Année- N" J62. Le Numéro : 5o cent.

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Année- N" J62. Le Numéro : 5o cent.
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Le I * ' t t l t • S du c h a q u e fnúílt.
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TYPE
DE BEAUTÉ
rfcenl»'»*n«in=nl,.
RAoflr. B . ' l .
qa.liu.
MAROCAINE
u n I i l u M . » r t » l i . B ul S r - u d r » p o u r i r » l i ™
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PAlua.
1 . Cortrall d . u l U
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HYÇIENE If LA BÍAUTÍ
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L est absurde de vouloir dissimiilef
la manière scientifique qui e.^t h base
sons kis fards et lo maqiiillags iea
de son enseignement.
déleotHOsil.istionis'aUàre la beauté
Par cxrinple, sa description du traidu visage, Lo ¡ilatrage n'a d'autre eiïet
t n n c n t dos rides démontre, jusqu'il
quH ds perpéluor et aggraver livs stigréviflenoc, la logique de ses procédés.
mates de la faco quo l'on cliorclie à
Ella observe furt judicieusement que
dérober aux i-ogarcls.
le ilépérissomentdes tissussous-cutar.és
Le hm s>ns iadiquo qu'il ost raentraîne une diminution da la mossu
t i i n u e l de s'allutiuer à la sourw môtne
des chairs sur lesquelles flottent en plis
des tarjs i.ijuri.Hises pour I !s fairj disdisgracieux, comme un vêtement trop
paraiti'B à tout jaiuais.
ample, les membranes de la poau.
DatJS CB but ries quantUés de panaPour oomlilor les cavités et rétablir
CÓ3S sont otfertes à la crédulilé féimila tension normale des nmsclss, elle a
nine. .Un conseil à ce prnpos, chère
su découvrir une préparalioii merveilMadame. Toutes les f.iis que vous screi
leuse qu'aile nomme Huile
Orinmle
sollicitée par une préparation mirifique
Ganesh. Cette huile à base végétale,
doués de toutes les vertus, écartez-la
comme tous ses produits, a le don
résolument.N'oubliez pasque lescau-^es
extraordinaire do nourrir les tissus, et
sTisceptibles d'engendrer une altération
de les régénérer. En leur faisant absorde l'état sanitaire de votre figure ou
ber les corps gi-as, ella développe leur
plutôt de l'épidemc qui la protège,
substance adipeuse, de sorte qu'après
sont innombrables, et aboutiaseat à
une série régulière d'applioations, on est
des eñaís diamétralement opposés. Il
.agréablement Surpris de k ü'ausfonnay a aussi la question du tempérament
tion opérée à la surfaoe du visage dant
qui se traduit
l'aspect êe troupar des influenve rajeuni. La
cas contraires.
conséquence
S u i v a n t que
tonte natur lie
vous aurez la
est
la disparieau sèche ou
tiou r a d i c a l e
uniide, jl condes
sinuosités
viendra
d'apdes rides.
pliquer uu spéElle a la préoilique d i l î é caution de prarent ; de même
tiquer
simultasi votre face est
nément
un
sxsangueouiorm.issage
facial
tement colorée.
qui
active
et
S o u v e n t les
seconde les efmaurtrissures
fets
de
i-Huilc
de îa face pmOrieri.Uile.
viennentdegerElle prescrit
mes parasitaires
en même temps
qu'il s'agit d'al ' u s a g e d'un
néantir.
autre produit,
Il es L évident
le
Toaijue
que vous n'avea
Diable Ganedi,
pas fait
des
qui doit servir
éludes sur les
de lotion à la
lois de la phyplace de i'oau
siologie et que
et Constitue un
vous ne possépréservatif indez pas en théfalDIble de la
rapeutique des
Beauté.Desti.ié
connaissances
à Jiettoyer l'alassez étaii dues
véole des pores,
pour juger du
ii lesra.sserrecl
traitement qui
tout en favorivous con vientle
sant la sécrémieux. L'art d«
tiondes glandes
guérir les inñrsébacées, donne
raitéslégères tu
à la peau la
prof 0:1 des qui
blancheur ut ]B
enlaidissent le
velouté. Cett :
visage n'esteffilotion, de pc;.cace qu'àla conîuin aeréablo,
dition de s'appuyer sur la dermatoentretient en outre la propreté pai'iaitj
logie qui es L'une véritable science.
du visage etremplaoe avant-igeusement
Vous devez donc vous adresser à un
les atilutions quotidiennes. C'esl au
spécialiste.
surplus un fortifiant qui met la peau
Ils sont d'ailleurs fort rares ceux qui
à 1 abri de tantes les excoriations ct
ont acquis une réelle coiiipétonca pour
délivre la paupière des boulfissures. Elle
\i$ soiiis i donner à l'esthétique fémia aussi une lotion antiseptique Lily
nine, car ce n'est guère que depuis
Gancsli, destinée à puriDer l'épiderme
l'importance donnée i cette brandie
des rougeurs, boutons et tarss diverses.
de la biologie par Mme BL·aiior Adair
Des milliers dc psrsonnes doivent A
que dea hygiénistes 0 [ i l suivi le mouson traitement par VElerlroli/sis-Antivement dû à son initiative.
Siptic ou par sa préparation D&m, la
Mais de l'avis des médecins euxdisparition des poils et duvets, avec
mêmes, Mme Adair est non seulement
l'agrément d'une opération sans dourinitiatrioe, mais la maîtresse incontesleur. Elle est aussi l'inventeur de la
tée de la nouvelle Ecole de culture
Mnnlonnière Ganesh qui ampiclie lo
ptrysiquo. Instruite, passionnée pour
développement du double menton etdu
son art, ello a perfectionné ses notions
Bojideau anti-rid^'i Canesh fait pour
théoriques par des milliers d'applicaejitretenir la pureté du iront et des
tions. Ses débula à Londres Curent si
tempes. Souveraines égalemant ses or¬
tri.imphaats qu'elle d u t élargir le cadre . donnances pour la suppression dos
de s?s opérations en lotidant à Newveines rongés des yeux et lea soins do
York une Ecole de Beauté célùbrfl dans
la dentition.
tous les E t a t s de l'Union. Tentée enfin
Mme Adair rejoittous les .jours dans
par 1.; prestige do la Podété Parisienne,
sou Eiablissenieul dc la rue Cambon, 5,
ello a reçu chez. i;ous un .icoueil non
où ses prescriptions sont exécutées
moins empressé.
par un personnel de dames anglaises
En parcourant leTraitò qu'elle a éoril
initiées à sa raétho.de et parlant toutas
snr la beauté îles formes et du visage,
Je français. Demander son Traité- pour
nous avors pu nous rendre compte de
ie recevoir franco.
BUHGKBAEDT.
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MODELÍE
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de la M a i s o n
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RUE AUBER,
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SOÇl€T€ ATH€Nfl
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IVIAISON SPÉCIALE POUR PRODUITS DE BEAUTÉ
La S O C I É T É A T H É N A emploie des métUDdes scientifiques, d'nne éifioacitéabsolup,
poUtl'eQtretieTi et le développement do la Beauté et p o m le traitement de tautes les împerfections d u vÎMgc ou d u coi^js, Eile s'occupei Tii:ti;Diiiïîtnt,. d e : I4 b e a u t é d u teint»
point» bolríí* t a c h o s de i^u»9«\ir, roïiBeurs, e t c . ; rl^«s.^ irrésularité des liÊnCS du
n e i t s e i n s (développeineTvt, fçrnveté, blafiCiliew); nliâ'»lt«; l>9ioyie«>âo\ib1cs mont^ms;
beauté des m a i n s , iufxib des doJgtsi n o l n s d^a y^wy, clii*ïme d a regard ; cils» s o u r c i l s ;
cherûuac, calvitie, teintiires> peUioules; disparition, des p o i l s ût du-vûi9 dtssracLeuX; e l c
La S O C I É T É A T H Ê N A est ùniversallepient" connue ct appréciée, gr^ce à la
rigoureuse précision de ses méttodçs, que toute ;pëî;soiiiac peut facïJleiïiont aí>pUgneí olle!
inâme» et à la supériorité irtcompaTable d j s c s produits qui sont d'uue
efficacité c e r t a i n e et a b s o l u m e n t
inoff^nsífo.
;
Les pïoduits de la SCKlJîTE ATHENA sont en ^ente dans les grandes maisons d u
rnonde entier. Le Catalogne est eavo7é gratis et franco &^ a m a n d e adressée au Dépûtgonéral.
Ë:!£:trai1 d u C a t a l o g u e î
Beauté du teJnt» blancheur» fJnesse, -btiurBonftures dea pauplirea ¡ ftirête lea tóciéde l'wlL; cûDicrvûlfl \tiq; Indispenaible
souplesse e t velouté de T^piderme, •tiona
!iujft-,ye\t3c iatlguea. Donne au tcoarâ ; charme»
plitemis par l'ejnploi journsUer de la Crime
AlhÉntt- Prévient et gnéilè ; boiittma,^ dartres^
rougeuin. Le pot fianco ïfrance.
: Taches de rousseur, haïe,
masque
dé grossesse, fllapaTcífiaen* pjir Vusage du
îait Caîppso, Oenviflut aux é p l d e n n e B fluB ot
tlÉlinatB qui ne peuvent BUpportM Iw crèmefl.
t e flaflOD 6 ir. ifrauco qoUs poatal 6fr,35,
Protection de répiderme contre
les intempéries, l e s poussière-, etc.,
fl·Sfiur^È par la Crime des Walkyries. Indispensable
pereonnea exposées a n s intempériea
IspOrtemen, automolillistsa, cycliatea, yachtamen, etc.JvI.B pot Iranoo 10 iranoa,
• Epidermes gras, luisants, points
Il (tirs, points bUncs, comédons, guaria
railicalemen* par la L^saibim, qui donna volont¿ et frflîcUeur au teint. Troduifc inoiïûnBllLe flftcoD franco 10 ícanCB*
Rosée d'Orient, hyelSna e t beauté ^ea
yeux.P.iît íllsparíiítro : líia t a c ï i B S j Mies, fljçta
rougea de vm ; ûoï^eefltloh, brfliytea, rúUgétiEa,
crAce, oxproselon, ï í o a t ó t inoffetiaíl, i o fliicon
frftiiçû 6 fr.
•
Rides, sillons, patte d'oie, relâche-r
meïit des tifiâu^; etc., aont trrtitéB avec
BUDCig par la G^íopTi^iiïic, qui rcvJvJfle l«a
tigaufl Dt les.rnuBclca,.lour douno ferraste, llftsticltl· l o Pot ftívnoo 12 n·anofl.
SeilíS dévcroppís, tonlliCa, rafferniia, blanchis par ramplni fle ía TíUMffiftc •
. qui
liarmoDlEe laa fornica, íftit dispaiultre crauXi
BiillíM úaaeuBfls, Ballares, l e pot franco g france,
Réduction,
-
intuís sem cnt, pai-
Pâle asTaííHíí, qui fuît dlEparaltro : bajouoE,
doubLeï meutons et tout ddpOt Bra,fsacuxî perniut d'ol)teuir l'aïuîtiûiefleniiuit ot lo /«s^i^ ifs-»
^gU,
crno mjïn iH^iMwtfîHf- La pot frauBÓ
a
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fiaacB.
Cheveux, calvitie, pellictiles, c h e v e u x gras, etc. I.0 Rio&i^éramr Sé^^drar/iin
arrÈtô lft chute dea clievaux-, I^B ' l i t repouascr,
détruit les roilîdulefi, tonitSB le cuit che\'eln.
Le flacon 8 itálica; (tfluco postal 9 ft. 26.
DÉPÔT ÏÉIIÉRAL: SOCIÉTÉ A T H É N A . 10. RUEDU NIOI|T-THAL>OR( PrÉs
plaM 4
FAÇIS
(1)
•
>^
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La Mode de la Coiffure
Les coiffures se font t o u jours très volumineuses, a v e ;
beaticoup.de cheveux, c'està-dire beaucoup de postiches :
l'ondulation large et noue, si
seyante et si douce au visage,
est, par conséquent, toujours
en faveur ; le bouffant sur le
froTit, l'année dernière si volumineux, se , transforme cette
année en une raie, soit de
côté ou au milieu (Dessin 178);
le " D i a d è m e " Se porte encore plus que l'aimée, dernière;
chacune le place à son goût,soit en arrière et à plat (Des-,
sin 177) ou plus en avant et
ïelevé (Dessin 170). On porte
également l'anglaise courte
q u e . l'on- place à la riuque
(Dessin 179) ou.plns haut'dams
la coiffure (Dessin 177) ; toutes les formes de coiffures
sont admises, pourvu qu'elles
soient seyantes, floues e t
volumineuses, ,
N" Tit. — Cùiffufe faite avec- mi ftoit faiscmt imtt le tour de lii tête et un
" Diadème " -placé à plat et e» arrière, m forme in fer h clievat, et, dont les
botits frisés ss perdent dans une lou{Je iZ'aHglaises ôourtesplaUes ait
milimda"'ai&dkTiiB"
'et retombant en amirs. Cette eùtgwm fait très
bien pour les cHapiaux
tmiernes.
A"" 179, ^ Coifjma très gracieuse pour le soir si le iMâtre, fuite aveo tat Iour
de iéiSf coiQé avec um raie à gauche, un " 'Diadème " dont les pointes hou-•ctses donnent Mite forme grecque, ei ane rangée
ds boucles à la nuque.
L'ornemeiii trouve facilement sa place dans csih
coiffwre.
Postiche en cheveux
ondulés naturels, ce
a d r e s s e z - v o u s à la
Pour a T o i r u n b o n
de qualité supérieure,
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C h a u d e u i é n t s r o m i t o u f l é e e n s o n é i é g a n t c o s t u m e t a i l l e u r , la raondatna p e u t i m p u n é m e n t braver les nremiàrK» , t M ! « ( , . j
g r â c e d ' d l k u r s n e p r ê t e pa= Í .a d i s t i n c t i o n n a t u r e l l e « merveille, v ê t e m e n t , taillé eTexécutrZ 1 6 ™ ^ ^
p a r H I O H L·IFE T A I L O R . 12, r u . A<,I>«. . 1 113. rt* de R l o h e l l ^ i la c a l i b r e maisoil qui
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Notes
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d'Élégance
Nous avons, en
lai t de parf unis,
une iitlicieuse trouvaille. Un chimiste
distingue — q-JCl
cliimiste ne l'est
pas ? — parfume,
ù l'odeur favorite de chaque femme,
des peaux de suède que l'on glisse
ensuite entre la doublure rt l'étoffe
de n o s robea ot do nos corsages. Ces
peaux ont la propriété de conserver longtemps le parfum dans ioute
sa fot le et d'eu iraprégner nos personnes. Ce système remplace avantageusement les sachets archi-connus
que l'on coud à la doublure des robes
et que l'on place dans toutes les
arinolrea. Toujours en fait de parfums,
voici un exquis mélange tout à fait
xvni= siècle ; dc l'iris de Florence discrètement additionné d'une essence
ainlrirée. L'union de ces deux senteurs
est tout ce qu'il y a de plus fm.
Los parfums á
lamodË
Pour
laisser un
ca.
pltftHjf:
slllafle
^ ^-'olles p o u r
l'autû
J*
Un
concours
dû
chop'-au»
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Oatcnile
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Bien que nous entrions eu hiver,
l'auto n'a rien perdu des bonnes grades
dc ses ferventes. Une jolie coiffure,
pour ces voyages, consiste e n un petit
canotier de feutre gris, gajrni dc deux
grandes ailes blanches posées de coté,
et entourées d'un long voile en crêpe
de Chine gris. Ce voile est ensen-é
autour du cou par une coulisse, de
façon 4 protéger les cheveux et les
épaules, mais il no couvre paa la
figure. H tient diaud tout en évitant
Ip, poussière. Les longs voiles seront
du reste très à la mode cet hiver,
Certaines femmes en useront à la
façon américaine, qui consiste à rattraper toute l'ampleur des plis à la
nuque, où on les fixe par une longue
épingle dc nourrice, en bijouterie, à
uiolns qu'on ne les retienne dans la
barrette .des cheveux.
T O I L E T T E D E S O I R É E (Modèle de In Mciaon MarealnB-Lncroli).
" iüíj&í syíphSde
Pour avoir une idée exacte du chic
de ncs chapeaux, il faut se reporter
an concours organisé à Ostente, á la
fin du mois d'août dernier, par la
direction du Kursaal. Soixante-douze
concurrentes y prircmt p a î t , mais elles
furent toutes brillamment distancées
par Mme Renée Vert. Sur les douze
prix offerts par les organisateurs
du concours, l'heureuse modiste du
5<5, faubourg Montmartre, en emporta
sept à elle seule. Ce fut d'abord le
premier prix de chapeaux de ville,
pour u n superbe chapeau de velours
violet, que présentait Mme Artot.
ïl était doublé de satin champagne,
garni d'un galon d'or ancien et empanaché de plumes; puis elle cnieva
avec la même facilité Je premier prix
dechapeauxdu soiravec un grand chapeaugenteCaiiisborough,fort joliment
porté par Mme Coussirat, une jeusio
femme d'une rare beauté et d'nr.o
élégance parfaite. On en trouvera
une reproduction ici, à la page 474,
ainsi que du précédent. Mme Renée
Vert se vit, ensuite attribuer cinq
seconds prix pour d'autres créations
non moins ravissantes. C'est un joli
succés, bien justifié par la grâce de son
talent.
C A M I L L E DucoEt.
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sans covsd, en drap d'or sovpk.
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L'AMEUBLEMENT
FRANÇAIS
Je illfiaig BTI u n récent article cfu'en fait
û'ameublemeiit Ja mode n'était pas ^ussi
capricieuse que d'aucuns vouilraienî: le
faire sunposer et j'sjontaia qu'ells a.iiroett a l t tous les stvles, pourvu qu'ils lussent
bien représentés, cepenrtant, après do
uoinlirenit autr&a, voici eucore na ameulilcnsent inspiré du ïvni" siècle, te a u i
paraîtrait indiquer que'sana s'v arrêter
oxdUEiveaicnt il possMe ses iirèiSreaces.
E h ciuii.il le faut Wsu avoueij la meilleure plate lui m t rései-vée uaua nos
intérieurs, est-ce engoUèineut iniustïflê,
caprice, ou i-épond-ïl mieu:! que tout
autre à uos-aspirationa attutlles'i
Cette dei'nîère
e s t Ja seule
iusCc, .il nous plaüt par la légèreté et
l'haî-monie rie .ses formes, sau5 grana
apparat il peut sou! loinrire uuerioTicsso
•efegante it.une exquise siinplieitt, il ne
. comporte rien tle couïentionnel pt d'imposé, la fantaisie ûe ctiacune peut, sans
craiute a'iiérésie, choisir l'adaptation qui
lui convient parmi les œuvres des moii
veilleux. artistes ijui l e créèrent.
La chambre represen ée n'esl elle pas
nn moàiile remurijuab e et les li^ea
n'en sonl·elles paa sgr ables ii suivre"!
Les nteiiblea en bois pe a t pris, encidréa
ie rubans Sien enroulés, réalisent lo rêve
du conferí, l'armoire est parfaite de p r o porticuË, l4
ûout ou ne voit
qu'une partie, prête a n s menus objets dc
l a toilette (éminine i'abri de ses' norahreuy. compartiments ; le lit a ses pauneaus. garnis de toile de Jouy à méaalllons C L
de flouis aux. nuances
Indéclues, même toilo au dicor aimpleuient relevé a« roar dau-s u n gracieux
meuvcraent. •
Même toile encore à ia tenture murale
et' a u s Eiices donnant au tout u n air da
douce inlimlté dans «ne atmosphdre embaumée de l'odeur pénélranle'dç toutes
ces ncnrs, JmîJs pleines de Iraiclieur, ct
nui maintenant se revêtent, dè teintes
délicieuseiacnt passsos.
A. TX v t n s y .
consiiiérAttun
peudreuBo,
pünÍBT.i
AaMOinE h t ncites,
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glucca tWuUlúefi.
MSTIcUl! . , .
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LA
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TÉTÉPH. 269^50
CHEZ
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RUE
B" HENRY,
DE TURBIGO.
COIFFEUR
REVETÉ
PARIS
Toas Les j o u t s , à. la an d<j la joîiYnée, fies ateüiirs de B'ncnryl.esposticliea m o n t e û t à l i üi&uuiRntiou '
pour avoir le dürniBr coup li'ceiJ du •
toultre avant le départ pour Tes
cxpeiHHoBS.
Elen ae plus nirisiix à voir que
l'arrivée ûe toutes ces coiffures sur
dj&a mannequins ayfint esaiîtcmeut la
ilimcnsSon (lca postichiis oommanrtés Í elles û e sont miáss en boite
qu'après ua e x i m o a I r i s attentif i¡x¡
maílrOj qui, photograjililos de s&ç
ciisutbS eu niains, constate qqc Ifc
ooiffHrç será, seyante, sinon elle
i-ôtoume sans réuiiasioiï au:i ateliers
avec uue nele tîe B" iieiary doanant
les explieatiouB néûessaires pour .
qu'eUe n e i-e\lenne h la manutenlion que tout à îait parfaite, comme
il la comprend pour emtieliit s a
cliente. Got eiuflit coiffeur uttaoiio
« n e impaitanoe U'is grande È l a
qiieaUoc de l a laieicoiücne vous
pouvez l e voit s u r cette pliotoj'rapUle, la niêino coitTure estreprèscnlèe, ¡"uno avec l a ralo à droite,
l'fiutte à gauche; an coilteurde dis'cerner laijuelle ttes deux sa clEcjite
doit adopter, Tout l s secret est îa.
mes, j» N"M<i rii-.iBjuiaiide Vinau
ÍIOÍÍÍÍ16Í1; i-''i''.'/'.tf, c'est simple et
parfait, ciiiiiui. V..U15 l e voyez aur
cette p!K'iiiL''iir,liii'. Vous vissez M
tout pstft ij ;.; rill y importe oft,snr
:)ne talili tri'.- i-iiiiisti, o l c . f i t j ù
posticliei*'!'; >H;,ni;cna dans toute
sa largeo r, \ ..ii.^ nt i liies ce une vuus
voulez. L*ii:i : S fr.ira'i.
B "
K E N R Y
Breveta en ! r:r.,c-: d ii l'Strmgsr
Celte di-Tuière liivcntlou céponti
a un besoin des plus ureeuts. >lon
seulement il fut reconnu de tous
lemps fine les lavases de tStedri.
qnentsaoutindispeïisable.'î pour couscïver l a clicvelute en l a délanassant des poussières ramassCca un peu
partent (surtout depuis le dùvcloppeinent de l'auíouiolilllsiiiiel, niaîg
aujourd'liui oû presijue toutesles
femmes se dérolorent ou se teignent
les cIievcuK. et p a r conséquent ont
besoin do lavages répétés, i l csl
inflispensDllo d'avoir dans son cublnel ûo toilette ce petit appareil si
simplillû rjujussiVlieraen quelques
minutes les pluslmpoitatstes CIIOTClurets, etévítcíiauxdaraiíslcaiBfioidtssemcnts, u i v r a l ^ e a , .rLiumesflo
ten'eau.
loua !ea.joui-a, cinq'janlepostlcbes
à u m o i u a tceoUlenry le Karautitct
pcjit montrejT ses Livres à, y ni vaut
lca'voir) s u u t expÈiîfis dans toutes •
Ie,s 'directions du moude. T.es garçons
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d e î a c o u p e e t d e la. m i s e an
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L fait le tour du m o n d e ! ... éiégant, mais s'arrête chez toute femme
coquette dont il tnserre la taille,,, Ne rongissea donc pas. H s'agit
du précieux " C o r r e t d e l a F a c u l t é " dont la forme savante,
médicale, est parvenue à concilier avec art
IcB lois de -l'élégance avec celles d'une
hygiène parfaite,
IJ'áiUeurs la Maison J e a m a u
û ' A r G n'a-t-elle, pas seule, le
secret de cette élégance suprême,raffinée, à la fois simple
et luxueuse, dans tous les accessoires de la lingerie féminine ? Quelle féorie quo ses
créations .pour k toilette intime, quelles conibÍnaÍBons
cliarmaQies, que de flou, de
dentelles anciennes, de tulles,
ds soieries groupées avec un
art inimitable, t o u s accessoires
créés par Mme Desbruères en
des variations infinies !
Le joli et intéressant AJSnan est
eavoTÎ îcancoi par la Maison
M"-"-^ J E A N N E
2Jff,
"Jeanne D'Arc" :
Zé5, tiie Safnt-Hoiifiííj 2é5 .
,
„
DOMKSriQOES * Dana les petites maisons bourgeoises une bonne â
tout faire suffit. On ne la prendra ni
trop jeune ni trop âgée, et l'on e:tii!era
d'elle la piua grande propreté, L-aprâsmidi, apr¿s qu'elle aura nettoyé et
ranffé la vaisselle, ejleniettra un tablier
blanc, nn de ces tabliers à bavette,
d'iniportaiion anglaise, et qui donnent
à la pius petite bonne des allures charmantes do femme do chambre bien
tonne. Les gages varient do trente à
soixante francs et le vin est fourni par
les maîtres, à moins qu'on ne préfère
qu'elle acheta le sien. Dans ce cas, on
lui donne dix francs de i>his par mois,
Lee maisons bien montées exigent
un grand personnel : cocher, valet de
pied, chauiïeur, maître d'hôtel, Ces
différents serviteurs, pour être dans le
train, doivent avoir le physique du
métier. Ainsi il est bon que ic coclier soit
gros et imberbe, le valet de pied jeune
et mince pouc porter la livrée avec correction, k chauffeur aassz beau garçon,
lo maître d'hittl sans moustache et
aisé dans son babit noir. Il faut encore
une cnislüière entre deux âges, CDiffée
d'un bonnet, iine femme de chambre
jeune, sérieuse çt d'une tenue élégante
dans sa ËÎnlplicJité, n n e fille de cuisine
qui pourra être laide tant qu'elle
voudra, car on no doit jamais la voir.
Pour les petits garçona et les filletiâ.'î
une miss on une fraulein ; pour lea garçons déjà, plus grands, un précepteur.
7{ue Sainf-íínnoré
SPECIALITE
POtíE
ENFANTS, FILLETTES
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C!. Kunilpa, Û . M a n u e l B r .
L a B a r o n b o Olivier
Vient de faire paraître, sous la signature de Maiol, m livre remarquable :
Cheüeuxgrls
" Les Dames du Régiment ". C'est une
Ütíde finement observie sm la vie da*s
les. villes de provime. Celte ceuvre eharvîa»te peut être . miss dàits toutes les
mains.
u D d eau TmervuLlIbusQ qui dès
clïovetix hlanin ou gt-is leur couleurnatutelis,
te
est upprouV! par ies semmités
inedieaies ii ca-.ise son inocuità parfidte et de
ùoU artioil B Ú r s et prflmjjte,
. Le SuPlRirta
doit Inspirer toute cenflaoce
éiani préparé par la
ei>iînvef
La femme de chambre, en, dehors de
sou service auprès deMadarae,s'occupe
de la blancliissousc, dc la teintureria,
de la mercerie, etc; le maître d'hôtel,
ou à son défaut lo va'et de chambre,
preud soin datisla plupart des maisons,
dc l'achat des desserts, du courrier, des
jûura&UTC et des objets' pour le nettoyage de l'appartement. L'entretien
de l'argenterie et celui des chaussures
et des vêtements de Monsieur entrent
aussi dans Ees attributions.
Ua domestique renvoyé n'a droit
qu'à uns indemnité s'élevant auic
gages do huit jours et n'a aucuno autre
compensation à domander pour la
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ce laps de temps.
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P
A
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I
S
ENVERS
L E S BOMESTIQUES *Onseplaint
queV^nefois des domestiques ct de leur
pett d'attachement. Maia est-on toujcinra fur d'avoir su se les attacher! Il
faut pijnr cela autre chose que dç l'argent, même envers des gens qui ne servent que pour eu gaguer le plua pos.
sible,
(T'oie suite page XIII.)
XI
-
(U
-
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V>
(U
-
E N V O I DU
Catalogue
CONTRE
illustré
Ofr.'lO
ÏII
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h-A^
I
U n c o u p d'œil indiscret
•
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chez
Lee Devoirs
Í U T Í Í - S
las domcsllcjucs (^uite/. Oil doit tûQjours parler aux domestiques avec
douceur, et ne jamais leur adresser une
observatLû:i devant quelqu'un ; on doit
aussi mònager leurs iùrctrs et s'atrangCT
pour leur lüiídre le travail aussi facile
fluti poasi'nlc, ne pas lea tymmiaeï et
tôfllr, dîLiis uue certaine mesure, compte
de leurs coüvo^rLancea personnelles. Si un
domestique a b e s o i n de changer san jour
de sortie, pûur voir un parent ou un enfant malade, on le lui accordera. Leurs
g a g e s et les dépenses du livre devront
• être potictuellejnent réglés, afin de ne
pas l e s gêuer d a n s Leurs paiements ou
leurs placements. On devïa respecter
leurs convictions religieuses et leur
donner le moyen de remplir leurs devoirs.
Il est bon de les dòi-angcr le moins
posKiWe pâiidaat le t&mps de leurs
repââ e t de leur repos. Si un domestique tombe malade, on lui prcpüsera
lû niédeciu de la fam.illc, maig on ne le
lui imposera pas. On pourra, par
eJWmplo, p a y e r leurs médica-ments. On
s'associera, par une preuve discrète de
sympíithíe, auK graiideg circonstances
de laur vie : mcurlage, naissance, première comiTiunion, en leur faisant un
cadeau, En voyage ou chea dea amis,
on. s'occupera, de savoir si ses domestiques sont bien traités et bien logés.
C'çst avec ces petitts choses'là qn'on se
fait aijTier de ses serviteurs et qu'on eixtretient leur zèle et leur dévouement.
Germaine
DELAGE
9.. me de ía
nous
Paix
jicj'iuet de conteiuplcr
les ligiitís
grdticuscs de
Sflle MürOüUo BOaOO,
du Ihéâtre des Capuü i n c S j tros òUgarnment
moulée pa.r la jeune
corsûtlère e n vogue
qui lui
:r
^Mi^V. • .
essaie
elUmême.
POUDRE DE TOILETTE
PE
TURQUETY
SOUVERAIHSS o t i ï t r e
lout<!s IfiH îrriULLkitiij d e In
p e a u . îiilt dlh|>niiitLi<- i e s
ljciulunüCtlí:!^rciiiiíi.ín['s,
flûlme Jnrtíinianítme •
lrtdÉmani;t*a'í^i*!iai«>
plus viol e n t e s . v ü m nuiidrcsdî) r l ï <]Liidi:a£L·'dictLlnLIi'iitlte^lcr
lu j}Liiu.
a u aOi·lir d u
LE
nlflMlcH
BORDÎALG
. eat i n d i s i w n -
ttlûalft
e i i r c i e c s s p o r t ira
OUúiitfe
ti'aaspiratlon.
DauRQ fia
les !i;i.ix Jii
L'nsoir.
Lo B D H O T A L C esi
Í1ÒC rccorr.riiariiU r n i i r
la toilette des dmniis e l
' VËTUiGAUi-DUPiiEUH I rr.2â,>ljas
' touloa pt-ari^aoi*ii ni p a r ! u m B r i « Î i
^ — ^avai'irsuaa
contra ï i\\ GO. —
Phannaoio TURQUETV*
' aD»AieDUDdaÏÏ(!Uflly,HLÜlLLY-PABtS
M'^" D U C H A T E L L Ï E Ï t ,
souI
n i
FRANCE
1 niVXwIXj^
Inve^tcuf
des
laflANGliW
AMINCIT. A b A l S S E ^ e t RE^DRESSE L E S N E £
SEULE
IVtAlSON, )DH
B O U Q U E T
VENTE
SiELLUMA
Toujours jeune! Toujours belle!
rüsmüíSLise
io M"'
mèthoiJB CîlGltîflqufl
dlpltmti.
CHAUVIN,
nhputitisn tafiSc d,s Billes,
Pattes d'Oie, Points noirs,
Bouijle menton, Bajoues,
ï a c h e s ié ronssour, etc,
C o m p r e s s e u r s • antirldea
Prà
divin
eAÎFERigiSSEMENT da Iji POITRINE
railla  iMin
íii-3imt
»hiiprt[U»itni)i>
(iSiDrtiitKkil
(Cl. Pcmliw.)
Mlle Jana Pain,
(rfii ans) U plus jsUKg des pyemie-fes
médailles de sùlfè^e {üíStrUnimiUles) ctii.\derniers concours d-n Consórvaioire,
LES POUR-
ISOIRE^S * C'tst une question bien
embairrassante que celle de cette |éné. rusité, soi-disaut facultative. Voici une
¿elielle des pourlpoires aur laquelle an
pourra utilemeut se Laser.
Pour nue couiBC ordinaire en taximètre on donne o fr, 35 ; lorsqu'un a
gardé plus longtemps la voiture et
qu'on a fait beaucoup d'allées èt venues, on double la somme. Le pourbûire peut atteindre un franc si l'on a
gardé trois heures la voiture, et ainsi de
suite. Au restaurant, ou donne comme
pourboire un sou par franc, si l'oa est
seul, ct dc^u3î sùua si l'on est deux.
miism' JIILEÎ, 1, me Stribe
PARIS-OPÉRA
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BON
il«rédfl(;llanileSO/l)sarlËslari{s
II 5tit£il de prcEentef ce bon 90, av.
des Cliatnps-Elysieípoui'bénéiiciír
—
de ceite remise = = :
Lesahonnéesontàroità
lOofa
XISI
I
Tottte femme élégante
ne veut plus essayeï
•a
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Ghez l a
R e i n e d u Corset
MME
lO,
C.
GUILLOT
r u e d e l a P a i x , IO
S e s N o u v e a u x C o r s c i s c a t n b r Ë s devant, de c«té et dans le dos, son
Corset Gaine-Combinaison (brevetés, déposas) sont de bante actualité í ils n'en restent
pas moins Éminemment hygiéniques. Tous ils o n t p o u r eiEet surprenant {et en oela Je
talent <le lacréatuice se révèle sous u n jour nouveau) de prccnrcr n û aimncissemcni iimnidiat q u i se traduit a u bout de cinq à six mois p a r une dilîèrenee de 6 à S centimètres à ls(
taille et davautage a u r hancbcs.
Le
CALICE
i hanches fuyantes
• (DÉPOSÉ)
f
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IIÏ
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>^
'u
¡3
3
PARFUM CAMIA
Par suîte de aa fabrication spéciale, le
Manohon Hsilâ est pla s éclairant et moins
fragile. Hiilsrâ aa s upériorité,il e s I. vendu
moins olierqueleamanohonaordinaifBs.
¿ e iVianciion
DES
GOUR.'
M A N Q t S B 6 I * Un mets tout indiqué
pour ces débuts d'bïver ; la salade
« gigolette i . C'est n n mélange do laacaroni ñn. coupé en tout petits morceaux, de branches de céleri ooupâes en
émincés, d'une douzaine d e noix
sèches cn quartiers ot de betterave on
petits dés. Le tont • assaisonné d'une
mayoïmaisa légère, aromatisée d'iierbes
hïichées menu, et rafraîchi quelques
heures avant de servir. Un quart
d'heure de cuisson suffit au macaroni.
Il doit rester ferme pour quo la salade
soit bonne,
Antre gourmandise : la grouse au
whJslty. Iî la faut bien fraîche, car elle
nesupporte paiî leiaisandage. Plumûc,
vidée et bridée, on ia met ea broche devant un feu flambant clair. La cuisson
demande .vingt minutes. On l'arrose
pendant ce temps de whisky et de
beurre £n. Une fois débrocliée, on la
dépouille. On en lève les filets et on les
tient eu terrine tiède et |;arfaitemctit
close. On pile finement les cuisses et les
os delà carcasse en y ajoutant la. cuisson
de 3a grouse; on passe au tamis fin. cm
recueille ^ la purée en casserole et on
chauffe sana laisser bouillir.
H e l i a fie ïrottee chsK Us
prlnclpcsux
Plombiers,
Qui/ionmiera,
Appa-rHlíeííra, Marchands de Couleurs,
Btíjars,e¡(i.—St eotrc fQ(¿rnÍ3^sur ííal)l£íistn¿
¡j^at eotís le prcotirsr, veuaiss noas sneouer
son rwm et noas formie le néeessaire pour
qtt'U oous ¡toit aonní satisfaction,
SOCIÉTÉ FRANÇAISE DES MANCHONS HELIA
Zi, Hvo S a l n t . F i î H Ï l n m c l , Piurls.réHpAoiw B3t.29.
TSiplioûe : 2 7 8 - 7 Í
1 , FatlbttîiFg St-Honoré.
pour
ÊTAWS MTÏXBB A i a SAWTEÎ,
prenez
'Ballade
Dédiée
à
Toates
les Femmes
^
Élégantes
Les coquettis- ds
l'univers,
Melba, Cora Laparcerie, •
Odette D ulae ati» grands airs,
L'Impératrice de Russie,
Carme» Sylva, de Roumanie,.
La petils princesse Maud \
N'ont qu'un caprice dans leur vie.,.
.Se mirer dans un Miroir B ï o i .
SEUL R É M è D B VÉGÉTAL
Vonium mibre la santé, ddtrùltia toeanti, et
vieillit avani l'âge; iiour resler Jeune et minee,
réduira l e s liancne.'î ct l o venira, effacer l e
Utiubio monion etainlTialrla lame,prenezdeiiï
a irojÉ lassas papjour du
Thé Mexicain du
Jawas
ïoaarattlBrlKz sùremoni, sans aucun danser ot
Bunariclme. Rajeuni ilalalnietoM/iííeD de jrauii^
SUCCES UNIVERSEL. So méiiordcs C<atreli(as.
Pilï ifl la iolli! I 3 ( n u M ; lia elï. ijollts ;• BS tranta.
Pt'» TlraniM, l i , ni8 7ÍT:eilln.?aui et tontea l'harmiitlea.
^i'.IUHY,,
MADAME!
POUR ÊTRE EXACTE...
SV'UNE
FEMME PEUT
AUTANT
L'ÊTRE
Judie, Théo, Bïàttiks
Toutain,
. J}evo}'od, Harlay si jolie,
Dorgère au sourii^e divin,
. Félyne, Rèjaiie applaudie,
. ; •
Sarah Bernhardt qu'en glorifie
— On rte saurait • le faire trop —
N'oiii qu*un caprîcs dans leur vie...
Se mirer dans un Miroir Broi. :
Àpròs cela on met cette purée à point
aveo deux go'uttes do citron, une larme
dc vieux whisky, u n soupçon de poivre
de Caycnne et on beurre légèrement.
Verser snr les. filats et servir dans la
terrine.
Partout au delà dis diserts.
En Espagne et en- Italie,
A Spa,. Berne,. Tanger, Anvers, .
La Feuime du Monde rdvie,
JtSvatii toujours
coqueiierie,
Jit les mondaines du Hainaui
N'o7it qu'un caprice dans tour ttie..
Se mirer dans un Miroir Brot.
LA. FEMME jK L e divorce et la
séparation de corps sont des choses très
graves et profondément regrettables;
néanmoins il faut bien en parler, puisqu'ils ont été introduits dans nos lois et
dans nos mœurs,et puisqu'on e^t malhen teusenient obligé d'y recourir'parfois.
Lasèparation d e corps n'est, en réalité, qn'une atténuation d u divorce.
Ella eu produit les effets Bans rompre le
lien de mariage et.entraîne toujours la
séparatiion de biens. Aussi les mêmes
motifs suffisent ponr obtenir J^in ou
l'antre. Cependant c'est une erreur de
croire que î'incoinpatiliilité d'humeur
figure parmi ces motifs. Seules les manifestations d e cette incompatibilité,
telles qne l'ipfidéUté, leg violences et
les injures graves peuvent Être une
cause déterminante d e l a séparation ou
d u divorce.
La catégorie des injures graves est
très large; elle a é t é établie pour y
faire entrer les fautes qui n e constituent pas la violence ni Vinñdélité es
ïaotérisée.
Femme qu*Oiî aims à la folie.
Si ia robe a quelque défaul.
Tu peux te corriger,
amis...
Mire-iqi dans un- Miroir Brot.
13. MAURICE GALHEF
Ne vous i a b i l l e i pas, n e flltes jamais u n essayage chez votre contnriére ou voire
tailleur sans iin Mirûlr Rrol ; i l vous réviSlera les moindres petits iî*faut.i de Votre
toilette.
Vous tiouYere^lc Miroi* Brot dans toutes l e s bonnes maisons d'Ameu-
//S m VARIENT
I
C H E ; L B BQKS HORLOCEBS, DEPUIS
JAUMS!
4smKcs.
M i s s Boawortfc,
la guiñante du .Championnat de la
Conpe Se la. Vie au Grand Air. dis'.putÈeau I.aKri-Tenrtis Club d'Etretat
LES DROITS DE
(U
I
{Voir suiie page XXI.)
•D
>^
¡3
3
m
BELLE JARDINIÈRE ^
2, R U E DU PONT-NEUF, P A R I S
-
Ílís>ié.S.ilslHsllierlM¡..
I
Î^NVOI FRANCO
Seules
Sucursal,»!
PARIS. 1 . place
DÉS
Clichy;
CATALOGVEJ
LYON,
ET t-ECU A UrtitOKS
MARSEILLE,
BOFOJEAUX,
JUS
DEMANVË
NANTE6.
ANGERS.
ULLE.
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B I Í R T , Afme Th. fíovgepeít; OHM
Ethtl IliManrll na pía i^trijíinaSitl tauu yaakre de ra titur,
mai^ nnFi rftji^-mf ett frami rt la cuiiure iiuríhcfuetltf ^'érutíbíe. /M " Prinn^s^f Altee " ti'rMt
pluMu vive ¡a " PruuÊMe EtM " /
Petíte-Níèce d'Empereur et Fils de Roi
" 'Femina " dans sun avanf-cisi nier numero a annoncé ks fidnçaiUes
îa princesse Marie-Banaparh
avec le prince Georges de Grèce en publianl des pholographies ds la cérémonie qui ftil célébrée à celle occasion, Aujourd'hui, elle
présente ¿t ses tectrices la charmante helle-fiUe du roi des Hel/èmi.
Cette photographie, prise da Umps où vioaii S. A. I. la princesse Pierre Boruiparle
(mire du prince Roland, ei grand'méie de la princesse Marie),nous momee, de gauche
à droite, Mlle Annie de Villeneunt (fille de Mme de Vitlcneave, sœur du prince
Rol^d), M. iMcien de Villeneuve, Mife Rosslinde de Villeneiioe, S. J. I. la princesse Pierre Bonaparle, Mme la baronne Lucien d'Áiíbígntí, M. Bornée de Villeneuve,
el enfin ta prineesse Maris Bonaparte, aufourd'hui fiancée au prince Georges
de Grèce.
C
o H i o a u temps oü Napoléon amenait devant Talraa un parterre de rois, una
Bonaparte i'Mte à nn prjcioc de m a à o E royale régnante : le prince Georges
de Grèce.
Personne n'a étà étonné de cette nouvelle ; h roi do Grèce ost un des quatre ou
cinq monarques parisienriatita qne Von renoontra soiive»!,, en simple vestnn, on
melon sur k tête, accompagné rte son intendant, faisant ses achats sur nos boulevards. Aimant la France, il devait se montrer heureux que son second fils épousât
une Française.
La princesse Marie est fille de 3. A. I. le prince Pierre Bonaparte, dont ou connaît
les travaux scientifiques d'une grande valeur et qui apporta si sou'vent aon aide
aux travaux les plus intéressants.
Le roi de Grèce ratifia donc avec joie le choix de son fils, ancien haut commissaire en Crète où il exerça les fonctions difficiles de souverain aveo un t a c t et une
intelligance l'ejtiarquableÈ. Ainsi l'arrière-petite-niècs de Napoléon I'^ épouse im
prince. íús de roi. neveud'impératrioe, de rois et de reines.
Par oette uninnquisera célébrée à Paris prochainement et aussitôt après à Athènes
où auront lieu les' cérénianies orthodoxes offleicUes acoomoagnées de iêtes à la
Cour et de ré auissanccs populaires, la princesse Marie devient labelle-aila du roi
de Grèce et de la reine Olga Gonstantinovitoh, née grand e-duchesee dc Rus'îie; la
QJèoe du roi et de la reine de Danemarh, d e l'impératrice douairière de Bussie, du
roi et de la reina d'Angleterre, d u prince et de la prince.ise,, Val·leraar de Danemarlc,
du duo et de la diictiesse ds Cumberland, du grand-duo Nicolas, de la grandeduchesse de Wurtemberg ; la cousine germ aine du tzar auquel le prince George-s a
sauvé la v i e au cours d'un voyage qu'ils faisaient ensemble au Japon avant
l'avènement de Nicolas II, en détournant le sabre d'un ïmi qui s'ahattait s u r la
tête du grand-duc héritier; la caiisinc germaine et la proche parenta d e presque
toutes les -Mtessea impériales o u Royales d'Europe.
Kée à Saint-Cloud en 1882, la princesse -Marie a perdu sa mère quelques jours
après sa naissance ; dans toute la mesure du possible, la plas dévouée des
grand'itières, la princesse Pierre Bonaparte, a remplacé auprès de l'orpheline
celle qui disparaissait si prématurément.
Avec une
deux ans, à
casse Jeanne;
SCS pctitS-eni
_
_
,
au u a j i c e r a v e c l a
baron Lucien dAubigny, a veillé jusqu'à son dernier soupir à l'éd-acation c t à
l'instruction de la princesse Marie qu'elle idolâtrait sans cependant k gâter avec
(U
-
oe qu'elle sera dans sa nouvelle
famille : un exquis rayon dc joie.
Le ^seul petit reproche qu'on ait pu, un moment, lui adresser était de se laisser
absorber par ses éÎudes et de ne pas assei s'occuper de sa t o L t t e fou iours tr =
erfat'ílürVseyante.'^
''^"''"^
f"^^*^
' ' plus o u ^ S l o U ^ t
Sous l'influenoe de sa tante, la princesse Jeanne, aui l'entoure d'une affacUon
maternelle, elle s'est, corrigée dans tiute la mesure déliraWe
ri"n que d a ^
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la mesure desjrabki, dc I imperteoLion.rare ches les jeunes (ijlcs et les j e u i i p ^ ^ ifimmes
el
tant i l , ) paruiits et du maris voudraient pauvoir coiislator, lio n'être pss
asses oogiiettfi, et e Ir; s h a l j i l l i ; inainteiiant avec un gofil irnpeocalile et toute l'île
gance qui oniivient A son raiiR. G o m m e toiites les f e m m e s vraiment le
elle aime
bollfs iientolles, IL'S perles, les pierreries, el apprécie tout
culiéreinei-,t W.a bijoux artistiques. Certes, les cadeaux que lui on
son [lancé el le r.pi dn Grèce lui sont avant tout précieux en raison
des souvenirs qu'ils évoqueront, néanuiuins, elle n'a pas été insensible au giiût qui a prúsi.i6 il leur obuix. Connaissant sa prédil-clion
p i u r les rubi.s. li- prnine Georges a fait orner la bagne de fîanrailles
d'un gros nibiîi cabuchón d'une pureté admirable, entouré de
brillaeti; la broche que lui a donnée le roi de Grèce, à la m ê m e
ocuaJion, "ne cmix que hn a offerte son fiancé sont égalocnent
e n rubis et iianianlsi un long sautoir en parles fines, don du
prince Georges pour leur prerniL-r anniversaire, l'octave dc leurs
aaeçailli's, — l'iiiée n'est-elle pas cliar[nan|,eî — est encore
entremêlé de rubis cabochons.
Grande, élancáe, très bidle, mieux que belle, jolie, la
princesse Mario portera à ravir les diadèmes èlinctdants
et les tastueuses robes de cour, ot contribuera certaine¬
ment à .v-oroître encore la réputaüon d'élégance des
Parisiennes. Elle a une taille ravissante, un cou de statue
grecque, une jolis main, un joli pied; une Jorit de
cheveux châtains très fins, très soyeux, ondulant
naturelleriient., encadre ses ti-aits réguliers qui partent
l'empreinte caractéri-stlque des Bonaparte, niais très
affitiéa; de beaux yeux, très doux, très espressiis,
fendus en amandes- Son teint est éclatant. Toutes
nés séductions sont riihaussées par beaucoup de
grâce et une amabilité i^ui jamais ne se déiuèrit,
même quand on m e t indiscrètement sa patience à
rude épreuve.
Le cadre oil se déroula cette vie laborieuse de
jeune fille mérite d'être noté. Qiand on entre dans
ia cour d'hunneiir du somptueux hatel de Tavenué
d'Iéna, on trouve u n perron, puis un vestibule terminé, au foud, par le oabioet on coupole du tibliothècaire où l'on voit les oolleotions rapportées par
le prince Roland Bonapaj'le de ses, diiîéronts voyages.
A l'entrée, la salle das gens de garde, puis lasalledu
triage des livres; un salon d'attente exquis avec les
boiseries vertes ot les quatre panneaux des saisons,
les meubles Empire, au p»iint de Hongrie,.vernissés
de vert d'eau. En face, les cabinets des secrétaires.
A dr.iit6, avant la bibliothèque, la salJe.des jeux de
la princesse Marie s'adosse à. un vestibitlB garni de
oouluïrines et à une salle de photographie ; plus. loin
la salle des théâtres où la princesse se plaisait à
jouer la comédie avec ses jeûnas amies ou à s'essayer
dans la récitation ou la musique. Une salle d'hjdrotllérapioet un vestiaire complètent les-appartements
du rez-de-chausséu. Si l'on monte le merveilleux
escalier, on antre dans les grands appartomonts s cinq •
ioirneiiSES fenêtres sur l'avenue d'Iéua éclairont ie graiid
salon meublé on velours de Gênes ut on Aubuseon, décoré
d'un seul t a b k a u , la portrait du Premier Consul.
Il y a i e s salons de réception du dimanche; l'un était
celui de la princesse Pierre, l'autre celui de la princesse
Marie, tous deux dans le goût Empire. Il y a IJ un curieux piano
d'acajou bronzé d'or, surmonté do sa bibliothèque, qui s'en[erme dans ses portes comme une armoire. Vulii k salon rouge,
le salon bleu, la salle à mangier, des.sinée par le prince Roland
et où deux soldats de 1792 montent la garde; une salle à manger où l'on voit,sur la cheminée monumentale. Napoléon passant
le Saint-Beniard et, sur u n panneau, la bataille de Rivoli, Mais oe qui
(ait la Erandeur et la noblesse de ce logis unique, o'est l'aménagement
extraordinaire de la bibliothécjue. Les livres s'alignent sur une lougnaur
que l'on estime à do plus de six kilomètres dans des salins qui sont des
merviilbs de gofit et da commodité. C'est là que vit le prince; o'est là qne la
princesse Marie a passé de nombreuses journées, dansla joie du travailDa son père, la princesse Maris tient des aptitudes toutes spéciales pour
l'itude. Elle parlo couramment l'anglais, l'allümand, l'italien, un peu le russe ct
l'espagnol et apprend, cela va sans dira, te grec moderne. Très forte en grec
ancien et cn latui, elle a pu apprécier dans leur langue les beautés des grands
auteur.^ classiques et surprend constamment les savants dont la prince Roland,
que ses très remarquables travaux personnels ont fait réccmnieut nommer
msmbfQ diî l'Institut, aime à s'entourer, par l'étendue de ses counaiosaniios
techniques dans les plus diverses branoiies; la stratégie, — faut-il y voir un
effet d'atavismei — l'intéresse tout spécialement. Elle a un peu abandonné ces
derniers temps lo dessin et la peinture i>our cultiver, plus exolusiveineot une
voix ravissante que, seuls, quelques très intimes ont eu la bonne fortune d'entendre,
Fille de père et mère français, petite-flUe de grands-parents et d'arrière-grands-parents français,
frôlant à chaque pas, dans notre grand Paris où elle a été entièrement élevée, les souvenirs particulièrement précieux pour elle do l'épopée napoléonienne, elle professe pour la France, pour
rUluslro empereur qui l'auréola de tant de prestige, un culte enthousiaste. En dépit de la
vogue actuelle des continuels déplacements, elle ne pouvait se décider à quitter, même
très momentanément,.sa bien-ajDiée patrie, et n'a jamais Iranohi d'auti'ss frontières que
celles de la Suisse. C'est, avec un accent tout spécial
qu*elte disait, et qu'elle dit toujours ; « .le suis
trûs Française t , ajoutant maintenant; « et très
Gracque ». B31e ne part, du reste, qu'avec le
terme espoir de . revenir faire de fréquents et
longs séjours auprès de son père dans le . bel
hôtel que le prince Roland possède avenne d'Féna
où' un appartement lui sera .réservé, et avec la
pensée de resserrer plus étroitement encore les^tradijionnels liens de chaleareuse sympathie qui.>
>- •
LE
rOSTKAIT
unissent la France et la GrèÈc.
C O I I T E S S E D E SESMA ISONS.
C'f.st l'image i'elle-mims
litlMboiuittK üt TaimnlcfFHÉirÎEÉ
que la prtn.ce.ise Marie aiine le nii'tfuj:.
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M""·•CatlïllemESDis^
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M . rîOEtCKTDlî
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M. I I B H B Y RocrjoM
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Conférences
Nos Matinées d'Abonnées
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M . MiECEL P K Í Í T O S T
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1 Ti'est ffnire de plaisic plus rtéliHpnx (jne
la cmiréfiTioP... k la cnndilirm q-ie Vdratftiir soil pari ion liècfiniPTiL Tialillé p-nr son
tainnt. p.nr son n-nonn et par smi érmlilion, il
enlri·li·iiir son auditnirs du Bnjpf. cli"i<i.
Aussi !''i>niJ.na fi Je tni.s Imil fnl-il.-i orKanifié uni; série de dniiiP onnféreroes pniir Isiirs
lecteurs et alionnés. La li^le des nralPiirs et
des siijrts, choisis esprés parmi les pfenres les
plus d i v r a pour ami'niT uni' amusante varlité
dans cntle sérlfi,
sufûaammenl éJiûante.
La voici, dan.' l'ordre ;
M. lioheri de Mmitesfjuînu parlera de Versailles (fMi lui inspira des vers si harmonieux
et si profonds ; l\. Porel, le U t r é directeur
du Vaiiilrville, parlera des n Souvenirs d'un
M . JiOqUHS
vlf'il homme d e théiltre»; î [ . iTerirti rtouion,
l'iniinenl érrivain, menihre de l'Institut, parli'ra dea c Rappnrts de Voltaire et de Jean¬
, ,
Jacques tíou.'i.sr·aii i ; M. Uugites Le /îoitr, dont
on connaît la sedutsanto éloquence, parl.'ra des «Femmes d'Amérique »;
Mme Jans Cautlle Mendès, l'autour inspirée des dwrmes. parlera de
< i \ eni.se et les Poètes jModernos » ; Mme Jane ntrutnh'i,
l'éminente
esploratnee parlera dc « l'Espagne à l'époqne d'Isabelle la Catholique»;
61, Jean, mahepm, le grand poète de la Ckansen des Oiteux, parlera
I
__
Nons allons moommenror, le mois prochain, nos matinées d'abonnées qui
altu'crenl la saison deniière dans nolr'e IhéUre un public choisi et n o m breux. C'dte année nous f?rnns aussi bien, si oi> n'r.st mieux.
n a p p dons à nos abinnées que ohao'ine d'Blles a d n i t annuelle-nent à deux
places et qiie.^dur retirer oes deux piares, il leur suffu de se présenter dana nos
bureaux munies de leur bande d'aJtonnement. Les 250 premières oJionnées qui
oiendroni retirer leur coupon assisieroM à, notre première matinée, les 250 suieantes à la seconde, et ainsi de su.ii.e.
Concours
réservé
ï.a
JS
clôture
esl
proche.
Un
Jl.
Ces onnfdreuces, an nombre de douîs. et rlnnt
la nlnparl soront accompapinées do récil.ilinns ou d'auditions musicales, aurontlieu fts h. et ilamin, les rerti/miis 8 et S3 nnocmhre ;
S el 20 décembre ; 17 et ît mncier ; l-t ei 2.1 février ; Í3 et 27 mars ;
Set 22 mai. Nouscon'piitons deü abonnements aux dome onnrérancos'(20,
2 5 et 80 fr.). Usera délivré aussi dos places pour chaque matinée (2,3 o t i fr.).
Nons informons nos abonnées des d é p a r t e m e n t s qne nous leur réser^'ornns, à cli.acirno do nos matinées, nn certain nombre de pl.acns, d a n s le
cas oil ellMs viendraient à Parlí. Tl leur suffira de nous prévimir la-vaille
d e l à matinée, ou même. s| cela leur était innpossibl", de venir au moment
de la r"pTésenta(ion, Riles piurront au besoin faire profiter de leurs
places des amies habitant Paris si olhs ne peuvent en proflt-r elles-mamns.
Nos matinées aiu'nnt ii-iu aux dates suivantes; les lundis -1 nooemhre,
2 dieembre, 6 janvier, ,3 jéoHer, 9 mars, 6 ami, Í mai, P' juin, ¡i 3 h.
international
aux
noa
JUTJBS B O I S
de « la Bnhème de Villnn à Mûrier » ;
M. Jacques Isnardon, professeur au Consirvaloirn. parlera, avec son antorilé haliituclle
du Ihéfllr", dn n Î A mnfiq''ft et dn chant »
de mPme M. Marcel Précont, l'écrivain admiré,
qui mettra pour cftte fois sa par'de au service
de la bonne ca'ise Jéminme qu'il défend si
arfistement la pl·ime ¡i la main, parli'ra de
I OnorgiiPand niJfnnn .lérerine. aves son originalité (inls-iante et la flamme qu'elle mi-l i
SP.s idé<'s,. riissrnt-ell'>s p'irempnt p.stliétiques,
parlera du uCnstume f é m i n i n i ; Î I . . f f î o w . q ' i i
soulève avec son charme de styliste et île
romancier los voiles du myslèrs,' parlera du
s ïrir.vle moderne», sttjet rie .son dernier livre j
enRn M. Ahel flermrrni. dont le Rr.ind talent
d'écrivain est étayé de l'ér'idilion là pl·is sflre, M
parl.'ra de 0 l'Imagination franjaise à l'époque ,„, 'I. A B, E L „IlEKMAN'r
„
di la Ti-rrruT ».
tPli.PcMirta.H.Menueinq
rrefessIonneUes
de
beautés
Beauté
»
dernier
appel
aax
concurrentes.
Jtt JS-
—~v E tous les côtés on nous demande s'il n'y aura
importance. Apiès una réuniin préalable d u jury, ¡1
1 pas de nouveaux délais pour l'envoi des phosera déoidé que les phuloprapliies iiiférii-ures de oonoury li.griaphies à autre Ciuicoirrs de beauté. Nous
wntBS
classées seront retailes par nos soins.
sommes forcés de nous tnriir strictement dans les
Nous avon^ remarqué, aveo ri*gret, que le nomîirfi des
litnites prescrites par les organisateurs américaias du
envois de Paris dépassait cel.ii dus départements.
Conooiiri Iiilrrnatlniial : le Chicago Tribune.
C'est de co cMé que nous prions nos abonnées
La diile de ciòiare des etioois phùlonraphiqties reste
et lectrices de faire tniis leurs elT ris et nous espérons
donc irrêi'ocattlâmeni jîxée au 31 décembre ltiti7, à minuit.
que gfice à l'ai.le précieuse qu'ont bien TOUIII nous
Nous avons reçu déji'i lui grand nombre de photoappnrliT dans co paeirique tounioi plii.sieurE de nos
graphies qui ont été lulsea dans imo caisse spéciale,
o'infrèresdes grands réglonanjr.doilljl/. L)ii.oivier.dircc.tem
gui ne s e r a o u v i r l e qu'eu présence des membres liu jury.
du
» Tout-I.ynn n, et M. Maurice Selnvob, directeur du .
Koiis ripp^'lons q l'Il y aura dis: prix et. q i e le clmix
« Ptiaro de la Loire », qui recevra les photographies des
du jury sera ourlaliieinenl dicté, outre les oniisidéralons
onnourreutes
de Vendée, Slaine-et-I,nlpe, Hlorhllian et
de >iia'ilé, par celle-ci : que les conoîirrentus lauréates
Loire-l iitérieurOflesdépartements lutteront àarmos égales
devront ayothéli-sw sn queliiue sorte lu type français,
Kelte
charmante
jeune
femme
ne
avec PartH.
comme Mlle l''rey, lauréate des Etuta-Untó, syiithépeiii-elle pas rivaliser en beaulé aveç
Rappelons encore quo notre conirère l'intransigeant
tbie le pur type américain.
Miss Margaret í ' r e y í
reçoit
aussi les photograpliius des concurrentes. Celles
Nous espérons dune — notre aiiioiir-propre national
-ci
peuvent donc adresser leurs portraits soit aux
étant an jeu — que chacun s'ingéniera à vaincre les modosties rebelles.
bureaux de Femina {90, avenue des Cliamps-Élysées), soit à «sux de
Noii.1 répétmis enciire nue Fiil··! que la valeur de In photof¡raphle n'a aucune
ryntransijîeani(I42, rue Montmartre, Paris).
(U
-
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3
MARIEE
L E T T R E S A FRANÇOISE
Par
Marcel
P R É V O S T
Si
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PAS
TBOî,
OHËBB
ÎJSHIMB
PÏKSITE,
lOUT
E S T - I L LE TOUT DU MARIAGE ? —
L'AMOUR CONJUGAL ET
L'AMOUK MATERNEL. — DANGERS DE L'EXCÈS DE MATERNITÉ. —
HIOKITÉ, SUBLÍMETE D E L'AMOUR CO.V]UGAL. —
SUPÉ-
REGAKD KN A R R I È R E ;
CE QU'ONT CONTENU LES LETTRES A FRANÇOISE.MAEIÎ:E. —
DU
MYSTÈJEU!
QUI
S'iCCOMrilT
ES
VOUS-
»
Or si reniant peut demeurer éternellement cela ¡jour les poètes
il ne le demeure pas pour les parents. Le poupon grandil très vile. Il est
soumis il l'épreuve des maladies. Il cause des soucis, II devient une petite
personnalité humaine pourvue de qualités et de vices II Im Iaut apprenSre, travailler, généralement à contre-cœur, et parordi'e du lièreet de la
mère. L'éducation terminée, l'enfant quitte la maison paternelle. Aile,
pour le mariage, garçon, pour lo métier : et voilà rompue 1 union passaKère avec les parents. Oui, rompue, vous le save» bien : la loi du
développement individuel l'exige. En sorte que vous, père et mere,
vous n'avez eu vraiment votre enfant à vous que pendant un ternps
très court par rapport au temps de votre union d'époux. Je sais bien
qu'après un enfant, il en peut venir un autre, puis encore d autres :
néanmoins, sauf des cas bien exceptionnels, surtout en France, 1 cniant
ne sera jamais qu'un passant dans la vie conjugale. Passant de marque ;
passant privilegié, passant souveram au moins pendant q u i l est
«poupon* - passant tout dc même, qui, certain ¡our, quitte ses hôtes
et Va vers son avenir.
' .
„i,,;^
XXIV
L'ENFANT. —
JJMUE
TOUJOURS
LA D É F E N S E D E LA P E R S O N N A L I T É , . — CONCLUSION,
De quoi vous parlerais-je aujourd'hui, ma Françoise, sinon de ce qni
concentre et absorbe toute votre pensée : Ja inatcmité prochaine ? Sur
n'importe quel autre sujet, vous ni'écouteriea distraitement. Kt puis,
dans une série de lettres touchant le mariage, l'enfant n'est-il p a s un
sujet primordial? Si, jusqu'à jjrésent, je l'avais'évité, c'est que je connaissais votre cœur, et son chagrin,secret, Sans que vous me l'eussiea
jamais avoué, je savais bien que, dans la solitude, vous pleuriez parfois
de n'être point mère. Je vous observais, quand vos yeux s'attachaient
sur de petits enfantSj puis brusquement se détournaient. Un jeune
ménage demeuré trois aris, quatre ans sans postérité, s'imagine qu U est
. frappé d'un mauvais sort. Vis-à-vis des autres ménages contemporains,
pourvus d'enfants, il se juge en état d'infériorité. L'accord conjugal
fût-il cjDmplet, le jenne ménage sans enfants n'est pas parfaitement
heureux,..
Est-il donc vrai que l'enfant soit le tout du maiiageî C'est l'idée de
Fénelon, déclarant qu'on ne doit se marier, que pour avoir des enfants.
C'est aussi, sans nul doute, l'opinion de notre vieux Code civil. lille
peut s'expliquer e t se défendre. Cependant suivie à la lettre, d'abord
elle ne mc parait pas conforme à la réalité ; ensuite je ia crois dangereuse aussi bien pour les parents que pour les enfants,
L'enfant e s t naturellement roi. D è s qu'il paraît, on lui est asservi,
m6me s'il n'est c a s «notre » enfant. 11 nous donne à tous l'envie de nous
dévouer pour l u i , sans récompense ; et p a r là il nous met dans un état
de générosité consciente, de satisiaction de nous-mêmes, dont nous
lui savons gré, Si, en outre, i) est notre enfant, un puissant égoïsme nous
relie â cette chair de notre chair. En lui s e personnifie l'amour conjug a l , le don sans réserve des époux l'un à l'autre. Il comble à l a fois
nos instincts et nos rêves. C'est de l'idéal vivant. Aussi la poésie e.t la
littérature ne se sont-elles pas fait faute d e le célébrer. Etudiez toutefois ces gloses enthousiastes : vous constaterez qu'elles chantent
seulement le petit enfant, celui que Jésus appelait à lui. On n'enguirlande pas d e stroplies passionnées le lycéen déjà moustachu n i la
• Pourquoi vous dis-je cela, Françoise ? Est-ce pour assombrir votre
sáleü, pour brider l'essor de votre joie ? Ohl non... Mais premièrement,
à la veille de la maternité, je crois sage de vous dire comme pour le
mariage : « cela aussi est mie chose sérieuse s . Secondement, je veux
pai-er d'avance, ^ pour ce qui vous concerne, — a un danger qui
menace parenli et enfants, danger endémique dans notre pays;
ÎVxcès de passion maternelle. Les mères françaises, au vingtieine
siècle, ont voué au fruit de leurs entrailles un amour presque maladif A cet amour, elles se sont sacrifiées elles-mêmes ; elles lui ont
souvent sacrifié l'amour conjugal ; et faa ement elles lui ont sacrifié
les enfants eux-mêmes. Car, pour que l'enfant venu futj^lus lieureux,
elles ont renoncé aux maternités futures ; et le bénéficiaire de ce sacrifice, gardé, couvé par les parents avec une jalousie mquiète s est souvent étiolé dans une vie médiocre, le ressort de son activité personndle brisé dès la jeunesse.
•
Il sera temps, dans quelques années, chère Françoise si vous me
demandez conBcil),de vous mettre en garde contre Sexces de materni é
au détriment de l'enfant venu ct des enfants à venir, Pour le moment
(n'oubliant pas que mes lettres, depuis un an, conseillèrent^ r n a n ç o s e
marie,), je vous mets en garde contre 1 excès de maternité au d c t n ment dù mari. Quels que soient la beauté, 1 honneur et le bonheur de
votre nouvelle fonction de mère, elle ne doit pas empiéter sur votre
fonction d'épouse. Je regrette de me trouver surce point en ««"Irad'Ç;
tion avec Fénelon et avec le Code civil. Mais ]e voudrais vous pénétrer
des principes que voici :
; I. Une lemme normale, à la fois épouse et mère, doit être plus épouse
leur regard désenchanté. L'enfant, pour la littérature et même pour la
sensibilité moyenne des humains, c'est, sans plus, le ¡joupon. Quand
deux jeunes gens se marient, c'est bien au poupon qu ils pensent en
souhaitantl'eniant : au poupon, c'est-à-dire à leur propre amour devenu
vivant, hors d'eu.^-mèmes, réalisé dans quelque chose de frais, de sam,
de joli, d'amusant, — dans un adorable jouet.
I I ) V o i r Femina
d e p u i s 1» a i i m i r o d u l i o c t o b r e H ) o 6 ,
'^''n!sacrifier l'époux à l'enfant, à quelque degré que ce soit, est un acte
imprudent et immoral de ia part de la mère.
• dis
"• de
' la
' primaut
irimauté de
Ne criez pas à l'égoïsme masculin ; ce que je
'époux sur l'entant est également vrai pour 1 épouse : seulement, c'esi
457
-
nuíiiia uoressuirc ;i diro. .'ai nn
i:'.:iri ii'a naèíL' dc li·inlaiicr à í t r c pins
pt-rc- que m a n . Quel m a n s'oppose à l'usage ronsrajit des cl-.irur,i;;cns :
pn cas do p é r i l sacrifier ri-uiimt m m sauwr
la mère
[o ne siiis pas
bien sûr fjue dons un si tnviiiqiic dilemme cerUiuiRS iTÒrcs n'hósircraicm
p a s e n l i c l ' m i l n n t e t l e m a r i . C o s t cela qui est i-rr,ladif. C'est cela contre
quoi il faut p r o t e s t e r au iioui de la Siiuté rnoraift. Que dc fois au cours
de ces lettres, m a chère Françoise, j ' a i tâché dc vous libiivr'. dc nous
libérer de la domination ries f r a u d e s phrases toutes faites, des i^ranris
s e n t i m e n t s préparés à l ' a v a n r e , et selon lu formide, coinme des po'dous
d u Codex !... E h bien ! la p r i m a n t e de l'amour m a t e n i ê l sur l'amour
conjugal est u n e de ces formules dont il faut s'affrancliir. R e m e t t o n s
I a m o u r m a t e r n e l , respectueusement, à la place qui lui convient : ia
première après l'amour t o u t c o u r t , ou, si v o u s voulez, après l'amour
conjupral. Ce faisant, n o u s aurons rendu service à n o t r e pays, qui souffre
de l'mquiête m a t e r n i t é des Françaises et nous demeurerons dans la
réalité, des choses.
Voyez-vous, Françoise, l'amour, l'amour conjugal, c'est encore k
plus a d m i r a b l e , la plus t o u c h a n t e , la plus féconde manifcsTafioii de la
sensibilité h u m a i n e . L'égoïsme et l'altruisme s'v mélangent de façon
m d i s c e n i a b l e : g a r a n t i e de sincérité et de durée, l / h o m m e uni à l:i
lite s épure, s'idéalise ! U n e mère h u m a i n e ne s a u r a i t être plus a d m i r a b l e m e n t , plus d é v o t e m e n t m è r e q u e telle mére d u règne a.nimal : la
logique du langage c o u r a n t , pour exprimer éloeieusement la m a t e r n i t é
Ú une t e m m e , dit : r. est u n e (Mule e t son poussin,.. T a n d i s que l'amour
conjugal est v r a i m e n t spécifique de l'animal h u m a i n , comme la faculté
d analyse ou l'articulation des paroles. E t ce ne sera i"a.mais uu éloee
que de comparer l ' a m o u r des h u m a i n s à celui rie leurs frères inférieurs?..
T o u t cela, Françoise, est p o u r v o u s dire q u ' à la veille d'un é t a t
n o u v e a u il v o u s faut bien prendre garde à ceci : l a m a t e r n i t é doit resserrer v o t r e union conjugale, et non la relScher, comme il arrive trop
s o u v e n t précisément d a n s les trÈs-bons ménages, et très épris. Aimer
votre e n f a n t à t r a v e r s votre m a r i , et non l'inverse ; l'inverse est l'expédient des ménages médiocres. D ' a u t r e p a r t , soyez, à l'avance bien
d é t e r m i n é e à ne pas vous laisser e n v o û t e r par la m a t e r n i t é . P a s plus
que le mariage, l a m a t e r n i t é ne d o i t v o u s faire oublier que vous êtes
une personne. Ce serait trop réduire le râle d ' u n e femme q u e de lui
m e t t r e seulement en m a m le flambeau de la vie et d e lui dire : 4 Traiism e t s d e ! s. Non, non, c e n t fois non, la femme m o d e r n e ne doit pas être
c o n d a m n é e exclusivement à faire k chaîne p o u r p e r p é t a e r l'espèce.
t l I e doit accepter, chérir m ê m e !e devoir d ' ê t r e m è r e , parce q u e la
m a t e r n i t é est l'épanonissement de l ' a m o u r ct le terme de l'évolution
t é m i m n e . Mais c e s t u n préjuiçé de races r u d i m e n t a i r e s ou dc civilisations antiféministes que d e finir le rôle de la femme au m o m e n t où
commence celui de la mère. Kéjouissez-vous d ' ê t r e mère, m a Françoise : m a i s g a r d e z - v o u s d ' a b d i q u e r p o u r cela votre r o y a u t é d'épouse
et v o t r e p e r s o n n a l i t é do femme. Réaliser en vous l a plus parfaite
image dn v r a i , d u bien, d u beau, demeure, a v a n t comme après le
ma.riage, a y a n t comme a p r è s la m a t e r n i t é , le meilienr usage q u e vous
puissiez faire d e v o t r e vie. U n e parfaite h u m a n i t é n'est point celle où
c h a q u e i n d i v i d u agit coinme u n e cellule aveugle dans le tourbillon
universel, Car 31 c b a q u c individu se b o r n a i t à être u n t r a n s m e t t e u r de
vie ce serait p r o m p t e m e n t le r e t o u r à l'inorganisme et au chaos
Vous relirez de t e m p s cn t e m p s , je l'espère, m a chère nièce, ce paquet
de l e t t r e s , deja lourd, où, d u r a n t une année, j ' a i tâché, t o u t en vous
conseillant de m o n m i e u x pour,le bonheur d a n s le mariage, de défendre
v o t r e p e r s o n n a l i t é de femme contre les vains divertissements contre le
terre-a-t.erre des occupations quotidiennes, c t enfin (qu'il me p a r d o n n e
c est p o u r son bien !) contre le m a r i . E t r e u n e p e r s o n n e ! C'était la
s u b s t a n c e m ê m e des conseils q u e je vons donnais, jeune fille • c'est
encore la moelle de mes conseils à. la. jeune épouse qne vous êtes T o u t
ce qui diminue votre personnalité, t o u t ce qui l'empêche de se développer n o r m a l e m e n t fait du t o r t , non Bcnlemeut à vous, mais à v o t r e
m é n a g e . E t d'une façon générale t o n t ce q u i empêcbe ia femme d'être
NOTRE
LA
NOUVEAU
MARCHE
A
ROMAN
L'AMOUR
iunti le plus hiCt^o sens, une
|icrsi)iijjr, i.iil ilii |iii¡ .i,.
.^^
l'iuimanitc. Voll.à ma foi sincère. J ' a i déjà bcam-i.ii', écrii ponr^jp' 'i- ^
)(^ n'ai pas fini ; t a n t que j ' a u r a i des f o n c s , je i mit iimvnd.
"
\'ers l'affirmation ef l'accroissement de ia ¡ i r i s m i m iVjniuine év 1
roiit les mœurs et les lois du m a r i a g e , cria n ' i s t
d o u t e u x p'^
coiiime de coutume, ce sont les mceurs qui préri'iU.|-|,n( j , , ^ . j
• Jf'.
l'élaboration des lois est soumise à des l e n t e u r s limif In v i c V m n i t '
nc s'accommoiie guère, C'est jiourquoi je vous ni d n . chère Franc'^''*^
« N ' a f l e n d e i p a s la promulgation ofScielle d ' u n Code civil
!^'•
pour réformer vous-même le mariage dans vr^ly,; n i a r i o r p T r a v o i ^ ^
continûment à affirmer, à développer votre pfrsiuinnlilé
cr,
a v a n t d'avoir lié votre sort à celui d'un m a r i . Mnis m- iieidéî ™ "ïî^
vue q u e ce compagnon de v o t r e v i e n e p o r t a g e
r o s idi'.es et ' ,
p a r m t e r e t , 11 tient encore p o u r ic \-:I'un |CU, le jey
du bonhomme Chrysale, C'est une H e n r i e t t e qu'il lui i.uu, p-^r peur
sajis
,
, , votre
présence continuelle, votre exemple. Proii\ e.í-l·ii q u ' . m e épouse
moderne neuf avoir les qualités ménagères d ' u n e l l m i i c l t c sans son
tcrre-à-te'rre, son défaut d'idéal, sa ¡jaxessc à ni->]iinulri-, son gros
amour charnel et bourgeois. Ni ange ni 'bête, dit P a s i n l . Molière ditBête, résolinnent, C'est Pascal qu'il faut suivre.
D'une main légère, vous r e m e t t e z ainsi, peu à jicu, les choses en
leur vraie place dans votre foyer. Le mari n ' y sera p l u s infatué d'une
k c h e u s e manie de supériorité que rien ne justifie, au moins dans la
moitié des couples modernes. I l r a y e r a de son p r o g r a m m e marital le
m n t : obéissance, appliqué à l'épouse; il lui préférera le m o t : accord.
Il égalera á celui de l'épouse son devoir de fidélité. II a i m e r a l'intelligence et l'initiative de sa femme, devenue v r a i m e n t , son associée.
Soyez sûr qu'il ne sera pas long à s'apercevoir q u ' à t o u t e s ces réformes,
il a gae^né, en lin de compte. Quel hoiiime normal ne préférerait pour
compagne u n e amie consciente, intelligente, cultivée, responsable, à
une jolie perniche dont t o u t e la morale est limitée a u x barreaujï de sa
cage ? Dans ce développement simultané de la m o r a l i t é de l a femme
avec sa personnalité, le mari t r o u v e r a u n e annple c o m p e n s a t i o n aux
avantages perdus de la fameuse 1 toute-puissance » invoqtiée par I05
barbes d'autrefois.
Tels sont les conseils que j ' a i donnés à Françoise m a r i é e , sur sa dem a n d e . J ' y ai joint quelques r e c e t t e s p r a t i q u e s destinées à lui faciliter
cette défense et cet accroissement de la personnalité d a n s le mariage.
Nous avons examiné ensemble le cas épineux de l'infidélité conjugale.
Nons avons m é d i t é sur l'amour, sur les q u e s t i o n s d ' i n t é r ê t , sur les
relations, sur la tenue de la maison, sur l'intellectualité... N o u s avons
v r a i m e n t bien gagné, l ' u n e t Vautre, u n peu de répit, m o i à v o u s écrire,
vous à me lire. Les prés, pour l e m o m e n t , ont assez b u ; fermons les
écluses, Aussi bien, vos préoccupations d u r a n t plusieurs mois, v o n t tout
naturellement s'orienter vers u n a u t r e pôle... J ' i n t e r r o m p s donc,
chère nièce, les lettres à Françoise mariée ; m a i s ja v o u s p r o m e t s de
reprendre n n jour c e t t e correspondance de q u i n z a i n e q u e v o u s voulez
bien goûter.
J e la reprendrai quand Françoise I I , o u Maxime I I , cessera d'être
poupon, un^ joli p e t i t animal blond et qui lui aussi ou elle aussi,
gements semblent inimjnents dans la vie des individus e t des peuples :
c'est la génération de Maxime I I , d e Françoise I I qui les v e r r a s'accomplir e t en sutiira l e contre-coup. Que s e r a p o u r e u x l a morale?
Que sera le t r a v a i l ? Que sera l ' a r g e n t ? . . . N ' y rêvez p a s t r o p pour
le m o m e n t , chère Jeune femme pensive, t o u t émue d u m y s t è r e qui
s'accompli-t en vous. L ' h e u r e est à la n a t u r e 1 g a r d e z - v o u s d'entraiier
son effort p a r trop d e pensée. Plus t a r d , l a pensée r e p r e n d r a ses
d r o i t s ; ct je tâcherai d'aider la vôtre en écrivant tme dernière série
de l e t t r e s ' à Françoise... m a m a n .
(Fm.)
MARCEt PiîÉvosT.
NOTRE PROCHAIN HORS=TEXTE
NOS
PROCHAINS
H
Femina est heursutte d'-annoncar -4 sus lectrices qu'en
même temps qu'elle continue la publication dc la îiame
qui a perdu son. peintre, l'œuvre magisliale de son illustre
ooUaburatcur, M. Paul Bourget, elle commence la publication d'nn roman aussi gracieux iju'émouvunt,
Marche
à l'Amatir, dû k la plume de M. Jean Ifadeline.
La DcríTíe qtU a perdu son /jetrtire continue, eo quelque
sorte, la série d'ouvrés brillamment inaugurée par les
Leures à Framboise, eatrepri.io par Femina k cûté, parallùlament, si l'on peut dire, do son roman si passionnément
suivi par ses lectrices.
La Marche à V Amour, dc M. Jean M.ideltne, apporte
une note différente, de ofiarme délicat, dans un mouvement qui on rend la lecture captivante-, I J séduction
loiito littéraire decet ouvrage sera,i^'em/nn en est convaincue, particulièrement .ij->pr6ciéc.
}S
CONCOURS
X
Nous avions promis à nos luclrices do leur donner, celte
année, six hors-texte d'Holleu. Nous îeur annonçons donc
que la dernière pointe sèclie, qui complétera si lieureuseineut la délicieuse série dsa chefs-d'œuvre du maître, le
portrait dc Mme J,, paraîtra dans lo prochain numéro de
Femina.
Notre concours de dentelles, dont l'e.^position a eu lien
du 4 au 14 octobre, a été exûoptionnellemant brillant.
Nous en rendrons compto dans notre prochain numéro.
Rappelons k nos leotvicas que notre prochain conaour.;
fPliiw. ftmSruîO sera consacré à la Pyrogravure $ur bois et aux Cuirs. L a
envois
seront reçus du l'J an 2'± octobre. L'Bi-position
II. JEAN MAUILIMia
aura lieu du i"' au 13 novembre.
Vauieur de La Marche à l'Amour, ácrní
Dans notre prochain numéro nous donnerons quelques
hemina commencera la publication
daas son naméro du J*i ríñoemhre. détails sur le 'Tournoi de pofeie ot is.ur la FOto dc la poésie
tèminine, qiii aura lien avant la iln de Novembre,
^1
-
'u
¡3
Du Théâtre ati Tliéâtre en passant par le Café-Concert.
tions ! Quoi, ja Cfuíttais un
tiiéñtro, un vrai théâtre ponr
enber au caié-oonccrt ! Fi
donc ! je tins bon, et avant
il'uBcr altronter 1' » Eldorado»
(de Paris!) je m'essayai.? i
Lyon, Qui'l four, chère madame ! On mc couvrit de
sifflets et de huées et je dus
partir avant la lin de mon
engagcmiint <douze jours).
Tout le long du voyage de
retour, je pleurais à chaudes
larmes.
Cependant, je débutais sn
septembre à l'Edorado, ot au
bont de trois .semaines, on me
prop:Ka de résilier.,. .Mors ce tut
du eh.iBrin... fin gran:i...dn vrai ;
J'allais u l'Erton Concert ; Ij un
uic défendit formellement de chanter les chansons do Xanrof et dn
Chat-Noir, que je venais de dénicher, ctiansons qui, oint; mais
plis tard, faisaient ma réputation. C'fist à cette époque
qne je m'aparçiis d'un curieux
effet da macfuillage. Scion lo
dessin que je donnais à ma
Mnif. Yvette GuUbouclie, j'avais ou non des
bert à ses dêluts,
applandisscmeiiSs. J e mía
alors qu'elle icuifti afee un.
trots mois à trouver la clé
retentissant triomphe ses
du mystère, puis un jour, Atijouri'kiíi, Mme Ypelie GniHen dechartsaiis gui firent sit remmmée universelle... Mn ce temps lè, Apris une to urnieY fette Enfin, elh interpreta, un ami venu m'cnteiidre me nani Vinterprite de la Revanche et
Mme Yirelte GuiïbeH portail de Gidlbert reparait devtmt Van passé, à Bruxelles, dit: « C'est curieus, quanti de la Belle, pièoes àe M. Louis Àruis,
grands gants noirs devenus légen- le publie parisien, dans te i-Sle principitl d'une lu as la bouche augmentée
au, Théâtre de Variétés.
en épaisseur, les choses les
.les
anciennes. de ses p i t e s .
(Uires.
plus sentimentales o n t l'air folteiiieut gaies. J'avais compris. La
mams chanson de pince sans ru'e dite par moi, la bouche non maquillée, est
Yveife GtiUbeii, qui revient aux Variélés, te Ihéâtre de ses déhtits, raconte
ahEolurnent triste, si j'épaissis mes livres i jo n'ai Joesoin d'ajouter aucune
aux lectrices de " Temirta " comment elie débuta au ihéâtre e / ce
chansoTis
cfuefut sa cariière de chanteuse. — Ses espoirs pour demain.
'AI commencé par étudier l'art dramatique en 1887,chea Imndrol, puis,
un beau jour, il m'envoya à Abel Ballet, directeur des Bouffes du
Nord, qui fut terrifié (ie naa 'timidité ~ et de mon audace. J'étais
— timide a la villa at audacieuse â la scène. ]3n huit jours de répétitions
haolées à la (lialile, j'avais appris le rôîe de la divoliesso de Wavsrs dajis la
Rdn^ Margot, Rien qne ca t Mme Lévy-Ijeolerc jouait la reine, et parmi les
acteurs il y avait Ibcls le dessinateur, Gemier, Duplay, aujourd'hui directeur cle Clnny et Castillan.
A la septième rijrésontation, Marx, qui était directeur (Je Cluny, à l'époque,
vint me voir et m'engagea immédiatement jour .roinplacer uue semaine
Acianasouffrante; j'acceptai avec enthousiasme. Quand mes représentations
sur la rive gauche tnrent terminées, ou me recommanda .'i Brasseur pire,
qui me prit is son théstre pour jouer les levers de rideau .qu'écrivait alors
Albert, son fils, J'élais un peu navrée dc ne paa réussir p b s rapidement ; je
filais aux Variétés ; ]k, je jouais, deux saisons, des patit-s râles, i coté do
M d l h à c ^ e ï ï u i t o S ' ï f J^^^^ mTprir'ent un'brïn. un tout peut" brhi en considéraiion. L'été venu. Baron m'emmena cn tournée et Meilhac me confia le
car J'avais aéjè.
voyage charmant
la gentillesse de .i
Iiiala c'est à cause de lui que
moyen "de gagner m a Y>U C W . ^ ^
.....
2U0 francs par mois ; je profitais des vacances pour aller andltioniTer à
l'HIdorado, C'était, par une oumée d e soleil, — mon porte-bonheur : et
c'est pourquoi après une a u d tion ja sortis aveo un engagement do trois ans
qui débutait t 600 francs par mois, j'étais folio de. joie, A cette époque,
j'habitais Asnièras, et pour ne pas attendre l'iieure dn train je partis a pied
afin d'annoncer plus tôt la iionue nouvelle à ma mère ! Elle me regarda avec
stupeur, les larmes aux yeux! Commentpouvaft-ons'engager ailleurs quand
on avait un dédit de dix mille francs à payor .lax Variétés I J e n'y avais
• pa$ soDgySt Je mo mis à sangloter et pour m e consoler raa pauwe
maman me répétait qn'aveo une voix pareille, c'était impossible d'espérer
lin succès de chanteuse. EnHn, à l'entendre, c'était de la folie. E t tous
nos amie et toute ma famille firont ohorus.Gapeudant des camarades allèrent
trouver Bertrand, directeur des Variétés, et i) consentit è n é pas exiger mon
dédit ,• on m e laissa partir en accompagnant ce départ d'une loulo de prédic-
oontrôle. Bn rentrant i Paris, je rompis mon engagement avec '
petit à petit, je payais mon dédit. J entrai au Conos/t Parisien, puis JK
retournai au Casino da Lyon qui, dix huit mois après l'algarade de mes
débufs, ma donna
par jour, au lieu de 40, pour écouter les
mêmes chansons. Alors, Paris me féta, mais tous ceux qui m'avaient vue
uulttai'les Variétés avec peine, et m'en faisaient le reproche, continuèrent à
m'atfu'mer que mon sucoes de chanteuse no durerait pas.
i Jouer, donc la oeniédie ! » c'était le refrain quotidien, au moment même
où j'obtenais comme chanteuse les plus gros succès. Ah ! j'en ai entendu !
Or, j'ai attendu seise ans et j'ai entendu seise ans les mêmes refrains,—j'en
entendrai d'antres, je le sais, l i t me revoici h oe théâtre des 'Variétés tout
lein de souvenirs d'une jeunesse qui ne demandait rien, ni le succè.s, ni
argent, ni la gloire, mais le pain quotidien. Le destin aans doute fut
touché de tant de ujodestie, et je rentre è. ce théâtre avec Albçrt'-Brasseur
et Guy qni jouaient avec rnoi cn -1339 aux Nouveautés ; deux ans a v a n t
mes débuts comme chanteuse I Vais-jc retrouver dans mes essais'prochains
les mêmes critiques, les mêmes découragements, les mêmes désenchantement» qui furent mon lot à mes premières ch-insons 7 Peut-être ! poiirquoi
pas ? Je me suis essayée en janvier à Bruxelles, dans une pièce dramatique
de Quiraud et Jean de Huix ; par deux fois la Belgique m'a eneouragée,
mais o'est huit o u dix râles qu'il me faudra jouer avant de savoir !
Une vie d'artiste doit connaître tous les déboires : j'ai connu ceux de
l'argent, ceux du travail, ceux de la santé.
Les critiques et les éloges me laissent raisonnablnment clairvoyante.
Le succès n'est pas toujours le Ijon point du » parfait », pas plus
quo l'insuccès n'est la preuve de l'échec, liais jesuis oonsoieiioieiise et tenace ;
je ne mo contente pas d'un ou deux efforts. J e vais débuter à Paris, c'est
soulement après une diy.aine de râles différents que je saurai Ki je puis être
la comédienne qu'on dit que je serai. Si oui ? tant mieux I si non, tant pis !
Et puis après I j'aurai passé des mois tort agréables, appris tout de même
beaucoupd« choses, utiles encore à mon a r t do chanteuse: jo n'aurai donc
pas perdu mon temps. Le soir de mes débuts aux Variétés je repasserai ma
vie d'artiste. Je me souviendrai de mes découragements de chanteuse sans
voix, sans beauté, sans grâce, dc mes chap-ins, de nrns renvois de partout,
des sifaats de Lyon, de ma résiliation de l'Eldorado, des faiseurs de couplets
I.êOO francs
F
_-i gentil
.
.
_
. _
d'avoir du talent, quand on débute dans un art, il faut avoir eontlanoe
courage, Yvette 1 »
Vous verrez que j'en aurai...
(U
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Du
Y V E T T E GUUJIÍEIW.
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L'HEUÏ^
jyniot, apris la. saison de DioaviUe, la saison de Bisrriu piii . i i d i son
, ]>iàn'.
e Troiitiiili,
^ chaudes et de quelques soirs liHes ei f.alme.t. Toai nomme
Troiifii ^ Il *
d'Uigances^f^ ^
el e est, sur la terrasse gui ttorde la mer. un éblouùsetnent 1 d'éléeai
deux mas de plage, de montagne au de ville d'eaux. Si
Si dans
•a
(U
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JE B I A R R I T Z "
,
.
,
Ics Parisiennes viennent profiter encore, sur la côte des Basques, de guelffies journées
tnlieurc : midi el demie, rue de Paris, Siarnta a également la sienne : S heures
a-et-oieni continuel..
On lance déjà les modes prochaines,
on se reifOUoe_apres
eSsKiopotiie c'est toujour.'! un peu Po.ris qui apporte sa nom eison
parfum.
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3
LB
BALCON
DE
'-FnMINA'-
Le Triomphe
L
' i M A ï E n B , autrefois, était une espèee d'humanité très dissémiuée, limidê, qui oe se hasardait jamais, eu presque, i. livrer
au publie le produit de ses veilles et de ses exaltatioiis.
Les temps sont bien changés ! Le m o t d'a/recKur n'a plus aa signification
p,-is.iée. Il pourrait même ac plus exister. Les amateurs étaient des gens du
monde qui avaient pour passe-temps la peésie, la musique ou la peinture;
ils continuaient à pr,-¡itiquer dans 1 âge mûr COÙ aris d'agrimcni qui sont lo
cauehomsr de l'enianoe. Lorsque les talents qu'ils s'attribuaient étaient loin
d'être aussi éclatants qu'ils le supposaient, leurs amis on souCTraient
quelquefois, ils avalaient des heures d'exécrable musique, de chant atroce,
ils devaient accrocher sur leurs mups de pauvres aquarelles; — mais,
au delii d'un cercle relativement restreint, leur génie demeurait ignoré.
Aujourd'hui, les amateurs n'entendent plus végéter i l'ombre, ni que
leur situation mondaine les prive des agréments de la popularité. Ils veulent des consécrations aussi retentissantes que les artistes qui vivent
uniquement de leurs hémistiches, de leurs mélodies et de leurs toiles.
PAR
Al.BERT
des
Aujourd'hui, pourrions-nous placer au rang d ' i amateur » cette jeune
princesse de Branoovaii, comtesse Mathieu de Noailles, à laquelle Mauric*
Barrés, dans la dédicace du Votjage de Sparte, dit : « ... Jadis, vous
avez vécu dans l'Ereehtéion avec ies .jeunes rilles qu'on nommait les i porteuses de rosée n. On vous entrevoit, dans la procession, qui teñe?, de vos
deux aiains le voile d'Alhéna ; e t les jeunes gens de Platon vous ont appelée :
ma Soeur. »
Que de poétesses nous a valu la jeune gloire de cette Ï avisée petite-fille
d'Ulysse J) ! L'admirable .ibandon qui se dégage de sos poèmes a fait croire
qu'il sufiisait d'ctj'o émue quelquefois devant un verger doré par l'autojn'ne
et mûrissant sous le dernier vol des abeilles, poui se transformer. — de
Parisienne mondaine e t accaparée par tout ce qui étourdit fes jeunes femmes
dans l'existeiice brillante que leur Crée la société et les modes, — en poète
sublime.
La postérité sera sans doute p^lus avare de ses lauriers envers quelques^
tion et les sources d'imagination trop productives font naître chez les
femmes !
ÍÍ
,?
Les Revues littéraires, toutes sortes de périodiques, de quotidiens et .
d'illaslrés, Femina même, — en tête, — ont aidé, dans le monde féminin
surtout, à cette effervescence spontanée des qualités littéraires et artistiques
chez les gens du monde.
Lea hommes ne cèdent rien à leurs consœurs, pour la multiplicité des
dons e t l'énergie avec laquelle ils les font valoir.
Mais, tandis que c'est surtout dans la poésie ot le roman que les femmes
trouvaient leur voie, les hommes ont pris les chemins les plus différents.
On en compte a u t a n t parmi les musiciens que parmi les auteurs dramatiqtie.?, les essayistes et los levujstes ; ils se sont faits reporters, chroniqueurs, nouvelli.ste.5 ; ils font jouer des drames au Grand-Guignol, confé-
Amat^-iurr^s
rencient k la salle 'i^a^sm et donnent dos l).-.n(r..nn,.n. s sur
des tréteaux de Montmartre, ii moins que les tv.ifíiin"í di^s restauranis du Bois ou des casinos è la mod[' n" pr.ipagent
leurs valses et leurs mélodies langoureuses.
,
De m ê m e que peu d'hommes de lettres prodmswont.iutantqnc la cmutesso
de Martel (Gyp), cette satiriste exquise, de Hiême pou dc sculpU-ur-; .¡nt, en
quelques années, donné les marques d'un labeur plus acharné que ce |)rmoe
Troubetzfcoï, dont les statuettes si étudiées, les fjgnrine.s équestres
compten t parmi les œuvres les plus remaïquahîes des SalonsD'autres se sont mis à sculpter des marrons, on peut en vmr chaque
hiver au Cercle Volney... ; comme l'on peut aller regarder, sur les cimaises
dn petit Salon de peinture placé à l'entrée du Concours hippique, lus études
de chevaux, les scènes de plein air exécutées par des sportsmen.
Les critiques Consacrent des lignes anssi c o m p é t e n t e s , aussi détaillÉ&s è
ces petites exposition-5 d'amateurs présidées par M. Fournier-Sarlovèze,
qu'ans Salons à co.ê, où ne figurent que des professionnels.
tr
Pour mériter ces faveurs, ils se sont mis au travail avec acharnement.
Ah ! je vous réponds que, pour eux, la poésie, la peinture, la sculpture, la
pyrogravure, la contre-point, ne sont nt des aris d'ugrsment, ni des passetemps 1
Il n ' y a pas de littérateur aujourd'hui arrivé qui ait fourni de labeur
aussi opiniâtre, aussi considérable, que certains do ces arnalews. Ils concourent pour les pris à l'Académie et ceux du Salon; ils ont lear éditeur,
leurs marchands de tableaux, Inirs agents: bref, ils sont arrivés k vendre,
eux aussi, quelques éditions ou quelques toiles, et k ss faire jouer sur des
Scènes et c a r des directeurs qui n'étaient pas tous do hasard I
Ii faut dire i leur éloge, et pour justifler la place
ace qu'ils ont
o - prise,
^ . . que
. .
amais on ne vit pareille quantité d'artistes dii monde dans toutes les
liranohes de l'activité, produire aussi généreusement, et avec des dons aussi
vaj'iés et marqués.
Dès qu'il y a talent, lo qualificatif d'amsteur, qui est toujours pris dans
un sens plutôt ironique, cesse d'avoir sa raison d'exister. S'il fallait
nécessairement, pour qu'une œuvre Mt déclarée géniale ou remarquable,
• que son auteur -soit né de parents obscurs et pauvres', il faudrait
rayer des tablettes de marhro do l'immortalité, les noms de La Rochefoucauld, de Fénelmi, de La Bruyère, de Mme de Sévigcé, de Mois de
La Fayette, de Chateaubriand, de Mme de Staël, de lord Byron, du comte
de Vigny, etc-, etc.
Pour ses contenipûi'ains, au début de sa carrière, le dandy Musset devait-il
pas n'être qu'un « charmant amateur a'....
FLAM/i^-l
fl
n
CaiLS quelques années, le mot amateur aura cessé d'être, gràoe aux
amakurs eux-mêmes, qui lui auront enlevé tout caractère. Ils o n t pour
J répondants u le comte François de Curel,
comte de l l u n , le marquis de
Vogué, le comte Vandal, le comte Kobert de Montesquieu, le marquis de
Ségur, le comte de Guerne, le comte Vincent d'Indy, le comte Henri de
Saussine, le duc de Massa; le Prinue Antoine Bihesco, etc., etc. ¡ et, parmi
les femmes, des écrivains qui surent étabUr des réputations dès maintenant
consacrées et qui s'appellent; la duchesse de Rohan, la duchesse de la EocheGuyon, Mme Faure-Goyau, la baronne Je Baye, la duchesse de Brîssao, la
comtesse de caiabannes-La Palice, la baronne ds Pierrebourg, etc., e t c . Ge n'est pas à nous, ici, de dire ce qui restera dans l'avenir du renom
de ceux-ci ou de celles-là ; nous nous contentons de les énumérer, afin de
montrer quelle armée ils forment, — à laquelle il faudrait joindre, dans
l'Art de îa sculpture, le nom de Mme te duchesse d'Uzès, née Mortemart,
cette femme vaillante, aussi ardente que bonne ot iafatigabla, qui pi'é.sido
l'union des Femmes peintres st sculpteurs, et qui, dans 1 Art oomme dans
les sports, a toujours fait preuve d'autant d'énergie quo do délicatcsBO,
Il
n a
De tous les Arts il en est un, pourtant, quo nous avons dû oniottro, et
dans lequel les amutevxs, à moins qufl quelque question do charité no soit
en jeu, ne se sont jamais livrés aa grand publie ; c'est lo f.liéiiti'o.
Le Monde, l'Aristocratie même, oni été, quelquefois, prendre sur les
planches des étoiles de la comédie ou du chant pour en faü·D dos baronnes
ou des marquises, et même des archiduchesses, mais on n ' a Jamais vu
;ore de marnuise véritableahnrderla r a m n s d t . m n M i - f i BIIN TIORN . a , . I , . , r , n t.rf;,.T,o
.
j,*.j=-VI"V,
D06 juu= g r a i J Q s e i i B t s qu aux emporiemoats et
aux Simulations du corps s t du ^visage ; les perruques, los tards, les accoutrements que les gens du monde sont enchantés de revêtir et q n ils raffolent
d'essayer daos l'intimité ou pour queiqno fête costumée, lea ont, jusqu'à
urésent, retenus au botd d'un abSrtie qui leur procure de délicieux vertiges...
Les préjugés d'autrefois, si complètement évaporés en Mcn des cas, subsistent siioore en ce qui concerne tes planches. On a réiiabilité avec raison les
aiiistes dramatiques, qui sont à leur manière des lyriques, des poètes, des
observateurs, des satiristes.
,,. Mais les gens du monde ae refusent encoró à monter sut les planches
pour leur donner la répUque en des théâtres réguliers.
Ils se rattrapent dans les salons ! Jamais ou n ' y a tant joué la comédie,
l'opérette, lo drame et la pantomime. Quelques jeunes femmes so sont même
mis cn tête de damer le pion \ la ^ambelli, et sont arrivées à des résultats
surprenants...
o
fi
e á
Mais il manquait à ces amateurs, sinon la vocation, du moins certaine
éducation que seules de longues étudas e t la pratique peuventmettre au point,
Les conseils qu'ils avaient reçus étaient ruoimentaires, improvisés, et
. les quelques leçons qu'on leut avait données étaient bien stiporilcielles.
Ils pourront aujourd'hui coimattre U métier du Comédien ou du chanteur
avant de paraître cn public, grâce il oe Consertiatoire des Amaienrs que
Pentina vient dc créer, soua la direction générale de Mme la baronne Pierre
do Bourgoing, pour le Théâtre, et de M. Xavier Leroux, pour la Musique.
Professeurs de toutes sortes, théâtre pour les répétitions, rampes, décors,
soufflour,wen ae manquera plus à Ces élèves mondains do ce qui compose
la cuisine tkéâtrah.
Ils deviendront peut-être les émules redoutables des professionnels; qu'un
exemple aoit donné d'un peu haut, et nous verrons, peut-être, sauter des
théâtres improvisés sur leg scènes régulières les charmantes Réjane, les
Jeanne Granier de nos salons, — et îes noms ^'amateurs passer des catalogues
d'Bspositions de peinture et des vitrines de libvaiïes, a u x voyantes affiches
dos colonnes Morris--. —• Avouez qu'il n'y a plus que le trottoir è traverser I
A L B E B T FLAWS·r-
a>
-
L R
te
C O N S E R V A T O I R E
Conservatoire
des
Amateurs
ie
"Temina"
et
'A.ifNaMr.1 de la [ondatinn du
tenue par Mine Amel, dc la CoCiiiiñurvutnire des amateufs,
médie - Française, qui, en matière
I avec les norns des persnnnade chanson, e&t non seulement
iilfc qui v[;uli:nt
l'artiste la plus
jiierinoiisappi^r'er
exquise, au gnflt
l"-.ir oimcoura, a
le plus ñn et le
simlevi; une vérlplus l i t t é r a i r e ,
inhh- iaiisatiori el
mais qui possède
I.II:H
a valu des
aussi eu cuttc ma :iii|)riiltaliijiib sai'.s
liève une inépuiliiiiilirij, tani, de
sable érudition,
ciirrespondants
La classe : danse
iniiiniis cf, ino:mde caractère sera
nus, que de nos
tenue par Mme
(;iiiifri'ri> de la
Mariquita, la plus
liriîSEO
quotidiencélèbre des profesni'. qji ont bi™
seurs de ballet,
ViluliJ nous cencollaboratrice de
saoïvr d'aimables
tous les grands
et spirituels l r
succès et à latioles. A tous
quelle on doit
merci1 organisation des
î^oiis
avons
ia"" MABiQuiTi.
spectacles les plus
une bonne nou- matiresse de balletde rOpéra-Coniijue,
classiques, les plus
a r t i s t i q u e s , c„tÏaMuI B
velle îl annoncer professeur dc "Danses de caractère" oT,+í.^^ir.,^l,í,
, « -_
si la mise au jour
aujourd'hui, cella
au Conseroatoire des Amateurs.
dc tant de talents
de la création do
éclatants. Ces deux classes camdeux classes : la Chímson française
plétoront admirablement les couis
ei la Danse de caractère.
des différents groupes réunis sous
La première de ces classes sera
Une
D E S
de
•'Musica"
A M A T E U R S
ouvre
deux
ncuveiks
classes
aliiinnées et li'i.trioes des déparces mentions génériques : diotion
lements, qui pourront ainsi, maigri
et [léclamatinn. musique théorique,
rélnifiriement, avoir renseignement
musique vocale et musiq,ie instru¬
i t le guide sûr
mentale.
d'on maitrc autoNojfl tenons ri
ri.ié.
rappeler qne li:
Nous rappelons
nombre d^â ciêi'cs
à nos leci,rioes que
est Hmité (afin que
pour tous les renl'e II soign o n i e :i t
seigiunneiits coms u i t prjfitablo).
plémentaires filles
Nous enga¡feons
n'ontqn'iis'adres-^
doiiunos abonnies
ser à M. André
etlectricus á s'insChariot, adminiscrire an plus vite.
Iralour du ConserChaque
coiir.i
vatoire des .^mattompr.inrra.
autours, SO, avenue
tre les élèves, nn
des
Champs-Elynombre
d'andisées.
lonr.i illimité. Le
Ajoulons
que
titro
d'auditeur
d e s explications
donne le droit
seront
également
d'a.s.<.i.ítí.r à la
envoyées sur docc ll aa ss ss ee ,, sans
y
sans y
„
n
;
"i""'
nrendre une part de la nomédi.e-Franç.aise, professeur mande,
rlivertp Tînfin M de " Chanson " au Conservatoire
xàv r £êroux;
de.- Amaleurs.
U pre.niercours
directeur des étuàu
Conser,aioire
des musicales, a bien voulu se charger
des Amateurs aura heu le lundj.
d'un cours complet d'harmonie,
Il nonentàre, u 10 heures. M. Lu.ctugue et contre-point, pour nos
neuoe inaugurera ce cours.
I
Fête fleurie sur le B a s s i n d ' A r c a c h o n
-
J^a ftn dc la saison a
^^-¿^^^^JZ^t^'îJi^S^k^l^liït;í:^Z^ño^tJ^2^
LIS
D É P A E T
Cheoaiinkanl un miilel solide, aemmpn
gnée de snn mari,
Mme
Paitl-Fran
JVtimur se met en -oate pour gracir
premières pentes du - Céani d.es Alpes
P
otrn la deuxième fois, Sfttie PaiilFi-ani N'amiir, la femme du
pfiiilresi (ÇfiiUé.'vi·'iild'acomplir
la périll'iisi; a-ic«ii:-inn du moul niiinc.
En a l / i i i i K t f l enn-iriiiimée. elle e·^l fiarveniie à vaii cru Imis l.'s dlisiael'S, La
l^itg'if'iir du chi'min muldi.Ti la rades^e
dtïri r'ulies. la Irnitrise de la n-'ig'', ri'm
n'a pu n-lvifiT son elTurl ti-nace. Kn
C'Mïïpagnie d e aint mari e l de &'»n père,
M. Val! . t . d ml c'èlail la SO' nsci'níi tn
que l'un ff'ta. flli¡ a séj'aii'nè [irô^ d'une
semaine â la cijue du plus liaul sommet
d'Europe.
PAasjQi! oiirFicn.!s
La ereeanse eel large el profonde,
" ^ " ' ï " ^f^nz h-amur. aidée ¿
^"'^"'· ""'^
d'an
eord à l autre sur une toute pelite
marehs taillée dans la giaee.
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(rhol.
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J'ALFIHISTÏ:
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aOTTLIBB,.,
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CABiViHE
FITTOHESQUE
Mme Paul-Franz P/amur et
amis qui Vaoeompagaaienj
s étaient barbouillé le visage de suie paur éviter le coup de soleil.
M""
PAUL-TOAHZ
NATtirJK
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T U M C ™
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Cl, l ' I r o a ,
D ' A I S I Ï I I S T I I
• JVe croirait-on pas que celait par coquetterie,
que Mme Franz-Naaiw
reoetait ce costume
pourtant rationnel, de l'alpiniste qui ven
affronter les dangers do la montagne.
ca
•a
'u
¡3
3
'a
Une Ascension mouvementée
Wffie Cflrfon ¡III aux lecirices de " Te/nina " ce que fui l'ascension
qu 'elle vienl de faire avec Mme Silberer, pendant un ouragan.
LE S^'ATOaCOPS
DÎTAItT
Mme Canon ei Mme Silbeeer se sont élo'ées de
Saini-Chud pendant., un orage, il s'agissait d.
monter rapidement pour éviter la tourmente.
vait pas erioor''e gagné
les hautes sphères, subit à cinq cents mètria- ce premior assairt, e t
lournoy.ant sjjr lui-même, le vaitlatit petit ballon de q"alre
1 viDMriiEîfT, Mme Silberer n'espérait pas,
oenl cinquante mètres descendit trop rapidement. Il fallut
vermut à Paris, prendre place dans la nacelle
donc ji'ler rrne assez grande quanlitó de lest pour rétablir un
da r Ariane, un jour d'orage violent. L'ascenéqi'ilihre inrii.-pensable.
sion moiivomenlée de l'antre apré.'-nddi nous valut
Quilqiies inslanls après, les éclairs et le t n n n m i ; firi'nt une
de oonnaltre des érnotJuns aeronautiijrjcs nouvwlles
impórtame manifc^latmn. .se succédant ¡íans trêve. D"is-jc
et pirisque aussi bien, nnus avons, toirtas doux,
avouer
que l i m e Silljerer parla de descendre, mais le.s arbres
atti-rri sans tlonirnage, notre enlhousiasme pour ce
d'un bols toutlii sur li-que! noirs pas.'îioTiS norjs tirent alianspr)rt iléliçiflux, luirr il'être dlmirnré, au oontrairu, est
donner immédiatement ce projet. Je m'efforçais (loue de
arrjirrrd'iirri plus profond, à causa même du danger
teiilr l'atmosphère, l'oi'age d'ailloi r s n ' é t a n t pas asseï. proche
voiiin quo nous avuus br'ové.
pour noua faire corrrir dc sérieux dang·r.'!. .Sur cinquarileCertes, ceux q'ii sirr ia li-rrc eirrent àsrrbir la toiircinq Idlos'de lest emportés, i! nous en r-i'stait trrîiit'i-, c'était
ménte, Corinureiil dos arig•isses pliisgramics queies
asseï pour ne rejnindrts les régions infénétroa. Jfali,Té son petit cibe, l'Ariane est un viürrx
rieures qir'après l'ouragan; nous avi.ms
r o ul¡,>r,
ur
_ floa
" PHI"lus de Wùr. — el un mécliant incia l t ' i n t douze cents mètres et nous étions
dennt atnLOspliérîr[iis n'est pninl pnnr l'clTarer; sauà l'aliri des perturbatinns.
nent,„, en raison
Iemen
„ même de la vinlence
_ ilo l'ouragan,
Quand la tourments se tut calmée, nous
ceux des nñtres qui nous savaient parmi les nuées
descendîmes. Ahl la dépense île lest pennoir'es cbargées d'éb-olricilé, eurent pour nous des
dant les derniers moments fut particuliècraintes que nous n'avons pas éprorrvées.
rement importante; nous étiims envctnpPuisqu'on me demande de dire aux lectrices de
pées complèteitient d e orragc-i noirs très
ffemmn ce que fut ce court voyage, Je ne me fais
chargés et il s'agissait au.ssi de déCtmvrii' un coin
paî tr'Op prier; d'ailleurs, d'ici peu, il y aura des
faviu'able poirr atlerTir- Je jetais mon dévi·lu sur
hislnires' de ballon, comme il y a des histuîi'es de
un champ aiibout d'un bois assez imporlauU mais
cliasaeet des liistoires d'automobile. Nous lasserirns
l'ancre s'accrocha dans les derniers arbres ct un
I ientet la curiosilè, des profanes, mais aujourd'hui,
arrêt rrn peu lirusque .s'ensuivit. Rous le vent,
puisqu'il en est temps encore et puisque ies ascensions
róti'De riu balSiui claquait et,malgré l'abauilon (ic
gardent une saveur île merveilleux i^u'elles ne tardedoiiie kilos lis li'tit, un choo violent se pr>iluiiit.
ront pas à perdre, hàtons-nous de conter nos avenSlais tiorrs n'avr'tnsarrcnnemertt.wuffi-rldi'OeLte
tures ; l'aventure de dêiix femmes en ballon et d'un
descente rio pou brutale; le ilégon fiemen t tut r'avilain oraffc de septembre.
piile et la pluie qui commençait ne put assombrir
C'est à T'oecaüiiiu du passage à Paris de IL Victor
notre ejiCullünte humeur. Parties à 3 11. 53 i)o
Silbfrer, sportsman vinnuois bien connu, que la déSaiuL-Cloud, nous étions à 5 li. 20 à AloritliTtpart de \ Ariartc fut décidé; roi, Mme Silberer pourrait
l'Arrrarrry; onirrte expéilltion, comme vous vovcz,
gMÛter la Jiùe d'une excursion aérienne à Paris. Je fus
et qrriserait banale si laviuleutu tempiHo de gri'de
ravie d'être le pilule dé Gi-lte amie charmante que
e l d'ea;r qui .sévissait sous notre nacelle n'avait
j'avais eu li.> plaisir de connaître en Autriche, au lemps
donné à cette'promenaile n n attrait panioulier.
où mon mari était pr-ufesseiir à l'Aéro-Club de Vienne,
Dois-je vous dire que MmoSilbertr el moi nous
POUB DESCUtiDïtE
C'éloït mou guatrièmü pilotage, si j'ose dhe, et
étions enchantées? L'amabilité des persorinoa
Let manœuvre de la soupape est délirât^, car il ne
ma vingt-quatrième a.soensiou. iluit jours avant,
accourues pour nous aider à puer notro ballon
faut pas descendre trop vue. Lorsque la descente
dans VAriune même, j'élais partie du Jardin d'Acclinous îaisait dédaigner l'averse. Certes, nous conesl trop brusque, on conjurs les effets de ¡o chute
matation avec ma nsiutte, vieille aeronauta déjà,
serverons un souvenir charmant d e cette ascenen jetant un peu de lest.
puisqu'elle inontait en nacelle pour la cinquième fois,
sion, mais j'atflrrne aux lectrioes de Fernina cims
V Ariane fut donc gonflée au parc dc l'Aéro-Club
nous ne sommes pas des héroïnes qiri bravèrent le oii'l en furie, loais dos
de Frarroe dans des conditions e.xcellantes, mais le temps peu à peu s'assomaéroufliitjw qui ont coiinu la joie d'échapper à «n pulit dungeji.
brissait, bien que les manifestations orageuses pussent semblor moins
prochaines qii'nllcs ne Tiirent on réalité. L« départ eut linii smus relard
E
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•
LES
GRANDES
PREMIERES
DE
LA
SAIS
I vous ai vue, chéi'e m;idamc, oet. après-midi DE RÉPÉTITION GÉNÉRALE, AU
¡eux transi et bafoué, que M. Georges Berr a dessiné avec une ücirinr si |.;Mbalcon do la Comédis-Franç-aiso. Vous y avea RI COMME UNE FOILO e l DE
fonde du comique; celui du vieux beau, qui juge que les [einnu-s M
rire aussi fr.inchemant, dans cette même «all R, o ù AVANT VOTRE DÉPART.
pas dc meilleure sauvegarde que l'amour, et que ití. N u m a a CRAYUDNR d nu
vous étioî venue entendre Êlecirc, oela
trait si juste : j'allais oublier la brave vieille gou venían le, que Mm,- K..IÍ,
vous semblait assurément bien
meilleur
jouée avec son habituelle émotion. Et lorsoue j'ai évoqué tous ces IV1,.S.KI .1111qu'aux Variétés. Depuis plus d'un an, on ne
nirtes, si nets, si Sympathiques, donl t o u s t e mots et tous les gi'stes iii.ricnl
riait plus â la Comédie-Française, si ce n'est
— ah I déeidÈoieiit, l'admirabls pièce qui encliante io public H <vn r.¡vil
le dimanolie en matinée, quand on y jouait
interprètes —, je me suis aperçu que si U trame en é U i l léger.'. |.' -ici .il
le Malade iinagina,ire, mais tout le monde
était si nombreux qu'il était presque impossible tic le raconter suis tMliir
sait que vous n'allei jamais à la Comédieles auteurs.
Française, le dimunclie, en. matinée, et que
Quand je voua aurai dit, en oflet, qu'il s'agit d'une petite finn.iv. .1 IUP'
vous n'ave'i de goût que pour les pièces cssenexquise petite femme, très amoureuse de Son mari, qui, eu a])¡>r.-inuiI uin'
tiellemeol modernes. Or, vers ou'prose, le
inlldélité
de celui-ci, veut le punir à la manière deFrai.oilloil, c'e.'il-i'i-diie .ui
Théâtre-Français ne vous oiTrît la saison derlui iiifligeunl la peine du talion, lûijis qui s'aperçoit qu'on ne punit l>;i5 tlnière que de graves nouveautés sur des sujets
c
e
l
l
e
façon
un mari qu'on adore, même quand on y esl tomemeiil dei-idèo.
intéressants, n ' e n d o u t o a i poiiit.mnis parfois
vous ne sei'es pas beaucoup plus avancés et vous me direii,pnut-i~'tre: ni",»!
raorosas. Comme je conçois que volve joie l u t
n'est que celai « E h ! sans doute, ce n'est que oeia, c'est un souille,un lien.
parisienne de sentir, sous l'influence magnémais il y a lout Ce qui est autour, tout ce qui ne se raconte pjs uu qui
tique de MM. Robert de Fiers et G.-A. de
serait
trop long ii raconter. Gsr vous a v m bien senti que Y Amour vsiUe vit
Caillavet, la maison de Molière se transporter,
une pièce Bssentielleinbnt moderne, et vous savez pertinummen t que ie
en quelque aorte, à l'autre bout de la rue de
grand charme et la véiitaljle originiilité d'une pièce esseutistlement
Richelieu, taije au boulevard.
moderne, résident préciséitienl en ceci, que le sujet n'y est jamais qu'un
Quelle joie et quelle délente! Aucun
jire texte.
effort nc sollicitait votre attentioa ;
f J
r J / - D / i r í í T '^'^st une note toute diiîérenlB qui cous fut donaucune complication psychologique ne
L·A
LJJSOJÍII'JJIT
née par le théâtre AiHûtna, que Uirige M-Oéuiler.
déroutait la parfaite et immédiate conan XiSiuire ^/it(,.«.Gemicr paut-Mre, u'avez-vous pas oublie les Demi-Sceurs,
naissance que vous aval eue d«s personde
M-Gaston
Devore,pièce
remarquableofiia haine des deux demi-sceurs
nages ; l'esprit des auteurs leur prêtait
perpétuait la rivahté l'afouciiB de leurs peres. M. Levoi'e semijle
des " m o t s " qui partaient cooimî.de la
vouer son talent au.ï examens familiaux el cherche ses sujets dans la
mousse de oh.impagne; leur lantaisie
.s bourgeoisie où, disait-tris sérisusenienl Théophile Gautier, le traglleur inspirai t des gestes imprévus.mals si
\ que est quotidien. Dans i a Sacrifiée, œuvre torta et émouvante,
spontanés, qu'on ne doutait point qu'ils
l'écrivain nous montre ta famille Bau.iricourt ; trois ûtles, Franne fussent vrais,- leur ingéniosité les
çoise, Sujannc ct Jeaniiiiie qui sOuLinégalorüeiit traitées parleur
précipitait dans des situations cooassas,
mère. Le père Baudricouft, Une soite ue ganuepe commarcialo,
mais si adroiteiBeut dénouées qu'on
s'en explique avec une uicoiisciauce absolue 1 la première flljc est
n'avait point de paine à les supposer
\
arrivét; au moment de la misère, on no s'est guère occupé
naturelles.
d'elle, on luUail; la seconde a marqué l'ère de la prospérité,
Ijapointed'émotion venait justeò point
de l'prdi-e ; la troisième est arrivée en surncnibro el ivlme Bauponr empêcher le rire de devenir fatidricourt aimait trop passionnéuient sa seconds lille
gant, et te rire réapparaissait au moment
pour garder un peu do teitdi'ssSB à oello-lii. Jsannine
exact où Fémotioo aurait pu jeter un lérepliée sur elle-même, sevrée de baieers, esl devenue
ger voile sur votre plaisir. Ahl chêrejolie
•r^- •
presque méoiiiinto ; elle voit aveo dos i e u x aigus los
madame, quelle parfaite connaissance
défauts do ceuï qui 1 eiilourent. Et toute sa sympapossèdent ces auteurs de votre état d'ânrie
thie va BU ountrvîDaïtre de son pore, Dorville, un traactuel, qui n'est peut-être pas celui
vailleur courageux qui s'est formé t o u t s e t d uno
d'hier, qui ne sera peut-être pas celui de
âme fière ot indépendunle. 11 tombe dans lo
demain, mais qui est assurément celui
salon des Badclricourt à la façon d'un boHdn
d'aujourd'hui ¡
s i il expiimo do libres
Figureï-voiis que j'avais (ait le projet
opinions qui séduisent
de raconter la pièce, non pas pour vous,
jBaimine. c'est une
gui r a v e s vue, ei. pour qui je ne l'aurais
idylla îûrto à c6té de
jamais asscü bien racontée, t a n t vous y
lidylla tade deSuianno,
ave-/ trouvé- de plaisir, mais pour des
la préférée, â laquelle
amies lointaines, qui n'ont pas, comme
on •va donner les dots
vous, la chance d'assister aux répélilions
de ses s œ u r s p o i i r
générales. J'ai donc évoqué devant mon
qu'elle . épouse le Ws
papier les personnages de \'Amour veille \
d'un fiíiancisr véreují,
celui de la marquise, chère à Alfred de
Roiíel, lequel a fait
Musset, et que Mme Blanche Pierson
croire a des millions.
joue avec t o u t le charme de sa grande
Grâce â Dorville, l'inautorité ; celui du bon abbé, non
lamia do Roiiel est à
moins cher au même Musset et oii
k lin révélée, et o'esi
excelle M. Coquchn c a d e t ; celui de
la Sacriflic qui sera îa
l'espiègle jeune fiile, que nous retrouplus heureuse; elle parvons mariée au second uote, jatira en Amérique avec
louse au troisième, toujoius
!e oontreinaîtro ; cette
aussi spontanée et emballée
union est approuvée
(ah! quo Mlle Marie Leconte
par les Baudricourt
estdoncdélicieuse dans ce rôle);
desemparés ot vaincus
celui dû la tendre, triste et
pdrl'óuergiesubverelve
résignée maîtresse de piano,
de leur fiUe et de leur
consolatrice des afïligés, oO
tatuT gendre.
Mme Lara se montre si tonia Sacrifiée a remüharite; celui de l'élégante
porté un énorme succès — jusIiOé par l'action sefréc «t émouvante
mondaine, grande triet par la belle langue de iiiéatre que parle l'auteur.
voie ot grande coquette,
où u n e d é b u t a n t e ,
Il convient de rendre une éclatante " justifia au grand lalont
Mlle Provost, a du prede Mlle Lély; elle a tenu ce rôle âpre etdiïricilo aveo une intoUImier coup conquis .ia
gence et une flamme de grande artiste; M. Gémier a atteint la per-.
placea la Coméfection dans le rôle de Porvillc, à la rudesse imprégnée de pitié.
d i e - Française ;
JUNT Suxanne
celui du jeune
M a r o E l L'Iíbuhetij;.
Vevoyod, lacha,?premier, a p i r i msjíie comédienne
tnet, brillant et
P- S- — Je liens i slgnalflr tes débuts do MUo Dovoyod, i la
rui vient da débuter
enjôleur, q u e
Ciiniiain-rrançaise, dans .'V'r·írp Jniiícxse, de M. Alfrod Capus. Cette exoelà ta Comédie FranI L Grand a joué
lento
oomidicnne a repris, le raie d'IIitêne Brillant, oréiS par Mme Bartet,
çaisejdaris la reprise de
aveo un naturel
litle l'a Joué ivee un ta-ot jiartait et nne très jolie émolion. C'est lii un
NOTRE JEUUESSE,
d'Alfred
si parfait; celui
heiirsux débat. Mlle Devoyod est tout â fait il sa place ii h Gortidie- '
Capus, Elle y a remporté un
Fi-snçaisa, qui ne ragrettira
do lui avoir ouverl ses pûrta.i.
très légitime succès.
dupauvreamouc, /?.,„I-,,.,,-m.M;u«,a.
M.
<u
'0^
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FJ'H.
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¡3
3
'a
A
la
Comédie» Française :
VAmour
Veille.
(U
-
I
l E iV
• '
ACTE
¿erajej' «cie, uni dès pUs ekarmuam scènes esl celie q^ae nous reproduisons. Elle esl jouU par Mlle Leionte st
' Mlle Phfost — prsinier prix du Conservatoire — qui o remporte un trOs vif succès.
(ci. p. Sojcr)
'u
3
'à
TaiUear quadrillé manon e¿ noir,
garni de tresses de soie et de boutons de passeineiilerie. Ghapeaufeuire
noir recouvert de taffetas.
A U X
C O U R S E S
gn drap hleu pastel. Jupe dépassée
d'unbiaisvelours;eitemeni
afeo biais
i^elours et broderies. Pampilles et grelots.Ckrípriíu avec phijnes el a/.greitee.
DE
L O N G C H A M P
J upe rayée ilana el noir accompagnée
d'une palito jaquette à banque fuyante
de drap noir et bordée d'un galon de
sni>.f7)ff.n™i(j|.uV(if.Pi iiliimes Brises.
Tailleur rayé de deux tom de gris
fonce. Jupe unie, jaquette à basque
arrondie, bordée, toul le !.o ar. de galon.
Peut eol de velours, .lahnl * irn^o».
^
'
Chapeau de velours fattveT Haute Culotte
ënlourêe de ruban jauvc formant dernère à
droite un gros nœud. ïtnmense àmazonê
fauve parUtnt du ncsaâ et retoinhantàgauche.
La
V o g u e d e s Grands Chapeaux
Quel((ues mots sur la coiffure. —.Différentes
formes de iichches».
les fournitures : plumes, -aigrettes eî ailes.
— l e s couleurs et
-çvs a v o n s beaacoup parlé toilettsa dans notro précédent numéro, a t nos coiffures sont an
peu rostées dans 1 ombre. Elles mo paraissent cependant, bien que les chapeaux, s'annoncent immenses et à tendance légèrement oxeen trique; d'un goût moins barbare. La
natte M t aujourd'hui partis intégrante de la ooiflilre de jour d'une îemme élégante. EUe est
nécessaire, car elle soutient le très grand chapeau, dont le poids, sans son aide, semblerait trop
lourd fe la petite tête qni !B supporte. Cette natta est fausse, hélas! car bien peu de femmes
pourraient avec leur.s propres cheveux obtenir lo volume désiré, mais l'artificiel, ici, n exobit
point k grâee, les coiffeurs o n t des doigts habiles, et, si un œil expérimenté ne s'y trompe pas,
le commun des mortels n'y voit généralement quo du feu. JpÜment et hardiment coiQée, notre
élégante peut relever la t ê t e , d'un air qui affirme : <i Tous ces cheveux sont à moi ! »
Il V a diverses façons d'arranger les cheveux de devant, soit que i o n porte les grands ou
les demi-bandeaux. Mais k majorité s'en tient au rouleau, qui, toutefpis, descend rnoms bas sur
le front. Les petites bottolettes, qui forment un fouillis plus ou moins savant, plus ou moins délicieux, sont également Men portées. Au surplus,' nos coiffures n'atteignent pas encore l'amnlsur
da celles du xviil» Siècle, mais elles y tendent, et il est temps de leur crier : « Casse-cou! H'allez
N
^ A'ûofllurés'volumineuses, chapeaux monumentaux! Ces chapeaux seront des cloches, peudiUércntos de celles que l'on portait cet été. Leur bord ast court, sur le devant, ce qui laisse bien voir
les cheveux, et je ne trouve pas cela disgracieux, au contraire ;, en revanche, par deirito·e, ils
cachent aussi la nuque, ce qui parfois est un crime. Il est des oloehas de fornie qui se relèvent
légèrement de cOté. D'ailleurs, le grand chapeau relevé sur le côté, dans le genre dea Gamaborough,
sera fort répandu cet hiver.
, ,
j v
N'en doutons pas un instant ; 1908sera l'année des grands chapeaux.- •
.
ïrôs neu de feutres. Quelques-uns se dissimulent sous un large biaîs dc velours ; ce sont des
feutres fiontcux. La gralde vogue est aux étoffes collées ; velours, satin ou nio.re. avecle dessous
d'nne couleur ou d'uiie nuance différente, par exemple un chapeau prune ot violet — ces deux tous
restent toujours on faveur — aura le dessous mauve très pSle ou même blanc. Ces sortes de
mélanges nous .offrent des dfïets ravissants, i la condition, hien entcudu, que les couleurs ne •
soient nas mêlées incongrûment,
,,
.
,
,
,
En dehors du vioM,' dout la vogue ne durera pas éternellement, on a du gout pour le vert, un
veri; asseï c r u , pas aussi criard cependant que le vert-Bmpu·e, et qui en yeloms donne de jolis
reflets, pour k rubis, et surtout pour le blanc et le noir, aveo lequel ce qui est fort.remarquable,
lve"rtrOTverde7coiSinar3"onslnT^^^^
â'aiilBurs', du succès de ces deus
on arrive
T„ \ , •
teintes.,. Le
Li. blano
— et le nçir, rian d'aussijoli,- rien d'aussi d ^ t m ^ é surtout.
ae
aa
vois
pas
de
fleurs
sur
nos
chapeaux
d'hiver,
.du
moins
pour le moment. 1,8S ohaJe na vois
pas. de
sur nos;
chapeaux
d'hiver,
.neauxtrès
simples
se fleurs
garnissent
de gi'OS
choux nmlticolOTes,
ou formant camaïeu, qu'on placera
trèssur
simploL
_
en mx
panne
un chaneau
de feutre, en moire ou en satin sur un chapeau de velours, en mousserpanne sur u n chapeau de feutre, ._.
.
.
Pour
les
chapeaux
habillés,
des piumes,
rienme
quesemble
des plumes:
line de soie, enfin, niais la mousseline
de soio
ici îort _belles'plumes
peu pratique,d'autruches, gui
Robe en drap olive garnie de bandes de eatin même
entourent entièrement !e chapeau, cernent graoïeusement la col, et viennent négligemment
ton ei de petits biais piqués. Corsage ouvert sur gilet
retomber sur l'épaule. Une pareille pluJine. lorsqu'eSle est belle, v a u t une patitsiortune, car, quoi
de drap clair. Eotiarpe, forme, noupelle, eri drap et
q u ' 011 vous dise, ne doutez pas qu'en général elle ne soit faite de plusieurs plumes rapportées. On
liberlv oUoe avec oifoértare pour les bras, garnie d efvoit toujours aussi les plumes défrisées qué je persiste fe confondre avec les petits plumsaux
filés en franges. Grand ehapeau eloohe orné de oioldestinés à essuyer les bibelots précieiis de l'étagère, des aigrettes cliaianautes, d'uue légèreté et
lettes et de taffetas.
d'une finesse inouïes, des couteaux of. des îaijtaisies d'ailes do tous genres. Mais les ailas ne sont
pas habillées. Les ailes sont pour les chapeaux du matin.
Du chapitre des chapeaux, sur Jelual mes loctricss doivent avoir maintenaijt'des luinièréB suffisantes, je saute, sans transition; pour en dire deux motS
à celui des manteaux aur lequel J'ai dû glissé un peu brièvement dans ma précédente ohronique
u.-,iiwu,
e u u n e ueux mo u , ,
Que nous offrirons les fourreurs, cette année? Des paletots très amples, e t fort pratiques, qui se lont généralement dans des fourrures solides
et relativement peu chères. Les manches sont r a t é e s japonaises ; ne protestons pas f o p , p u % u e cela offre de ^grandes commodités pour L ™ e n f t e sur
une blouse ou un corsage compliqué Pas do col en dépit du froid, des reveis différents ï u àes appBoations de broderie sur drap e t v e l o u r s p l u s ou
naoms riche, mais toujours dans les tons vifs.
1HAI«I,-AH™
L'Œ^Î
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L'Hiver en Fourrures
Tikr et aujourd'hui.
— La conquéfe
de la coquetterie, — Du loup de Sibérie
au poulain moiré, — Tiermities, renards
el zibelines.
Chapeau genre tyrolien, en. salin émeraude. La calotte est entourée d'un galon
ancien et surmontée
une L·iigue amasone défrisée noire.
Chapeau de feutre vert glacé. La forme
est un peu bergère. A gauche, une fantaisie, tris ntAuminsuse de plumes dc
coq glacée vert et noir.
L
A tourriire a toujours ou tous les honneurs.
Longtemps réservée aux princes, aux
J princesses et- aux « gens de quahté j>, comme on disait alors, des édits somptuairas l'interdisaient au commun des moTtels,
quels qne fussent leur condition et leur état
de fortune, Ge n'est guère qu'au xvii» siècle
qu'on en voit l'usage se répandre ; et enoore
était-il restreint aux personnes touchant
plus on moins à ia Cour et qui avaient
perdu le respect
ou commençait à perdre
tous les respects, à cette époque — des édits
surannés. Bile si; manifesta sous la forme de
manchons ; des manchons très grands, très
amples et qui étaiont destinés moins à abriter
les mains des coquettes d'.ilors, quo les petits
chiens dont elles raffolaient TJn manchon
bien conditionné devait pouvoir abriter une
nichée dc petits chiens ; et plus il y cn
avait, plus c'était chic. Âu Ï V I U » siècle,
grande extension. Lc goût de la fourrure se
répand.soniisagesegénéraUse.Grandes dames
et houT^ooiscs en portent. Elles vont i pied
par la ville, rivalisant entre elles. C'est même
la première fois que les fourrures vont ii pied,
si l'on peut ainsi parler. Boucher, Lancret,
•Wattaau, les peintres à la mode d'alors, en
fixent, .5ur leurs toiles, la beauté parmi la
convention de leurs oiels clairs, de leurs casoatelles glacées et de leurs avenues ouatées de
neige, où le givre pique les arbres nus de Ses
diamants. Des feinmee, tout enveloppées de
fourrures, passent dans des chaises à porteurs
enluminées au vernis Martin. Les manchons
I! dorés », en loup do Sibérie, font fureur.
M. de la Rayaièie procm'a à Marie-Antoinette,
pour trois raille six cents hvres, une belle
^'arnitare de martre ; la même souveraiiie se
montre eu traîneau, couverte d'une peUsse dc
satin bleu doublée de renaild brun. Des queues
de renard s'enroulent autour de sa ooillure, et
son manchon est aussi en reiiard, mais blanc.
Sous la Révolution les fourrures disparaissent. On était très <i Spartiate a, il Ce moment.
Parures de « ci-devant », elles n'avaient que
faire de se montrer. Elles auraient été décrétées
d'accusation par los austères du temps. Le
Directoire, plus frivole, encourage leur timide
réapparition; mais l'Empire, avec ses fastes, les
ramène complètement et leur fai t un triomphe.
Nous professons aujourd'hui le inême amour
des fôilrrnres que rimpéi'ati'ioe Joséphine, qui
était une grande raffinée. Nous en possédons
presque a u t a n t que de parures de robes. L'astrakan, l'hermine et la martre, qui étaient les
préférées des élégances d e l ' E m p i r e . s o n t aussi
nos favorites. Si nous avons renoncé au
« Thibet», qui était une des passions du règne '
de Lûuis-PhiUppe,nous avons,parcontre,prig
aux contemporaines duroi-oiioyen l'amour
des zîbelines,que mit à la mode la princesse de
Bàufïremont. Quant au second Eimpire, il noua
n légaé avec l'Impératrice ISugénie, la loutre et
le petit-gris en doublure, que nous employons
f
encore. Mais nous avons abandonné complètement le slîunlîs, qui était pourtant bien joli.
La fourrure, de nos jours, n'est plus un
luxe ; ou, pour mieux dire, elle est plus que
cela : elle est devenue une nécessité. Cela
explique que toutes les femmes en ont et que
toutes en désirent... davantage. Il faut aussi
ajouter que l'art du fourreur, les nombren.^:
emplois qu'on lai donne, la façon donl
on la plie a tous nos caprices, sont pour beaucoup dans cotto vogue, Le,5 lourrures so font
aujourd'hui légères comme des étofïeg et so
manient avec la môme souplesse ct le méma
honheur. Biles se combinent les unes îes autres
et Ton en fait des mosaïques, charmantes de
grâce et d'imprévu. Les plus employées, cette
année, sont les zibelines, les renards noirs et les
renards argentés. L'hermine est surtout pripe
en étoto ou comme garniture; on porto beaucoup plus de braitschwanz que d'astrakan, et
l'on en fait mémo des robes entières. Du chinchilla toujours, le plus souvent marié ùi du velours ou à de p-osaos guipures d'Irlande et do
"Venise. Celles qui nO peuvent s'offrir du breitachwanz — d'un prix assez élevé — trouvent
facilement dans lo caracul uno fourrure tris
pratique, moins chère et presque aussi jolie. Une
charmante nouveauté oo cette saison c'ost le
poulain moiré ou caraculé. Le poulain, jusqu'à
présent, no s'était pas élevé au-dessus du rang
do fourrure rudimentaire, autrement dit de
peau-de-bique. On est arrivé — à quoi u'arrivora-t-on pas? — i lui donner les soyeuses
ondulations du caracul, voire du breitsohwanz ;
et le voilà promu au rang de toison chic. C'est
ainsi qu'on arrive, dans le monde!
Robe de visilé en Içile gris " fer
Corsage
garni de biais bleu pâle, sautachés gris, formant galon. Blouse de denieUe. Ceinture de •
liberty gris. Double jupe garnie du même galon. Chapeau de tapetas ciel, recouvert de
marabout.
Les echarpes ou atoles se (ont do plus en
plvs souples, On finit par les enrouler autour
des (épaules oomme un tissu. Elles sont plus
larges et volumineuses quo par lo passé, l'rés
volumineux aussi les manchons. Ceux-ci soat
lénéralement carrés et très plats. Les nichées
!e petits chiens n'y pourraient plus entrer. Bu
dehors dos vêtements et des parures, lalouiTure
trouvera aussi son application dans les.
robes habillées. Mlle Marie Leoomte nous
en a donné un charmant exemple,à. la Gomédie-Françaiso, dans la récente pièce do
MM, de Fiera et GaiUavet: l'Amour. veiUe.
Elle porte une délicieuse robe de crêpo do
Chine bleu-pastel, dont la jupe eet ourléo
de chinchilla. Du chinchilla aussi souligne
ies contours do la guimpe de tullo blanc et
le bord des manches. Ella s'étend encore à
nos chapeaux, dont elle cerob k calotte.
On va même jusqu'à, faire des aigrettes en
fourrure, Cela c'ast le comble de la nouveauté et de l'ingéniosité. Houreusemant il
n'y a plus d'édjts somptuaires à redouter.
Privées do la fourrure, qui ost, avec las
perles, le meilleur de nos coquetterios, que
deviendrions-nous, grands diouxî
J'aime mieux ne pas y panser!
,'îAEimi.
.470
•a
lottOE non détratohiss mais dont
la forme semble un peu ancienne;
les garnitures nouvelles de galons,
de passementeries, de soutaclies,
de biais de solarlas ou de velours
permettent des
oliangements
nombreux sans que pour cela oes
robes sentent l'elîort de la transformation. Ainsi, pour sacrifier à
la mode dss épaules tombantes,
on dissimulera, sous un galon un
peu large, ia couture de l'emmanchure dont on aura fait disparaître toutes las fronces. Les
encolures, les bas de manches
quijde courts, redeviennent longs,
seront complétés par de hauts
revers de velours où die drap soutaché, soit du même ton exactement que le tissu, soit alors d'un
ton très tranché. Le noir dont on
agrétaente à peu prés toutes les
toilettes en ce moment, sara tout
Indiqué pour nombre dc combinaisons car il a le très grand mérite do s'harmoniser à peu près
aveo toutes les teintes.
Le bas des robes qui seront
défraîchies s'ornera d'une haute
bande de valoura posée de façon
telle, que le tissu de la robe semble retomberdessus, formantainsi
une jupe à volant plat. La même
garniture devra se répéter au
volant ou au corsage, et, bieii
(.ra'on ne craigne guère, aujourd'hui,la surcharge des ornements,
je les conseillerai, au contraire,
très sobres et de !a plus grande
unité po'ssiWe.
Pour les porter avec des 'jupes
seules, on pouiTa imaginer un de
ces jolis petits vStenieiits mipaletota, mi-pèlerines que l'onassortfracomme teinte à la jupe.mais
en choisissant un tissu très diflérect ; ils sei-viront à coinmencei
la saison fraîche ot pourront être
exécutés par une petite ouvwère
ou une femme deohamîire adroite i
une des flgarines de cette ohranique nous donne un modela ds
ces petits paletots ; et bien qu'ici
la toilette soit complète, on peut
sans difficulté cojiier co vêtement
pourle porter aveo une autre jupe.
• Un des costumes représentés ici
est endrapd'uno vart-de-gris s fin
et léger, rehaussé de bandes de
velours bleu et orange qui s'harmonisent da façon charmante
avec le ton du drap. Petit paletot
fermé par des boutons et des
pattes do passementerie. A la
Trotteur en lainage épais, gris, à rayares
jupe des repincés, disposés'en
Costuma'en drap "'pert de gris "'garni de
bUaes et rouges, garni, au^- rcpcrs, aux
panneaux sur les pîis, l'ornent de
bandes de velours ¡ora-nge el bleu. Petit
manches et au has de la jupe, de bandes
façon nouvelle.
paletot fermé par des boutons et des petites
de taffetas bleu. Userées de rouge. Grand
de passementerie. Jupe ornée de repin.-.Cette oharmanta toilette est
feutre-vieux rouge ai/ee touffe de coques de
éis. Grand chapeau feutre vert, orné de
complétée
par
un
grand
chapeau
rubans bleus ct rouges.
Q
plumes ei d'aigrettes.
de ientre vert, orné de touiïcs
9
de plumes do couleur bleue,
avee aigrettes bleues et vertes.
L'autre toilette, quoique plus classique, est la mode des modes, car cette
**^°'''J^
^"'^«""a également seyant
vaste, si élégante, a toujours son charme. En lainage épais, gris, raj'é, omaux jeunes femmes et aux jeunes filles. Grand feutre vieux rouée
rouge avec
avec
bré do filets rouges at biens, ce ccstume est originalement garai de bandes
tonfTes do coques de rubans bleus et rouges.
de taffetas bleu lisérées de rouge. [La fantaisie des^pbches, des revers et de
<u
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Sn^'^^.Îif^f
SlMPLIoii.
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LONGCHAMP E T
LA
I
ma courses de Longchamp ont été'de tout temps l'objet
de la faveur dos élégantes. Dans co cadro charmant
U et rieur, que ceinturent le Bois ot les coteau}; de
Suresnes, tout co qui fait la grâce, l'esprit et lo bon renom
de la haute société française se donna randen-vous ans. jours
d'épreuves sportives. C'est généralement là aussi que les
modes sont lancées chaque saison. IJB Grand-Prix, au printemps, et le Prix du Conseil municipal, en automne, sont
choisis de préférence par los grands couturiers pour donner
l'essora leurs récentes créations; aussi l'afQuence j est-cUe
considérable et particulièrement coquette. Cependant le
Grand-Prix a perdu un peu de sa vogue d'autrefois au profjtidu Grand-Stecple d'Auteuil.
où les élégantes so portent de préférence pour faire admirer leurs jolies toilettes
printanières. Par contre, Ijongohamp oiira cette particularité
de se prêter à un mélange plus
grand des différentes classes.
La femme du monde y coudoie
couramment, et sans en être
choquée, la femme d'une autre
catégorie qui, par définition,
sembie destinée à fsjre l'essai
de tous los chics avant qu'ils
soient définitivement adoptés,
corrigea' ou délaissés. Certains
esprits trouvent cette fusion
fâcheuse par certains cfités et
il est certalu qu'on pourrait
philosophar quelque peu sur ce
sujet ; mais au point do vue
les modes et des chiffons cela
présente d'incontestables avantages- E t puis, il faut bien le
dire, la femme da vrai monde
sait très bien côtoyer certains
milieux, sans s'y confondre,et
sans rien laisser des qualités
distinctivcs de la race. Enfin,
l'amour du cheval excuse bien
des choses!
! ;
"Un rendez-iidus d'élégancés.
— i e s habibiées du pesage. •
Parmilesphis fidèles,on peut
oitor en première ligne la prin¬
cesse Murât qiii ne manque
pas une course. Très attachée
aux traditions du grand munde
on la voit toujours dans des
robes d'une sobre distinction,
la taille prise dans des corsages ajustés et, en hiver,
dans de longues jaquettes.
îlon moins observatrioesde la
tradition, mais sachant cependant la concilier avec ce que
la mode a d'acceptable, la
comtesse de Maillé, la comtesse
de la Rochefoucauld, la duchesse de Noailles sont aussi
cíes ferventes de Longchamp.
La jeune duchesse de Morny
est toujours vêtue d'une façon
extrêmement simple, qni oontraste avec ses anciens goûts d e
jeune fille ; la prinoasse Ferdinand de Luciuge apporte au
pesage le sourire de ses lèvres
et de ses yeux et dos finesses
de poupée la mieux habillée
de Paris. Hlle se plait particulièrement aux robes prmcesse, I
d'une hguo allongeante et qui, •<
pour oette raison, l'avantagent.
Les deux comtesses Zcgiieb'
sont des joueuses emèrites,
et toujours très en toilette.
On rencontre presque à
Costume pékiné ton sur ton.
toutes les réunions la très
Ja^iieiie à taille aourte aoec
johe Mme Salvago, dont les
basques formant
pannectux
robes font chaque fois sensabordés. Ckapeau de faille
tion. Elfe porte généra"
feuille
rriorle
"
avee
couronne
lement de grands chade. magnolia et feuillage.
peaux qui estompent
.élicieusement son ftn
visage de brune. De même les baronnes lienrj, Edouard
et Robert de Rothschild, un trio de ravissantes jeunes
femmes, sont des habituées de Longchamp; elles forment une adorabie gamme de nuances, l'une étant très brune l'autre châtain foncé
et la troisième blonde oomme les blés. Très indépendante, la comtessa
GuiUaume de Durfort a une façon à elle, façon charmante il est
vrai, de porter ses chapeaux dans le dos ot do mettre au pesage toutes
Cùstutrte de drap vert bouteille. JaqusU.e ajustée, fendue derrière ei sur les
les gaîtés de sa nature primesautière qui ne connaît pas do con• eStés, entièrement soutachée noir. Manches courtes ornées de grelots dorés el
trainte. La jouno duchesse i'Uzis reste oncoro très « faubourg Saintd'un galon brodé japonais. Macarons de passementerie. Jupe unie.
Germain » dans sa mise;"mais ses grands yeux d'enfant, curieux et
Long
meni
ct sur
feutre
tit de
de
Í
oéiement
r
soMadiéé feront
is. Jufj^-^;
les eâtés.
ifond
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piolet à
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ff
l
MODE, E N 1907=1908
£teî rtcms, des ioikttes...
ris mtièrelies depant
Capeline de
ars, grosses
des manies. — H i e r e¡
auhurd'htii.
Manteau de dmp " Suède " ouvert sw les côtés ttlmonti à
plis sous une éíoífl emboîtant les épaules. Une patte avec deux
gros boutons tr émail retient les plis du dos. Manches en
oenîee teint, terminées par deu^ biais entrecroisés. Motiis
passementerie. Col brodé d'or. Sobe de voih " framboise ',
Chapeau de pantie noir, chou de liberté et marabout,
qu'à terre o qni doQc ? une princesse t Non, la toute belle
nomme Mlle Plessy ».
mutina, corrigent la gravité de sa taille. Lorsqu'olls est de
passage à Paris, Mme Plorio, qui est dame d'honneur de la
reine douairière d'Italie, ne manque pas de venir passer « n
après-midi à Longchamp. Son apparition y est toujours très
remarquée, tant k cause de sa merveilleuse beauté qu'en
raison da ses toilettes. Son mari lui a ouvert un crédit
annuel de cent mille francs, chez un couturier de la rua de
la Paix, et l'on dit même qu'elle le dépasse. On peut juger
par co simple fait de ce que sont ses chiffons. Parmi les
étrangères de marque on voit ' encore, de temps en temps,
la duchesse de Marlbovough, n é e Vanderbilt, semblable 4
quelque princesse da légende, avec sa taille élancée et mince, et sa tête menue snr
un long col aux gracieuses inflexions ; Mme Cornélius Vande»'bilt, qui s'habille aussi
beaucoup ot montre do superbes colheiB de perles j Mme Dresel, une milliardaire
américama qui pas.se pour posséder les plus beaux bijoux du mande, et t a n t d'autres
encore!
Cette année on a beaucoup regretté l'absence
aux eouises de Mme Honri Lutelher que son
éléganoe hardie et sa beauté mettaient tout
de suite en évidence. On peut dire d'elle qu'elle
était la femme la plus copiée de Paris, ce qui
la contrariait fort, Est-ce à oo motif qu'il faut
attr'ibuer son abstention ? Immuable, comme
le cadre lui-même, Mme Legrand ; toujours ea
tailleur. C'est u n e belle joueuse qui sait perdra
et gagner avec sang-froid, non seulement aux
courses, mais aussi au bridge
qu'elle affectionne; Mma Estradère, princesse de Mésagne, la
sœur du regretté prince Délia
Rocca, est aussi de toutes les
courses ; Mme ilulos Porgès, aveo
sa beUe prestance at sa grande
alUire, fait penser aux lemmes
d'autrefois; à. oflté d'elle, Mme
Jean Sterii a des ^-ivacités de
personne qui veut s'eiîacer,
passer inaperçue ; la marquise
de Ganay est nne des plus anciennes habituées, et la comtesse
î'abricotti est très en vue, surtout depuis qu'à la manière des
feniiaes de l'aristocratie anglaise
aile a donné le bel e-xemple
d'une grande dame abordant
résolumant le commerce, et fondant k Paris une maison de
modes, dont la vogue s'est tout
de suite emparée. La baronne
de Forest continue à montrer aux
petits chapeaux, même alors
qu'on les porte aussi grands que
possible, une adébté i toute
épreuve. Mais la plus connue de
toutes les sportswomen, qui n'a ^
jamais manqué une course de- '
puis ua tainps immémorial, c'est
la comtesse de Tanlay.
La République ou, pour mieux
dire, le monde officiel, ne fournit
pas beaucoup de ferventes des
courses. Seule Mme Barthoa,
femme du ministre de l'Instruction publique, y est assez assi¬
due; c'est une fort jolie brune,
d'allure piquante, et qui s'habille
avec un goût impeccable, et très
personnel.
Oti est-il le temps où la jeune
Mme Thiers, coiffée en demibandeaux ot vêtue d'une redingote de levantine gris-perle, sur
une robe de mousseline de laine,
voisinait avec la duchesse de
Galliera dans on attelage à
quatre ? Quant aux actrioas, elles
désertant de plus en plus le
pesage. Sarah Bornhardt et
Réjane qui y venaient autrefois
assei réguUéreraent, s'en sont
complètement déEÍntéreasées.Les
autres out suivi leur exemple.
On n'y rencontre plus guère
aujourd'hui que dos artistes de
théâtres à côté, pour qui l'art
dramatique est le plus souvent
un prétexte, j'allais dire uue
excuse. Où est-il encore, cet
autre temps, où le marquis de
Mao-Malton venait saluer jusCostiime ds drap marine, Longite jaquette demi-ajttstée
et radieuse étoile nouvelle qu'on
garnie ds tresse militaire et paséementerie. Faux gilet en
„
_
braderie japonaise. Jupe plissée bordée d'une large tresse et
CAmLtB DuaUHï.
garnie de motifs en irem plu* itroiu.
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¡3
Chapeau au soir, genre Gainsiorough en tulle tir,
rehaussé de galons d'ar et orni d'un flot de paradis
noirs.
(Modèle Eenée Vert.)
LA
POUR
'L'hiver nous fail rentre!.
FEMME
Ckapeau dc pille en velours violet, dotiblé de salin
champagne, garni d'tin galon d'or ancien et empanacha de plumes.
(Modèle Renée Vert. )
CHEZ
AIMER
SA
ELLE
MAISON
— Pour augmenter l'intimité du <f home ». — Les fenêtres el Us rideaux.
Le règne des draperies légères,
JS
—
J! Jf
U rentre, on est rentré. Le (i home », nn moment abandonné, a repris sa gaité et sa vie. Il retrouve
la douca atmosphère d'intimité qui se dégage de la pi'ésenoe des êtres; les meubles et les objets o n t
secoué la tristesse dont ils s'imprègnent dans la solitude pom' se parer do cet air d'intelUgenco e t
d'animation i
. . . . . . .
du ohoï. soi.
e x q^
uise
dehors t
,
.
.
avec ses ciels gris et ses premiers froids, on sent le besoin du petit ooin douillet e t chaud où les monotoriiea de l'extérieur n'ont pas de prise sur -vous. On se reprend il aimer l'appartement ohaulïé comme
uno serre, et l'on s'attardo volontiers ii l'arranger, k le décorer, à l'embellir de toutes les façons, pour
que le séjour en soit plus aimable.
Même en ce moment on s'apphque à éviter de plus cn plus les lourdes dra; cries ijiutilos, qni Mtionnent
trop les poussières et la respiration; mais on tire des effets charmants ct une part do confort des draperies légères. Ainsi, dans les maisons neuves, où l'on a une tendance à abuser des grandes portes
vitrées, à petits carreaux biseautés, co qui iaciUte les indiscrétions do la domosticité, on voile ces
viti'es avec du tulle un peu gros, sur lequel tm tend, de haut en bas et k l'aide de trùigles,
d'étroits rideaux de soie légère. L'ampleur de ceux-ci est rattrapée, juste au miheu, par un ruban
qui les noue; c'est là une façon toute nouvelle de les disposer et d'une joBo originalité. On allège
également les rideaux des fenêtres. Rien n'est plus chic, pour uns chambra a coucher, què de,s'
rideaux et le décor du lit en taffetas voilé de tulle blanc très souple e t brodé de gros pois. Ce
décor consiste en on fond, généralement bouillonné, appHqué sur une hauteur do dense mètres
cinquante environ, derrière la tSte du ht. 11 est iixé en haut e t en bas par des tringles.
Ces tringles reviennent un peu sur les côtés, de façon à f o m e r un encadrement, ou, pour
mieux dire, une sorte de paravent, dans lequel s'emboîte la tète du lit. Un volant de
même tulle, très.froncé, contourne les rideaux. Le laiTelas sera jaune dans les
chambrés des personnes brunes, vert clair, rose ou bleu pour les blondes. Le papier
des tentures devra Stre, de Jam§me nuance e t surmonté d'une frise. Ce système
est aussi commode que coquet, car il préserve de l'air, quand on est couchée, sans l'empêcher de circuler.
JWme Carctto, dans lo Gaulois, annonce une nouvelle toile antiseptique,
de.création anglaise e t enduite d'un apprêt spécial qui permet de la lavei'
comme
du linge, sans qu'elle s'altère en rien. Cette toile sert à tendre los
TOILETTE
n'iNTÈKiicB
murs das cottages. Rien n'est plus élégant ni plus frais que ces perses fleuries
et
enrubannées,
dont les vives couleurs rappellent celles des toiles de
en ckaniilly crime. Longue tunique de
Jouy. On en fait également pour les meubles des housses qui s'enlèvent
cachemire kaki, formant traîne et
et se lavent à- volonté, oe qui en indique l'usage pour les chambres
ouperte devant sur la iupe. Elle est
d'enfant. Dans le même ordre d'idées, ii faut citer une nouveauté américaine.
disposée au corsage en écltarpes croisées. Las extrémités du corsage sont
appelée à rendre de très grands services. C'est un tissu de coton épais e t souple,
reunies par une bande âe salin kaki retenue ' par des topaies,
ayant i'aspect de la moquette bouclée et quî se lave aussi facilement
faoilemer ' que'les
serviettss éponge. On eu fait des tapis de pied, des carpettes, des descentes de'lït ou des tapis de foyer, auxguels on donne
,
dessins du Smyrne ou de
l'AubuEson. Il est à.
peine
besoin
d'insister
aur
l'utilité
de
oetto
trouv.iîUe,
.. , .
. quise recommande surtout pour les chambres d'enfant et les chambres do malades.
Je disais t o u t à l'heure que l'on tend de pius en plus à, dégager les portes e t las croisées des draperies lourdes. Voici, pour le salon, un genre de garniture de
croisée qui répond tout à fait au goût du jou,-. Ce sont de grands et amples rideaux de dentelle d'application, volantes on forme de la même dentelle: ils
sout doublés d ' u n tulle noîr qui adoucit agréablement la clarté du dehors. Le soir, afin d'amortir les bruits extérieurs, on tii'O souS le rideau de tiiÛo un
grand rideau en taffetas rose Dubarry, d'un ton très vif, sorte de portière ouatinée et doublée de satin noir; on la monte p a r des anneaux sur une tringle,
avee un cordon de tirage, de façon qu'il puisse, pendant le jour, so dissimuler dans un coin do la, fenêtre, sous la dentelle. On ne peut s'imaginor le caractère
de calme c t d'intimité qua donne u n tel rideau a u x pièces d'un appartement.. Les personnes qui ne veulent pas supprimer les portes ni les couvrir d e
portières peuvent les orner d'une façon très originale et très riche cn y incrustant des panneaux de boiseries anciennes à sujet. Cela leur donne mémo
un. grand air do richesse e t de goût artistique, principalement dans Iss salles à manger. Siu· les portes des chambres à coucher on préfère remplacer les
panneaux p a r des trumeaux ou p a r des glaces biseautées.
' ,Trne autre façon charmante de tamiser l'éclat de la lumière sans avoir besoin de stores ni de rideaux, c'est, lorsque le dessus de la cheminée est fait
d'une vitre, ça façon de fenêtre, d'appliquer u n e glace do l'exacte dimension de la vitre, qu'il suffit de glisser, le soir, dans des rainures, pour empêcher
toute transparence é t obtenir robscurité, Sous rélectricité cette glace devient un ornement de plus.
pEisaim.
O
m
•
•
:
^i
I
-i
LA
DAME
QUI A
P E R E
SON P E I N T R E
ROMAN
iNÉniT
— Ahl ce poignard Mus intéresse?... C'est une langue de b œ u f
donnée par l'empereur CtiarlesQu'mt, après Pavie, á un Varcgnana qui
s'était dislingiié dans ta taiaîUc.
Par
B O U R O E T
DE
architecte milanais, Francesco Maria Richini,
dans un style d'un baroque h a r d i et vigoureux.
L'escalier énorme tourne sous, un plafond
•auquel sont appendus plusieurs chapeaux de
cardinaux. Les Varegnaca eu ont eu cinq ou si's.
dans leur famille. Des bas-reliefs antiques
s'encastrent partout dans les m u r s , et, s u r la
rampe, de place en pluce, surgissent des vases
de marbre. Les domestiques aliondent, attestant
la'large vie du comte, dépensée tout entière
entre ce palais, sa villa de Várese ct ses immenses domaines. Venu lui-même au-devant de
moi. il se tenait s n r la palier du premier étage,
avec cette politesse un peu cérémonieuse des
vieilles gens de sou pays. Les larges portes des
salons en enfilade, ouvertes derrière sa h a u t e
silhouette, laissaient voir la profusion d e tap r e s q u e r a^c uu Í J ^ V Í H Í I L « L .
bleaux, d e statues, de meubles rares, de tapisseries qui décorent cet appartement, oii il hani ciel clair, n i s-oleil brûlant, n i brise r é c o n h
i t e à même ses admirables objets, salllaîre, car
fortante, dans Sa déraisonnable et triste pensée!
il ne s'est jamais marié. Mais j'imagine qu'il
ÏII
aura.eu, dans co facile Milan, quelque liaison à
Le propriétaire actuel de la tendre Cassanl'Italienne, fidèle et passionnée. Si le comte
d r a dci Rangoui p o r t e un noin, Madame, que
Andrea
n'est pas u n personnage de roman, qui
vous connaisse!! p e u t - ê t r e p o u r avoir rencontré
donc en est u n ? S'il n'a pas c o n n u d e secrets et
à Saînl-Moritz quelqu'un de ses neveusc ou
profonds
bonheurs, d'où viendrait cette exprescousin.s. Il s'appeflcle comte Andrea Vai-egnaaa.
sion songeuse, comme répandue sur cette phyD descend en t r è s droite ligne d'un Andrea VareHoana, liécapiCé s u r la place publique dé • sionomie si mâle, à laquelle un nez en bec
d'aigle donnerait aisément u n accent alticrî
F e r r a r e , le 12 du mois d août d e l'année de
D'(ju cette douceur attendrie âans ces yeux
grâce 1662, eu compagnie d'un prince Pio di
bruns
Larpi. Ils avaient comploté d'assassiner le duc
Et ptiî ,
Borso d'Esté. L'héritier d e ce tragique personintimité t r o p
_
nage est un h o m m e de soixante et onze ans
autre emploi de ses facultés gui sont grandes?
aujourdlhui, dont la h a u t e mine n'aurait pas
Tout son travail aura consisté à classer les
d é p a r é la cour du tyran q u e voulut tuer son
trésors amassés dans sa maison p a r plusieurs
aïeul. Tel j e l'avai.'; quitté, voici un q u a r t d e
générations d e r i c h e s patriciens, amateurs d'art,
siècle, tel Je le retrouvai quand j e lui eus fait
à éliminer les douteux, à compléter l'ensemble,
•passer ma c a r t e d e visite. Tel, ou presque.
et à écrire ou faire écrire sur eux u n livre qui
Il est tout b l a n c maintenant, mais il se tient si
n'est p a s dans le commerce. J'en ai extrait la
droit et il reste si mince ! La congesliou guette
petite notice citée plas haut. EUe a été reson teint ti:op chaod, d'inuonrbraWes rideS
cueillie dans une note d'un manuscrit de la
lissent son visage, mais il conserve cette uoBitiUoleca Esténse kMo dène. Ce petit détail a son
lesse de traits qui donne é ces têtes italienimportauoe, vous allez voir. E t maintenant,
nes, lorsqu'elles ont vraiment de la race, une
Madame, qne Je v o u s ai présenté le digne posb e a u t é indestructible.. Si je maniais la plume
sesseur de Léonard, — vous aviez raison, cercomme l e crayon, ,ie vous dessinerais u n ü e r
tains coñectlonncurs o u t r a i e n t par leur seule
croquis de ce grand seigneur dans le cadre de
existence les tableaux qu'Us ont achetés,
ce vieux palais, rempli de trésors hérités. Ce
j
' a r r i v e tont de go à notre entretien du premier
n'est p a s d e lui que vons diriez, Comme de m o a
•jour.
Je vous passe les compliments, qu'en aa
p auvre ami Michel Maycnce e t d e sa collection,
qualité d'hôte, le comte "Varegnana cruf devoir
q u a n d nous k visitâmes et qu'il était ivre do
m
e
faire
à l'influl, sur l'illustration d e mon nom,
m o n t r e r ses Primitifs à une vraie dame du Faum a cravate d e commaudeur, m a future entrée à
b o u r g : «Il n'est pas le propriétaire d e s o n m u s f e .
l'Institut, mes aucierines ou nouvelles oeuvres,
11 en est le portier. »... J e rectifie. LepalaisVareet c'était des excuses infinies de ne connaître
gnana n'est p a s très vieux, — p o u r l'Italie. U date
tant de merveilles que par la photographie.
de 1625 et il a été construit p a r le plus célèbre
A h t cotmnc j e voudrais que cet absurde discours dont j e v o u s r a p p o r t e humblement ¡la
folle fatuité v o u s t o u c h â t u n peu à cette placo
secrète et t e n d r e d e votre âme, où pousse la
petite fleur m a u v e d e l a pitié. Le ciel clu printemps italien développait u n azur bien lumlueux au-dessus d e l a l ê t c gri.se où c e discours
se -prononçait. L e soleil parait d'une gloire
l'adorable cité milanaise, les hautes et joyeuses
maisons. Il mettait comme u n e auréole autour
dvi cheveux des jeunes filles qui trottaient d'un
p a s leste sur le p a v é sonore, et souriaient du
s o u r i r e vincien, - - votre sourire — sans le savoir. Une b r i s e où passait l'êcreté fraîche des
Ê
(1) Voir Fiilîiina depuis le l" octobre 1607,
i
L-ACADÉMIE
FRANÇAISE
- - « Je n e suis qu'un p a u v r e provincial »,
disait-ih « J e ne suis p a s aUé i P a r i s deux fois
depuis que vous êtes v e a u ici t o u t j eune h o m m e .
Ce n'est pas d'hier. »
— « Comme j e vous c o m p r e n d s !
», lui
répondis-îc. « C'est moi qui n o voyagerais j a mais, si j avais votre palais, vos tableaux, votre
cieL.. »
• •
Le Milanais hocJha sa fête, modestement. Les
•Italiens aont ainsi. Ces éternels païens ont-ils
peur, en se vantant, de p r o v o q u e r ce mauvais
sort quo leurs ancêtres personnifiaient d a n s
Néuiésis, l'exécutrice de la jalousie des dieux?
Hedoutent-t-ils l'envie plus certaine d e s
h o m m e s ? J'ai observé q u i l s o n t toujours u n
recul devant l'éJoge excessif, et, dans oe cas, ite
déprécient horriblement ce qu'ils possèdent êt
dont, au fond, ils sont si fiers.
— « Mon palais? x, dit Varegriana, « mais 11
t o m b e cn ruines. Ce ciel bleu? mais Milan,
lliiver, c'est la Sibérie 1... En été, c'esr le
Sahara 1
Mes t a b l e a u x ? j a les ai tant vus, et
ils sont bien ordinaires t... »
~ « Et votre Léonard? Yous osez p r é t e n d r e
q u e v o t r e Léonard est ordinaire?... »
. J'eus à peine plutôt p r o n o n c é cette plirase
destinée ù h â t e r m a visite dans les saîoas, et
moû pèlerinage au p o r t r a i t de ïa D a m e qni
vous ressemble, q u e j e crus discerner le p a s sage d'une o m b r e sur las traits et dans les yeux
de mon interlocuteur. Sa main, — il l'a t r è s
belle et il l a m o n t r e volontiers. — s e crispa s u r
un des bibelots posés prés d e lai, et qui n'était
autre qa'uu large poignard d e miséricorde iy
poignée ciselée d'or et d'acier. Sans doute, ma
question stu' le Léonard lui était pénible, car
mon regard ayant suivi son geste, il'dit:
— « Ali I ce poignard vous intéresse? A El, m e
le tendant : « .Pavoue q u e lui, d u moins, n'esl
paa ordinaire. C'est une langue de Sasa/donnée
p a r l'empereur Charles-Quint, après Pavie, à
u n 'Varegnana qui s'était distîogué dans îa
bataille... 8 Puis, après u n silence, et b r u s q u e ment, comme quelqu'un qui j u g e p u é i i i d e n c
p a s aller droit sm fail, si péuiblé soit-il : « Mon
L é o n a r d ! On n e vous a a o n c p a s r a c o n t é q u e
oe n'est plus u n LÉoti.ard?..... »
— « Ce n'est plus u n L é o n a r d ? . , . » demaadai-je. iVIa surprise, qui n'était p a s j o u é e ,
p a r u t p r o d u i r e à l'aimable Itomme 'une impression d e soulagement.
— « Alors », d!t-il, « on n e vous e u a p a s e o c o r e
parlé?... Cela viendra... D'aiUeurs », — et son
visage traduisit la détermination douloureuse
du cûllectiontieur t r o p épris de ses objets p o u r
ne p a s les ynuloir tous a u t h e n t i q u e s ,
« D'ail
(U
-
•
475
•D
>^
'u
3
leurs, c'est j n l e u z ainsi. Du m o m e n t q u e j e sais,
moi, q u e c e n'est p a s o n L é o n a r d , qu est-ce que
cela m e fait q u e t o u t l e i n o n d e c r o i e q u e c est
un Léonard?,.. Et ce n'en est pas un, h é l a s !
'ienez, jugoz-on vous-même, m a i n t e n a n t que je
v o u s ai ^ a r l é
»
U s'était levé, et, de son p a s d e m e u r é alerte,
il m e conduisait à. travers son a p p a r t e m e n t .
Nous a u t r e s peintres, n o u s avons tous plus o u
m o i n s la m é m o i r e d e s yeux. J e m e r a p p e l a i s ,
a p r è s t a n t d'années, la distribution des pièces
avec assez d'exactitude p o u r m e r e n d r e compte
ue le e o m t e avait changé l e p o r t r a i t de place.
1 l'avait exilé d u chevalet o ù il figurait dans ce
qu'il appelait sa íríbiine. Vous êtes allée à Flor e n c e , JMadamc, Vous v o u s rappelez, aux
offices, i a salle octogone q u i p o r t e c e n o m e t
ou r a y o n n e , d a n s la s p l e n d e u r b l o n d e do s a
n u d i t é , l a 'S'éuus c o u c h é e d u Titien, C'est lù q n e
les ducs d c T o s c a n e avaient réuni les j o y a u x d e
l e u r galerie. Le comte, lui aussi, a des m e r veilles d a n s sa t r i b u n e : an Francesco Francia,
e n t r e a u t r e s , qu'il s e r a p o u r t a n t dillicile de
d é b a p t i s e r . Il est signé : Vinceittii
Deniderii
Volum-Fi-aticie Expressum Mana... Mais il ne
s'agit ni de F r a n c i a ni d e l a t r i b u n e du palais
Varegnana. Il s'agit d u Léonard — ou ex-Léon a r d . Son chevalet, — u n e merveille de lutrin
ineuseiuent a d a p t é e ii ce ipvofane usage, —
p o r t a i t son deuil sous la forme d'uu vieil infolio r e l i é en m a r o q u i n n o i r e t clouté d'argent.
Le t a b l e a u lui-mênne était relégué d a n s l a d e r n i è r e c h a m b r e , un r é d u i t p l u s obscur o ù
.s'entassaient pêle-mêle des bibelots de second
o r d r e , — p o u r cette collection, Le p a n n e a u ,
q u e j e r e c o n n a s aussitôt, était a p p e n d u au
m u r , È contre-jour. Ahl c'était bien le profil
délicieux d o n t j e m e s o u v e n a i s et il m e p a r u t
p l u s délicieux e n c o r e , à cause de son air de
famille avec u n e a u t r e d a m e , celle d a n s l a comp a g n i e d e laquelle j ' e n t e n d a i s c h a n t e r , — p a s
b e a u c o u p de j o u r s a u p a r a v a n t :
Puisqn'ici-bas tnute âme
Donne à quelqu'un
SRI musique, sa flamme,
Ou 5 o n paj-fum.,. ..
La ligne fine d u front si intelligent, d u nez si
délicat, d e îa b o u c h e si souple, si t e n d r e , s&
détacliait s u r un fond t r è s s o m b r e , celui d'une
p a r o i r e v ê t u e d'un t a p i s d'un v e r t noir e t d a n s
l a q u e l l e s ' o u v r a i t u n e é t r o i t e fente. Vn p a y s a g e
i m m e n s e et m i n i a t u r e s'apercevait p a r cette
b a i e . Il s e c o m p o s a i t d ' u n e r i v i è r e sinueuse en tre
des c h â t e a u x , avec des glaciei-s bleuâtres t o u t
au fond. L e s perles d e l a résille luisaient s u r
les clieveux s o m b r e s , massés à la m a n i è r e d e
c e r t a i n e s têtes de médailles syraeusaines. D'aut r e s p e r l e s m ê l é e s à d e s r u b i s , brodaieont l e
v e l o u r s du corsage. Une c h a u d e c o u l e u r pâle,
c o m m e celle qu'a d e p u i s c h e r c h é e Henner, était
r é p a n d u e .sur la cliair d u visage et celle des
m a i n s . J ' e u s d e n o u v e a u l a sensation d u chefd ' œ u v r e , e t i e m'écriai, a p r è s quelques m i n u t e s
d e c o n t e m p l a t i o n silencieuse ;
— « J e v o u s affirme qu'oti v o u s a t r o i n p é . D e
q u t Toulez-vous q u e ce soît ce miracle d'art,
sinon d u Vinci'?... »
— e J c l e voudrais t a n t ! » r é p l i q u a le c o m t e
V a r e g n a n a a v e c u n s o u p i r . «Mais déjà m o n a m i ;
l e s é n a t e u r Morelli, m ' a v a i t d o n n é des doutes.
Vous n e l'avez pas connu, M o r e l l i ? N o u î . . . Mais
v o u s a v e z e n t e n d u p a r l e r d e ses livres'?,:. Non
e n c o r e . Ah 1 que v o u s êtes h e u r e u x ! »
— « Pourquoi? » interrogeai-je.
— « P a r c e q u e v o u s piouvez a d m i r e r t r a n - '
quilJement l e s œ u v r e s qui vous plaisent, s a n s
q u e le d é m o n d e la critique vous souille à
1 oreille : E s - t u bien sûr q u e ce tableau soit
autlientique?... Ce Morelli était d'ailleurs un
h o m m e d'infiniment d'esprit et de goût. Que
d'après-midi exquises j ' a i passées avec l u i i c i !
Je l e v o i s e n c o r e avec son sourire caustique
>erdü e n t r e u n e m o u s t a c h e e t u n e b a r b i c h e qui
a i d o n n a i e n t l'aspect d'un ollicier. Sa ' thcse
favorite était q u e d u r a n t les trois ou q u a t r e
siècles q u i n o u s s é p a r e n t du Quattrocento c t
d e la Renaissance, Les actes d e b a p t ê m e d e s
t a b l e a u x o n t dù ê t r e falsifiés dan s u n e p r o p o r t i o n
é n o r m e . ' J n e famille avait-elle a n e toile d e
l'école d e Luini? P o u r l u i d o n n e r u n e v a l e u r ,
elle a d û b i e n vite a r r i v e r à d i r e g u é la toile
était d e Luini. Les marchand.s qui vendaient
des t a b l e a u x a u x a m a t e u r s ont dû, eux aussi,
e n n o b l i r de l e u r m i e u x l e u r s marchandises, et
le.ti a m a t e u r s insister s u r cet ennoblisfiemcnt,
u n e fois le tableau a c h e t é . î l m'a fallu tout m o n
h o n n e u r d e g e n t i l h o m m e p o u r substituer s u r ce
cadre un Qom à un autre...»
J'observai, en effet, q u ' u n e petite b a n d e ' d e
f
cuivre gravée était appliquée au bas, sur laquelle ic lus, au lieu du prestigieux; « Lionardo
da Vinci » ces mots q u e i e comte allait m expliq u e r ; itAmico di Solarlo. 1515. »
— «Jusqu'ici rieu q u e do très s a g e » , continuu-t-il, « ct rien q u e dc très sage non plus dans
cette a u t r e idée de Morelli que les dessins des
m a î t r e s ont dû, en revanche, être très peu
sophistiqués. Ils n'ont été recherchés que p a r
des connaisseurs qui prisaient d'abord l'authentieité. Et voilà un procédé tout t r o u v e pour
vérifier les toiles : les comparer aux dcssms des
artistes au.\(.|uels elles sont attl'ibuécs. C'est là,
dans ces dessins, que nous saisissons le plus
nettement les procédés p r o p r e s á chaque peint r e et qui sont sa vraie signature, celle qu'aucun
faussaire n e saurait contrefaire : les extrémités
d'abord. II fallait entendre Morelli vous décrire
les m a i n s des personnages dc Boticelh, toutes
osseuses, avec les ongles coupés carrés!... Et
puis il y a les oreilles, les cheveux, îos plis
des étoffes. Quand ces particularités bien
observées dans les dessins m a n q u e n t dans les
toiles, les toiles ne sont p a s du m ê m e maître
q o e lea dessins, du m o m e n t que nous sommes
sûrs del'aûtlienticitc des dessins. Vous saisissez
la force du raisonnement... a
— 8 J'en saisis surtout ia subtilité, » i-epondis-je. « Un Maître peut p o u r t a n t varier ses
manières... 0
. ,.
,
— ([ Sans doute, sans doute,.. » répliqua le
comte. «Mais jusqu'à u n point, et p a s a n delà...
D'ailleurs, les i'aits sont les faits. Avec ce principe, Morelli a renouvelé l'histoire do l'art italien. Je vous prêterai ses ouvrages, vous verrez
quelle force de logique, quelle pénétration ! Il a
eu des élèves bien remarquables aussi, les Vent u r i , les Frizzoni, les Berenson... Et puis est
venue, c o m m e toujours, l a tourbe des imitat e u r s . Maintenant c'est une fureur, u n e maladie.
Dès qu'un tableau n'est pas authentiqué p a r des
témoignages de contemporains absolument
indiscutables, un critique surgit qui en conteste
l'auteur- A peine si ces messieurs laissent à
Léonard, pom- revenir à lui, l a Joconde et
deux o u trois petites œuvres, Plus u n Giorgione
n'est certain. L e s Titien se transforment tous
eu des Bonifazio. On a imaginé u n e dynastie :
KonifazioI,Bonü'azio II, Bonifazio III. J'appelle
ces dèbaptiseurs, moi, des iconoclastes. Mais,
acheva-t-il s u r un soupir, « les iconoclastes
ont quelquefois brisé des statues de faux
dieux... »
,
, .
— <( Alors, ce tablean? » demandai-je, en lui
m o n t r a n t le p a n n e a u qui avait servi de prétexte
û cette dissertation. 'Vous m ' e n pardonnerez le
pédantisme. Madame, Elle était nécessaire p o u r
d o n n e r son sens à l a suite do l'histoire. D'aillem-s, v o u s pourrez, en citant ces quelques
n o m s de critiques et ces quelç[ues idées,
t a q u i n e r les siioùinettis dc vos amies qui veulenl être dans tous les rapides. Le train, p o u r
elles, serait trop modeste.
^ «: Ce tableau était un faux-dieu, » répartit
lo vieux collectionneur. « L e sénateur Morelli
l'avait soupçonné, j e vous l'ai dit. Vous y
noterez d e s mexactitudes de dessin. Tenez, dans
l a ligne d u cou, d a n s l a forme d e la t è t e visible
sous les cheveux. Or Léonard avait tant étudié
l'anatomiel L'étoiTe est rigide, sommairement
traitée. Vous s a v e z comme i! a été préoccupé
de la souplesse des vêtements... Fermez les
yeux, là, à cette distance. Ce modelé n'est pas
ic sien. Rouvrez-les, . ayez une impression
d'ensemble. U y a du Flamand dans cette peint u r e . Oui, voilà ce q u e m e disait Morelli, et
rais, je l u i rappelais le poTtrait d'Isnbellá
.l'Aragou. C'est même p o u r cette raison qu'il
l'a examiné. Il a conclu q u e cette femme de
l'Ambrosienne était d'un certain Ambrogio de
P r é d i s . Mais cela, j a m a i s , jamais!...Au lieu q u e
celui-ci... Regardez l'iuscriirtion d'abord... »
U prit enti'6 ses vieilles m a i n s , — elles en
t r e m b l a i e n t d'émotion — l'objet contesté, et,
r e t o u r n a n t le p a n n e a u , il m e montra ces mots
écrits sur le bois ; Di Lionardo pitore fiorcniino. •
— m Voilà a continua-t-il, « l a p r e u v e . quo
Morelli avait deviné juste, Vous ne vous r a p pelez certainement p a s que dans m o n ancien
catalogue j'avais fait t r a n s c r i r e une page
e m p r u n t é e ù uu manuscrit d u notaire Ferrarais
TJgo Caleftino qui se tl-ouve à la Biblioteca
Eslense, d e Modene? Il y a le double a u British
Jlícsíüini copié p a r l e m ê m e personnage, u n
certain Glulio Mosti, Seulement celui du British., ce q u e .je no savais pas, a s a date : 1581.
S u i v e z - m o i 'bien. La page en question est
u n e n o t e originale à ce manuscrit dc Modène.
Elle m a n q u e à celui de Londres. En examinant
476
de p r è s ce man Jscril d e .Modène, on ;i ro-isl:aÉ
que cette note n'éinil pas d c la môme éci iture
que le contexte. Elle est au contraire de la même
écriture que ces mots tracés sur l'i
neau. Donc la note a été écrite p a r la ni<*-ino
main qui a indiqué Léonard comnie aul u r du
pannciui et postérieurement à ii")81. y u a n d re';
détails m'eurent été r a p p o r t é s , j e lis '{;ú,-i¿ des
recherches dan.'i mes archives o( je relmiiv;,;
la lettre p a r laquelle ce tnblciui 'n éjé oD'ert
cn 17-i5, à mon arrièrc-grand-oiid'.', le
Lionardo pittiva fiorentiña e t fabriq
du manuscrit d:e Modène. C'est un liions^
gneur PieiOfto, un abbé peu scrupul.
lequel, ayant cn sa possession ce liihlciin, 1, ^
a constitué ainsi un état civil, de bonne foi
peut-être. — j e parle p o u r l'attribution, — car
nous avons aussi découvert q u e le pnrti-nit
était connu ù Modène, et, dès cette année,
en 1745,- 11 était appelé ; La Sivar rie. h:
Joconde...'-!!
, , ,
— « 11 peut donc être de Léonard, en dcpit
de son Ëiux état-civil » interrouipis-je, a. et
mêrn.e d'une s œ u r de l a Joconde ».
— « Monna Lisa n'avait pas dc s œ u r » r e p r i t
le comte « p a s plus que Domifilla dei Hangimi
C'est établi: s u r l e s documents les m i e u x
•vérifiés. D'ailleurs voici qui coupe c o u r t h t o u t ;
il'existe à l'Académie de Venise a n dessin d e
la m ê m e tête, — vous entendez, e x a c t e m e n t la
même, — avec les m ê m e s p e r l e s o u presque
les mêmes. Les variantes sont insi¡iniUantes.
. C'est, sans conteste, u n e étude p o u r c e p o r trait. Or les coups d e crayon d a n s ce dessin
vont de droite à gauche, et dans tous les dessins de Léonard, ils vont de g a u c h e à droite,
puisque Léonard dessinait c o m m e il écrivait,
de la main gauche. Si oe n'est pas Une démonstration, cela, q u e vous faut-ilî... »
— « Ce qu'il m e faut? Un a u t e u r p o u r c e
chef-d'œuvre» répondis-je, « Vous m e racontez
une histoire d'une ingéniosité s u r p r e n a i i t e ,
j ' e n conviens, mais j e suis _peintre. J e sais
que les tableaux ne se fabriquent p a s t o u t
seuls, p a r génération spontanée. Si celui-ci
n'est p a s du L é o n a r d q u i a fait la Belle Ferronnière d u Louvre et la femme dc
l'Ambrosienne, de qui est-il? Qu est-ce q u e c'est q u e
cet Amfco qui n'aurait jamais p e i n t q u e cette
merveille eî puis rion... »
— « Amiao n'est pt,.-; un nom » dit le comte
Varegnana. « Un dc vos compatriotes, u n j e u n e
critique d'art d e grand avenir, M. Coiinnanscl,
a suggéré l'existence d'un arti.ste, ti-és iullmement lié avec Andrea Sol ario, — l'ami p a r
exceiieiico de ce p e i n t r e . Nous savons q u e ce
maître fut appelé de Milan en F r a n c e , sur l'indication de Charles de Cliaumont, p o u r décorer
le château de Gaillon qui a p p a r t e n a i t au cardinal d'Amboise, M. Courmansel a r e t r o u v é ici
plusieurs lettres d'Andréa, oii cekii-ci parle
avec d'extraordinaires éloges, d'un (¿éve, un
certain Cristoforo, qu'il avait e m m e n é avec'lui
p o u r l'aider. Or le dessin qui est à Venise p r é sente cette particularité, qu'inscrit au catalogue s o u s l e n o m d'Andréa Solario, îl p o r t e
u n e signature effacée, o ù M. Courman!;el est
arrivé i déchiffrer un X. C'était la p r e m i è r e
l e t t r e des mois Xofori opas, — mwratjc de Crl.sioforo. Ce fut un trait dc lumière. A n d r e a quitta
la F r a n c e en 1509, p o u r aller où? à Anvers dont
l'école exerçait alors u n e attraction si puissante
sur les peintres italiens. Son élève était avec lui.
Ainsi s'expIic]uolc mélange de finesse L o m b a r d e
et d e précision Flamande qui se r e c o u u a î l dans
ce portrait, comme nus,sî flans les tableaux d'Andréa d e cette m ê m e époque, p a r exemple l'Bcce
ifomo d u Poldi... Lancé sur cette piste, M. Courmansel s'est d e m a n d é si ce Cristoforo qhi a
p u exécuter un portrait d e cette force n'avait
p a s p r o d u i t un certain n o m b r e d e s œ u v r e s
attribuées k Solario. J'avoue q u e j e n e le suivais pas s u r cotte vole, car enfin cet X
du
dessin était douteuse. Je m'étonnais q u ' a u c u n e
a n t r e t r a c e u e se t r o i i v i t nulle p a r t . . . Celte
trace, eue existe. Nous avons u n t a b l e a u , — et
un très r e m a r q u a b l e tableau, — q u i rappelle
beaucoup m a fausse Cassandra, et celui-Iii est
signé en toutes lettres Xofortm .Mndiolanensm et
daté, 1517... Il ost chei; la m a r q u i s e Ariosti, u n e
d e mes cousines éloignées. Il lui n é t é légué p a r
u n vieux commensal de sa maison, u n e espèce
d e parasite qtti servait de tête de T a r e ù tout le
m o n d e , u n comta Francesco P a p p a l a r d o . »
(Á
suivre.)
Le Gérant ! CAJULLE LEOESTRE. ~
PAUI,
BOURGET.
Imprijneri'c de Femina. Paris. H . - L - M Û T H
1,1-1!
•a
•
'u ¡3
A U S E R I E
Us ln:ilí placements. — Nûus pensons avoir convaincu nos lictrices dc Fetnina que
JILÍIL-L'nient y-aiment convenahle ponr la ioïtune d'une îemme pea au courant
flnaiiciires et qui veul vivre sans inquiétudes, esl l'obligation bien gagée
nppoi-tjnl T-nvirun ; % .
Nous savons que beaucoup de personnes croient iaire preuve de prudence en sm;peelint la. S D L I D I T É d'une olillp,ation qui rapporte un aussi gros intérêt. Noua avons
expliqué qne c'était une erreur profonde dont les rentiers français sont victimes- Une
obligation r;ippnrtint 5 % peut être aussi bonne, iussi solide qu'une obligation ra,pporlant 3 1/4 O J 3 ï/^ % ; st depuis cinq ans, nons en donnons tous les jours la iiieuve à
notre diéntele qni, sur U O S conseils, a .icliolé des obligations 5 % Ae grs.ndea .Sociótòs
de tramwnyi^. de iorce électrique ct de lumière dont les revenus sont payés régulièrement. Ces grandes entreprises dont nous avons parlé à plusieurs reprises ânm nos causeries sont, toutes sans exception, daas une superbe situation. Non seulcuiûot elles
paient réguUirement les revenus et l'amortissement de leurs obligations, mais leurs
actions elles-mêmes prennent, au fur et i mesure dc l'extension de l'exploitation
sûcirile. une valeur plus grande.
Dernièrement encore, nous avons recommandé ici l'obligation 5 % de la Ccmpagitie
géiiinh de Tranmays et de Chemim dt jet vicinaux sn Espagne qui a été émise à
475 francs et qu'on peut encore obtenir à ce prix environ. Elle est etussi, solidement
gax-antie que n'importe quelle obligation de notre cote et elle rapporte 25 francs nets
par an, c'est-à-dire un revenu de 5 et un quart pour cent.
Cette même Suciété a fait, tn igoj, dans les mêmes conditions, nne premièi-e émission d'obligations qui ont été toutes placées dans notre clientèle à qui elles donnent
toute satisfaction.
•
On s'est trompé en France quand ona cru que le taux de l'intérêt allait s'abaisser
graduellement avec le temps, Il y avait chez nons trop d'argent et pas assez d'esprit
d'initiative... Faute d'entreprendre des affaires nouvelles, le loyer de l'argent s'était
abaissé ct nos économistes se sont figuré qn'il allait en être partout de luènie.
C'est le contraire qni s'est produit. L'Allemagne. rAngleterre, l'AmÉrique, oil
régnait C C I esprit d'initiative dont nous manquions, nous empruntaient notre argent
et l'employaient á de grandes affaires qui ont fait leur fortune. Et le taux de l'ititérêl,
bien loin de baisser, s'est relevé partout depuis la guerre du Tranavaal et surtout
depuis celle de Maudchourie.
ïJii modeste rentier ne doit pas exposer ses ionds dans des entreprises I N T L U R T R I C L L C S ;
il ne doit pas aclieler d'actions, mais quand uno entreprise industrielle, et surtout une
entreprise de transport, est tiien conçue, bien exécutée et bien dirigée, il peu t acheter
' des obligations si leurs garanties sont parfaitement bonnes.
Dans CCS conditions, et dans ces conditicns senlement, ou peut obtenir un intérêt
de s %• C'est à quoi vous devez tendre pour la plus grande partie de votre porte,
feuille, ainsi qne nous l'.avùns exposé dans notre causerie du i ; septembre dernier.
ls
SÏIIL
CLOS A L L A I I B S
F I N A N C I E R E
Quand ou posside nne grande fortane on pourrait se conten tir d'un moindre revenu,
mais nous observons au contraire que les fortunes mobilières les pius conaidérables
celles d'.'Vmériqiie par exemple, ne poflsè<lent qu • tros exceptionnellement ¡les obligations 3 et 3 l/i %. Nos obligations de Chemins doter.du Foncier, delà Ville de Paris,
qui forment le fend de t'Epargne françai.ie leur sont totalement étrangères, et tandis
que tes petits bourgeoij de Fran 0 s'arrangent difricilcment pour vivre avrc des revenus
de 3 1 / 1 % , les milliardaires américains ne possideut que cies obligations ou îles bon.s
hypotliécàircs qni leur rapportent 4, 4 1/2 et même 5 %.
Faites des arbUrages. — De ce que nous veuûiia de dire, ii résulte clairement que
la plupart dc nos fortunes françaises pèchent par un point ; la médiocrité de leur
revenu moyen. Fabe des arbitrage; est la seule maitiÈre d'augmenter celte moyenne
en cüi·iseivant aux placements toute la sécurité qu'ils avaient et même en augmen.
tant cette sécnrité. Car l'aibjtrage ne se fait passeulcniout pour remplacer unis valeur
moins productive par une valeur plus productive; il sciait tout aussi fréquemment
pour remplacer une vtdeur moins sûre par une valeur plus S I J R E .
C'est pourquoi n,ous recomtuandons toujauis â nos nouveaux ciienls de noua envoyer
la liste des valeurs qu'ils possèdent. Il nous arrive souvent, en étudiant cette liste de
les prévenir aussitôt d'un danger qu'ils ne soupçonuaient pas. Uu arbitfage immédiat
est le meilleur remède.
C'est ainsi que nous avons fait vendre à notre clientèle les actions da Ga/M et celles
dc Malfidano avant la baisse. Ce sont cejíendant deux bons titres; mais lenr hausse
était exagérée,
Règle générale : Arbitrez toutes vos obligations 3 % et 3 1/2 % dont les cours se
l'approchent quelque peu du pair, contre des obligations 5 % comme celles des
Trammao/s ei chemins de fer vicinaux en Espagne.
In/arniations. — Depuis le i^i octobre, le coupon n» S des obligations de la Compagnie Minière et Indastrielte pour l'Espagne est mis en paiement i raison de
I2fr, ¿0
net.
La Compagnie du CMmtii de fer ie Saint Sibastien à Hernam paie également tiepuis
cette date le coupon n» 4 de ses obligations i raison dc i a francs net.
La BaiifWt ginCraie française, <). rue Pillet-'W'ill, Paris, ainsi que ses agences cle
Paris : 50 boulevard Haussmann. ct 132. rue de Rivoli, et ses succursales de Lille rt
de Lyon, se obargent d'en effectuer l'encaiaaeujent sans frais.
Nous augageous fort les abonnées de Femiiia à recevoir et à consulter te Monite^ir
des capitalistes et des rentiers, 9, tue Pillet-Will, orga.ne dc la Butique gânérale franc-aise
et camplément natirrel de la partie financière de Femintt,
Ponr toat ee fui cuncerrte la partie financiare, rsnseignsntenti sur oaleiirs, otdrts de
Bourse, paiement des coupons, etc., «os leelrices sont priées Ue s'adresser dinciemeiil à la
EAuqcE aiiK£HAi.a F E A ^ Î Ç A I S E , 9, fus Pillet-ÍVíll, Paris, Soàiti anonyme atc
nupital de lO.OOO.OOO de franci.
Avez-vous entendu parler du succès — que dis-je, du triomphe — remporté, pette dernière
saison, à TrouviUe, par notiumaison de prédilection Henry (A la Pensée). — Oui, n'est-ce pas?
Là. fut tout le mouvement élégant, là se créèrent des nicdes, de là sont écluses toutes les
ravissantes nouveautés.
Au ;, faubourg Saint-Honoré, en sa bonne ville de Paris, La Pensis s'épanouit à nouveau,
à la reprise delà saison. Je cueille ce mois-ci quelques 1 sensations » pour vous, gentilles leclrices,
et vous donne ici la légende expliquant les dessins de mon cadra.
La Midaille Chasseresse esl une breloque relief de Saint-Huberl très a.rtistlque aveo attiibnta
au verso, Elle préserve, aasure-t-on, des accidents de chasse. En vieil argent contrôlé son' prix
est de 5 à ! 3 francs. Ces épingles de plastron, de très grande allure sont : le Cerf (20 francs),
avec fine croix et caillûiix du iîhin 2 4 francs, le cliien 2 0 francs, lè lièvre 16 francs.
Voici le Jiiiabolo, petite broche amusante, qui symbolise le jeu si â la mode, en veriueil deux tons (pour
vous seules, S iraiics). Je vous recüminande les bracelets extensibles tout en goldfillod, inventés. tout exprès
pour maintenir les gants longs, ils eurent la vogue la plus folle sur les plages, cet été (maillons fantaisie,
ao fi-ancs, avec véritable amazonile, aS francs).
Pour ies 4 Chasseiesscs -graoienses », qui vont sacrifier à saint Hubert, je
reproduis lo Paletot Olga au crochet, en grosse .laine blanche exlraordloairement moelleuse et Sùupls, avec inancbûs longues ou courtes, 43- irtmca. Le
dernier mot du pratique et de l'élégance. Ce feutre léger remplace le Panama,
il est garni d'une édiarpc fantaisie, ct est des plus pratiques pour l'excursion,
la cliasse ou la voyage; le cliapeau, de 18 à 20 francs, tout garni.
Enfin, une nooveauté que jc signale à celles qui ont à iairc aux châtelaines des cadeaux de ^ bon séjour s í ü remerciement d'une large hospitalité
au moment des chasses ; Diane, très jolie boite de bridge en peau ancienne avec
bas-relief artistique de saint Hubert' et attributs de chasse, entièrement doublée
cu soie, 37 francs. .Puis Hallali, jolie boite à cigarettes également en peau
ancienne, avec joli bas-relicl saint Hubert ot bQt4ée d'une vignette dorée au
petit fer, 20 francs.
Voilà, ce que j'ai trouvé dû bien « eeason * ; inutile de vous dire qu'il y a.
une foule de nouveautés dont, hélas, le peu d'espace ne peiit me permettre
i'énumération... et j'en suis désalée. En toas caa vous avez toujours la faculté
de demander les derniers catalogues qui vous documenteront merveitlei]sèment. Si vous le pouvez, allez donc voir au 5, faubourg Saint-Honoré;
là, vous serez convaincues et chai-mées.
Et... jo me signe votre amie,
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ECHOS
NOIRE CORHESLLE A OWRAGE
T ES abonnées de notre édition d'ouvrages
^ trouveront aujourd'l^uT, encartés dans
leur numéro ;
I» La Corbeille do Femiva,
supplément
da quatre pages illustré, contenant la
description détaillée des dessins décalqnables et du patron découpé que nous leur
olirons :
2û Un dessin dêcalquabie d'une broderie
anglaise ponr soutieu-gorge ou corset do
matin ;
Î'^Vn. dessin décalqnablepoori'exécution
d'nne hrotlerie au passé d'un tapis en soie
lavable -,
4" Le patron découpé d'une petite vcata
Rappelons à toutes nos lectrices que le
prix de l'ibonucnicnt à notre édition
d'ouvrages. Cûniprenant par an 2^. suppléments illtistfés. 4S ouvrages dc daines
et 2 4 patrons découpés, est de IS francs
(France et Belgique). 10 iiaiics (étrflnger).
. Envoi d'un spécimen franco contre o fr. 7 5.
LA •BENGALINE
DE
S'EMPLOiE
SUli
" F E M I N A "
TOUT
M o i i s n e saurions trop recomm.ïndcrl'emploi de la Bengaline à toutes tes personnes qui ont nn égal souci d'hvgiêne et
dedécoration. Cettepeinture convient également bien pour la décoration dos rniira,
des meubles ct menus objets. Elles'eniploie
très iacilenient et prend d'elle-mSme un
aspect lisseet tiriUantquirésisleauxlavages
sanslei-nir.IaBongaline, rueSugsr.rô.Paiis.
COIFFEUR ,ÎTÈCIAUSTE
n .^prËLows aux lectrices qu'en le très
r \ jg^j ^ , ^ ^ 5 ^-^^^^ quartier de Passy
existe nn coiffeur spâciaJisU fom dames,
faisant admirahlt-menl et très ayíisíemml
les postiches en tous genres. M. Poyet
n'emploie que du cheveu naturel et de
première qualité ; aussi la clientèle qu'il a
S U conquérir reste fidèle au 63 dit !fi rtte dc
Pa-^sy. Téléph. (592-43.
AUX
co:>:^-At.E,scKNrj
exposant à í\Í\. iMh.it.-a redoula c a n v a I e s c e i H > .
•" •-•i;t rapide
et laguérison complèi0 ,
: r'iiploi
des
bains d'acide carbonique :
;ja'on l e g
^prend à Nauheim. Mais, jv 4
j o u r , il
était presque impossililc
••••
;irHcnrer
des bains carbo-gazeiiii
'd'c lois qui
eussent 6t6 si utiles. Oi cr,i-;;.:.-i. Jèg i^g^
l'importance dés tablelit^ d-i i:.'éodeuinG
servant à préparer instan!. .>;'ie nt chez
soi des bains d'acide cjri)ovi;:.r,v, C 0, a,
d'oi le nom d « Céodeuine,
pi riiiettant
de faire d e véritables íi-.íjaLles dans Je
traitement des convalcsccticr.s, La Céodeuine se trouve dans ios principales
phai'macles. Dépôt généru! : ¡6, rue des
Arts, ft Levallois. Envoi franco de ta
brochure.
L fées,
OKGUS,
el
TOUTES
pour clieveux
LESparteintures
la mode doivent réunir
réclamées
le double
mérite de sembler oaturetlcs, et' d'être
sans danger.Ces deux quartés sqiit rares,
et los seules teintures qui, à notre sens,les
présentent, sont les teintures à base de
henné d e H . Chabrier. 48, pasia^e Jouffroy,
L/c^ produits de ce distingué cliimiste
donnent dans ton,s les ton-s des nuaneeâ
exquises, et, ce qu'on no saurait dédaigner,
sont d'un emploi ai facile, qu'on peu! le.s
appliquer soi-mênixe.
Los
]>etitiis.filti!s de UIoRena,
Dans me f i u as charili organisis récemment dems les jardins dtt •palais
Tl: nous paraît intéressant d'appeler
royal de Kensington, Londres figtiraieyit, dans ls pittoresque costume
^ I attention des lectrices de ce magazine
des fermières hollandaises, eommí¡ le ttmHrS noire tíicjü, trois fciiies-/il!es
sur un événement historique bieu parisien
de CMrles Dickens, l'immortel écrivain anglais.
Quelque temps après la Kévnlntiou
vendémiaire de l'an V (octobre ijn,), un
orfèvre habile fondait, quai Le Peletier, ..^
LA • , lŒNTBÈE
POUS NOS ^ÉBÊS
une luEnson de bijûnlerie et d'orfèvrerie,
OUS sommes à l'époque dc la rentrée CACHIÎZ, Mesdames, que si nons voulons
la Gorba d'Or, qui fut bientôt une des
des classes ; le collégien a quitté l'air O voir tnos enfanls babilles aveo foût. il
mieux achalandées de Paris.
pur de la campagne pour l'atmosphère ne suffit pas de payer très cher. Kon ! il
débilitante des villes. Afin que ce change- faut trouveir une maison réputée pour
ment ne se fasse pas trop sentir, nn solide .son élégance. En voici une ; Jeanne Raclée,
régime' de nourriture esl indispensable. 45, ru3 ifaubeuge.
Dana cet ordre d'idées le déjeuner du
.natln est particulièrement important,
l'eiifant devant ioiirnir depuis l'iieurs où
L'inrÊltlF.UR
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de face, d e profil, d e dos, des pieds
il la t ê t e ; d e p l u s , n o t r e système
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pivotante d e façon à présenter le
meuTjle fermé avec encoró u n e _gUce
en façade.
DROITS
r»E LA FEMME fswííí;
La femiile
séparée de corps peut úbteiiir que son
iiiarL soit condamné à lui payer une
ponsion îUimentaire, ai elle n'a pas les
nioyenÈ de se suînre et ai la situation
de aon mari le ijernlet.
La. loi du 6 février
dit que Le jnyenient qui prononce lft séparation de
corps p e n t intünlire à Iti Îsmme de
porter U nom dc son mari cyw l'autoriser â Vie pas ie p û i i E r . La ieiTiine
séiïarée de corps reprend le plein exercice de sa ea.[)acitè dvile. Elle L'i'a donc
bc&oin ni do ] ' a u t o r Í 5 a U o n de son mari
ni dij celle du Tïibuïial pour s'engager
valablennç-nt.
Un jiirieiuent dc separa tion de corps
peut éttc; converti au bout de trois
aus on jxig^omciU dû divorce,àla requête
deuelui dus dcuJi ûpoiix contre leqyel
• Il a été prononce.
lumineuse. ICodéle aenteli M" 3
2 fremas
Em'oi franco du Caialogv-c apédal.
PU.TlüvnB4
PrJnce GuillauuiD
On txnnonne officielîemeiji hs fiançailles
ëii iôime Prince Gmiliciimc ds Suède avec
la Grmds-Dîidissss Maria Pavlomtít de
Le pancê. ni U 17 juin ÎS34. esi U second fih du Pvince royal : Cscay Gustavo
Adolphe. La Grands ^ Dzibkssss Mafia
Pavluvna esl née dit mariage du Gra-iídDup pisvre a}}£,c AUxaudra Gorgieuna.
Princesse de Grecs. Elle a di.v-scpi (xns
et demi.
Plus tard, au temps dû romantisme,
û:i raffola d^r^flôaiiH-, de Malvùia. ú'Indiaim, de J/ycdync. Aujourd'hui, on
iiime le.s prénoms plus simples, mais
choisis. Claudine, CoÎeUe.OduUe, Yvonne,
Jacqueline, Gcoygúltc sont tr¿s rechorûhâs pour les filles. Pour les garçons,
Jectn, André, Jacqîtcs, Marcel, Cîaitde,
Pwi'Tc, François, A^iciue sont les prúféròs.
Bien entendu, le choix du prénom est
toujours subordonné n.ux convenaiicurt
de iamiiie et d'afíecííon. C'ÍÍKÍ « I Î aclí.í
dû dÉíéronce envers un parent ou u:)
ami très aímó que dc donner son nom
à renfani qui vient au luoiide. C'est,cn
quelque sorte, mettre I0 nouveau-n6
5 0 U S la proiectioii morale de la personne dont jl portera le prénoilt.
Dans certaiiii-fi íaniíUcíí, .surtout dans
îes famiJîus de raristocraUcj il est d'usage que tous les aînos portent 11- même
nom ou l'un des deü>: ou trois noroa
réservés à. la. brancha principale. Darts
la maison de France, tous les lois se
sont appelés Lmûs, ChMlcs ou iitmvi.
LBÈ ELÎnès dct' tl'Orlüan-'l· se sont toit jours
appdós Philippe; ceux dca J I / M Ï J Î W vcncy. MaiJiitm ; des Rtûan- :Lüuis] (Ina
/.îfyiiii- ; Hûnofù, etc.
( Voir suitü -por^ií XXIÎI.)
I
XXI
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drap bion;-., !• Ji-iîtV: îiu b a s d e zibeline.
La. jaquf.li* -litt. -r Ga.TÍb3.1(li s à cause
de Sun jí·rní-o, t^L en velours rougL'. Col
dû ^.ibciire. J :btit et b a s des manches
en dentelle iJ' ^ > n ; o ï i c r i m e . Deuxième
acleicrfipe lî-; ' hin,eb!eu brorlè de plusieurs tori'i 1.1c bicii Ct d e v i e u x rose.
L a jups d'une pii?ce. Corsage genre
byzantin, garni dc Venise e t d e galon
d'argent, t-? corsage forme tiuû étole
Tülombant d e v a n t s u r ta jupe. Troi
aième a c t e : m b e LouLs X V I en tulle
glacé or, garnie de g i r a n d d e s brodées
argent. L e corsage forme u n e gaine
courte, r e b r o d é e d e pierreries. G r a n d
manteau d e velours bieu brodé argent.
Au Thûâtre Antoiiie, d a n s la Sacrifh, TVIlle Lély p o r t e p e n d a n t k a trois
fLctes uiiLî i"ob5 d e crêpe de Chine gris
très m a t . L e corsage, croisé d e v a n t , egt
gaini d ' u n e broderie dc sontacÏK? asaortie, e t ouvre sur u n e g u i m p e d e tulle
et d'Alençon.
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nuance q u e la lobe, avec u n biais
de S û J B assortie et da gros boutons
d'Or.
A u même t h é â t r e , dajis Maman Robert. Mlle d e F e l l e i y a les toilettes suivantoa : roba d& jeune ñlle en mousseline jaune, garnie d e passementerie et
de malines ; robe d e dîner e n crùpe d e
Chhie crème, avec d e la dentelle acier
et or et d e l'alençon. E c h a r p e de mous¬
seline de soie crème ; robe d'intérieur
eu mousseline blanche et h a b i t d e
crêpe d c Chine rose broda. ?^ILlc ï^ai-na
est habillée au premier a c t e d e mous»
seline blanclie à p a i s rosea.ioi'me Directoire. IVranches j a p o n a i R e s . Ornée d e
dentelle-iilet. An deux, toilette en
mousseline n i a o v e , garnie d'Alençon.
Les manch.es toujoara darts l a forme
jjiponaiae. J n p e Directoire. Enfin, a n
trois, c'est n n c l i a r m a n t tailleur m a r r o n .
La JEiquette est en veloura et la j u p e en
d r a p plissé. C r a v a t é d e liberty vieux
bleu. Blouse de tulle blanc à broderie
bleue.
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s e Tiorter ouverte ou
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de q ü e l c i U t H modíJeíi
"Líiutre âlactriaue, aüS^t*
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Jaquette ulEssîitiiB, a a n e
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Robee, MítUcsuï, PoaiTiirus, Lil,)o!i®SRAIKK>n.
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S , ! l « d'EXPOSI TION eld« VENTES
PARIS
SIBUË
SOCUL
fon
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A m u s i q u e a t o u j o u r s é t é u n e . dist r a c t i o n p o u r l ' h o m m e et p o u r la
b ê t e . O r p h é e avec sa lyre d o m p t a i t
les l iions.
o r - Mais
^'-^ il
-1 n ' y a
- jamais eu
d ' é p o q u e o ù il a é t é aussi facile q u ' à
présent, p o u r c h a c u n , d ' e n t e n d r e d e la
m u s i q u e , g r â c e au p h o n o g r a p h e E d i s o n .
L
La beauté du phonographe tfest iiu'il est Le jouet de chRcUfi — paa
irécisiémeill le tfôtre et le mien, mais celui de chacun — btjn pour toute l a '
ches sot, C e s t dti la j o i e plein la mnison.
Vous ne crolteiî p a s ceci tant q u e vous ne l'aurez p a s triteucitl, et
V O U S pouvez Tetitendre sans difficulté, Kendc^-Voug dans n'ifuporte laquelle
des bontiques oci l'oa en vond ~ il y un a plusieurs dans cetw ville —
écoutcz-le. Vous voudrez absiîlunietit en eiaporter un, )e même soir, ijheî vous.
Polir le cataltijfoe ñ a v t i c adresses des dépôts danJi vutrcj ville, envoyé
frautiû sur dumatidç,' 5 d r e s s e 2 > v o u s à la
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tiiV D*ln; J . P^ZPNADLIJ','¿(U:. It^, ST-G<.-ritiÉJll; Paris.
O n obtient une
Belle Poitrine
AU moyen des Pilules Orientales, Içs
sedes qui. én deux mois, iliveloppent
£t rttíTetitiissent Us scîtis, effacent les
saillies osseuses dss épaules e( donnent
; j ^ g 5 , *tt buste un gricieu* enibdnpoidt.
Approuvées par le monde niédical, IBS
" Piîuîes Orientales
sont bienfaisantes pout la sadté et
•réussissent aussi bien ch£z la fcmmç que
c h e r U jeune; fille. Késtdtat d u r n b J c
. Ï L A D B A S T A Û M Î I J T ! G fr.35 F'" (OÛHÎÏB rsabaiira'! 6fr.50ï
;. AITLB, p h - , 5, PasEiiee Terdf P U , IAIRS
'a
B a Î K l q n o î VlPítof^ÍÍEEL, 1 5 , b o u l e v a r d du. Korfl,
C S T Ï I I D I I : A . Diç^ry, >lfo»ÎA;KÎJ
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_.*»1'Ï^V.***' .'
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iioi^i^ûlea, arni noir lit taille, cifaeerM dûUDlô menton, aans nulio à la sauté, i l faut employor la
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vite et sans ectsuig et on resta toujours inïnee.
Il Bu/fitd'ÉcHre àM.CHAFIDON. l D , r t t e S a t o t Lazare, Paiift potir recevoir gratia, s o u s pli
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m:
Notes
d'Êtégance
m
Toutes loa femínea ont Isuv écliarpE ; écliarpes dc
tulle ou d'auti-es
étoffes iégi'ics rc3L'ailla ncû rtïûsusclti-es du premier empire, EUfis en joaijnt avec lo
mÊme a i t coquet ct la juême grâce
Iiai'iilonieusô clo geste que leurs devunclÈres. Mais précisément parce que tris
répandue, l'écliarpc a cessé d c plaire â
Cûrtajues raffinées. Pour ]a remplacer
allas ont imiLf;"^'^'*^'^ demander aux Carnien d'outre-Pyrénées ces beaux châles
en crêpe de Chine, brodés ct frangés de
dentelles doiitelles enveloppantlafierUdc leur allure. Ces cliâics qai, dans la
romanesque Espagne, abritent les \Hvt
brûlantes passions, seront chez nous
la. passicnnette des Parisiennes. Elles
trouveront, soye/.-eu sâres, une façon
très personnelle de S"'en draper ; et
s'ils nc prennent pas sur ieur.s frag^iles épaules la même farouche noblesse
que sur celles des Castillanes, Us y
gagneront un petit air aimable ct distiiigué, nn cliic tout uouvean e t
ti"ès particulier, comme tout ce qui
touche à la grâce de la Française.
L a TOEwB dea
e c h a r p e s décUïiû
On l e s
remnlücü par
des
4:hâ]QS
Ces clxâles seront donc la folio de
cet hiver. On en verra, dans toutes les
teintes, encadrés de belles résilles de
soie et de longues franges. On les
fixera sur los épaules par de larges
rubans de satin, au lieu de s'en envelopper. Leur prix varis da trois cents
à mille irancs et plus. J'en ai vu t o u t
deniièrcimcnt un cn cr6pe de China
violet sombre, brodé dans le mÊnie
ton, et avec la frange assortie ; et
aussi un autre tout blanc, d'un Mano
laiteux, dont le fond disparaissait
conipiètemeut sous des broderies du
même blanc. La frange était longue
Bt soyeuse. C'était là une superbe
pièce, qui semblait de.rtiiiée à recueillir
dans ses plis les cœurs ardents de
l'Aiidalonsie, plutôt que l'exqnise
ruièv3:erie de nos flirts.
Passons aux bijoux. L'alliance,
antique et solennel anneau d'or qne
l'on portait toute sa vie au doigt, et
qui avait fini par devenir t a n t soit peu
surannée, est avaatageufiement refiiplacée depuis quelque temps par un
étroit anneau de platine, tout enchâssé
de minuscules pierres précieuses. C d a
évoque une idée plus brillante, plus
chatoyante que celle de la veilla
alliance d'or de nos parents, uniforme
et monotone et qui, sur des doigta
fatigués, paraissait quelque peu lourde
c t oppressive. O a sertit ces anneaux avec de petites pierres de
couleur. On eu fait t o u t efi rubis, cn
émeraudes, en saphirs, qui, ajoutés à
l'anneau de diamants, constituent de
très jolies bagues. Cette mode s'est
étendue aux bracelets. ï l en est en
platine, enchâssés dos mômes pierreries. Ou les tneO sur les gants de
Suède et cela ajoute une joliesse de
plus à celle du bras ainsi ganté.
CAMILLE DUGUET.
(U
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BIJOUX
i!,
MARQUES DÉPOSÉES
MARQUES DÉPOSÉES
FIX
" F I X "
TITRE
FIXE
RESSEMBLANCE
" F I X "
"TITRE
A B S O L U E AVEC L E S BIJOUX
RACHETÉS
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0,50
L E GRAMME
FIXE"
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MÊME
H O R S D'USAGE
Vérifier la marque FIXouTITRE FIXE sur chaque kjou
.—
VENTE CNEZLFS
B/^OUTIEBS
(1)
'u
3
Ilion.
CONCOURS
Hotfû dei^siii indique comment il
convenait ris s'y pL-endrs pour obtenir le résultai- Kon£ avons reçu pour
ce c f i n c D u r s 2-^11 MLUIÍIUIS, le classemfint a été o p é r é coiïiitia suit :
X^r p B i X
:
UrL d f l i c Ï G u x
pendintif
litrt Fix- "Míis
r ^ ï e n v e n u . 64, bouI&vard l'èliK-Iiaure, à Beaulieu-surMer.
" Kiby..
S" P e t k : Une dilkitus* pcnduklUMme Thevenin, 56, iauboure de
Montbéliard, Bdfart ^Territoire de
Bel fort).
Mcuiitins
A- Lebrun. — E. Bray*. — A. ï i o lueut, — H. Godln. — ïtojy Lptty. ^
E, Boyer. — M, Moreiii. — Èhorli Sa-bry Bny. — Vollequer. — A . Jourdiiti.
•— l . Spíírco. — n . Mnceau. — E. Collin. — Fremon. — Blanc. — I>tl.ûula.
^ C . l é T E t . — 'i'iaalor. — A.-L. Orant.
— En-aüíLna. —
—
—
—
J,
fi.MiUux. —
ï-
lÍBlke^i.
M. de Salnte-CiuiK. — 0. Blliourd.
iTBior. — üiiionno M. de Oftifllcr.
A. Phéllzot.—Oûttiii. —A.Allalre. —
Challe. — 15. Vdiïior. — P. Gwlet.
— M. A. Dahinnel- — Û. Vcifi-
E. Diranw.
A. ï>ujûrdlTi. — Annûlct,
L, KeçnaHlt. — L. Ulvièin. — B. PollM.
Duîilflssli- — J. Plncliûrls,
™ auillojj. — H. Ackür.
t. J&ainaTi).
— E. Duvllllor^ — Mouchul, — J. Oooliet. — Th. Pacha. — J . BTunflt. —
DuLaa. — Qulbwt. — T- Lùmoino- —
H. Bdin.
— GOLiî&l. — A- Pichón. — B. EuûoliJli, — Clioncliette. — 0. dfl Luttaieiiûut. — L. Dnvld. — I)wilatidtfl. *—
Douly. — J, Ailttua. — J , Atnimiï. —
M. ILubartIey. ^ OIEÛ. — M. Qro&eijfcDuplaiitm. — A. ItecnsuU., — 13. JQi?ob. — A.-B- Kyiiriùlifl. — Mmo Bmiron. — c:. UauqiieL. — K- Lantler. —
J.. Cnrfaïnol. — L . Cont. - - E- Otilroy.
— G. Laporte- — C HathieUi — E-OmSanvnpo. — COIII^*&8B ÛÛ Soolllon. —
J. Undec. — A. UiUvlpiio, — It, l'«Ju.
— C, LcBcomoE. — J. HciKir. —C. Jíií'
quomiiTd.
DJlbrall Nüzaro Agn. —
E. Iliisuftc. — A. Lcf!rr.u*l. — E. Titot,
~~ C. Kouliü. — K. Hori/. — M. Ktller.
— Y Giiymàeau. — M. CluinilJrit.
CONCOVRvS JV" 5 5 7 '
iltísuítat)
Les deux mots.
Nous avions placé dans «n r e c .
tangle d e s iraRa aiisquels o n d e v a i t
ea ajouter d'aiiUcs pour lormer deux
mots, notre dessin ilonnc lo résultat
du ;vrDÍ>lomít et l e m o t préiÊrÈ u&t
OUL qui a obteuu 1.037 voix de m a .
jorité.
— C. Oütit«lrm2C. — Alli^rû. — L . Ctn-
BJoT. — M. Mawor. — A. Caaes, — H.
Cancmtr» n" S57
Lo classement a 4lè opéré Cümïüe
suit :
i"^ PftïX ; Uni Ijducsï ilwt Fix,
Mme Lufeau, à P a n t i n (Sçioo)P r i t ; ; Un pendcniîf tHre Fix.lt. J.
Fumex, Tbotion-lcs-Bains.
Cnchard. — L. yiwûïa,. — L, VisiUc. —
M. Duchlteau. — Euieau.— Sudrû, —
Hnurdeboigt. — lï. Fa^ldji. — G. Ittligloia. — p . Vedi'.
lo^'íigseuT. — TnUpls. —1?. Baléütia. — I \ IVtit. ™ T.
CorWncîiii. — E. Ecteetct. — M. TcoU'
toan. — Beíllarill·l —• \VlIioniyna. — rt.
EouHlon. — E. ïncanût. — CI». Benoit.
— Afiïl. — M l i j ï CoiTiot, — G. îîallly
— A, Guironde. — ÎX, Fítíx. — G, Oliti'
lïiauit. — I - Armind. — Th. Ohampauit. — Dratc. — Síoíitíspy. — l>elti•rumizo. — Draa-Bftrtbcilût. — L. ar&rtd.
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i, E ÜIOSANL ll"L'L:INLLIT.
CONCOURS
bogue o r
fines.
Un p«Jidinttf t i i r t Pix.
3* P K Î X : U r t j o l i p o r u - c r a y n n
r ^ t . — OcQTiacB. — A. R i t e l . — D e c h û T U buQ. ^ B í u z í i i d . — D e r o u í l i l l i o . — C u r r é ,
— sV. A x l o n • ^
E . Marrlnnni. — 1 1 . Molen», -r-j^icûtû. —
Gray.
— Mûiloû-— Alaljruue,—• ii:azadç.--lí.
P o u U t . — G , iliíiljcl. — H . IJoctal.—
M. ï e t i t . — G. U a m m i c n . — FelloUtr.
~ H . l i a v w i n e . — 6 , Uaille. — Q l l a u d . ^ A . E i u L . — Harin. PoncS. —
OímmplDn. — C J ^ o l z e . — C. HleueU.
— M. Bm, I>utioÍ3. ^
M . Trottet,
^ M; Mí^TiTCT. — A . C a i o n . V - — ^ í i i i t o o . — E. : F a y e . — T ï f i v j s a é . — PIMIo h e . — M . I t O B E c t . — C . K l e i n . — &, Ílit h o l í í i . — P û q u i c r . —-.ChaatuetilEB. —
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OliWpentier..— Coüjun
,T.—Ambcûb.
—.Commaiidmu.Ma»
lat, — y . S^batií·r. — M . Noíil. —D n tlicíl.-— J . I l a n a u á i i i . — £ 3 . H a i ü o i i . — H .
EGIÍOUIÍ—
, A.
— CItiillu. — M o l M i ü . —
Hi-nuult' ~ l'· L s b c E Í K -
içuij
„ B
H- C o i i t o i i t . — Eose Snovaao,
V a n i s r . — NIIIIBIN. — Eauroii.
. - M M i e Mai-MiiSüenc • - E.
nnjet. _
1 . . llimiir. — Siiimid, —.T.
í i i m s j : . — C h . Caiiil'iiy, — B n i n e t . —
moue. - A . • l l . . l . e r í . - I ^ E o ï . ~ T - ;iw!"iinlt
\ ! o l e t t e flií
. , _ H o l 1 i n < i DOBSELLA.— J .
_n„ H i i a o l p l i . — J - L E i l l u l o e . — " M l r t e
LI90 » . — Î - a m t e t s . — C , C à u i n l a u i e ,
BOÍBSO.
_ f^^ffi, — M . J^OMCBOCK, — 1.0 V a valMUr. — f •
U n ç dsllcJcusc
d u J'"'' (16^
atgtnt
contrôlé,
L . Tirata. — T B r n l i a l K - —
M "oarílfire.
Eonlt- —
PRIX :
c( p i c r r a s
3" PRIX
] ü o t ' — l í E S l i i - í ' . — L:. J , ! i i i a 8 r È 2 c . —
1 Veitlriíctc- — (J. l i i t y - — M . E e r .¡if
_c.
ainimii".
- J. A r l a u d . —
nkoiract. — II- l a U y - A . Btlaujjcly. _ I t .ri'llíiiiicr. — A . V o a s l , —
A S o s n W l l t . — ' V ' - K.iTBnnn. — I,. T l n r -
jj5. _
r"*" n o v e m b r e , e t J c s r é s u l t a t s
publias dansnalre n u m é r o
Ij'ost. —
U n r M U . - L'i'-« • V.FLAR,,.,,
LL„.
_
J l u v i i l l o r . - Slitrjs M ü i r e . —
.ií- E i c E v c n u - - l i " r . . i i r . - J . T . w c i J i e t
AAINTB-Ccolx. — O o n -
largllliòrt, — Boyer. — S, Glamlin. —
TLdVtTíet. — A . ü o m n n j ï G .
ChMipa— J. Clidllô. — W a i t e r A . —
C o r b i n e n u . — Bleur d e V i g n e .
HBICQ— A-E a i b W . — Gront, ^
FnBeillIer— A . Baiûn. —Dubua. ^ A . rroUBiinx.
~ ïranclt. — D a t v i i i l , — N l r ù l i i n . —
Duval.
AlapbUippe
— G. I t n f t h c r .
- {Nauttsati)
COP^COVRS A T Jtf-Î
Les 3 4 lettres
Plus ût Moins.
Voulei-VDTJs
— rioinout-Curtil. — 13 C o u r L e i i u d . —
G. C h n t a ü . ~ M . F e C ï ^ r û . — U T i r c i u . ^
L. Poupct. " Duçuâ, —
ValliTt. —
S c l w í í i . — H. RAÏAID. — H - r^atftiK-. —
H . dfl D l - í C a e n e . ^
E . luddet. —
L i v r o T i i . —• J . C l i û l u t . —
CeyíollEa.
droites
tracer
passant
dïux
lignes
p a rl e centic d û
d r c i i n f é r c n c e . d c t e l l e s o r t e <iuc V u n e
d'elles tfiivçTse l e plus g r a n d
nombre
de
e l : qm
fois
l a JÍÉÍrtC s e r p e u í í n e ,
l'autríi
traverse
serpentine
do
'CÛPiCOURS
No»s pnblierotis duti-s notre prodiaw
364^
CONCOURS
N° 363
fais.
réponses
Les
égalemeiil
Ifi m o i n ç
Combien
l a liçuo
grand
Plus et Moins
nombra
recevroas-nous
d e
pour c ecoucoiiis ?
5OL.utiori3
seront
reçues
jus-
Les 34 lettres.
Voici
¿7
avoii
34
KTTT£S
É t éj e t é e s
q u i
G a T l é , 11 t i ' e a e s t . r i e n .
m
p e ud e patience,
vous servir
á
paraissent
a u iiasaid
dans ce
S ivous
elles
avez
peuveût
reconstítueï
u n
p r o -
V E i b e , t i r é ilea l a b l e s d e L a F o n t a i n e .
Divisei!
c e eaxrÉ
d'uDe
lière, d e telte sorte
ces
lettres
des
BÉPARATIONSI
de
aans
après
d e
e n blanc.
Il
d e découper c e s
ûguiCE, e t d e l e s
telle
u u e
quelquea-aDe.a
lesteroat
aufEra
nmivelles
légu-
que ohacuue d e
SUIT p i a c é e
CES d e r n i è r e s
vous
Eaçon
replacer'
sorte .que l e proverbe
soit
reconstitue.
Combien reoevroos-nous d e riponSCS p o u r
c ec o n c o u r s ?
Lessolutionsserontrepues
i«i n o v e t n i j r o
r "
3* P a i x
SoftYWa.
publiés
décemDrc.
P a u : : U n i boune t i t "Fin.
Î'ÎBIX!
C o D C O u r s H " sea. —
jusqu'au
e t iesrésultats
dans notre numéro d u
U M daieituse
: Une bïûche
piaJiiltttc,
titiÉ Fix,
C m o o u i e a ' Mi.
—
Eouvoau,
HUNYADIJANOS
[KOHTlOESGEISlCH piaf l e
IIE
• Lebeo<'2ed"rés o u d le problètne
de l'éclairage ïiincandesceneeparle
PÉTpLE;ilest exac'àur.lz&t. r / d e s lüíBTias, t i ' M e i - a i M M n » . e l e . 1 KA
t e n i e u t aussi nim^
pie à manier q u ' u n l e a CHETÍUÏ
eSl T i s n a a n t BB lj o u r s ., Briépeni
i p e n s D n a m l E U n t o . L i flnt t . * J
f!, r s t o r i f H t . , 1 b t l l î e . r n f f e r m l a . c i l
bec o r d i n a i r e . P a r
groîSû.lMlc3 . 5 0
irsu.laFanir
u n dispositif s p é iSESt,
L o U o n végétale, l s i a M n ,
cial ( d e r n i e r b r e vet) u n noircissee n u n e fois. L n lmH«
irbistrrin^.mpmr,uumxa
nientdu manchon m :
CÏLM-i l ï - n B c i d n C u l v u i r i i , 2 » , Taris.NOUCC£mtli
est d e v e n u impossible.
SEINS
YEUX
Nousgarantisaons
absolument que le
hec " Z e d " n e m e
ainefume Jamais.
Découpage,
OUTILS mUÇAIS
.XrêsjnipoJ'taiii.'I'ouiévitcr
1»! i m i f a l i o i i s , e x i g e r l a m a ï a u e "Z" r^cS s u r l a c l e f .
Sculpture
Bt AMÉRICAINS
TIERSOT Si C¡^ 6 1 , r . aes PotítaíHuniipa J
Pi·is fAyam Ile mplra. Péris.
ftiît f r i s e r LES THCÍCÜI ^ÎNCLNTÏT
i B ^ o m - B , d é p e n s e a u U t , rÈeiilt a t c SURPNTNANLS. f rLc S ffiiaCEl-
m m
m
m
X'm
c n p e ! J _ £ p J ü u i - 3 . L n ï w í t e 3íS
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EoËatiLilkn dû le coulanr ; 1 fr. SO en timbres-poste.
PRENEZ GARDE,
70MS c o a i í B e a o e í à g r o s s i r et g r o s s i r c ' e s t
\ieiïiit.
Prenez donc tous les jours
deuz
Drâgéais ds T h y r o ' ï d i n e B o u t y et
votre-^tbillo Testera, ou Tedeviendra
svelte,
L·m Pt.A(?ON I; _
lO
^ Envol franco e n n t r n m»nfïâL-roïE^
jLEúioratoIre^
_ Ft> 1,
» eOUTV.
E n e de CaiÈtoauSun,, ,Parla.
EAU
faite
connarTr&
à
SI vos CHEVEUX TOMBENT
tous
ceuï qui sont atteints d'uns maladie de la peau,
dartres, ecïiiraas, boutons, dímangedsons, bronchites chroniques, niaUdies de la poitrine, do
l ' E s t o m a c et de U vessie, de rhum at Lames, un
rQpyen infaillibb de m guérir protnptcímentj.
ainsi qu^il J'a été radicalement lui-jnrâna, i i p r c s
avnir sauffert et essayé
vain tous l e s remèdea
préconisés. Cette oflre^ doat on appréciera la
but tiumanltairej est la conséquence d*un v œ u .
Ecrire p a r lettre ou carte postule à M. VINCENT, 3. place Victor-Hutio, à Gi-enoWe, qui
répondra, g r a t i s et franco p a r ' c D u r r i e r et enverra
les indicatiiins demandics.
U, me Cil.
fflb . ^MF f i CV.atíil¡rí.ta
S i p E G'HOiîLaSirSIE
EH TOUS [fin,
m ^ A M T . - E„., , Ü
raoxj.ST,
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— EtTOtre amie a eu b h u b doulw uae staode
douleur (îe tertïco âou maiL î
— OIL I yea.., ûu duulear trôa ^ u n d t ) . . . n i p i B i l î e n
un psii d ' A n t i p ï i i u e
ce l u i a pafiaé...
piÍ3
— Comme ïo noLirtcc aat un pen forte^ Je î'ftl
— Ou me l'a dunné hleii
l'ai appcli Sul— Un tiûJaiOuiE sultan I Vûua iillça coiuTiliQuar
l'Añ'aire du Marocl
• liQbillfio
on Marocaine... ça lul vci h b s b i
LA BEAUTÉ A TOUT AGE
la roiEsige HLOlidiïJi un ïîsafffl
av(ï PHUILE [ N F A I U I B L E . L t Ú . & í r .
"t
— "Voyoüs» msa tnirnito.. U mo semble ane la
cérimoniiï eat tomiinÉe... vou» n'ûtteutlei iiiua ni
M. 1Ë lïiaJre, ni UL. le iMicú— STouH atUndoûa düclciiriiii do Ijootioüup plua
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^XLÉRI&LR. FTACCRN JOO PHUL6S
1Qf,^L*GF
tit i'UAIimcirnrsl£//WU£,îi.
V. Eílcuae-Maicel. FAHIS.
SONT
PERFECTIONNEMENT DE L A MÉTHODE
KNEIPP
L'ESTOMAC
i les lïlaladiEs de L ' I- N T E S T
IN
3 N P A W T S . — V o m i s s e m e n t s , Fnféj-ite,
1 Dlnrrliiée v e r t e , C o n v u l s i o n s , S e v r a g e
dtfflclle. G a s t r i t e .
ABULTES. — Gastralgie, Dilatation,
Ënqorgenlieiit d u foiej C o n s t i p a t i o n ,
Migi-afue, I n s o m n i e , O b é s i t é , Sew¬
!
iraiitUeïlie, I m p u i s s a n c e ,
Eroclii)» ftsom : »• DESOBAMPS
e, ruo Ambroli!Q'Thüma&, Parlí,
XXX
EN
i[S"TETRA'
VENTE
PARTOUT
Cas T i s s u s , d ' u D p o u v o i r t r è s a b s o r i i a n t , sècttent l a p e a u r a p i l e i n e n t e t d'nne
l a ç o n a b s o l u e ; i l s sèohflnt e n i - B i S i n e a t r è s v i t a . — Des p l u s a g r é a n i e i a o t o u c h e r , i l s ,
aubissBiit^ams oba^
BftWDES COMPRESSES
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dlinruiiia cninnlèM. ladHiHoQ i c i m a»!»;
^
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*,
B R U N E T
POURMAIGRIR
r u o do CastftllAnv
(Pris li Madeleine.]
NmiTeatt]^ m o d è l e E , CM&ih très
tamlrés reslsut droits DEVANT.
SOUTLESSE — ELESMCE
La Haisoa se chaire d'eiccuter Ici cùmmandes par contspondanoe et s^ns essayags.
Eorlre
pou*
reaseliínementò
lâltea uaaoft
de la
'CEINTURE ISMAEL
"RtiCüoUL·TOikl· ïÂK LES MKQKH^iHa.
Ûett* CaîntijTO, ooiiteautit dta iiliintw oroümtíííuuíir porte
Tieadanttanult ; î s U û a la iiroprlét à ds l u i r t i d l m l l l t M l ' l'omliDnpolat
â toiiB l e ç <[wrò&^ cn n m é l l c r û û t l'élut aéa&raV
îa Ë û n i é .
,
lEnma'coiireotlûnuû i f u l a m a n t d e a PDDtnlOïili ùa. p o i - t a n t
lo Jonr DU 1b_ rulL tlelnjures do taille, Corsagca, liùs,
Jfiralilûï^a, Mfimotiniôrea, C l i Q U f l B o n s , Bros, Cou. Ne^,
JOUCE, ûliud qii« le iànctiet^DrsQGD.
P A I Î X S . - HO* ISMAEL, 1 6 .
cîïi TerapU^
LES
MEBVEILLEUÎ^S
ETOILES AIHEIllOil^:
Luit,
û n l û v e o t ' lfl»
PÈiniant
voti-a
ridait*
EOmniS^
l<!tas,la|oaudiîviiilunliiiWi»'
;ae a a r f t t i a a t a j a t t e il '^"''Î^L,
î s s a r a i l u i o l ' ™ * ! ' ^ ^'j^T
¿rea wicliaatép d o
r^^^ii
lLÏIIIPtl,lB,rlJiSiliili!ll.J^''
fMsnltlüS.M-ttïMWíia'
I m p r i m e r i e d c Ftfnlno.
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36
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24
ÉBÉNISTES
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AU TAPIS D'OR
AUX MEUBLES MASSIFS
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Ea É b é n i s t e r i e , la C o m p a g n i e u e met e n vente que des m e u b l e s d e fabrication parfaite, soignas e t finis, d e s m e u b l e s q u i d u r e n t e t p o r t e n t eux-tnémeâ
leur estampille de garantie « MeuL·les F r a n ç a i s >,
Mais si la C o m p a g n i e , grâce à ses puissants m o y e n s d'action, p e n í atteindre l'extrême limite d u b o n m a r c h é , elle a c e p e n d a n t p o u r r è g l e absolue d e
s'arrêter là oti la qualité cesserait, persuadée que si le bon ma'rché p e u t attirer l'acheteur, U q u a l i t é seule l e retient.
Aussi rte saurions-nous t r o p engager nos aimables lectrices à déférer au vceu exprimé par la Direction q u i solilicite r e s p e c t u e u s e m e n t ¡a faveur d o l e u r
visite d a n s les Magasins d e la Cotnpaguie, o ù elles p o u r r o n t voir, d e s e p t e m b r e à n o v e m b r e , les plu.i intéressantes E x p o s i t i o n s qui se puissent imaginer
en Mobiliers de t o u s styles, depuis les plus simples jusqu'aux plus riches : Ctiambres à coucbcr, salles s manger, s a l o n s , cabinets d e travail, meubles
séparés, vitrines, b a h u t s , armoires normandes, m e u b l e s d e b u r e a u , lits d e cuivre et fer et cuivce, e t c . , tout u n choix merveilleux, à d e s prix
véritablement surprenants p a r l e u r modicité et marqués en ctiifîriS c o n n u s .
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