- Ne présenter que les aspects positifs de la puissance de Londres à

Corrigé de l'étude critique de documents : les villes mondiales, pôles majeurs de la mondialisation.
Analyse des termes importants du titre et de la consigne :
Les villes mondiales comme Londres tirent leur puissance grâce à la concentration de plusieurs activités
économiques à rayonnement mondial et de leur spécialisation dans le cadre de la mondialisation. Londres a
fait le choix de la finance. Elle constitue dans ce domaine un centre d'impulsion comme le prouve le nouveau
quartier de Canary Wharf spécialisé dans ce domaine.
Les aspects (ou manifestations) de la puissance des plus grandes villes de la mondialisation sont multiples et
se fondent notamment sur la forte concentration de FTN, la présence de plusieurs grands quartiers d'affaires
et l'attractivité exercée dans le cadre des grandes migrations internationales notamment les migrations de
travailleurs qualifiés. Les manifestions de la puissance d'une grande ville dans la mondialisation reposent
aussi sur la concentration de pouvoirs politique et culturels. Les deux documents notamment le document 1
offrent plusieurs exemples des manifestations de la puissance de Londres à l'échelle internationale en
particulier sur le plan économique.
Les facteurs à l'origine de la puissance et du rayonnement mondial des plus grandes villes du monde sont
nombreux. Notamment la présence d'infrastructures de communication comme un aéroport international qui
sert de lien avec le reste du monde ou la présence d'immeubles modernes qui servent d’implantation pour les
sièges sociaux de grandes firmes transnationales.
Porter un regard critique sur un ou plusieurs documents revient souvent à en montrer les limites.
Voici une liste non exhaustive des 4 principales limites de ces documents :
 Ne présenter que les aspects positifs de la puissance de Londres à l'échelle internationale. Ne
pas par exemple souligner les faiblesses d'une trop forte spécialisation de Londres dans le
domaine financier en cas de crises (Cf crise financière de 2008).
 Ne pas souligner la concurrence dont est victime Londres de nos jours notamment face à des
villes de territoires émergents comme Shanghai, Dubaï ou Johannesburg qui se spécialisent
elles aussi dans le domaine de la finance.
 La légende de la photographie ne fait apparaître que des firmes européennes ou américaines,
l'attractivité de Londres auprès des FTN ne se limite pas au cadre européen ou à l'Amérique
du Nord.
 La question des aspects et facteurs qui font de Londres un territoire majeur de la
mondialisation est abordée de manière incomplète par les deux documents (notamment la
question des facteurs). Exemple seul le pouvoir économique de Londres est présenté par les
documents alors que sa puissance repose aussi sur son poids politique ou culturel.
Le choix d’un plan ne posait pas de véritables difficultés : un plan est proposé par la consigne :
I. Les aspects qui font de Londres une ville mondiale.
II. Les facteurs du rayonnement international de Londres.
III. Les limites des documents.
Autre plan possible (en deux parties).
I. Les aspects qui font de Londres une ville mondiale.
II. Les facteurs du rayonnement international de Londres.
Les questions des limites et du regard critique sont dans ce cas abordées dans chaque partie.
Éléments qui valorisent votre devoir :
Une amorce et une ouverture pertinentes.
Le choix de problématiser le travail (attention ce n’est pas obligatoire pour ce type d’exercice mais fortement
conseillé).
L'emploi du vocabulaire et des notions géographiques propres à l'étude des grandes villes et de leur poids
dans la mondialisation (mégapole, AMM, centre d'impulsion…..).
Évoquer la place de Londres dans le cadre de l'archipel métropolitain mondial (argument perceptible à la fin
du document 1)
Éléments qui pénalisent votre devoir :
Absence d’introduction et de conclusion. Un développement qui n’est pas organisé.
Une analyse qui se limite à de la simple paraphrase des documents.
Une analyse qui se limite à une simple récitation de connaissances du cours sans références directes ou
indirectes aux documents.
Oublier de porter un regard critique sur les documents.
Oublier de faire une étude croisée des deux documents (l’étude croisée permet de souligner des différences,
des complémentarités ou des similitudes).