Trafic fluvial et troubles de subsistances à Vernon au

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Trafic fluvial et troubles de subsistances à Vernon au
HAUTE-NORMANDIE
ARCHÉOLOGIQUE
BULLETIN N° 9
2004
Centre de Recherches Archéologiques de Haute-Normandie
Société Normande d’Études Préhistoriques
Hôtel des Sociétés Savantes, 190 rue Beauvoisine, 76000 Rouen
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COMMUNICATIONS PRÉSENTÉES
AUX JOURNÉES ARCHÉOLOGIQUES RÉGIONALES, EU, 22-23 Mai 2004
Colloque organisé par le Centre de Recherche Archéologiques de Haute-Normandie et la Direction
Régionale des Affaires Culturelles - Service Régional de l’Archéologie, en collaboration avec la Société
Géologique de Normandie, le Muséum d’histoire naturelle du Havre, Archéo 27, Les Amys du Vieil Eu,
les amis du Musée Louis Philippe et le concours de la Ville d’Eu.
p. 7
Alain Beauvilain
p. 9
Déborah Tailleur, Jean-Pierre Watté
et André Bouffigny
Diaporama sur les recherches paléontologiques dans le
Sahara tchadien.
Yainville (Seine-Maritime) : Un site belloisien du nordouest français.
A propos des sources de matières premières utilisables
et utilisées par les préhistoriques en Seine-Maritime : le
silex cénomanien, un bon marqueur pour la mise en
évidence du transport de matières premières et d’objets
finis.
Apports de la fouille d’Octeville-sur-Mer (SeineMaritime) à la connaissance du Campaniforme régional.
Découverte d’un édifice gallo-romain sous l’église
d’Hondouville (Eure).
p. 13
Jean-Pierre Watté
p. 37
Jean-Pierre Watté et Yves Lepage
p. 47
Florence Carré
p. 51
Gilles Dumondel, Véronique Leborgne
et Jean-Noël Leborgne
Archéologie aérienne sur la moitié ouest de l’Eure. Une
bonne campagne 2003.
Nicolas Koch
L’occupation du plateau du Neubourg, de la fin du
er
e
I siècle avant J.-C., jusqu’au V siècle après J.-C.
d’après la photographie aérienne.
Jacques Le Maho
Le Câtelier d’Eu et les fortifications du littoral de la
Manche au haut Moyen-Âge (VIIe-IXe siècles).
Christophe Colliou
et Philippe Dillmann
Approche archéométrique de la métallurgie par
réduction directe en Pays de Bray.
Maxime L’Héritier
L’utilisation du fer à la cathédrale de Rouen à l’époque
médiévale.
Jens Christian Moesgaard
Deux trésors de la Guerre de Cent Ans provenant de la
région d’Eu.
Jens Christian Moesgaard
Faux monnayage en Haute-Normandie.
e
Astrid Lemoine-Descourtieux
Les petites fortifications de la région de l’Avre (XI e
XIII siècles) : essai d’inventaire d’après les sources
littéraires, iconographiques et la prospection.
Gilles Deshayes
Les occupations de la presqu’île de Jumièges de
la Tène finale au Bas Empire : les témoignages des
textes et de l’archéologie.
Sandrine Bertaudière
et Laurent Guyard
Un monument des eaux en bois énigmatique au VieilÉvreux (Eure).
Christian David
et Sophie Talin d’Eyzac
Prospection géophysique par la méthode électrique des
jardins du château d’Yville-sur-Seine (Seine-Maritime).
Jens Christian Moesgaard
La circulation des monnaies anglaises en France sous
Richard Cœur de Lion et Jean sans Terre et le
financement de la guerre sous Philippe Auguste.
p. 61
p. 65
p. 67
p. 69
p. 79
p. 81
p. 83
p. 93
p. 105
p. 109
p. 115
p. 127
Yves-Marie Adrian
L’atelier de potiers-tuiliers des Ventes « Les Mares
Jumelles » (Eure) : principaux résultats de la campagne
2000.
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COMMUNICATIONS PRÉSENTÉES
AUX JOURNÉES ARCHÉOLOGIQUES DE CAUDEBEC-EN-CAUX ET DE BERNAY
p. 131
André Goudeau
p. 135
Jean-Pierre Derouard
p. 141
Bernard Bodinier
p. 153
Lionel Dumarché
p. 159
Gaël Léon et Yves-Marie Adrian
Trafic fluvial et troubles de subsistances à Vernon dans
e
la seconde moitié du XVIII siècle.
Kay-le-Roy et Jumièges : un port et passage de la
Basse-Seine à la fin de la Guerre de Cent Ans.
L’événement le plus important de la Révolution ? La
vente des biens nationaux dans le district de Bernay.
Un village de Seine aux XVIIe-XVIIIe siècles en aval de
Rouen : Freneuse.
Résultats archéologiques de la déviation de Saint-Clairsur-Epte (Eure) : les occupations antiques et
médiévales et leur environnement.
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TRAFIC FLUVIAL ET TROUBLES DE SUBSISTANCESÀ VERNON
DANS LA SECONDE MOITIÉ DU XVIIIe SIÈCLE.
André GOUDEAU
Située dans la vallée de la Seine, au sud du Plateau du Vexin voué essentiellement à la culture
céréalière, la petite ville de Vernon, établie presque à mi-chemin entre Rouen et Paris, fournissait
e
régulièrement des blés et des farines à la capitale au XVIII siècle et occupait donc une position
stratégique dans l'approvisionnement de Paris.
Installée sur la rive gauche de la Seine, la ville de Vernon comptait environ 4 500 habitants. Sur l'autre
rive, le faubourg de Vernonnet, relié à Vernon dès le Moyen Âge par un pont, avait conservé une
certaine autonomie. En effet, à la fin de l'Ancien Régime, ce faubourg était situé dans le domaine de
Lemoyne de Belle-Isle alors que Vernon avait le Duc de Penthièvre pour seigneur. D'autre part,
Vernonnet constituait une collectivité distincte régie par un syndic ainsi qu'une paroisse relevant de
l'archevêché de Rouen alors que celles de Vernon, Notre-Dame et Ste Geneviève, dépendaient du
diocèse d'Évreux.
LA MINOTERIE PLANTER
À Vernonnet, sur la rive droite du fleuve, une importante minoterie fonctionna à partir de 1765. Dirigée
par Jean-Michel Planter, originaire de Dax, elle était installée dans les Tourelles, un bastion flanqué de
quatre tours construit à l'époque médiévale pour contrôler l'entrée du pont. Le petit château existe
toujours et l'une des tours, détruite en 1944, vient d'être reconstruite.
Très vite, cette « fabrique » devint un établissement important. Le blé arrivait surtout du Vexin par voie
terrestre et le minotier disposait de plusieurs « moulins pendants » sur le pont de Vernon ; la plupart ont
disparu aujourd'hui, sauf l'un d'entre eux, le « Vieux moulin » qui, récemment restauré, constitue un des
monuments caractéristiques de Vernon. Ce dispositif était complété par des moulins sur bateau ou
moulins flottants amarrés aux piles du pont.
Planter avait fait prolonger les Tourelles vers le Sud par un bâtiment de cinq étages s'étendant jusqu'à la
Seine, construction servant de magasin de stockage. Dans d'autres bâtiments, on pratiquait l'étuvage qui
permettait la conservation de la farine enfermée dans des barils en vue d'expéditions lointaines. En effet,
la minoterie de Vernonnet avait pour clients la Marine ainsi que la Compagnie des Indes. Mais elle ne se
consacrait pas uniquement à l'exportation et approvisionnait également la capitale relativement proche
de Vernon. Régulièrement, des barges venaient prendre leur chargement de farine et quittaient
Vernonnet pour Paris.
LA NAVIGATION
Vernon constituait donc un relais dans l'activité batelière sur la Seine, les bateaux circulant entre Rouen
et Paris y faisant étape pour décharger certains produits et pour en prendre d'autres, notamment de la
e
farine ou des grains. Très utilisée pour le transport des marchandises au XVIII siècle, la navigation sur
la Seine, était toutefois « d'une brutalité et d'un risque inimaginable aujourd'hui ».
Une première difficulté provenait du changement de niveau du fleuve. Un « Etat des courbes des
bateaux qui ont monté et descendu le pont de Vernon » dressé de 1755 à 1758 montre bien les
conséquences de la situation météorologique sur la navigation fluviale. Circuler en période de crue
constituait une aventure périlleuse et bien peu s'y aventuraient : ainsi en janvier 1756, mois de « grosses
eaux », sept bateaux seulement osèrent poursuivre le voyage jusqu'à Paris.
Parfois, au contraire, c'était le trop bas niveau du fleuve qui gênait la progression des embarcations.
Ainsi le minotier Planter écrivait-il à un correspondant le 28 novembre 1783 : « Je ne sais où est resté le
bateau. Je crains qu'il ait manqué la marée pour passer à Pont de l'Arche. La Rivière est toujours aussi
basse qu'il ne peut en descendre aucun qu'à la faveur des marées ».
Durant certains hivers, lorsque le fleuve charriait des glaçons, la circulation devenait extrêmement
difficile sinon impossible. Ainsi en janvier 1757, trois bateaux seulement franchirent le pont de Vernon. Il
arrivait même que des naufrages se produisent comme en 1786 où un bateau chargé de cuivre pour la
Marine avait sombré dans les eaux du fleuve.
Même en période de « bonnes eaux », le voyage était long puisqu'il fallait entre un mois et six semaines
pour remonter la Seine de Rouen à Paris. Le trafic variait peu d'une année sur l'autre comme le montre
le tableau ci-dessous établi grâce à l'état des passages dressé au pont de Vernon.
137
années
1755
1756
1757
1758
« courbes avalantes »
(vers Rouen)
287
255
263
291
« courbes montantes » (vers
Paris)
650
514
504
543
Autre complication rencontrée par les bateliers sur la Seine : l'encombrement du lit du fleuve par les îles.
Entre le Goulet et le Val situés légèrement en aval et en amont de Vernon, on en comptait une trentaine
dont certaines étaient assez étendues comme les îles Corday, Fouy ou du Museau.
Le niveau des eaux et l'ensablement du lit du fleuve n'étaient pas les seules difficultés que devaient
affronter les allèges. En effet le passage du pont de Vernon était particulièrement délicat et nécessitait
des manœuvres longues et périlleuses.
LES PREMIÈRES ÉMEUTES
Dans les périodes de crise de subsistance, les blés du Vexin et les farines de la minoterie étaient
réquisitionnés afin de nourrir les Parisiens. S'y ajoutaient parfois des grains importés d'Europe du Nord
et d'Amérique. Les Vernonnais n'appréciaient guère de voir ainsi des convois de bateaux remplis de
grains et de farine remonter vers Paris alors qu'eux-mêmes manquaient de pain. À plusieurs reprises, se
déroulèrent donc des émeutes populaires, la minoterie de Vernonnet constituant une cible privilégiée.
Au printemps 1768, une mauvaise récolte ayant entraîné une hausse du prix du blé, des problèmes de
ravitaillement se posèrent en Normandie et des « émotions » se produisirent dans différentes villes en
mars 1768. À Vernon, le 3 avril, le minotier Planter qu'on soupçonnait de fournir du grain avarié fut pris à
partie par la foule.
Les incidents de mai 1775 lors de la « Guerre des farines » furent autrement plus graves. On sait que
par l'arrêt du Conseil du 13 septembre 1774, Turgot avait établi la liberté de commerce des grains. La
décision fut d'abord bien accueillie mais la hausse du prix du pain provoquée par la mauvaise récolte de
1774 suscita dans la région parisienne des émeutes connues sous le nom de « Guerre des farines ». En
avril 1775, des révoltes provoquées par la cherté des grains se produisirent à Pontoise et Magny, puis
ce mouvement se transmit en Normandie. À la fin du mois d'avril, craignant une détérioration de la
situation, le subdélégué de Vernon, Doré, fit part de son inquiétude à l'intendant de Rouen, De Crosnes.
Ne disposant que de moyens dérisoires - une brigade de quatre hommes commandés par un exempt - il
lui demanda des secours afin de faire face à toute éventualité.
Dès le 2 mai, les grains furent taxés par la foule sur le marché de Vernon : la population fixa elle-même
le prix du blé, inférieur de plus de moitié au tarif habituel. Ce même jour, Planter avait fait partir un
bateau destiné à l'approvisionnement de Paris. À La Roche-Guyon, l'embarcation fut attaquée et pillée,
la population vendant les sacs de farine à bas prix.
Le lendemain, 3 mai, la minoterie fut assiégée toute la journée par une foule nombreuse venue des
villages environnants. Foule évaluée à 4 000 personnes par le subdélégué de Vernon qui resta enfermé
à l'intérieur des Tourelles pendant plusieurs heures. La porte de la minoterie fut enfoncée et les hommes
de la maréchaussée de Rouen arrivés sur place durent tirer faisant quelques blessés parmi les
émeutiers. La foule se dispersa et l'on opéra quelques arrestations mais le mouvement de taxation
populaire reprit, visant différents marchands de grains.
L'arrivée le 4 mai d'un détachement du régiment de Penthièvre fort de 50 hommes permit un provisoire
rétablissement de l'ordre. Mais le 6, la foule se porta de nouveau à la minoterie et seule la mise en vente
de 120 sacs permit un relatif retour au calme tandis qu'un bateau réussissait à partir pour Paris sous
bonne escorte. Des troupes stationnèrent alors dans la région, parcourant les paroisses environnantes
pour faire approvisionner la halle. Parallèlement, la maréchaussée faisait opérer des restitutions de
farines enlevées à la minoterie.
LES TROUBLES DE LA RÉVOLUTION
L’agitation populaire qui se déroula à Vernon au début de la Révolution se situait dans le prolongement
des troubles de subsistances de l’Ancien Régime. En 1789, la récolte étant particulièrement médiocre,
les mouvements de protestations commencèrent tôt dans l’année. Dès le 21 février 1789, la foule
entreprit de taxer les prix des grains à la halle de Vernon. Plus tard, le 22 juin, il fallut acheter des blés à
Rouen puis, en juillet, le prix des grains ne cessant d’augmenter, la milice bourgeoise dut veiller à « la
sûreté de la halle ».
À l'automne, la population manqua de blé et s'en prit à nouveau à la minoterie. Le 27 octobre 1789 une
foule nombreuse réussit à y pénétrer, à s'emparer de Planter et à le ramener de force à l'hôtel de ville de
Vernon, sur l'autre rive de la Seine, où il faillit être pendu. Ces troubles qui constituèrent l'un des
138
événements marquants de la période révolutionnaire à Vernon, eurent des répercussions à Paris, ce qui
confirme la place tenue par la petite ville dans le ravitaillement de la capitale. Dès le 28 octobre, ce
grave incident fut évoqué à la Constituante par Bailly, inquiet du sort de « M. Planter chargé d'une partie
de l'approvisionnement de Paris » et, le lendemain, La Fayette envoyait des troupes commandées par le
Chevalier Dières afin de ramener l'ordre à Vernon.
Dans les années qui suivirent, les problèmes de subsistances continuèrent à se poser de façon
L'agitation populaire qui se déroula à Vernon au début de la Révolution se situait dans le prolongement
des troubles de subsistances de l'Ancien Régime. En 1789, la récolte étant particulièrement médiocre,
les mouvements de protestation commencèrent tôt dans l'année. Dès le 21 février 1789, la foule
entreprit de taxer le prix des grains à la halle de Vernon. Plus tard, le 22 juin, il fallut acheter des blés à
Rouen puis, en juillet, le prix des grains ne cessant d'augmenter, la milice lancinante dans la petite ville
avec plus ou moins d'acuité. Ainsi, en décembre 1792, une nouvelle émeute se produisit, la foule pillant
des sacs de blé. Écartelée entre son souhait de nourrir la population vernonnaise et les nécessités de
l'approvisionnement de Paris, la municipalité de Vernon se trouvait dans une situation bien inconfortable.
La loi du 4 mai 1793 - le « premier maximum » - qui taxait le prix des céréales et prévoyait le
recensement des stocks aurait dû permettre un réapprovisionnement de la halle mais les gros
cultivateurs préféraient stocker leurs grains et les vendre clandestinement plutôt que de les écouler à
bas prix sur les marchés. D'autre part les nouvelles divisions administratives établies par la Constituante
avaient coupé la ville de Vernon de son centre traditionnel de ravitaillement, le plateau « fromenteux »
du Vexin, sur la rive droite. Désormais la Seine servait de limite entre les districts d'Évreux et des
Andelys et les villages qui traditionnellement approvisionnaient la halle de Vernon se trouvaient dans le
district des Andelys alors que Vernon faisait partie de celui d'Évreux. La circulation de grains d'un district
à l'autre cessa pratiquement à partir de mai 1793.
Bien que Paris constituât pour Vernon une ville concurrente du point de vue de l'approvisionnement,
cette dernière resta fidèle à la Convention lors de la révolte fédéraliste normande de juillet 1793 et ce
choix fut décisif car la ville, par sa situation, constituait l'un des verrous de la Normandie. Le
Gouvernement révolutionnaire ne s'y trompa pas et dépêcha sur place un détachement d'une centaine
d'hommes chargé de surveiller la minoterie de Vernonnet.
En 1794, la récolte fut à nouveau très mauvaise et l'hiver 1794-95 extrêmement rigoureux. La question
des subsistances fut alors aggravée par l'abandon du maximum décidé par la Convention
thermidorienne ainsi que par la dépréciation de l'assignat. Cette crise culmina au printemps 1795,
er
période où menaçait la disette. D'ailleurs le 12 germinal An III (1 avril 1795) un important convoi de
farines quittant la minoterie de Vernonnet pour Paris par voie terrestre fut bloqué par la population. Le
maire, arrivé sur les lieux, accepta de prélever 60 quintaux et de les vendre à bas prix à la population, ce
qui lui valut ensuite d'être convoqué à la Convention.
Les troubles de subsistances liés à la position de la ville sur l'axe de la Seine et à son rôle dans
l'approvisionnement de Paris en blé et en farines constituent donc une donnée permanente de l'histoire
e
de Vernon durant la seconde moitié du XVIII siècle. Dans ce domaine, la Révolution ne marque pas de
rupture. La ville conserva d'ailleurs un certain rôle dans le ravitaillement de la capitale sous l'Empire et
sous la Restauration, époque où la minoterie de Vernonnet étant devenue l'un des magasins de
l'administration de la Réserve, l'on y stockait des grains pour prévenir toute crise de subsistance à Paris.
André Goudeau
Cercle d’Études Vernonnaises
Mairie
27200 Vernon
Sources
- Archives départementales de la Seine-Maritime, C 106, C 107, C 110, C 858.
- Archives municipales de Vernon, Registre des délibérations de la Municipalité (1780-1790), BB 2.
- Archives municipales de Vernon, Registre des délibérations du Conseil général (1794-1795), 1 D 10.
Bibliographie
COBB (Richard) (1951). - Les disettes de l'an II et de l'an III dans le district de Mantes et la vallée de la Basse Seine.
Mémoires de Paris et Ile-de-France, t. 3, p 227-251.
GOUDEAU (André) (1990). - La minoterie de Vernonnet (1765-1849). Les Cahiers vernonnais, n° 13.
LEMARCHAND (Guy) (1963). - Les troubles de subsistances dans la généralité de Rouen (seconde moitié du
e
XVIII siècle). Annales historiques de la Révolution Française, t. 35, p. 401-427.
MEYER (Edmond) (1875). - Histoire de la ville de Vernon et de son ancienne châtellenie. Les Andelys, 2 t.
RUDE (George) (1961). - La taxation populaire de mai 1775 en Picardie, en Normandie et dans le Beauvaisis.
Annales historiques de la Révolution Française, t. 33, p. 311-326.

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