Ilene Barnes - Le Trident - Scène nationale de Cherbourg

Transcription

Ilene Barnes - Le Trident - Scène nationale de Cherbourg
© Pierre Terrasson
Ilene Barnes
Théâtre de la Butte
Vendredi 18 janvier I 20h30 I Chanson
Ouverture de billetterie 17 novembre
Tarif B I Passeport jeune
Saison 2012.2013
Ilene Barnes
© Antoine Chouchani
Ilene Barnes (chant, guitares, basse)
Jean Baptiste Ferré (claviers)
Aymeric Krol (batterie, percussions)
Durée 1h15
Présentation
Bien qu’Américaine et née à Detroit, Ilene Barnes incarne en réalité plusieurs continents. Elle est
même un horizon à perte de vue : afro-américaine, amérindienne, irlandaise et indienne à la fois,
elle a vécu au Surinam, à la Barbade et à la Jamaïque, avant de s’installer à Paris et d’y faire
carrière. En ce sens, Ilene Barnes appartient à cette Amérique parfois plus belle que l’Amérique, et
qui s’est inventée en France, celle des Joséphine Baker, des Ben Harper, des Calvin Russell, etc.
On ne s’étonnera donc pas que cette auteure-compositrice-interprète fasse preuve d’un éclectisme
confondant. Jazz scintillant, rock à la Eagle Eye Cherry, complainte déchirante et brumeuse,
ballade acoustique presque médiévale, promenade déhanchée sur fond d’orgue gospel titubant,
Ilene sublime tout, avec une douce profondeur qui peut évoquer Tracy Chapman, Nina Simone ou,
dans ses moments les plus enflammés, Jeff Buckley.
Car Ilene Barnes, c’est avant tout une voix de contralto hors normes. Prodige vocal aux textures
hybrides, son timbre stupéfie : perçant ou rauque, sensuel ou désincarné, grave ou soyeux, il
surprend et subjugue. Concentrée dans une gestuelle économe mais charismatique, cette poétesse
contemporaine, forte de six albums et de plus de 400 concerts, distille une musique intense et
crue qui porte cette même impression d’inattendu, de personnalité rare et de charme sorcier.
La biographie
Née à Détroit aux Etats-Unis, fille de diplomate américain, élevée entre le Surinam, la Barbade et
la Jamaïque, c’est au gré de ces voyages qu’elle développe son goût pour une musique aux
influences indiennes, africaines et même irlandaises. Très tôt, elle se passionne pour la musique et
dès l’âge de 10 ans, apprend ses premiers accords de guitare et écrit ses premiers poèmes.
Lorsqu’elle revient aux Etats-Unis pour ses études universitaires, elle décide de se consacrer à la
musique et d’en faire sa profession. Elle étudie le chant, la danse et le théâtre, avec entre autre
Len Berkman, créateur du Sundance Festival. Elle rencontre la chorégraphe et danseuse Pearl
Primus, figure emblématique de la culture afro-américaine et apparaît dans le film Crush Groove
de Michael Schultz.
Ses études universitaires terminées, elle chante quelque temps dans les clubs aux Etats-Unis,
avant de se rendre en Europe. En 2000, elle signe en major sur le label Columbia et sort son
premier album Set You Free dont elle signe la plupart des titres. Time, son second opus, sort en
2003. L’ensemble de l’album a été enregistré dans des conditions live et acoustiques entre
Amsterdam et Hoorn en Hollande. Suivent Yesterday Comes et Live à Fip en 2008 qui sera suivi au
mois de mars d’une résidence de 3 semaines à l’Européen à Paris avec 20 dates de concerts. En
2009, elle sort sur le label IC Music / Discograph l’album Here’s to You, réalisé par Ian Caple.
En 2010, sort l’album Three Sides, constitué de trois reprises de grands standards nord-américains
: House of The Rising Sun des Animals, Big Yellow Taxi de Joni Mitchell et Wheels on Fire de Bob
Dylan. La sortie d’album est suivie d’une tournée d’une vingtaine de dates sur toute la France.
Ilenes Barnes a donné plus de 400 concerts en France et en Europe.
Discographie
DERNIER ALBUM : THREE SIDES --- OCTOBRE 2010
2010 Three Side (IC Music / Discograph)
2009 Here’s To You (IC Music / Discograph)
2007 Live à FIP (Sterne)
2006 Yesterday Comes (Sterne)
2006 Time (Night & Day)
2000 Set You Free (Columbia)
Les extraits de presse
Le Figaro Magazine
Ilene Barnes, c’est d’abord une voix sublime, grave à souhait, capable de prouesses incroyables.
Ses influences, mélanges de blues, jazz, folk, reggae, rock et gospel se retrouvent dans son
nouvel album Three Sides… Un régal ! On compare souvent cette auteure-compositeur-interprète,
qui excelle sur scène, à Tracy Chapman ou Nina Simone, mais c’est sans compter avec son
tempérament. Unique.
Les Inrockuptibles
Aucun curriculum ne saurait rendre la rareté de ce chant de terre et d’éther qui, dès qu’Ilene en
libère la douce puissance, la sereine magnitude, nous soumet à l’idée que pareille femme est
forcément ogresse ou déesse, et probablement les deux à la fois. Dans un registre moins païen, il
y a entre son superbe contralto et l’anatomie qui l’abrite un rapport comparable à celui unissant
l’Evangile à la cathédrale.
Télérama
Elle promène sa voix puissante gorgée de soul quelque part entre jazz, blues et folk. Classique
mais efficace en live.
VSD
Elevée en Amérique Centrale (au Suriname, puis dans les Barbades et en Jamaïque), Ilene Barnes
s’inspire de la musicalité des sons africains. Sur scène, avec sa carrure de basketteuse, elle chante
d’une voix puissante, magnifique, croisement improbable de celles de Nina Simone et Grace Jones.
Elle joue de la guitare et se produit le plus souvent en trio, avec batteur et clavier, une formule qui
convient parfaitement à ses chansons qui n’ont besoin d’aucun artifice pour briller. Ses concerts
devraient réserver de nombreuses surprises, tel cet inédit en français (L’Adieu), ainsi que des titres
enregistrés en concert, Live à FIP.
evene.fr
La voix d’Ilene Barnes est unique et reconnaissable entre mille. Profonde, soyeuse, elle lui permet
toutes les audaces et sa musique, entre blues, jazz et folk ne se compare à nulle autre.
Le Figaro, Bertrand Dicale
C’est une voix d’orage, de marée, de cathédrale, une de ces voix d’avant le micro, à la fois primale
et sophistiquée. Ilene Barnes n’est pas seulement une personne physiquement impressionnante --le sourire immense, le mètre quatre-vingt dix --- mais aussi une sorte de Mahalia Jackson laïque,
d’hybridation de Tracy Chapman et Jessye Norman.
Le Journal du Dimanche, Alexis Campion
Ce charme sorcier d’Ilene Barnes, une chanteuse à la voix douce, vigoureuse et à la gestuelle
fascinante.
Le Parisien
Ilenes Barnes est une chanteuse à voix. A sa manière. Pas du genre braillarde toujours prête à
exploser sa glotte. Ses vocalises auraient plutôt tendance à invoquer les anges, les démons, le
sang des esclaves, les incantations des indiens.
20 Minutes
Grande voix de la soul, de la pop et du folk, Ilene Barnes impressionne par son chant phénoménal,
son charisme saisissant et la beauté certaine de ses compositions.
A Nous Paris. le 13 septembre 2010, S.K., chronique de l’album Three Sides,
Comment ne pas être fasciné par cette ancienne sportive et danseuse au corps de statue, droite et
solide comme un bronze et qui n'a jamais fléchi depuis son premier disque en 2000, Set You Free.
Le public français découvrait alors cette fille de diplomate américain, élevée comme une fleur
sauvage au Surinam, à la Barbade et à la Jamaïque, mais surtout sa voix à la fois baroque et
soyeuse, entre l'oiseau des îles et le fantôme de l'opéra. Formée dans les clubs de jazz, elle a
publié en dix ans une œuvre originale : Time (2003), Yesterday Comes (2006), Here's to You
(2009), etc. Depuis, malgré un paysage sonore constamment brouillé par toutes les starlettes de
la chanson-télé, chacune des nouvelles livraisons d'Ilene suscite l'intérêt, qu'elle propose un
répertoire original ou des reprises comme dans son nouvel album Three Sides.
C'était peut-être, cette fois-ci, un peu plus risqué. Et pourtant, sa version de The House of the
Rising Sun est une réussite. Loin de la lenteur lyrique des Animals, elle y insuffle un train jazzy,
speedé, tout à fait charmeur, puis fait un joli sort à des légendes du répertoire américain comme
Big Yellow Taxi de son idole folk Joni Mitchell ou la chanson This Wheel's on Fire de Bob Dylan,
marquée jadis par l'interprétation hallucinante de l'ébouriffante Julie Driscoll. Barnes parvient à
garder la touche fleurie de l'original tout en y ajoutant une certaine douceur épique.
Cette femme de caractère aventureuse aime remonter le temps. Elle n'a donc pas choisi n'importe
quel endroit pour présenter ces titres au public : une jonque chinoise amarrée le long d'un quai
parisien. Une manière d'affirmer son sens du vagabondage.
Le Parisien, Emmanuel Marolle. Revue de concert
L’Européen, hier soir. Ilenes Barnes a mêlé avec fougue blues, gospel et folk.
Ilenes Barnes est une chanteuse à voix. A sa manière. Pas du genre braillarde toujours prête à
exploser sa glotte. Ses vocalises auraient plutôt tendance à invoquer les anges, les démons, le
sang des esclaves, les incantations des indiens. Ilenes Barnes est faite de tout cela : Américaine,
fille de diplomate qui a vu du pays, nourrie au folk, au blues et à la soul, francophile, dont le
timbre grave rappelle parfois la légendaire Nina Simone.
C’est cette voix qui a d’abord pris possession de l’Européen hier soir, petite salle à deux pas de la
place Clichy où l’artiste s’est installée pour trois semaines. Ilenes Barnes s’imposait d’emblée avec
un gospel entamé a capella. Son physique de liane androgyne a fait le reste. Dans la vie, on
pourrait presque être troublé par cette personnalité à l’allure insaisissable. Sur scène, hier soir, sa
présence se révélait fascinante, portée par une collection de titres extraits de trois disques restés
trop discrets. Pourtant hier, Ilenes Barnes pouvait tout se permettre : jouer la diva jazzy dans My
Eyes are BLue, l’héroïne blues torturée sur Jennifer, la chanteuse de tube qui s’ignore avec son
implacable Time ou l’acrobate vocale à travers le vertigineux Deep.
Passés quelques premiers titres convenus, elle embarquait même l’Européen dans une célébration
quasi chamanique pendant Up From the Ground, hommage à ses racines indiennes où la tribu de
spectateurs donnait de la voix, chacun frappant son cœur au poing. Au passage, Ilenes Barnes ne
faisait qu’une bouchée du Please de U2, offrant une seconde vie intime et acoustique au morceau
écrit par Bono. Le tout dans une ambiance bon enfant et tout sourire, qui soulignait d’autant plus
l’intensité du personnage.
Les Inrocks. Chronique de l’album Times
L’histoire d’Ilene Barnes commence normalement : fille de parents noirs américains, elle naît à
Detroit alors que l’automobile et la musique en sont encore les fleurons industriels. Après, c’est
moins conforme.
Ilene possède une sensibilité baroque qui, avant de venir irriguer ses chansons d’adulte, se répand
sur les pages de cahiers secrets. Vers 10 ans, elle y noircit des histoires qui font halluciner
maman, en particulier celle d’une petite fille morte frappant les planches de son cercueil pour
réclamer son ours en peluche.
Pourtant, aucun curriculum ne saurait rendre la rareté de ce chant de terre et d’éther qui, dès
qu’Ilene en libère la douce puissance, la sereine magnitude, nous soumet à l’idée que pareille
femme est forcément ogresse ou déesse, et probablement les deux à la fois. Dans un registre
moins païen, il y a entre son superbe contralto et l’anatomie qui l’abrite un rapport comparable à
celui unissant l’Evangile à la cathédrale. Time, son second album, convoque ainsi sous la même
nef le souvenir sacré de Mahalia Jackson et la sensualité suffragette de Joan Armatrading.
L’évidence des genres, Ilene s’en éloigne avec des textes qui sondent un monde secret et plutôt
sombre.
Son écriture, belle, soignée et elliptique (Do You Know What I Mean), en fait une voisine de
malaise de Virginia Woolf, alors que son chant théâtral lui offre David Bowie pour parrain. Et si
l’acoustique sobre de Chasing Ghosts touche juste, on regrette que ses producteurs n’aient osé un
gigantisme sonore à la hauteur de son formidable potentiel vocal. Au lieu de cela, c’est à un
groupe de rock à la modicité syndicale que l’on a confié la mission d’escorter cette impératrice
métisse dans ce voyage profond et tourmenté.
Pourtant, il ne faudrait surtout pas manquer cet oiseau rare qui a plus de projets (en ce moment,
elle travaille sur un long métrage) que de plumes aux ailes. Car demain, Dieu sait où elle
s’envolera.
L’Orient Le Jour, Maya Ghandour Hert, chronique concert à l’occasion du Beirut Jazz Festival
Rarement la scène jazzistique beyrouthine n’a vu de performance aussi généreuse et authentique
que celle d’Ilene Barnes dans le cadre du Beirut Jazz Festival. Les heureux spectateurs chauffés
en première partie par le Real Deal Blues Band étaient comblés. Grande, altière, vêtue d’un fuseau
violet à paillettes et d’une légère chemise blanche, elle entame un premier morceau et c’est tout
l’héritage de l’Afrique et du gospel américain qui est distillé par ses cordes vocales. L’Américaine
qui possède une palette sonore très étendue nous a ensuite offert de superbes chansons de son
cru, jouées avec des musiciens généreux qui nous donnent envie de les louer de part et d’autre.
Le style d’Ilene Barnes ? Quelque part entre folk-rock, soul, jazz et cent autres influences, il reste
élégamment inclassable. Quelque part certainement entre Nina Simone et Tracy Chapman. Et sur
scène, son intensité est inflammable. Tour à tour sensuelle et féline, elle fascine par l’étendue des
rôles qu’elle endosse avec tant de naturel. De la délicatesse enfantine attendrie (Lilie’s Song) à la
notion de combat incessant (Shout), en passant par le simple plaisir d’un blues revendicatif (Make
Me Shine) ou le déhanchement sensuel d’un reggae, en passant par de troublants voyages dans
une Argentine sensuelle (Tango) ou au royaume de sa petite enfance (Lady, en hommage pudique
à sa mère).
Par son chant, la jeune artiste nous communique sa ferveur, son engagement, ses doutes et
combats et nous montre la voie. Une voix royale.
Le Trident, Scène nationale de Cherbourg-Octeville
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