sans leur coquille font la grimace

Transcription

sans leur coquille font la grimace
théâtre
les escargots
sans leur coquille
font la grimace
juliette blanche
mise en scène CHARLES TEMPLON assisté de FLORIAN JAMEY
lumières NICOLAS PRIOUZEAU / scénographie CAMILLE ROSA,
CHARLES TEMPLON / avec JULIETTE BLANCHE, ANDY COCQ
21h30 jeudi au samedi
07 mai au 20 juin 2015
coréalisation les déchargeurs / la compagnie compagnie
avec le soutien de la spedidam
tarif de 10 à 26 €
durée 1h15
Vous voulez que je vous
dise moi ce que c’est mon
premier drame ? C’est d’être
une fille. J’aurais aimé
choisir.
RELATIONS PRESSE
3, rue des déchargeurs
75 001 paris • m°châtelet
le pôle presse pour les déchargeurs
france cocandeau 01 42 36 70 56 / 07 61 16 55 72
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LA PIÈCE
Ce n’est pas une histoire qui se raconte au coin d’une rue ou qui se crie à n’importe qui. Il s’agit d’une
histoire intime qu’on ne partagerait volo ntiers qu’avec soi-même. Et pourtant c’est une histoire qui parle
à tout le monde, qui traite un sujet profondément actuel.
LE MOT DE L’AUTEUR
La nécessité d’écrire mon histoire a défié la pudeur pour vous la livrer telle quelle, brute et sans jugement, juste
pour partager un vécu et interroger le genre et l’identité. Qui suis-je ? Qui sont mes parents ? Nous connaissonsnous vraiment ? Qu’est ce qui m’appartient ? Qu’est ce qui leur appartient ? Mon passé ? Suis-je responsable ?
Qu’est ce que le bonheur ? Une quête identitaire ? Pas seulement.
Car, lorsqu’à cela se greffe la question de l’orientation sexuelle, tout se trouble, tout explose. La sexualité devient
alors une question existentielle.
Mes Escargots hermaphrodites sont le porte parole idéal de cette ambigüité du genre.
Juliette Blanche
LE MOT DU METTEUR EN SCÈNE
L’identité est un thème immense, universel, et il m’a touché profondément. J’ai eu un coup de cœur foudroyant
pour l’histoire de Juliette Blanche, une envie forte de matérialiser toutes les images et sensations que ce texte
si dense m’avait procurées à la première lecture. J’ai été conquis. Il m’a alors été facile, voire nécessaire, de
m’attacher et de m’identifier au personnage de Juliette et à ceux qu’elle croise au cours de sa vie.
J’ai décidé de me lancer dans cette aventure extraordinaire de mettre en scène le texte de cette auteurecomédienne que je connais depuis plusieurs années. Il me fallait redonner corps et vie à ces personnages qui
ont existé, qui existent encore, sur un plateau de théâtre. Je souhaite faire exploser la dimension poétique que
confère la scène à ce texte vécu et vivant, plein de sensibilité et d’humanité.
La première subtilité de mise en scène était de trouver la théâtralité de cette parole poétique. La jeune Juliette
tente de se définir, elle est narratrice de sa propre histoire, mais son histoire, elle la re-vit, elle la joue avec un sens
aigu de l’incarnation authentique. Le jeu des acteurs aura une place centrale.
Dès le début, on cherche à savoir qui est Juliette. Le spectateur cherche avec elle, sans jamais tomber dans la
facilité des a priori et des stéréotypes. C’est un spectacle où les identités sont en permanence déjouées. Il y a
beaucoup d’autodérision et jamais d’acquis. Les multiples personnages dans lesquels nos deux comédiens se
glissent indiquent que la quête identitaire est perpétuelle et sans limite.
On assiste en fait à une tranche de vie au cours de laquelle il faut retrouver tous les personnages du récit,
reconstituer le puzzle. J’ai donc choisi de les faire vivre dans un même corps ou bien de les dissocier en un autre,
parfois les voix se superposent, parfois elles se dédoublent. C’est ainsi que je me dois de représenter la complexité
de l´identité, par la multitude des voix qui se confondent à l’intérieur de chacun de nous…
L’identité c’est l’intégrité. Notre pari à tous.
Charles Templon assisté de Florian Jamey
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EXTRAITS
CLAIRE. - Juliette, demain, je t’emmène chez le coiffeur, tes cheveux sont trop longs ! Il faut les couper !
JULIETTE. - Mais pourquoi ? Ils sont très bien mes cheveux !
CLAIRE. - Et pourquoi pas ? Les cheveux courts ça t’irait bien ! Même Cathy te l’a dit ! Regarde Sophie ! Sophie,
elle a les cheveux courts ! Sophie, montre lui, viens voir Sophie !
Je ne sens rien
Depuis qu’tu m’as quittée
Tu as tout oublié
Je suis seule à t’aimer
Je ne sens rien
Ni mes mains, ni mes seins
Et ma bouche encore moins
Pour te dire à demain
Je ne sens rien…
Cet homme que j’ai connu
Je ne le connais plus
Amour perdu
Amour amalgame
D’un homme qui condamne
Le fait d’être une femme
PARCOURS
JULIETTE BLANCHE / auteur, comédienne
FORMATION
Compagnie Jean-Laurent Cochet
REPÈRES
Théâtre
La grève blanche, Christophe Ferré, mise en scène d’Anouche Setbon et Bruno Banon (Théâtre
de l’Atelier, Paris 2011)
Cabaret marionettes, mise en scène de Pierre Lericq (Anis-le-Gras, 2010)
9 mois..., Emmanuel Robert-Espalieu, mise en scène Anouche Setbon et Bruno Banon (Théâtre
de l’Atelier, Paris, 2010)
Télévision, web
Le meufisme, Camille Ghanassia et Sophie Garric, web série Canal + Factory, 2013/15
Zak « Mama », Arthur Benzaquen, série Orange Cinéma, 2013
Bref, je suis allée à ce mariage, Kyan Khojandi et Bruno Navo-Muschio, Série Canal +, 2012
Sweet mosquito, Najar&Perrot, Canal +, 2012
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CHARLES TEMPLON / metteur en scène
FORMATION
Compagnie Jean-Laurent Cochet
REPÈRES
Théâtre
Perrichon voyage toujours, Gérald Sibleyras, mise en scène de Philippe Uchan, (Théâtre La
Bruyère, Paris 2015)
Les 39 Marches, John Buchan, adaptation Gérald Sibleyras, mise en scène de Éric Métayer
(Théâtre des Béliers Parisiens et tournée 2013/14)
Push-Up, Roland Schimmelpfennig, mise en scène de Marcial Di Fonzo Bo (LE CENTQUATRE
2010)
Télévision, cinéma
Alias Caracalla, Alain Tasma France Télévision, 2013
Foudre, Stéphane Meunier France 2, 2007/10
Mr Ibrahim et les Fleurs du Coran, François Dupeyron, 2003
FLORIAN JAMEY / assistant metteur en scène
FORMATION
Compagnie de l’IRIS, direction Philippe Clément
Atelier comédie musicale, direction Fréderic Fontan et Laure Ballon
Acting International, Paris
REPERES
Théâtre
Le roi nu, Evgueni Schwartz, mise en scène d’Alexandre Blazy (Théâtre Les Béliers Parisiens,
Théâtre de Belleville, Vingtième Théâtre, Paris 2012/14 ; festival OFF d’Avignon, 2012/13)
SHHH !, Abraham Gomez Rosales mise en scène d’Alexandre Blazy (Théâtre du Marais, Théâtre
des Béliers Parisiens, Ciné 13, 2009/11, festival OFF d’Avignon 2010)
1984, Georges Orwell, adaptation d’Alan Lyddiard, mise en scène de François Bourcier (Théâtre
de Ménilmontant, Paris 2009/10)
La princesse Turandot, Carlo Gozzi, mise en scène d’Emile Salimov, (théâtre d’Acting International,
Paris, 2009)
Télévision, cinéma
L’air de rien, Gregory Magne & Stéphane Viard, 2012
L’’amour au travail, Stéphane Krausz, France 3, 2011
L’école du pouvoir, Raoul Peck, Canal +, Arte 2008
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ANDY COCQ / comédien
FORMATION
Studio Harmonic (1996/97)
Ecole professionnelle Rick Odums/Paris Centre (1993/96)
REPÈRES
Théâtre
Divina, Jean-Robert Charrier, mise en scène de Nicolas Briançon (Théâtre des Variétés, Paris ;
tournée 2014 )
Spamalot, d’après Sacré Graal, Monthy Python, mise en scène de Pierre François Martin Laval
(Bobino, Paris 2013/14, Théâtre Comédia, Paris 2010)
Y’a d’la joie... Quand même! Nicolas Briançon, mise en scène de l’auteur (Festival d’Anjou 2013)
Garçon manqué, mise en scène d’Isabelle Nanty (Théâtre du petit Gymnase 2012)
Rendez-vous, Joe Masteroff, Jerry Bock et Sheldon Harnick, mise en scène de Jean Luc Revol
(Théâtre de Paris 2010)
Dothy et le magicien d’Oz, d’après le roman de Lyman Franck Baum, mise en scène de Stéphane
Jarny (Le Grand Rex, Paris 2009)
Le Soldat rose, Louis Chedid, mise en scène de Shirley et Dino (Casino de Paris 2008/09)
Emilie jolie, Philippe Chatel, mise en scène de l’auteur (Théâtre Mogador, Paris 2002/05)
Starmania, Michel Berger et Luc Plamondon, mise en scène de Lewis Furey (Casino de Paris
1999/2001)
Megalopolis, Herbert Pagani, mise en scène de Bernard Bitan (Bataclan, Paris1999)
Il était une fois Bobino, Michel Durand, mise en scène de l’auteur (Bobino, Paris 1997/98)
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