Le séducteur du café des cœurs
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Le séducteur du café des cœurs
Le séducteur du café des cœurs Introduction (parlée) Des cœurs brisés Des cœurs déchirés Des cœurs recollés ou raccommodés Tous ont rendez-vous dans ce coin de quartier Dans ce bistro si bien nommé Le café des cœurs (elle) Une rue de Paris Un mendiant qui s’ennuie Un passant qui s’arrête Lui jette une piécette Une chanson A l’accordéon Donne un air de gaieté A ce coin de quartier On y vend pas milliers Tous les fruits de saison Des roses et des œillets Qu’achètent les garçons Il y’a tant de bruits Tant d’enfants, de cris Tant de tout qu’un instant je t’oublie (lui) Moi lorsque par hasard Je rencontre un regard Deux yeux bleus qu’une femme Me tend avec son âme Qui séduit ? Lequel et conquis ? Je n’ai pas réfléchi Je m’entends qui dis oui Sont-ce elles qui me tentent ? Est-ce que je les aimante ? L’une passe et s’arrête L’autre tourne le tête Trop ému Je ne comprends plus Et voilà que j’erre à cœur perdu Car je t’attends au café des cœurs Je ne vois pas défiler les heures Ton mot doux griffonné Sur un bout de papier M’a plantée là pour l’éternité Ne m’attends plus au café des cœurs J’ai tant d’autres filles à voir ailleurs Des plus jolies que toi Qui ne m’attendent pas Et qui me tomberont dans les bras (lui) Ne m’attends plus au café des cœurs D’autres plus belles m’attendent ailleurs Tous ces mots que j’écris Sur des papiers fleuris Ils s’envolent et moi je les oublie (elle) En t’attendant au café des cœurs En regardant défiler les heures J’ai rencontré un homme Qui patientait tout comme Je faisais à la table à côté (lui) Ne m’attends plus au café des cœurs (elle) Je n’attends plus au café des cœurs (lui) J’ai tant d’autres filles à voir ailleurs (elle) Va vers celles qui t’attendent ailleurs Ton mot doux griffonné Je l’ai tout chiffonné Et fait brûler dans un cendrier En t’attendant au café des cœurs (lui) Mais tu n’es plus au café des cœurs (elle) J’ai vu un autre regard charmeur Le cœur abandonné de la table à côté M’a pris la main, on s’en est allé Bien fait ! Juillet 1999 – Juin 2000