femme - ARTE

Transcription

femme - ARTE
thema
Quelle
femme !
Vendredi 20 octobre à partir de 22.15
22.20 : Histoire(s) d’ELLE
Documentaire de David Teboul
23.50 : Judith Butler,
philosophe en tout genre
Documentaire de Paule Zajdermann
22.20 : Histoire(s) d’ELLE
Documentaire de David Teboul
Coproduction Swan Productions, France 5 en association avec ARTE France
2005 - 84 min
Avec
Et
Mathieu Amalric
Emmanuelle Béart
Xavier Beauvois
Catherine Deneuve
Arielle Dombasle
Eva Green
Jeanne Moreau
Liliane Rovère
Elsa Zylberstein
Agnès B
Gilles Bensimon
Jean Paul Gaultier
Christian Lacroix
Karl Lagerfeld
Sonia Rykiel
Résumé
Histoire(s) d’Elle est un journal rêvé, qui nous fait traverser 60 ans de papiers à la
manière d’un collage. Huis clos d’un journal, du document papier, de ses rubriques,
de ses images, de sa voix qu’on entend et du rêve qu’il véhicule.
C’est une plongée dans les décennies et les pages du magazine, un film musical à la
manière de la bande son d’une époque, le son d’une légèreté, le son d’une gravité,
le son d’une récréation. Pour la première fois le journal Elle a accepté d’ouvrir ses
archives au regard d’un cinéaste.
«ELLE a inventé la femme moderne»
David TEBOUL, le réalisateur
«Je n’étais pas encore un lecteur de Elle, quand ma connaissance encore incertaine
de ce journal, que tant de femmes autour de moi lisaient, me faisait déjà dire que ce
titre était un objet singulier, unique. J’étais intrigué. J’avais déjà compris que dans
cette histoire se jouait plus que l’histoire d’un titre de presse mais quelque chose de
l’histoire des femmes, de la société, de l’époque et des rêves, que ce journal a fait
plus que véhiculer, il les a incarnés. J’ai envie de dire que Elle a inventé la femme
moderne.
Toutes les femmes ont lu Elle à un moment ou un autre de leur vie, quels que soient
leurs origines sociales, leurs parcours intellectuels, leurs intérêts, leurs convictions
politiques ; ELLE transcendait toujours les différences sociales. J’ai vite compris que
ELLE était l’Epoque, ses plaisirs, son tempo, ses icônes, son esthétique mais aussi
ses combats, ses problématiques.
Un va-et-vient permanent entre les petites histoires et la grande histoire, entre la frivolité et la gravité. Cette manière livre et entière de revendiquer la féminité et un certain
style de vie : une certaine liberté. La liberté acquise par le travail et les luttes, les luttes
pour l’émancipation, le droit à l’avortement, à la contraception. Mais aussi la liberté
de s’intéresser, de raconter et d’assumer ce que certains appelleraient des petites «
conneries » qui sont loin de l’être ; la liberté de revendiquer le souci de plaire, celui
du vêtement, de la beauté, de la liberté sexuelle et même du sentimentalisme et de
la candeur si l’envie nous en prend. L’affaire de ce journal que j’ai voulu filmer n’estelle pas l’histoire du souci de soi, un souci de soi revendiqué, assumé comme figure
politique et esthétique de la modernité.
Pendant un an, je me suis enfermé dans les archives du magazine. J’ai filmé des
centaines de pages parmi des milliers de documents, j’ai voyagé à travers 60 ans
d’histoire française et de fantasmagorie. J’ai voulu être au plus près du papier, du
document, de ce qui m’a semblé être une archive de la modernité et de la féminité
dans ce qu’elle donne à voir de la représentation et du rêve.
Cette archive me racontait beaucoup d’histoires, des histoires intimes, des histoires
de lectrices, celles du fameux Courrier du cœur de Marcelle Segal que j’ai demandé
à Jeanne Moreau d’incarner alors qu’Elsa Zylberstein s’est prêtée au jeu de la lectrice. Ces petites lettres racontaient l’histoire de la société française et de ses mutations. Les questions posées nous disait un monde qui finit, la France d’avant-guerre,
et nous annonçaient un monde qui depuis est encore plus ou moins le nôtre, celui de
l’après 68, chacune de ces lettres me semblait être un précieux objet de sociologie
tout en étant une promesse de fiction, une promesse de film à chaque fois. C’était
sans oublier ce que l’archive donne à voir comme archéologie du glamour et de
l’icône.
En effet, je traversais 60 ans d’histoire de la photographie, de la mode, du cinéma et
des actrices, je retrouvais toutes les femmes que j’ai aimées : Brigitte Bardot, Catherine Deneuve, Isabelle Adjani et Emmanuelle Béart. Quatre femmes qui, chacune,
incarnèrent à leurs façons la figure iconique et emblématique d’une époque, et ce
sont les pages et les couvertures de Elle qui servirent pour ces quatre actrices de
« fabrique » d’icône. J’ai souhaité leur consacrer une place spécifique dans mon film
à la manière de réminiscences « cinégéniques ».
Une archéologie du glamour, mais aussi une archéologie de la mode, ce huit clos
dans l’objet papier est pour moi un retour sur l’histoire du vêtement de la deuxième
partie du XXè siècle, le vêtement tel qu’il à écrit les époques en soufflant un ton, une
liberté pour chaque moment et qui fut marqué par l’invention du prêt-à-porter que ce
journal a soutenu dès les premiers jours. Je me suis rendu compte que le vêtement
était aussi un objet politique. Pour cela j’ai donné la parole à Agnès b., à Jean Paul
Gaultier, à Christian Lacroix, à Karl Lagerfeld et à Sonia Rykiel.
J’ai découvert que le journal était aussi une affaire d’architecture et d’ordonnancement: dans un journal, il y a des rubriques, des rubriques cultes. Deux de ces rubriques sous la forme de fiches sont ou furent des fondamentaux de Elle : la fiche tricot
et la fiche cuisine. Ces fiches, les lectrices les découpent, les gardent ; l’archive
devient relique précieuse. J’ai souhaité qu’Arielle Dombasle qui représente pour moi
la quintessence du féminin leur donne vie à sa manière en mettant en musique trois
recettes de cuisine : une entrée, un plat et un dessert. La femme qui cuisine n’est plus
la ménagère mais la femme glamour.
Dans le huis-clos du papier, des sons se sont imposés à moi. En feuilletant ces milliers de pages je me suis rendu compte que je fredonnais. Les décennies se suivaient
et j’avais l’impression d’écouter la bande son d’une époque. Les images que je regardais, ces images de modes, de shootings, de mannequins, d’actrices, de plateau,
de starlettes, de stars, de top-models s’animaient souvent et me semblaient être une
promesse de comédie musicale. J’ai donc imaginé Histoire(s) d’Elle à la manière d’un
juke-box qui nous fait écouter ces 60 ans d’histoire.
« C’est en se révoltant que les femmes ont inventé l’amour », Françoise Giroud résume en quelques mots l’esprit de ce journal tel que je l’ai habité pendant un an et
qui pour moi est un condensé d’histoire française dès sa création par Hélène Gordon-Lazareff, aux lendemains de la libération, à son retour des Etats-Unis où pendant
les cinq années d’occupation elle a dû s’exiler parce que juive et où elle a découvert
la presse féminine. Un journal qui entre 1945 et 1968 a été le laboratoire souvent inconscient de la modernité et de la transformation sociale qui s’annonçait, qui a su être
dans les années 70 un compagnon de route des combats féministes et qui continue
à s’engager dans les débats de société contemporains».
Biographie de David Teboul
David Teboul est né en 1967. Après un stage à l’agence Magnum il photographie l’Europe centrale, les Balkans et la Russie.
En 1997, il réalise son premier film Le Bund a 100 ans sur la mémoire en chansons du
Bund, le mouvement ouvrier juif internationaliste suivi en 1999 d’un portrait d’Ismaïl
Kadaré pour France 3.
En 2001 il s’enferme dans l’atelier d’Yves Saint Laurent, un monde en soi. Yves Saint
Laurent, 5 avenue Marceau donne à voir Saint Laurent dans le processus précis du
travail, du geste et de la création, Yves Saint Laurent, le temps retrouvé retrace le parcours d’un homme et l’inscrit dans une histoire française. Deux films pour Canal +.
En 2003 il rencontre Simone Veil et lui consacre un portrait intime revenant sur le récit
de sa déportation, de sa mémoire et de sa carrière de femme politique, Simone Veil,
une histoire française pour France 5 et France 3.
En 2004, il parcourt la Russie. Il filme les bains, il découvre la précision des gestes de
l’hygiène, la chorégraphie des hommes et des corps dans ces huis clos ; Bania pour
la Lucarne d’ARTE.
En 2005 il réalise deux films sur les 60 ans du magazine ELLE. Histoire(s) d’Elle qui est
la voix du journal, le huis-clos de son papier et de son inscription dans l’histoire sociétale et glamour de la France de l’Après-guerre à nos jours pour France 5 et Arte et Les
années Elle qui revient sur l’histoire du journal et de ses acteurs, sur son influence intellectuelle et culturelle et sa relation intime avec les grands couturiers pour France 5.
En 2006, il réalise un documentaire « Seine-Saint-Denis » pour la collection de la Lucarne d’Arte sur l’espace urbain du département et prépare un documentaire sur les
différentes représentations politiques et esthétiques de l’Impératrice Elisabeth d’Autriche, dite Sissi pour Arte.
Filmographie
1997 1999 2002 2002 2003 2004 2005 2005 2006
2007
Le Bund a 100 ans
Mes deux Albanies, portrait d’Ismaël Kadaré (France 3)
Yves Saint Laurent, 5 Avenue Marceau (Canal +, WDR, TV5)
Yves Saint Laurent, le temps retrouvé (Canal+)
Simone Veil, une histoire française (France 5, France 3)
Bania (Arte)
Histoire(s) d’Elle (France 5, Arte, TV5)
Les années Elle (France 5, TV5)
Seine-Saint-Denis (Arte)
Sissi, un souvenir (Arte)
Fiche technique
Réalisation............................................... David Teboul
Producteur délégué........................... Swan Productions / Frédéric Luzy
en co-production avec France 5, en association
avec Arte France et avec la participation de TV5
et du CNC
Montage.................................................... Annette Dutertre
Images....................................................... Pierre Aïm, Caroline Champetier, Rémy Chevrin,
Eric Gautier, Pierre Hémon, Pascal Poucet, JeanFrançois Robin et Ivan Schreck
Banc-titres. .............................................. Jean-Noël Delamarre
Son............................................................... Fabien Krzyzanowski et Frédéric Bouvier
Musiques originales........................... Reno Isaac et Bruno Barbier
Durée.......................................................... 84 minutes
ARTE France
Direction de la Communication - Contact presse
Grégoire Mauban/ Audrey Jactat/ Marie-Charlotte Ferré 01 55 00 70 42/43/73 25
[email protected]
dossier de presse en ligne sur www.artepro.com
plus d’infos sur www.arte.tv
23.50 : Judith Butler,
philosophe en tout genre
Documentaire de Paule Zajdermann
Coproduction ARTE France, & Associés
2006 / 60 min
Résumé
© PAULE ZAJDERMANN
Portrait de l’une des principales théoriciennes des «gender studies*».
Professeur de rhétorique et de littérature
comparée à l’université de Berkeley, égérie
du mouvement «queer», intellectuelle novatrice, Judith Butler propose une véritable
révolution de la pensée au carrefour de l’anthropologie, de la sociologie et de la philosophie.
Auteur à succès du livre Trouble dans le
genre, elle poursuit aujourd’hui son grand travail de déconstruction du féminin et du
masculin et développe l’idée que la distinction entre les sexes doit être comprise non
pas comme biologique ou naturelle mais comme sociale et historique.
La philosophe américaine, partisane à la suite de Michel Foucault, d’un droit tolérant
et d’une éthique non répressive à l’égard des minorités, milite pour une société respirable et vivable pour tous et insiste pour dire que, derrière son oeuvre, il y a une
personne : engagée, militante, solidaire, curieuse et ouverte sur le monde.
*Etude des genres
Judith Butler,
par la réalisatrice Paule Zajdermann
Judith Butler, entre Berkeley et Paris
J’ai rencontré Judith Butler à Paris, au Collège International de Philosophie, elle parlait de Levinas, lisait sa communication en français et au-delà de l’intelligence de
son propos, j’ai été fascinée par sa gestuelle et par le rythme de sa parole. Sa main
d’abord, la gauche le plus souvent, qui rythme ses phrases, les ponctue, vient appuyer ses propos et telle une baguette de chef, orchestre son discours. Son débit
ensuite, saccadé et lent à la fois, laissant la place aux silences, aux hésitations, à la
réflexion même au cœur de la parole.
Puis je l’ai revue à Berkeley, dans un café, elle arrivait en vélo et brusquement j’ai eu
devant moi quelqu’un d’autre. Une petite femme presque timide, réservée au début
puis rapidement assez enjouée, attentive, à l’écoute. Habillée de noir, pas prof une
seconde, un peu mec, marrante, n’hésitant pas à me parler français pour que je la
comprenne bien, vite en confiance, et me le faisant savoir. Je l’ai accompagnée dans
un amphi où elle donnait un cours sur Rousseau. Et là j’ai retrouvé l’oratrice, les gestes et les silences, les accélérations dans le débit et le tempo des phrases scandées
par les mains. À nouveau je l’ai trouvée presque théâtrale. Je lui ai proposé de faire
son portrait filmé, elle a accepté sans réserve.
La plupart des films sur des écrivains ou des intellectuels en général sont fondés sur
le même principe : plan fixe avec question/réponse. On regrette souvent l’absence
de mouvement, que ce soit des déplacements de caméra ou des mouvements des
corps. Comme si dès lors qu’il s’agissait de filmer la pensée, il convenait de choisir
une posture figée à la fois de l’écrivain et du dispositif filmique.
L’écriture du film se devait d’approcher au plus près de ce qu’est Butler. Et avec
Butler, c’est compliqué parce que, tout en prônant la déconstruction de l’identité et la
subversion des normes, elle refuse d’être qualifiée, définie, déterminée, normée ; elle
est philosophe, elle est professeure de rhétorique, elle est militante, elle est féministe,
elle est juive, elle est anti-sioniste, elle est lesbienne, elle est mère, elle écrit, elle
voyage, elle pense, elle s’indigne, elle agit, elle est tout à la fois, refusant les étiquettes et les définitions.
Le film est construit autour d’entretiens avec Judith Butler tournés à Berkeley, chez
elle, dans son bureau à l’université, de cours, de discussions avec des étudiants, et
de séquences tournées sur le campus. Au cours d’un séjour parisien, un tourbillon de
conférences de presse, de lectures à Sciences Po, de présentations de ses livres, et
un dialogue avec Isabell Lorey, professeur de gender studies à Berlin, tourné dans le
cadre de la rétrospective Cindy Sherman au musée du Jeu de Paume.
Pour illustrer les entretiens, je me suis servie des archives personnelles de Butler,
photos amateurs et films super 8, dont j’ai saturé les couleurs. J’ai montré le campus
de Berkeley, loin aujourd’hui du berceau de la contestation des années 60, mais où
l’on croise aujourd’hui des nouveaux sans-culottes, des chorales de drags-queens et
des militants anti-Bush déprimés. Dans ce contexte, j’ai tenté d’amplifier le contraste
entre les interviews posées et les cours animés, entre la vie de Butler professeure à
Berkeley et son séjour parisien, entre promotion de son dernier livre, interventions philosophiques et réflexion sur les correspondances entre son œuvre et celle de Cindy
Sherman.
© PAULE ZAJDERMANN
Pas de commentaire, la parole de Butler suffit à nous la rendre proche. Tout ce qu’elle
souhaite que l’on sache d’elle, je peux supposer qu’elle me l’a dit, je n’ai donc rien à
ajouter c’est la raison pour laquelle la musique a dans ce film une grande importance.
La musique comme respiration et comme émotion. Le violoncelle de Sonia Wieder
Atherton qui interprète des chants traditionnels juifs adaptés par Jean-François Zygel,
vient faire écho au judaïsme laïc et à l’engagement politique de Butler.
Fiche technique
Réalisation............................................... Paule Zajdermann
Producteur délégué........................... & Associés / Anne-Françoise de Buzareingues
....................................................en coproduction avec Arte France
....................................................et avec la participation du CNC
Montage.................................................... Michèle Loncol
Images....................................................... Jean-Luc Cohen
Son............................................................... Dominique Kerboeuf / Valentin Gruson
Musique.................................................... Jean-François Zygel
«Judith Butler conteste l’idée même d’identité féminine»
Encore peu connue en France, Judith Butler, professeur à Berkeley, est l’une des
principales théoriciennes de ce que l’on appelle aux Etats-Unis les gender studies,
c’est-à-dire les «études sur le genre», discipline enseignée dans les universités américaines et dont l’objet est la distinction entre les sexes comprise non pas comme
biologique ou naturelle mais comme sociale et historique.
Mais là où les féministes s’emploient généralement à montrer ce que l’identité féminine a de culturel et récusent précisément pour cette raison la notion de «sexe» au profit de celle de «genre», compris comme le produit d’une construction sociale, Judith
Butler conteste, pour sa part, l’idée même d’identité féminine, qu’elle soit fondée
sur le sexe ou sur le genre. Loin d’une vision étroite du féminisme, Judith Butler renouvelle la réflexion sur l’identité sexuelle et fait salle comble en France lorsqu’elle est
invitée à des séminaires à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) à
l’Ecole normale supérieure (ENS) ou au Collège international de philosophie.
Bibliographie de Judith Butler
Outre les articles publiés dans des revues (Le Passant ordinaire, Rue Descartes,
L’Homme et la Société, Comprendre, Vacarme, etc.), souvent extraits de livres, on
trouvera :
 La Vie psychique du pouvoir. L’Assujettissement en théories, préface de Catherine
Malabou, traduction de Brice Matthieussent, Leo Scheer, Paris, 2002.
 M
arché au sexe, EPEL, Paris, 2002 (avec Gayle S. Rubin)
 Antigone. La Parenté entre vie et mort, traduction de Guy Le Gaufey, EPEL, Paris,
2003.
 Le Pouvoir des mots. Politique du performatif, préface de Charlotte Nordmann et de
Jérôme Vidal, traduction de Charlotte Nordmann avec la collaboration de Jérôme
Vidal, Editions Amsterdam, Paris, 2004.
 V
ie précaire. Les Pouvoirs du deuil et de la violence après le 11 septembre 2001,
traduction de Jérôme Rosavallon et Jérôme Vidal, Editions Amsterdam, Paris,
2005.
 Humain, Inhumain. Le Travail critique des normes. Entretiens, traduction de Jérôme
Vidal et Christine Vivier, Editions Amsterdam, Paris, 2005.
 T
rouble dans le genre. Pour un féminisme de la subversion, préface d’Eric Fassin,
traduction de Cynthia Kraus, La Découverte, Paris, 2005.
 Défaire
le genre, traduction de Maxime Cervulle, Editions Amsterdam, Paris, février
2006.
 À paraître: Bodies that Matter. On the Discursive Limits of Sex (titre français non
encore communiqué), Leo Scheer, Paris, printemps 2006.
Filmographie de Paule Zajdermann
Née à Paris en 1951, Paule Zajdermann a obtenu le diplôme de l’IDHEC en 1974.
Elle devient alors assistante de réalisation et scripte sur un certain nombre de longsmétrages de cinéma, puis à la télévision.
© PAULE ZAJDERMANN
En 1984 elle réalise son premier documentaire, un portrait de Wim Wenders pour
l’émission « Etoiles et Toiles ».
Depuis qu’elle réalise des documentaires, quatre thèmes lui tiennent particulièrement
à cœur, les enfants (l’Incroyable Mr bébé, Tant qu’il y aura des bébés, Tant qu’il y aura
la rentrée, Quand j’étais petit, j’savais pas lire), le travail (Parole de chaîne, Bonne à
tout faire, le Nucléaire au quotidien, Médecin de famille), la littérature (portraits de
Doris Lessing et de Patrick Modiano) et les femmes. (Tu vas prendre des ailes, ma
fille, sélectionné au Fipa 2003 et Quand les femmes s’en mêlent, qui a obtenu le prix
Jeune public au festival du film historique de Pessac 2003; Mère-fille, pour la vie,
ARTE 2005).
En 1989 elle tourne son premier téléfilm, « Atlantic rendez-vous », adapté du roman
de Pierre Veilletet, « la Pension des nonnes », qui sera suivi de quelques autres dont
elle est également auteur. (« La belle de Fontenay » et la mini série policière « le Boiteux »).
Elle écrit actuellement le scénario d’une série policière pour France 2 et partage son
temps entre le documentaire et la fiction. 

Documents pareils