Jutètteutr.
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Jutètteutr.
( s.,A. s, lenrincs doUcihanluherenl comle â lVInn«e!gneur,T>'» f, loYç . 3 4 Irèiires.du laatiA , U garnlibn (Ik S.trSéb'astieh.a fait un . feu si vif de toucos ses batteries, que tout portait i croire qu'elle n'<ittend.iit que le moment d'avoir démoli nos palissades et mis jlu désordre dfifs nos rangs pour faire uitfi itntlc vigotartuse.) j^cjà tes coloiuiat étiiient ditpixéet, en.«ons^queflce , mais't'attituin' da nus triiuposra éilé''4^l:lB que Ifànœi»^ s'bst borné à cafioniicr {iondan» dSiiit HfjirtBs le faiibon'rj} S.t'Martin où a compignie» deS 6.0 léger 01 17.6 (le ligne ont fait admirer leur coulage. Nous n'avoni perdu personne, nuis nous avor]S ou â blessés dont un officier. M.'l* nt1iréali'«jl-dn-ca'm!p'scliiEffGr , commandant le blucu^ , dont on'ne s<t»rait'assiste'louer Tes disptrtUions dans cette uirc(>cist.ince cite paitiLiilièrf-ment Hans leâ.u léger le capitaine de carabiniers Hiibiil, li; lieuten.int Connoc , le sorgsnt Esbourlaty , et dans W) I7.e T'iditidanl-iiRifor CAAKIU „ lo ca,pitaine Rabaudjr ef lu lergont. Monior; Î1 fiit aiissl ùno mention partiaulière du capitaine Conrad son aide-de-camp , et des carabiniers du ô.s léger Buinau et Mahé , qui, tous deux blessés dangereusement, n'ont cessé de donner des preuves de leur courage et ont lubi l'ampuialtun aux cris de vive le Roi I Au quartier-général, i Madrid, le a6 juin i8a3. P^r ordre de S. A' RLe major.g/n^ral, Comte GUILLEMINOT. i6.« B U L L E t l N . S. -A. R. reçoit A l'instant tes nnuvelles suivantes ; A la suite do U brillante affaire qu'a eu t'avant-g<irde du comte de Bouriiiont, le 19 juin , à San-Lucar-la-Mayor., la brigade de dragons du général vicomte de Saint-M.irs , ayant pris la tète du la colonne i a poussé l'ennemi avec la pluJ grande vigueur . pendant la journée du ao, dans la direction de Huebla et do SinJuan del Puerto , point indi<|Uo pour son embarquement. Pondant cette marche , elle a ramassé un grand nombre de priMiiini-rs , pris beaucoup de bagages ,. otà été parfaitement accueil liu par les habitans. Le ai , une partie do cêrta brigadft fut mise à la poursùlto do la cavalerii ennomio.'quiis'était retirée par Triguoros, mais ello ne put l'atteindre ; il «n fut da mémo des débris do l'infanterie , qui ayant beaui;t>up d'avance , se sont embarqué i Huabla. _ _ Le colonel d'HiUlofeuille avec 300 dragons dus 7.0 et _9.B_reg_imens s'étant porté sur San-Juan del Puerto, ou avait été diri^ieo toute l'artillerie , y est parvenu au inoment Aa son.emharquementLes troupes chirgées do lo proroger sa jottàront aussitôt dans les barqaea, et onze pièces do différén's calibres, une grande (juiiit i t é 4 B | | | | t a n s et quatre forges tombèrent do suite au pouvoir du coliia|M|l||N>tef«uillo. Los eiMbarcation's . cliirgées de pièces ot d'«fruts"."ffnrrch.iiont à s'éloigner : nos <)friciors do dragons ayant remonté un canon et un obùsior , firent sur clin un feujfi bieii dirigé et li bien soutenu ; .qu'ils los forcèrent A amener eVlnous livrer les_d pièces qui déj.-i étaient embafrioées. jt . M. le général \icnmte de Sàint-Mars cite plusieurs officier» et •ou» officier! qui, dans 'cette circonstance , ont montré beaucoup d'lirfe/l}g;eneo et d'ardeur , partiuulièroment MM. Kôni^, Forestier «tDaûreùH , capUàlitU»; DUiîhêfIeson'TflTçtBrt!'ciri»<mn»nci! ;de Bour- • mont, Offitierd'érat-major'ilesmaréchaux-des-logisLahaut et Boir. ton .desy.e et9.ede dragons, dont^les détauhemens ont d'ailleurs fait preuve dti plus grapd dé'vnûment. La général Saint-Mars se loua spi'clitementdtfsexcèllonles dispositions prises par in coloheld'Hautefonille , et du la conduite dU chef d'escadron Cornulier , du 7,0 de dragon»,• I.o général Lopfts-fianos, dont les troupes n'ont pis tenu_ un seul irtstint devant notre avànt-gardo , s'est embarqué lui-mémo avec la plus grarulo précipitation. Lo comte Molitor rend comijlo à S. A.R.que d'après lés ordres qii'il lui avait adressés, lu maréchal-do-camp espagmd V. R.imon Chambo .ayant laiasé dani> To.rtoso le chef royaliste el Uoyo s'est emparé de Vinaroz , s'est ioimédiatement portéaux Peniscola , et pir unn vive attaque A l.t ba'irinnctté, a rejeté l'ennemi dans cette place , dotit il a. aussItAt formé le blocus. La garnisiindb Lé/idli, aya'ntfait sortir, le 17 do ce mois .__une coloniie d'environ i,'Jo3 homme» avec 100 chevauxct deux pièces d'artillerie pnorattaquer In chef espai;nol royaliste Santos-Ladron, qui observe cette placb et forme lo blocus de,Monzon j cette colonne a été.repousséé pat dés iforpes très-inférieures, qui lui ont pris soH artillerie, lui ont tué et blessé beaucoup de mondo , et forcée i rehtréi' à L''>rida dans la plus cnmplette déroute. Au qïurtiet-général i Madrid , le 37 juin i$a3. t e major-eénéral, comto GUILLEMINOT. Pour c/)pie conforme : Le lieutonant-gciiéral , commandant la i s o division militaire, baron de ËARBOT. Jutètteutr. Paris , 5o jiiîn. > Le ai de ce mois, la lualveillance a essaya de avs-" citer qiielijuèe troubles & "rnuloiise. Uii corps de v^térau.4 vendit d'y arriver; plusieurs d'entre eux tenioigaèrent bautement Ja repiignance qu'ils avaient à reprendre de nouveau du service , et oiunatièrênt le soir h l'épiiel. Le diméhclie itaatin , M. le lieutènaut gén^rnl de Barliut se transporta à la caserne où «étaient réunis Ions ces vétérans au nombre de plus de 600; il adressa la ji^irule h chncun d'eux individuellement, et par les réponses qu'ils firent, il fol u'isé de voir qu'ils aviiieiit xHé nionientun^inent victimes de la ifourberie et et '.li: '• éduirtioii. Les paroles quelenr a adresse'es M. le cumiiiiindAnt delii diviition , jointes hl'inflUéncequ'exerce nàturt HHruent sur l'esprit des soldats un officier>géi|^ral disiiiignc par d'botiorables services rendus à l'Etat, ont pii riiiienii'iit rassura ces miliujre* lur Ici craiates qa'oa leur avait fait concevflir/'*""' 2 ) Le aa , pas nn seul Tët^ran n'a manqné îi l'appel ; 'l'ordre et la discipline la plus parfaite régnent parmi CCS militaires qui ont élé incorporées dans le 45.* régiment. Unn ciiiquaiitiiide ont pris de nouveaux engagemens , ce qui prouve évidemment leur bon esprit. Deux cent» de ces vétérans , parfaitement équipés , partent demain pour lu frontière de l'Ariège. — Le roi de Portugal est rentré h Lisbonne le 5 }uin; le lendemain on a chanté un Te Deum solennel dans l'église cathédrale. Le roi s'y est rendu avec l'in^ i'ant don Miguel , la reine et toute la famille royale. La ville a été illuminée. Les Portugais dansaient de joie dans les rues. L'entrée du roi s'est faite au milieu des accinmulions universelles ; elle ressemblait h celle du ' Roi de France au 3 mai et au 8 juillet. Les libériiux confondus fuient de toutes parts, et,se dérobent k la juste indignation du peuple. . C'est iiu conriige de la reine de Portugal « à son hé-< roiqire'Ct sublime caractère , qu'est due particulièrement lii révolution qui vient de mettre fiu h la tyrannie réroiulionnaire; c'est elle qui a excité le courage de son. jeune et auguste Gis i elle qui a tout conduit. Si jamais la peinjLurc rclrnce sur In toile ce grand événement, on pincera au-dessous du tableau ces paroles de Virgile : Dux ftemiiiafacii ; mais cette femme est la pelite-lille d'Henri IV et de Louis XIV. — Le blocus de la Seo est aujourd'hui formé si exactement, qu'il sera désormais.impossible à Mina d'y reati-er. Cette opération était depuis long-temps désirée,^ Lu garnison avait frappé de rei{uisitions les villages voisins ; ces réquisitions se trouvent par ce moyen acquittées. Dans qnelles montagnes , sur quels point Mina e^t-il errant l c'est ce qiii n'est pns encore bien connu ; innis il est dans l'état le plus désespéré. S'il ne gagne pas Le» rida, il est impossible qu'il ne tombe-point entre le* mains des royalistes. Telle est actuellement la situation des armées espagnoles : Miau est fugitif avec loou.homlùes; ses lieutenafls sont enfermés )i Barcelonne. Ballesteros fuit vers Alican , après des pertes et une désertioa énormes. Morillo ne se montre nulle part. Zayas eat emprisonné avec les c o r l è s , h Gadix et daiis l'île de Ltfon. ai quetune* hammoH i*o\4% apparaissent Sur d i vers points de l'Espagne , ce ne soot que de misérables bandes qui vivent iTaus les bois et dans des retraites inascessibles , et fuient dès qu'on les approche. Dea citadelles tiennent encore ; les soldats se consument dans les forts ; la faim et de la patience , sans canons, suffisent pour leur faire mettre Das les armes. — Par un jugement du couseil de gderre de la 6." division du 4.''" corps de l'ormée des P ^ é n é e s , rendn h Mataro, le 14 juin courant , et qui a reçu son exécution , les nommés Denjean Pierre, de Tarascoti ( Ariège ) , mécanicien et ancien militaire; Artbaud Joachim, de Lyon , commis marchand ; et Verdet Antoine , de Lyon , militaire et déserteur du 8.* léger , ont été condiiinnés h lu peine de mort, ponr avoir porté les armes contre la France , conformément à l'article 76 du code pénal.' Le. nommé Pierard Parfait, ex-'employé des douanes , d'Avesnes , département du Nord, a été condamné, pair le même jugement, sk la peine du bannissement, conformément à l'article 78 du code pénal, pour avoir eu des relations avec l'ennemi, et lui avoir fourni des renseigneniens contraires à la situation de la France. Les nommé Bory Etienne , né à Lyaii, Scheneider François , né à Hofèles , département des A r d e n n e ^ .accusés des mêmes faits. Ont été acqufittés. — Le brick le Zèbre , commandé par M. de Ganvili«, capitaine de frégate , a ciiptaré, le 8 juin , près de M«lagn , le lougre le général R i é g o , corsaire armé à Cadix, et ayant quarante hommes d'équipage. r. Ce lougre , monté pardes mat-iiis du Zèbre , est arrivé le ai lin même mois à Saint-Tropez , d'oik il a du être dirigé sur Toulon. -— Les deux officiers français , traîtres à leur patrie , qui ont été pris combattant, sons les ordres de Mina, par nos soldats il Mataro , ont été fusillés le §6. ORDONNANCE DU ROI. LOUIS , etc. A. tons ceux qui ces présentes verront salut. Sur le rapport de notre ministre secrétaire-d'état au département d<^ l'intérleor , Nous avons oirdonntf ot ordonnons ee qui suit :