Conforama, ouvert le 30/9, en toute illégalité

Le travail du dimanche
Conforama, ouvert le 30/9, en toute illégalité
Confo, la mauvaise foi en plus.
Ce sont de drôles d'arguments, qu'utilise Confo pour braver la Justice.
En effet, l'enseigne du groupe PPR a été condamnée à respecter la loi, en l'espèce à respecter le repos dominical de ses
salariés.
Confo, bravant la Justice, a décidé d'ouvrir quand même ce 30/9/07, en avançant que "toutes les enseignes
d'équipement de la maison du Val d'Oise sont ouvertes le dimanche et [il a] reçu le soutien des salariés concernés".
Un peu facile de dire que les autres sont ouverts, alors qu'une entente entre enseignes est évident (vois les articles de
l'AFP et de la Tribune sur le lien lire la suite). Et quel est cet argument qui consiste à dire, puisque les autres ne
respectent pas la loi, je ne la respecte pas non plus ?
Pour ce qui est du "soutien des salariés", l'argument prend une saveur particulière lorsque l'on sait toute la bienveillance
que Confo à déployé envers ses "chers" manifestants, en mettant à leur disposition camionnettes de l'entreprise et autre
matériel de propagande. Il se murmure dans les couloirs que les manifestants auraient même été payés... "Soutien
spontané" qui n'est pas sans rappeler aux plus anciens de nos lecteurs les figurants qu'avait payé un célèbre dirigeant
politique pour se faire applaudir...
Ainsi va la marchandisation : rien ne résiste à l'argent et à l'appétit de pouvoir des grands groupes, pour qui il reste facile
de trouver des "manifestants spontanés" pour une poignée de dollars. Plus grave est le fait nouveau que ces grands
groupes osent braver impunément la justice, et semblent trouver maintenant des oreilles complaisantes aux plus hauts
niveaux des gouvernements. Alors, France, république bananière ? Nous allons bien voir comment réagissent les
Inspecteurs du Travail, qui, rappelons-le, ont le pouvoir d'obtenir des enseignes les astreintes décidées par le Tribunal...
{xtypo_code}Sur le lien lire la suite : articles AFM, La Tribune{/xtypo_code}
L'enseigne d'ameublement Conforama (PPR) va ouvrir ce dimanche ses trois magasins dans le Val d'Oise (Garges-lèsGonesse, Herblay et Saint-Brice-sous-Forêt) malgré une condamnation du tribunal de grande instance pour ouverture
dominicale, selon un communiqué vendredi.
Conforama "a pris cette décision après avoir constaté que toutes les enseignes d'équipement de la maison du Val
d'Oise sont ouvertes le dimanche et reçu le soutien des salariés concernés".
Le groupe organise une conférence commune mardi, avec les enseignes Ikea, Alinea, Fly, But, Atlas et Crozatier "sur
les enjeux de l'ouverture des magasins d'équipement de la maison le dimanche en Ile-de-France", a-t-on précisé chez
Conforama.
Le tribunal de grande instance de Pontoise a condamné le 15 septembre en référé trois magasins Conforama du Vald'Oise à 50.000 euros d'astreinte par succursale et par dimanche travaillé.
Dimanche dernier, près de 400 salariés de Conforama ont manifesté à Herblay (Val-d'Oise) pour protester contre cette
condamnation.
La Tribune document.write(TRBshowDate('28/09/2007 00:00:00'))
28/09/07 - 405 mots
distribution
Front comun Ikea-Conforama pour l'ouverture dominicale
Les grandes enseignes d'ameublement demandent ensemble le droit d'ouvrir le dimanche en région parisienne. Une
initiative sans précédent.
Conforama, Ikea et autres Alinea veulent ouvrir tous les dimanches en région parisienne, sans s'exposer à des amendes.
Ensemble, ces enseignes interpelleront mardi prochain le gouvernement pour obtenir " des mesures pour pouvoir ouvrir
de plein droit en Ile-de-France ", explique à La Tribune Christophe Cuvillier, PDG de Conforama.
Cette initiative est sans précédent. Elle intervient après que, à la suite d'une action de FO, le tribunal de grande instance
de Pontoise a condamné le 14 septembre Conforama à une lourde astreinte par infraction constatée : 50.000 euros par
dimanche travaillé pour chacun de ses trois magasins du Val-d'Oise. Cette décision a fait sortir de leurs gonds les
grands noms du meuble. La plupart sont ouverts le dimanche. Souvent légalement grâce à des dérogations, mais parfois
illégalement. L'enjeu est financier : les ventes réalisées ce jour-là représentent 23 % du chiffre d'affaires de Conforama
en Ile-de-France et 20 à 25 % de celui d'Ikea en France.
CONFORAMA BRAVERA L'INTERDIT
" Un magasin ouvert le dimanche génère de l'activité, du pouvoir d'achat et des emplois ", argumente Christophe
Cuvillier, assurant que " 60 % des 18.500 salariés Conforama sont volontaires " pour travailler ce jour-là, payé double. " La
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loi de 1906, qui l'interdit, est caduque. Il faut légiférer ", ajoute Jean-Louis Baillot, directeur général d'Ikea en France.
Pour l'heure, Conforama et Ikea limitent leurs doléances à l'Ile-de-France, sans remettre en cause la législation en
province (cinq ouvertures autorisées par an, sauf dérogation). Leurs dirigeants savent qu'à défaut de l'appui des
syndicats, ils peuvent compter sur celui des Franciliens : 66 % d'entre eux sont favorables à l'ouverture dominicale des
magasins pour la maison, selon TNS-Sofres. " Un meuble s'achète en famille. En région parisienne, l'acheter en
semaine ou un samedi est compliqué, compte tenu de nos modes de vie ", explique Jean-Louis Baillot.
Ces distributeurs veulent se faire entendre de Christine Lagarde. La ministre des Finances a reçu pour mission d'étudier
l'assouplissement de la réglementation. D'ici là, Conforama bravera l'interdit : après avoir fermé ses trois magasins du
Val-d'Oise les dimanches 16 et 23 septembre, il les ouvrira le 30. S'exposant à une amende de 150.000 euros.
J. G.
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