Afectos - Ville de Saint

Transcription

Afectos - Ville de Saint
mister dante
présente
Afectos
de
Rocio Molina
et
ROSARIO « la Tremendita »
création octobre 2012
au Mercat de les flors à Barcelone
www.misterdante.com
Rocio Molina © Tamara Pinco
mister dante
agence de conseil artistique
présente
Afectos
Direction artistique Rocio Molina
et Rosario «La Tremendita»
Danse Rocio Molina
Musique originale
Rosario «La Tremendita» (chant et guitare)
et Pablo Martin (contrebasse et samples)
Didier MICHEL
www.misterdante.com
[email protected]
+33 (0)4 66 36 03 18 / +33 (0)6 77 15 88 75
Synopsis
Comment décrire ce que l’on ne voit pas ? Comment rendre
visible, palpable, ce que l’on ne fait que sentir ? Imaginée
par Rocío Molina et Rosario “La Tremendita”, cette pièce
fait résonner la fragilité de l’existence, et fait vibrer les
sentiments à travers le silence, les vibrations, la voix et le corps.
La pièce AFECTOS est signée par Rocio Molina et Rosario « La
Tremendita ». Elle est née d’une réflexion sur la lutte à la vie et
la capacité d’atteindre la simplicité, le naturel et la confiance,
par une vie simple.
Une recherche sur l’émotion et le silence… les vibrations,
l’esthétique, le son, la voix, la danse et la scène parcourent la
scène de part en part. C’est un spectacle qui s’appuie sur une
structure composée de diverses pièces, vignettes toutes très
différentes de la danse flamenca au mouvement contemporain,
du chant espagnol à de simples respirations.
Afectos est une investigation personnelle pour atteindre des
concepts comme l’imperfection, qui d’une certaine manière
peut devenir très parfaite, en fouillant profondément la dureté
des émotions, la fragilité de la peine, et la découverte du plaisir.
Elle parle aussi du manque de communication dans son propre
langage, en montrant une autre voie de communication vers
l’autre.
C’est pour défier les vérités et croire aux mensonges que les deux
artistes défendent cette proposition commune. Ces femmes
croient en quelque chose d’irréel, mais que finalement elle font
tout exister et pour s’aimer simplement.
Durée : 75 min
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Crédits
Idée Originale
Rocio Molina et Rosario La Tremendita.
Musique Originale
Rosario La Tremendita et Pablo Martin
Chorégraphie et direction artistique
Rocio Molina
Direction musicale
Rosario La Tremendita.
Dramaturge, scénographe et conception lumière
Carlos Marquerie
Costumes
Mai Canto
Conception sonore
Javier Alvarez et Pablo Martin
Accessoires
Iñaki Eslo Torralba
Photographie
Tamara Pinco
Production exécutive
Gloria Medina et Clara Castro
Diffusion
AGENCE MISTER DANTE : Didier Michel et Jean-Marie Chabot
Web
www.rociomolina.net
www.misterdante.com
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ROCIO MOLINA
Rocio Molina est née à Malaga en 1984 et a
débuté la danse à l’âge de 3 ans.
En 2005, elle crée sa première pièce, Entre
Paredes et présente El Eterno Retorno, basé sur
des textes de Nietzsche.
En 2006, elle crée Turquesa como el limón à
Madrid, démontrant… une capacité à danser
chaque son, chaque silence, chaque idée et chaque
sensation. Une capacité à dire ce qui lui plait,
manifestement le fruit de nombreuses heures d’études
pour tout dire, et c’est bien dit. Extrêmement douée. (…) De bien
des manières, c’est aujourd’hui la danseuse la plus importante.
C’est comme ça, ne me demandez pas pourquoi. ( Juan Vergillos,
Deflamenco.com)
En 2007, elle crée Almario, mis en scène par Miguel Serrano.
Dans ce spectacle, Rocio Molina déshabille sa danse et montre le
Flamenco comme Dieu l’a mis sur terre…même plus libres, pieds,
corps, esprit et âme (Silvia Calado, Flamenco-World.com). Cette
même année, elle crée également, Por el decir de la gente, dans
lequel elle ne présente pas seulement une idée originale, mais
assure la direction artistique ainsi que la chorégraphie.
En 2008, elle présente Oro Viejo lors de la 15e Biennale de
Flamenco de Séville. …Oro Viejo est l’une des plus fantastiques
expressions du flamenco contemporain que j’aie eu la chance de
voir. C’est une forme évoluée de flamenco, fidèle à ses origines.
Expressive, confiante et exubérante cette pièce est un tribut au talent
de Rocio et un indicateur excitant des aventures dans lesquelles elle
nous emmènera dans les années à venir. (Carole Eldrich, Ballet
Magazine)
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En 2009, Rocio crée Cuando las Piedras Vuelen …Tout se déroule
harmonieusement avec une rythme incessant, qui nous amène
doucement à admirer une danseuse tellement douée et intelligente.
( Julia Martin, El Mundo). Cette pièce est un autre pas en avant
dans son travail de chorégraphe et de metteur en scène, et elle
joint à cette occasion son talent à celui de Carlos Marquerie.
2010 est une date importante dans la carrière de Rocio Molina.
Elle s’impose fermement comme une artiste qui compte auprès
de la critique britannique et nord-américaine. À seulement
26 ans, elle reçoit la plus haute distinction possible dans le
domaines des arts et de la culture en Espagne, le Prix national
de Danse décerné par le Ministre de la Culture pour « sa
contribution à la rénovation du Flamenco et pour sa versatilité
et sa force comme une artiste capable de maitriser différents
styles, librement et avec courage, des caractéristiques qui
s’expriment pleinement dans ses deux dernières pièces Ojo
Viejo et Cuando las Piedras Vuelen. »
En 2011, elle crée Vinatica et débute une longue tournée qui la
conduit sur les scènes les plus prestigieuses du monde.
Cette tournée se poursuit tout au long de l’année 2012, et on
pourrait souligner sa collaboration avec le Ballet National
d’Espagne, pour qui elle crée une chorégraphie pour Angeles
Caidos, un spectacle mis en scène par Hansel Cereza.
2012 est l’année choisie pour créer Afectos, co-produite avec la
chanteuse Rosario la Tremendita. Cette pièce sera présentée
plus de 30 fois en Europe.
Actuellement, Rocio mène de front plusieurs spectacles et la
création de sa prochaine pièce à la Biennale de danse de Lyon.
Tout au long de son parcours, Rocio a collaboré avec les plus
grands noms du flamenco traditionnel et contemporain ainsi
que des artistes de renom, internationalement reconnus dans
le domaine de la danse et de la musique.
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Malgré son jeune âge cette danseuse iconoclaste a reçu, entre
autres, les prix suivants :
- Prix du meilleur danseur, Concours de chorégraphie et de
danse « Danza de Madrid » (2002)
- Prix du meilleur danseur, Madroño y Venencia Flamenca el
Mistela » (2006)
- Prix de révélation du public et du meilleur spectacle pour
Turquesa como el Limon, Canal Sur Radio (2007)
- Prix de la critique pour le meilleur danseur, Flamenco de
Hoy (2007 et 2008).
- Prix du meilleur danseur, Biennale de Séville (2008)
- Prix Giraldillo de la meilleure chorégraphie pour Oro Viejo
(2008)
- Prix de la critique pour Oro Viejo décerné par la Chair pour
les études sur le Flamenco, Jérez (2009)
- Prix National pour la Danse (2010)
- « Escudo de Oro », Vélez-Málaga (2011)
- Médaille d’or de la Province de Malaga (2011)
- Prix du public pour sa contribution au Flamenco, Canal Sur
Radio (2012)
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Rosario «La Tremendita»
Rosario « la Tremendita » est une chanteuse
importante dans le flamenco.
Elle remporte de très nombreux prix et
notamment :
. Prix du 4e jeune concours de chant Flamenco
de Séville,
. Premier prix à la Soleá de Triana en 1999,
. Prix du meilleur jeune chanteur au festival
Festival Antonio Mairena en 2002
. Finaliste du Concours International de Cantes de las Minas
en la Unión en 2002 et 2003
. Prix National lors du 17e Concours national d’art flamenco
de Cordoue dans la catégorie Bulerías et Soleá por Bulerías.
Rosario « la Tremendita » parcourt une bonne partie de
l’Europe et de l’Amérique collaborant avec des artistes comme
Belen, Rocio ou Andrés Martin.
En tant que soliste, elle se distingue dans ses interprétations
dans les Jardins de l’Alcazar lors du cycle la Femme dans la
musique en juillet et août 2007. Elle participe à l’inauguration
de la Biennale de Séville avec le spectacle Andalucía, el
Flamenco y la Humanidad sous la direction de Belen Maya au
Théâtre Central de Séville en 2005 et donne un récital au 15e
Festival Flamenco de Nîmes.
Elle collabore au spectacle La Boda de Luis Alonso sous la
direction de Santiago Sanchez au Théâtre de la Zarzuela à
Madrid et au Théâtre Maestranza de Séville.
En août 2009, elle participe au succès du film Flameno
Flamenco de Carlos Saura. Elle a également collaboré à
Evocación, dernier disque du trompettiste Raynald Colom,
considéré par la critique comme le meilleur disque de jazz de
l’année 2009 (Cuadernos de Jazz).
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Elle assure la direction musicale des derniers pièces de la
danseuse et chorégraphe Rocio Molina (Cuando las piedras
vuelen, Vinatica et Afectos) ainsi que du spectacle Qasida,
créé au Festival Morgenland en Allemagne et à la Biennale de
Flamenco des Pays-Bas, où elle tient le rôle principal aux côtés
de la chanteuse iranienne Motamedi Mohamed.
En 2010, elle enregistre son premier disque, A tiempo chez
Harmonia Mundi en collaboration avec Rocío Molina et
rencontre le succès auprès du public et de la critique. Cet
album remporte notamment le Prix « Flamenco Hoy » de la
révélation de l’année en 2010 et le journal Le Monde déclare
alors… «Plus flamenco que la Tremendita, impossible. »
Rosario « La Tremendita » prépare actuellement un second
disque avec la participation de Diego Amador, Rocío Molina,
Salvador Gutiérrez, Juan Requena, Antonio Coronel, Ramón
Porrina, El Pájaro, Manolo Nieto, Oruco.
paBLO Martin-Caminero
Pablo Martín est né en 1974 à Vitoria. Il étudie
la contrebasse aux conservatoires de Bilbao et
Vitoria. En 1994, il étudie à Vienne et obtient
son diplôme en 1999. Au delà de la musique
classique, Pablo a toujours été attire par le
jazz, le Flamenco et les musiques populaires
qui l’ont amené à fréquenter des groupes de
styles variés.
En 2000, il s’installe à Madrid et commence
très vite à jouer avec Chano Dominguez,
Gerardo Nuñez, Niño Josele, Joaquín Grilo,
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Martirio, Carmén Linares et bien d’autres. Avec son quintet,
il publie Doméstica (2005) et le DVD El Caminero parus sous
son label BOST Espacio Creativo. Pablo Martin collabore
régulièrement avec Jorge Pardo, Gerardo Nuñez, Rocio
Molina, Abe Rábade Trío, Ultra High Flamenco, Pablo Martín
Quintet et compose des musiques à la fois pour le cinéma et
la publicité.
Revue de presse
24 février 2013
Beaucoup d’artistes parlent de la simplicité de leurs propositions,
mais l’art, comme la vie est tout sauf simple. Il serait plus
juste de parler de l’intégrité et de l’absence de raffinement.
Parce que la jeune Rocio Molina est compliquée. Elle possède
une intelligence rare et une créativité quasi inépuisable. Mais
à travers ses pièces originales, on sent son désir sincère de
raconter quelque chose qui tient de l’honnêteté et de l’innocence.
Dans le programme, on lit que l’un des objectifs de cette pièce est
la recherche de l’imperfection et la manière de la rendre parfaite.
C’est une vieille idée, illustrée par certaines cultures orientales. Les
contradictions fascinent Rocio comme le montrent les titres de ses
pièces, par exemple « Turquesa como el limón » (Turquoise comme
le citron) ou « Cuando las piedras vuelen » (Quand les pierres volent).
(...) Rocio Molina est indiscutablement un prodige de la danse.
Raison pour laquelle un Baryshnikov étonné s’est agenouillé
devant elle après l’avoir vu danser. Elle n’appartient déjà plus au
monde du flamenco, mais à celui de l’art universel. Mais aussi à la
danse. Mon Dieu, comme elle danse ! Avec précision, originalité
et la capacité de mesurer chaque moment à la perfection, sans
jamais commettre d’erreur, sans jamais cesser de surprendre.
Le rapport artistique avec la chanteuse Rosario «La Tremendita»
est essentiel dans ce travail, et la communication entre les
deux est présente tout au long de la pièce. Tout est soumis à
quelque chose de plus grand, une force invisible qui tourne
dans l’air et promet du risque, de l’émotion, une découverte.
Une grande partie du spectacle se fait a capella. Pablo
Martin apporte la majorité de l’accompagnement musical
avec sa contrebasse et des boucles d’échantillons sonores
qui prouvent que le flamenco peut exister sans guitare,
même si La Tremendita joue à quelques moments.
Rocio nous provoque avec des détails de bulerias, soléa ou petenera,
provocation qu’elle distille pour nous défier de comprendre son
message. Une scène intitulée « Café au rhum » est une parfaite
suite caribéenne de guajira et rumba qui débouchent sur un
tango comme on n’en n’a jamais vu – Rocio trouve l’inspiration
dans les battements binaires dont les autres ne profitent pas.
C’est là que l’esprit de recherche donne ses meilleurs fruits.
(...) Quand tout est fini, la lumière revient et c’est comme
se réveiller le matin après un rêve que vous avez partagé
avec ces deux femmes et leur complice à la contrebasse.
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Estela Zatania
Mercredi 27 février 2013
Le rythme au service de la danse
Le sens de la danse de Rocío Molina captive le Teatro
Villamarta
Trouver la simplicité n’est pas chose facile. Encore moins lorsqu’on
dépasse une certaine phase de la vie artistique. A ce stade, tout
devient exigence, responsabilité, pression, nécessité, anxiété …
et tant de recherche finit par cacher l’essentiel, le naturel, l’inné.
Pour autant, Rocio Molina et Rosario la Tremendita, avec la
collaboration du contrebassiste Pablo Martin, se proposent
de récupérer et faire pousser cette graine initiale oubliée
un jour dans un coin, ce qui lui a fait perdre son destin.
Ils le font à travers un montage intimiste, dans lequel il n’y a
pas d’espace pour de grandes scénographies (un porte-manteau,
un sofa et à peine plus) mais où tout est particulièrement
soigné, de la lumière à la musique, numérisée ou interprétée
en direct. C’est le meilleur exemple de ce petit format dont
nous avons hérité de la crise, mais qui est loin d’être synonyme
d’absence de qualité, comme en témoigne « Afectos ».
Inutile de dire que dans cet univers imaginaire, émerge au
dessus de tout la figure de la danseuse de Malaga, qui a depuis
longtemps surmonté la barrière du naturel pour naviguer dans le
monde de la géométrie et de la gravité avec une subtilité et une
facilité hors du commun pour une personne de cet âge. Rocio n’a
besoin de rien de plus que son corps pour tirer le meilleur, à la
fois sur le plan sonore et chorégraphique : debout, assise, avec
un grattoir, seule, accompagnée, embrassant une guitare, sans
doute l’un des détails les plus important qu’a laissé la soirée d’hier.
Danscettecapacitéàrencontrerlerythmepourjoueraveclessilences,
l’andalouse a trouvé pour l’occasion la complice parfaite, Rosario la
Tremendita, une artiste versatile et douée, capable de chanter et de
jouer de la guitare en même temps, et qui entre à merveille dans la
vision conceptuelle que défend Rocio Molina. La trianera apporte
une infinité de registres à la pièce, peteneras, solea, tangos, rumba,
guajiras, … et constitue le trait d’union avec la contrebasse de Pablo
Martin, dont la présence grandirait n’importe quel spectacle. (...)
Une fois de plus, Rocio Molina dévoile son côté sensuel dans
ses chorégraphies, avec des raccourcis invraisemblables, des
mouvements caractéristiques du bassin et une coordination
à la hauteur des plus grands. Elle se démarque dans le
paysage chorégraphique, et peu aujourd’hui s’en rapprochent.
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Fran Pereira

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