Domaine de formation - Université Paris Diderot

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Domaine de formation - Université Paris Diderot
Domaine de formation :
Lettres, Langues, Sciences Humaines et Sociales
MASTER
Sociologie et anthropologie :
politique, culture et migrations
Spécialité Recherche
Sociologie et Philosophie Politique
Equipe d’accueil : Centre de Sociologie des Pratiques
et des Représentations Politiques (CSPRP)
http://www.csprp.univ-paris-diderot.fr/
Année universitaire 2011-2012
Adresse postale
Université Paris Diderot — Paris 7
UFR Sciences sociales case 7101
5 rue Thomas Mann
75205 Paris 13
Localisation
103, rue de Tolbiac
Les Olympiades
Immeuble Montréal
3e étage, bureau 323
75013 Paris
Tél / Fax : 01 44 27 78 57
[email protected]
1. Présentation
Le Master Sociologie et anthropologie : politique, culture et migrations comporte une
spécialité recherche Sociologie et philosophie politique. Cette spécialité propose une
formation aux étudiants désireux d’inscrire leurs recherches dans la tradition intellectuelle
d’une interrogation toujours renouvelée sur le politique. Cette spécialité offre un dispositif
d’accueil : le Centre de Sociologie des Pratiques et des Représentations Politiques, CSPRP,
équipe d’accueil de l’Université Paris 7 reconnue par le ministère de l’Education nationale, de
l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Ce domaine connaît actuellement un regain
significatif d’intérêt accompagné d’une série de questionnements sur la modernité politique.
2. Objectifs et débouchés
L’originalité de cette spécialité est de lier les deux approches que le fait politique mêle
étroitement mais que les formations existantes tiennent séparées : l’explication sociologique
des rapports sociaux et des phénomènes de pouvoir et la compréhension philosophique de
leurs conditions et de leurs enjeux.
L’enseignement délivré se propose de créer un espace interactif d’acquisition de
connaissances précises et de réflexion critique. Plusieurs disciplines concourent à la formation
de l’étudiant : sociologie du pouvoir et des mouvements sociaux, théorie critique du droit,
histoire de l’Etat et relations internationales, philosophie politique, cosmopolitique et
mondialisation, esthétique et politique.
Mais au lieu d’une simple juxtaposition de contenus, le principe pédagogique est d’amener les
étudiants à réfléchir l’une par l’autre les approches du politique afin de composer une
orientation personnalisée et problématique du champ politique.
Nota Bene : Les étudiants de la spécialité peuvent librement choisir d’inscrire leur recherche
dans une seule discipline (ex. sociologie, philosophie politique, science politique) ou de se
situer au croisement de plusieurs disciplines
Débouchés :
Recherche doctorale en sociologie ou en philosophie politique
Métiers de l’action publique et associative, nationale ou internationale
3. Organisation de la formation
Les enseignements de la première année comportent à part égale un tronc commun avec les
autres spécialités ainsi que des enseignements permettant aux étudiants d’acquérir les
connaissances nécessaires à la spécialité Sociologie et philosophie politique. Le travail de
recherche, conçu comme une formation à la recherche et par la recherche, commence en
première année. Il comporte aussi le suivi d’un séminaire (commun à la première et à la
2
deuxième année), un enseignement à choisir dans d’autres spécialités de l’UFR ou dans un
autre établissement. Il aboutit à la présentation et à la soutenance d’un « mémoire d’étape »
Outre le suivi du séminaire, la seconde année comprend des enseignements thématiques
spécialisés, incluant un enseignement dans un organisme de recherche associé à l’équipe de
Paris 7. Le travail de recherche se poursuit en seconde année et donne lieu à la présentation et
à la soutenance d’un mémoire de recherche (voir ci-après : Le mémoire de recherche)
Organismes de recherche associés
Universités Paris 1, Paris 2 et Paris 8
Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales
Ecole normale supérieure de Cachan
Conditions d’accès en première et deuxième année
L’accès en M1 est de droit, dans la limite des places disponibles (30), pour les titulaires d’une
licence dans le domaine Lettres, Langues, Sciences humaines et sociales. Il est également
possible, sur dossier, pour les titulaires d’une licence ou d’un diplôme équivalent dans un
autre domaine. Le dossier doit comporter une lettre de motivation détaillée et un projet de
recherche indiquant l’objet sur lequel porterait le mémoire, la discipline qui serait mobilisée,
les raisons du choix de cet objet ainsi que les méthodes et les conditions de réalisation.
Pour les étudiants étrangers, un niveau de langue française correspondant au niveau B2 du
cadre européen commun de référence pour les langues (niveau 4 de l’échelle TCF) est exigé.
Enfin des possibilités sont offertes, sur décision de la commission des équivalences, aux
personnes désireuses de reprendre un cycle universitaire.
La validation de la première année du Master suppose l’obtention de 60 crédits (ou ECTS),
soit 30 crédits pour chaque semestre.
La rédaction d’un « mémoire d’étape » (6 ECTS), évalué par un jury, permet de confirmer ou
d’infirmer l’orientation choisie pour la seconde année.
L’admission en M2 est conditionnée par l’obtention de la moyenne aux deux semestres du
M1. Elle est accordée sur la base des résultats aux examens et de la soutenance d’un projet de
recherche dans la spécialité.
Peuvent également être admis en M2 des étudiants titulaires d’un diplôme équivalent au M1
sur la base d’un projet de même type que celui présenté par les étudiants à la sortie du M1 et
d’un niveau de langue identique pour les étudiants étrangers.
L’entrée en M2 est enfin possible au titre de la formation continue.
Les effectifs en M2 sont limités à 30 étudiants.
Passerelles et réorientations
Au cours de la première année les étudiants peuvent demander à changer de spécialité. Ces
réorientations seront examinées par le jury de première année qui appréciera la cohérence du
parcours et du projet avec le souhait de s’engager dans telle ou telle spécialité de M2.
Equipe pédagogique
Pauline Beurnardeau, Allocataire de recherche (sociologie), Paris 7
Sonia Dayan-Herzbrun, Professeure emérite (sociologie), Paris 7
Charlotte Debest, Chargée de cours (sociologie), Paris 7
Laurent Fleury, Professeur (sociologie), Paris 7
Nicole Gabriel, Maître de conférences (civilisation germanique), Paris 7
Claudia Girola, Maître de conférences (anthropologie-sociologie), Paris 7
Azadeh Kian, Professeure (science politique), Paris 7
3
Anne Kupiec, Professeure (sociologie), Paris 7
Martine Leibovici, Maître de conférences-HDR (philosophie), Paris 7
Denis Merklen, Maître de conférences (sociologie), Paris 7
Sarah Mailleux, Chargée de cours (sociologie), Paris 7
Numa Murard, Professeur (sociologie), Paris 7
Raphaelle Nollez-Goldbach, Chargée de cours (droit), Paris 7
Charlotte Perrot-Dessaux, Allocataire de recherche (sociologie), Paris 7
Julie Saada, Maitre de conférences (philosophie), Université d’Artois
Federico Tarragoni, Chargé de cours (sociologie)
Etienne Tassin, Professeur (philosophie), Paris 7
Le CSPRP, laboratoire d’accueil de la formation
Depuis 1991, le Centre de Sociologie des Pratiques et des Représentations Politiques (EA
2376) accueille des chercheurs, doctorants et post-doctorants français et étrangers. Il fait
partie de l’Ecole doctorale Economie, Sociétés, Espaces, Civilisations de l’Université Paris 7
(ED 382).
Les recherches menées par le CSPRP ont pour objet commun les phénomènes sociaux et
politiques envisagés dans leurs dimensions sociologique, philosophique, historique et
esthétique.
Sous le thème général « Pratiques et théories de la conflictualité sociale et politique », les
travaux de recherche menés actuellement s’ordonnent autour de deux axes principaux qui
fédèrent l’ensemble des programmes et des chercheurs du laboratoire : 1/ culture et
représentations politiques : écritures et images du politique ; 2/ nouvelles pratiques de la
citoyenneté dans une perspective cosmopolitique : genre, classes, institutions et mouvements
sociaux.
Le premier axe regroupe des travaux portant sur le rapport, problématique, de la culture et de
la politique saisi dans sa dimension conflictuelle :
- Une sociologie de la culture et des politiques culturelles
- Une sociologie de l’écriture consacrée à l’irruption du biographique et du littéraire dans les
écritures théoriques (philosophie, sociologie, histoire) .
Le second axe regroupe des travaux portant sur les expériences de subjectivation politique :
- Violences et luttes pour les droits dans les processus de citoyenneté : dynamiques
genre/classe au croisement Nord/Sud
- Figures de la subjectivité dans les sciences sociales et la philosophie contemporaine.
Activités du centre :
Séminaire bi-mensuel, Journées d’études, Colloques, Journées doctorales
Le calendrier de ces activités est disponible sur le site du CSPRP :
http://www.csprp.univ-paris-diderot.fr/
Publications :
Outre les publications personnelles ou collectives des chercheurs, le CSPRP publie deux fois
par an la revue Tumultes (Directrice : Sonia Dayan-Herzbrun) qui recueille les travaux menés
dans le centre et accueille les contributions de chercheurs internationaux issus d’horizons
divers
Directeur du CSPRP : Professeur Numa Murard
4
4. Vue d’ensemble du cursus de la
spécialité Sociologie et philosophie
politique
Semestre 1
UE 1 : Enseignements fondamentaux
- Sociologie générale
- Philosophie politique
Soit 48 heures d’enseignement
6 ECTS coef. 2
UE 2 : Disciplines
- Anthropologie
- Philosophie
Soit 48 heures d’enseignement
6 ECTS coef. 2
UE 3 : Thèmes
- Droit et politique
- Sociologie politique
Soit 48 heures d’enseignement
6 ECTS coef. 2
UE 4 : Outils
- Langues
- Méthodologie
Soit 48 heures d’enseignement
6 ECTS coef. 2
UE 5 : Projet
- Atelier mémoire
- Séminaire thématique
Soit 48 heures d’enseignement
6 ECTS coef. 2
Total premier semestre : 240 heures
d’enseignement
30 ECTS pour 10 coefficients
Total M1 : 432 heures de cours, 60 ECTS et
20 coefficients
5
Semestre 2
UE 6 : Enseignements fondamentaux
- Epistémologie
- Science politique
Soit 48 heures d’enseignement
6 ECTS coef. 2
UE 7 : Disciplines
- Sociologie
- Art et société
Soit 48 heures d’enseignement
6 ECTS coef. 2
UE 8 : Thèmes
- Relations internationales
- Enseignement de mobilité
Soit 48 heures d’enseignement
6 ECTS coef. 2
UE 4 : Outils
- Méthodologie
- Atelier lecture de textes
Soit 48 heures d’enseignement
6 ECTS coef. 2
UE 5 : Projet
- Rédaction et soutenance du mémoire
d’étape
6 ECTS coef. 2
Total deuxième semestre : 192 heures
d’enseignement
30 ECTS pour 10 coefficients
Semestre 3
UE 1. Formes du politique
- Citoyenneté et action politique
- Théories de l’Etat
Soit 48 heures d’enseignement
6 ECTS coef. 2
-
-
Semestre 4
UE 6. Frontières du politique
- Cosmopolitiques
- Relations internationales
Soit 48 heures d’enseignement
6 ECTS coef. 2
UE 2. Sociologie du pouvoir
Politique et société
Théories du pouvoir
Soit 48 heures d’enseignement
6 ECTS coef. 2
-
UE 7. Sociologie du pouvoir
Classes sociales et mouvements sociaux
Soit 24 heures d’enseignement
3 ECTS coef 1
UE 3. Esthétique et politique
Ecriture et politique
Pratiques artistiques, pratiques politique
Soit 48 heures d’enseignement
6 ECTS coef. 2
UE 8 Mobilité
A choisir dans les programmes de Paris 8, Pari
2, l’ENS, l’Ehess (ou autres) :
Pour 24 heures d’enseignement
6 ECTS coef. 2
UE 4. Formation à/par la recherche
UE 9. Formation à/par la recherche
Séminaire thématique
- Atelier lecture de textes
Langues
Soit 48 heures d’enseignement
Soit 24 heures d’enseignement
6 ECTS coef. 3
3 ECTS coef. 2
UE 5. Formation à/par la recherche
UE 10. Formation à/par la recherche
- Atelier mémoire
Rédaction et soutenance du mémoire
6 ECTS coef. 1
12 ECTS coef. 4
Total premier semestre : 216 heures
Total deuxième semestre : 120 heures
d’enseignement
d’enseignement,
30 ECTS pour 10 coefficients
30 ECTS pour 10 coefficients
Total M2 : 326 heures de cours pour 60 ECTS et 20 coefficients
-
6
5. Déroulement de
la formation
1. ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITE PROPOSES EN PREMIERE ANNEE DE MASTER
Premier semestre
- Philosophie politique (Etienne Tassin)
- Philosophie (Martine Leibovici)
- Droit et politique (Anne Kupiec)
- Atelier mémoire ( Etienne Tassin et Numa Murard)
- Séminaire thématique (sous la direction de Martine Leibovici)
Deuxième semestre
- Science politique (Martine Leibovici)
- Relations internationales (Azadeh Kian)
- Atelier lecture de textes (Numa Murard)
- Le séminaire thématique est commun avec les M2. Il consiste en un travail sur un thème à
partir de textes et d’intervenants.
- Avec l’enseignement de mobilité, les étudiants ont la possibilité, au deuxième semestre, soit
de suivre un autre enseignement donné dans l’UFR, soit de choisir un autre enseignement à
l’extérieur de l’UFR (dans l’université Paris 7 ou ailleurs). Voir ci-dessous en point 2.
- Mémoire de recherche : voir ci-dessous en point 4
Les étudiants devront déposer au mois de novembre l’intitulé de leur sujet de mémoire visé
par le directeur de mémoire.
2. DESCRIPTIF DES COURS PROPOSES EN PREMIERE ANNEE DE MASTER
UE1 : Enseignements fondamentaux
- Tronc commun : Sociologie – Numa Murard
1. La tradition sociologique : Ce qu’il y a entre les hommes - Les théories du contrat social et
les théories du lien social - Les contours fluctuants de la tradition sociologique.
2. L’imagination sociologique : La sociologie comme connaissance des autres - Les grandes
œuvres de la sociologie empirique - De la méthode à la théorie : le conflit des
interprétations
3. Sociologie et théorie sociale : Une entrée par la sociologie de la connaissance : texte et
contexte - La sociologie du point de vue de la sociologie ( la sociologie française
contemporaine; la production sociologique actuelle : l’exemple des thèses; la question de
7
l’institution) - La sociologie du point de vue de la théorie sociale (l’enracinement de la
sociologie dans la philosophie ; la sociologie avant et après le totalitarisme ; structures,
institutions et systèmes ; une voie américaine : pragmatisme et interactionnisme
symbolique ; modernité et post-modernité ; la sociologie dans la société libérale).
Bibliographie complète distribuée en cours.
- Spécialité : Philosophie politique - Etienne Tassin
Au regard des sciences sociales et singulièrement de la sociologie politique et de la
science politique, la pertinence d’une intelligence philosophique des phénomènes politiques
n’est pas acquise. Elle doit être établie à partir de l’examen de la formation de la pensée
politique moderne. Partant du constat fait par Leo Strauss au milieu du XX° siècle que la
philosophie politique était devenue vaine et inutile, ce cours s’attache à analyser le rapport de
la philosophie et des sciences sociales au travers de ce que Strauss a nommé les « trois vagues
de la modernité » (Machiavel/Hobbes, Rousseau, Nietzsche) afin d’argumenter en faveur
d’une contribution philosophique à la compréhension des choses politiques aujourd’hui, telle
qu’on la trouve à l’œuvre par exemple dans les écrits de Hannah Arendt, Claude Lefort,
Jacques Rancière ou d’autres.
Bibliographie indicative :
STRAUSS Léo: « Les trois vagues de la modernité »
http://www.cndp.fr/archivage/valid/73361/73361-11448-14541.pdf
--------------- Qu’est-ce que la philosophie politique ?, Paris, PUF, 1992.
--------------- Droit naturel et histoire, Paris, Champs-Flammarion, 2008.
ARENDT Hannah: Qu’est-ce que la politique ?, Paris, Seuil, 2001
LEFORT Claude: Ecrire, à l‘épreuve du politique, Paris, Calmann-Lévy, 1994.
RANCIERE Jacques: La mésentente, Paris, Galilée, 1995.
UE2 : Disciplines
- Tronc commun : Anthropologie – Françoise Lestage
Les formes d'autorité et de pouvoir dans les sociétés non classistes. On s’interrogera sur
les formes d’autorité et de pouvoir qui apparaissent quand les hiérarchies sociales sont
structurées par la parenté, l’âge, le sexe ou le prestige et non pas – ou pas seulement – par des
classes sociales liées au mode de production. A quelles formes de gouvernement conduisent
ces hiérarchies ? Qui y représente l’autorité politique ? Comment accède-t-on au pouvoir ?
Comment les détenteurs du pouvoir assoient-ils leur légitimité ? Ces groupes sociaux vivent
aujourd’hui dans des Etats-nations dans un monde globalisé. Il convient donc de s’interroger
également sur les rapports qui s’établissent entre les autorités de ces micro-structures
politiques (clans en Corse, « communautés indiennes » au Mexique) et les Etats et les
organisations internationales, autrement dit comment se distribuent l’autorité et le pouvoir
entre le local, le national et le supra-national ?
Bibliographie indicative
BALANDIER Georges, 1995 (1967), « Stratification sociale et pouvoir », chap. IV,
Anthropologie politique, Paris, PUF, coll. Quadrige, p. 92-116
8
CLASTRES Pierre, 1974, “ L’Arc et le panier ”, La Société contre l’Etat, chap 5, Paris, Minuit,
p. 88-111.
----------1974, “ La Société contre l’Etat ”, in La Société contre l’Etat, Paris, Minuit, 161-186.
DEHOUVE Danièle, 2003, « Les groupes localisés d’intérêt et de coopération », chap. 6, in La
géopolitique des indiens du Mexique. Du local au global, CNRS, Paris.
DESCOLA Philippe, 1988, « La chefferie amérindienne dans l’anthropologie politique », Revue
française de science politique, vol. 38, n°5, p. 818-827
DUMONT Louis, 1966, « Introduction », Homo hierarchicus. Le système des castes et ses
implications, Paris, Gallimard-collection Tel, (extraits choisis)
GEERTZ Clifford, 1986, « « Centres, rois et charisme : réflexions sur les symboliques du
pouvoir », chap. VI, Savoir local, savoir global. Les lieux du savoir, Paris, PUF, p. 153-182.
GODELIER, Maurice, 1982, 1ère partie « Les hiérarchies sociales baruya », in La production
des Grands Hommes, Paris, Fayard,.
LEENHART Maurice, 1971 (1947), « Les formes mythiques dans les chefferies », chap. 8, in
Do Kamo. La personne et le mythe dans le monde mélanésien, Paris, Gallimard.
LENCLUD Gérard, 1986, « De bas en haut, de haut en bas. Le système des clans en Corse »,
Etudes Rurales, 101-102, p. 137-173
LOSONCZY Anne-Marie, 2002, « Marrons, colons, contrebandiers. Réseaux transversaux et
configuration métisse sur la côte caraïbe colombienne (Dibulla) », Journal de la Société des
Américanistes, vol. 88, pp. 179-201.
MEILLASSOUX Claude, 1998 (1986) “ Nons-nés et morts en sursis ”, in Anthropologie de
l’esclavage. Le ventre de fer et d’argent, Paris, PUF, collection Quadrige, chap. 5, pp. 99-116.
TESTART Alain, 2001, L’esclave, la dette et le pouvoir. Etudes de sociologie comparative,
Paris, Errance.
- Spécialité : Philosophie - Martine Leibovici
Nous partirons de l’idée selon laquelle la tradition philosophique morale occidentale a donné
la priorité au juste sur le bien. Alors que la question centrale de la pensée antique était celle
du bien vivre ou du bonheur, le principe de la morale selon Kant est la liberté ou l’autonomie,
le « se donner à soi-même sa propre loi ». Nous reviendrons d’abord sur la pensée d’Aristote
que nous confronterons avec celle de Kant. Deux orientations seraient alors possibles : le
rappel, par Hegel, de l’insertion de l’individu dans la vie éthique (Sittlichkeit) ; le
bouleversement du soi par l’autre qui précède l’autonomie et la liberté selon Levinas.
Bibliographie indicative
- ARISTOTE, Ethique à Nicomaque, Paris, Le Livre de poche,
- HADOT, Pierre, Qu’est-ce que la philosophie antique ?, Paris, Gallimard, Folio, 2009
- HEGEL, Principes de la philosophie du droit, Paris, GF-Flammarion, 1999
- KANT, Emmanuel, Métaphysique des moeurs, I - Fondation. Introduction, Paris, GF-Flammarion,
1994
-------Critique de la raison pratique, Paris, PUF, Quadrige, 2003
- LEVINAS, Emmanuel, Totalité et infini. Essai sur l’extériorité, Paris, Le Livre de poche, 1990
-------Autrement qu’être ou au-delà de l’essence, Paris, Le Livre de poche,
-------Ethique et infini, Paris, Le Livre de poche
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UE3 : Thèmes
- Spécialité : Droit et politique - Anne Kupiec
La question de la relation entre droit et politique est ancienne, mais elle a pris un tour nouveau
depuis la promulgation de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Il va s’agir de
repérer les points de divergence et de convergence entre les deux notions, mais aussi leur
empiétement réciproque.
Bibliographie indicative :
AGAMBEN, Giorgio, Homo sacer, Seuil, 1997.
ARENDT Hannah, L’Impérialisme, (1951), Seuil, coll. « Points », 1997.
BENJAMIN, Walter, « Critique de la violence » (1920) in Œuvres I, Gallimard, « Folio », 2000.
BLOCH, Ernst, Droit naturel et dignité humaine, Payot & Rivages, 2002.
FERRY Luc, Le Droit. La Nouvelle Querelle des Anciens et des Modernes, PUF, 1986.
GURVITCH, Georges, L’Idée du droit social, Sirey, 1932.
HABERMAS, Jürgen, Après l’Etat-Nation, Fayard, 2000.
----------- Droit et démocratie, Gallimard, 1997.
HORKHEIMER, Max, Les Débuts de la philosophie bourgeoise de l’histoire, Payot, coll.
« PBP », 1980.
ISRAEL, Nicolas, Généalogie du droit moderne, Payot, coll. « Critique de la politique », 2006.
LEFORT, Claude, « Droits de l’homme et politique » in L’Invention démocratique, Livre de
poche, 1983.
----------- « Les droits de l’homme et l’Etat-Providence » in Essais sur le politique, Seuil,
1986.
RANCIERE, Jacques, La Mésentente, Galilée, 1995.
ROUSSEAU, Jean-Jacques, Le Contrat social, (1762), Garnier-Flammarion, 1966.
STRAUSS Leo, Droit naturel et histoire, (1953), Flammarion, « Champs », 1986.
- Spécialité : Sociologie politique - Denis Merklen
Une approche de la sociologie politique sera proposée à partir de l’étude de quelques
problèmes classiques concernant la relation des classes populaires à la démocratie. L’accent
sera mis sur des problèmes tels que la révolte, la protestation, les mouvements sociaux, la
« participation », et également, le clientélisme, l’apathie, l’abstention. Des exemples et des
cas concrets seront proposés à l’analyse, notamment à partir de la situation française et latinoaméricaine.
Bibliographie indicative
FILLIEULE Olivier et TARTAKOWSKY, Danielle : La manifestation. Paris, Presses de Sciences
Po, 2008.
GROUX, Guy et PERNOT, Jean-Marie : La grève, Paris, Presses de Sciences Po, 2008.
LACLAU, Ernesto : La raison populiste, Paris, Le Seuil, 2008. First published in English, On
populist reason, 2005.
MERKLEN, Denis : Quartiers populaires, quartiers politiques, Paris, La Dispute, 2009.
THOMPSON, Edward P. : Costums in Commun: Studies in Traditional Popular Culture,
London, The Merlin Press, 1991.
TILLY, Charles : Les révolutions européennes 1492-1992, Paris, Seuil, 1993.
TOURAINE, Alain: La parole et le sang. Politique et société en Amérique latine, Paris, Edile
Jacob, 1988.
10
Liens de pouvoir ou le clientélisme revisité, Revue Terrain. Carnets du patrimoine
ethnologique, n° 21, Paris, Ministère de la culture et de la communication, octobre 1993,
(Numéro coordonné par Gérard Lenclud)
UE 4 : Outils
- Tronc commun : Langues
- Tronc commun : Méthodologie : Les cours de méthodes sont proposés aux étudiants de
M1 sur toute l’année (méthodes qualitatives-méthodes quantitatives).
- Méthodes Qualitatives- Claudia Girola
Ce cours cherche à transmettre cette partie « grise » de la production de connaissance dans les
sciences sociales que sont les méthodes qualitatives et particulièrement la démarche
ethnographique. Il s’agit de les présenter comme des tâches fondamentales pour la
construction du rôle du chercheur et pour la production d’une connaissance « juste » du
monde social. Nous partirons des soubassements épistémologiques afin d’avoir un support
pour comprendre les différentes "moments" d’une recherche qualitative. Nous présenterons le
processus de construction de l’objet de connaissance depuis le choix du thème, en passant par
la problématisation, la systématisation, le choix d’un contexte empirique et la relativisation du
cadre théorique initial. Nous présenterons également les différentes activités simultanées ou
successives que le chercheur met en place lorsqu’il réalise une recherche ainsi que les
différentes techniques, jamais neutres ni décontextualisées, impliquées (l’entretien,
l’observation, le récit de vie, l’étude de cas, l’attention flottante, la réflexivité etc.). Il s’agira
de dépasser une représentation normative et objectiviste de la recherche où le chercheur
s’efface derrière les faits qu’il décrit pour laisser place à une recherche où le chercheur en
sciences sociales est présent, engagé, situé dans des réalités sociales, historiques, politiques,
économiques et institutionnelles.
Bibliographie indicative
Pendant le cours l'enseignant propose une bibliographie plus spécifique adaptée aux
différents sujets traités et aux objets de recherche et problématisations abordés.
BEAUD S., WEBER F., Guide de l’enquête de terrain (1997), Paris, La Découverte, 1998
BOURDIEU Pierre, CHAMBOREDON, Jean-Claude et PASSERON, Jean-Claude, Le métier de
sociologue. Ed. de l’EHESS et Mouton de Gruyter, 2005
CEFAÏ Daniel (dir), L'Enquête de terrain, Paris, La Découverte, 2003
FASSIN, Didier et BENSA, Alban (dir), Les Politiques de l’enquête. Épreuves --
ethnographiques, La Découverte, paris, 2008
SCHWARTZ, Olivier, L’empirisme irréductible, postface de Nels Anderson, Le Hobo, Paris,
Nathan, 1993.
- Méthodes Quantitatives- Zahia Ouadah-Bedidi
Le cours de méthodes quantitatives se propose de refamiliariser les étudiants aux outils
quantitatifs et les former à la manipulation des données socio démographiques. Les exemples
concrets proposés à l’analyse aideront les étudiants à comprendre les bases théoriques de la
statistique descriptive, à construire et à interpréter des indicateurs statistiques et
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démographiques. Les étudiants auront à traiter un sujet à partir des informations disponibles
dans une base de données et seront appelés à remettre un rapport d’analyse comportant toutes
les étapes d’une recherche quantitative : identification d’un sujet d’étude, la recherche
bibliographique, les questions et les hypothèses de travail, le choix et la construction des
indicateurs statistiques, l’analyse (univariés et multivariée à l’aide de logiciels Excelstat ou
SPSS) et l’interprétation des résultats.
Bibliographie indicative
BENZECRI J.P, 1973, L’analyse des données, Paris, Dunod
BLIDSS T., GROSSETTi M., Introduction aux méthodes statistiques en sociologie, Paris, PUF,
1999
BOUROCHE Jean-Marie et SAPORTA Gilbert, L’analyse des données , Que-sais-je ?, éd. PUF,
2002 [1980]
CIBOIS Philippe, L’analyse des données en sociologie, coll. Le Sociologue, éd. PUF, 1990
[1984]
-------------- L’analyse factorielle, Paris, PUF, 2000 [1983], Que sais je, n°2095
DESROSIERES Alain, « Statistique et sociologie », RFS, 26 (2), 1985
ESCOFIER Brigitte, PAGES Jérôme, 1998, Analyses factorielles simples et multiples. Paris,
Dunod
HERAN François, « L’assise statistique de la sociologie », Économie et statistique, 168, 1984
LEVY Michel Louis, Comprendre les statistiques, éd. Seuil, 1979
NOVI M., Pourcentages et tableaux statistiques, Paris , PUF, 1998, Que sais je ?, n° 3337
OLIVIER Martin, L’analyse de données quantitatives. Armand Colin, nov. 2005, coll. "128
Sociologie",128 p.
UE 5 : Projet
- Spécialité : Atelier Mémoire – Etienne Tassin et Numa Murard
- Spécialité : Séminaire du CSPRP : Sujet, subjectivation, désubjectivation
Responsabilité pédagogique : Martine Leibovici
Depuis deux ans, certains chercheurs du CSPRP - sociologues, anthropologues, philosophes sont engagés dans un processus d’échanges avec des chercheurs allemands, afin de mener une
réflexion voulant interroger le concept de sujet tel qu’il est présupposé par les sciences
sociales.
Ce concept est loin d’être univoque. Il a une longue histoire dans la philosophie occidentale et
a été fortement questionné voire déconstruit dans les années 1970. Notre réflexion ne s’inscrit
pas pour autant dans un supposé « retour du sujet » ou « au sujet », qui aurait fait suite à cette
critique. Cette critique fut au contraire salutaire. Réfléchir sur la catégorie de sujet nous paraît
cependant nécessaire aujourd’hui, dans la mesure où la société dans laquelle nous vivons
(occidentale tout du moins) nous semble confrontée à deux mouvements apparemment
contradictoires.
D’un côté, en rapport avec le développement des sciences et des techniques, chacun est
confronté à des injonctions de plus en plus pressantes de prendre soi-même des décisions
autrefois laissées au hasard - en matière de procréation ou de maladie par exemple. Autre
exemple : la « responsabilisation » - en lien avec le recul de l’Etat social - vise à faire de
chacun, jusque dans des situations liées à la structure de l’économie comme le chômage, le
« sujet » de sa propre vie. Pour être sociales, ces injonctions n’en pénètrent pas moins au cœur
12
des vies individuelles, et sont partie prenantes de processus de subjectivation, de façons
contemporaines de devenir sujet.
On peut, d’un autre côté, décrire de nombreuses situations comme des situations de
désubjectivation, en tant qu’elles privent certains individus des conditions minimales d’un
devenir-sujet : pauvreté, question des sans-abri, voire clandestinité due à la migration. On
pourrait se demander cependant si, dans de tels cadres, des processus de subjectivation
généralement inaperçus ne sont pas, de fait, à l’œuvre, différents cependant de ceux
qu’induisent les injonctions à une subjectivation d’individu « responsable ».
Dans le prolongement de cette réflexion, une interrogation sur la subjectivation politique
contemporaine est nécessaire. Quelle est sa spécificité ? Comment est-elle affectée par le
mouvement contradictoire que nous venons de dégager ? Pour prendre en compte les
situations et pratiques sociales abordées par le séminaire, sans les considérer nécessairement
comme directement politiques, il s’agira d’interroger les modalités de subjectivation politique
qui s’y produisent, dans le cadre d’une réflexion plus générale sur la citoyenneté.
Les noms des intervenants et les dates des interventions sont consultables sur le site du CSPRP
http://www.csprp.univ-paris-diderot.fr/
UE 6 : Enseignements fondamentaux
- Tronc commun : Epistémologie – Dominique Vidal
Ce cours se donne pour objectif de présenter une série de débats centraux dans
l’épistémologie des sciences sociales. Après avoir évoqué l’idée même d’épistémologie et la
constitution de savoirs sur la société distincts d’une référence au mythe et à la religion, il
abordera la question de la scientificité des sciences sociales, en revenant sur une série de
débats qui différencient ou rapprochent sciences de la nature et sciences de la culture ou
sciences physiques et sciences du social. Il s’intéressera ensuite à la question de l’engagement
du chercheur en sciences sociales et au thème de l’utilité des sciences sociales. On examinera
différentes positions à ce sujet, et on réfléchira aux liens possibles entre connaissance et
action. On présentera alors, dans un troisième moment, les controverses soulevées par les
« études postcoloniales » et les « études subalternes » en tant que critique d’un savoir
« occidental ». On consacrera, enfin, les dernières séances à une série de problèmes posés par
la comparaison et la transposition interdisciplinaire.
Bibliographie indicative :
BACHELARD, Gaston, La formation de l’esprit scientifique, Paris, Vrin, 1938.
BECKER, Howard, « Whose side are we on? », Social Problems, 14, Winter, 1967, pp. 239247.
BERTHELOT, Jean-Michel, (ed.), Épistémologie des sciences sociales, Paris, PUF, 2001.
BOURDIEU, Pierre, Chamboredon (Jean-Claude), Passeron (Jean-Claude), Le métier de
sociologue, Paris, Mouton, 1968.
FASSIN, Didier, BENSA, Alban, (eds.), Les politiques de l’enquête, Paris, La Découverte, 2008.
LAHIRE, Bernard (ed.), À quoi sert la sociologie ?, Paris, La Découverte, 2002.
Revue Esprit, Dossier « Pour comprendre la pensée postcoloniale », décembre 2006.
PASSERON , Jean-Claude, Le raisonnement sociologique. L’espace non poppérien du
raisonnement naturel, Paris, Nathan, 1991.
MARTUCCELLI, Danilo, La consistance du social. Une sociologie pour la modernité, Rennes,
13
Presses universitaires de Rennes, 2005.
Revue Raisons politiques, Dossier « Usages politiques de l’anthropologie », 22, 2006.
- Spécialité : Science politique - Martine Leibovici
Le cours partira d’une analyse des notions d’élection, de représentation et de suffrage
universel, qui s’appuiera, entre autres, sur la façon dont se sont construites les pratiques de
représentation dans les démocraties occidentales, en France en particulier. Il s’orientera vers
l’examen des différentes façons de concevoir la représentation, afin de faire apparaître
comment elle est toujours l’enjeu de définitions et d’attentes concurrentes, oscillant entre la
représentation-mandat et la représentation-miroir, sans qu’il soit jamais possible de trancher
entre les deux. L’enjeu serait aussi d’éclairer cette formulation souvent entendue à propos de
la crise actuelle de la représentation : nous ne sommes pas représentés. Il sera fait référence au
passage à quelques travaux contemporains de sociologie électorale.
Bibliographie indicative
- BRACONNIER Céline, DORMAGEN Jean-Yves, La démocratie de l’abstention. Aux origines de la
démobilisation électorale en milieu populaire, Paris, Gallimard, Folio, 2007
- D'ARCY François (sous la direction), La Représentation, Paris : Économica, 1985
- FENICHEL PITKIN, Hanna, The concept of representation, University of California Press, 1972
- GAXIE Daniel, Le cens caché. Inégalités culturelles et ségrégation politique, Paris, Seuil, 1978
- MAYER Nonna (dir), Les modèles explicatifs du vote, L’Harmattan, 1997
- MANIN Bernard, Principes du gouvernement représentatif, Paris, Champs Flammarion, 1996
- MINEUR Didier, Archeologie de la représentation politique, Paris, Les Presses de SciencePo,
2010
- PERRINEAU Pascal, REYNIE Dominique (dir.), Le Dictionnaire du vote, Paris, Presses
universitaires de France, 2001.
- ROSANVALLON Pierre, Le sacre du citoyen. Histoire du suffrage universel en France, Gallimard
1992 ; Le peuple introuvable. Histoire de la représentation démocratique en France,
Gallimard 1998 ; La démocratie inachevée. Histoire de la souveraineté du peuple en France,
Gallimard 2000
- ROUSSEAU, Jean-Jacques, Du contrat social ou principes du droit politique et autres écrits
autour du Contrat social, Paris, Le Livre de poche, 1996. .
- URBINATI Nadia, Representative democracy. Principles and genealogy, The University of
Chicago Press, 2006
UE 7 : Disciplines
- Tronc commun : Sociologie – Denis Merklen
Comment faire société à l’ère de l’individualisme ? Comment réaliser la liberté individuelle ?
Karl Marx, Max Weber, Emile Durkheim et Norbert Elias face au problème de
l’individuation. Le cours a pour objectif une compréhension de la sociologie comme rapport
individu-société. Il est structuré en cinq chapitres : 1. La genèse de l’individu moderne.
L’individualisme comme idéologie de la modernité (Louis Dumont). L’individu et ses
conditions sociales d’existence (Robert Castel). 2. La participation de l’individu à la
production de la société. Les concepts de rôle et de statut (Talcott Parsons), la déviance
(Robert K. Merton). 3. Le sujet enchaîné. L’individu face aux industries culturelles et à
l’idéologie (Herbert Marcuse et Louis Althusser). Le pouvoir comme forme de subjectivation
14
(Michel Foucault). L’individu comme agent (Pierre Bourdieu). 4. Les libertés de l’individu.
Les stratégies des individus face à l’institué (Erving Goffman). La production de la réalité
sociale (Harold Garfinkel). Le sujet contre les structures sociales (Alain Touraine et François
Dubet). 5. Les formes positives l’individuation : réflexivité et épreuve (Anthony Giddens,
Ulrich Beck et Luc Boltanski).
Bibliographie indicative
ALTHUSSER, Louis : « Idéologie et appareils idéologiques d’Etat », La pensée, n° 151, Paris,
1970.
BECK, Ulrich : La société du risque, Paris, Flammarion, 2001.
BOLTANSKI, Luc et THEVENOT, Laurent : De la justification. Les économies de la grandeur,
Paris, Gallimard, 1991.
BOURDIEU, Pierre : Le sens pratique, Paris, Minuit/Le sens commun, 1980.
CASTEL, Robert et HAROCHE, Claudine : Propriété privée, propriété sociale, propriété de soi.
Entretiens sur la construction de l’individu moderne, Paris, Fayard, 2001.
DUBET, François : Sociologie de l’expérience, Paris, Seuil, 1994.
DUMONT, Louis : Essais sur l’individualisme. Une perspective anthropologique sur
l’idéologie moderne, Paris, Seuil, 1983.
FOUCAULT, Michel: Surveiller et punir: naissance de la prison, Paris, Gallimard, 1975.
GARFINKEL, Harold : Recherches en ethnométhodologie, Paris, PUF, 2007.
GIDDENS, Antony : Les conséquences de la modernité, Paris, L’harmattan, 2005.
GOFFMAN, Erving : Asiles, Paris, Minuit, 1968.
MARCUSE, Herbert : L’homme unidimensionnel : essai sur l’idéologie de la société
industrielle avancée, Paris, Minuit, 1968.
MERTON, Robert K.: Social Theory and Social Structure: Toward the Codification of Theory
and Research, Glencoe, Illinois, Free Press, 1949.
PARSONS, Talcott : The social system, Glencoe, Illinois, Free Press, 1951.
TOURAINE, Alain : Critique de la modernité, Paris, Fayard, 1992.
- Spécialité : Art et société - Etienne Tassin
Destiné aux étudiants de la filière « Sociologie et philosophie politique » comme aux
étudiants de la filière « Politiques culturelles », ce cours est consacré au rapport entre théâtre
et politique dans l’idée de dégager la spécificité de la notion d’acteur : acteur théâtral et
acteur politique. Le théâtre occupait à Athènes une place politique aussi importante que
l’agora dans la vie des citoyens et dans l’idée qu’ils se faisaient de leurs responsabilités
civiques. Il y a dans la tragédie grecque une élaboration raffinée de cette responsabilité, liée à
une interrogation sur l’agent et le rapport qu’il entretient à ses actes. On suivra cette ligne
inaugurée par les tragédiens pour envisager à l’époque moderne, via Machiavel, Rousseau et
Diderot, les enjeux philosophiques d’une théâtralité du politique mise en évidence par M.
Merleau-Ponty ou Hannah Arendt.
Bibliographie indicative :
VIDAL-NAQUET Pierre: Mythe et Tragédie en Grèce antique, Maspero, 1981 (rep. La Découverte)
LORAUX Nicole : La voix endeuillée. Essai sur la tragédie grecque, Paris, Gallimard, 1999
----------La Tragédie d’Athènes. La politique entre l’ombre et l’utopie, Paris, Seuil, 2005
ARENDT Hannah: Essai sur la révolution, Chap. 2 : « La question sociale », Paris, Gallimard, TEL ;
------ --Condition de l’homme moderne, chap. V : « L’action », Paris, Agora, Presses Pocket
15
RANCIERE Jacques: Aux bords du politique, Ière partie : « Politique, identification, subjectivation »,
Paris, La Fabrique, 1998
-------- Le spectateur émancipé, Paris, La Fabrique, 2008.
UE 8 : Thèmes
Spécialité : Relations internationales - Azadeh Kian
Ce cours, commun au Master Genre et Développement, examine les théories statocentrées des
relations internationales et celles qui ravalent les Etats au rang d’autres acteurs (les ONG, les
entreprises multinationales, etc.) et se pose la question de savoir lesquelles de ces théories
reflètent mieux les rapports du pouvoir dans les relations internationales à l’ère de la
mondialisation. Il aborde aussi le multilatéralisme par le bas, souvent influencé par les
théories du genre en relations internationales, et pose la question de savoir s’il est parvenu à
établir les règles nouvelles. Le cours s’intéresse également aux conséquences des attentas du
11 septembre 2001 dont l’invasion américaine en Afghanistan et en Irak et se pose la question
de savoir s’ils ont changé les relations entre les Etats-Unis et le reste du monde. Dans le
contexte des changements survenus depuis les années 1990 et la chute de l’empire soviétique
le cours examine aussi les rapports entre l’OTAN et l'Union européenne, les grandes
puissances et les pays émergent.
Bibliographie indicative :
BADIE, B. DEVIN G. (dir). Le multilatéralisme. Nouvelles formes de l’action internationale,
Paris, La Découverte, 2007.
BIGO, D, “Genre et relations internationales”, in Bard et al (dir). Quand les femmes s’en
mêlent. Paris. Editions de La Martinière, 2004.
Eisenstein, Zillah. Against Empire. Feminism, Racism, and the West. Premier chapitre.
« Unilateral Empire », London, Zed Books, 2004.
Gaspard, Françoise, “Sécularisation du droit, laïcité et droits des femmes au plan
international”, in F. Rochefort (dir), Le Pouvoir du genre, Laïcités et religions 1905-2005,
Toulouse, PUM. 2007.
Hassner, Pierre. Etats-Unis : l’empire de la force ou la force de l’empire ? Cahiers de
Chaillot, n°. 54, septembre 2002.
Hunt, K. Rygiel, K (dir), (En)Gendering the War on Terror, Ashgate, 2007.
Nallet, H, « G8, OMC, Banque mondiale, FMI …leaders potentiels ou acteurs en perte de
vitesse ? », La Revue internationale et stratégique, n°72, Hiver 2008/2009.
SHARMA, S. “The Many faces of Today’s Globalization”, New Global Studies, vol. 2, n°. 2,
2008, article 4 (http://www.bepress.com/ngs/vol2/iss2/art4).
SMOUTS, M-C (dir). Les nouvelles relations internationales. Pratiques et théories, Paris,
Presses de science po, 1998
VA‫د‬SSE, M. Les relations internationales depuis 1945. Paris. Armand Colin, 2005, 10e édition.
- Spécialité : Enseignement de mobilité
Les étudiants doivent suivre un enseignement de mobilité (cours ou séminaire) validé par
l’enseignant de ce cours ou séminaire. Ils ont la possibilité de choisir le cours ou séminaire
adapté à leur projet de recherche, dans l’institution de leur choix et avec l’enseignant de leur
choix sous réserve qu’il s’agisse d’un établissement d’enseignement supérieur ou d’un
organisme de recherche reconnu, et d’un enseignant ou chercheur de cet établissement
16
acceptant d’accueillir l’étudiant et de valider sa participation par un document à transmettre à
Paris 7. Ils peuvent aussi choisir un cours dans l’ensemble des cours proposés par l’Université
Paris Diderot ou parmi ceux qui sont dispensés par les enseignants membres des autres
laboratoires de l’UFR de Sciences sociales (URMIS, LCS, CEDREF).
Pour les étudiants qui n’auraient pas de projet particulier en ce sens, des accords ont été
établis avec plusieurs établissements, qui proposent aux étudiants les cours et séminaires
suivants :
- Histoire des idées politiques (Géraldine Muhlmann, enseignement dispensé à
l’Université Paris 2)
- Protection sociale et individu mobile (Marc Bessin, Robert Castel et Denis Merklen,
enseignement dispensé à l’EHESS)
- Le masculin dans les biographies et les sciences sociales (Marc Bessin et Numa
Murard, enseignement dispensé à l’EHESS)
- Rapports de genre au Maghreb et au Machreq (Sonia Dayan-Herzbrun, Tassadit
Yacine, enseignement dispensé à l’EHESS)
- Approches interdisciplinaires. Problèmes de l’énergie, séminaire de Joseph Szarka,
professeur invité à l’Université Paris-Diderot.
- Théories voyageuses , séminaire de Seloua Luste Boulbina, au Collège International de
Philosophie.
Divers cours sont accessibles au département de philosophie de l’Université Paris 8 –
Saint-Denis
Voir Claudia Girola pour accord.
UE 9 : Outils
- Tronc commun : Méthodologie.
Ce cours est annuel (voir Master 1-1er semestre)
- Spécialité : Atelier Lecture de textes – Numa Murard
Cet atelier a pour objet de proposer aux étudiants une étude des ouvrages contemporains de
la philosophie politique et de la sociologie. Le principe est de prendre chaque année un ou
plusieurs ouvrages et d’en faire une lecture suivie et critique. Cet atelier se veut interactif : il
est un lieu d’échanges et de discussions sur la compréhension des textes. Il demande une
participation active des étudiants au fil des semaines. Bibliographie complète distribuée en
cours.
3. ENSEIGNEMENTS DE LA DEUXIEME ANNEE DE MASTER
Premier semestre
- Six enseignements :
- Citoyenneté et action politique (Etienne Tassin)
- Théories de l’Etat (Martine Leibovici)
- Politique et société (Charlotte Debest et Sarah Mailleux) –
- Théories du pouvoir (Numa Murard)
17
-
Ecriture et politique (Anne Kupiec)
Pratiques artistiques, pratiques politiques (Federico Tarragoni)
- Un séminaire thématique, commun avec les M1 (Martine Leibovici). Ce séminaire de
recherche consiste en un travail sur un thème à partir de textes et d’intervenants
- Un atelier mémoire (Etienne Tassin et Charlotte Perrot-Dessaux)
- Un cours de langues
Deuxième semestre
- Trois enseignements :
- Cosmopolitiques (Etienne Tassin)
- Relations internationales (Raphaëlle Nollez-Goldbach et Julie Saada)
- Classes sociales et mouvements sociaux (Denis Merklen)
- Un atelier lecture de textes (Anne Kupiec)
- Un enseignement de mobilité :
Cf. plus haut, point 2, p. 16.
Voir Martine Leibovici pour accord.
4. DESCRIPTIF DES COURS PROPOSES EN DEUXIEME ANNEE DE MASTER
UE 1. Formes du politique
- Citoyenneté et action politique - Etienne Tassin
La citoyenneté est généralement définie comme un statut juridico-politique et rapportée au
principe d’une institution républicaine du social. Le cours se propose de développer une autre
conception et une autre philosophie de la citoyenneté, qu’on pourrait appeler une conception
« active », en l’abordant depuis les formes concrètes d’action politique et de luttes pour les
droits. Est citoyen qui agit, qui participe à l’exercice du pouvoir ou de sa contestation. C’est le
sens de la revendication des droits qui change alors, de même que l’articulation générale du
droit à la politique et la conception même du politique. On examinera ces changements à
partir de travaux contemporains et à l’occasion de certaines luttes spécifiques pour les droits
aujourd’hui.
Bibliographie indicative :
ARENDT Hannah: Condition de l’homme moderne, Pocket, 2005.
LEFORT Claude: L’invention démocratique, Biblio, 1981.
----------------- Essais sur le politique, Seuil, 2001.
RANCIERE Jacques : Aux bords du politique, Folio, 2004.
BALIBAR Etienne: Droit de cité, PUF, 2002.
- Théories de l’Etat - Martine Leibovici
18
Nous resituerons d’abord historiquement l’Etat moderne dans le contexte de la sortie de la
féodalité pour identifier la structure de la souveraineté telle que Jean Bodin l’a dégagée au
XVI° siècle, et qui se pose comme une puissance profane travaillée par un processus de
resacralisation (Kantorowicz). De là nous analyserons la notion de souveraineté telle que Carl
Schmitt la conçoit pour confronter sa pensée à celle de Franz Neumann qui nous place devant
l’hypothèse selon laquelle le nazisme ne fut pas un cas d’exacerbation mais d’abolition de la
souveraineté. Si les raisons de prendre ses distances à l’égard de la souveraineté et de l’Etat
sont nombreuses et recevables, encore faut-il avoir conscience de ce qui est aussi menacé
quand les structures étatiques sont subverties.
Bibliographie indicative
- ARENDT Hannah, Les origines du totalitarisme, Paris, « Quarto », 2001
- BODIN Jean, Les six livres de la République, Paris, Le livre de poche,
- ELIAS, Norbert, La dynamique de l’Occident, Paris, Agora, 2003
- HOBBES, Thomas, Léviathan Ou Matière, Forme Et Puissance De L'etat Chrétien Et Civil, Paris,
Gallimard, Folio, 2000.
- KANTOROWICZ, Ernst, « Les deux corps du roi », in Œuvres, Paris, Gallimard, Quarto, 2000.
- MAIRET Gérard, Le principe de souveraineté. Histoires et fondements du pouvoir moderne, Paris,
Gallimard, Folio, 1996
-------La fable du monde, Enquête philosophique sur la liberté de notre temps, Pari,s, Gallimard, 2005
- NEUMANN Franz, Behemoth, Structure et pratique du national-socialisme, 1933-1944 (trad. de
l'anglais par Gilles Dauvé avec la collaboration de Jean-Louis Boireau), Paris, Payot, 1987
-------The Democratic and the Authoritarian State: Essays in Political and Legal Theory. Free Press, 1957
- SCHMITT, Carl, Théologie politique, Paris, Gallimard, 1969
-------Théorie de la constitution, Paris, PUF, 1993
-------La notion du politique - Théorie du partisan, Paris, Flammarion, « Champs », 1992
-------Parlementarisme et démocratie, Paris, Seuil, 1988,
--------La dictature, Paris, Seuil 2000
UE 2. Sociologie du pouvoir
- Politique et société – Sarah Mailleux et Charlotte Debest
Le contenu et la bibliographie du cours seront donnés à la rentrée.
- Théories du pouvoir - Numa Murard
L’objectif de cet enseignement est de resituer la contribution spécifique de la sociologie à une
théorie du pouvoir. En aval de la rupture opérée par Machiavel dans la théorie et la
philosophie politique, il s’agira de considérer les diverses contributions de la théorie sociale à
l’étude des phénomènes de pouvoir. Cette contribution sera déclinée à partir des modes de
problématisation qui caractérisent chacun des auteurs étudiés. Seront ainsi mis en évidence et
resitués dans leur contexte d’émergence les principaux concepts qui permettent de pratiquer
une sociologie du pouvoir : force, ordre, domination, légitimité, autorité, violence.
Plan du cours:
- La théorie du pouvoir entre deux ruptures : de Machiavel à Max Weber
- Une sociologie de la démocratie : l’égalité contre la liberté. France-Etats-Unis allerretour : Tocqueville
- La domination légitime : Max Weber et la sociologie des valeurs
- Le pouvoir positif : à l’origine de l’individu moderne
19
-
o Discipline et gouvernementalité : la question du droit et du politique chez
Michel Foucault
o Hétérocontrainte et autocontrainte : le processus de civilisation selon Norbert
Elias
Quelques développements actuels d’une sociologie du pouvoir : Sennett, Taylor,
Honneth
Bibliographie indicative :
BOURDIEU Pierre, 2000, Propos sur le champ politique, Presses universitaires de Lyon
ELIAS Norbert, La société de cour, traduction française, 1974, Calmann-Lévy
----- 1939, La civilisation des moeurs, traduction française, 1973, Calmann-Lévy
-----1939, La dynamique de l’occident, traduction française, 1975, Calmann-Lévy
FOUCAULT Michel, 1972, Histoire de la folie à l’âge classique, Gallimard
------ 1975, Surveiller et punir, Gallimard
HONNETH, Axel 1989, La lutte pour la reconnaissance, traduction française, 2001, Cerf
MACHIAVEL Nicolas (1469-1527), Oeuvres, Robert Laffont
NISBET Richard, 1966, La tradition sociologique, traduction française, 1984, PUF
SENNETT Richard, 1980, Autorité, traduction française, 1981, Fayard, 2003
---------Respect : de la dignité de l’homme dans un monde d’inégalités, traduction française,
2003, Albin Michel
TAYLOR Charles 1989, Les sources du moi. La formation de l’identité moderne, traduction
française, 1998, Seuil
DE TOCQUEVILLE Alexis, L’Ancien régime et la révolution
------- 1835, De la démocratie en Amérique, 1961, Gallimard
WEBER Max, Economie et société
UE 3. Esthétique et politique
- Ecriture et politique -Anne Kupiec
A partir de la définition du politique donnée par Jacques Rancière, il s'agira d'examiner
comment l'écriture est susceptible de déplacer, de réorganiser le rapport « entre l'ordre du
discours et l'ordre des conditions ». Cette sorte de redistribution se perçoit tant dans la
littérature que dans la « parole » ouvrière.
L'examen de la censure de l'écrit par le pouvoir, le rapport entre écriture, politique et
connaissance (cf. Claude Lefort, Walter Benjamin) constitueront des axes complémentaires.
Bibliographie indicative :
RANCIERE Jacques, La Chair des mots, Galilée, 1988.
--------La Parole muette, Hachette, coll. « Pluriel »,1998.
--------La Nuit des prolétaires, Hachette, 2006.
--------Politique de la littérature, Galilée, 2007.
--------La Parole ouvrière, avec Alain Faure (1976), La Fabrique, 2007.
--------Le Philosophe et ses pauvres (1983), Flammarion« Champs », 2007.
- Pratiques artistiques, pratiques politiques -Féderico Tarragoni
À partir des réflexions fondatrices des philosophes et sociologues ayant pensé la relation entre
pratique artistique et pratique politique (Diderot, Nietzsche, Weber, Simmel, Arendt et
20
Rancière), il s’agira d’interroger la pluralité des passerelles théorico-conceptuelles entre art et
politique, entre création et action (hégémonie, catharsis, aimance, révolution, avant-garde,
aliénation, subversion, transvaluation, mythe, apparition, réception, mémoire, sacré,
représentation, imagination radicale, utopie, anarchie, agir communicationnel), puis d’en
décrypter quelques médiateurs thématiques (le corps et ses usages esthético-politiques ; les
passions, interrogées à l’aide d’une phénoménologie politique ; l’idéologie, et son rôle dans la
« modernité totalitaire » ; la subjectivation, dans la relation qu’elle implique entre esthétique
de l’existence et émancipation politique ; l’héroïsme comme éthos politique chez Nietzsche,
Weber, Benjamin, Arendt), afin de proposer une définition esthético-politique de la
modernité. Les arts seront largement mobilisés dans le but de proposer des « terrains
d’étude » d’une esthétique politique, à travers les exemples de la tragédie grecque, de la
poétique politique du désir dans les romans libertins du XVIII siècle (Crébillon, Choderlos de
Laclos, Sade), des avant-gardes modernes et contemporaines, du théâtre brechtien, de la
caricature entre 1830 et 1920, de la Neue Sachlichkeit allemande, des « arts sociaux » entre
XIX et XX siècle (mouvement arts et crafts, Bauhaus, situationnisme, « plastique sociale » de
J. Beuys), de la photographie militante (Heartfield, Rosler), des arts « critiques », des arts de
la dystopie, du roman totalitaire, du cinéma de Pasolini, Rossellini, Antonioni, Godard, Petri
et Kieslowski, de la danse buto.
Bibliographie
ARENDT Hannah, Condition de l’homme moderne, Paris, Agora, 1965.
BACZKO Bronislaw, Lumières de l’utopie, Paris, Payot, 2001.
BAQUE Dominique, Pour un nouvel art politique ? De l’art contemporain au documentaire, Paris,
Champs Flammarion/Arts, 2006.
BASTIDE Roger, Art et société, Paris, L’Harmattan/Logiques sociales, 1997.
BIRNBAUM Antonia, Nietzsche. Les aventures de l’héroïsme, Paris, Payot, 2000.
------------, Bonheur, justice. Walter Benjamin, Paris, Payot, 2009.
BREAUGH Martin, L’expérience plébéienne. Une histoire discontinue de la liberté politique, Paris,
Payot, 2007.
BUCH Esteban, RIOUT Denys et ROUSSIN Philippe, Réévaluer l’art moderne et les avant-gardes.
Hommage à Rainer Rochlitz, Paris, EHESS/Enquêtes, 2011.
CASTORIADIS Cornelius, Histoire et création, Paris, Seuil/La couleur des idées, 2009.
COMPAGNON Antoine, Les cinq paradoxes de la modernité, Paris, Seuil, 1990.
------------, Les antimodernes, Paris, Gallimard, 2005.
DEBORD GUY, La société du spectacle, Paris, Gallimard, 1996.
DUVIGNAUD Jean, L’anomie, hérésie et subversion, Paris, Anthropos, 1973.
EISENZWEIG Uri, Fictions de l’anarchisme, Paris, Christian Bourgois, 2001.
GENTILE Giovanni, Les religions de la politique. Entre démocraties et totalitarismes, Paris, Seuil,
2005.
HAUSER Arnold, Histoire sociale de l’art et de la littérature, Paris, PUF/Quadrige, 1982.
HORKHEIMER Max et ADORNO Theodor W., La dialectique de la raison, Paris, Gallimard/Tel, 1974.
JAUSS Hans Robert, Pour une esthétique de la réception, Paris, Gallimard/Tel, 1978.
JIMENEZ Marc, Qu’est-ce que l’esthétique ?, Paris, Gallimard/Folio essais, 1997.
------------, La querelle de l’art contemporain, Paris, Gallimard/Folio essais, 2005.
LE BRETON David, Anthropologie du corps et modernité, Paris, PUF, 2005.
LEFORT Claude, Le temps présent. Écrits 1945-2005, Paris, Belin, 2007.
MEIER Christian, De la tragédie grecque comme art politique, Paris, Les belles lettres, 2004.
MERLEAU-PONTY Maurice, Le visible et l’invisible, Paris, Gallimard/Tel, 1964.
NEGKt Oscar, L’espace public oppositionnel, Paris, Payot, 2007.
21
NIETZSCHE Friedrich, Naissance de la tragédie, Paris, Gallimard, 1989.
PATOCKA Jan, Liberté et sacrifice. Essais politiques, Grenoble, Million, 1990.
PATOCKA Jan, L’art et le temps, Paris, POL, 1990.
RANCIERE Jacques, Le partage du sensible, Paris, La Fabrique, 2000.
--------- Malaise dans l’esthétique, Paris, Galilée, 2004.
--------- Politique de la littérature, Paris, Galilée, 2007.
--------- Le spectateur émancipé, Paris, La Fabrique, 2008.
ROCHLITZ Rainer, Le désenchantement de l’art. La philosophie de Walter Benjamin, Paris,
Gallimard, 1992.
--------- L’art au banc d’essai. Esthétique et critique, Paris, Gallimard, 1998
SAID Edward, L’orientalisme. L’orient créé par l’Occident, Paris, Seuil/La couleur des idées, 2005.
SCOTT James, La domination et les arts de la résistance. Fragments du discours subalterne, Paris,
Amsterdam, 2008.
SONTAG Susan, L’œuvre parle, Paris, Christian Bourgois/Titres, 2010.
TOUSSAINT Évelyne, La fonction critique de l’art. Dynamiques et ambiguïtés, Bruxelles, La lettre
volée, 2009.
WIND Edgar, Art et Anarchie, Paris, Gallimard, 1988.
UE 4. Formation à/par la recherche
- Séminaire thématique - Responsabilité pédagogique : Martine Leibovici
Sujet, subjectivation, désubjectivation
Voir le programme du séminaire sur le site du CSPRP
http://www.csprp.univ-paris-diderot.fr/
- Langues
UE 5. Formation à/par la recherche
- Atelier Mémoire- Etienne Tassin et Charlotte Perrot-Dessaux
UE6. Frontières du politique
- Cosmopolitiques - Etienne Tassin
Ce qu’il est convenu d’appeler la « mondialisation » exige une réflexion sur l’orientation
cosmopolitique de toute politique digne de ce nom. Après le cosmopolitisme ancien, après
celui des Lumières, la cosmopolitique d’aujourd'hui demande qu’on pense ensemble trois
conceptions du monde : une conception économique que doit prendre en charge une politique
écologique ; une conception culturelle que doit prendre en charge une politique patrimoniale ;
une conception politique qui relève d’une compréhension proprement cosmopolitique des
rapports conflictuels entre Etats et communautés. Le cours s’attachera à définir cette
orientation cosmopolitique et à en dégager les enjeux actuels.
Bibliographie indicative :
BUTLER Judith et SPIVAK G.C., L’Etat global, Payot, 2007.
HABERMAS Jürgen: Après l’Etat-nation, Fayard, 2000.
22
TASSIN Etienne: Un monde commun. Pour une cosmo-politique des conflits, Seuil, 2003.
BECK Ulrich: Qu’est-ce que le cosmopolitisme ?, Aubier, 2006.
ARCHIBUGGI Daniele: La démocratie cosmopolite, Cerf, 2009.
GORZ André: Ecologica, Galilée, 2008.
LOLIVE J., SOUBEYRAN O. (dir.), L’émergence des cosmopolitiques, La Découverte, 2007
- Relations internationales - Raphaelle Nollez-Goldbach et Julie Saada
La justice pénale internationale. Perspectives juridiques et philosophiques
Cours en collaboration avec le Collège International de Philosophie, Université Paris 7 (CSPRP,
master de philosophie et sociologie politique), NoSoPhi (Philosophies contemporaines, Université Paris 1) et
Triangle (ENS LSH).
Ce cours portera sur le rôle de la justice pénale et les transformations qu'elle opère
dans les relations internationales et dans les transitions politiques, en particulier lors les
sorties de guerre. Dans ces contextes, comme le souligne Jon Elster, l'une des principales
questions est de savoir que faire des structures politiques, des victimes et des criminels du
régime passé. Le recours à justice pénale suscite nombre d'attentes : celle-ci doit non
seulement juger les criminels, définir des mesures de réparations, mais elle devrait aussi
réconcilier les parties, contribuer à une refondation du lien social et des institutions propres à
un État de droit, enfin, avoir un rôle de dissuasion et de prévention. Le développement
relativement récent de la justice pénale internationale, sous ses multiples formes, doit
cependant être interrogé du point de vue de ses présupposés (quels sont les fondements
philosophiques de la justice pénale internationale ? Dans quelle mesure cette dimension
pénale suppose-t-elle une communauté internationale à laquelle le criminel aurait porté
atteinte, alors que, dans les faits, cette communauté n'existe pas ? Quelle ontologie sociale
pour penser la responsabilité morale et la responsabilité pénale au plan international ? Le
recours au concept d'humanité permet-il de penser le caractère universel de cette justice ?
Quel est le sens et la mesure de la peine pour un « crime de masse », un crime contre
l'humanité, un génocide ?) et de son effectivité (est-elle une justice de vainqueurs ? Quelle est
sa réception parmi les populations concernées par les crimes ? Les amnisties n'expriment-elles
pas le paradoxe d'un droit qui suspend sa propre effectivité ? Les impunités ne signalent-elles
pas l'impuissance ou la politisation de cette justice ?). Articulant les approches descriptives et
normatives, ce séminaire fera dialoguer des juristes, des philosophes et des politologues.
Bibliographie indicative
BASS Gary J., Stay the Hand of Vengeance. The Politics of War Crimes Tribunals, Princeton
University Press, 2000.
CASSESE Antonio et DELMAS-MARTY Mireille (dir.), Crimes internationaux et juridictions
internationales : valeurs, politique et droit, Paris, PUF, 2002.
CASSIN Barbara, CAYLA Olivier et SALAZAR Philippe-Joseph (dir.), Vérité, réconciliation,
réparation, Paris, éditions du Seuil, 2004.
CUSSON Maurice, Pourquoi punir ?, Paris, Dalloz, 1999.
ELSTER Jon, Closing the Books. Transitional Justice in Historical Perspective, Cambridge
University Press, 2004.
GARAPON,Antoine Des crimes qu'on ne peut ni punir ni pardonner. Pour une justice
internationale, Paris, Odile Jacob, 2002.
GUILLARME Bertrand, Penser la peine, Paris, PUF, 2003.
HAZAN Pierre, Juger la guerre, juger l'Histoire. Du bon usage des commissions Vérité et de la
23
justice internationale, Paris, PUF, 2007.
MAUPAS Stéphanie, Juges, bourreaux, victimes : voyage dans les prétoires de la justice
internationale, Paris, Autrement, « Frontières », 2008.
OSIEL Mark J., Juger les crimes de masse. La mémoire collective et le droit (1997), traduit de
l'anglais par J.-L. Fidel, Paris, éditions du Seuil, 2006.
PONCELA Pierrette, Droit de la peine, Paris, PUF, 2001.
DE SCHUTTER Olivier, KAMINSKI Dan, L'institution du droit pénitentiaire, Paris, LGDJ, 2002.
UE 7. Sociologie du pouvoir
- Classes sociales et mouvements sociaux - Denis Merklen
Nous partirons d’une interrogation classique sur le rapport entre « classes » et
« mouvements » sociaux pour évoluer vers la question désormais célèbre posée par Edward
Palmer Thompson : « lutte de classes sans classes ? ». Dans la lignée de l’historiographie
anglaise, nous reprendrons la discussion sur les motivations de l’action entre « morale » et
« intérêt ». Après cette exploration des débats autour de la classe ouvrière, nous évoluerons
vers les formes de mobilisation au XXe siècle. Il sera question d’une part de l’émergence de
« nouveaux mouvements sociaux » (mouvements urbains, de race, de femmes, écologistes, de
droits de l’homme), et d’autre part de l’exploration de nouvelles problématiques. Ainsi à la
question de la « mobilisation de ressources » s’ajoutera celle des « répertoires d’action
collective », et à la question des « luttes pour la reconnaissance » on opposera celle des
« luttes pour la survie ».
Bibliographie indicative
MOORE, Barrington: Injustice: The Social Basis of Obedience and Revolt, New York, White
Plains, 1978.
CHAZEL, François : Action collective et mouvements sociaux, Paris, PUF, 1993.
FRASER, Nancy : Qu’est-ce que la justice sociale ? Reconnaissance et redistribution, Paris, La
découverte, 2005.
HOBSBAWN, Eric J. : Les bandits, Paris, La découverte/Poche, 1999, 147 pages. 1ère éd.
Française 1972, 1ère éd. Anglaise, 1969.
-------------: L’âge des extrêmes. Histoire du court XXe siècle 1914 - 1991, Paris, Complexe/Le
Monde Diplomatique, 1999, 810 pages. 1ère éd anglaise : 1994.
HONNETH, Axel : La lutte pour la reconnaissance, Paris, Cerf, 2000. 1ère édition allemande,
Kampf um Anerkennung, Frankfurt, 1992.
MERKLEN, Denis : Quartiers populaires, quartiers politiques, Paris, La Dispute, 2008.
RICŒUR, Paul : Parcours de la reconnaissance, Paris, Stock, 2004.
TARROW, Sidney: Power in Movement. Social Movements and Contentious Politics,
Cambridge, Cambridge University Press, 1998 (1st ed. 1994).
THOMPSON, Edward P. : La formation de la classe ouvrière anglaise, Paris, Gallimard, 1998.
TILLY, Charles: La France conteste. De 1600 à nous jours, Paris, Fayard, 1998.
TOURAINE, Alain : La voix et le regard, Paris, Seuil, l978.
UE 8. Mobilité
Voir page 16
24
UE 9. Formation à/par la recherche - Atelier de lecture de textes - Anne Kupiec
La particularité de cet atelier est de proposer la lecture intégrale de plusieurs ouvrages.
Les éditions recommandées sont récentes et au format de poche.
Il s’agira notamment de :
MACHIAVEL Nicolas, Le Prince et autres textes, Paris, Gallimard, coll. « Folio », 2001.
HOBBES Thomas, Du citoyen, Paris, Librairie générale française, coll. « Le Livre de poche »,
1996.
LA BOETIE Etienne de, Discours de la servitude volontaire, Paris, Payot, coll. « PBP », 2005.
CONSTANT Benjamin, « De la liberté des anciens comparée à celle des modernes », in Ecrits
politiques, Paris, Gallimard, coll. « Folio », 1997.
5. LE MEMOIRE DE RECHERCHE (PREMIERE ET DEUXIEME ANNEE)
Le mémoire de Master donne lieu à une soutenance d’étape à la fin de M1 et une soutenance
finale à la fin du M2. Conformément aux textes réglementaires, la soutenance finale des
mémoires pour les spécialités recherche a lieu devant un jury comportant au moins deux
chercheurs ou enseignants-chercheurs.
La soutenance d’étape à la fin de M1 est un élément essentiel de l’appréciation du dossier des
étudiants pour l’admission dans une spécialité recherche ou professionnel de M2.
Les étudiants choisissent en début de M1 un directeur de recherche de préference parmi les
enseignants de la spécialité. En cas de difficulté, ils peuvent en référer au responsable.
Ils se mettent d’accord avec le directeur de recherche sur le choix de l’objet, des méthodes et
des étapes appropriées à la réalisation progressive du projet. Une mise en commun des objets,
méthodes, problèmes et difficultés rencontrées est organisée dans le cadre des ateliersmémoire qui ont lieu chaque année.
L’objectif général de ce travail est de conduire les étudiants à construire progressivement une
démarche de recherche autonome, originale, située dans les traditions intellectuelles
mobilisées par les enseignements de la spécialité et contextualisée dans les réalités sociales et
politiques auxquelles ces traditions se réfèrent ou permettent de se référer.
L’équipe pédagogique de la spécialité admet et soutient des démarches de recherche
diversifiées dans leurs objets, leurs attendus, leurs méthodes et leur expression. Cependant la
validation des mémoires de recherche suppose de satisfaire à des critères déterminés, de
manière précise, au moment de la soutenance d’étape (à la fin du M1) et de la soutenance
finale (à la fin du M2).
Mémoire et soutenance d’étape (à la fin de la première année de Master)
A l’issue du M1 au mois de juin au plus tard les étudiants présentent un mémoire d’étape qui
inclut nécessairement les éléments suivants :
- Un exposé de la démarche de recherche, de son évolution, des difficultés rencontrées, de ses
inflexions, etc. L’étudiant doit montrer ce qu’il a fait, comment il a progressé, reculé, tâtonné,
découvert et précisé son interrogation (ou hypothèse) ainsi que la structure (ou problématique)
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de cette interrogation. A ce stade, il n’est pas demandé aux étudiants d’avoir définitivement
déterminé le but final de la recherche, mais d’avoir avancé dans cette détermination.
- Une détermination, définition et délimitation raisonnée des supports qui serviront à la mise
en œuvre de cette recherche, qu’il s’agisse de matériaux à recueillir par une enquête « de
terrain » (observations, entretiens, questionnaires…), et/ou d’un corpus documentaire à
exploiter d’une manière déterminée, et/ou d’autres matériaux, sources d’information qui
seront mobilisées pour la seconde année. Quelle que soit l’option retenue, le mémoire d’étape
doit permettre au jury d’avoir une idée précise des matériaux et sources d’information qui
constitueront in fine la recherche.
- Une première expérience des conditions de possibilité de la recherche, permettant de tester
la consistance et l’intérêt de ces matériaux pour la recherche proposée. Cette expérience peut
consister en l’approche d’un terrain, d’un groupe social, auquel le chercheur a essayé de
s’intégrer par différentes démarches ; elle peut consister à tester un guide d’entretien, un
questionnaire ; ce peut être un « sondage » raisonné à l’intérieur d’un corpus documentaire
plus vaste. Elle peut encore prendre la forme de la vérification d’une hypothèse partielle, d’un
préalable épistémologique, d’une contextualisation historique ou sociale. Elle peut enfin se
réaliser sous la forme de l’étude critique d’un auteur ou de la façon dont le problème posé est
étudié par tel ou tel courant ou discipline ; etc. Dans tous les cas l’étudiant devra faire la
preuve qu’il a bien expérimenté sa démarche de recherche, analysé les résultats de cette
expérimentation et tiré les leçons de cette expérimentation pour la suite de sa recherche.
- Un exposé du plan de travail pour la seconde année.
- Une bibliographie raisonnée.
- Le cas échéant une ou plusieurs annexes permettant de visualiser un échantillon des
matériaux qui seront utilisés dans la recherche finale.
En vue de la soutenance orale de ce mémoire d’étape, les étudiants remettront un document
comprenant 20 à 30 pages de texte auxquelles s’ajouteront une bibliographie et le cas échéant
des annexes.
La soutenance d’étape comportera une présentation orale par l’étudiant d’une dizaine de
minutes maximum, suivie d’un échanges de remarques et de questions avec le jury.
Le jury délibérera en tenant compte du document écrit et de la soutenance orale puis
informera l’étudiant des résultats de sa délibération. Le jury rédigera un avis motivé sur le
mémoire d’étape qui permettra d’informer l’équipe pédagogique chargée de se prononcer sur
les admissions en M2
Mémoire et soutenance finale (à la fin de la deuxième année de Master)
A l’issue du M2 les étudiants présentent, en accord avec leur directeur de recherche, un
mémoire final qui inclut nécessairement les éléments suivants :
- Un exposé reprenant l’ensemble de la démarche de recherche depuis l’entrée en M1 et
incluant le mémoire d’étape et ses suites
- Une présentation des supports et sources d’information utilisés
- Un exposé de la méthode, des hypothèses et de la problématique de la recherche
- Un exposé des résultats
- Une bibliographie raisonnée
- Le cas échéant une ou plusieurs annexes.
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Les enseignants de la spécialité Sociologie et philosophie politique souhaitent que les
mémoires reflètent la diversité des approches qui sont proposées dans la formation. La forme,
le style, l’organisation du mémoire sont laissées au choix de l’étudiant en accord avec son
directeur de recherche et dans le respect des usages de présentation des travaux universitaires.
En vue de la soutenance orale de ce mémoire final, les étudiants remettront un document
comprenant 80 à 100 pages de texte auxquelles s’ajouteront un sommaire et/ou une table des
matières, une bibliographie et le cas échéant des annexes.
La soutenance d’étape comportera une présentation orale par l’étudiant d’une quinzaine de
minutes maximum suivie d’un échange de remarques et de questions avec le jury. Des
documents originaux pourront, le cas échéant, être produits par l’étudiant pendant cette
soutenance.
Le jury délibérera en tenant compte du document écrit et de la soutenance orale puis
informera l’étudiant des résultats de sa délibération. Le jury rédigera un avis motivé sur le
mémoire final qui permettra d’informer l’équipe pédagogique chargée de se prononcer sur
l’attribution du diplôme de Master.
6. Informations
contacts
Pour contacter les enseignants de l’équipe pédagogique, voir le tableau des permanences
affiché au secrétariat de l’UFR.
Responsable du Master : Etienne Tassin [email protected]
Responsable du M1 : Claudia Girola [email protected]
Responsable du M2 : Martine Leibovici [email protected]
Secrétariat pédagogique du M1 et du M2 : Florence Bernard
[email protected]
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