notice de prise en main du logiciel ardour

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notice de prise en main du logiciel ardour
NOTICE DE PRISE EN MAIN DU LOGICIEL ARDOUR
par Eve Grimbert
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Chapitre 1
Notions de base sur le son (pour les novices)
Chapitre 2
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Alsa, Ardour, Jack
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Chapitre 3
Vocabulaire et notions du logiciel Ardour
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Chapitre 4
Configuration et préparation de session
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Chapitre 5
« Routing » des signaux sonores
Chapitre 6
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Enregistrement
Chapitre 7
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Edition
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Chapitre 8
Traitements : Plug-ins et automation
Chapitre 9
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Export
Chapitre 10
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Trucs et Astuces
Chapitre 11
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Raccourcis pratiques
Chapitre 1
Notions de base sur le son (pour les novices)
Le son est un phénomène physique qui nécessite une émission (altération de l’air par vibration issue du
mouvement d’un objet, d'un corps) et une réception (une oreille) pour exister.
Chaque personne en possède une perception unique, due à la forme unique de ses oreilles et de son visage
(dont les différentes parties jouent un rôle d’absorption/réflexion du son).
Pour être très brefs, il existe deux types de sons : les bruits et les sons musicaux. Les sons musicaux,
contrairement aux bruits, possèdent une hauteur tonale (que l'on pourrait appeler « note de musique »).
Prise de son et diffusion en général…
Pour la réalisation d’une prise de son, il existe différents modes de captation.
Réaliser une captation sonore nécessite l’utilisation d’un ou plusieurs microphones.
Le matériel de prise de son que nous utilisons nous permet souvent de faire un choix sur le mode
d’enregistrement de la source de son. Ce sont les différents appareils enregistreurs qui vont, selon leur
caractéristiques, permettre ce choix.
La qualité d’une prise de son est capitale pour la réussite d’un projet sonore.
Appliquez-vous et assurez-vous d'obtenir la meilleure qualité sonore lors de la prise de son !
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Plusieurs paramètres vont entrer en compte pour choisir le matériel :
–
La nature du son (voix, instrument, paysage sonore…)
–
L’espace qu’il occupe (exemple : une voix n’occupe pas un espace aussi large qu’un orchestre)
–
L’effet recherché dans la réalisation globale du projet (reportage, album musical, fiction radiophonique…)
–
On cherchera alors à jouer sur la « couleur » sonore du projet.
–
Enfin, on doit penser à ce que l’utilisateur de ce son va en faire : va t-il l’écouter sur son auto-radio, ou
calmement dans son salon, avec sa chaîne hi-fi ?
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Mono ou Stéréo ?
Notre perception du son se fait communément en stéréophonie (ce qui en grec signifie « relief »), grâce aux
deux oreilles dont nous sommes dotés.
La diffusion d’un son se fait très souvent sur deux enceintes, mais cela ne signifie pas qu’il est « stéréo »,
c’est peut être seulement le système de diffusion qui l’est.
Un son est « stéréo » si on l’enregistre sur deux micros distincts qui vont apporter ce ''relief'' par leur position
différente dans l'espace.
On verra alors se dessiner une même piste comportant deux signaux horizontaux de taille et de forme
différentes (chaque onde reflète la position des micros qui n’occupent pas la même place dans l’espace).
C’est intéressant d’utiliser la stéréophonie pour apporter profondeur et relief à notre perception du son.
Le plus souvent, on utilise ce procédé pour des sources sonores larges (un ensemble de percussions,
paysage sonore, ambiances…), et dans le domaine de la musique : un son enregistré (et diffusé) en stéréo
donne plus d’informations et de finesse de restitution pour l’oreille humaine…
L’utilisation de la fonction monophonique peut s’avérer très utile aussi, d’une part parce-qu’elle est plus
''légère'' (en taille sur un disque dur ou une carte mémoire), et qu’elle permet d’enregistrer ou diffuser une voix
seule, certains instruments de musique, un bruit ou un son en particulier. Quand on enregistre un chant seul
ou une personne lors d’une interview, on se sert de la fonction mono. On a alors besoin que d’un seul micro.
Son analogique, son numérique
Le son analogique est celui qui évolue dans l’air, celui que l’on perèoit dans les oreilles, issu d’une
source naturelle ou provenant d’un haut-parleur.
Pour enregistrer les sons ou les diffuser, on doit les soumettre à différents principes :
–
mécanique (le haut-parleur fonctionne selon un processus mécanique)
–
électrique (la voix qui entre dans un micro pour aller dans un enregistreur est transformée en signal
électrique).
–
enfin, si l’on souhaite traiter le son grâce aux outils numériques (enregistreurs, ordinateurs, cartes sons…)
, le signal du son va devoir être transformé en langage numérique : à l’entrée d’une carte son interne ou
externe ou à l’entrée d’un enregistreur numérique.
Ces appareils sont en effet pourvus de convertisseurs analogiques/numériques et numériques/analogiques qui
vont transformer le son analogique en signal binaire.
Ils vont permettre de faire un choix sur :
– le format du son (par exemple : wav, aiff, mp3, ogg vorbis… qui sont des formats standards de son pour le
grand public et qui permettent la lecture d’un son ou d’un morceau de musique par des lecteurs audio
numériques).
–
La fréquence d’échantillonnage. La plus courante est 44100 Hz (celle utilisée pour tout cd audio vendu sur
le marché du disque, même si aujourd’hui les machines sont en mesure de faire beaucoup plus précis).
Ici, le son analogique (l’onde sonore) va être « découpé en tranches « (44100 échantillons par seconde),
ce qui va aussi déterminer son poids numérique (en octets, giga-octets, etc…)
–
La quantification dynamique qui correspond à l’écart en décibels entre le son le plus faible et le son le plus
fort en amplitude (c’est à dire en intensité). Cette différence s’exprime aussi en bits. Pour un CD audio
standard, on utilise 16 bits de dynamique audio.
Quelques éléments sur la prise de son
Lors d’une prise de son, on dispose d’un niveau d’entrée qui est le plus souvent visible sur le « vu-mètre » de
l’enregistreur et audible dans le système dit de « monitoring » (un casque ou des enceintes qui permettent de
contrôler le niveau et la qualité sonore ). Il ne faut pas confondre le niveau d’entrée du son dans l’appareil, et
le volume de sortie donné par le casque ou l’enceinte !
Ce dernier permet d’apprécier la qualité du son entrant (éviter les saturations ou autres anomalies…) mais le
réglage de son volume est vraiment indépendant de celui du niveau d’entrée.
On va préférer avoir un niveau d’entrée assez « robuste » pour l’enregistrement, mais en privilégiant une
légère marge avant 0 dbfs afin de préserver le son et éviter le risque d’atteindre 0 dbfs qui est dangereux pour
le signal parce que c’est la limite avant saturation/destruction.
Le dbfs (« decibels full scale ») est l’unité de mesure des décibels sur la plupart des appareils numériques.
L’objectif est donc d’avoir le niveau sonore maximal, mais sans saturation, afin d’obtenir une ''dynamique''
large (écart entre le son le plus faible et le son le plus fort, qui permet de garder un son vivant) et d’éviter tout
traitement d’amplification après la prise de son, qui pourrait augmenter le souffle et les bruits parasites.
La prise de son dépendra aussi, en grande partie, du micro utilisé et de sa sensibilité. On aura en général une
plus grande sensibilité de la part des micros dits « statiques » (à condensateur) que des micros dits «
dynamiques » (à bobine mobile). Il sera alors moins utile d’accentuer la proximité source/micro en ce qui
concerne un micro statique, sauf si l’effet rendu correspond à ce que l’on recherche techniquement et
artistiquement. De la même manière, le gain d’entrée dans l’enregistreur sera plus faiblement réglé qu’à
l’utilisation d’un micro dit « dynamique ».
Chapitre 2
Alsa, Ardour, Jack
Alsa
Il est important pour commencer de décrire Alsa : c'est l'architecture audio présente sous Linux, qui remplace
l'architecture OSS. Elle couvre tous les pilotes cartes sons (sauf les modèles en firewire). Alsa est composé
de drivers (alsa drivers), utilitaires (alsa utils), outils (alsa tools, par exemple mixeurs spécifiques à certaines
cartes son), firmware (alsa firmware). Un tour sur le site d'Alsa permet de voir les cartes sons supportées sous
Linux : http://www.alsa-project.org
Ardour
Ce logiciel permet de réaliser montages, mixages, gravure de disque pour un nombre illimité de pistes et bus.
Il est utilisable sous plates-formes Mac et Linux. On peut y utiliser les fonctions ''annuler'' et ''refaire'' à l'infini. Il
est indissociable de Jack Control, dont les fonctions vous seront expliquées plus bas.
Jack Control
Jack Control assure la gestion des calculs liés au travail du son en accédant de façon prioritaire à des
ressources système normalement interdites. Il joue un rôle d'interface pour les entrées/sorties physiques, en
lien avec des logiciels comme Ardour ou Aqualung. En tant que serveur son, on le connecte à la carte son
choisie (interne ou externe àl'ordinateur), et il assure pour le logiciel (lecteur ou station de montage), la
gestion du processus et des calculs, la latence, la fréquence d'échantillonnage, la taille du buffer, les
connections entre les différentes applications qui peuvent être reliées à Ardour, comme par exemple JAMIN
pour le mastering. En outre, Jack Control est capable d'assurer une liaison audio de plusieurs ordinateurs par
le réseau. Ardour est synchronisable avec toutes les sources assignées à Jack Control.
Interface Jack Control
L'interface Jack Control à démarrer lors de l'utilisation d'Ardour. Compatible avec Aqualung et Jamin.
Connections entrées/sorties entre Ardour et ses périphériques
La fenêtre des connections permet de lier ports d'entrées et ports de sorties entre eux.
Il n est pas nécessaire de s'en servir àchaque utilisation d'Ardour, mais il est très utile d'en avoir la
connaissance pour connecter ou déconnecter toutes les applications et cartes sons qui transitent par Jack
Control.
Fenêtre des réglages (SET UP)
Cette fenêtre va nous permettre d'effectuer des réglages importants pour le bon déroulement de l'utilisation du
son sur l'ordinateur.
Pour les paramètres les plus utiles :
–
On peut y choisir le ''pilote'' lié au son (en l'occurrence Alsa),
–
On peut aussi activer l'option ''Force 16 bits'' si notre carte son ne peut travailler avec une valeur
supérieure.
Certains paramètres dépendent des capacités de l'ordinateur :
–
L'option ''temps réel'' : le temps réel peut être géré avec Jack Control et s'il est préférable de garder cette
option toujours cochée dans le set up, malgrétout, il faut installer un noyau doté du module ''realtime preemption'' pour un véritable travail temps réel. L'intérêt du temps réel est de favoriser une latence très
faible qui va permettre d'augmenter la qualité sonore, le confort de travail, et diminuer les risques de
pertes de données sonores.
–
Le nombre d'échantillons sonores traités par ''période'' (autrement dit, par seconde). En règle générale, la
valeur 256 est recommandée pour commencer.
–
La fréquence d'échantillonnage.
–
Le nombre de périodes utilisées dans la mémoire tampon de l'ordinateur. (2 ou 3)
–
Enfin, on choisit le périphérique son en entrée et en sortie (voir périphérique d'entrée et sortie).
–
On a un aperçu de la latence donnée par tous ces paramètres et qui correspond au temps que met
l'information entrante à être traitée.
–
Elle ne doit pas être trop élevée, ni excessivement basse, sinon on court le risque de détériorer le son.
Elle doit rester inférieure à 20 millisecondes.
Attention : Il peut arriver à Jack Control de se déconnecter d'Ardour, ce qui peut contraindre à fermer la
session sans sauvegarde du projet en cours. Cela dépend souvent de la bonne configuration du son sur la
station de travail.
On peut tenter de reconnecter Jack (dans le menu éponyme de la fenêtre principale d'Ardour) après avoir
envoyé la tête de lecture en début de session, ce qui permet à Jack de réinitialiser son calcul séquentiel.
Chapitre 3
Vocabulaire et notions du logiciel Ardour
Ardour est une plate-forme de traitement du son, évolutive et ergonomique, qui permet à la fois de faire du
montage de sons, de les harmoniser entre eux (les mixer), et ainsi d’en faire un traitement mastering via
JAMIN.
Propositions de vocabulaire à adopter :
Barre des transports : c’est l’espace dédié aux commandes de lecture/arrêt, enregistrement, aller au début
et à la fin de la session, lire en boucle une zone sélectionnée.
Fader : Tout comme sur un table de mixage physique, toute piste peut
comporter un fader. Cest un bouton non rotatif, dépendant d’une échelle
graduée en décibels numériques. Chaque fader dans Ardour dispose de trois
mesures du niveau : entrée (niveau qui entre dans la piste quand un son est
enregistré) / pré-fader (niveau avant l’influence du fader) / post-fader (niveau
après l’influence du fader).
Import et export de sons via Ardour : il est indispensable d’importer les sons que l’on souhaite travailler
dans ardour. Une fois transformés et mis en forme dans le logiciel, il sera tout aussi indispensable de les
exporter afin de les rendre écoutables par n’importe quel lecteur de sons, ou encore, gravables sur un disque.
Il est possible d’exporter seul (ou en même temps qu’un fichier audio), un fichier dit « TOC » qui est une
image disque gravable contenant des marqueurs de pistes et leurs noms.
Mastering : effectuer un mastering revient, pour l’essentiel, à compresser et égaliser un fichier stéréo
résultant d’un mixage multipiste. On compare ensuite ces effets sur plusieurs systèmes de diffusion. Cela
permet d’augmenter la qualité sonore d’écoute et l’adaptabilité de la production sonore. Il peut être effectué
par le biais de l’application « Jamin » connectable à Jack Control et donc synchronisable à Ardour.
Muet (mute) /Solo : Le bouton Muet sert à rendre muette une piste avec tous les sons qu’elle contient. Le
bouton solo permet de lire une piste seule, sans avoir à rendre muettes toutes les autres.
Normalisation (principe basique) : ramener le pic (l’échantillon sonore le plus élévé) au maximum autorisé
(ou à 98% de ce pic), et modifier le reste des informations de façon proportionelle.
Pistes : Une piste peut comprendre plusieurs régions et
faire l’objet d’un seul type de contenu pour organiser le
montage (exemple : voix, instrument, bruitages,
ambiances…). On peut appliquer à une piste toute une
série de plug-in (traitement type compresseurs,
égalisation…) ou des automations (volume,
panoramique, plug-in…) Chacune des pistes peut être
gérée indépendamment des autres : elle peuvent
fonctionner en solo, en mode muet, avant ou après
l’utilisation du « fader ». La piste « Général » est
l’expression de l’addition des pistes que l’on a dirigées
vers elle. Lors de l’exportation des sons, c’est ceux qui
seront « routés » et additionnés dans le général qui vont
être pris en compte. Elle peut être remplacée par un «
bus » que l’on peut créer soit-même.
Punch in et Punch out : cette fonction permet de réaliser ce que l’on peut parfois appeler un « re-recording
». C’est le fait d’avoir à refaire une note, une voix, un passage rapide à l’intérieur du projet, d’un point
déterminé à un autre. On peut lancer l’enregistrement sur cette piste, mais l’écriture du passage à rejouer ne
se fera qu’entre les points « punch in » et « punch out ».
Régions : Une région est un « morceau » de son
exprimé visuellement par un seul bloc contenant la
forme d’onde du son qui lui correspond. Couper, coller,
scinder une région dans un projet ardour n’altère en
aucun cas le son d’origine. Par conséquent, l’édition
est non-destructive à l’intérieur d’Ardour. Toutes les
régions importées sont conservées intégralement dans
la liste des régions (à droite dans la fenêtre d’édition).
Session : c’est l’ensemble des fenêtres constituant un même projet (fenêtres d’édition, de mixage, etc…).
C’est l’espace dans lequel on va travailler le ou les son(s) constitutifs de ce projet.
Un session est en quelque sorte le « laboratoire » d’un projet sonore, car c’est dans cet espace que l’on va
faire le montage, les traitements divers, déterminer un ordre, une chronologie des régions (voir plus bas),
etc… avant d’en exporter un travail qui nous satisfait, dans le but d’une diffusion.
Tête de lecture : Elle lit
tout simplement les sons
qui se présentent à elle
dans la time line,
lorsqu’elle se trouve en
lecture.
Time Line : c’est l’espace d’édition où la tête de lecture progresse et dans lequel on trouve des indications de
temps variées (secondes, mesures, etc…)
Chapitre 4
Configuration et préparation de session
Gestion des dossiers et arborescence :
Pour éviter toute source de confusion et travailler l'esprit tranquille, il vaut mieux adopter une certaine rigueur
et ranger toutes les sessions Ardour dans un dossier dédié.
Si vos sons ne remplissent pas les mêmes fonctions, créer un dossier par thème (par exemple : dossier
interviews, studio, fictions, etc...).
Une session comporte elle meme plusieurs dossiers qu’il est conseillé de bien conserver à l’endroit d’origine,
chaque dossier participant au bon fonctionnement de la session !
Les dossiers ci-dessus comportent notamment :
–
les sons « sources » dits « rushs » (interchange)
–
la session dont l’extension est « .ardour »
–
le dossier Export dédié aux différents exports de la session en cours
De la même façon, la copie des fichiers sons (qui vont être utilisés dans la session) fait parti des options
d’importation de fichiers dans Ardour.
Ils seront copiés dans le dossier correspondant à la session, ce qui permet d’avoir un dossier indépendant et
complet (au cas où le dossier de session serait amené à etre déplacé pour une raison ou une autre) et une
sauvegarde des « rushs », fichiers sons complets (ce qui peut s’avérer très utile).
Il est utile de prendre l’habitude de nommer sessions et fichiers sons selon au moins quelques règles, pour
éviter tout bug inattendu.
Par exemple, dans les noms de dossiers ou fichiers, éviter caractères spéciaux, accents, espaces (leur
préférer les tirets bas « _ » ).
Je créé une nouvelle session. Que se passe t-il ?
Je peux la créer où je veux, il suffit d’indiquer le chemin d’accès à cette partie de mon ordinateur (ex : bureau,
utilisateur, dossier dédié aux sessions ardour).
On peut revenir à la fenêtre principale, afin d’importer les sons dont on aura besoin pour notre montage. Il faut
se rendre dans l’espace sombre et vertical, composé de plusieurs onglets, à droite de la fenêtre. C’est l’onglet
« régions » qui apparaît en premier et c’est dans celui-ci que les régions pourront être importées, en cliquant
droit dans la partie vide.
La fenêtre d’importation s’ouvre.
Plusieurs choix dans les quatre onglets en bas de fenêtre :
–
Ajouter des fichiers : à la liste des régions /en tant que nouvelle piste / en tant que nouvelle piste bande.
–
Insérer : utiliser l’horodatage du fichier /au point d’édition /à la tête de lecture /au début de la session
–
Placement : une piste par fichier /une région par fichier
–
Qualité de conversion : La meilleure
On peut, sur la partie droite de la fenêtre :
- voir la fréquence d’échantillonnage du son
- son format
- sa durée
- écouter le son
- choisir ou non de copier les fichiers importés dans la session
La fenêtre principale de ma session s’ouvre : la piste « général » est présente (sinon, on peut activer cet effet
par défaut dans les options avancées de la création de session).
Je peux cliquer avec le bouton droit de ma souris dans l’espace vertical vide à gauche de la fenêtre principale
(sous la piste « général » si elle existe déjà) et ainsi créer une ou plusieurs nouvelle(s) piste(s) ou bus, mono
ou stéréo.
Dans le menu « affichage » (en haut de la fenêtre), je peux trouver les autres fenêtres constituant ma session.
La fenêtre de mixage sera probablement la plus utile (raccourci ALT+M).
C’est dans cette fenêtre que l’on va assigner les entrées/sorties des pistes, assigner des effets, vérifier les
niveaux pour l’export.
Chapitre 5
« Routing » des signaux sonores
Le routing est le fait d'assigner des entrées/sorties de pistes virtuelles entre elles et entre plusieurs
applications.
Ardour est composé notamment d'une fenêtre de mixage qui permet d'assigner entrées et sorties des pistes
présentes dans chaque session du logiciel. Elle se comporte selon la même logique qu'une table de mixage
physique. ( Alt + M)
Dans le cas d'un enregistrement, les sorties physiques du pré-ampli micro vont être connectées aux entrées
de la carte son. Les sorties de celle-ci étant reliées à l'ordinateur qui comporte Jack Control et, peut-être,
l'interface virtuelle propre à votre carte son.
D'abord, connecter Jack Control à la carte son externe.
Dans Ardour nous avons accès à la table de mixage qui va nous permettre d'assigner en entrée de chaque
piste, un signal différent (exemple : piste 1 = percussion / piste 2 = chant, etc...), correspondant aux entrées
du pré-ampli par exemple.
Chacune de ces pistes sera assignée en sortie à la piste « général », qui elle même sera routée (assignée)
aux sorties de la carte son.
Les « bus retour » : les bus sont des pistes qui vont permettre de réaliser un ou plusieurs circuit(s)
parallèle(s) à celui du général, dans le but de contrôler deux circuits de diffusion indépendants.
Ce procédé est utile dans de nombreux cas, surtout lorsqu'on utilise plusieurs systèmes de diffusion qui ne
doivent pas contenir les mêmes sons.
En principe, le général comporte l'ensemble des sorties des pistes utilisées dans Ardour (sauf celles des bus,
puisqu'il sont des circuits parallèes du général). Un bus, lui, va contenir seulement le ou les éléments utiles au
bon déroulement d'une action.
Par exemple : Sur un plateau radio, on veut diffuser de la musique et des voix dans les enceintes reliées àla
sortie générale. D'un autre côté, on veut permettre aux invités de tester leur voix au micro, de vérifier qu'ils
s'entendent bien les uns les autres, dans les casques, qui seront eux, reliés au bus. On ne veut pas les voix
test dans les enceintes.
A partir d' Ardour, le bus sera routé dans une sortie de la carte son qui sera différente de celle utilisée pour le
général. Cette sortie sera ciblée vers l'entrée du retour casque destiné àcet effet.
Il arrive qu'on ait besoin d'assigner autre chose qu'un signal venant de la carte son, dans l'une des entrées de
pistes d'ardour. Aqualung par exemple, qui est un lecteur audio, va nous permettre de jouer un son, d'en
controler le volume et le routage via ardour. Il pourra alors aller dans l'un des bus, dans le général ou les deux.
Chapitre 6
Enregistrement
Une fois que vous avez assigné les entrées/sorties des pistes physiques aux pistes logicielles, vous pouvez
commencer le réglage des niveaux d’enregistrement.
Il faut enclencher le bouton REC (enregistrement) correspondant pour chaque piste afin de permettre au
signal d’arriver dans le logiciel. Vous pourrez voir le signal en jaune-vert moduler sur les vu mètres et/ou
l’entendre dans votre casque et/ou enceintes de monitoring.
On peut décider d’effectuer ce test en mettant tour à tour les pistes en mode « SOLO » afin d’entendre
chacune avec précision.
Ajustez le niveau d’entrée du signal s’il est trop fort ou trop faible, à l’aide du pré-ampli micros. Assurez-vous
de ne pas atteindre 0dbfs ou au-delà, votre signal en serait dégradé.
Vous pouvez ajouter à vos pistes des compresseurs ou limiteurs, mais cela n’empêchera en rien une
détérioration du son en entrée de pré-ampli ou en entrée de carte son si le signal est trop élevé.
Il faut donc prendre son temps lors du réglage des niveaux d’enregistrement, surtout si vous enregistrez de la
musique, parce-que c'est là que la dynamique du son peut être très variable (à moins que l’effet de saturation
ne soit voulu !)
En cliquant deux fois sur le gros bouton REC de la barre des transports, on peut démarrer l’enregistrement. Il
suffit d’appuyer sur le bouton « STOP » (ou sur la barre espace qui le plus souvent sert de raccourci pour les
commandes « lecture » et « stop ») pour arrêter l’enregistrement.
Chapitre 7
Edition
L'édition est aussi ce qu'on appelle le montage.
C'est l'action très simple d'enlever les parties inutiles d'un son, ou de è nettoyer è les régions des bruits
parasites (type doigts sur le micro, hésitations gênantes, etc...) pour rendre l'écoute plus agréable et aller à
l'essentiel.
On a donc deux écoutes principales :
l'une qui porte sur le contenu, l'autre sur l'esthétique et le confort d'écoute.
Réglages d'édition :
L'édition nécessite d'apprendre àse servir des bons outils au bon moment. Ardour propose (outre un
paramétrage des raccourcis clavier) une série d'options et d'outils pour améliorer l'ergonomie de travail.
Trois paramètres « modulaires »
Trois exemples d'association de paramètres, parmi d'autres :
Les options de la colonne de gauche détermineront comment vont se comporter les régions.
–
–
–
placées librement dans la Time Line : Libre
placées automatiquement contre le début ou la fin de la région la plus proche : Magnétique
placées sur une grille correspondant à des temps musicaux.
Les options relatives à la colonne du milieu vont déterminer en finesse l'unité de mesure à laquelle doit se
référer le placement.
Les options relatives à la colonne de droite détermineront à quel outil va se référer la région lors de sa
scission et pendant l'action « coller une région » (souris, repère (ou marqueur), tête de lecture).
Trois modes d'édition
1. On peut superposer les régions entre elles (superposable)
2. On peut seulement les placer les unes à côté des autres (adjacente)
3. Les régions ne sont pas déplaçables (bloquée)
Outils d'édition
( La description sera donnée de gauche vers la droite, numérotée de 1 à 6. )
1 = Sélectionner / déplacer des objets : Cet outil sert principalement à agir sur les régions. On peut également
l'utiliser pour étirer ou rétrécir une région, en positionnant l'outil dans sa partie basse et colorée (on obtient
deux flèches horizontales que l'on déplace vers la gauche ou la droite, selon qu'on veut étirer ou rétrécir la
zone).
2 = Sélectionner / déplacer des plages : Une plage est déterminée d'un point A à un point B grâce à cet outil
qui surligne les régions par piste. Il suffit de l'étirer dans le sens souhaité. On peut sélectionner plusieurs
pistes si notre plage doit en comprendre plusieurs. Ainsi, on pourra inclure plusieurs régions dans une même
plage.
3 = Sélectionner la gamme de zoom : Sert à zoomer un point sur la fenêtre d'édition. Le centre du zoom est
déterminé selon notre choix (à la tête de lecture / à la position de la souris).
4 = Dessiner l'automatisation du gain : On peut dessiner une courbe de gain directement sur la région choisie
grâce à cet outil, soit pour monter, baisser le volume de cette région.
5 = Etirer / contracter des régions : Cet outil permet d'étirer ou contracter une région en mode « time stretch ».
La durée en temps de la région est raccourcie, mais pas son contenu.
6 = Ecouter des régions spécifiques : Se placer sur une région et l'écouter à la volée.
Chapitre 8
Traitements : plug-in, automation
Conseil important : Il est préférable d’entamer le mixage des sons quand la structure du projet est
définitive, que le montage est réalisé.
Lorsque l’on cherche à harmoniser (mixer) des sons entre eux, il est possible d’utiliser une banque de plug-ins
(effets et traitements téléchargeables associés à Ardour ou autres logiciels relatifs au son, comme Aqualung).
Grâce à ces effets et traitements, on peut intervenir sur divers aspects :
- la dynamique du son (compression dynamique)
- l’espace dans lequel il nous semble se développer (la réverbération)
- la couleur du son (égalisation des fréquences sonores)
etc…
Il existe aussi des effets moins « discrets » comme l’écho, la saturation de type ampli guitare, etc…
1. La compression dynamique
La dynamique du son, comme cela a été évoqué, est la différence entre le son le plus faible en intensité
(amplitude de l’onde) et le son le plus fort, dans un même ensemble (un morceau de musique par exemple).
Dans le cas de la musique classique, du jazz, ou même des musiques traditionnelles, la marge d’intensité
peut être conséquente entre un son faible et un son fort.
Le jeu des musiciens compose cette dynamique, la nature des instruments aussi.
Par exemple, il va y avoir un fort écart entre une flûte seule et un ensemble de cuivres.
En règle générale, les musiques actuelles telles que le rock, le rap, proposent une compression forte, donc
une dynamique peu élevée.
Souvent, le compresseur va agir sur cinq paramètres principaux, cités ci-dessous en anglais :
–
–
–
–
–
Attack (le temps, en millisecondes, que met la compression à agir)
Release (le temps, en millisecondes, que met la compression à se désactiver)
Threshold (le seuil de compression sous 0db). Exemple : à -3db de niveau de son, la compression met 80
millisecondes à agir et 125 à se désactiver.
Ratio (le taux de compression). Quand on compresse, on a un signal d’entrée dans le compresseur, qui
n’est pas compressé. Le signal de sortie, après compression, aura été compressé selon le taux choisi. Par
exemple, si ce taux est de 2:1 (2 pour 1), on aura divisé les signaux qui se présentent en entrée de
compresseur par 2. Ce taux peut être plus élevé.
Make up gain (niveau en décibels que l’on souhaite appliquer pour compenser une perte de niveau après
compression)
Le compresseur peut servir à homogénéiser un ensemble de sons (voix + instruments par exemple), sans
pour autant annihiler beaucoup de dynamique. Il suffit de savoir l’utiliser avec finesse.
2. La réverbération
L'effet numérique de réverbération est l’art de « modéliser » une pièce, un espace clos de surface, de forme et
de matériaux variables qui vont influencer la façon dont le son va « sonner ».
Le son peut nous donner quantité d’informations sur sa localisation.
Par exemple, un hall de gare est grand, le son met un certain temps avant d’atteindre les parois du bâtiment,
être ensuite réfléchi par ces parois et revenir comme un ballon rebondissant sur une autre partie de la pièce :
nos oreilles perçoivent ce délai.
Un son émit dans une petite pièce recouverte de moquette, ne donnera pas du tout la même impression. Le
délai de réflexion du son sera minime, et la moquette va de toute façon absorber les ondes. Le son sera donc
très « mat ».
Avec les effets de réverbération, on peut jouer par exemple sur la distance du son aux murs qui l’entourent; le
taux de réflexion du son (qui dépend de la matière sur laquelle il est réfléchi); le temps que met la
réverbération à se dissiper dans l’air.
Ici, le plugin « Plate Reverb » nous propose 3 paramètres seulement :
Ce plugin de réverbération est très léger, il n’en est pas moins efficace et agréable à l’oreille.
–
–
–
On joue sur le temps de réverbération (développement).
Le « Damping » concerne le temps de dissipation de la réverbération.
Dry/Wet permet de déterminer un équilibre à son goût entre son « sec » (sans réverbération) et son
« mouillé » (l’effet de réverbération).
3. L’égalisation de fréquences
Les procédés d’égalisation de fréquences peuvent varier d’un logiciel à l’autre. Avec Ardour, il est pratique et
facile d’utiliser l’égalisation par « bande de fréquences », comme dans l’image ci-dessous :
On voit ici les réglages par défaut sur un égaliseur 8 bandes.
Il est possible d’enlever ou d’ajouter des décibels par bande de fréquence (d’autres plugins peuvent atténuer
ou accentuer une fréquence en particulier).
Ici, les bandes vont de 0 à 100/ 100 à 200/ etc… Hertz, mais il est possible de moduler et de réduire ou
augmenter la bande.
D’autres égaliseurs permettront de jouer sur une fréquence en précision et non sur une « fourchette » donnée
entre deux fréquences.
4. L’automation
Par défaut, les fonctions d’automation proposée dans la fenêtre d’édition concernent le volume en décibels et
le panoramique (placement du son dans l’espace, par rapport à une perception » gauche/ centre/ droite »).
On y accède pour chaque piste en cliquant sur le bouton « a » de la piste.
On met l’automation en mode lecture quand on souhaite la lire (donc l’entendre). Le bouton « vider » sert à
réinitialiser la piste d’automation.
On peut aussi automatiser chaque paramètre d’un plugin.
Par exemple, si on insère la plate reverb dans une piste et qu’on l’active, les trois paramètres qui composent
ce traitement apparaîtront verticalement sous forme linéaire et horizontale. La souris servira à faire varier
l’effet par la création de points d’automation.
Cette façon d’utiliser un traitement est pratique quand, sur une même piste, on veut plusieurs effets différents
dans le temps. On envisage alors le traitement dans la globalité de la piste.
5. Traitements et effets : les plugins
Beaucoup de logiciels font appel aux plugins pour traiter le son. Ils permettent de ne pas altérer la nature du
son et de toujours garder la possibilité de les enlever, atténuer, modifier en temps réel. Les plugins se
chargent à partir de la fenêtre de mixage, en cliquant droit dans la partie supérieure noire de chaque piste.
Dans Ardour, les plugins sont appelés « Greffons ». Il est possible de copier le même plugin, réglages
identiques, d’une piste à l’autre. Un traitement appliqué sur la piste « Général » va s’appliquer sur l’ensemble
des pistes routées sur celle-ci.
La fenêtre « Gestionnaire de greffons » :
Chapitre 9
Export
Il existe plusieurs façons d’exporter un son depuis une session Ardour.
Réglages d’export :
On peut choisir d’exporter en utilisant différents outils.
–
Les marqueurs de début et fin permettent d’exporter une session du marqueur « début » jusqu’au
marqueur « fin ».
–
L’outil sélection de plages permet d’exporter une plage d’un point A à un point B horizontaux déterminés
par notre propre choix. Une plage peut contenir plusieurs pistes.
–
Le fichier « TOC » permet d’exporter des repères de CD préalablement placés dans votre projet Ardour.
Ils se placent dans la time line sous forme de marqueurs bleus et permettent le gravage d’un disque qui
comportera différentes pistes alors qu’on a exporté un seul et même fichier.
Fenêtre export :
De haut en bas :
–
–
–
–
–
–
–
–
–
Sélectionner le dossier destinataire de l’export
Le format (nombre de voies, extension)
Quantification dynamique
Numérisation liée au type de processeur
Fréquence d’échantillonnage
Qualité
Dithering (nettoyage des bruits aléatoires causés par la numérisation)
Fichier descripteur de CD ou pas (image disque)
Case à cocher : pas de fichier son à exporter, seulement un fichier descripteur de CD.
A droite :
–
–
Sélection des canaux gauche et droite pour un fichier stéréo.
Pistes spécifiques : permet de choisir les pistes spécifiques à exporter.
Chapitre 10
Trucs et astuces
Mener à bien un projet sonore : pour le bon déroulement du travail sur un projet sonore il s’agit la plupart du
temps d’appliquer une « méthodologie » de travail ou au moins respecter un processus qui évitera de « faire
et défaire ».
Par exemple : commencer par faire le montage (nettoyer et structurer le contenu : il s’agit de « composer »
avec la matière dont on dispose et de ne garder que le strict nécessaire à sa diffusion).
Dans le même temps, on peut faire un pré-mixage, c’est à dire un début d’équilibrage (des niveaux sonores
seulement) entre les différentes pistes (jouer sur les gains et normalisations).
Ensuite, quand on a placé les éventuels marqueurs et repères liés à ce projet, on peut commencer à mixer
l’ensemble en cherchant à harmoniser les sons entre eux. Il sera alors possible d’utiliser les traitements
nécessaires : reverbs, compresseurs, équalisers et automations.
Cela doit être fait avant l’export (et attention, Ardour augmente le niveau sonore à l’export, il faut donc plutôt
viser -3db comme niveau maximum.)
Clichés : Prendre un cliché (voir menu « session »), c’est sauver sa session en plusieurs exemplaires afin
d’avoir d’une part, une session sur laquelle on va continuer à travailler, et d’autre part, une session identique
mais qui évoluera différemment ou restera telle quelle.
Dans l’onglet « clichés » (dans la fenêtre d’édition à droite), on a deux clichés : « cliché 1″ et « la mysterieuse
histoire… ». On peut facilement basculer de l’un à l’autre en cliquant sur le cliché souhaité.
Cacher des pistes (pour un confort visuel) : cette option existe dans la fenêtre de mixage, en haut à gauche
(voir ci-dessus) et dans la fenêtre d’édition dans l’onglet des pistes à droite, en cliquant droit sur la piste et
sélectionner « cacher ».
Faire des groupes de pistes : Dans la fenêtre de mixage, sous la zone « cacher des pistes » (à gauche), il est
possible de créer des groupes de pistes. Les groupes de pistes servent à commander plusieurs pistes liées
pour des raisons souvent méthodologiques et à traiter ensemble, pour le mixage.
Par exemple, quand on travaille les éléments rythmiques d’un groupe, on peut choisir de les considérer
comme un tout lors du mixage.
Une fois que chaque élément trouve son harmonie avec les autres, on peut faire un groupe de pistes qui vont
nous permettre de « muter » ou mettre en « solo », faire varier les faders en simultané pour un ensemble de
pistes choisies. On peut changer de statut chaque piste que l’on souhaite assigner à ce groupe, en bas de
celle-ci.
Aqualung : insérer Aqualung dans une piste Ardour présente un avantage majeur : on peut contrôler son
volume de sortie, mutes et solos sans avoir à utiliser pour autant la fenêtre d’édition, ni basculer entre les deux
applications.
Fenêtre des connexions Jack Control : On peut déconnecter Aqualung de ses sorties (gauche et droite) vers
le système, afin qu’il soit complètement dédié à Ardour.
Jamin : cette application est aussi « routable » sur Ardour, mais contrairement à Aqualung qui est un lecteur
de sons, Jamin va servir à la toute dernière étape : Le mastering.
Avant le gravage d’un disque « master », après le mixage des pistes entre elles et surtout dans des cas où
nous allons enregistrer de la musique, le mastering intervient en principe pour optimiser la qualité sonore du
fichier stéréo qui a été exporté d’une session après qu’on ait été satisfait d’un mixage.
Fusionner des régions : On fusionne des régions en les sélectionnant avec l’outil « sélectionner/déplacer des
régions ». Clic droit-> fusionner.
Repères et plages (ALT+L) :
Cette fenêtre du menu « fenêtres » permet de gérer plusieurs repères qui peuvent servir pour :
– Créer une boucle en zone sélectionnée (voir aussi barre des transport, pour lire la boucle)
– Utiliser la fontion « punch in /punch out » (enregistrement à la volée).
– Faire des repères d’emplacement (exemple : les marqueurs début et fin) pour l’index CD (informations
pour graver un disque : nom des pistes, par exemple)
– Faire des plages de CD. (déterminer un début et une fin de plage) : Du moment qu’on ne coche pas
l’option « caché », on peut voir tous ces repères s’afficher en haut de la time line. On peut aussi les
cacher ou les créer, en cliquant droit sur la time line.
Dans la barre d’outils de la fenêtre principale, on peut aussi trouver quelques options intéressantes :
Différents modes de synchronisation sont disponibles : internal / MTC / jack (voir fenêtre principale)
– Internal : rend Ardour autonome vis à vis de Jack Control.
– MTC (Midi Time Code) : permet de travailler avec le protocole Midi.
– Jack : pratique quand on utilise d’autres logiciels son qu’Ardour. De plus, le bouton « Horloge Maître » de
la barre d’outils sert à activer l’horloge du protocole jacksync pour le transport (lecture/stop/rec, etc…)
Toujours dans la barre des outils, le bouton « lecture auto » permet d’enclencher automatiquement la lecture
quand la tête de lecture est déplacée. Le bouton « retour auto » permet de revenir automatiquement à
l’emplacement où la tête a débuté sa lecture.
Autres possibilités :
–
Pitch Shift (ou transposer) : sélection d'une région + clic droit => Transposer (permet de jouer sur la
hauteur tonale du son).
–
La sélection d'une région permet entre autre de la rendre indéplaçable, de la lier à une autre région,
d'inverser le son, etc...
Chapitre 11
Raccourcis pratiques
(tous les raccourcis sont paramétrables dans le menu « Fenêtre » et « Raccourcis »)
CTRL+X couper
CTRL+C copier
CTRL+V coller
CTRL+Z annuler
CTRL+R refaire
CTRL+A sélectionner toutes les régions
CTRL+MOLETTE EN AVANT zoom avant
CTRL+ MOLETTE EN ARRIERE zoom arrière
CTRL+SHIFT+E sélectionner tout après la tête de lecture (positionner la tête juste avant)
CTRL+E sélectionner tout avant la tête de lecture
CTRL enfoncé + déplacement à partir d’un point d’automation
déplace toute l’automation qui suit sans la déformer.
CTRL+S sauvegarder
BARRE ESPACE lancer la lecture/stopper la lecture
SUPPR enlever (un morceau de région par exemple)
Sélection à la volée avec la souris + SUPPR supprimer un bout d’automation
S scinder une région
P ramener la tête de lecture à la souris
N normaliser un son
A déplacer la région sélectionnée à la souris
ALT+M appeler la fenêtre de mixage au premier plan
ALT+L appeler la fenêtre repères et plages au premier plan