.
Ce sont les 11500 collaborateurs du Groupe répartis à travers le monde qui bâtissent
ces facteurs clés de succès et qui s’engagent à les rendre pérennes en appliquant
dans leur univers professionnel, les cinq valeurs fondatrices de Bel : l’éthique,
l’innovation, l’enthousiasme, la compétence et la cohésion.
!
30!
Partenaires
Swab
Le Pavillon du Palais de Tokyo
!
!
www.swab.es
!
Avec le soutien de
La Fondation Mies van der Rohe
www.palaisdetokyo.com
Gasworks
!
www.miesbcn.org
Le CCCB
www.cccb.org
!
www.gasworks.org.uk
Hangar
www.hangar.org
31!
Informations Pratiques
Dates des expositions
Du 25 au 29 mai : Stefan Brüggemann au Pavillon Mies van der Rohe
Du 26 au 29 mai : Solo Projects et Art for Life / Art for living
Lieux
Solo Projects et Art for Life / art for living :
Fira de Barcelona
Avda. Reina Maria Cristina s/n - Pavelló 2
Barcelona
Stefan Brüggemann :
Pavillon Mies van der Rohe
Avda. Francesc Ferrer i Guàrdia 7
Barcelona
Horaires d’ouverture
Fira de Barcelona
Ouverture presse et professionnels : 26 mai 12h00 – 13h00
Ouverture Collectionneurs : 26 mai 16h00 – 19h00
Public : 27 mai et 28 mai 16h00 – 21h00 ; 29 mai 12h00 – 20h00
Pavillon Mies van der Rohe
25 – 29 mai : 10h00 – 20h00
Tarifs
SWAB
Adulte : 10 €
Etudiants : 5 €
Moins de 12 ans : gratuit
Pavillon Mies van der Rohe
Général 4,6 €
Etudiants 2,5 €
Moins de 18 ans : gratuit
Site de SWAB
www.swab.es
Site de Lab’Bel
www.lab-bel.fr
Site du groupe Bel
www.groupe-bel.com
!
32!