clerge greco-orthodoxe - Cameroun,Cameroon Camer.be

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clerge greco-orthodoxe - Cameroun,Cameroon Camer.be
COLLEGE DES PRETRES
De la Sainte Métropole greco-orthodoxe du Cameroun
Décret n° 2009/070 du 12 février 2009
A
Son Eminence Mgr GREGORIOS STERGIOU
Métropolite du Cameroun et d’Afrique Centrale
Objet : Lettre ouverte à propos de la mauvaise
Ambiance dans notre Métropole
Eminence,
Nous, prêtres de la Sainte Métropole du Cameroun, après mûre réflexion et unanimement,
avons convenu de nous adresser à vous par lettre pour vous présenter nos requêtes et nos
revendications, étant donné que toute autre voie de dialogue avec vous est impossible.
Depuis votre arrivée au Cameroun, les prêtres orthodoxes, leur famille, ainsi que les fidèles
de notre Métropole, vivent une situation dramatique, qui s’est empirée de jour en jour jusqu’à
devenir complètement en ce jour totalement insupportable. Certains problèmes qui existaient déjà
avant votre arrivée, non seulement sont restés sans solution, mais encore se sont compliqués à
cause de votre indifférence et de votre mépris pour le bien-être des Nègres.
Vous vous rappelez que la totalité des prêtres avaient rédigé un Mémorandum pour
dénoncer ces problèmes et cette situation. Malheureusement, certains de ces prêtres se trouvent
aujourd’hui dans une situation confuse sans la moindre assistance de votre part (salaire, soins de
santé, etc.)
En tant que Clergé orthodoxe, soucieux de la mission que le Christ nous a confiés et,
responsables du bien-être spirituel et matériel de nos familles et de no fidèles, nous sommes dans
l’obligation de vous exprimer notre profonde déception sur votre comportement, votre attitude et
votre mentalité vis-à-vis de nous, de nos familles et de tous les fidèles de cette Métropole.
Nous tenons à vous rappeler que le Cameroun est un état de droit et qu’il adhère totalement
à la déclaration universelle des Droits de l’Homme proclamés par les Nations Unies le 10
décembre 1948. Et nous lisons en son article 4e « Nul ne sera tenu en esclavage, ni en servitude,
l’esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes » ; et en son article 5e
« Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ».
Depuis que les évêques sont passés au Cameroun, de Monseigneur Eutache, jusqu’à nos
jours, vous vous êtes conduit avec une cruauté sans nul pareil. Alors pour vous rafraîchir la
mémoire, nous vous dressons ici une liste non exhaustive des problèmes que nous subissons :
Vie matérielle des prêtres
1) Logement : aucun prêtre n’est logé comme dans l’Eglise catholique et protestante, sauf
les prêtres blancs et ceux qui sont vos complices ;
2) Transport : aucun prêtre ne possède d’indemnité de transport ou un moyen de
locomotion dont les charges sont supportées par la Métropole, pourtant à certains de
vos préférés, vous avez donné voiture, carburant et chauffeur ; les quelques motos bon-
marché que vous avez acheté et donné à certains prêtres sont presque toutes cassées, à
cause du manque de moyens pour leur entretien ;
3) Scolarité : Vous avez trouvé que les prêtres bénéficiaient des bourses d’études pour
leurs enfants, qu’ils percevaient avant chaque début de trimestre pour résoudre les
problèmes de la rentrée scolaire. A votre arrivée, non seulement vous les avez
diminuées presque de moitié, mais aujourd’hui elles ne viennent que tardivement. Nous
ne sommes pas sûrs d’inscrire nos enfants à l’école ou au collèges cette année ;
4) Soins de santé : aucun prêtre n’est assuré d’être soigné en cas de maladie. Vous avez
même souvent trouvé et abandonné certains prêtres dans un état de santé grave, alors
que nous savons que vous vous occupez de certaines familles (logement, soins de santé,
scolarité…). Nous sommes certains que si le feu père Paul Ngwah avait été évacué en
Europe par vos soins, il vivrait encore aujourd’hui. Mais cela ne vous gêne pas,
pourtant vous payez le transport de certains de vos complices prêtres pour aller se faire
opérer une cataracte en Grèce, alors qu’une telle opération est un jeu d’enfant pour nos
chirurgiens ici au Cameroun ;
5) Salaire : vous donnez aux prêtres une modique somme variant entre 60.000F et 80.000F
selon vos caprices, et vous appelez cela salaire, sachant que le coup de vie est très cher
au Cameroun, surtout au sud, centre et littoral et que les prêtres sont des pères de
famille, qui ne sont ni logés, ni nourris et sans aucune indemnité de transport. Dès votre
arrivée, au lieu d’améliorer cette situation, vous avez sorti une lettre circulaire où vous
interdisiez aux fidèles de soutenir matériellement les prêtres, car vous disiez que les
prêtres ont un salaire et sont pris totalement en charge. Cette lettre a provoqué
beaucoup de troubles dans l’Eglise, au lieu d’arranger quoique ce soit (vous devriez le
savoir…). Non satisfait de ne rien faire pour améliorer le salaire des prêtres, vous vous
en servez comme moyen de chantage pour asservir les prêtres : dès que quelqu’un n’est
pas de votre avis, vous le menacez de suspendre son « salaire » ; vous augmentez à
ceux qui vous sont complices dans vos malversations et nombreux scandales.
La goutte d’eau qui a débordé, c’est que vous venez de retrancher entre 10.000F,
20.000F et même la totalité (comme pour le père Paul EDOGO) de nos modiques
salaires pour une raison injustifiée, parce que nous avons reçu une ampliation d’une
lettre que votre architecte Marie Marthe ESSO BINGON vous a envoyée, à cause de
votre non respect des closes de votre contrat avec elle et de votre mentalité méprisante à
son égard, accompagnée d’insultes publiques. Nous nous serions attendus que vous
nous convoquiez pour que nous réfléchissions ensemble et trouvions une solution de
paix, qui évite un nouveau scandale à notre Eglise. Mais comme pour vous le scandale
est devenu une habitude, vous avez trouvé mieux de couper nos salaires, en ce moment
où nous préparons la rentrée scolaire de nos enfants (sans votre aide) et avec beaucoup
de peine : c’est ignoble, honteux, malsain et lâche d’agir ainsi de votre part, pour
obliger les gens à s’agenouiller devant vous comme si vous étiez Dieu. Le respect se
mérite, il ne s’arrache pas. Sachez qu’au Cameroun, on ne touche pas le salaire d’un
employé par caprices et que nous avons des recours de droit pour défendre nos intérêts.
Situation des paroisses
6) Les presbytères : il y a des paroisses sans presbytère, mettant les prêtres dans
l’incapacité de s’acquitter correctement de leur tâche ; tandis que dans certaines
paroisses où il y a un presbytère, on ne trouve pas souvent de l’eau potable, des toilettes
ou l’électricité ; comment exercer dans de telles conditions ?
7) Les visites de l’Evêque : la pastorale dans les paroisses est totalement négligée ; quand
elles sont organisées, les visites de l’évêque se limitent à une divine Liturgie et à un
repas, alors que les fidèles proches et éloignés souhaitent rencontrer leur pasteur et
passer avec lui ne serait-ce que deux jours ; le Vicaire général qui est normalement en
charge de la pastorale n’a jamais effectué une seule visite pastorale, ni même convoqué
une seule réunion à ce sujet ;
Organisation de la Métropole
8) Les Services centraux : notre Métropole n’est pas du tout structurée ; l’évêque travaille
seul, sans aucun conseil. Comment peut-il prendre des décisions justes et utiles pour les
camerounais, quand il ne prend conseil chez personne, en dehors de son chauffeur et
quelques mouchards. Pourtant d’après le Droit canonique, l’évêque a le devoir
d’organiser un Conseil de la Métropole pour s’informer et prendre conseil à tout
moment. Mais il semble qu’avec vous les Nègres ne sont pas assez mûrs pour prendre
en main leur destin. Pourtant il nous souvient que pour obtenir l’autorisation d’exister
comme un Eglise reconnue au Cameroun, vous avez présenté un semblant de Bureau et
de Conseil pour tromper la vigilance des Autorités. C’était juste pour avoir les mains
libres, afin de vous livrer à votre Business louche.
Bien plus encore, il n’y a aucun service dans vos soit-disant bureaux : Le Secrétariat est
inexistant, les Aumôneries pour organiser la Pastorale manquent ; le Vicariat général
n’est qu’une façade : le Vicaire général n’a jamais organisé une seule réunion, ni fait
une seule visite pastorale ; il se limite à exécuter vos moindres caprices et à vous
soutenir dans les actes de faux, tant que vous lui assurez à son tour la tranquillité dans
ses nombreuses exactions (adultère, viol et voyage en Grèce) ;
Enfin les comptes de la Métropole sont sans aucun contrôle : vous n’avez pas
d’Econome ni de comptable ; vos bilans ne sont approuvés par aucun Conseil. A dire
que vous faites de l’argent de la Métropole, votre propre bien. Surtout qu’on sait que
vous entretenez une femme et votre enfant au quartier, en leur louant une somptueuse
maison, sans oublier l’argent de ration, voiture et carburant…
9) Tribunal ecclésiastique : vous n’avez pas voulu organiser cette structure pourtant
nécessaire et obligatoire, on ne sait trop pourquoi ;
10) Centralisation excessive : pour vous le prêtre ne doit rien faire sans demander votre
« bénédiction ». On ne peut administrer aucun sacrement sans votre permission, ni
célébrer dans les domiciles des fidèles, encore moins faire une prière pour les malades
sans bénédiction. Alors le prêtre qui de droit est votre collaborateur est donc
responsable de quoi, s’il ne peut même pas encadrer librement les âmes qui lui sont
confiées dans sa paroisse ? Pour vous le rôle du prêtre se limite seulement à célébrer les
Divine Liturgie (Messes) ? Est-ce ainsi en Grèce ou dans les autres pays de tradition
orthodoxe ?
Vous voulez tout faire, seul : c’est pourquoi les cartes de baptêmes que vous voulez
signer ne sortent jamais, surtout que vous n’avez pas de secrétariat ; les prêtres dans les
paroisses n’ont même pas un bureau pour recevoir les fidèles et organiser la pastorale.
Que doivent faire les prêtres qui sont en CentrAfrique, au Gabon et au Tchad ?
Comment leur donnez-vous des autorisations ? En combien de temps leur parviennent
les cartes de baptêmes signées par vous ? Votre administration est lourde et inefficace,
voilà pourquoi nos églises se vident au jour le jour ; Vous n’avez pas confiance aux
Nègres, c’est cela votre véritable problème ; voilà pourquoi vous n’avez jamais signé
un seul décret de nomination, d’affection ou d’ordination en cinq ans ;
11) L’éthique chrétienne : vous avez provoqué le plus gros scandale dans l’histoire de la
Métropole du Cameroun, en entretenant avec vos collaboratrices des relations sexuelles
coupables (car d’après les Canons de notre Sainte Eglise, vous êtes moine et vous devez
vivre chaste et célibataire), et l’une de ces relations a donné à la fin une grossesse et un
enfant que vous entretenez avec sa mère au vu et au su de tous les fidèles ;
Vous avez également protégé certains de vos prêtres qui avaient commis des actes
scandaleux (viol, adultères, homosexualité), tout simplement parce qu’ils vous
soutenaient dans vos propres exactions. Cela est très grave : des camerounaises ont été
violées, des camerounais ont été forcés à l’homosexualité, et vous avez protégé ces
coupables, et même plus, vous les avez remercié de vous ressembler, en leur donnant
tous les privilèges que vous refusez à ceux qui s’efforcent de se conduire dans la dignité
et la justice ;
Monseigneur, vous n’avez aucun respect des autres, que vous considérez comme vos
esclaves. Vous insultez tout le monde, parfois même dans le Sanctuaire et en pleine
Divine Liturgie ; quelqu’un qui n’est pas d’accord avec vous est considéré comme votre
ennemi ; s’il parle avec celui qui est contre vous, tout de suite, il devient votre ennemi ;
c’est ainsi que vous montez les uns contre les autres, pour diviser et mieux régner ;
12) La Mutuelle des prêtres : à votre arrivée, vous avez trouvé que les prêtres étaient
organisés et s’entraidaient. Craignant qu’ils ne soulèvent contre votre despotisme et
dictature, vous les avez obligés à ne plus se rencontrer, parce que vous voyez des
complots partout. Nous vous rappelons qu’au Cameroun, il y a la liberté d’association ;
et même nous savons que dans certains pays orthodoxes, les prêtres sont organisés en
syndicats pour défendre leurs droits contre les évêques qui sont comme vous ; vos
menaces permanentes d’excommunier ou de déposer les prêtres, manifestent
simplement votre faiblesse de caractère et votre manque de foi et de courage, c’est
pourquoi vous vous lamentez continuellement ;
13) L’unité sacerdotale et nationale : vous avez séparé le nord et le sud ; vous n’avez jamais
organisé une seule réunion de tous les prêtres du nord au sud, parce que vous craignez
toujours que les Nègres ouvrent les yeux et se mettent ensemble. En plus vous
concentrez tous les investissements dans le nord, comme si le sud, le centre et le littoral
n’ont pas besoin de se développer. Même l’admission au Séminaire est discriminatoire,
sans objectivité, privilégiant les ressortissants du nord. Au niveau de la répartition des
places, pour la première promotion, pour un total de 20 candidats, 15 places pour les
régions du nord, 05 places pour les autres régions ; pour la deuxième promotion, pour
un total de 21 places, 18 pour les régions du nord, Tchad et CentrAfrique, 03 places
pour les autres régions. Seuls les prêtres du nord sont consultés pour l’admission au
Séminaire.
14) Faux et usage de faux : nous constatons que vous faites entrer des étrangers au
Cameroun, venant du Tchad et de la CentrAfrique sans passeport, visas ou carte de
séjour ;
Cette liste, comme nous l’avons dit plus haut, n’est pas exhaustive, mais elle vous permet
suffisamment de vous rendre compte de la gravité de la situation et de comprendre que c’en
est trop pour nous. Vous avez bafoué notre dignité humaine et sacerdotale, cela ne vous a
pas suffi ; et maintenant que vous avez commencé à toucher à nos minables salaires,
jusqu’où comptez-vous arriver ? D’ailleurs vous avez promis de nous écraser. Le temps est
venu pour nous de vous dire que cette situation ne peut plus perdurer. Nous ne sommes
plus au temps de l’esclavage ou de la colonisation. Vous devez comprendre une fois pour
toutes que les prêtres ne sont pas vos employés, mais vos collaborateurs selon le droit
divin. Après vos nombreux scandales que vous avez commis, quelle sanction avez-vous
reçu ? Nous commençons à comprendre que pour vous les sanctions n’existent que pour les
prêtres noirs, alors que tous les privilèges reviennent aux blancs et à vos complices.
Afin que le calme et la paix reviennent dans notre Métropole, nous vous soumettons
maintenant la liste de toutes nos requêtes, qui ne sont d’ailleurs pas nouvelles, mais que
vous avez choisi consciemment d’ignorer.
1) Etant vos collaborateurs de droit divin, nous exigeons que vous respectiez notre dignité
humaine et sacerdotale, en arrêtant vos insultes, menaces, chantages et gestes de
racisme. Nous voulons participer en tant que responsables à la direction de notre
Métropole, comme des responsables et non comme des marionnettes ; retenez que vous
êtes au Cameroun, et que nous sommes des Camerounais, alors le destin de notre
peuple nous incombe en premier ;
2) Nous vous demandons de restituer à tous les prêtres les sommes d’argent que vous avez
soustraites de leur salaire, sans aucune condition ;
3) Nous exigeons que nos salaires soient revalorisés compte tenu du coût de vie de plus en
plus cher au Cameroun : 120.000F au moins pour tous les prêtres, surtout du sud, centre
et littorale ;
4) Que ces salaires soient automatiquement virés dans une Institution bancaire chaque fin
de mois ; cela nous permettrait d’obtenir auprès de cette Institution des crédits de toute
sorte ;
5) Que tous les prêtres soient inscrits dès leur ordination à la CNPS pour la pension
vieillesse et les allocations familiales ;
6) Qu’une indemnité de logement et de transport soit octroyée à chaque prêtre selon la
Région et la fonction qu’il occupe, fixée par le Conseil de la Métropole ;
7) Nous voulons une prise en charge totale des enfants légitimes des prêtres pour les frais
scolaires jusqu’à l’Université ;
8) Nous exigeons une souscription à une assurance-maladie pour les prêtres et leur famille
ou tout au moins et en attendant, une prise en charge totale en cas de maladie dans des
hôpitaux agréés ;
9) Que les conditions de vie dans les paroisses soient nettement améliorées (presbytères
avec bureaux, eau, WC et électricité)
10) Qu’il soit créée une Mutuelle des prêtres comme un cercle de réflexion et d’entraide ;
11) Qu’il soit créé urgemment un Conseil de la Métropole, avec obligatoirement en son
sein un clergé représentatif et élu ;
12) Qu’il soit organisée en faveur des prêtres une formation planifiée et diversifiée
(économique et pastorale) ;
13) Que les synaxes (réunions) des prêtres soient annuellement planifiés ;
14) Qu’il soit créés des Services centraux dignes de ce nom : Chancellerie, Economat et
Comptabilité, Aumôneries diverses, avec à leur tête des prêtres responsables et
collaborateurs directs de l’évêque ;
15) Que le Vicariat général soit réorganisé avec un Vicaire général compétent, digne et
respectable de tous, pour que la pastorale soit convenablement structurée ; rien ne sert
de construire des églises s’il n’y a pas de fidèles ou si les fidèles sont mal encadrés ;
16) Enfin nous exigeons que tous les prêtres suspendus (TRP père Marcel ESSO, Rév père
Dieudonné ABENG NKOULOU et Rév père Dimitri ONANA), soient réhabilités sans
aucune condition : le Pape et Patriarche d’Alexandrie, en visite au Cameroun a
concélébré avec ces prêtres en signe de communion et de fraternité, et devant les
Autorités camerounaises et étrangères ; d’ailleurs leurs noms figurent dans la liste du
Clergé et ils continuent toujours de s’acquitter de leur devoir sacerdotale dans leur
paroisse.
Eminence, un proverbe de chez nous dit que « un oiseau ne crie que quand il est mal
perché ». Nous, prêtres de la Sainte Métropole du Cameroun, sommes mal à l’aise. Inutile
de vous dire que nous en avons raz le bol. Nous ne voulons plus continuer à subir votre
dictature, accompagnée de racisme. Aussi vous disons-nous : ASSEZ.
Pour que la paix sociale revienne et que nous reprenions à collaborer avec vous, nous vous
donnons une semaine, après réception de cette lettre, pour que vous preniez des
dispositions nécessaires pour convoquer d’urgence une réunion de tous les prêtres.
Passé ce délai, nous comprendrons alors qu’aucune collaboration n’est plus possible entre
vous et nous, alors nous serons en droit de saisir officiellement les instances de notre pays
pour trancher et faire valoir notre droit.
Recevez nos salutations respectueuses, dans le Christ notre Maître et Seigneur.
Ampliations :
-
Présidence de la République
Patriarcat d’Alexandrie
MINATD
MINREX
Gouverneur du Centre
Préfet du Mfoundi
DGSN
Commission Nationale des Droits de l’Homme
Communauté Hellénique
Conseils paroissiaux orthodoxes
Journaux nationaux et internationaux
Ont signé :
Très Rév Père Antoine MESSINA Rév Père Benoît OWONA Rév Père Jean Marie MENYE A.
Rév Père Paul EDOGO
Rév Père Pierre AVINA
Rév Père Paul-Roger GWODOG B.
Rév Père Samuel ETEME

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