En qrèYe dr - Site des Victimes du Crédit Mutuel
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En qrèYe dr - Site des Victimes du Crédit Mutuel
C0NFtlT o LeCrédit mutuel luiréclame leremboursement d. sqs sel S dettes- EnqrèYe drelo lafaim 1s l6i,0u1 depùis Àfexarxlnhnzal€E - HuhertDerexel, 65ans, mèneIe combat dela dernièrechance : une grèvedela faimpour demander au Crédit mutuelI'arrêtdes poursuitesjudiciaires à sonencontre. Seizejours. Seizelongs iours qu HubertDere)rel,65ans,aentamé une grèvede la faim et ne quittd sa voiture que pour aller aux toilettes et sedoucherà sondomicile,à Gérardmer,danslesVosges.C'estun profond désaccordavecsabanque, le Crédit mutuel, qui l'a pousséà cette e,xùémitédangereusepoursa santé.( De janvier l98l à janvier 1995, j'étais responsable d'une concessionautomobileà Gérardmer,nous expiique-t-il. Aprèsquelques annéescoûectes,ma petite enûeprise a commencéàconnalûe Ia cdse,àcaused'uneconioncture éconorniquelocale dif fi cilô. J'avais alors abaissémon salairede Datron de u.500 fuancs(2.668euJos)à 12.500ftancs (1.905euros) pour continuer à payertous messalariés. Pourtant tout est allé en empirant. A cemoment-là, mesquaûeenfants faisaientleuls études.I'ai donc pris la décision.en 1990.de souscrireun prêt de 150.000francs(22.900eurcs) sur quinze ans àu Crédit mutuel. Peuaprès,je me suisporté caution d'uncrédit pourmon enûepdsede 800.000ftancs (122.000eulos).Avec le recul,je me demandepourquoi ma caution a été jugée recevable, carma situation riétait pasfranchement brillante. Cinq ans après, le 15janvier 1995,le tribunal de commerceprononçait la liquidation de ma concession automobile. A 52 ans, je me suis rctrouvé sans boulot. " LeCdditmutudasaklsanabon,D€Duissolzelôuts,Huba ooltxslnsqultbplussa Yoltur. continue.Aveccetravail, pasde salairc fu(e,uniquemeit descommissioruverséesen ûn de mois enfonction du nombre de yentes. ( Je n avaispasle droit de retirer de I'argent, Ie devaisaller pleuer au guichet pour qu'on me donne un peu de liquide, pour faire viue ma famille. Il n y ajamais eu aucunediscÉton de la part du personnel, i'étais sanscessehumilié, mis plus bas que terre, Mais je me devaisde tenù bon pour mesproches., En 1997,sul les conseilsd'un ami, il déposeun dossierde surendettement à la Banouede France.t estalorsdécidéque,chaquemois,la famille Derexel ve$era au Crédit mutuel environ2.000francs.Tout se passepormalement, jusqu'à ce fameux jour de 2003.. A ma plus j'apprendsce grandestupéfaction, jour-là partéléphonequenoussommespousuivis devantle tribunal de commercedeSaint-DiéDarleCrédit * Humilié palmabanque.n l,oln deselaisserabattre,Hubert Dero\eltente immédiatementderebondir et enchalneavecun conuat de vendeur d'aspimteu$ au porteà-Dorte.La descenteaux enfers Huùetllo|lx8l.66ans mutuel, pour le prêt de 800.000francs. Iâ banque arguait quej'étais un multipropriétaire qui cachait d€s richesses ! Panllèlement, ils ûfont poursuivi devant le tribunal d'instance, pour le prêt de 150.000francs (Iire par ailleurc). ,, S'enchaftrentalorsplusieus années deconflit enjustice,durant lesquelles Hubed Dercxel dépenseraprès d€ 10.000eulos en frais iudiciaires Potdefer confepotdeterrc Actuellement, le Crédit mutuel lui réclame 235.000 euros (1.54I.500ftancs) pow les deux prêtsets'estportéacquéreurde sa maison mise aux enchèrespar décisiondeiustice.Combiend'arg€nt Hub€rt Derexellui a-t-il versé àce jour ?U êst incapable de répondre à cette ouestion : ( On est datrsle flou le plus total. Le Crédit mutuel ne rdaj amaisenvoyéde décompte. Je n'ai aucun€ idée de la somme queje leur aidéjàrcmboursée.D Dans cette histoile du oot de tefie conûe le pot de fer, ce lrandpère de douze petits-enfants,qui rfa pris desvacancesque cinq fois durant toute savie, est plus que jamais décidéà mener son combat iusqu'aubout : oJerecommencerai à m'alimenterle jour oir le Crédit mutuel me rendrala propriété de ma maisonet cesseratoutepoursuitejudiciaùeàmon encontre.Je suis prêt à aller jusqu'au bout de mesfotces.) I tr présidente o Sylvie Badin, deI'Acabe "0nrulpabilise troplessurendettés Proosrerueillis oarÀ G, ÆATUCE-gn }fubdtltonxsl€d-f,mcas àpad? SYwIEEADlt{.Malheureus€m€nt, non, il y a beaucoup de dossiers cornrnele sien Cequi €sttiste c'est quecespeFonnessontensih.ration de surcndettement t trême etsont culpabilisées de toutes parts. l€s gens ont tendance à penser que c'est leur faute si cesgens sont surendettés, qu'ils davaient qu'à réfléchir awnt de prendrcun crédit. QE np|[dp-Ycrs au bonqæ ? Elles ne font pas entièrement leur trawaildeconseilquandrmclientse porte caution pour un tiels ou une ent€prise. Dans le casde ce monsieur, la banque n aurait visiblement pasdt acaepterqu'il sepone caution, puisqu'il ditlui-mêmeque sasituation n était pasbrillante. On a beau dire aux gensqu'ils ont sept jours pour se réûact€r ooi Scrivener) , lorsque l'on veut un prêt, on fonce tête baisséesi la banque ne nous afiête pas. Bon nombre de personnes qur se retrouvenl en grande difficulté le sont en panie à cause de cautions qui n'auraient pas dû êtIe jugées recevables compte tenu de la couverture hnancière de l'empmnteu. Gdamrsébret-ilquo h ûédt muhæl r'dtpæ r.oy6do décûrÊ àil.lrdud sur I'avancsmenide s€6 tomboolse matb? Pasdu tout. Dèsquel'onpasseau servicecontentieux. dans de nombreuses banques, I'emprunteur perd la maîUisede sadette.Et pendant ce temps-là les intérêts augmentent à toute vitesse. Ræ6Yrz-Yû8dlFrh ftsiers dquk h ddhdrh lac|be? Oui, celaaugmente dejouren jour. On peutmalheueusement êtle str que les gens qui perdent actuellement leru emploi vont souscrire descrdits pour s'en sortir et, dans six mois, vont tout perdre. On est Ès rapidement englouti. fu ur en sawir plus : wwu.acabe.fr ou01..8.24.31.30. I 'lwhn ccntel€sabs desbdEr€sÊrmedùB LeGÉditmuilelsedéfend lolnt pû téléphone,leCrddit mutuel a préférénouarépondreparvoie de communlqué,Nougen retransch/ons ld descxEalts.( lrepuis le 3l mars 2O09,M.Dem(elmanif€stedevantleslocaudenoùlecaiss€deCrédltmu- ûdelacourdepddel{ocyduzf norEnbrcZm,M.Dqsdprûrodda[E unoo||lderqdllnousaaù€s€équec€ttedettecompensehFéiudicemot3l quesafanllbasublPournotepaft ,oorr|tnepourlestr'b|maDçnousconsldérolrsbienaucontrairc quecÊsontnoùtcalss€deCréditmuûreletsessoctétalrcsquisubissentunprÉjuùcedesonftlt (,. ) Nousluiavionspmposé plusieur soludons,tell€squ€focûolde délalepourI énacrradondelamalsonavantsarnlseenlEnteousaceddonàr|trm€rnbrtdesahndlle-lrlouesomme6tourousdlcposésàl€s€nvisageAnabpEEsowlapr€rdondes€s acdon6 lnt€rnp€stlw3,contrplesquellesnousr6ervonsnosdroits.D, ÀG,