DistriTECH

Transcription

DistriTECH
26 JUILLET 2012
N°30-31
Pleinchamp
DÉPOT : BRUXELLES X
HEBDOMADAIRE DE LA FÉDÉRATION WALLONNE DE L’AGRICULTURE
PÉRIODIQUE D’INFORMATION AGRICOLE DIFFUSÉ LE JEUDI AUPRÈS DE TOUS LES EXPLOITANTS AGRICOLES DE WALLONIE
Chaussée de Namur, 47 B-5030 - Gembloux - Tél. : 081 60 00 60 - Fax : 081 60 04 46 - email : [email protected] - www.fwa.be
CETTE SEMAINE
Allègement fiscal pour les aides
à l’investissement : il ne faut
pas traîner !.............................................2
Conclave budgétaire : avancées
substantielles pour
les travailleurs indépendants............3
ACW, mémoire de Présidente........... 4
Couvert or not couvert ........................5
ÉDITO
Entre moissons et Libramont
Les agriculteurs le savent, leurs activités sont soumises, notamment, aux
aléas climatiques. Alors que nous évoquions dans la précédente édition du
journal Plein Champ la sécheresse du printemps 2011, c’est l’humidité et les
températures basses que nous avons connues jusqu’il y a peu qui causent des
soucis. Ceci étant, les conditions enfin estivales de ce début de semaine ont
permis le lancement des moissons.
Yvan Hayez
Dossier marchés .............................. 6-8
Spécial Libramont ........................... 9-12
Grand concours UAW......................... 12
Zwischen Eupen und Sankt-Vith ....14
L’Arsia ................................................15-18
Dossier Directive-Cadre
sur l’eau .......................................... 19-26
Marchés..................................................27
Pleinchamp fera son
retour le 9 août 2012
Les conditions climatiques défavorables qui ont
sévi sans répit depuis plusieurs semaines constituent
une source de tracas et d’inquiétudes légitimes pour
les agriculteurs en raison des conséquences néfastes
sur l’ensemble des productions végétales. L’humidité
et les températures en dessous des normales saisonnières, sont à l’origine de diverses maladies et de problèmes de développement des cultures.
Ces aléas climatiques sont à l’origine d’un retard
conséquent dans la récolte des escourgeons qui laissaient pourtant encore entrevoir des résultats acceptables début juillet.
Une fois la récolte des escourgeons terminée, il
faudra directement se concentrer sur les colzas dont
les premières parcelles sont parvenues à maturité.
Seule la récolte permettra de faire le bilan et de mesurer l’éventuel impact des gelées hivernales.
En blé, c’est principalement l’humidité lors de la
période de floraison qui, selon les variétés, pourrait
être à l’origine de résultats contrastés suite aux attaques de fusariose observées, mais il est encore trop
tôt pour se prononcer.
Par contre, la présence de mildiou en pommes de
terre résultant de l’humidité excessive des trois premières semaines de juillet ne sera pas sans conséquences sur les résultats. Les pommes de terre seront
moins grosses et des problèmes de pourriture menacent. Des soucis de stockage doivent être envisagés.
Au niveau des maïs, ce sont les températures anormalement basses qui sont à l’origine d’un retard manifeste de développement plus ou moins contrasté
en fonction des dates de semis.
Enfin, les betteraves seules semblent pouvoir tirer
leur épingle du jeu, mais comme le dit l’adage, «c’est
le mois d’août qui fait la betterave».
Les conditions climatiques difficiles que nous
avons connues ont été favorables au développement
des maladies mais également des ravageurs et ce
pour l’ensemble des productions. Ces mêmes conditions ont compliqué la vie des agriculteurs en raison
de la difficulté d’accès aux terres et à l’absence de
condition optimale de traitement.
L’année ne s’annonce pas non plus sous les
meilleurs auspices en fruiticulture. De fait, les premières estimations laissent entrevoir un recul de
30% pour les pommes et de 14% pour les poires. De
son côté, la campagne de récolte et de commercialisation des fraises est particulièrement complexe à
mener cette année.
Le secteur animal n’est pas en reste, que ce soit par
une détérioration des pâtures, le risque de problèmes
de pattes et bien évidemment par une diminution
significative des barbecues, qui normalement à cette
époque dynamisent la consommation de viande, ce
dont les marchés ont grandement besoin. Le lait n’est
pas épargné lui non plus, puisqu’il atteint à nouveau
des prix qui ne permettent pas aux agriculteurs de
couvrir leurs coûts de production.
Cette première partie d’été n’est décidément pas
réjouissante, non seulement pour le secteur agricole,
mais également pour d’autres secteurs économiques
tels que le tourisme et toute l’économie qui en découle.
Espérons que l’été, qui semble enfin s’être installé
en début de semaine, se poursuive normalement
pour le restant de la saison. C’est aussi plus sympathique pour l’ensemble des concitoyens… en tout cas
ceux qui sont en vacances et qui sont restés au pays!
Les retards encourus pour les moissons ne faciliteront probablement pas le déplacement de certains
à la 78ème foire agricole et forestière de Libramont
qui s’ouvre ce vendredi. Comme nous l’avons déjà
évoqué dans une précédente édition, c’est une foire
largement repensée autour de son tout nouveau
bâtiment, «Libramont Exhibition & Congress», à laquelle les visiteurs sont conviés. La vitrine de l’agriculture s’embellit, alors que le secteur peine. Comme
nous l’avons déjà dit, il ne faut pas y voir de paradoxe
dans la mesure où les deux sujets sont distincts.
Réjouissons-nous plutôt d’un site et d’un évènement qui continue à progresser et qui nous permet
de rappeler à la société la réalité de notre secteur, son
importance ainsi que le mérite et le savoir-faire des
hommes et des femmes qui l’animent.
Comme chaque année, la Fédération Wallonne de
l’Agriculture sera présente durant les quatre jours
de la foire avec un stand dont l’emplacement a été
légèrement modifié (directement à droite en sortant
du Walexpo). Durant quatre jours, nos équipes et les
responsables dirigeants de la FWA accueilleront nos
nombreux visiteurs en toute convivialité pour boire
un café et/ou se régaler d’une gaufre préparée par les
soins de nos agricultrices, et le cas échéant répondre
aux nombreuses questions qui font l’actualité intense et complexe de notre secteur. Durant les quatre
jours se tiendront les traditionnels rendez-vous tel
que la réception d’inauguration le vendredi à 12h15,
l’apéritif d’Accueil Champêtre Wallonie le dimanche
ou le verre de la FJA le lundi. Le lecteur trouvera dans
la présente édition plus de détails sur la foire dans un
dossier qui lui est consacré.
Nous vous attendons nombreux.
Pour une pulvérisation professionnelle
Conditions spéciales sur
derniers pulvérisateurs de stock !
Compact et efficace
Cuves de 800 à 1.800 litres
Master
Rampes de 12 à 27 mètres
DistriTECH
JOSKIN
Tel: 04 377 35 45 – www.distritech.be
ACTUALITÉS
Clonage : pas de problèmes de
sécurité sanitaire selon l’Efsa
Dans un avis du 5 juillet, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa)
réaffirme que les produits issus d’animaux clonés ne posent pas de problème
du point de vue de la sécurité sanitaire.
«Il n’y a aucun signe que des différences existent entre les produits alimentaires issus de
clones sains ou de leur progéniture – en particulier le lait et la viande– et les animaux conventionnels», assure l’Efsa dans son avis. Et «aucun
élément scientifique n’est apparu depuis 2010
qui remettrait en cause cette évaluation», souligne l’Autorité. Autre constat: d’après les données limitées disponibles, il n’y a pas non plus
d’indications scientifiques qui suggèrent un
risque pour la diversité génétique, la biodiversité ou l’environnement. L’Efsa reconnaît quand
même que la santé animale et le bien-être des
animaux clonés peuvent poser problème «en rai-
son principalement du nombre accru de décès à
tous les stades de développement (depuis la période périnatale jusqu’au stade juvénile)». Mais,
précise l’Efsa, ces problèmes ne se retrouvent pas
chez les descendants des clones (obtenus eux par
sélection naturelle) qui se développent normalement.
Allègement fiscal pour
les aides à l’investissement,
il ne faut pas traîner
En 2009, le Gouvernement fédéral a mis en œuvre une série de mesures fiscales
(réduction voire une exonération du taux de taxation de certaines aides
payées entre 2008 et 2010) destinées à soutenir le secteur agricole. En 2011, ces
mesures ont été reconduites pour 2 ans. Cette année pourrait être la dernière à
bénéficier de ces régimes avantageux ; raison pour laquelle vous ne devez pas
traîner à introduire les déclarations de créances des investissements, prévus
dans un plan d’investissement approuvé, que vous avez déjà réalisés.
Isabelle Jaumotte et Christine Le Borne
Suite à la crise du lait, le Gouvernement fédé- nuer à se battre pour que ces mesures puissent
ral avait débloqué une enveloppe de 60 millions être pérennisées au-delà de 2012. Cependant,
d’euros pour aider le secteur agricole via des me- en l’état actuel des choses, cette année serait la
sures d’allègement fiscal réparties sur 3 années dernière à bénéficier de ces allègements fiscaux.
de revenus : 2008, 2009 et 2010. En 2011, à la de- C’est pourquoi, la FWA a d’ores et déjà sollicité
mande des organisations professionnelles agri- la bienveillance du Ministre pour qu’il paye les
coles, le Gouvernement a prolongé ces mesures aides rapidement et au plus tard pour le 31 défiscales pour 2 années, soit pour les années de cembre 2012. De votre côté, il importe que vous
ne négligiez pas d’introduire vos déclarations
revenus 2011 et 2012.
de créance. Difficile en effet d’espérer être payé
Pour rappel, une première mesure vise, pour d’aides que vous n’avez pas sollicitées et, à forles personnes physiques uniquement, à la ré- tiori, d’espérer bénéficier des avantages fiscaux !
duction du taux d’imposition à 12,5 % au lieu de
La commission agricole de la Chambre des représentants a rejeté le 12 juillet
Donc, si vous avez un plan d’investissement
16,5% pour les droits au paiement unique et les
l’aide aux éleveurs laitiers qui devait apparaître dans le prochain Farm Bill.
primes à la vache allaitante payés sur les années approuvé en cours, que vous avez réalisé un ou
plusieurs des investissements prévus dans ce
2008 à 2012.
Ce système, proposé par le comité sénatorial cain de l’agriculture. En clair, ce programme
Une seconde mesure vise, cette fois, les aides plan, assurez-vous que vous avez bien introduit
sur l’agriculture début mai, puis adopté par le permettrait aux éleveurs de toucher des aides à l’investissement ou à l’installation payées en vos déclarations de créance avec les factures et
Sénat fin juin, mettait en place une gestion des lorsque les prix du lait menacent la rentabilité capital ou en subvention-intérêt toujours pen- autres pièces justificatives. Si tel n’est pas le cas,
des fermes américaines.
dant ces mêmes années. Pour les personnes ne traînez pas si vous voulez espérer être payés
volumes, administrée par le ministère amériEn contrepartie, ces producteurs devront s’en- physiques, ces aides sont totalement exonérées encore cette année et bénéficier ainsi des megager à réduire leur production pendant les pé- d’impôt. Pour les personnes morales soumises à sures fiscales. La balle est donc aussi dans votre
riodes de crise.
l’impôt des sociétés, ces aides bénéficieront d’un camp.
Dans un communiqué de presse du 11 juillet, taux réduit de 5 %, pour autant que lesdites aides
la National Milk Producers Federation a « félicité aient été attribuées entre 2008 et 2012 et qu’elles
les membres du Comité de la Chambre d’agricul- aient été notifiées au plus tôt le 1er janvier 2008.
ture qui (ont) rejeté un amendement au projet
Comme elle l’a fait fin 2010, la FWA va contide la Farm Bill 2012 qui aurait défait des années
de consensus et de compromis entre les producLe CADCO un acteur du Centre pilote Céréales, Oléagineux et Protéagineux (CéPiCOP asbl)
teurs laitiers » pour augmenter les exportations
américaines.
Le lobby des coopératives américaines espère
CADCO - Actualité – céréales du 23 juillet 2012
que cette décision sera confirmée par le vote décisif de l’ensemble de la Chambre des représentants, qui devrait avoir lieu avant fin septembre
(date d’expiration de l’actuelle Farm Bill).
Les députés US rejettent
les quotas laitiers
Le carnet de champ « céréales » du CADCO
la nouvelle édition sera disponible à la Foire de Libramont
La traçabilité,
un des piliers
de l’auto-contrôle
Dans ce cadre, le carnet de champ du
CADCO convient en tant que registre
d’utilisation des pesticides et biocides à
usage agricole pour vos parcelles.
%! s % !.% #$* s .!-% $$ !$
s 2ADICELLES DE -ALT VINASSÏES DE PROTÏINES
s -ATIÒRE PREMIÒRE POUR LALIMENTATION DES BOVINS
s 6ALORISE CONSERVE ET EMPÐCHE LÏCHAUFFEMENT DE VOS PRODUITS MÏLANGÏS CÏRÏALES ET ENSILAGES
s $EMANDEZ LANALYSE COMPLÒTE POUR LE CALCUL DE VOS RATIONS
,% 02/$5)4 15) 6!54 0,53 15% 3/. 02)8 /"'/ & s 02/6!, PROTÏINES PROTÏGÏES MINÏRAUX
s Ì +GS COUVRENT LES BESOINS EN PROTÏINES DE LENTRETIEN LA CROISSANCE ET UNE PARTIE DE LA PRODUCTION
s /" / & ! "
s 02/6!, CÏRÏALES PULPES TOURTEAUX MINÏRAUX
s !LIMENT COMPLET ET COMPLÏMENTAIRES DE TOUS VOS PRODUITS
s /,,/ & ! "
! /
2 Pleinchamp -
26 JUILLET 2012
(,,/ ,&+
La version 2012-2013 du carnet (format
de poche) comprend 88 pages dont :
• une éphéméride ;
• des renseignements utiles
notamment au secteur
« céréales » ;
• 38 tableaux permettant
de collationner, un par
parcelles, les interventions
menées.
N’hésitez pas à demander vos exemplaires de carnets de champs, ils
sont disponibles gratuitement à différents stands de la Foire agricole de
Libramont.
Notamment de l’APPO, du CER, du CARAH, du CRA-W, de la DGARNE, de la
filière CFGCW, de Nitrawal, de l’OPA de
Ciney, du CPL Végémar, …
ACTUALITÉS
Conclave budgétaire :
avancées substantielles pour les travailleurs indépendants
Le conclave budgétaire , mercredi dernier (18.07) a pour ainsi dire conclu –
positivement -l’année politique 2011/2012 dans notre pays. Il contient plusieurs
mesures de relance concernant en particulier les travailleurs indépendants
et les PME. Donc aussi pour nombre d’entre elles les agriculteurs. Pour nous
éclairer sur les principales décisions dans ce domaine, nous avons rencontré la
Ministre en charge des indépendants et de l’agriculture, Sabine Laruelle, en son
cabinet à Bruxelles.
Richard Cydzik
PC :En ce qui concerne le financement, vous
avez voulu rétablir un meilleur équilibre
dans les relations entre les banques et les
PME.
la fin du deuxième trimestre suivant la faillite.
L’objectif étant bien sûr de laisser davantage de
temps au failli pour faire valoir ses droits.
Je rappelle aussi que l’assurance sociale en
cas de faillite pour travailleurs indépendants
implique le maintien de leurs droits en matière
de prestations familiales et de soins de santé
durant quatre trimestres au maximum, sans
paiement de cotisations au cours de cette année.
PC : Qu’en est-il des cotisations sociales pour
les trois premiers engagements ?
SL : Elles seront réduites notablement, avec
entrée en vigueur au 1er janvier 2013.
Pour le premier travailleur, cette réduction
sera de 1500 euros durant 4 trimestres, de 1000
euros durant les 4 trimestres suivants , et de 400
euros durant les 4 derniers trimestres.
Pour le second travailleur, ces sommes sont
respectivement de 1000, 400 et 400 euros.
Enfin, pour le troisième engagement , la réduction est de 1000 euros durant 4 trimestres et
de 400 durant les 4 trimestres suivants. Pour les
nouveaux engagements, l’entrée en vigueur est
le 1er octobre 2012.
SL : En effet, ces relations sont visiblement inégales. En cas de rupture de crédit, un équilibre
absolu sera de règle en matière d’indemnité de
rupture et de délai de préavis, ce qui était loin
d’être le cas jusqu’à présent. Désormais, mêmes
droits pour les banques et l’employeur.
Par ailleurs, tout refus de crédit devra être
dûment et valablement justifié. L’accès et le recours au médiateur de crédit (Ndlr : 0800 844
26) sera facilité et encouragé.
Enfin, des mesures ont été adoptées dans le
PC : Enfin, une avancée de taille dites-vous
but de renforcer la protection de la résidence dans le secteur des pensions ?
principale de l’indépendant .
SL : Vous m’accorderez qu’ il s’agit en effet
PC : Vous avez prévu un important paquet de
d’un rattrapage historique. Nous atteignons
mesures améliorant et élargissant l’assurance
l’égalisation totale, au taux de ménage, de la
sociale en cas de faillite.
pension minimum des indépendants sur celle
des salariés, soit 1359,18 euros (carrière comSL : Oui, notamment pour encourager la
plète).
possibilité de ce que l’on appelle la « seconde
Je rappelle que je me suis attelée dès 2003, à
chance » du failli. Ainsi, il est prévu que l’indéce travail de rattrapage. Progressivement, c’est
pendant pourra bénéficier de cette assurance
en plusieurs fois sur sa carrière, avec une durée
maximale de douze mois.
D’un autre côté, l’assurance sera étendue aux
divers aléas de la vie de l’indépendant, qui rendent la poursuite de l’activité de ce dernier impossible : il peut s’agir de calamités naturelles,
Pleinchamp : Pour vous, les indépendants et
mais aussi de destruction de l’outil professionles PME se trouvent au cœur de la stratégie de
nel, d’un incendie ou d’une allergie. Ceci peut
relance décidée par le gouvernement
s’appliquer à un éleveur qui devient intolérant
aux protéines animales par exemple.
Sabine Laruelle : Nous avons en effet défini diNe perdons pas de vue non plus un point
vers axes autour desquels seront accomplis des très important : le délai pour introduire une
efforts substantiels. Par exemple le financement demande en vue de bénéficier de l’assurance
des entreprises, l’allègement des cotisations so- faillite sera allongé d’un trimestre . Je rappelle
ciales pour favoriser l’emploi, la simplification que dans le statut social actuel, il existe déjà une
administrative, etc. Sans oublier un thème qui assurance faillite, correspondant au montant
me tient spécialement à coeur depuis mon en- de la pension, mais le dossier devait impératitrée au gouvernement en 2003 : le rattrapage vement être introduit dans le trimestre qui suit.
Dorénavant cela pourra être effectué jusqu’à
avec le secteur salarié au niveau des pensions.
Angel nous
a quittés
Ce dimanche 22 juillet, Angel Starck nous a
quittés dans sa 82ème année.
Né à La Gleize, Angel a migré de la Région
Herbagère pour installer et développer son exploitation agricole dans le Sud Luxembourg.
Durant toute sa vie active, Angel s’est impliqué
sans réserve au sein des Unions Professionnelles
Agricoles et dans bien d’autres structures de
notre profession. Dévoué, dynamique, écouté, au
fil du temps, Angel était devenu un Sage parmi
les Sages. Il nous a quittés à la veille de la Foire
agricole de Libramont, rendez-vous auquel il
aura toujours été d’une fidélité remarquable.
A son épouse, enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants, la Fédération Wallonne de
l’Agriculture adresse ses très sincères condoléances et l’expression de sa plus profonde reconnaissance pour le dévouement et le travail
accompli en faveur de la cause agricole de notre
Région.
Pour une
pub dans
ainsi une augmentation de 460 euros qui a été
accordée.
PC : A la veille de la Foire de Libramont,
quelques mots sur l’état des travaux concernant la réforme de la pac ?
SL :La formule de travail désormais en vigueur,
associant les trois institutions, Commission,
Conseil et Parlement européens, rend fatalement les travaux plus lents. Néanmoins, il s’agit
bien sûr de la formule la plus démocratique. Cela
dit, sur le fond du débat, les mêmes éléments
restent inacceptables pour notre pays : dans les
propositions de verdissement, en ce qui concerne
le manque de simplification, la convergence externe, etc et par dessus tout l’insuffisance de mesures réellement efficaces pour parer à la volatilité des cours. Un phénomène dont sont victimes
actuellement toutes nos filières animales. Nous
mettrons tout en œuvre afin que ces graves lacunes soient comblées.
Cela dit, la Foire de Libramont demeure une
vitrine et un lieu de rencontres incomparables
pour le secteur agricole. Je me réjouis donc de
pouvoir y aller, même si l’absence de concours
bovins ôte un trait si caractéristique de la manifestation.
NUE
BIENVEOIRE
à la F MONT
A
de LIBR -29/7
8
26-27-290/01
stand
Pleinchamp
[email protected]
ou Bernard Kersten au 081 60 00 60
99987984/2912jht
26 JUILLET 2012
- Pleinchamp 3
ACTUALITÉS
Mémoires de Présidente
Ses souvenirs se dévoilent, il n’y a aucune éclipse, dans ses yeux encore des
étoiles. Même si tout ne fut pas lisse. Jeannette De Bisschop parle de son
mandat à la tête d’ACW avec enthousiasme et passion. Comme d’un fruit dont
le goût tout en rondeur continue à envelopper son palais. Et quand la caméra
zoome arrière, c’est un travelling voyage où le passé épouse dans son élan le
futur.
Marie-France Vienne
Membre du réseau Utra depuis 1992,
Jeannette De Bisschop succède à Camille Lobet
en janvier 2008. Pas évident de prendre le relais
d’un Président qui a marqué ACW de son empreinte, quinze ans durant, une période au cours
de laquelle le tourisme à la ferme a connu un engouement et un développement sans précédent.
Jeannette De Bisschop s’imprègne peu à peu de
sa fonction, intègre la complexité des dossiers,
apprend à maîtriser le lourd volet administratif
et se lance dans la recherche de financements.
Femme de terrain et de contacts
D’un naturel enthousiaste et communicatif, ce
sont les expériences multiples et très diversifiées
vécues sur le terrain et dans toute la Wallonie
qui la font vibrer en tant que Présidente. La richesse des contacts avec le milieu agricole et le
désir de ce monde de s’en sortir et de toujours
aller de l’avant la marque. Elle s’investit sans
ménagement, durant son mandat, pour trouver des solutions aux problèmes rencontrés par
ses collègues et valoriser l’image de marque de
l’agriculture. Elle aime à se souvenirs de moments forts lors de certaines Foires de Libramont
et de ses rencontres avec des personnalités politiques. Un monde qu’elle n’était pas habituée
à côtoyer : « mais quand on est soi-même, tout
4 Pleinchamp -
se passe bien, et je crois que c’est parce que ces
contacts se sont justement bien passés, en toute
simplicité et en toute franchise, que l’on a pu obtenir des budgets pour ACW » précise-t-elle aujourd’hui.
Dans le grand bain de la politique
C’est le Ministre Benoît Lutgen, qu’elle a logiquement côtoyé très régulièrement, qui l’a
le plus marquée. Elle a apprécié sa capacité
d’écoute et son ouverture au dialogue envers
ACW. Elle a réussi à établir avec lui une relation
de confiance et se félicite, avec le recul, qu’il a
toujours respecté sa parole et fait en sorte que
son successeur, Carlo Di Antonio, garde le même
cap. En tant que Présidente, elle obtenu, juste
avant le départ de Benoît Lutgen, une convention de trois ans. Or, cela devient très difficile
d’avoir des subventions sur une telle durée, car
la Région wallonne accorde principalement des
conventions annuelles. Même si cela n’est pas
encore été acté au jour d’aujourd’hui, Jeannette
De Bisschop a également œuvré pour la reconnaissance des fermes pédagogiques du réseau
d’ACW. Si cela n’est pas encore entièrement effectif, cela a déjà été approuvé au Gouvernement
wallon et donc en bonne voie de finalisation.
J’ai dix ans, hé …
C’est également sous son mandat qu’ACW a
fêté ses dix ans, en septembre 2011. L’occasion de
faire le point et de constater que le tourisme à la
ferme a progressé à la vitesse VV’. Un événement
qui a obtenu un large écho au niveau du grand
public mais aussi de l’Administration et du politique. « Le tourisme à la ferme est réellement
devenu une profession à part entière et ce n’est
absolument plus de l’amateurisme » se réjouit
Jeannette.
Un bilan dans la continuité
A l’heure du bilan d’une riche Présidence,
Jeannette De Bisschop tire de nombreux enseignements positifs. Elle a énormément appris, car
elle ne connaissait pas, par exemple, tous les secteurs de la diversification, notamment au niveau
saveurs. Appris également au contact des gens
issus de tous les milieux, principalement administratif et politique. Mais elle retient également
la lourdeur de la tâche. C’est d’ailleurs pour cette
raison qu’elle a choisi de ne pas renouveler son
mandat. « C’est une fonction prenante qui requiert une très grande disponibilité », souffle-telle. D’autant qu’elle avait à cœur d’être présente
sur le terrain, d’aller à la rencontre des gens et
de faire bouger les choses. Elle en profite pour
tirer son chapeau au Conseil d’Administration
et à l’équipe d’ACW, de même qu’elle tient à
remercier les différents services de la FWA qui
l’ont toujours épaulée quand elle en a eu besoin.
Elle en profite, dans la foulée, pour souhaiter le
meilleur à son successeur, Pierre Moulin. Elle se
réjouit de voir arriver une personne qui aura forcément un regard neuf et extérieur et qui apportera une nouvelle impulsion. Elle souhaite qu’il
soit à l’écoute du monde agricole et avance avec
Jeannette De Bisschop
calme et sérénité, en utilisant le dialogue pour
faire encore et toujours progresser ACW. Qu’elle
ne quitte pas tout à fait puisqu’elle siège toujours au Conseil d’Administration. « On pourra
toujours compter sur moi pour quoi que ce soit
dans la mesure de mes possibilités » précise-telle. Pour l’instant, elle souhaite se consacrer encore davantage à son activité de diversification
et à épauler son mari dans l’exploitation et … se
poser.
$ WRXV OHV ©FRXSVª
5DQPDQ
PD PHL
PD
HLOO
OOHX
HXUH
HX
UH
SUURW
S
RWH
HFWWLLRQ
HF
Q
‡ /H PHLOOHXU SURWHFWHXU GH WXEHUFXOHV
‡ ([FHOOHQWH SURWHFWLRQ GHV QRXYHOOHV IHXLOOHV
‡ 5pSDUWLWLRQ UDSLGH HW SDUIDLWH VXU OD IHXLOOH
‡ ([FHOOHQWH UpVLVWDQFH DX OHVVLYDJH
‡ /H WRS HQ SURWHFWLRQ GX IHXLOODJH
5$10$1Š % JO F\D]RIDPLGH HQ % JO KHSWDPpWK\OWULVLOR[DQH
HVW XQ SURGXLW GH ,6. %LRVFLHQFHV (XURSH 19 /LUH DWWHQWLYHPHQW O¶pWLTXHWWH DYDQW XWLOLVDWLRQ
26 JUILLET 2012
ZZZEHOFKLPFRP
CULTURES
Couvert or not couvert : that’s the question !
Même si la législation en la matière est bien connue de chacun, à la veille de
l’implantation des Cultures Intermédiaires Pièges A Nitrate (CIPAN), il nous
semble important de faire le point sur les différentes obligations en la matière.
Jean Marot*
Attention également à l’azote potentiellement
lessivable (APL).
d’implanter des mélanges de couverts composés
à 50% de légumineuses (en poids des semences).
En outre, hors zone vulnérable, sur les parcelles
Et les légumineuses ?
sans apport de matières organiques et, en zones
Exception faite après des apports de matières vulnérables, sur les 25% non soumis à l’obligation
organiques ou sur couvert « MAE 4 » (destruction de couverture, il est possible d’implanter un couaprès le 1er janvier), le PGDA prévoit la possibilité vert exclusivement composé de légumineuses.
Obligation d’implantation :
trois situations :
Dates d’implantation et destruction
Dans tous les cas, le semis de la CIPAN doit être
réalisé avant le 15 septembre. Si l’implantation
est réalisée uniquement dans le cadre des obligations PGDA, la destruction pourra intervenir dès
le 16 novembre. Si un engagement MAE 4 est activé sur la parcelle, la destruction ne pourra être
réalisée qu’à partir du 1er janvier.
Puis-je faucher ?
Dans tous les cas, un couvert peut être récolté avant la date de destruction à condition que
Parcelle en pente attention !!
Partout en Wallonie, pour les parcelles avec
un code R10 ou R15, il y a obligation de couverture (repousses autorisées) des parties
effectivement en pente. Cette couverture doit
être maintenue jusqu’au 1er janvier. Il n’est
donc pas possible d’activer une MAE sur ces
parcelles. Il est à noter que cette mesure ne
concerne pas les intercultures suivant une
plante sarclée.
la récolte ne détruise pas le couvert en place,
c’est-à-dire qu’elle n’empêche pas la repousse
Besoin d’info ?
de celui-ci. La récolte est considérée comme une
Pour plus d’informations sur les couvertures de sol, n’hésitez pas à contacter le centre d’action
exportation d’azote favorable dans le cadre de la
de Nitrawal de votre région :
lutte contre le lessivage du nitrate.
Gembloux : 081/62.73.13., Huy : 085/84.58.57., Philippeville : 071/68.55.53., Tournai : 069/67.15.51.
Dans le cas de l’implantation d’un couvert à
base de ray-grass ou de seigle, le couvert peut res*Partenaire FWA de la structure d’encadrement Nitrawal
ter en place jusqu’à l’implantation de la culture
de printemps. Il est donc tout à fait concevable
(et intéressant d’un point de vue environnemental) de les garder jusqu’en avril, de réaliser
une seconde coupe à ce moment (ensilage), et
puis seulement d’implanter, par exemple, une
culture de maïs.
Dans le cas de l’implantation d’une céréale
comme couvert d’interculture (ex. : avoine ou
seigle), il est impératif de tenir compte du stade
de développement de la plante avant de réaliser la fauche. En effet, fauchée à un stade trop
avancé (montaison), la céréale ne repoussera pas
et sa fauche sera assimilée à une destruction en
cas de contrôle. Il est donc obligatoire de faucher
la céréale à un stade jeune, avant la montaison
de l’épi, ou à l’implanter en mélange avec du raygrass. Dans ce cas, même si la céréale est détruite
suite à une fauche trop tardive, les repousses de
ray-grass pourront offrir la garantie de reprise
du couvert d’interculture.
Rendez-vous
à la Foire de
Libramont 2012 !
Puis-je faire pâturer ?
Exception faite des couverts concernés par la
MAE 4, il est possible de faire pâturer les couverts
végétaux. Cependant, ce couvert ne pourra pas
être détruit par le pâturage. On veillera donc à
adapter le couvert, la charge et la durée de pâturage afin de préserver au maximum le couvert.
Venez découvrir nos NOUVEAUTÉS
99987983/2912jht
1) Après apport de matière organique
Partout en Wallonie, après tout apport de
matière organique réalisé entre le 1er juillet et
le 15 octobre, le PGDA impose à tout agriculteur
d’implanter une CIPAN ou une culture d’hiver.
Sur pailles enfouies, il est possible d’apporter
l’équivalent de 80 kg d’azote organique par hectare (environ 13tonnes de fumier de bovins par
hectare) sans devoir implanter un couvert.
2) En zone vulnérable
L’obligation de couverture est étendue à 75%
des cultures récoltées avant le 1er septembre et
qui seront suivies par une culture de printemps
(exception faite des cultures de lin et de pois).
La fertilisation minérale du couvert est autorisée mais fortement déconseillée car cette fertilisation risque d’induire un APL défavorable(pour
se développer, la CIPAN utilise le reliquat postrécolte, la minéralisation d’été-automne. La
fertilisation n’est donc pas nécessaire sauf pour
les cultures dérobées à but fourrager). De plus,
l’azote apporté sur le couvert ne sera que partiellement utilisable par la culture suivante.
Il est également à noter que les repousses peuvent être considérées comme couverture pour
autant qu’elles couvrent 75% de la parcelle.
3) En cas d’engagement MAE 4 (couverture hivernale du sol)
Plus de 35.000 ha de couverts sont concernés
par cette mesure. Dans ce cas, tant la fertilisation
minérale que le pâturage sont interdits.
• NOYAU IMMUNOX
• COLIVO
• NUTRISEC + BACTÉRICIDE • PLACENTOR
PROMO FOIRE:
Commande à Libramont
livraison sur août ou septembre.
1 MAGNIFIQUE KARCHER à GAGNER ( VALEUR 1000€)
à l’achat de: 10 seaux ou 250kg de produits NUTRILOR
(granulés, semoules, poudres de lait, Bovilor I/Se, NutrIsec, blocs sel, Bovibloc I/Se)
• CHAUSSÉE DE NAMUR, 47 • B-5030 GEMBLOUX
• TÉL. : 081/60.00.60 • FAX: 081/60.04.46
• E-MAIL: [email protected]
Organe de presse
hebdomadaire
de la Fédération Wallonne
de l’Agriculture
Rédaction : Richard Cydzik, Bernard Kersten, Marie-France Vienne
Abonnement : Martine Dewez
Editeur responsable: Yvan Hayez , secrétaire général
Tirage : 22.500 exemplaires distribués dans toutes les fermes de Wallonie
Imprimerie: Corelio - Grand-Bigard
Prépress: Passe-Partout
UN BILLET DE TOMBOLA PAR 250 kg de PRODUITS NUTRILOR COMMANDÉS
8QH pTXLSH G¶LQJpQLHXUV QXWULWLRQQLVWHV j YRWUH VHUYLFH
3LHUUH /$/28; 1LFRODV /(52< 'DPLHQ *5(*2,5( 0DWKLHX '(&267(5 1875,/25
26 JUILLET 2012
- Pleinchamp 5
Au-delà des aides de la PAC, les marchés
pour ce qui concerne les
céréales à paille. Il n’en va
absolument pas de même
pour le maïs si l’on tient
compte du communiqué
du 16 juillet dernier faisant
état de « la pire sécheresse
depuis 56 ans » et frappant
principalement le Midwest
où sont produits le maïs et
le soja. La situation est à
ce point critique que cette
agence reconnait que seuls
31 % des surfaces sont jugés
« bons à excellents ».
Tout qui s’intéresse à l’actualité des marchés se pose des questions quant à
cette instabilité que nous subissons depuis quelques années et à chaque fois,
nous nous demandons comment sera fait notre lendemain ! Le souhait de
la Fédération est de suivre au plus près l’évolution des marchés et d’en faire
profiter tous ses membres.
René Vansnick
A la veille de cette nouvelle campagne « agricole » qui marque le début des récoltes des matières premières, que sont les végétaux, il convient
de faire le point sur ce que sont nos perspectives
de recettes. Nous aborderons dès lors, sans ordre
d’importance préétabli, les secteurs végétal, laitier et viandeux.
Libéralisation des marchés
Les végétaux
Toutes les informations que nous pouvons collecter nous prédisent une campagne de commercialisation favorable. Restons cependant les deux
pieds sur terre et essayons de considérer froidement la situation.
Flambée des cours
Nous nous sommes tous rendu compte que la
libération des politiques de marché nous ont placés dans une situation de soumission que nous
n’avons jamais souhaitée. Ceci étant politiquement choisi et établi, nous nous voyons contraints
de tout mettre en œuvre pour nous mettre à l’abri
de ces fluctuations de marché qui mettent à mal
la trésorerie de nos exploitations.
L’actualité de ces derniers jours est certainement constituée par la flambée des cours des
céréales. Tout le monde regrette de n’avoir pas
ensemencé plus de surfaces principalement de
blé. Essayons cependant de garder la tête froide.
Si la situation actuelle nous incite à ne pas bouder ces auspices favorables, n’oublions pas que
les intrants nous ont apporté certaines craintes
LIBRAMONT 2012
STAND 33H-2-26
(nouveau bâtiment)
NOUS ATTENDONS VOTRE VISITE
quant au réel revenu que nous pourrions tirer de
nos cultures. Par ailleurs, en cette fin de 29ème
semaine, le marché se détend à la suite de l’apparition de pluies aux USA et de prises de bénéfices.
Le climat que nous subissons reste néanmoins
notre principale préoccupation car, même si les
cotations semblent subir une poussée de fièvre,
nous savons que seul ce qui tombe dans la trémie
de la moissonneuse et qui est déchargé dans les
dépôts de notre négociant est réellement source
de recettes. Les circonstances climatiques de ces
deux derniers mois ne nous incitent pas à verser
dans l’optimisme et nous avons plus que jamais
tendance à donner foi à l’adage : « qui vivra, verra » ! Les augures prêchent la prudence et, plus
que jamais, attirent notre attention sur l’évolution de nos coûts de production. S’il est vrai que
l’observatoire des prix a joué un rôle dissuasif au
niveau de la distribution des produits alimentaires, jamais un quelconque organisme officiel
n’a analysé l’évolution des prix des intrants agricoles. Notre sentiment est que la crise actuelle est
plus suscitée par le niveau des prix de ces derniers
que par ceux proposés par l’aval.
Quels dommages collatéraux ?
Nos mélanges fourragers
risquent de rendre jalouses
les vaches de votre voisin ...
Distribué dans le réseau AGRODIFFUSION (10 délégués commerciaux sur la Wallonie)
Vous pouvez nous joindre à:
Agrodiffusion Pôle d’Activités d’Argonne Rue Albert Caquot 08400 VOUZIERS
Port: 00 33 621 073 225 / Fax: 00 33 324 30 69 76 - E-mail: [email protected]
site: www.agrodiffusion.com
99987997/3012jht
En tant qu’organisation professionnelle à buts
généraux, nos préoccupations vont également
vers les secteurs de l’aval, celui du lait et des
viandes, car une telle situation ne peut que susciter des craintes par rapport aux évolutions probables du coût de l’alimentation.
Beaucoup d’analystes des marchés s’entendent cependant pour affirmer que cette campagne ne débute pas dans les mêmes circonstances que celle de 2007-2008. En effet, selon
les dernières estimations, ce ne sont pas moins
de 120 Mt (millions de tonnes) supplémentaires
qui devraient alimenter les stocks de report des
céréales pour les amener à un niveau proche de
360 Mt. Par ailleurs, les estimations de production et de stock de l’USDA (Ministère américain de
l’Agriculture) sont quelques peu plus optimistes
Les secteurs de
l’élevage vont-ils,
une fois de plus payer
cher cette flambée
des prix ?
Ne versons pas dans le pessimisme. Tout
d’abord, les récoltes de céréales et de protéagineux de l’hémisphère Nord sont loin d’être terminées. De nombreuses surprises sont encore
possibles et, même si comparaison n’est pas
raison, nous pourrions très bien retrouver un
redressement de situation, tel celui que nous
avons vécu au cours de la dernière campagne,
qui pourrait avoir un effet dépréciateur sur les
cours, d’une part et surtout, ne négligeons pas
les connaissances et le savoir-faire des fab (fabricants d’aliments du bétail) qui ont le temps de
se préparer à des formules d’alimentation plus
économiques. Nous pouvons cependant craindre
que l’élevage risque, une année de plus, de payer
cher cette flambée des prix. Les consommateurs
aussi et nous devons nous attendre à de nouvelles
remises en cause des marges dans les secteurs de
l’aval de l’agriculture.
Et la demande ?
Tous les indicateurs des marchés à la consommation apparaissent unanimement en croissance. Cela signifie très clairement que la
consommation des produits agricoles devrait enregistrer une hausse sur les marchés mondiaux.
La palme devrait revenir aux produits carnés et
émaner principalement des pays émergeants du
Continent asiatique. Tous les marchés ne sont cependant pas mis à la même enseigne. Nous vous
proposons, dans ce dossier « marchés des produits agricoles », de développer, pour les grands
secteurs, les donnes de cette campagne 2012-2013.
Retour à la flambée des cours
C’est ce que titre entre-autre AGRA PRESSE, l’agence agro-économique
française dans son hebdomadaire de cette semaine du 16 juillet 2012. Il fait en
cela l’écho des constatations de tout un chacun qui suit de plus ou moins près
les cours des céréales.
René Vansnick
Filière lait : bilan et perspectives
Hausse quasi généralisée de la production, augmentation de la consommation
mais surtout hausse des coûts de production, tels sont les ingrédients actuels
du marché du lait et des produits laitiers.
René Vansnick
Il est vrai que les conditions climatiques sont
relativement adverses dans une partie importante du globe. Si nous nous référons aux diverses
sources autorisées, les perspectives de récoltes
des céréales ne sont pas des meilleures dans la
majorité des Etats de l’hémisphère Nord. Seule
l’Union européenne semble être mise à l’abri mais
il faudrait que les moissons se déroulent dans de
meilleures conditions climatiques que celles qui
prévalent à l’heure actuelle.
Comment va réagir
le marché physique ?
A l’aube de l’offre la plus importante des
échanges mondiaux constituée par celle du
Canada, des Etats-Unis, des pays voisins de la
mer Noire et de l’Union européenne, tant le CIC
(Conseil International des Céréales) que l’USDA
(ministère de l’agriculture des USA), tablent sur
une baisse de la demande du blé mais prévoient
une augmentation de la consommation de maïs.
Cette description est compréhensible car les niveaux de prix atteints par le blé constituent un
réel obstacle à leur incorporation dans l’alimentation animale. Les programmes de production
d’énergie renouvelable sont, a contrario, à l’origine de la tendance haussière de la consommation de maïs. Ne crions cependant pas « haro sur
le baudet » car les bilans prévisionnels de cette
campagne 2012-2013 se soldent tous par une augmentation des stocks de report. A l’heure actuelle,
bien fort est celui qui peut prédire la voie qu’empruntera le marché physique. De trop nombreux
facteurs peuvent entrer en ligne de compte dont
le moindre n’est certainement pas l’éventualité
de voir la présence de l’Inde sur le marché de l’exportation de blé sous la pression qu’a cet Etat de
gérer des stocks plus que confortables. Un autre
élément dont il faut tenir compte est la possibilité
de voir la Chine réduire ses importations de maïs
et les dernières estimations de récolte de l’Afrique
du Nord font état d’un recul conséquent des volumes engrangés.
Le constat est unanime, la tristement célèbre
crise du lait de 2009 n’a pas apporté les leçons
auxquelles on pouvait s’attendre. La croissance de
la consommation y est certainement pour beaucoup car l’accroissement constant de la production ne s’est pas traduit, en 2010 et 2011, par une
dégradation des prix. Durant ces deux années,
ce sont essentiellement les exportations qui ont
soutenu les prix. La principale destination étant le
Continent asiatique.
Concrètement
Collecte mondiale en hausse
Sur un marché où les opérateurs attendent
la nouvelle récolte, les prévisions de production
totale de céréales s’élèvent à quelques 1.868 Mt,
comme vous pouvez le constater dans le tableau
et publié par le CIC. Cette production représente
un nouveau record !
Ces chiffres globaux cachent toutefois de profonds écarts. Si l’on s’attend à ce que les rendements moindres fassent reculer la production de
blé de 4,3 %, l’augmentation des surfaces d’orge et
de maïs surtout, devrait entraîner une augmentation des volumes de céréales secondaires d’un
peu plus de 4 %. Du côté de la consommation, les
1.876 Mt représentent une hausse de l’ordre de 1,8
% et devraient être causés par une croissance de
la consommation de viande, notamment dans les
pays en développement. Enfin, comme déjà annoncé par ailleurs, les stocks de report devraient
présenter un recul de l’ordre de 9 Mt pour se fixer
au niveau de 360 Mt mais ceux des principaux
exportateurs ne devraient pas évoluer dans les
mêmes proportions. Plus que jamais, il faudra
être attentif à l’évolution des moissons car une
inversion des tendances actuelles n’est pas à exclure.
A long terme (horizon 2030 à 2050), les experts
s’accordent à penser que le déficit laitier de l’Asie
(ainsi que celui d’autres zones telles l’Afrique)
devrait se creuser. Ne nous berçons cependant
pas d’illusions, toutes ces prévisions à long terme
n’intègrent pas les effets des politiques menées
dans les pays actuellement importateurs net.
Nous en voulons pour preuve l’augmentation
remarquable de la production laitière en Inde qui
s’est proclamée, avec ses 121 Mt de production,
le premier producteur mondial de lait (il est vrai
qu’ils ne considèrent pas l’UE comme « un » producteur), ce qui fait dire à d’aucun que les vaches
sacrées n’y sont plus présentes que pour le bonheur des touristes.
Les plus fortes croissances
viennent de l’hémisphère Sud
Déséquilibre offre – demande accentué
La présente campagne reste dans la même lignée que les précédentes mais les échanges mondiaux ne montrent pas la même progression. Les
marchés n’étant pas capables d’absorber l’excédent de volume, la chute des prix des produits industriels est fatale et se répercute plus ou moins
rapidement au niveau de la collecte. Au sein de
l’UE, nous retrouvons identiquement le même
scénario. Hormis l’Italie, la Finlande, la Grèce et la
Bulgarie, tous les autres Etats membres dont les
moindres ne sont certainement pas la Pologne,
la France et l’Allemagne, enregistrent un accroissement de la collecte laitière. A l’heure actuelle
nous assistons à un recul des exportations européennes de beurre et à un stockage de cette
production à hauteur de 3221 tonnes au terme du
mois de mai. Notons toutefois que ce phénomène
n’est pas exceptionnel à ce moment de l’année et
qu’il a même une ampleur moindre que les trois
années précédentes. Petite éclaircie dans le marasme, les cotations de la poudre de lait écrémé
semblent se redresser timidement. Gageons que
cette tendance se confirme et que nous sortions
rapidement de cette situation de prix déprimés.
Avec 10,5 % et 2,4 %, l’Australie et la Nouvelle
Zélande présentent les plus fortes progressions.
Compte tenu de leur situation excédentaire, tous
les litres supplémentaires produits doivent trouver un débouché à l’exportation et entrent donc
directement en compétition avec nos propres
exportations. L’hémisphère Nord n’est certainePrésident : Schillings Jules
Secrétaire : Van Leendert Hubert
2. SRA Ardenne Eifel
Président : Misse Hubert
Secrétaire : Simon Thérèse
3. SEREAL (Luxembourg)
Président : Deckers José
Secrétaire : Corbion Catherine
5. La SRA Beaumontoise
Président : Hannoteau Léonce
Secrétaire : Meertens Sophie
6. SRA Botte du Hainaut
Président : Verbois Pierre-Yves
Secrétaire : Meertens Sophie
7. SRA Entraide Famennoise
Président : Maillen Jean-Paul
Secrétaire : Lauwers Didier
8. SRA Hesbaye-Condroz
Président : Collin Jean-Paul
Secrétaire : Remy Armand
9. SRA Est Brabant Wallon
Président : Dalcq Jean-Paul
Secrétaire : Moniquet Philippe
10. SRA Namurois-Ciney
Président : De Bonhome Benoit
Secrétaire : Paquet Adrien
11. SRA Namurois-Eghezée
Président : De Bonhome Benoit
Secrétaire : Willem Charles
12.SRA de la Région Hennuyère Président : Gustin Jean-Louis
Secrétaire : Caty Josette
13. SRA du Tournaisis
Président : Lefebvre François
Secrétaire : Windels Françoise
14. SRA La Frasnoise
Président : Hondekijn Frédéric
Secrétaire : Wargnies Brigitte
15. SRA du Pays Vert
Président : Lescrivain Francis
Secrétaire : Cambier Philippe
16. SRA de Mons-Quiévrain
Président : Vanwynsberghe Ph.
Secrétaire : Vanwinsberghe Claire
1. SRA de la Région Herbagère
Les Services
de Remplacement Agricoles de Wallonie
seront présents à la Foire Agricole de Libramont
sur le stand de l’AWE
Terrain propice à la spéculation ?
Nul ne s’étonnera dès lors que l’activité sur les
marchés à terme atteint des niveaux très élevés.
Ces dernières semaines, des opérations, réalisées
sur les contrats à termes, servant d’assurance
aux opérateurs physiques, plutôt que sur les options ont atteint des records. C’est ainsi que sur
le NYSE Liffe, marché à terme européen des matières premières, le nombre de positions ouvertes
sur les contrats à terme en blé s’est élevé à plus
de 250 500 sur la dernière semaine de juin. Dans
un contexte d’activité limitée sur le marché physique et de transactions intenses sur les marchés
à terme, nous trouvons un terrain propice à l’expression de la spéculation.
ment pas à la traîne car tant l’EU que les USA ont
affiché des progressions, certes moindres, mais
s’élevant à respectivement 2,1 et 1,8 %.
LE
A
I
C
E
P
S
OFFRDEE LIBRA/M201O1:N60T€
FoOtisIaRtioEn jusqu’taeue-3s1h/i1rt2
C
+1
Avec le soutien de
Fédération SRA • Secrétaire-trésorière : Dupont Marianne - 0491/37.20.95
Fédération des Services de Remplacement Agricoles de Wallonie • Rue Jean Schinler, 6, 4140 Sprimont - Tél./Fax : 043/66.00.47 - www.fsraw.be
Pensez à vous!...
On s’occupe du reste
04/381.11.66
087/78.54.92
0495/48.44.91
080/44.59.06
0496/21.99.41
084/22.03.65
060/45.55.61
060/37.83.06
060/51.23.96
060/37.83.06
0499//23.39.39
084/21.39.01
0476/30.40.97
085/31.28.69
010/81.37.58
0492/05.90.05
0476/58.96.04
083/69.03.34
0476/58.96.04
0485/58.68.88
067/55.21.05
068/28.03.87
069/34.41.53
069/85.96.61
0477/68.29.14
0496/65.53.29
0478/37/81.62
068/28.40.44
0478/97.98.17
065/78.98.55
99987998/3012jht
t
s
e
s
.
s
s
e
e
a
s
,
e
u
e
t
s
é
e
s
Filière viande bovine : Hauts prix mondiaux
dopés par une demande dynamique
Bien que notre production de viande bovine ne joue pas dans la
même « cour de récréation » que les bœufs échangés sur les marchés
mondiaux, il nous est apparu intéressant de prendre la température
de ces derniers car ils influencent plus directement notre marché de la
vache de réforme laitière.
René Vansnick
Une fois n’est pas
coutume dans ce dossier consacré aux marchés, les nouvelles
concernant celui de la
viande de bœuf sont
rassurantes dès lors
où il est question des
échanges mondiaux.
Au terme de l’année
2011, la production
mondiale s’est présentée en baisse pour
la quatrième année
consécutive alors que
la demande mondiale
et plus particulièrement celle émanant
de l’Asie du Sud, du
Moyen-Orient et de la
Russie, contribue à la
fermeté des cours. Dans
ce contexte de forte demande dans la plupart
des régions du monde et de faible production,
les prix ne peuvent que rester élevés. Cette situation est très favorable pour les trois principaux exportateurs que sont le Brésil, l’Australie
et les Etats-Unis mais bénéficie également au
désormais quatrième plus grand exportateur
qu’est devenu l’Inde même si les prix y restent à
un niveau inférieur (la conformation des bovins
abattus n’étant évidemment pas étrangère au
phénomène).
Etanchéité des marchés atlantique
et pacifique mise à mal
La crise économique et financière dont nous
subissons encore toujours les affres a brouillé les
cartes des destinations privilégiées qu’étaient
l’UE pour les exportateurs sur l’Atlantique et les
Etats-Unis pour les fournisseurs du Pacifique.
Aujourd’hui, les destinations se sont diversifiées
et l’UE a même pris ce train grâce à l’ouverture du
marché vers des destinations méditerranéennes
telles la Turquie, le Liban ou l’Algérie.
Traduction d’un phénomène
de capitalisation ?
La hausse enregistrée sur le marché mondial
aurait-il enclenché une capitalisation du cheptel
mondial ? La réponse est mitigée mais le chef de
l’UE et des Etats-Unis, la réponse est très clairement NON et c’est même la décapitalisation
qui se poursuit dans le chef de ces deux grands
consommateurs. Pour l’UE, la prééminence des
vaches laitières entraîne une diminution du
cheptel à la mesure de l’augmentation du rendement laitier et la décapitalisation des vaches
allaitantes se poursuit chez les quatre principaux détenteurs que sont la France, l’Espagne,
le Royaume-Uni et l’Irlande. Aux Etats-Unis, la
décapitalisation est plus de nature économique.
Les productions végétales et même laitières offrent de meilleures perspectives de revenus et
sont donc à l’origine du recul de l’offre de viande
bovine.
Cette concurrence des grandes cultures joue
aussi en plein dans les pays d’Amérique du Sud.
Si l’Argentine s’est engagée dans une voie quasi
de non-retour dans la Région de la Pampa humide (berceau de l’élevage bovin du pays), le
Brésil semble effectivement recapitaliser mais
sa capacité d’augmenter ses disponibilités n’est
pas sûre et ne serait pas de nature à inverser la
tendance actuelle.
Prix attractifs mais coûts
en hausse constante
Dans ce contexte de prix soutenus, le secteur
ne pavoise pas car si les prix sont de nature à assurer des recettes, les coûts de production sont
également à la hausse. Nous en voulons pour
preuve l’évolution de l’indice IPAA qui peut être
considéré comme le baromètre de l’évolution
du coût des aliments du bétail. Ces dernières
semaines, cet indice des prix des matières premières entrant dans l’alimentation animale a
collectionné les records grevant par la même
toutes les spéculations animales. Gageons cette
fois que les producteurs d’aliments sauront faire
montre d’imagination et qu’ils arriveront à nous
proposer une alimentation à prix tassés.
Libramont s’émerveille
Il est 5 heures, Libramont s’éveille. Certains visiteurs sont déjà dans les gares,
d’autres montent encore dans les cars. Les cafés fument dans les tasses, le LEC
déploie sa neuve et flambante carcasse. Il est 9 heures la Foire s’émerveille.
Tour de manège des principales attractions de la Foire made in 2012.
Marie-France Vienne
La Foire a considérablement augmenté ses surfaces louables d’exposition. Ces nouvelles possibilités sont offertes notamment avec la création
du déjà célèbre LEC (Libramont Exhibition and
Congress) et une refonte de la disposition des espaces. La Foire dispose de 15.000m2 de nouvelles
parcelles d’exposition tant intérieures (nouveaux halls) qu’extérieures (dans la zone face
éleveurs qui font découvrir leur métier au grand
public et aux consommateurs. C’est une opération de vulgarisation qui sera une mise en avant
des jeunes, de la formation, de la technicité. Celui
qui vient cette année comprendra mieux ce qui
se passe sur un concours les prochaines années.
Avec le concours de l’APAQ-W, le public pourra déguster de la viande et gagner des bons d’achat. Le
défilé général aura lieu sur les rings de concours.
Toutes les races seront représentées.
A cheval sur les concours
Pour ce qui est de l’incontournable jumping,
le lundi reste le jour des cavaliers régionaux avec
les catégories de 65 centimètres à 1.2 mètres. Pas
moins de 1.400 paires cavaliers-cheval sont attendues sur la piste pendant ces quatre jours.
On ne peut décemment pas évoquer les équidés
sans parler du cheval de trait qui est chevillé au
cœur de la société organisatrice, la Société Royale
aux halls). Cela porte la surface disponible de
le Cheval de Trait Ardennais. Dans le stand du
80.000 à 95.000 mètres carrés louables. Les rings
des concours et des stands aliments, semences,
instruments vétérinaires ont trouvé leur place en
face du hall 2 du LEC.
L’exposition
« A table, du champ à l’assiette »
La nourriture, c’est un pilier stratégique du
développement de l’humanité. Cette exposition
fascinante qui pose aujourd’hui les questions
pour demain fait halte à Libramont pendant la
durée de la Foire. En 2050 notre planète comptera 9 milliards de bouches à nourrir. Quels sont
les enjeux, comment fonctionne le système
aujourd’hui, comment doit-il changer pour répondre à cette demande en maintenant ou rétablissant une équitable distribution? Or, le métier
des agriculteurs est de nourrir la nation. Cette
exposition s’étale sur 2.000m2 avec plus de 30
films (animations et témoignages) réalisés pour
l’occasion. Une douzaine d’interactifs inédits,
des centaines de données factuelles, une mise en
décor spectaculaire, des recettes de grands chefs
et un « théâtre cooking » de 130 places assises.
dance alimentaire et en ayant une implication
sur la santé de la population. Les agriculteurs
sont porteurs d’un message à la société. Le travail
de l’agriculteur inscrit dans le 21ème siècle trouve
de nouveaux enjeux. En même temps que son savoir-faire repose sur les règles quasi immuables
de la nature, l’exercice de son métier baigne
dans un contexte de changement permanent :
l’évolution des demandes des consommateurs,
les règles du marché, l’approche scientifique du
vivant, l’intégration des nouvelles technologies.
L’agriculteur aujourd’hui se trouve en lien avec
un bouquet de valeurs : entre actualisation et
rites, exploration et intimité et aussi de façon
non limitative, dans la croissance, l’harmonie, la
naissance, la conscience, la compréhension,… La
Les agriculteurs de valeurs
sélection 2012 est proposée sur la base du choix
La Foire 2012 proposera pour la troisième fois posé par des personnes issues des mondes agrides « agriculteurs de valeurs » qui souligne le rôle cole, économique, financier. Dans tous les types
joué par la profession sur les plans économique, d’exploitations agricoles, des projets se dévelopsocial et environnemental. L’agriculture remplit pent et montrent qu’il existe une place pour le
une mission stratégique en assurant l’indépen- travail et la créativité.
Cheval de Trait Ardennais installé dans le Hall 2,
le public pourra assister à des démonstrations de
débardage, d’attelage et de toilettage durant les
4 jours de foire. Le 78ème championnat national
réunira 300 chevaux de trait ardennais, l’élite
de la race le dimanche 29 juillet toute la journée
dans les rings des concours. Le concours d’attelage accueillera 80 chevaux de trait ardennais
au travail le lundi 30 juillet toute la journée dans
les rings des concours. Le concours international
de traction chevaline verra 30 équipes au travail
le lundi 30 juillet toute la journée, dans le Grand
Ring. L’édition de cette année verra la participation d’une équipe polonaise.
Bêtes de Foire
La grande nouveauté de cette année réside dans
le fait que le hall 2 du LEC offre une plate-forme
animale avec un espace entièrement pensé pour
l’accueil et la présentation des animaux. Cette année, le programme met en évidence la passion des
26 JUILLET 2012
- Pleinchamp 9
La FWA à Libramont
Comme chaque année, la FWA aura
le plaisir d’accueillir ses membres lors
de l’inauguration de son stand. Vous
y serez accueillis ce vendredi 27 juillet
dès 12H15 pour partager le traditionnel
verre de bière accompagné de tartines
au fromage, en toute convivialité…et
en toute simplicité.
Porte du Cheval de Trait Ardennais
QQ
QQ
QQ
QQ
QQ
QQ
QQ
QQ
Q
QQ
Q
QQ
QQ
QQ
QQ
Tour du
Crédit Agricole
QQ
QQ
Q
QQ
QQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQ
Q
Libramont Exhibition & Congress
QQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQ
Q
QQ
QQ
QQ
QQ
QQ
Q
QQ
QQ
QQ
Q
QQ
Q
QQ
QQ
Q
QQ
Porte des concours
QQ
Hall 3 - Niv.+1
QQ
QQ
QQ
QQ
Q
QQ
Q
QQ
QQ
QQ
Q
QQ
RS
RINGS
QQ
NCOU
des CO
QQ
QQ
Q
QQ
QQ
QQ
QQ
Q
Hall 2 - Niv. 0
Q
Q
Hall 1
QQQQQQQQQQQQQQQ
ne
Mezzani
QQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQ
QQQQQQQQQQQQQQQ
STAND
FWAIFJAIUAW
Q
Q
GRAND
29.13
QQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQ
RING
Q
QQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQ
GENITEC
Wamerou
Q
QQQ
Machinisme agricole
Machine de génie civil, communal et forestier
Matériel d'élevage, bâtiment, laiterie
Animaux en exposition
Engrais, aliments, instruments vétérinaires
Semences
Outillage et plastiques agricoles
Lubrifiants et pneumatiques
Sellerie, matériel d'équitation
Produits du terroir
Banques, assurances, presse
Intérêt général, enseignement, institutionnels
Energies nouvelles
Véhicules utilitaires / 4x4
Informatique
Petit matériel forestier / Espaces verts
Association naturaliste
Q
Q
Q
Q
Q
Q
Q
PISTE
4X4
QQQQQQ
Porte des Aubépines
QQQQQQ
QQQQQQ
QQQQQQ
QQQQQQ
QQQQQQ
QQQQQQ
QQQQQ
G
JUMPIN
Jumping
Exposants Halle
Q
QQQQQQQQQQ
Q
QQQQQQQQQQQQQQQQQ
Guest House
Porte de la ville
Q
Porte de l’esplanade
Nous vous invitons cordialement à venir partager un bon moment avec nous !
10 Pleinchamp -
QQ
QQ
Bétaillère
QQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQ
Vous n’aurez donc aucun mal à nous retrouver
et pourrez, tout au long des 4 journées de foire,
venir passer un moment agréable, prendre un
peu de repos ou discuter entre amis. Dans notre
stand, vous pourrez aussi vous informer de nos
activités et de nos revendications ou rencontrer
les membres du personnel de la FWA et des secrétariats, leur poser vos questions ou faire plus
ample connaissance avec eux…
La foire est un rendez-vous incontournable
pour les agriculteurs, mais c’est aussi pour nous
l’occasion de faire entendre une fois encore vos
préoccupations aux représentants du monde politique. Nous ne manquerons pas de le faire lors
de toutes nos rencontres avec les responsables
politiques présents sur place.
Vous trouverez plus de détails quant aux activités prévues sur le stand dans les articles de
l’UAW et d’ACW, qui assurent traditionnellement une part de l’animation de nos «quartiers
d’été» à Libramont.
Q
QQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQ
Q
Le champ de foire a changé, et notre stand a
déménagé…mais à quelques mètres seulement
de l’endroit où vous aviez l’habitude de nous rejoindre (à droite de la sortie de Walexpo).
Porte des jardins
Porte du jumping
Porte de la Halle
Agriculture
ǤǤǤ‘ƒ‹‡†‡ƒ‹–Ǧ—‡–‹
ͷͷͻͲ
Ͳͺͳ͹͹͸ͺͳ͸Ǧ™™™Ǥ‘’ƒ…‹‡›Ǥ„‡Ǧ™™™Ǥ’”‘˜‹…‡Ǥƒ—”Ǥ„‡
ǯƥ…‡’”‘˜‹…‹ƒŽƒ‰”‹…‘Ž‡ƒ—•‡”˜‹…‡†—‘†‡”—”ƒŽ
…‘’–ƒ„‹Ž‹–±†‡‰‡•–‹‘
ƒƒŽ›•‡†‡•‘Ž•ǡ†‡ˆ‘—””ƒ‰‡•ǡ†‡…±”±ƒŽ‡•ǤǤǤ
ƒ••‹•–ƒ…‡ƒ‰”‘‘‹“—‡‰±±”ƒŽ‡
‡‡œ†±‰—•–‡”†‡•’”‘†—‹–•Ž‘…ƒ—šǡ–‡•–‡”ŽǯŠ±–±”‘‰±±‹–±†‡˜‘•’ƒ”…‡ŽŽ‡•
‡–’ƒ”–‹…‹’‡”Žǯƒ…–‹˜‹–±ǼŽƒ†±…‘—˜‡”–‡†‡Žƒƒ–—”‡†‡‘••‘Ž•ǽ•—”Ž‡•–ƒ†
†‡Žǯƥ…‡’”‘˜‹…‹ƒŽƒ‰”‹…‘Ž‡†‡Žƒ”‘˜‹…‡†‡ƒ—”Žƒ‘‹”‡†‡‹„”ƒ‘–
ȋ•–ƒ†λ;ͼǦͶͷȌǡ†—͸ͽƒ—͹ͶŒ—‹ŽŽ‡–͸Ͷͷ͸Ǥ
26 JUILLET 2012
3URJUDPPHGHOD)RLUHGH/LEUDPRQW
+RUDLUH
Accueil Champêtre en Wallonie
vous attend à Libramont
Lors de votre visite à la 78ème Foire agricole de
Libramont, n’hésitez pas à venir rencontrer les
membres et responsables du réseau Accueil
Champêtre en Wallonie, qui seront heureux
de vous accueillir sur le stand de la Fédération
Wallonne de l’Agriculture (stand 29.13).
Ce sera l’occasion de vous renseigner sur les
différentes possibilités d’accueil à la ferme, sur la
réglementation, les démarches à suivre, …
Que vous ayez un projet d’hébergement (gîte,
chambre d’hôtes ou camping à la ferme), de
ferme pédagogique, d’activités de loisirs (stage
ou anniversaire à la ferme, golf champêtre), de
transformation et vente de produits fermiers
(point de vente, restaurant à la ferme) ou d’aménagement d’une salle pour réceptions et séminaires (location de salles), Accueil Champêtre
en Wallonie pourra répondre à vos questions et
vous accompagner dans vos démarches.
Vous y retrouverez l’ensemble de nos brochures : gîtes, chambres d’hôtes, campings à la
ferme, Fermes Gourmandes®, produits fermiers,
stages à la ferme, fermes pédagogiques, …
Venez découvrir les richesses du terroir wallon en hébergements, pédagogie, saveurs et
loisirs. Un bon de 100,00 euros sera mis en jeu
chaque jour. Les heureux gagnants séjourneront
à la ferme en gîte ou en chambre d’hôtes.
Nous vous invitons également à venir déguster les produits proposés par 15 producteurs fermiers wallons, dans l’espace Ardenne
Joyeuse, sur notre stand « Saveurs Gourmandes
de Wallonie – Accueil Champêtre en Wallonie »
(stand 79.02 et 79.01a). Fromages, maquée, saucissons, glaces, crêpes, vins, mais aussi escargots
et foie gras, … y seront régulièrement mis en
scène par notre cuisinier lors de show cooking.
Nous vous y attendons nombreux et vous souhaitons une excellente visite.
POUDRES DE LAIT
NUKAMEL
L BLEU
PLE
%
0
6 ÉCIAL BBB
SP
11342471/3012jht
E
NUKAM
Venez découvrir la gamme NUKAMEL sur le stand NUTRILOR (90.01)
NUKAMEL BLEU
60%
Apports en oligos et vitamines répondant aux besoins
de la haute génétique BBB. Vitalité des veaux exceptionnelles.
Prévient les diarrhées alimentaires.
Adaptée à toutes les louves (DAL).
Ets P. LALOUX s.a. - Zoning industriel de SCLAYN ANTON
5300 ANDENNE - Tél. 085/84.60.36 - Fax 085/84.91.09
(QGURLW
$FWLYLWpV
9HQGUHGLMXLOOHW
3UpVHQWDWLRQHWGpPRQVWUDWLRQGHSRLQWDJHHQUDFH%ORQGHG
$TXLWDLQH
'pPRQVWUDWLRQGHWRLOHWWDJHHQUDFHOLPRXVLQH
'pPRQVWUDWLRQGHFRQWHQWLRQHWFOLSDJHGHJpQLVVHVGHUDFH+ROVWHLQ
'pPRQVWUDWLRQ3HUPLV*WUDFWHXUSDUOD)-$
VSHFWDFOHpTXHVWUH
5pFHSWLRQGHOD&&,/%SRXUVHVHQWUHSULVHVPHPEUHV
6KRZpTXHVWUH/HVpFXULHVGH5R\
'pJXVWDWLRQGHYLDQGHOLPRXVLQHHWFKDURODLVH
/DQFHPHQWRIILFLHOGX:DO
+ROVWHLQ&OXE
6SHFWDFOHpTXHVWUH
'pPRQVWUDWLRQMXPSLQJ
6KRZpTXHVWUH$PD]RQHVGHOD)DPHQQH
/HMRXUQDOGH79/X[HQGLUHFW
3UpVHQWDWLRQVFRPPHQWpHVGHGLIIpUHQWHVUDFHVODLWLqUHV
0pFDQLF
6KRZHWUHPLVHGHVGLSO{PHVDX[FRQVWUXFWHXUVHWLPSRUWDWHXUV
7DEOHURQGHGX&UDZ/DIHUPHGXIXWXUOHIXWXUGHO
DOLPHQWDWLRQKXPDLQH
&RQIpUHQFHRUJDQLVpHSDU&2/83$1RXUULUOHPRQGHRXOHSLOOHU
5LQJVGHVFRQFRXUV
5LQJ
5LQJ
*UDQGULQJ
*UDQGULQJ
(VSDFHFRFNWDLO
*UDQGULQJ
5LQJ
5LQJ
*UDQGULQJ
*UDQGULQJ
*UDQGULQJ
*UDQGULQJNLRVTXH
5LQJ
*UDQGULQJ
+DOOVDOOH/(&
+DOOVDOOH/(&
5LQJ
5LQJ
*UDQGULQJ
*UDQGULQJ
(VSDFHFRFNWDLO
*UDQGULQJ
+DOOVDOOH/(&
+DOOVDOOH/(&
*UDQGULQJ
*UDQGULQJ
*UDQGULQJ
&%&VWDQGKDOO
+DOO
&RQIpUHQFHRUJDQLVpHSDUOH3DUOHPHQWHXURSpHQ/DQRXYHOOHSROLWLTXHDJULFROHHXURSpHQQHGHV
SHUVSHFWLYHVSRXUOHVMHXQHVDJULFXOWHXUV
9RWUHMDUGLQHQTXHVWLRQVUpSRQVHVDYHF0DUF.QDHSHQ
6KRZpTXHVWUHFKHYDX[PLQLDWXUHV
6KRZpTXHVWUHFKHYDX[)UDQFKHV0RQWDJQHVGH6XLVVH
2UHJRQ7LPEHU6KRZ
UpFHSWLRQGHUOD&&,/%SRXUVHVHQWUHSULVHVPHPEUHV
1RFWXUQHLQDXJXUDOHGHOD)RLUHVXULQYLWDWLRQ
5LQJVHW
5LQJ
5LQJ
5LQJVHW
5LQJVGHVFRQFRXUV
9LOODJHGXFKHYDO
6DPHGLMXLOOHW
3UpVHQWDWLRQFRPPHQWpHGHGLIIpUHQWHVUDFHVYLDQGHXVHV
&RQFRXUVLQWHUSURYLQFLDORYLQV
&RQFRXUVGHVkQHVZDOORQV
&RQFRXUVLQWHUSURYLQFLDORYLQV
%ODQF%OHX%HOJHWURXSHDX[HQSUDLULH
qPH&RQFRXUV6%6G
pOHYDJH0RGqOH$OOXUH
+DOOVDOOH/(&
*UDQGULQJ
%XVLQHVV&HQWHU
*UDQGULQJ
+DOOVDOOH/(&
*UDQGULQJ
*UDQGULQJ
*UDQGULQJ
9LOODJHGXFKHYDO
*UDQGULQJ
*UDQGULQJ
*UDQGULQJNLRVTXH
*UDQGULQJ
+DOOVDOOH/(&
*UDQGULQJ
*UDQGULQJ
*UDQGULQJ
*UDQGULQJ
(VSDFHFRFNWDLO
*UDQGULQJ
*UDQGULQJ
*UDQG5LQJ
6WDQG&UpGLW$JULFROH
5HVWDXUDQW(QWUH&LHOHW7HUUH
9LOODJHGXFKHYDO
5LQJV
5LQJ
5LQJ
*UDQGULQJ
9LOODJHGXFKHYDO
*UDQGULQJ
*UDQGULQJ
*UDQGULQJ
*UDQGULQJNLRVTXH
*UDQGULQJ
*UDQGULQJ
*UDQGULQJ
(VSDFHFRFNWDLO
5LQJVGHVFRQFRXUV
*UDQGULQJ
*UDQGULQJ
$UGHQQH-R\HXVH
5LQJVGHVFRQFRXUV
*UDQGULQJ
%XVLQHVVFHQWHU
+DOOVDOOH/(&
'pPRQVWUDWLRQGHWRLOHWWDJHHWGHSRLQWDJHHQUDFHFKDURODLVH
'pPRQVWUDWLRQGHSRLQWDJHHWGHGUHVVDJHHQUDFHOLPRXVLQHHWFKDURODLVH
&DUURXVHOFKHYDX[3DORPLQR
G
XQDPRXULQYLVLEOHSDUOHV$UGHQQDLVEHOJHVHW6RSKLH'LGLHU
$*GHVLQJpQLHXUVLVVXVGHOD)DFGHV6F$JURGHO
8&/VXULQYLWDWLRQ
6KRZpTXHVWUHFKHYDX[OXVLWDQLHQV
&RQIpUHQFHGX&UpGLW$JULFROH4XHOVRXWLOVGHJHVWLRQGHULVTXHVSRXUO
DJULFXOWHXU"/HPDUFKpj
WHUPHHVWLOSOXVDFFHVVLEOHSDUO
LQWHUPpGLDLUHGHVFRRSpUDWLYHV"
3UpVHQWDWLRQSHUPLV*
&RQIpUHQFHGpEDWGHO
XQLRQSURIHVVLRQQHOOHGHVYpWpULQDLUHV
'pPRQVWUDWLRQVMXPSLQJ
&RQIpUHQFHGpEDW%HOJLTXH7XQLVLHHQVHPEOHGXFKDPSjO
DVVLHWWH
6KRZpTXHVWUH/HVpFXULHVGH5R\
6KRZpTXHVWUHFKHYDX[IMRUGV
6KRZpTXHVWUHFKHYDX[UDFHVSXUHVHVSDJQROHV
(SUHXYHVKRZWKHEHVWRI6%6
6KRZpTXHVWUHFKHYDX[OXVLWDQLHQV
6KRZpTXHVWUHOHV$PD]RQHVGHOD)DPHQQH
/HMRXUQDOGH79/X[HQGLUHFW
0pFDQLF¶6KRZ
9RWUHMDUGLQHQTXHVWLRQVUpSRQVHVDYHF0DUF.QDHSHQ
&DUURXVHOFKHYDX[3DORPLQR
G
XQDPRXULQYLVLEOHSDUOHV$UGHQQDLVEHOJHVHW6RSKLH'LGLHU
6KRZpTXHVWUHOHVpFXULHVGHOD&DOLIRUQLH
6SHFWDFOHpTXHVWUH
5pXQLRQGHVGLSO{PpVGX&HQWUH3URYLQFLDOG
(QVHLJQHPHQWGH/$5(,'VXULQYLWDWLRQ
6KRZpTXHVWUHFKHYDX[)UDQFKHV0RQWDJQHVGH6XLVVH
6KRZpTXHVWUHFKHYDX[PLQLDWXUHV
2UHJRQWLPEHUVKRZ
3UpVHQWDWLRQGXYR\DJHHQ3RORJQHSDU*ROGHQ9DOOH\
&RFNWDLOGHVH[SRVDQWVGHODqPH)RLUHGH/LEUDPRQWVXULQYLWDWLRQ
qPH-XPSLQJGH/LEUDPRQW(SUHXYHUpJLRQDOHHWVRLUpHGHVFDYDOLHUV
'LPDQFKHMXLOOHW
qPH&RQFRXUV&KHYDX[GH7UDLW$UGHQQDLV
&RQFRXUVQDWLRQDOGHV)UDQFKHV0RQWDJQHV
&RQFRXUVQDWLRQDOGHV+DIOLQJHU
3RQH\JDPHV
qPH&RQFRXUV6%6G
pOHYDJH0RGqOH$OOXUH
6KRZpTXHVWUH/HVpFXULHVGH5R\
7KH0LOOURDG5DQFKFKHYDX[4XDUWHU+RUVHV
6KRZpTXHVWUH/HV$PD]RQHVGHOD)DPHQQH
/HMRXUQDOGH79/X[HQGLUHFW
0pFDQLF6KRZ
&RXUVLQJOpYULHUSDUOH&1%&/
G
XQDPRXULQYLVLEOHSDUOHV$UGHQQDLVEHOJHVHW6RSKLH'LGLHU
5pXQLRQGHV$QFLHQVGHOD/X[GHO
8&/VXULQYLWDWLRQ
'pILOpJpQpUDOSUpVHQWDWLRQGHWRXWHVOHVUDFHV
6KRZpTXHVWUHFKHYDX[)UDQFKHV0RQWDJQHVGH6XLVVH
25(*217LPEHU6KRZ
/XQGLMXLOOHW
3HWLWGpMHXQHUUpVHUYpDX[H[SRVDQWVVXULQYLWDWLRQ
([SHUWLVHFHQWUDOHG
DWWHODJHHWFRQFRXUVG
DWWHODJHGXFKHYDOGHWUDLWDUGHQQDLV
qPH&RQFRXUVGHGpEDUGDJH&KDOOHQJH0DUF0RXVQ\
5pXQLRQQDWLRQDOHGHV(QWUHSUHQHXUVGH7UDYDX[$JULFROHVVXULQYLWDWLRQ
&RQIpUHQFHRUJDQLVpHSDUOD&%&ODYRODWLOLWpGXSUL[GHVSURGXLWVDJULFROHV
&RQIpUHQFHGH0%HUQDUG9DOODW'LUHFWHXUJpQpUDOGH2,(/HVOLHQVHQWUHODVDQWpHWOD
ELHQWUDLWDQFHDQLPDOHO
DOLPHQWDWLRQHWODVDQWpSXEOLTXH
+DOOVDOOH/(&
6pDQFHDFDGpPLTXHHWUpFHSWLRQGHO
8QLRQSURIHVVLRQQHOOHYpWpULQDLUH
*UDQGULQJ
0pFDQLF¶6KRZ
+DOOqPHpWDJH
5pXQLRQGHO
8QLRQZDOORQQHGHV(QWUHSULVHVVXULQYLWDWLRQ
*UDQGULQJNLRVTXH
/HMRXUQDOGH79/X[HQGLUHFW
*UDQGULQJ
qPH&RQFRXUVGHGpEDUGDJH&KDOOHQJH0DUF0RXVQ\
%XVLQHVVFHQWHU
&RQIpUHQFHRUJDQLVpHSDUOH3DUOHPHQWHXURSpHQO
(XURSHHWO
DJULFXOWXUHZDOORQQHTXHOVGpILV"
6WDQG
$VVHPEOpHGHVLQJpQLHXUVLVVXVGHOD)DFDJURQ*E[ VXULQYLWDWLRQ
(VSDFHFRFNWDLO
%RXUVHDX[JUDLQV/LqJHHW&KDUOHURLVXULQYLWDWLRQ
*UDQGULQJ
5HPLVHGHVSUL[GXFRQFRXUVGHGpEDUGDJH&KDOOHQJH0DUF0RXVQ\
*UDQGULQJ
25(*217LPEHU6KRZ
/HVMRXUV
+DOO
2XYHUWXUHGHO¶H[SRVLWLRQWKpPDWLTXH$WDEOHGXFKDPSjO
DVVLHWWH
9LOODJHGXFKHYDO
qPH-XPSLQJGH/LEUDPRQW
(VSDFH*(1,7(&
'pPRQVWUDWLRQVGHPDWpULHOVGHPDQXWHQWLRQHWGHJpQLHFLYLO
=RQH
'pPRQVWUDWLRQVGHYpKLFXOHVWRXWWHUUDLQVXUODSLVWHWULDO[
(VSDFH&KHYDOGH7UDLW$UGHQQDLV 3UpVHQWDWLRQGHVPHLOOHXUVVXMHWVGHODUDFH
+DOOVDOOH/(&
26 JUILLET 2012
- Pleinchamp 11
Un show
qui va rouler des mécaniques…
Pour cette année 2012, la Commission
« Machines & Produits » de la Foire de Libramont
a sélectionné vingt-trois matériels innovants
dont quatre sont produits en Belgique. Pour
bon nombre de ces équipements, les évolutions
visent à augmenter les vitesses de travail ou à
Travailleuses de la terre et
femmes à part entière !
réduire les pertes de temps. Les matériels sélectionnés seront exposés dans un parc spécialement aménagé et présentés dans le Grand Ring
les vendredi 27, samedi 28, dimanche 29 juillet à
13h30 et le lundi 30 juillet à 11h45.
De même que l’agriculture wallonne se caractérise par la diversité de ses
exploitations agricoles, il existe de multiples façons d’« être agricultrice » en
Région Wallonne. L’UAW veut profiter de cette édition 2012 de la Foire de
Libramont pour mettre à l’honneur les agricultrices dans leur diversité. Et…
au placard, l’image de l’agricultrice avec son fichu et ses sabots !!! L’UAW
se veut rassembleuse de femmes à la fois bien dans leurs bottes et dans
leurs escarpins : un leitmotiv décliné autour de différentes activités et d’une
décoration audacieuse !
de notre campagne « Agricultrices : plus qu’un
métier, une vie » et un panier rempli de produits
de chez nous. Le lundi 30 juillet à 15h, un grand
tirage rassemblant les bulletins déposés chaque
jour offrira en outre un bon d’achat d’une valeur
de 150 euros à valoir dans un magasins Luxus de
son choix. Pour participer à ce concours, rien de
plus simple : il vous suffit d’être une femme issue
d’une exploitation agricole wallonne, de découper et remplir le bulletin de participation disponible dans le Pleinchamp et de venir le déposer en
personne dans l’urne sur le stand FWA-UAW-FJA
(29.13) !
0DFKLQHVVpOHFWLRQQpHVSRXUWOH0pFDQLF
6KRZ
1RP0DFKLQH
&1+6PDUW.H\
-RKQ'HHUH5
/HPNHQ)OH[SDFN
*UHJRLUH%HVVRQ5:
9DGHUVWDG7HPSR
/HPNHQ&RPSDFW6ROLWDLU
5DXFK$[LV6SUHDG&RQWURO
9LFRQ5RWDIORZ*HRVSUHDG
7HFQRPD)&/DVHU
'HOYDQR7HUUHVWUD(FR&OHDQ
/HPNHQ6LULXV
.XKQ$OWLV
$PD]RQH$FFXUD6SUD\
&1+&URS,'
-RKQ'HHUH)DVW5HOHDVH
3|WWLQJHU-XPER&RPELOLQH
.URQH=;3RZHUORDG
9LFRQ5RWH[
&ODDV-DJXDU'\QDPLF3RZHU
-RVNLQ'UDNNDU
5REHUW%09'XSOR
$OVWRU
0DQLWRX0/706KLIW
'HVFULSWLRQ
7UDFWHXUDYHFFOpGHGpPDUUDJHLQWHOOLJHQWH
7UDFWHXUDYHFYHQWLODWHXUVRXIIODQW
5RXOHDXSRXUFKDUUXHjODUJHXUYDULDEOH
&KDUUXHSRUWpHDYHFGRXEOHURXHQRQGpERUGDQWH
6HPRLUGHSUpFLVLRQDYHFGLVWULEXWLRQLQQRYDQWHDXWRULVDQWGHVYLWHVVHVpOHYpHV
6HPRLUDYHFFRQWU{OHGHSURIRQGHXUGHVGLVTXHVHWDQWLSDWLQDJHGXURXOHDX
'LVWULEXWHXUG
HQJUDLVDYHFGLVSRVLWLIDXWRPDWLVpGHJHVWLRQGHODUJHXUHWGpELW
'LVWULEXWHXUG
HQJUDLVDYHFGLVSRVLWLIDXWRPDWLVpGHJHVWLRQGHODUJHXUHWGpELW
3XOYpULVDWHXUDXWRPRWHXUjFDELQHIURQWDOHpOpYDWULFH
3XOYpULVDWHXUDXWRPRWHXUDYHFV\VWqPHGHULQoDJHLQQRYDQW
3XOYpULVDWHXUDYHFSURJUDPPDWLRQGHVVHFWLRQVGHUDPSH
3XOYpULVDWHXUSRUWpDYHFUDPSHjUHSOLDJHHQSRVLWLRQGLDJRQDOH
3XOYpULVDWHXUDYHFGLVSRVLWLIGHJHVWLRQGHVIRQGVGHFXYH
3UHVVHjEDOOHVFDUUpHVDYHFLGHQWLILFDWLRQGHVEDOOHV
3UHVVHjEDOOHVURQGHVjOLDJHHWpMHFWLRQUDSLGH
$XWRFKDUJHXVHDYHFFRQWU{OHGHVWDELOLWpHQGpSODFHPHQW
$XWRFKDUJHXVHDYHFV\VWqPHGHFRQWU{OHGHFKDUJH
$XWRFKDUJHXVHDYHFSLFNXSjHQWUDvQHPHQWK\GUDXOLTXH
(QVLOHXVHDYHFJHVWLRQDXWRPDWLTXHGHODSXLVVDQFHPRWHXUVHORQQLYHDX[
5HPRUTXHDYHFWDSLVPRXYDQWHWSDURLIURQWDOHDFFRPSDJQDWULFH
*RGHWPpODQJHXUjGRXEOHYLVYHUWLFDOHSRUWpVXUHQJLQGHPDQXWHQWLRQ
7UDQVSRUWHXUIRUHVWLHUGHSHWLWJDEDULWjURXHVPRWULFHV
7pOHVFRSLTXHDYHFERvWHSRZHUKLIWDXWRPDWLTXHHWIRQFWLRQLQFKLQJ
L’entreprenariat au féminin
En collaboration avec les associations des
Femmes Chefs d’Entreprises Belges (FCEB) et des
Ardennes Françaises, l’UAW mettra à l’honneur
deux agricultrices chefs d’exploitations (une
belge et une française) lors d’une cérémonie qui
aura lieu sur le stand le samedi 28 juillet. Une façon pour l’UAW d’encourager les femmes à développer leurs propres projets en agriculture !
Agricultrices : tentez votre chance !
Grâce au soutien des magasins « Luxus
Chaussures », l’UAW organise jusqu’au lundi 30
juillet à 15h un grand concours pour les agricultrices. Chaque jour, une participante sera récompensée par un bon d’achat de 30 euros à valoir
dans un magasins Luxus de son choix, l’affiche
Agricultrice et fière de l’être?
nous aussi!
dans
L’UAW rassemble des femmes bien
leurs bottes ET dans leurs escarpins
!
L’Union des Agricultrices Wallonnes
vous offre la possibilité de gagner votre
prochaine paire de bottes ou d’escarpins
A gagner chaque jour
Un bon d’une valeur de 30 € à valoir dans un des magasins Luxus de Belgique, l’affiche
« Agricultrice : plus qu’un métier, une vie » et un panier de produits bien de chez nous.
Grand prix
Un bon d’une valeur de 150 € à valoir dans un des magasins Luxus de Belgique, l’affiche
« Agricultrice : plus qu’un métier, une vie » et un panier de produits bien de chez nous.
Bulletin de participation
Règlement du concours :
Être une femme issue d’une exploitation agricole wallonne
Découper et remplir le bulletin de participation ci-joint
Venir le déposer en personne dans l’urne au stand FWA-UAW-FJA
(29.13) lors de votre visite à Libramont
Grâce au soutien de
Prénom :
❍ Je souhaite être informée des activités de l’UAW
26 JUILLET 2012
Age :
Je suis :
❍ chef d’exploitation
❍ conjointe-aidante
❍ Aidante
❍ Conjointe ou fille d’agriculteur et j’exerce une autre profession
Tirage au sort vendredi, samedi , dimanche à 16h et lundi à 15h
12 Pleinchamp -
La Foire ayant choisi pour thème de son édition
2012 « A table, du champ à l’assiette », les agricultrices se devaient de proposer à nouveau aux visiteurs de la Foire leur quiz « Qui veut gagner sa
croûte ? ». Cette animation ludique et éducative
met en avant l’origine et la qualité de notre alimentation et teste les participants sur leur connaissance de notre agriculture et de ses pratiques.
Grâce à nos partenaires (l’APAQ-W, la Raffinerie
Tirlemontoise, le Moulin de Statte, la coopérative
de l’Yerne et le Conseil de Filière Grandes Cultures),
nous offrirons cette année encore des paniers de
produits de chez nous aux heureux gagnants.
Rendez-vous sur notre stand le vendredi 27 juillet à
14h30 et le samedi 28 juillet à 10h30 pour découvrir
ou redécouvrir ce jeu ! Comme chaque année, les
agricultrices de la Province du Luxembourg seront
au rendez-vous pour vous proposer du lait frais à
la dégustation et de succulentes gaufres de Liège.
Des rencontres et de la solidarité
(tirage parmi tous les bulletins déposés pendant la foire - le lundi)
Nom :
Adresse:
Téléphone /GSM:
Mail :
Mise en valeur
des produits de chez nous !
Pendant toute la durée de la Foire, les agricultrices de l’UAW, en collaboration avec le Collectif
Stratégie Alimentaire, accueilleront des représentants des organisations paysannes du Burundi, du
Sénégal, du Niger et du Bénin.
Le dimanche 29 juillet à 15h, une table-ronde
réunira agriculteurs et agricultrices belges, chercheurs et responsables de recherches ainsi que
nos invités pour une discussion sur le thème des
« relations entre la recherche agricole et les agriculteurs et leurs organisations ».
$
$
" '!
#" #"# % " ' # #
( #"# "
"$" $
"# # "#
#"" " # "
#& #"# #" # #
" # $ " # "
"" " " # $ " $
!"" ! "& !
(' " &!
'(' "&
"&' *
)))
$! +++$# #
26 JUILLET 2012
- Pleinchamp 13
ZWISCHEN EUPEN UND SANKT VITH
Das Fahren von Traktoren ist Studenten untersagt!
Werkstudenten ist es nicht mehr erlaubt einen Traktor zu fahren, sobald
dieser eine Last zieht, schiebt, transportiert oder hebt. Dies geht aus der
aufmerksamen Lektüre des Königlichen Erlasses vom 3. Mai 1999 über den
Schutz jugendlicher Arbeiter hervor.
Bernard Kersten
Die Regelung in Zusammenhang mit dem
Schutz jugendlicher Arbeiter ist nicht wirklich
neu insofern sie aus dem Jahre 1999 stammt.
Man muss sich jedoch eingestehen, dass bis vor
kurzem nur wenige sich darüber bewusst waren, dass dieser Erlass für Studenten, die Traktor
fahren, ebenfalls folgenschwer sein würde.
Die Wallonische Mission der grünen Sektoren
(Preventagri) hat mittels eines Communiqués
das Verbot in Erinnerung gerufen, das die jungen
Fahrer betrifft.
Woher rührt das Problem dieses Erlasses,
der es verbietet Jugendlichen bei der Arbeit
Arbeiten anzuvertrauen, die als gefährlich gelten? Neben Arbeiten wie dem Auslichten oder
der Verwendung gefährlicher Produkte (darunter Pflanzenschutzmittel), ist insbesondere das
Fahren von „kraftbetriebenen Flurförderzeugen“
verboten. Auf den ersten Blick betrifft dies landwirtschaftliche Traktoren nicht, sieht man genauer hin, stellt sich heraus, dass die Definition
sie auch umfasst, ganz egal was angespannt
wird, ob es sich nun um ein Gerät oder einen Anhänger handelt. Denn im Sinn dieses
Erlasses versteht man unter „kraftbetriebenes
Flurförderzeug“ „jegliches Räderfahrzeug (…),
das dazu bestimmt ist Lasten aller Art zu beför-
dern, zu ziehen, zu schieben und zu heben“. Bei
der Auslegung herrscht die Meinung vor, dass
damit sehr wohl landwirtschaftliche Traktoren
gemeint sind. Die Arbeitsministerin hat dies
zuletzt noch in einer Antwort auf eine Frage im
Parlament bestätigt.
Und dieses Verbot gilt sowohl auf der Straße als
im Feld. Die Tatsache, dass der Student großjährig ist und/oder Inhaber eines Führerscheins G
ändert nichts am Problem.
Nicht alle betroffen
Sind alle Jugendlichen von diesem Verbot betroffen? Nein, vom Erlass des 3. Mai 1999 sind
ausschließlich betroffen:
- Minderjährige Arbeiter, die der Schulpflicht
nicht mehr unterliegen;
- Werkstudenten, d.h. diejenigen, die mit
dem Arbeitgeber einen Arbeitsvertrag für eine
Studentenanstellung abgeschlossen haben;
- Lehrlinge;
- Schüler und Studenten, wenn das
Studienprogramm eine Arbeitsform in der
Bildungsanstalt vorsieht.
Dies bedeutet somit, dass der Sohn (oder
die Tochter) des Landwirts, der bei seinen
Eltern einen Traktor fährt, ohne dass es einen
Arbeitsvertrag für einen Werkstudenten gibt,
ist von diesem Verbot nicht betroffen. Immerhin
das, doch unsere Probleme sind noch lange nicht
gelöst.
Andererseits gilt das Verbot für Praktikanten
und Studenten (nicht bei Werkstudenten) bei
praktischen Arbeiten nicht, wenn es sich um
Arbeiten handelt, die für ihre Berufsausbildung
unentbehrlich sind.
Wir weisen darauf hin, dass eine Möglichkeit
besteht, diesem Verbot zu entgehen: Es „ge-
nügt“ den Studenten unter das Statut eines
Saisonarbeiters oder mit einem befristeten Arbeitsvertrag anzustellen. Doch diese
Wahl bringt in punkto Verwaltung (DimonaMeldungen usw.) und Finanzen (Sozialabgaben)
bemerkenswerte Folgen mit sich.
Rückkehr zu wirklichem Marktmanagment vonnöten
Seit mehreren Wochen vollziehen sich wichtige Änderungen auf den Märkten
für landwirtschaftliche Rohstoffe. Die Großflächenkulturen sind von der
Trockenheit in den U.S.A. und den Ländern am Schwarzen Meer betroffen, was
einen äußerst einleuchtenden Kursanstieg zur Folge hat, der insbesondere
Weizen, Mais und Soja betrifft. Mit unvermeidbaren Folgen für die
Nahrungsmittelkosten in allen Viehzucht- Produktionszweigen.
Richard Cydzik
Jedem ist die Krise aus den Jahren 2007-2008
im Geist noch sehr lebendig, die auf internationaler Ebene die berühmten „Hungeraufstände“
ausgelöst hat, während die Zuchtbetriebe für
Geflügel, Schweine, Milch- oder Mutterkühe in
Europa einen herben Rückschlag erlitten haben.
Die Futterkosten sind auf schwindelerregende
Höhen angestiegen. Es ist somit nur berechtigt,
eine Wiederauflage des Phänomens zu befürchten, während diese Kosten jetzt bereits sehr hoch
sind. Was unser Land angeht, sind die bisher
vorherrschenden Klimabedingungen zu unseren Befürchtungen hinzugekommen, weil man
es der Qualität und der Quantität vom Heu anmerken wird. Auch hier wird es Folgen in punkto
Rentabilität geben.
Das einzige auf makro-ökonomischer Ebene
beruhigende Element: Die Warenbestände
liegen heute bei 369 Millionen Tonnen und
Rücklagen in Höhe von 250 Millionen im Jahre
2007-2008, für alle Getreidesorten.
In der nächsten Ausgabe von „Plein Champ“
kommen wir auf eine eingehende Analyse der
Situation und der Tendenzen auf den wichtigsten Agrarmärkten zurück. Dieses Mal sei sofort darauf hingewiesen, dass die vorliegenden
Umstände eine Realität untermauern, die seit
mehreren Jahren im Agrarsektor als unumgänglich zu sein scheint. Die Schwankungen,
die mittlerweile zur Regel geworden sind, nehmen Ausmaße an, die eines Guinness-Buchs der
Rekorde würdig sind.
In Frankreich verstecken die Industriellen
der Tierfutterindustrie ihre Sorgen nicht: „die
Volatilität der Nahrungsmittelkosten ist nicht
mehr außergewöhnlich, fortan hängt sie mit der
14 Pleinchamp -
26 JUILLET 2012
Dauer zusammen“.
Gegenüber dieser faktischen Situation, kann
man die Schwäche der von der EU-Kommission
in der GAP nach 2013 vorgeschlagenen
Verwaltungsmaßnahmen nur einmal mehr bedauern.
Doch Herr Ciolos ist sich der Notwendigkeit
solcher Massnahmen bewusst. Anlässlich einer
Tagung zum 50. Bestehen der GAP am 13. Juli in
Brüssel hat er wiederholt geäußert, dass „immer unsicherer werdende Märkte die Landwirte
entmutigen oder sie dazu veranlassen könnten,
sie zu einer unangemessenen Intensivierung zu
drängen“. Und zu folgern: „die EU muss aussagekräftige Antworten geben“.
Welche? Man muss feststellen, dass der
Kommissar für Landwirtschaft hier eher ausweichend reagiert: „die Dringlichkeit der öffentlichen Behörden ist sichtbarer“. Doch davon abgesehen hat er darauf hingewiesen, was sozusagen
zu einem Leitmotiv der Kommission geworden
ist, die wichtige Aufgabe, die er den Erzeugerund branchenübergreifenden Organisationen,
den sektorenbezogenen Ansätzen sowie der fairen Funktionsweise der Lebensmittelkette zugewiesen sehen möchte.
Vorschläge, die einen unbestreitbaren Vorteil
aufweisen, von denen man aber zu Recht annehmen kann, dass sie, entsprechend des Ausmaßes
der Schwankungen der Agrarpreise, schnell in
die Praxis umsetzbar sind.
Zudem stimmt ebenfalls, dass die Kommission
in ihrem Bündel „Reform 2014-2020“, für den
Zeitraum eine „Notrücklage“ in Höhe von 3,9
Milliarden Euro anlegen soll. Dieser Betrag
ist für außergewöhnliche Situationen wie
Katastrophen (Hilfe bei Tierkrankheit, schwin-
dender Verlust der Verbraucher und andere
spezifische Probleme) bestimmt. Doch auch hier
„insofern die Volatilität der Kurse gang und gäbe
wird, wird es nicht einfach sein, sie als außergewöhnliches Phänomen zu bezeichnen.“
Die schwerwiegenden Lücken der jetzigen und
zukünftigen europäischen Agrarpolitik, scheinen besonders großartig, wenn man sie mit der
amerikanischen Agrarpolitik vergleicht.
Eine Übung, der der französische Arbeitskreis
Momagri sich widmet. Dieser stellt fest, dass
die landwirtschaftliche Hilfe im Jahre 2010, in
den USA sogar 172 Milliarden Dollar gegen 76
Milliarden Euros in der EU ausmachten. „Das
entspricht 422 Euro je amerikanischer Bürger
gegen 152 Euro je europäischer Einwohner, d.h.
noch 2,8 Mal mehr“
Das ist nicht alles: Die amerikanische
Agrarpolitik zielt darauf ab die Agrarproduktion
der Landwirte bis zu den Verbrauchern antizyklisch zu beleben und zu sichern, und somit
den Marktbedingungen ständig Rechnung zu
tragen. Sehr vielsagend ist in dieser Hinsicht der
Fall der Lebensmittelhilfe, die im Jahr 2010 einen Betrag von 94 Milliarden Dollar ausmachte
und die rein faktisch, unter dem sozialen Aspekt,
eine aktive Hilfe für den amerikanischen landwirtschaftlichen Produktionszweig sowie den
Nahrungsmittel- und Futtersektor darstellte.
Im Gegensatz dazu ist die europäische Logik
der Hilfestellung sicherlich auf die Erzeuger ausgerichtet, dabei allerdings von der Produktion
und den Marktpreisen entkoppelt. Anders gesagt „die europäische Politik verfügt nicht über
die Instrumente, um leistungswirksam auf die
unstabilen Preise zu reagieren“, so Momagri, die
feststellt, dass die vorgeschlagene Reform diese
Situation verschlimmert.
Die Schlussfolgerung dieses Arbeitskreises,
eine Meinung, der wir uns nicht anschließen können, lautet „Die europäischen Verantwortungsträger müssen in der zukünftigen GAP tatsächliche
Regulierungsmechanismen vorsehen, die die
Preise und das landwirtschaftliche Einkommen
stabilisieren.“
„Sonst? Die EU muss eine zunehmende
Nahrungsmittelabhängigkeit sowie alle sich
daraus ergebenden Folgen auf sozialer, finanzieller und politischer Ebene bewältigen“.
Das Räderwerk ist bereits in Gang gesetzt
worden. Die EU hat die landwirtschaftlichen
Importgeschäfte im Laufe des letzten Jahrzehnts
beinahe verdoppelt.
Man versteht sich …
"
% &"
7+><8 9; .+)$ .-;8/+8 <-),+ +7'; 1.<8 + ;<8<+.9
,)9 89; +)8 )8 5<7)+ ><;
- ,;)8 -.91.8.9 18;<8<+.9444 - .<;8 )+ -7@ <(
<- .-;8/+ 9 ,9<89 ).9<8);
-99 ;8 18)99 ; )-)91-9+9 ;8,9 18>-;).-4
;; ;$.8)9;).- ; ')88')9;).9 ,+)9 )-9) 5< + 18;$ 9
.=;9 ; 9 891.-9)+);9 18/-9 18
+ .,,)99).- <8.1-- .)>-; -.<9
)-);8 8>.)8 + 9@9;, 9<8>)++-
9-);)8 ;<+4 7 18.1.9 8$<(
+)8,-; ;-; <? <;.8);9 5<7 99
,,89 9 9;8;$)9 - 9-94
+'<8<9,-; 9 18.*;9 8.)>-;
;8.1 88,-; <- .8)++ ;;-;)>
.<9 >.-9 )-9) 18.1.9 ,;;8 9<8
1) <- 9@9;, @-,)5< 1+
71;8 +9 ,+)9 % 18).8);)89 & 18,-- 9<8 9 9 )- .8,;).-9
8.+;9 -9 -.9 +.8;.)89 ; >)
7<;89 9.<89 7)- .8,;).-4 7.*;)
;-; 7$)8 ,-)8 18.(;)> 1.<8
81.-8 + 1+<9 !,-; 1.99)+
<? 8)99 >-;<++9 -9 + <;<84
- 9<8>)++- 9-);)8 !
- 9 .-.); 19 9-9 +9 +><89 ;
+<89 >;8)-)894 .<8 + )+ <; 5<
+9 ;).-9 ,-9 9.)-; .,18)99
; 5<7++9 11.8;-; 9 89<+;;9
.-8;9 ; <;)+94
% )<? ><; 18>-)8 5< $<8)8 & ;.<;
+ ,.- - 9; 189<4 -.8 <;(
)+ 5< '<- 18-- 99 )91.9);).-9
1.<8 5< + >)-- 8+);4 +><89
>;8)-)89 <;.8);9 8+9 8$).(
-+9 ; 89) .)>-; $)8 '<- ;
'<- +<8 -)>< -9 <- 9;8<(
;<8 +<8 11.8;-; 18 )++<89 <- 5<)(
+)84 ;.<; + )+ <; 5<9;).- +.89 -.;8 8-)8 .-; >.<9 ;8.<>8A
<- .,1; 8-< -9 -<,8.4 .<9
9.<');A - 18+8 > -.<9 >)>
>.)? 6 )->-< 9<8 -.;8 9;- +
.)8 )8,.-; 91 7'-$9
; .->)>)+);4
.-- +;<8
- ;) 89)-; +789)
%"% &% "
"
- ; ; 1.<8 + ,.)-9 '<,) -.<9 .(
98>.-9 < +.8;.)8 -.,8<? 9 'A +9 .>)-94
;;-;).- .- <? 9@,1;/,9 >.;<89 891)8;).- ) !)+ ;.<? !>8 18; 71(
1;);444 9.@A >)$)+-;9 .<*.<89 - 189);.+.$) + -.,8 9
.)).99 .>)-9 9; 18;)<+)8,-;
),1.8;-; 1<)9 5<+5<9 9,)-9 9++ 7<;.19)4 .<8 811+ )+ 97$); 7<-
,+) 189);)8 9<8 +5<++ +9 -;)).(
;)5<9 9.-; 9-9 ;4
9 ;8-9,;
<? >'9 ,.<;.-9 ; '>89 18 9
1)5=89 ,.<9;)5<94 79; + ,.,-;
9.@A .- ;;-;) 9 <? 9@,1;/,9 ;;
,+) )88' !>8 ,-5< 711(
;); )99 < 8-,-; +);)8 1+<9)<89
>'9 -9 <- ,, ;8.<1<4
-9 9 ;8.)9 9 9) >.<9 .98>A ;+9
9@,1;/,9 -9 >.;8 ;8.<1<
);9 11+ >.;8
>;8)-)8 9-9 ;884
44 )$. 8-.
8.?+,-; +.89 5< -.<9
;).-9 88)>9 -.<9 88998
#<? -.,,9 !>8 1';<9
19; 1.8)- ;<8<+.9 +<.9
8<++.9 ; 5< -.<9 )91.9.-9 ;'-)5<9 9.)-9 *,)9 $+9 2 -(
;)).;)5<9 >)-94443 -.9 +>$9
-7.-; *,)9 ; <;-; - % -$8 &
5<7;<++,-;4 - ; < .<89 9 0" 8-)89 --9 +9 )-;9
9-);)89 9 9.-; 9<9 1+<9
- 1+<9 9.<>-;4 8.+,-; 1+<9
5< +9 .<+>89,-;9 +),;)5<9
+ ,.-)+)9;).- ; +7)-;-9)!;).9 '-$9 .,,8)<? -.<9 @
?1.9-;4
, 9) + +<;; .-;8 +9 ,+)9
);9 8$+,-;9 9; 18)9 - '8$
18 +9 <;.8);9 )+ -7- 89; 19
,.)-9 5< +9 .-95<-9 .-.(
,)5<9 89;-; '8$ 9 +><89
; ;-; .-9)8+,-; + 8-(
;)+); ; + >))+); +<8 ?1+.);(
;).-4 ; 5< )8 9 <;89 ,+)9
-,)5<9 5<7.- 5<+)! % 7.-.(
,)5<9 & .,, + +9 ;8.<+9
891)8;.)89 % $ % #) %" $)$
5 M C = C 9 K 1 C H C 7 D ' 9 C 6 C? ? ? 5 B C D 1 M 9 K D 9 6 = , 7
&
9KC 17HC9K1C HH " *+!
$- $ -! 7 =9KM1H @K
D9K51,7 C 5B17H 7D H1M1H! 7 JQ<<
79HC D5 51! 5 6=,7 7,,! 7D D C71#C 51,7 C91H
M CD 5 5KHH 951,H91C !KH JQ<J?
K 5 HH H1M1H! 63 KC 5 D
796C KN 97HHD M 1M CD D 17D0
H1HKH197D 97H = C61D =9KCDK1MC 5
!M 59== 6 7H D 1''!C 7HD 9KH15D H
DHCH!,1 D 97HC:5 DD 7H1 5D 7D
5 C 79D 61DD197D D71H1C D?
- M95K6 HCM15 KC 97 !H!
HC#D 16=9CH7H 7 HH 77! JQ<<
61D HH K,6 7HH197 =DD,#C
7 91H = 77H =D 6D@K C K7
C!51H! 16=55 KC 6 7H !=C9K0
M!D =C 5 D C1D D D71H1C D DK D0
D1M D 79D !5 M, D D CC!( 7H H9K0
39KCD =5KD .? 7 H1'' 1H! H1HC 5B!6 C, 7 5 651 /655 7 C, H9H5 6 7H 17977K
3KD@KB59CD? 9HC = CD977 5 DB DH 5
79C 69151D! D7D 96=H C 9550
9C7H M 5 D KH9C1H!D H 5 D / C0
/ KCD =9KC H 7H C C!=97C KN
!5 M KCD !D 6=C!D H HH DH7H K7
'91D =5KD 79HC C:5 =C 61#C
51,7 7D 5 DODH#6 DKCM 1557
D71H1C ?
KC 5 =57 5 HC151H! H 5B 7C ,1DHC 6 7H D 716KN 5
C!D1 7H C 5 M! 5B6!519CH197 H
5 @K51H! D D CM1 D C 7KD 79D
6 6C D? - 97D!CH197 . (75 =C#D K7 !M5KH197 'M9C5 7
JQ<< 79D =C DHH197D 97H 9H 7K 5
CH1(H197 - 8QQ<JQQ$ . K
9KCD K =C 61 C D 6 DHC JQ<J?
C!D1 7H 17D1DH! DKC 5B 7D 65
D = C'9C67 D 6 7! D =C
79HC = CD977 5 H7H K 59CH91C
@KB 71H 5 M 5 97HC1KH197
H9KH KDD1 =C!1 KD 55 D H KN
@K1 ;KMC 7H - 7D 5B96C . D CM1 D
17'9C6H1@K D D CM1 @K51H! K 15
D CM1 966K71H197 D C!H1C D
D CM1 D 96=H5 D H C DD9KC D
/K617 D = CD977 5 B 7HC H1 7???
#++ +
/-%*!-+
=K1D =5KD1 KCD 77! D 5 !$!+-*
+ "+++ #%3$$+ + + $'$$-+ - ")*!/"
-/* !$ */"" 7 67@K 30
61D 5 C 7 P0M9KD M 5 D !5 M KCD
H 5 = CD977 5 5B 79KD 5B 7
C 6 C197D M1M 6 7H?
7D D97 559KH197 5 171DHC B 65! D5K! 5 C:5 5BCD1 H
D97 HCM15 - 5! . K D CM1 D !5 0
M KCD 7D 5 , DH197 5B==C1H197
D 651 D 7165 D?
5KD 8F> D 97HC:5 D '' 0
HK!D K D 17 K D H KC ,C195 D97H
'M9C5 D? - B DH 5 6 155 KC C!DK5HH
9H 7K H9KD D H KCD 97'97KD? 5
=C9KM @K 5 D ,C1K5H KCD K0 5
K :H! 97HC1,77H D 97HC:5 D
@K 3 6B 6=591 B155 KCD HH!0
7K C 97H 1 7 96=C1D H9KH 5B17H!C"H
'1C =C KM B N 55 7 7D 5 KC
=C9KH197? 7B DH D7D 9KH =D
H9K39KCD '15 61D B DH H9K39KCD
=C9(H5 & .?
97H NH D71H1C 5, 7B DH =9KC0
H7H =D H9K39KCD '15 % 61D DB6!0
519C KDD1 =C 155 KCD 651 BK0
3 DP4O !C1@K! H DHHKH 17 67
9C! 7 D =H 6C JQ<< 5K
H97,K 62HC1D! H DHHKH 17 67
9H 7K 7 '!MC1 C JQ<J H =C9,C66
5KHH 9'(1 5 97HC 5B 17DHKC!?
? CK 55 97DHH - 9HC =OD DH
=CM 7K K7 D1HKH197 D71H1C HC#D
'M9C5 @K1 79KD = C6 H BN C
79HC =951H1@K DKC 5 =C!M 7H197 H 5
DKCM 1557 ?9KD 7 "H D D 615597D
DD 7H1 5D H 3 C DH 97M17K
@KBK7 6 DKC 7 = KH "HC KH15 @K
D1 55 DH HH 7K H =H! =C 5
D H KC .?
1D 15 'KH C DH C M1,157HD H =9KM91C
DB=H C C=1 6 7H 59CD 5B==C10
H197 79KM KN D? B N 6=5 5
CK 559D 7 DH K7 55 =C KM ? D
6 DKC D DKCM 1557 97H 17D1 !H!
C 7'9C! D M 5 D =C1D D D7, BCD1 B DH H9KH B9C K7
!@K1= <<8 = CD977 D K D CM1
D !5 M KCD?
$-!-!%$ $*!+-*#$7 97DHH 7HC JQ<Q H JQ<< K7
1617KH197 B 7M1C97 I> K 796C
9M17D =C!1D!6 7H < J)< +<I
(7 JQ<<? 796C HC9K= KN
97H17K 1617K C 5K1 KDD1 =C#D
<> D91H << 8EF (7 JQ<<?
796C 71DD7 D C 3917H 5
71M K JQQE M D D )QI +F8
M KN !5C!D?
796C - D9CH1 D . DK1H K7
1DD B 7M1C97 )> H!691,77H 5
BK7 1617KH197 D HC7DH197D
966 C15 D?
7 /1''C = 77H 79KD C!970
'9CH 5 HKN C 6=5 6 7H D
9K5 D C DH HC#D '15 7M1C97
I> HH DH7H H9K39KCD 5 /KH
@K51H! D 9K5 D KH151D! D?
DK#D D 97(C6 =5KD I) > D 7C ,1DHC 6 7HD
D97H C!51D!D M1 ? =C90
=9D 5BCD1 79KC, M1M 6 7H 5 D
- 797 17DC1HD . 5 '1C & 9KC@K91
=D 5 91C 59CD BK7 !697DHC0
H197 = CD97751D! H K7 17DC1=H197
C=1 H ,CHK1H &A
7(7 79D '9C6H197D 5BKH151DH197
9C,71D! D 7 95590
CH197 M /79 5 H 7'9C' C6
97H DH1D'1H =D 6917D <QI =C0
H11=7HD?
$- $!#"
7 97D!@K 7 K =C9,C66
5KHH H K =C9H995 M9C0
H 6 7H 5BH1M1H! ,595 !H! 7
'9CH K,6 7HH197? M =C#D B<
6155197 5 796C B75OD D DH
96=C5 5K1 JQQ$?
796C 9DD1 CD BKH9=D1 D
5K1 KDD1 N=59D! DK1H K7 '*KN
@KD1 @K9H11 7 796C KN M9C0
H97D + +<$ 9DD1 CD 7 JQ<< 97HC
J 8EF 7 JQ<Q &
K 71M K 1,79DH1 15 DH 17H!C D0
D7H C H 71C (7 BO "HC HH 7H1'
DKC 5 H CC17 K7 K,6 7HH197 D
D D5697 559D / P 5 9M17
97H 5 671' DHH197 / P 5B7165
= KH =C 7C 6K5H1=5 D 55KC D H
97H 5B7H119C!D1DH7 5 =C!M 7H197
H 5 D C1D@K D HC7D61DD197 7HC
HC9K= KN D97H KH7H =917HD BH0
H 7H197 =9KC 79D M!H!C171C D?
7D 5 6"6 D=C1H 7 =D
7!,51, C 96=H H 7K 5 KC K,0
6 7HH197 9D CM! 5 D 17' H197D 5 H!C1 ? 951 5 D 6661H D DH=/O599@K H 7 =CD1H959,1 5 D 9119D D?
7(7 5 H /71@K D 7H1190
,C66 D @K7H 55 !H! 9=H10
5B/H 79KM K 951,H91C D =9KC
5 D 716KN =5KD <$ 691D K
6917D 3KD@KB 5 (7 5B77! H 5 D
H DHD DKC 51H H74 C!17DHKC!D?
5KD B<$ 6155197D B KC9D DK==5!0
6 7H1C D 97H 17D1 !H! !,,!D =9KC
(77 C 5 D 75OD D 51! D K DK1M1 D
'9O CD CK 559D ? 171DHC 39KH
- 5 = KH 79KD =C2HC !M1 7H H7H
5 D7H! 7165 DH 16=9CH7H 79D
O KN 61D 7D 5 97H NH K,!H1C
HK 5 3 = KN M9KD DDKC C @K B DH
5917 B"HC 5 D? C 'KD =9KC 6
=CH @K D9KD =C!H NH 79KD 'D0
D197D 5 =951H1@K D71H1C 7165
K7 =C 7H =KMC .?
H B17D1DH C - D7D 5B171D= 7D5 =0
=K1 5B H D97 /96959,K K
79C 5 !,5 6 7H , DH19771C D
5B1 7H1(H197 7165 H 97 5 HC151H! KK7 =951H1@K D710
H1C '( 7 =9KCC1H "HC 61D 7
=5 ? 7D 5 D 5 CK 559D
7 =CH1K51 C 5 'K5H! B=HH197
!697HC! =C 5 H 5B =9KC
'' HK C C=1 6 7H K7 796C CK
B75OD D H 5B '(1H! K DODH#6
71H 5 = C6 HH 7H 5KHH C 97HC
5B NH 7D197 5 651 H 617H 71C
79HC DHHKH 17 67 K 71M K KC90
=! 7 97H 3 H1 7D 5 D C 6 C1 C .?
6 DD, DB DH M9K5K 51C 5 D7H!
7165 ,C7H BK7 C! 5 M 71C !90
7961@K =9KC K7 D H KC DD 7H1 5 @K1
5K1 H1 7H =CH1K51#C 6 7H ;KC 7B DH
=D K7 @K DH197 D 971C KN O KN
5 171DHC @K K 97HC1C ?
( *!/ C 5O D97 H9KC 5
6 DD, K !$!+-* 1""%$ + *
0/2 '/"!+ ")*!/"-/* "
/*"!- " -/* " %*- / -*!#%!$ *"% ! $-%$!%?
651D! 7 JQ<< '(77H H9K39KCD
=5KD 5B9C1 7HH197 =C 7C =C 5
M!H!C171C 7 H C6 D HC1H 6 7H
KN 7H119H1@K D?
C61 5 D 79KM KH!D 1H97D 5
57 6 7H D 75OD D DKC
19=D1 B9C 155 5B6!519CH197 D
9KH15D 1,79DH1 5 1#MC DD9CH1D BK7 !HK D 'H KCD C1D@K 5 61D K =917H BK7 9KH15
62HC1D 5 7!9D=9C9D H K7
!HK 5 5K H97,K DKC D
D C!DK5HHD 9H 7KD?
57 6 7H K 1H /H '9KC71H 5K1
KDD1 D D =C 61 CD C!DK5HHD D/ P
@KB 7 =C61 5 D 716KN / 0
H!D H H DH!D < DKC JQQ DH =9D1H1' &
7(7 K7 =57 5KHH 97HC 5
=CHK CK59D DH 61D 7 =5
7 96=5!6 7H K =57 97HC:5
=C9=9D! =C 5 (51#C 51H?
*''%*- .4&& ")*+! +%$+/"-" $+ +%$ !$-*
"!- - -"*" +/* $%-*
+!- 111(*+!(
9QQ/
I044!F HQ9H
I 04 0!6F4 4A06)I!6P L00B!
4 :!CF! 7L06! 4A 4 540! ! 4
46+I! 4!I! 4 BI!447C!% :7IB 6!
:C 4!C 0F!B F7IF!C>
0 4 4!FIB! ! !FF! C75B! 40CF!
I6 C!6F05!6F 75:B".!6C04! !
, :!IB - 61F 4!C B!7556F076C
CI0L6F!C '7B5I4"!C !6 76C"?I!6!
:7C0F0L!C !F 76CFBIF0L!C "40B0CC!6F
4A.7B0P76>
0!6 :I40 57604 4 C"IB0F" C60/
F0B! 70F #FB! ::B".!6"! 4A".!44!
! 4 :46$F! !F 6C I6! :!BC:!/
F0L! +474! !F FB6CL!BC4! 06F"+B6F
C6F" .I506! C6F" 6054! C6F"
L"+"F4! !F C6F" !C "7COCF$5!C !F
! 4 070L!BC0F"> A!CF 4! 76!:F A
, I6! C!I4! C6F" -> 755!6F #FB!
, 7:"BF0766!4 - ! F0FB! @ !4 :CC!
:B !C :B060:!C '765!6FIN !
:BF!6B0F B!C:!F 7IL!BFIB! !F I6
C7I0 ! :!B'7B56! ! L0C076 !F !
CFBF"+0!>
IBL!0446! :CC0L! !F 07C"IB0F"
70L!6F #FB! CF05I4"!C> 7IB !FF! !B/
60$B! !6 4A7IBB!6! 04 CA+0F +474!/
HQ9H "5BB" L! 4 ;B"<::B0F076
I L0BIC ! .544!6!B+ !F 4 BI/
!447C!> ABC0 L0F 06L0F" 4! 67IC
!6FB!F!60B ! !C 540!C% 'IF / 04
B"!44!5!6F !6 L70B :!IB@ 755!6F
4!C '0B! B!I4!B 7I 50!IN 4!C "40506!B@
I506!C 6054!C 4!C ":0"50!C
76F F7I27IBC C"L0 CIB 67FB! :46$F!>
6 .0''B! 0!6 !6F!6I 06F!B:!44! DQ = !C 540!C "5!B+!6F!C 76F
I6 :7F!6F0!4 P7767F0?I! A!CF 0B!
?IA!44!C C76F FB6C50CC04!C ! 4A60/
54 4A.755!> F0FB! A!N!5:4! I6
:!F0F F7IB !C 540!C 67IC O6F
5!6" 7I 67IC 5!66F !67B!
:CC! !6FB! IFB!C :B 4 B+! 4 '$LB!
4! B7'!CC!IB 4I! !+!B56
7BC ! !FF! HQ9H 4! B"C0!6F !F0''! C4I" FB70C "4!L!IBC 50/
60CFBF!IBC :BF0C 4 B!FB0F! !F :B50 4!C '76F!IBC ! 4ABC0 F0!66!
L6 O3 , .755! ! 76040F076 ! :F0!6! !F A"7IF! - 4!N0C
C0IN , 67FB! CO6040CF! 0!6'0C6F - !F O576 0P0B! , .755!
! :70C :B 4 :B74! !F 4! 2I+!5!6F !F :B7IF!IB 766I ! :B7I0FC
! 7I.!% !F ! 766! .I5!IB & -> :CC076 ! 4!IB 5"F0!B !F 4!IB
"L7I!5!6F '76F :BF0! ! ! ?I0 :!B5!F ! 76CFBI0B! I6! CC70F076
A"4!L!IBC F!44! ?I! 4 68FB!> , 7IB 4!IB FBL04 !F 4!IB C7IF0!6 ?IA04C
C70!6F L0L!5!6F !F .4!IB!IC!5!6F B!5!B0"C 06C0 ?I! 4!IBC ":7IC!C -
06C0CF" 4! B"C0!6F>
ABC0 B!+B!FF!B ! FB07 ! .7 & ! > B> O576 0P0B! !F
C76 ":7IC! 4!N0C C0IN F0!66! 6 O3 !F C76 ":7IC!>
.6+!5!6F ! : ICC0 :7IB I6
IFB! 5060CFBF!IB ! ?I40F"
406 ! BIO6 ?I0 ?I0FF! 4 !F 4 B!:B"C!6F0F I 76C!04 A/
5060CFBF076 ! 4A !:I0C C
B"F076> 4 ::7BF" C6C 76F!CF!
4ABC0 C!C 7660CC6!C C0!6F0/
(?I!C !6 ?I40F" A6+"60!IB +B7/
675! C C+0F" 6C 4!C "0C076C
:740F0?I!C !F C 7660CC6! I
576! +B074! '7BF ! C!C 76FFC 406 ! BIO6 B!:B"C!6F6F 4
4ABC0 !I7I: ::7BF"
B0.!C !F 5I4F0:4!C> IA04 C70F ICC0 00 IB6F C76 56F>
B!5!B0" :B F7IF 4! 76C!04 A50/
60CFBF076 ! 4ABC0 ?I0 4I0 C7I.0F! 766! 76F06IF076 6C C BB0$B!>
060CFB! 06! BI!44!
5!6F ABB#F!B 4!C +!B5!C 4A!6FB"! !
F7IF! !N:470FF076 ! 75:BF05!6F!B
4A"4!L+! !6 C ! 76F506F076
:7IB "L0F!B 4 0CC"506F076 06F!B6!
!F !6(6 ! 76(6!B 4!C 605IN :7IB
"L0F!B 4 0C:!BC076 AI6! 540! L!BC
4A!NF"B0!IB>
B 044!IBC :B7"!B 4A06CF44F076 !
B"C!IN B"+076IN 6F076IN !F 06F!B/
6F076IN C76F IF6F ! "5B.!C
!CC!6F0!44!C> A"L4IF076 !C 7JFC
C707/"76750?I!C 40"!C !C 540!C
67IL!44!C !F 60!66!C !CF 060C:!6/
C4! !44! ICC0 :7IB , :B07B0F0C!B - 2ICF! F0FB! !C 540!C F!44!C ?I! 4
540! ! .544!6!B+ 4 ($LB!
:.F!IC! 4 0$LB! %
6CI0F! 04 CA+0F ! C! :B":B!B 4ABB0L"! ! 67IL!44!C 540!C L!F7/
B0!44!C !F CA06F"+B!B 6C !C B"C!IN
FB6C6F076IN L0 4 C!6C0040CF076
D B0!/IB!6! !5044! B +B7675! 7'(0!44!5!6F "C0+6"! :7IB
B!5:4!B 406 ! BIO6 !6 F6F ?I! B!:B"C!6F6F! ! 4 I:B$C !
4ABC0> 76+F!5:C F0L! 4 !44! 7447B! 506F!66F I C!F!IB
6054 !6 :BF0I40!B 7L06 !F B!:B"C!6F! C '""BF076 I 750F" 76CI4/
FF0' ! 4A'C>
D 66! 0BC76/!5B.! "4!L!IC! C"4!F0766!IC! 7L!F 6C I6!
!N:470FF076 ! 9GQ . ! *QQ 7L06C !6 :B7IF076C 40F0$B! 74CF!06 !F
L06!IC! > 44! CI$! F0!66! 6 O3>
D 746 I706 "4!L!IB C"4!F0766!IB B6/B!F ?I0 CI/
$! 4!N0C C0IN>
D !6/B0! !4F!6 "4!L!IB 40F0!B 74CF!06 044!BC/CIB/!570C CI/
"6F O576 0P0B!>
4A06'7B5F076 !F 4 '7B5F076 ! F7IC
4!C F!IBC 76!B6"C>
6 F!4 :B72!F B"I60CC6F :4IC0!IBC
:BF!60B!C ! 4 C6F" 6054! F!4C
?I! 4A+ 4! !F 4ABC0 !CF !6
:B":BF076> CA+0F AI6 , C!B/
LF70B! 60F0B! !F 76750?I! ; !F
C0!6F0(?I! < .!P 4!C I5066FC !6
44760! - ICC0 6755" , !6
44760! ->
6(6 !6 B"+076 M44766! 04 'IF ICC0
:!6C!B :B7F"+!B F!B5! 4!C "4!/
L!IBC% 7I50C !C 4"C I , L0/
L6F - !C 5"60C5!C CCIB6F0!4C
7I ! 5IFI40CF076 !C B0C?I!C +B0/
74!C 70L!6F #FB! C740!5!6F 76IC>
A!CF !6 F7IF C I6 C7I.0F .!B 4ABC0 B":!BIF" I6! '70C ! :4IC I/
:B$C !C IF7B0F"C :740F0?I!C :B"C!6F!C
!FF! CC!54"! +"6"B4! HQ9H%
" " & # # #%
$" "" "# " " #" $" $ "
+B0I4F!IBC 47IL7O6F 6C I6 , B!
- :"B070?I!5!6F !6 .6F0!B
C7I50C IN 4"C 405F0?I!C !F C60/
F0B!C IN B0C!C !F 540!C 40"!C 4
576040CF076 !F IN ".6+!C 75/
5!B0IN 4! 060CFB! 0 6F7607 C! 0F
0!6 76C0!6F ! 4 6"!CC0F" AI6 B"/
C!I C60F0B! 064I6F !C "5B.!C
6F00:F0L!C !F ! B:0!C :B0C!C !
"0C076> B"F076 AI6 COCF$5!
! L!044! CA06CB0F !6 F7IF! 47+0?I!
6C !FF! B")!N076> 7IB O "!B
4!C C!BL0!C ! 4 "+076 44766! !F
4!IBC !N:!BFC CA!6++!6F B!I!0440B !F
CI0LB! !6FB! IFB!C 4!C :B7:7C0F076C
! 4A ?I0 '7BF! ! C76 !N:!BF0C!
!6 0!6F0(F076 !F C6F" 6054!C
76C!BL! !F 5JB0F 6C C!C BF76C
!C :B72!FC 7::7BFI6C !F :F"C I
F!BB06> ! B!CF! ?I! 4A060C:!6C4!
!F 0676F7IB64! C7IF0!6 (660!B %
,7IF 4! 576! 70F C! 57040C!B 6C
4! 5#5! C!6C B47 0 6F7607 !6 '0F
C :B07B0F" - 764I C76 B!:B"C!6/
F6F> ABC0 !CF :7IB C :BF :B#F! 4!
B!676FB!B :7IB 4 50C! !6 .6F0!B &
0 L > 7 > 3 H , > E > 2 ? # 3 > 1 >: : : 0 = > ? , L 3 H ? 3 1 7 ' 2 "
()!(
#(( 1/) ),(,( '()
0 L,00 ?? 6P 22?
=M,?E2 0 32?,0 =+
1,2,?E>E,32 0=>?, ?
#1,2,? + 2$2 " + '> 0=>>,L
HM #11? >,+
H>2
1,00 >7>?2E2E 0 E
22 ,>?32 0LH? 3LE 232
03,2 ,2N E 7>1,> '>,H0+
E>, >7>?2E2E 0? 0LH>? H7>?
23E> ??3,E,32: 3H? ?311?
00? ? >232E> 73H> #,> H2 7H
70H? 322,??2!
1 ,>?32 2= 7? E 0H 7> *+
?> L 0 1M,1H1 L3,M 03>? 0=??10 '2>0 H G .H,2 >+
2,>: ,2 322H 2? 0 132 ?
0LH>? ?0E,322H>? 00 .32'0
H 1E,2 H ?3,> L 0? ,>32?
E EE,2? 8 =?E H2 1> *3>? 7,>
73H> ?? LHM 9 0? '30E? E>NH>?
E 0? E>N32? 8 00 3E,2E ;H=00
LHE ?? 7, 23,>? ;H=00 3>
7> ,00H>? 9 E 0? 7,00EE? E E+
03'H? >7>3HEH>? 8 00 322-E
7> 5H> 0 '203', E3H? 0?
EH>HM ? 2E>? =,2?1,2E,32
0'? E E>2'>? 9:
?H0EE? E>L,0 7>3#??,3220
E *HE ;H0,E 7>? GPP
LHM *;H 22 70,2? ?2E
231>HM *17,322E? >173>E? E3HE? E'3>,? 32#32+
H? E 0??12E >2E ( H+
M,1 M703,EE,32 7>3HE>, 0,E ) ?H> 0 7>3L,2 1H> L
7>? 66 PPP 0,E>? 2 13N22:
2 #,E 1 ,>?32 H>,E ,1 E>
LE>,2,> E H>,E E3HE L,+
2 E>3HL 70 E 32*H> 2?
EE 7>3#??,32! ,? ,0 2 ?=',E
7? 0 >'>E E2E ?32 1E,>
=0LH? 0H, 7>3H> ?E,?#E,32 E
723H,??12E H ;H3E,,2: =?E
H2 *,?E3,> =2#2 H??, 00 ;H,
??3HM E3,0EE,E 0? L*? 0=M703,EE,32 #1,0,0 L ,?2
? ?7E 2? L 0 23HL00 E32+
H? 0E>,;H E 12,,E 0? 0+
03E? L E3HE HE2E ME>,E:
=E,E >,E 00 ? 1>, 32 L3,,
FP 2? L H2 0LH> 2> ,>?32:
0? >7>222E 0=M703,EE,32 ??
HM+7>2E? E #32E HM H2 ?3+
0, ;H,7 E>L>?2E L2E? E E1+
7E? E2E 2 #1,00 ;H= 0 #>1:
H> $0? -2 ,>> *3,?, 0 11
L3, 2 >7>22E H2 7>E, 0=M+
703,EE,32 0H> $00 22+E*>,2
2=?E .1,? 03,2 73H> H2 3H7 1,2: , 0 E>,E 0=0L' ? LHM
E 0=,2?1,2E,32 >E,$,00 + 7?
=*E EH>HM E>37 >,?;H "+ 0H,
?32E ??2E,0012E 32$? 0? AP
*E>? H0EH>? ?32E ;H2E HM
22 ,>?32 2E3H> ?32 1>, E ?32 $0?
L03>,?? 7> 0? *311? BP HE>?
E2E >?>L? H 7EH>':
! 03>? ;H=?E+ 3H ;H, ,2 7H
13E,L> H2 #11 E2E 3H7 ?H>>3-E 2E>> 0=>?, <" =3>
H2 ,2E>E >E,2 73H> 0 ?2E ??
2,1HM ;H=00 1-E>,? #3>E ,2 E
0 ?2E 2,10 2 '2>0: H,?
7>? L3,> 7>E,,7 ;H0;H?+
H2? 23? ??10? '2>0?
? >232E>? E *2'? >,*? E
13E,L2E? 23E112E L E,22
L2 N/ ;H, 0 32L,2 0H, ?H+
> 2 >.3,'22E 0=>?,: 23E>
??3,E,32 =0LH>? 00 77>,
2 7>E,H0,> 0 ?>L, =??,?E2
?2,E,> E2E LE>,2,> ;H=1,+
2,?E>E,# E 72? ;H=,0 1>,E =E>
,)!) !) 3#!,,!)
#!() !(, !)/(, $
2? 0? ;HE> >E,0? 7>2E?
23H? L32? 7?? 2 >LH E3HE?
0? >'0? 0 ,3?H>,E ME>2
=?E++,> 00? ;H, 17*2E 0=,2E>3+
HE,32 ='2E? 7E*3'2? 2? H2
E>3H7H:
2? 0? 7>3*,2? >E,0? 23H? 23H?
,2E>??>32? 0 ,3?H>,E ,2E>2:
00+, ?E H2 ?N?E1 ( %!
) 7>L2E,32 E ?E 32?E,EH 1?H>?
( )%" ) L,?2E >H,> 3H ?E377> 0 7>37'E,32 ='2E? 7E*3+
'2? H ?,2 0=0L':
%! $$! $!" !
"
!" '!$ $! %" t
,L,?> 0=0L' 2 ,##>2E? O32?
8 ?E3>,?E,32 9 @
t 1-E>,?> 0 7012E ? 2,+
1HM H 7>?3220 E H 1E>,0 @
t 2EE3N> ?,2#E> E 0HEE> 32E>
0? 2H,?,0?:
3H>;H3, < > ;H=,0 M,?E H ?,2 =H2
11 M703,EE,32 ? O32? 3J 0 1,>3+
,?1 8 2,LHM =,2#E,32 E 32E1,+
2E,32 9 E 0 ?EEHE ,11H2,E,> ? 2,+
1HM ?32E #3212E012E ,##>2E?:
,2?, H2 0L' 3,E E> ,L,? 2 ,##+
>2E? ?EH>? t 0 O32 2,??' 317>22E 0
'?EE,32 0 L>>E>, E 0 1E>+
2,E
t 0 7>1,> O32 >3,??2 0
73?E+?L>'
t 0 HM,1 O32 >3,??2 0=2'>,??12E
t 0=,2$>1>,
t 0 ;H, ?E3/' E =1>;H+
12E
t 0 ;H>2E,2
t 0=,> =;H>>,??':
0 ?E ,173>E2E 1EE> 2 70 ?
( >>,>? ) 2E> ? ,##>2E? ?EH>?
0=0L' $2 t =L,E> 0? 32EE? 8 ,>E? E ,2,+
>E? 9
t 32E>40> 0? 7??'? 2E> ?
O32?
t 1EE> 2 70 H2 3H 70H?,H>?
?? 73H> 0 7>?3220
t ?H77>,1> E3H? 0? HE>? 7?+
?'? 232 ,2,?72?0?
=3.E,# 7>,2,70 ?E 1-E>,?> 0? +
E3H.3H>? 70H? >2#3> E ?3HE2H:
=,0 ?E H2 ?3H*,E ;H, 0H, E,2E 5H>
=?E L3,> 0 1E,> ='>,H0EH>
L2E' L03>,? E2E ?H> 0 702
0=?E,1 '2>0 ;H ? L0H>
3231,;H: 00 72? 2 7>E,H0,>
HM .H2? ;H, ? 022E 2? 1E,> H 1,? L2H 31,2
,#$,0!
1 ,>?32 L 773>E> 0=>?, ?32
M7>,2 E ? 322,??2 H E>+
>,2 ??3>E, ? L,?,32 #11
0 7>3#??,32 =0LH>: E3HE
?3NO+2 ?I> L 32 ?2? 2E*3H+
?,?1 E 7??,32: 3H? 0H, ?3H*,+
E32? 32 E>L,0 H ?,2 23E>
??3,E,32:
#(, %
7012E? 73H> >?7E> 0 7>,2,7 0 ( 1>* 2 L2E ): ? 2,1HM E 0
7>?3220 3,L2E ,17>E,L12E ,>H0>
7H,? 0? ?EH>? 0? 13,2? 32E1,2?
L>? 0? ?EH>? 0? 70H? 32E1,2? ?3,E
0 70H? ?3HL2E 0 O32 2,??'
L>? 0 $2 =2'>,??12E:
>E,32 M3E*>1,;H 8 ''12E *0H> 9 ;H, ?,2#E 0? 3EE?:
EE2E,32 73H> '>> ?32 #$,E 2
7? 13H,00> 0 *HM L,L ? E>3HL2E
2? 0 L 0 3H*EE "
"
'*'%" ,1,2H> P6 0=,2, 32?311E,32
89 L3H? #,E 3231,?> &% C E>H, C 2:
!%" $ "$%"
,0HL *3>? ?>L, "
%$$
? 7,0HL? 3,L2E E> #>;H112E
2EE3N? 3H >#>-*,?"
70H? 73H> E> L>,12E #$ 0
E>17' ? 3EE? 2? 0 ?30HE,32
?,2#E2E L>,E H>> 70H?,H>? 1,+
2HE? "
$!
$' %( $! " $$"
7>? 2EE3N' ? 3EE? L 0 3H+
*EE 7??> 00?+, 2? 0 *HM
: 32EE 0=H ? E>3HL2E ?H>
0? 3EE? E 0 *HM L,L 7>3L3;H H2
%( ,*HM
" ( %+& % & % + 7,>>:E*,012E7>3L,20,':
0 P& C F A & F
& %)%#)& &)%( , ! % & ( &)(& &)% &( $ ( ) & * & %( & !(%& ( (& & ( )(&"
,/( ()#!) , (), '()
,! 41 !,
5- * .- 5 " ()()& 222&()&
La Wallonie vole à l’eau... Qui va trinquer ?
La période des examens et de remise des résultats scolaires n’est pas si loin. Elle est encore fraiche dans la tête des élèves et des parents/grands parents qui accompagnent leurs petites têtes blondes dans cette période de stress avec une question lancinante : est ce
que le bulletin sera bon ?
Bernard Decock
Depuis le 11 juin, c’est au tour de
la région wallonne de passer son
examen public en ce qui concerne
sa politique de l’eau. Elle soumet
en effet à enquête publique son
projet de plan de gestion sur les
4 districts hydrographiques de
la wallonie. Ce premier examen
passé, elle devra présenter son
travail à son professeur, la commission européenne, qui jugera
de la qualité du contenu. Pour ce
qui concerne le respect des délais
pour la remise de son travail, la région part mal, puisqu’avec 2 ans et
demi de retard elle fait partie (avec
3 autres pays sur les 27) des cancres
de la classe européenne en matière
de transposition de la directive. Sur
le contenu des plans de gestion, le
présent dossier va tenter d’identifier les enjeux de cette matière
complexe et tracer les jalons pour
que le monde agricole participe au
mieux à cette enquête publique
ouverte jusqu’au 18 janvier 2013.
La Directive cadre eau
La politique européenne en matière d’eau a été productive en
quantité de textes réglementaires
ces 20 dernières années. Plus de 30
directives européennes concernent
l’eau, que ce soit pour la lutte contre
certaines contaminations (comme
la directive relative à l’épuration des
eaux où la directive nitrate) ou pour
fixer des normes d’usage (comme la
directive établissant des normes de
qualité environnementale dans le
domaine de l’eau).
Afin de coordonner ces différentes
politiques, l’Europe s’est dotée en
2000 d’une directive chapeau appelée « directive cadre eau » ou en abrégé DCE. Cette directive est très ambitieuse dans son champ d’application
et dans les objectifs qu’elle fixe.
source à l’embouchure, mais aussi
les eaux stagnantes comme les lacs,
les barrages ou encore les canaux
artificialisés) comme les eaux souterraines (qu’elles soient à des fins
de distribution publique d’eaux ou
pas). Son échelle de mise en œuvre ne
s’arrête pas aux frontières des états
membres puisque la gestion des ressources en eau est organisée au niveau des districts hydrographiques.
La région compte à ce titre 4 districts
hydrographiques (la Meuse, l’Escaut,
le Rhin et la Seine) qu’elle partage
avec ses voisins. Tous les aspects sont
pris en compte par la directive pour
déterminer la qualité de l’eau. Elle
s’intéresse non seulement à la qualité biologique des eaux mais aussi aux
éléments chimiques présents (dont
les nitrates, les phosphates, les produits phytopharmaceutiques et leurs
produits de décomposition) ainsi
qu’à la morphologie des cours d’eau
(est ce que le cours d’eau coule de façon plus ou moins naturel ?). A côté
de ces aspects qualitatifs, les aspects
quantitatifs ne sont pas oubliés. On
pense évidemment aux importantes
questions de l’irrigation dans les pays
du Sud de l’europe, mais la directive
va au-delà et demande que chaque
état membre évalue si les ressources
eau ne sont pas sur utilisées.
Tout ca c’est bien beau
mais dans quel but ?
L’objectif central de la directive est
la protection des milieux aquatiques
et des ressources en eaux. Au niveau
européen, l’eau est sous pression.
20 20 % des eaux de surface sont exposées à un risque sérieux de pollution, 60 20 % des villes européennes
surexploitent leurs ressources en
eaux souterraines et 50 20 % des
zones humides sont en danger. La demande en eau ne cesse de croître. Les
trois quarts des Européens s’approvisionnent depuis les eaux souterraines. Près de la moitié de la population européenne vit dans des pays
victimes de «stress hydrique», où
le captage d’eau depuis les sources
d’eau douce est excessif.
Pour remédier à toutes ces situations la directive impose que le bon
état de qualité de toutes les eaux soit
atteint pour 2015. Pour y arriver, la
directive prévoit un processus en plusieurs étapes. La première consiste à
établir un état des lieux de la qualité
des eaux (encore une foi aussi bien de
surface que souterraine). Cet état des
lieux permet de dresser une photographie dans chaque pays européen
et également d’identifier les pressions
des activités humaines sur les eaux.
Sur cette base, chaque pays est alors
responsable de dresser une liste des
points/problèmes qu’il faut mettre
en avant, autrement dit les questions
importantes pour un territoire donné
pour améliorer la qualité de l’eau.
Ces différentes étapes font l’objet
d’un processus de consultation du
››
Tout d’abord elle concerne toutes
les eaux, les eaux de surfaces (ruisseaux, rivières, fleuves … donc de la
Directive Cadre sur l’Eau
Dossier
2
››
public via l’organisation
d’une enquête publique.
Rappelez-vous, en région
wallonne cette enquête
publique s’était déroulée
en 2006 et avait recueilli
plus de 10.000 réactions.
Le secteur agricole y avait
bien participé mais avait
dénoncé l’orientation
des questions posées qui
pointaient le secteur agricole dans la responsabilité des contaminations.
La directive prévoit ensuite une étape cruciale :
la détermination des
plans de gestion et des
programmes de mesures.
Ceux-ci contiennent les
mesures à appliquer
pour atteindre le bon état
mais fixent également
les exemptions que les
autorités vont demander
pour certaines zones qui
ne pourront pas atteindre
ces objectifs de bon état
en 2015. Attention toutefois, les exemptions
doivent être systématiquement justifiées soit
sur base de coûts disproportionnés soit sur base
de conditions naturelles
(par exemple le temps
de transfert entre des
actions prises en surface
et l’amélioration de la
qualité des eaux souterraines) ou d’impossibilités techniques. En cas de
demande d’exemption,
les autorités doivent
aussi fixer le délai dans
lequel le bon état pourra
être atteint, soit pour
l’échéance des prochains
programmes en 2021 ou
2027.
Vous l’aurez compris,
ces justifications sont
examinées à la loupe par
les services de la commission.
Enfin, dernier volet de
la directive, l’aspect économique. Les « francs et
centimes » sont comme
toujours le nerf de la
guerre de toute politique.
Surtout qu’ici il est bien
question de milliards
d’euro et non d’euro cents.
En résumé l’aspect économique comprend en
quelque sorte deux faces
de la même pièce. Un est
relatif à l’analyse du coût
des mesures. Il permet
notamment de justifier
les reports d’échéance en
cas de coûts disproportionnés. La deuxième face
veille à récupérer les coûts
des services fournis en
matière d’utilisation de
l’eau mais aussi les coûts
pour l’environnement sur
base du principe du pollueur/payeur. Les états
membres sont donc amenés à analyser et éventuellement compléter les
différents instruments financiers au regard de ces
objectifs. Concrètement,
on peut donc s’attendre
à une augmentation du
prix de l’eau et à la création d’une série de nouvelles taxes et redevances.
Passons maintenant de
la théorie à la pratique et
plongeons nous dans le
programme wallon soumis à l’enquête publique.
Entre rivières et aujourd’hui
Elles serpentent mouvantes. Leurs rebondis tumultes tapotent les berges, s’hébergent dans des
souffles mous. Elles troublent émouvantes et parfois nous émeuvent. L’objectif, lui, est limpide :
améliorer la qualité des et rivières et ruisseaux pour demain. Et c’est presque aujourd’hui, avec le
concours des agriculteurs.
Marie-France Vienne
En Wallonie, il y aura donc 4 plans
de gestion, notre région étant couverte par 4 parties de districts internationaux : les bassins de l’Escaut, la
Meuse, le Rhin et la Seine. La différence
entre ces plans de gestion ne se situe
pas au niveau de la forme mais bien
au niveau du fond. Les problèmes sur
l’Escaut ne sont en effet pas les mêmes
que ceux du Rhin et de la Meuse. Dans
la manière de procéder à l’organisation de l’enquête publique et de rédiger les plans gestion, la procédure
est la même, quel que ce soit le bassin
mais il peut toutefois y avoir des différences dans l’expression des mesures.
Quant au secteur agricole, il est essentiellement concerné par les aspects
nitrates et pesticides. Une mesure
importante des plans est la mise en
œuvre de la Directive Nitrates, une des
directive « eau » reprise par la DCE. En
effet, la DCE reprend dans une des ses
annexes l’ensemble des directives qui
l’ont précédées et qui ont un lien avec
la problématique de l’eau comme la
Directive IPPC, la Directive relative au
traitement des eaux usées urbaines,
la Directive Nitrate déjà évoquée. La
mise en œuvre de la Directive Nitrates
sera d’ailleurs sous peu sous les feux
de la rampe avec le PGDA 3 dont un
certain nombre de mesures de mise
en œuvre sont également des mesures
qui relèvent de la DCE, comme le précise François Paulus, Directeur f.f. de
la Direction des Eaux de surface au
Département de l’Environnement et
de l’Eau de la Direction générale de
l’Agriculture, des Ressources naturelles et de l’Environnement du SPW.
Eaux secours !
Les mesures à destination de l’agriculture sont classées en catégories
distinguant les pressions exercées
par l’activité agricole sur les eaux de
surface et souterraines. Elles sont
subdivisées en sous-thèmes que sont
d’abord les apports en nutriments et
pesticides : les mesures devraient limiter les apports de produits phytosanitaires dans les eaux en les filtrant, en
les dégradant ou encore plus simplement en réduisant leur usage. En plus
de la préservation des écosystèmes,
ceci devrait en parallèle conduire à
une amélioration de la santé humaine
et indirectement de la qualité de l’air
grâce à une diminution des concentrations de pesticides dans les différents
compartiments environnementaux.
Les résultats attendus devraient être
positifs pour les eaux de surface et les
eaux souterraines Il est ensuite question de l’érosion : Les mesures dédiées
à la lutte contre l’érosion (établisse-
L40I D LQ DLC& IL44@
C’est l’Escaut qui paie le plus lourd
tribut car la pression agricole y est
importante, souligne François Paulus.
Le nord de la Wallonie est surtout occupé par des cultures, et une terre de
culture constitue un risque plus élevé
lorsqu’il n’y a pas de couverture du
sol en hiver. De ce fait, une mauvaise
maîtrise de la fertilisation induit un
risque d’excès d’azote dans le sol. Par
contre, une prairie où le couvert végétal est permanent permet de pomper
l’azote provenant par exemple des déjections des animaux qui y ont pâturé.
D’autre part, la densité de la population dans le bassin de l’Escaut et dans
le nord du sillon Sambre et Meuse est
plus élevée que, par exemple, dans le
Luxembourg. Dans le district Rhin, la
pression agricole reste significative
mais moindre car ce sont essentiellement des exploitations d’élevage avec
une surface agricole constituée en
majorité de prairies. Bien que le risque
pour les eaux souterraines soit plus
faible, on peut constater localement
des dégradations dues aux nitrates.
Le bétail constitue un risque pour les
eaux de surface.
Eaudyssée des bassins
C"D 86 II
86 II
D 86 II
5 408CI086 4 AL40I D LQ DLC& 4B.8C0S86 KT;)@
C"D 86 II
86 II
D 86 II
ment des zones tampons obligatoires,
de haies et de ripisylves) auront un
impact positif sur l’apport d’alluvions
dans les cours d’eau et les apports en
nitrate. Ces mesures auront également un effet sur la diminution des
pertes en sol et éléments associés par
érosion hydrique lors de crues ainsi
qu’un effet positif sur la biodiversité
par une meilleure couverture végétale et sur les zones de baignade en
diminuant les risques de contamination fécale provenant des troupeaux.
S’ensuivent les mesures agro-environnementales (MAE) qui pourraient
avoir un impact jugé significatif sur
l’amélioration de l’état des masses
d’eau, du sol, de la biodiversité et de
l’ensemble des zones protégées. Enfin,
les Matières Organiques Exogènes à
l’Agriculture (MOEA) : l’accroissement
de la valorisation agricole des MOEA
(principalement les boues de station
d’épuration) permettra un amendement organique bénéfique sur des
sols de plus en plus minéralisés.
Peur sur les agriculteurs ?
Si l’on prend la liste des mesures qui
courent de 2010 à 2015, l’on constate
qu’une série de mesures existent
déjà aujourd’hui, précise François
Paulus. C’est le cas du renforcement
des contrôles liés à la conditionnalité, la mise en œuvre, la révision et
le contrôle de la bonne application
du PGDA ainsi que révision des zones
vulnérables ou encore l’interdiction de
l’accès du bétail aux cours d’eau, un
point très discuté actuellement, notamment par rapport à la problématique des eaux de baignade mais aussi
la gestion durable des nitrates d’origine agricole. Notons aussi les zones
tampons obligatoires dans le BCAE, la
sensibilisation à la fertilisation raisonnée … Toutes ces mesures portent sur
l’agriculture mais toutes ne sont pas
à mettre en œuvre par l’agriculteur
comme par exemple la sensibilisation
à la fertilisation raisonnée qui se fait
via Nitrawal. Ce qui devra être mis en
œuvre par l’agriculteur, c’est tout ce
qui a trait notamment aux bandes
tampons, la cuve pour les pulvérisateurs, l’accès du bétail aux cours d’eau.
Et, dans le cadre du PGDA, on parle des
couverts hivernaux, une mesure qui
revient régulièrement au niveau de ce
programme.
Chute de Rhin
Un peu moins de 5020 % des masses
d’eau wallonnes sont en bon état.
L’objectif en 2015 est de franchir la
barre des 5020 % de masses d’eau de
surface en bon état. C’est essentiellement dans le bassin de la Meuse que
les améliorations seront visées car on
essaie d’abord de mettre en ordre les
masses d’eau pour lesquelles on approche déjà du bon état. Mais qu’estce que le bon état ? Ce « bon état » est
suivi par trois types d’évaluation : l’état
physico-chimique de l’eau, l’état biologique, évalué sur base de différents
indicateurs comme le phytobenthos,
les macrophytes, les macroinvertébrés
ou les poissons et enfin l’état hydromorphologique. Pour évaluer ces trois
types d’état, le SPW dispose de réseaux
de mesure adaptés et devant répondre
aux obligations européennes. A côté
de cela on a l’état chimique, dérivé
d’une directive européenne « fille » de
la DCE à savoir la Directive relative aux
normes de qualité environnementale
ou Directive NQE. Elle introduit des
critères et une méthode pour l’évaluation de l’état chimique des eaux de
surface. Elle vise également à mieux
identifier l’origine des polluants dans
les eaux de surface afin de les réduire
voire à les supprimer pour certains
d’entre eux qualifiées de dangereux
prioritaires d’ici une vingtaine d’années. En ce qui concerne les eaux souterraines, 60 20 % des masses d’eau
wallonnes sont en bon état. En 2015,
on devrait approcher les 70 20 %. L’état
des masses d’eau souterraine s’évalue
d’une part au niveau chimique (présence de polluants comme les nitrates,
les pesticides, les métaux lourds) mais
aussi au niveau quantitatif. La gestion
des pressions exercées par les captages sur les masses d’eau sensibles
d’un point de vue de la quantité est
donc essentielle. Comme pour les
eaux de surface, cet état des eaux est
évalué sur base de réseaux de suivi de
la qualité des eaux souterraines et de
la quantité, ce dernier étant le réseau
piézométrique qui évalue la quantité
par le biais de la mesure de la hauteur
de la nappe phréatique. Ces réseaux
sont gérés par le SPW et complétés par
des réseaux organisés par les producteurs d’eau potable.
Directive Cadre sur l’Eau
Michel Thienpont
Eau-delà des clôtures
Elle prend sa source dans un petit village hennuyer avant d’effleurer les carrières de pierre bleue,
puis de rejoindre la campagne verdoyante autour d’Horrues et de Steenkerque. Elle longe les carrières de porphyre de Quenast avant de s’enfouir discrètement telle une mél-eau-die en sous-sol
à l’orée de la capitale. La Senne et ses multiples affluents se déhanchent entre vallées et coteaux.
Marie-France Vienne
Balsamine de l’Himalaya
Une législation de 1970 impose
la pose de clôtures sur les pâtures le
long de la plupart des cours d‘eau.
Seulement, étant donné la complexité du terrain et des cas rencontrés
ainsi que certaines dérogations, elle
reste très peu appliquée. De plus, le
bétail a depuis toujours fréquenté
les cours d‘eau pour s‘abreuver.
L‘article 8 de l’AR du 05/08/70 (MB
du 05/11/70) fixe le cadre en matière
d‘accès du bétail aux berges des
cours d‘eau non navigables. Il précise
que les terres situées en bordure d’un
cours d’eau à ciel ouvert et servant
de pâtures, doivent être clôturées de
telle sorte que le bétail soit maintenu
à l’intérieur de la pâture. La partie de
la clôture située en bordure du cours
d’eau doit se trouver à une distance
de 0,75 à 1 mètre, mesurée à partir
de la crête de la berge du cours d’eau
vers l’intérieur des terres et ne peut
avoir une hauteur supérieure de 1,5
m au-dessus du sol. La clôture doit
être établie de façon qu’elle ne puisse
créer une entrave au passage du
matériel utilisé pour l’exécution des
travaux ordinaires de curage, d’entretien ou de réparation aux cours
d’eau .L’article 8 de l’Arrêté Royal du
05/08/70 impose donc la pose de
clôture sur les pâtures le long des
cours d’eau non navigables classés.
Cependant, en modifiant cet article,
l’AR du 21/02/72 a laissé la possibilité à certaines communes de pouvoir
déroger à son application. Ainsi, de
nombreuses «anciennes communes»
ont été soustraites à l’obligation
de clôturer les pâtures riveraines.
En justifiant de la directive cadre eau
et de la nécessité d’atteindre le bon
état de la qualité des eaux de surface,
le gouvernement wallon a adopté
fin juin un projet d’arrêté qui abroge
les dérogations et rend de fait obligatoire les clôtures pour le 1er avril
2013 dans les zones de baignade (et
amont) et au 1er janvier 2014 sur le
reste du territoire wallon. La portée
de la nouvelle obligation sera fonction de la sensibilité de la zone. C’est
ainsi qu’il sera obligatoire de clôturer les pâtures en bordure de tous
les cours d’eau, y compris les cours
d’eau non classés, dans les zones de
baignade, les zones identifiées pour
la protection des moules perlières et
36 masses d’eau de surface impactées par le nitrate. Sur le reste du territoire wallon, l’obligation couvrira
les pâtures situées en bordure de
cours d’eau classés mais ne s’étendra
pas au cours d’eau non classés. Pour
être effectif et rentrer en application,
ce projet d’arrêté doit encore faire
l’objet d’une adoption définitive du
gouvernement wallon attendu pour
la rentrée.
Le grand ruisseau
dans le vide
Michel Thienpont est agriculteur à Steenkerque. Il possède une
connaissance très large de la région,
de sa topographie et de ses spécificités, et les cours d’eau qui galopent
autour de sa commune n’ont aucun
secret pour lui. Pour les rivières et
les ruisseaux de première catégorie,
très peu de clôtures sont mises malgré la loi de 1970. Les agriculteurs
en ont posé d’autorité dans des endroits marécageux afin d’empêcher
les bêtes d’aller s’abreuver dans des
eaux impropres à leur santé car situées en bord de village ou d’un lotissement. C’est très souvent un cas
de figure que l’on rencontre pour
les ruisseaux de troisième catégorie.
Les clôtures n’ont jamais été installées car pas utiles et personne n’est
venu en signaler l’obligation. Pour
Michel Thienpont, la nouvelle législation généralisant l’obligation de
clôturer va poser de gros problèmes.
Dans les ruisseaux importants avec ››
Zoom de la FWA
Bernard Decock
Loin de nier la nécessité de clôturer aux endroits opportuns, la
FWA a défendu une approche pragmatique dans ce dossier.
Elle a revendiqué de ne pas rendre les clôtures obligatoires partout mais de se focaliser sur les quelques points noirs identifiés
par les constats de terrains, réalisées notamment au travers des
contrats de rivières.
Telle n’est pas la décision du Gouvernement wallon. C’est d’autant plus regrettable que les nombreux inconvénients pour la région wallonne du à la généralisation des clôtures (problèmes de gestion des invasives, des embaques par les clôtures emportées lors des
crues, d’entretien des berges et des cours d’eau,…) a été mis en avant
que ce soit dans les discussions au cabinet du Ministre Henry ou lors
de visites de terrains.
Pour les exploitants agricoles, d’autres problèmes se posent également, comme le fait que les clôtures vont parfois redécouper des
pâtures. Le principal souci reste évidemment le caractère « non durable » de cette obligation qui va coûter du temps et de l’argent à
la profession. Certes un effort à été fait par le Ministre Di Antonio
qui a prévu une possibilité d’intervention financière pour aider les
exploitants. Il faut d’ailleurs souligner que l’action de la FWA n’a pas
été veine de ce côté et a reçu une écoute du Ministre avec un relèvement des plafonds d’intervention de 40 à 7520 % et une prise en
considération de la main d’œuvre agricole dans le calcul (à raison de
1.15 euro par mètre courant dans le respect du montant global de 1.65
euro/mètre). Mais cette aide reste partielle et les plafonds d’intervention limiteront la prise en charge régionale du coût. Par ailleurs,
les délais de réalisation des travaux sont excessivement courts. Pour
rappel, ils sont fixés fin mars 2013 pour les zones de baignade et fin
décembre 2013 pour le reste de la wallonie, et cela alors que la décision finale du gouvernement n’est pas encore tombée. Une information individualisée et personnalisée des exploitants agricoles s’avérera nécessaire pour leur faire savoir exactement les cours d’eau et
ruisseaux qui seront concernés par l’obligation.
On ne peut enfin évidemment passer sous silence la méthode de
prise de décision. L’obligation de clôture est en effet justifiée par la
région wallonne au regard de la directive cadre eau pour atteindre le
bon état des eaux de surface. La directive précise pourtant que c’est
le plan de gestion qui propose les mesures à mettre en place pour
atteindre les objectifs. Si il est indiscutable que la région wallonne
accuse un retard important dans ses plans de gestion (puisqu’ils
sont soumis à enquête publique avec plus de deux ans de retard), il
est regrettable qu’elle mette la charrue avant les bœufs et prennent
les mesures sans attendre les résultats de l’enquête publique sur ses
plans de gestion. Cela pose la question de l’intérêt de cette enquête
publique au-delà de son simple formalisme pour que la Région wallonne soit en ordre vis-à-vis de ses obligations européennes.
3
4
››
un lit de 3 à 4 mètres,
l’accès du bétail y est impossible naturellement.
Sont placées dès lors des
pompes à museau (le
bétail pompe de l’eau en
poussant le levier avec
son museau. Chaque
poussée mobilise un
demi-litre d’eau) ou des
bacs. Les parcelles dans
la région qui est très vallonnée avec beaucoup de
ruisseaux et de rivières
sont des prairies qui sont
des zones de pâturages
et perpendiculaires aux
ruisseaux. L’agriculteur
et les animaux entretiennent la prairie et les
bords de la rivière ou du
ruisseau ce qui permet
d’enrayer l’extension des
orties, chardons, rumex
mais surtout les plantes
invasives qui se développent à une vitesse
phénoménale. Leur densité peut doubler en l’espace de deux à trois ans.
Surtout la balsamine
de l’Himalaya dont les
graines se dispersent très
vite et loin. La renouée du
Japon est plus localisée
et la berce du Caucase
pourrait être éradiquée
vu qu’elle n’est pas en
surpopulation. Mais
c’est la balsamine, insiste
Michel Thienpont, qui
est une véritable catastrophe. Ces plantes sont
à éliminer dès qu’elles
s’installent en bords du
cours d’eau. Il s’agit en
effet de plantes non indigènes qui ont une capacité de colonisation et
de développement très
important au détriment
des espèces locales. Ainsi,
les zones colonisées ne
laissent plus de place aux
autres espèces qui sont
supplantées par les nouvelles venues. Ce qui entraine bien sûr une perte
de biodiversité. Une
clôture interdira donc
l’entretien des bords de
cours d’eau effectué naturellement par les animaux, (la balsamine est
piétinée par le bétail bovins et ovins), et les agriculteurs eux-mêmes, soit
par arrachage manuel ou
par la fauche.
Histoire d’eau
Autre souci pointé
du doigt par Michel
Thienpont : les cours
d’eau qui ne sont évidemment pas rectilignes.
Comment, par conséquent, poser des clôtures
quand les méandres
jouent des coudes au fil
des paysages ? De plus, la
rivière « vit », et des éboulements, justement dans
les méandres, peuvent
en modifier légèrement
le tracé, sans parler des crues qui peuvent faire sortir le cours d’eau de son
lit et emporter les clôtures. Michel
Thienpont évoque également le problème généré par l’entretien des clôtures. C’est pour cette série de raisons
que les clôtures n’ont jamais – ou
presque – été posées. Les endroits
qui sont clôturés doivent être régulièrement curés car les herbes retiennent les sédiments provoquant un
envasement plus rapide du ruisseau.
L’absence de clôtures permet un entretien à la fois par les animaux et par
les agriculteurs. Et un curage superficiel régulier est suffisant pour le bon
entretien des cours d’eau. Qui, désormais, s’occupera de l’entretien de la
crête de berge et des bords des cours
d’eau s’interroge Michel Thienpont
qui évoque la pose de clôtures le long
des cours d’eau de moindre importance, soit les ruisseaux de deuxième
, de troisième catégorie et les non
classés. Elles empêchent l’accès du
bétail à l’eau, nécessitant la pose de
pompe à museau ou un bac d’abreuvement. Et dans le cas où un ruisseau
traverse une prairie, il faut placer des
ponts à vaches pour permettre au bétail de se rendre d’une rive à l’autre.
Et la pose de clôture a un coût, non
seulement pour le matériel mais
aussi en matière de main d’œuvre. La
pose généralisée de clôture est une
aberration, de l’argent gaspillé pour
rien, du travail supplémentaire pour
l’agriculteur, qui en cas de crue et
d’arrachage des clôtures devra tout
réinstaller.
Le podium des cours d’eau classés
Les cours d’eau classés sont répartis selon la loi relative aux cours d’eau
non navigables du 28 décembre 1967
en trois catégories correspondant à
trois gestionnaires :
- En première catégorie : en aval
du point où le bassin hydrographique atteint 5.000 ha. Les cours
d’eau de première catégorie sont
gérés par le Service Public de
Wallonie.
- En deuxième catégorie: il s’agit
des cours d’eau qui ne sont classés ni en première, ni en troisième
catégorie. Ils sont gérés par le service technique provincial.
- En troisième catégorie : depuis
le point où le bassin hydrographique atteint 100 ha jusqu’à la
limite de la commune d’origine
avant fusion des communes.
Les cours d’eau de troisième catégorie sont gérés par les communes en conformité avec les
règlements provinciaux (comme
pour les cours d’eau non classés,
le règlement provincial précise
les modalités d’exécution des travaux ordinaires, et les communes
sont sous la tutelle de la province
pour les travaux extraordinaires).
Clôtures : intervention financière prévue
La compensation sera limitée dans le temps et sera partielle: 75% du montant des clôtures et abreuvoirs dans les pâtures longeant un cours d’eau. Les
investissements éligibles seront plafonnés (HTVA) à 1,65 euro par mètre de clôture permanente; à 350 euros par abreuvoir «pompe à museau» (maximum 1
par ha) et 700 euros par abreuvoir «bac d’au moins 1m3» (maximum 1 par 3ha).
L’investissement devra s’élever au minimum à 500 euros pour être éligible. Ces
aides seront proposées sur base de factures acquittées, d’un rapport de terrain
attestant de la réalisation des travaux, ainsi que de la clôture de l’ensemble
des berges le long des prairies pâturées de l’exploitation. Les aides seront disponibles après la parution d’un arrêté du Gouvernement wallon les encadrant
mais tout devra aller très vite car les travaux devront être réalisés et facturés
pour le 31 mars 2013 au plus tard dans les zones de baignade (et amont) et pour
le 31 décembre 2013 au plus tard sur le reste du territoire wallon.
Si on remonte jusqu’à la source, en
amont des troisièmes catégories les
cours d’eau sont non classés et sont
gérés par les propriétaires riverains
des cours d’eau.
Bon à savoir, la Wallonie compte
26.000 km de cours d’eau dont 12.000
km non classés. Sur les 11.500 km de
berges occupées par des prairies
permanentes, une moitié concerne
des cours d’eau classé, l’autre moitié
concerne des cours d’eau non classés.
Directive Cadre sur l’Eau
Emmanuel Bragard
Nitrates ni azote
Le Pays de Herve est une région herbagère : près de 79% de la surface agricole utile (qui constitue 74% de l‘occupation du sol du Pays de Herve) sont
constitués de prairies permanentes
et de 5% de prairies temporaires. Seuls
un peu plus de 16% de la surface agricole sont constitués de cultures - le maïs
étant la culture dominante est destiné
au fourrage du bétail. C’est dans ce village, au centre des huit communes placées en zone vulnérable, qu’Emmanuel
Bragard a repris au début des années
’90 la ferme de ses parents, d’abord en
association avec son père, avant d’en
prendre les rênes en 2002. Il construit
de nouveaux bâtiments pour les vaches
laitières, son troupeau compte actuellement 140 vaches, et une étable pour
le jeune bétail. Il transforme ensuite
des anciennes étables en porcherie
pour se lancer dans une diversification
de porcs à l’engraissement. Au jour
d’aujourd’hui, il compte désormais 370
bêtes.
Démarche à l’ombre
Emmanuel Bragard est rentré en démarche dérogatoire afin de valoriser
au mieux les engrais de ferme produits
sur son exploitation. Etant en zone vulnérable, ses apports d’azote organique
sont limités à 170 kg en moyenne par
hectare. Avec une exploitation composée majoritairement de prairies, ses
apports étaient donc limités. Sous certaines conditions, via la démarche dérogatoire, il a eu la possibilité d’épandre
230 kg d’azote organique par hectare
sur ses prairies. En effet, le taux de
liaison au sol zone vulnérable devient
limitant pour les exploitations situées
en zone vulnérable et ayant plus de 48%
de prairies dans leur parcellaire. Pour
les agriculteurs qui bénéficient de cette
démarche dérogatoire, l’Administration ne calcule plus le taux de liaison au
sol zone vulnérable (LSzv), seul le taux
de liaison au sol global (LSg) est alors à
respecter - LSg max=115 kg d’Norg/ha de
culture et 230 kg d’Norg/ha de prairie.
Emmanuel Bragard étend la moitié
de ses lisiers au printemps, soit 25m3/ha
sur l’ensemble de ses prairies. Il épand
également après chaque fauche, soit
en moyenne 20m³ sur le reste de la
saison. Pâturant l’ensemble des prairies au moins une fois l’année, il tient
compte de cet apport lors de ses épandages. Il apporte également des engrais
minéraux : 54 kg N/ha au printemps
et ensuite trois fois 27 kg N/ha. Pour
le maïs, il épand du fumier et du lisier
au printemps ainsi qu’un complément
minéral. Pour les quantités à épandre,
En fin de matinée, mâtinée de routes serpentantes c’est Aubel de jour et ses cours d’eau qui roulent et qui
sonnent, tourbillonnent sans s’abandonner le long des prés. Pâturages, peintur’ages qui la façonnent.
Esquisses d’une nature forte au cœur d’une zone vulnérable.
Marie-France Vienne
il a recourt aux services de Nitrawal qui
lui fournit un conseil de fertilisation. Il
effectue également une analyse de sol
au printemps lorsque le reliquat azoté
de l’automne précédent est élevé. Suivi
donc par Nitrawal, chaque année des
analyses de sols qui le renseignent sur la
bonne adéquation entre sa fertilisation,
notamment via le pâturage et le prélèvement de l’azote par la prairie, sont effectuées. Ces résultats d’analyses le rassurent car ses pratiques (épandages des
lisiers, pâturage du bétail) n’entraînent
pas de lessivage d’azote en automne. De
plus, ce système lui évitait les transferts
de lisier vers une autre exploitation, pas
toujours voisine, et l’achat, en substitution, d’engrais minéraux, coûteux tant
financièrement qu’au niveau environnemental.
Plus rien n’est bon
dans le cochon
La gestion des effluents n’était donc
pas un problème tant qu’il avait la
démarche. Or, cette démarche a été
supprimée le 1er janvier 2011. Et les 34
agriculteurs en tout, dont 22 localisés
dans le Pays de Herve se retrouvent dans
une situation inédite et compliquée. Le
lisier de porc est en trop et sans cette
démarche, lui et ses collègues sont dans
l’obligation de trouver et de conclure
des contrats d’épandages. Et d’aller
nettement plus loin pour exporter le lisier. « L’aberration du système, c’est que
l’on peut remplacer l’azote organique
exporté par de l’azote chimique. Je n’y
tiens absolument pas. Si je dois payer
pour exporter mon lisier et payer pour
le remplacer par de l’engrais, le bénéfice
généré par les porcs part en fumée » explique Emmanuel Bragard.
Qui ne décolère pas et insiste sur le
fait que le système d’autocontrôle avait
fait ses preuves et que les agriculteurs
avaient montré cartes sur table qu’ils
travaillaient d’une manière correcte.
Dans son cas, à l’automne, 5 parcelles
étaient sondées afin de mesurer l’azote
potentiellement lessivable. Ce contrôle
est à ses frais: 10 ou 30 EUR/ parcelle et
selon la parcelle (prairie pâturée, fauchée ou culture), soit entre 50 et 90 EUR
selon les années. Le prix des analyses est
largement compensé par les économies
d’engrais minéraux réalisés. De plus,
ces sondages permettent de savoir où
5
se situe l’agriculteur au niveau de sa
fertilisation. Le type de parcelle sondée
est fonction de l’assolement. Dans le cas
d’Emmanuel Bragard, il s’agit souvent
de 3 ou 4 prairies et de 2 ou 1 parcelle(s)
de maïs. Les quantités d’azote prélevées
doivent être inférieures aux valeurs
calculées en ferme de référence. Il faut
au minimum 3 parcelles conformes.
Depuis qu’il est rentré en démarche
dérogatoire, il n’a d’ailleurs jamais eu
plus d’une parcelle non conforme. La
preuve, s’il en est, que ses épandages de
lisier sont bien gérés. Nitrawal effectue
le suivi parcellaire et le plan de fumure.
Les analyses étaient bonnes ce qui veut
dire que les fertilisants sont bien gérés.
« Il s’agit quand même d’une diversification que l’on nous a laissé faire il y a
dix ans. Quand on investit, c’est au minimum pour 15 à 20 ans » souligne-t-il.
Emmanuel Bragard est persuadé que
si l’on maintient la démarche dérogatoire, on ira vers du mieux. Il rappelle
que les agriculteurs se sont donné la
peine de faire attention en construisant par exemple des capacités de stockage surdimensionnées pour être sûrs
de pouvoir stocker tout l’hiver et ne pas
devoir épandre en décembre
ou déjà début janvier. Pour,
finalement, être pénalisé. Et
de rappeler que, sur le plateau, beaucoup d’agriculteurs ne vivent que du porc.
Et que dans la région, la seule
ressource, c’est l’élevage…
Extension de la zone,
diminution des revenus
Aubel étant au cœur de la zone vulnérable, les agriculteurs doivent traverser les autres communes pour en sortir.
Ce qui signifie que si la zone est encore
étendue, il lui faudra encore aller plus
loin. Quelle autre issue, si ce n’est d’aller de l’autre côté de la Meuse. Pour
Emmanuel Bragard, il faut absolument
reconduire la démarche dérogatoire,
quitte à encore l’améliorer. Avec ses collègues, il est prêt à discuter pour trouver
une solution. Ceux qui n’étaient pas en
zone vulnérable étaient privilégiés par
rapport à eux et il considère qu’il s’agit
d’une concurrence déloyale. S’il est d’accord pour que l’on mette plusieurs communes en zone vulnérable, il réclame
en contrepartie des outils pour être
concurrentiel. Il précise que les agriculteurs ne sont pas responsables du taux
de nitrate élevé dans les eaux. Le bilan
azoté des fermes est bon. Or, dans la
région, la surface agricole diminue en
raison de l’urbanisation croissante et la
soi disante augmentation des nitrates
dans les eaux n’est pas le seul fait de
l’agriculture. D’ailleurs, l’azote qui n’est
pas valorisé diminue année après année dans les fermes.
Le gros problème de l’extension de la
zone, c’est que cette mesure va concerner d’autres collègues qui eux pouvaient lui prendre du lisier. Du coup,
ces agriculteurs vont se retrouver en situation inverse et devront eux-mêmes
exporter … Si l’on pousse à l’extrême,
Emmanuel Bragard craint d’être obligé
d’arrêter les porcs, voire de déménager.
Zoom de la FWA
Bernard Decock
La mise en œuvre de la directive nitrate est sans conteste une mesure
phare des plans de gestion de la directive cadre eau pour ce qui concerne
l’agriculture.
En région wallonne cet aspect de gestion du nitrate passe par le PGDA
en place depuis 2007. Ce programme a son propre agenda de révision
et les discussions d’évolution du PGDA sont en cours depuis quelques
mois. En mars 2012, la FWA était montée aux créneaux pour infléchir
les positions du Ministre de l’eau. Pour rappel, il était question soit de
mettre l’entièreté de la Wallonie en zone vulnérable avec une éventuelle
introduction d’un dossier de démarche dérogatoire auprès des autorités européennes (sans certitude de l’obtenir), soit d’avoir une extension
plus limitée de la zone vulnérable mais sans aucune perspective de démarche dérogatoire. Les actions menées n’ont pas été vaines puisque
les extensions proposées par le Ministre Henry sont plus limitées et que
l’éventualité d’une reconduction de la démarche dérogatoire n’est pas
abandonnée. Le dossier reste toutefois très ouvert et dépendra non seulement de l’attitude de la commission européenne mais aussi des résultats de l’enquête publique qui s’ouvre du 16 août au 17 septembre et
porte sur les nouvelles limites de la zone vulnérable (nous reviendrons
sur ce dossier dans un prochain plein champ).
Les positions de la FWA sont en tout cas très claires. Elle revendique
la reconduction de la démarche dérogatoire pour les exploitations reprises dans la zone vulnérable ; le maintient des normes d’épandage
actuelles pour les exploitations en attente de reconduction de la démarche dérogatoire ; l’évaluation de l’impact économique et du rapport
coût-bénéfice de toute modification de la législation actuelle.
La FWA souhaite de la part de l’autorité de tutelle, la défense avec
conviction vis-à-vis de l’Europe des efforts réalisés par l’ensemble des
acteurs en Wallonie.
Jean-Luc Dewez
6
Phyto dit, phyto fait !
La possession et l’utilisation de produits phytosanitaires a, comme beaucoup d’autres pratiques liées à l’environnement,
connu au fil du temps un renforcement sérieux de son cadre légal. Par exemple, le contrôle des pulvérisateurs, la présence
obligatoire d’un local phyto sur l’exploitation… sont des pratiques désormais bien intégrées et appliquées par tous. Récemment, néanmoins, de nouveaux textes sont intervenus. Depuis 2009, 4 directives ou règlements européens nous obligent
à réévaluer nos législations. Parmi ceux-ci, la directive relative à l’usage durable des pesticides exige une attention particulièrement resserrée. Une transposition mal réfléchie et non concertée pourrait en effet occasionner des conséquences
lourdes, au quotidien, pour les agriculteurs.
Anne Pétré & Marie-France Vienne
La Commission Environnement
de la FWA et son président Jean-Luc
Dewez, suivent de très près le travail
de transposition de cette directive.
Celle-ci est d’autant plus complexe
qu’elle implique les niveaux fédéral,
régional et communautaire. Au niveau régional wallon, de nombreux
groupes de travail se sont mis en
place sur les divers aspects de cette
directive. Si la FWA y est systématiquement présente, elle est parfois
confrontée à des partenaires qui
n’ont pas toujours un regard bienveillant sur l’activité agricole. Il y a
donc dans ce domaine, fort à faire
pour Jean-Luc Dewez et Bernard
Decock (Secrétaire de la Commission
Environnement).
« L’important est d’avoir, avec les
responsables politiques en charge
du dossier, une concertation ouverte. Ce n’est malheureusement
pas toujours facile dans ce cas-ci,
regrette J-L. Dewez.
Des locaux qui ne font pas
leur stockage
Très concrètement, que couvre
cette directive et quels aspects
touche-t-elle ? Un de ses articles doit
plus particulièrement être relevé et
observé à la loupe : l’article 13, tout
d’abord, qui concerne la manipulation et le stockage des produits phytos. Il aborde, bien sûr, la question du
local phyto. Selon la proposition de
la Région, celui-ci doit être fermé à
clef et isolé des lieux d’habitation ou
de vie des animaux. Il doit aussi être
ventilé selon des conditions très précises, et répondre à de nombreuses
exigences en matière de prévention
des incendies. A cet égard, la commission environnement a fermement
réagi sur l’aspect redondant des propositions régionales. Elles comportent en effet de très nombreuses redites avec la législation déjà en place
au niveau fédéral. La conséquence directe de cette répétition pourrait être
sérieuse pour l’agriculteur, et l’amener en cas de constat de non-conformité sur l’un ou l’autre point, à être
doublement pénalisé. « Il n’en est
évidemment pas question, s’insurge
Jean-Luc Dewez. En plus, la proposition régionale implique un alourdissement significatif de l’administratif. Il faudrait tenir un registre du
stockage, un registre des produits
dangereux… Des tracasseries supplémentaires dont l’agriculteur se passe
bien, et que nous dénonçons avec
force, car elles sont largement injustifiées. On considère notamment que
les bidons et les produits phytosanitaires non utilisables sont des produits dangereux, ce que nous ne pouvons pas accepter ! ». Outre cela, les
exigences en matière de ventilation
et de prévention incendie sont, elles
aussi, trop importantes. La commission environnement de la FWA a donc
très clairement énoncé son point de
vue à la Région, et attend de sa part
qu’elle en revienne à des exigences
plus réalistes.
En ce qui concerne la manipulation, la Région n’est pas moins sévère
dans ses propositions.
Ainsi, elle exigeait au départ que
toute opération de manipulation de
phyto soit réalisée sur un sol imperméable permettant la récupération
et le traitement des « effluents ».. Elle
avait aussi annoncé une série de mesures complémentaires concernant
le rinçage, le stockage des bidons,
ainsi que le nettoyage de la cuve de
pulvérisateur. Enfin, elle prévoyait
aussi une interdiction pure et simple
de prélèvement d’eau dans les cours
d’eau.
Cuver en paix
Ici, la FWA a d’ores et déjà obtenu
une série d’assouplissements. La manipulation pourra également se faire
au champ ou sur un sol couvert d’une
végétation herbacée. Les fonds de
cuve pourront être réutilisés conformément aux prescriptions reprises
sur l’étiquette. Le fond de cuve résiduel, restant après le désamorçage,
pourra lui, après dilution, être appliqué sur champ, sur un sol couvert de
végétation herbacée ou évacué vers
un dispositif de traitement (de type
Phytobac ou filtre). Si ces assouplissements sont un premier pas, la commission environnement de la FWA ne
s’arrêtera pas là. Elle estime que, les
redites par rapport à la législation
fédérale sont trop importantes, qu’il
doit être possible de prélever directement dans une eau de surface au
souterraine si un système anti retour
est prévu et qu’un délai complémentaire est nécessaire pour permettre
aux agriculteurs de s’adapter.
Ne coupons pas les tampons
avec la Région
Au-delà des pratiques à appliquer
pour le stockage des produits, la directive prévoit aussi dans son article
11, des dispositions visant à protéger
les cours d’eau lors des pulvérisations.
A l’origine, la région voit large et
demande qu’une zone tampon enherbée de 6 m minimum soit prévue
le long de toutes les eaux de surface,
des terrains revêtus non cultivables
reliés à un réseau de collecte des eaux
pluviales et des terrains meubles
non cultivés en permanence sujet
au ruissellement. Une proposition
tout bonnement inacceptable pour
la FWA, car elle représente une perte
bien trop importante en matière de
surfaces cultivables ! La FWA monte
donc au créneau et demande une
révision profonde de cet article. La
Région entend partiellement les arguments avancés et revoit ses exigences à la baisse.
Dans sa proposition actuelle, elle
n’exige plus d’enherbement et reste
calée sur 6m pour les eaux de surface.
Pour les autres zones (routes, chemins, talus, …), la distance de la zone
tampon tombe à 1 mètre. . C’est déjà
mieux… mais ça ne suffit pas pour la
FWA qui estime et revendique que la
Région calque ses exigences sur celles
du Fédéral en matière de zones tampons et qu’on se limite strictement au
cours d’eau classés. Jean-Luc Dewez
précise : « Il faut aussi que l’on ait une
analyse des impacts économiques de
ces mesures sur l’exploitation, ainsi
que des effets réels sur l’environnement. Nous avons des pratiques agricoles déjà très encadrées. Il ne faut
pas qu’une couche supplémentaire
de contraintes, qui n’apporterait aucun ou peu de bénéfice environnemental, provoque encore des coûts
ou des manques à gagner pour l’agriculteur. C’est notre position et nous y
resterons fermement attachés ! »
Directive Cadre sur l’Eau
Au fil de l’Eaurope …
Véritable serpent de mer dont les anneaux se coulent le long des rivière et golfes pas toujours très
clairs, la DCE provoque des remous dans le landerneau européen. Des initiatives fleurissent un peu
partout pour mieux la comprendre et aider les agriculteurs. C’est dans ce sens que va le COPA-COGECA.
Marie-France Vienne
Le Conseil européen et le
Parlement européen ont souhaité
une réglementation plus coordonnée en matière d’eau. C’est ainsi que
le 23 octobre 2000, la DCE (directive
2000/60/CE) a été adoptée. Elle a
pour but ultime d’atteindre un « bon
état » de toutes les eaux communautaires d’ici décembre 2015. D’après la
DCE, le « bon état » des eaux de surface implique le respect de certaines
normes de qualité concernant l’état
écologique (structure de l’habitat,
faune et flore présentes, ...) et la composition chimique du milieu. La DCE
vise la protection des eaux de surface
intérieures (toutes les eaux courantes et stagnantes à la surface du
sol), des eaux de transition (masses
d’eau de surface à proximité des
embouchures de rivières), des eaux
côtières et des eaux souterraines.
L’objectif est entre autres de prévenir
toute dégradation supplémentaire,
de préserver et d’améliorer l’état des
écosystèmes aquatiques ainsi que,
en ce qui concerne les besoins en
eau, des écosystèmes terrestres et
des zones humides qui en dépendent
directement. De promouvoir une utilisation durable de l’eau, fondée sur
la protection à long terme des ressources en eau disponibles. De renforcer la protection de l’environnement aquatique ainsi que de l’améliorer par des mesures spécifiques.
D’assurer la réduction progressive
de la pollution des eaux souterraines
et de prévenir l’aggravation de leur
pollution. De contribuer à atténuer
les effets des inondations et des sécheresses.
En attendant God-eau
La DCE prévoit que chaque Etat
membre doit recenser les bassins
hydrographiques qui se trouvent
sur son territoire national et doit les
rattacher à des districts hydrographiques. Chaque district hydrographique ou chaque portion de district
hydrographique situé sur le territoire
d’un Etat membre de l’UE fait l’objet
d’un plan de gestion qui constitue
l’outil principal de la mise en œuvre
des objectifs de la DCE. Les plans de
gestion ont dû être réalisés pour décembre 2009. Ils sont ensuite revus
tous les six ans, c’est-à-dire, pour la
première fois, en 2015. En Région wallonne, la phase d’analyse (état des
lieux) qui précède l’élaboration du
plan de gestion a été clôturée. Quinze
sous-bassins hydrographiques ont
été définis (arrêté du Gouvernement
wallon du 13 septembre 2001) pour
une gestion régionale de l’eau :
l’Amblève, la Dendre, Dyle-Gette,
Escaut-Lys, la Haine, la Lesse, Meuse
amont, Meuse aval, la Moselle, l’Oise,
l’Ourthe, Semois-Chiers, la Sambre, la
Senne et la Vesdre.
Organisations consultées
mais pas impliquées …
Il n’y a que quatre pays membres
qui n’ont pas encore mis en place la
DCE mais sont encore dans la phase
de participation publique. Il s’agit de
la Grèce, du Portugal, de l’Espagne
(un bassin versant a néanmoins déjà
été adopté) et la Belgique (la Flandre
a déjà adopté des plans). Toutes les
organisations membres du COPA se
sont rendu compte qu’il y a un lien
très étroit entre la Directive Nitrates,
et les mesures clefs du programme
de gestion de la DCE pour les agriculteurs. La mise en œuvre de la
Directive Nitrates a d’ailleurs été
renforcée dans beaucoup d’états
membres entre autre par l’agrandissement des zones vulnérables. Les
actions vis-à-vis de l’impact des phyto
passent principalement par la mise
en œuvre de la directive sur l’usage
durable des phyto, alors que l’on voit
apparaître des mesures agri-environnementales nouvelles pour lutter
contre,l’érosion. Les actions d’informations et de conseils techniques,
pratiques pour les agriculteurs comprennent beaucoup de projets positifs et doivent être mises en avant
comme les activités de Nitrawal qui
ont été présentées lors de la « Green
Week » au parlement européen.
Toutes les organisations membres
du COPA-COGECA ont été consultées
mais très peu ont été impliquées
dans le processus. Un regret de la part
des membres qui se sont certes sentis
informés mais pas associés comme
partenaires afin de développer des
discussions en vue de solutions supportables tant pour les agriculteurs
que pour les facteurs environnementaux. Or, certaines mesures sont
assez mal comprises par des agriculteurs qui gèrent déjà au mieux
leurs exploitations. C’est le cas, par
exemple, de la zone tampon qui ne
fonctionne vraiment que lorsqu’il
y a des problèmes en aval. Dans les
zones où il n’existe aucun problème
en aval, rien ne va être stocké dans les
zones tampons mais l’on a par contre
une perte de surface agricole. Le besoin d’établir des bandes tampons
dépend énormément des conditions
locales. Dans certains Etats membres,
d’autres moyens sont considérés
comme étant plus efficaces pour ga-
rantir la qualité de l’eau. Par conséquent, il faudrait laisser aux gouvernements nationaux le soin de décider
s’ils souhaitent ou non introduire des
bandes tampons minimales par le
biais de la législation plutôt que de
les imposer systématiquement partout.
C’est pour cette raison, entre autre,
que les pays scandinaves se sont lancés dans un grand projet novateur,
le « Baltic Deal » afin de renforcer
leurs conseils agricoles pour mieux
gérer la qualité de l’eau. Les six pays
concernés (la Lettonie, la Suède, la
Finlande, la Lituanie, la Pologne et le
Danemark) font partie d’un réseau
constitué de plus de 100 exploitations agricoles qui démontrent, décrivent et diffusent le fonctionnement
des meilleures pratiques et mesures,
en travaillant toutes au développement de l’agriculture durable dans la
région. Dans le cadre de ce projet, une
trentaine d’entretiens ont été menés
afin d’avoir un aperçu des positions
des agriculteurs à l’égard de ces mesures environnementales et aussi
de l’avenir de l’agriculture. À partir
de ces entretiens et d’autres sources
d’informations, les partenaires du
projet conçoivent actuellement des
études préliminaires, une stratégie
commune pour le développement de
services de conseils agro-environnementaux.
Le CIS, comme une carte
Le COPA-COGECA et l’UE ont vu
déferler des vagues de demandes
d’aides d’interprétation et d’aides
à l’application de la DCE de la part
des états membres. Afin d’affronter les défis d’une manière coordonnée et coopérative, cinq mois
après l’entrée en vigueur de la DCE,
les États membres, la Norvège et
la Commission ont approuvé la
« Common Implementation Strategy
of The Water Framework Directive »
(CIS). Cette initiative consiste en
groupes de travail européens thématiques pilotés par la Commission européenne et/ou des pays membres.
Leur tâche est de produire des guides
méthodologiques qui permettront
une application harmonisée, cohérente et efficace de la directive dans
chaque pays. Leurs activités sont
l’échange d’information, le développement de guides relatifs à des
questions techniques, la gestion
de l’information et des données, la
vérification et validation dans les
bassins hydrographiques pilotes et
l’intégration de la DCE dans d’autres
politiques. Les travaux de la CIS ont
commencé à porter leurs fruits dès
2001 avec la publication de toute une
série de guides, et avec l’établissement d’un réseau d’experts des États
membres, de représentants d’associations (nommés « stakeholders ») et
de scientifiques.
PAC et DCE
Lors du Conseil européen
« Agriculture et Pêche » qui s’est
tenu à Bruxelles les 14 et 15 mai
derniers, conformément à l’approche globale proposée par la
Commission, les délégations ont
présenté un certain nombre de suggestions, notamment d’examiner
l’inclusion de la directive-cadre sur
l’eau dans la conditionnalité. Une
proposition à laquelle s’oppose vivement le COPA-COGECA. Il convient
en effet de noter que l’eau est déjà
couverte par la conditionnalité
(bandes tampons, système de comptage de l’eau, directive nitrates) et
qu’en outre, la DCE est orientée vers
des mesures au niveau des bassins
hydrographiques et non des agriculteurs. Le COPA-COGECA a éga-
lement soulevé un autre
problème concernant la
pérennité des mesures
agri-envrionnementales
(MAE). Celles-ci ne doivent pas seulement aller
au-delà des obligations
de la conditionnalité mais
aussi au-delà des obligations nationales, très
diversifiées d’un état à
l’autre et entre portions
du territoire classés plus
ou moins sensibles d’un
point de vue environnemental. Selon le lieu où
il se trouve, l’agriculteur
aura donc un niveau de
référencement différent.
Sur certaines terres il sera
tenu d’appliquer des mesures gratuitement et sur
d’autres, il pourra toucher
une aide MAE compensatoire. Une situation complexe et discriminante qui
induira des distorsions de
concurrences et ne sera
pas facile à gérer.
7
Zoom de la FWA
Directive Cadre sur l’Eau
L’enquête publique sur les projets
de plan de gestion pour les quatre districts wallons courent du 11 juin 2012
au 18 janvier 2013.
Les documents soumis à enquête
publique directive cadre eau sont actuellement analysés par la FWA. Pour
ce qui concerne le secteur agricole,
certaines mesures proposées recoupent des discussions actuellement en
cours faisant l’objet d’un processus
d’adoption spécifique. Cela en est
ainsi pour le PGDA, pour tout le dossier phyto et pour la clôture des prairies pâturées en bords de cours d’eau.
L’extension de la zone vulnérable
du PGDA sera soumise à sa propre
enquête publique de 30 jours à partir
de la mi-août. La révision du contenu
du PGDA (20 % de CIPAN, normes et
conditions d’épandage, APL, contrôle
…) fera quand à lui l’objet d’une enquête publique de 45j avant la fin de
cette année
La décision sur l’extension des
obligations de clôtures et le financement partiel de celles-ci est passé
en gouvernement wallon à la finjuin. Ces textes doivent encore faire
l’objet d’avis de conseils spécialisés
avant approbation définitive par le
Gouvernement et mise en application
Les nombreuses modifications relatives à l’usage des produits phyto
(zones tampons, restrictions d’usage
dans les lieux publics, dans les zones
de protection des eaux, conditions de
manipulation des produits phyto, …)
ont fait l’objet d’une première décision du gouvernement wallon début
juillet. Le texte poursuit son processus d’adoption.
Dans ces trois thématiques, la FWA
suit le dossier de près et a déjà fait de
nombreuses remarques.
Pour tout ce qui concerne la révision du régime de taxation des eaux,
la FWA est en attente de concertation
mais estime inacceptable d’encore
augmenter la charge financière du
secteur agricole. Celui-ci a déjà réalisé, et continue à le faire, des investissements conséquents pour réduire
strictement l’impact de son activité
sur la qualité des eaux.
Nous ne manquerons pas de revenir dans les prochaines semaines avec
des remarques complémentaires sur
les mesures proposées par les plans
de gestion
Rivières sous contrat
Pour que les rivières n’aillent pas à vau-l’eau. C’est le but du Contrat Rivière qui embarque sur le
même navire une série de capitaines venus d’horizons divers. Une croisière qui n’est pas pour autant une croisade mais un lieu d’échanges. Au fil de l’eau, les experts sont amenés à discuter de la
qualité de celle-ci. Explications de Jean-Marie Tricot, Coordinateur du Contrat rivière Dyle-Gette.
Bernard Decock
Le Contrat Rivière est un concept
qui a vu le jour dans la foulée de la
Conférence de Rio, il y a 20 ans. En
Wallonie, les premiers contrats se
sont concrétisés voici une dizaine
d’année. Un contrat rivière consiste
à mettre autour d‘une même table
tous les acteurs de la vallée, en vue de
définir en commun un programme
d‘actions de restauration des cours
d‘eau, de leurs abords et des ressources en eau du bassin. Sont invités à participer à cette démarche les
représentants des mondes politique,
administratif, socio-économique,
associatif, scientifiques,… Les agriculteurs ne sont, quant à eux, pas
en reste puisque également associés aux contrats rivières, explique
Jean-Marie Tricot. C’est donc un lieu
d’échange entre les différents utilisateurs de la rivière, où chacun peut
prendre en compte les préoccupations des autres. C’est aussi un lieu
d’information et de circulation de
l’information, notamment sur l’état
de la qualité de nos rivières et le relevé des points noirs présents le long
des cours d’eau. C’est enfin et surtout
un engagement des différents partenaires de mener de façon volontaire
toute une série d’actions concrètes
en faveur du rétablissement de la
qualité de nos rivières. Il y a actuellement 17 Contrats Rivière en Wallonie
qui couvrent plus de 9020 % du territoire.
Ca en Gette sur la Dyle
Les contrats rivière sont impliqués
dans l’organisation de l’enquête publique sur les plans de gestion. Ils
sont en effet, au même titre que les
communes, un relai pour l’organisation de l’enquête. Les personnes peuvent se rendre au contrat rivière pour
consulter les documents et faire leurs
remarques sur ceux-ci. Ces contributions devront être signées, elles seront consignées par le contrat rivière
dans un registre qui sera envoyé à la
région wallonne. Il existe donc 3 voies
possibles pour faire valoir son avis :
soit se rendre à sa commune, soit au
contrat rivière soit prendre connaissance des documents sur le site internet de la Région (eau.wallonie.be) et
répondre via le formulaire en ligne,
précise Jean-Marie Tricot.
Pour ce qui est des documents
consultables, il faut savoir que
chaque contrat rivière dispose d’un
seul exemplaire du projet de plan de
gestion et des cartes associées pour le
district qui le concerne. Par exemple,
pour le contrat Dyle-Gette, l’on dispose des documents pour le district
de l’Escaut. Il est malheureusement
impossible de laisser emporter cet
exemplaire qui peut par contre être
consulté sur place. Jean-Marie Tricot
précise toutefois que d’autres documents sont disponibles sur le site
internet de la région wallonne (eau.
wallonie.be). On peut ainsi trouver
une information détaillée sur l’état
de la qualité des eaux de surface et
souterraines, sur les objectifs environnementaux pour ces différentes
8
masses d’eau, un registre exhaustif
reprenant les fiches des différentes
mesures proposées, l’évaluation environnementale des mesures, … et
encore bien d’autres documents.
La masse d’informations semble
tout à la fois importante et touffue,
mais, rappelle Jean-Marie Tricot il
ne faut pas perdre de vue que nous
sommes ici dans la troisième 3ième
phase de consultation du public. En
2006, une première enquête publique sur les questions importantes
avait récolté quelques 7000 propositions d’amendements. Et en 2008,
une consultation avait été faite sur
les mesures types qui pouvaient
être reprises dans les plans de gestion. Nous sommes cette fois dans
cette enquête qui se déroule jusque
janvier 2013 dans un document plus
technique, peut être moins accessible au grand public et sur lequel les
marges d’évolutions sont beaucoup
plus réduites. Il semble fort tard pour,
par exemple, venir avec de nouvelles
propositions de mesure, sauf à se raccrocher sur des mesures existantes.
Si des personnes souhaitent passer
par le contrat rivière pour participer à
l’enquête publique, Jean-Marie Tricot
conseille de prendre rendez-vous.
Cela permettra de prendre tout le
temps nécessaire pour consulter les
documents et donner réponses aux
questions qui ne manqueront pas
d’être soulevées.
Les documents
sont consultables
dans votre commune,
aux sièges des contrats
de rivière*
et sur le site internet :
eau.wallonie.be.
Vos observations écrites
peuvent être envoyées
à la DGARNE,
soit via le site internet,
soit par courriel à
[email protected],
soit par courrier postal au
Secrétariat de la Direction
des Eaux de Surface
de la DGARNE,
Avenue Prince de Liège, 15 5100 JAMBES.
Vos observations verbales
pourront être recueillies
dans votre Administration
communale aux jours et
heures habituels
d’ouverture
ou sur rendez-vous,
à déterminer
avec la personne
de contact
de votre commune.
Une séance de clôture
sera organisée
dans votre commune
Une permanence
particulière
sera organisée
par votre commune.
Les dates et heures
correspondantes pourront
être obtenues auprès
de votre Administration
communale.
* Site des contrats de rivière :
http://environnement.wallonie.be/contrat_riviere
MARCHÉS
La colonne de gauche reprend les dernières cotations dispo- Génisses:
nibles à la clôture du journal. La colonne de droite indique, 180-250kg: PN/PR:
BBB culard:
entre parenthèses, les cotations du marché précédent. Sauf
250-400kg: PN/PR:
indication contraire, les prix s’entendent hors TVA.
BATTICE
14/07/2012
Nombre de bovidés: 322
Catégorie boucherie:
Taureaux
prix au kg
cul de poulain.:
2,50-3,00
(2,50-3,00)
assimilés:
2,30-2,60
(2,30-2,60)
bonne conformation
1,75-2,25
(1,75-2,25)
60%:
1,75-1,90
(1,75-1,90)
poids lourds:
1,50-1,65
(1,50-1,65)
Vaches
prix à la pièce
bonne conformation:
950-1150
(950-1150)
1ère catégorie 45%:
750-950
(750-950)
2ème catégorie 40%:
425-575
(425-575)
de fabrication:
300-450
(300-450)
Génisses
prix au kg
cul de poulain:
2,50-3,00
(2,50-3,00)
assimilées:
2,25-2,75
(2,25-2,75)
bonne conformation:
825-975
(825-975)
ordinaires:
350-550
(350-550)
Plus facile.
Catégorie commerce
prix à la pièce
vaches cul de poulain -5 ans:
1350-1850
(1350-1850)
vaches cul de poulain +5 ans: 1300-1800
(1300-1800)
bonnes vaches ordinaires:
900-1100
(900-1100)
vaches ordinaires:
525-725
(525-725)
veaux cul de poulain:
400-650
(400-650)
veaux Blanc Bleu:
190-310
(180-300)
veaux Bleus Holstein:
130-210
(120-200)
veaux rouges:
120-155
(110-145)
veaux noirs bonne qualité:
85-135
(75-125)
veaux noirs moyenne qualité: 0-50 (invendables)
(0-50)
Plus facile.
CINEY
13/07/2012
Nombre d’animaux exposés: 2889. Bétail maigre et de boucherie: 2887; 1 veau et 1 cheval/poneys. Prix du bétail bovin hors
TVA et frais de marché inclus.
a) Bétail maigre
Veaux
prix à la pièce
Pie noir:
0-140
(0-140)
Pie rouge:
50-160
(50-160)
BBB ordinaire:
100-350
(100-350)
Cul de poulain mâle:
450-725
(450-725)
Cul de poulain femelle:
400-675
(400-675)
200-300
500-700
350-450
900-1100
400-600
1050-1335
1100-1600
(200-300)
(500-700)
(350-450)
(900-1100)
(400-600)
(1050-1335)
(1100-1600)
BBB culard:
400-500kg: PN/PR:
BBB culard:
pleines:
Vaches:
moyennes, PN/PR:
250-900
(250-900)
mixtes cat.II:
800-1000
(800-1000)
mixtes cat. I:
1100-1300
(1100-1300)
cul de poulain 2 à 4 ans:
900-2125
(900-2125)
âgées:
800-2050
(800-2050)
Taureaux:
ordinaires: 180-250kg:
240-500
(240-500)
250-320kg:
470-540
(470-540)
320-370kg:
540-650
(540-650)
370kg et +:
600-750
(600-750)
assimilés: 180-250kg:
610-765
(610-765)
250-320kg:
740-890
(740-890)
320-370kg:
640-1040
(640-1040)
370kg et +:
990-1190
(990-1190)
C.d.p.: 180-250kg:
790-940
(790-940)
250-320kg:
990-1140
(990-1140)
320-370kg:
1175-1275
(1175-1275)
370kg et +:
1275-1375
(1275-1375)
b) Bétail de boucherie
Vaches
prix au kg
fabrication:
1,15-1,35
(1,15-1,35)
50%:
1,50-1,60
(1,50-1,60)
55%:
1,70-1,90
(1,70-1,90)
assimilés:
2,15-2,40
(2,15-2,40)
cul de poulain
2,60-2,80
(2,60-2,80)
Taureaux
55%:
1,60-1,80
(1,60-1,80)
60%:
1,85-2,05
(1,85-2,05)
assimilés
2,70-2,90
(2,70-2,90)
cul de poulain
2,90-3,20
(2,90-3,20)
Stationnaire. Prochain marché: 03 août 2012, vacances les 20
et 27 juillet 2012
Génisses
cul de poulain:
2,78-3,08
assimilées:
2,61-2,76
bonne conformation:
1,88-2,28
ordinaires:
1,58-1,78
Apport moindre, vente rapide, prix stables.
(2,78-3,08)
(2,61-2,76)
(1,88-2,28)
(1,58-1,78)
CARCASSES DE GROS BOVINS
Sem. du 09 au 15 juillet 2012
Taureaux A - S2
474,93
A - S3
442,28
A - E2
421,91
A - E3
405,76
A - U2
365,03
A - U3
344,61
A - R2
333,97
A - R3
316,85
A - O2
324,88
A - O3
313,31
Vaches
D - R2
324,84
D - R3
318,69
D - O2
305,05
D - O3
295,59
D - O4
290,96
D - P2
259,39
D - P3
243,88
Génisses E - U2
392,00
E - U3
370,50
E - R2
329,00
E - R3
318,00
(475,73)
(442,52)
(420,49)
(404,40)
(366,40)
(344,51)
(333,88)
(316,65)
(321,90)
(315,96)
(324,77)
(317,46)
(303,81)
(293,51)
(289,32)
(259,75)
(243,71)
(391,00)
(369,50)
(327,00)
(316,00)
PRODUITS LAITIERS
18/07/2012
Cotations de la Confédération Belge de l’Industrie Laitière
Prix par 100 kg
beurre
267,51
(270,37)
poudre de lait écrémé
215,17
(215,28)
poudre de lait entier
253,28
(253,60)
cheddar
290,50
(291,50)
!*% & *! - $!
BIRB
Semaine du 09 au 15 juillet 2012
Porcelets 23kg + supp
40,00
(41,50)
porcs carcasses 100kg
152,10
(153,60)
SAINT-TROND
19/07/2012
porcelets 20-23kg (€/pièce)
24-27
truies carcasses (€/kg)
0,77-1,03
(26-29)
(0,77-1,03)
DEINZE - VOLAILLES
18/07/2012
• Poules à bouillir:
extra lourdes (+ 3,5 kg):
0,42-0,44
brunes (1,8 à 2,0 kg):
0,09-0,11
blanches (1,6 à 1,8 kg):
0,05-0,07
• Poulets à rôtir (1,8 kg):
0,98-1,00
• Lapins:
1,30
(0,42-0,44)
(0,09-0,11)
(0,05-0,07)
(0,98-1,00)
(1,30)
KRUISHOUTEM -OEUFS
17/07/2012
Prix par 100 pièces
Oeufs de poules élevées en cages aménagées
!
! "
"
" "
!!!
" # #
"!
#
# #
""$
# "
# "
!
" !
"#! !
"#"$
(
(
(
" (
" (
" (
" (
0 (,
0 (,
+ (,
' (,
' (,
0 (,
" (,
Cat.0: 77,50 g
Cat. 1: 72,50 g
Cat. 2: 67,50 g
Cat. 3: 62,50 g
Cat. 4: 57,50 g
Cat. 5: 52,50 g
Cat. 6: 47,50 g
Cat. 7: 42,50 g
Prix négoce
XL + 73 g
L + 63-73 g
M + 53-63 g
S - 53 g
blancs
8,33 (8,76)
7,09 (7,52)
6,64 (7,03)
6,19 (6,54)
5,73 (6,06)
5,27 (5,58)
4,79 (5,08)
4,26(4,52)
bruns
8,68 (9,03)
7,44 (7,79)
6,91 (7,25)
6,38 (6,71)
5,86 (6,17)
5,35 (5,64)
4,85 (5,12)
4,32 (4,57)
8,93 (9,36)
7,24 (7,63)
6,33 (6,66)
5,19 (5,48)
9,28 (9,63)
7,51 (7,85)
6,46 (6,77)
5,25 (5,52)
Oeufs de poules élevées au sol
!-% !* % & #%.&! & #-& *& *-&& * #*& .!*% %! !#!&/ 5,42 (5,73)
4,94 (5,23)
4,41 (4,67)
5,50 (5,79)
5,00 (5,27)
4,47 (4,72)
9,49 (9,58)
7,98 (8,07)
7,19 (7,29)
5,34(5,63)
9,77 (9,81)
8,27 (8,32)
7,48 (7,55)
5,40 (5,67)
BRUXELLES
Sem du 12 au 18 juillet 2012
Prix livré usine €/tonne
Blé panifiable
267,00
(248,00)
Blé fourrager
263,00
(244,00)
Escourgeon fourr
238,00
(nc)
MATIERES PREMIERES
ALIMENTATION BETAIL
18/07/2012
Prix par 1000 kg en vrac hors TVA, départ négoce
Pulpes sèches bett. 8mm France
225,00
Luzerne 16% pellets 6mm France 229,00
Tourteau tournesol 28% Argentine 273,00
Tourteau colza 34% Belgique
338,00
Tourteau soja 43% Argentine
517,00
Tourteau soja 44% Hollande
509,00
Tourteau soja 48% OGM contrôlé Brés -,Tourteau colza 49% Belgique
548,00
Tourteau lin 40% Belgique
-,Glutenfeed maïs 22% EU
251,00
Manioc Thaïlande
Mélasse cannes
190,00
(219,00)
(220,00)
(259,00)
(331,00)
(488,00)
(481,00)
(570,00)
(518,00)
(356,00)
(234,00)
(-)
(190,00)
CHICAGO
BRUGES
18/07/2012
Nombre: 1.277
Taureaux
Prix au kg sur pied
c. d. poulain <24 m & 650 kg:
3,14-3,27
(3,14-3,27)
c. d. poulain >24 m & 650 kg:
2,66-2,91
(2,66-2,91)
assimilés:
2,47-2,72
(2,47-2,72)
bonne conformation:
1,92-2,17
(1,92-2,17)
60%:
1,90-1,99
(1,90-1,99)
55%:
1,91-1,96
(1,91-1,96)
Holstein:
1,69-1,84
(1,69-1,84)
Vaches
cul de poulain label (-78 mois)
2,89-3,05
(2,89-3,05)
cul de poulain:
2,66-2,86
(2,66-2,86)
assimilées:
2,33-2,43
(2,33-2,43)
bonne conformation:
2,08-2,33
(2,08-2,33)
55%:
1,65-1,90
(1,65-1,90)
50%:
1,50-1,65
(1,50-1,65)
fabrication:
1,33-1,48
(1,33-1,48)
Cat.5: 52,50 g
Cat. 6: 47,50 g
Cat. 7: 42,50 g
Prix négoce
XL + 73 g
L + 63-73 g
M + 53-63 g
S - 53 g
Prix producteurs
Cat. 0: +77,50 g
Cat. 1: 72,50 g
Cat. 2: 67,50 g
Cat. 3: 62,50 g
Cat. 4: 57,050 g
blancs
8,89 (8,98)
7,65 (7,74)
7,38 (7,47)
7,06 (7,16)
6,59 (6,69)
bruns
9,17 (9,21)
7,93 (7,97)
7,67 (7,72)
7,38 (7,43)
6,88 (6,95)
17/07/2012
1ère col.: en cents/boisseau pour les céréales (1 boisseau = 27,2
kg en froment; 25,4 kg en maïs) et en $/907 kg pour le tourteau
de soja; 2ème col.: prix en euros/tonne.
Froment
903,25
270,64
(240,41)
Maïs
795,00
254,90
(244,06)
Tourteau Soja
514,00
418,60
(432,76)
INTERNATIONAL - OLÉAGINEUX
12/07/2012
Cours des graines oléagineuses et tourteaux sur les marchés
mondiaux, en $/tonne.
Soja
Graines U.S. Cif Rotterdam:
632
(628)
Graines Arg. Cif Rotterdam:
641
( - )
Pellets 44,46% Arg. Cif Rotterdam:
566
(545)
Pellets 48% Brésil Cif Rotterdam:
581
(552)
Colza
Graines Europe “00” Cif Hambourg: 614
(624)
Tourteaux 34% Fob Hambourg:
338
(328)
Lin
Graines Canada Cif. Europe:
530
(507)
Tourteaux 41% Belgique:
408
(395)
POMMES DE TERRE
17/07/2012
Bintje: : Du commerce a encore eu lieu pour les flocons entre
1,00 et 2,00 €/qt (tout venant, vrac départ, hors TVA, min.
60 % 50 mm +, minimum 360 g/5 kg PSE). Certaines usines
dans l’Ouest du pays travaillent encore des Bintje cette
semaine, voir la semaine prochaine. Un négociant néerlandais a donné et donne toujours (en Belgique) 5,00€/
qt depuis 8 jours pour des lots de bonne fritabilité…
Hâtives belges fritables : Le marché des hâtives s’est quelque
peu stabilisé grâce à la météo (pluies rendant les arrachages
difficiles voir impossibles) mais pourrait rebaisser s’il fait sec
quelque jours… (prix météo). Les prix les plus pratiqués pour
de la Première varient entre 9,45 et 11,30 €/qt htva, en fonction
de la qualité (calibres., PSE) et de la disponibilité. Rendements
entre 35 et 40 t/ha. PSE entre 340 et 390 gr/5kg, et proportion
de « frites » de 55 à 80%. Bien que la qualité technologique
soit bonne, la qualité intrinsèque l’est moins, car les tubercules sont gorgés d’eau, tiennent à peine quelques heures
et sont moins facilement travaillables. Problèmes de pourritures aux champs signalées. Expédition de hâtives belges
en Grande-Bretagne, notamment pour les « frites des jeux ».
Pour une pub dans
Pleinchamp
[email protected]
ou Bernard Kersten au 081 60 00 60
26 JUILLET 2012
- Pleinchamp 27
AGENDA
MARDI 04 SEPTEMBRE
SAMEDI 4 AOUT
avec animation musicale (voir encart).
DIMANCHE 5 AOUT
JEUDI 06 SEPTEMBRE
UAW LENS ENGHIEN SILLY: 13H00 LOMBISE – salle communale
rue Daras. Conférence-Débat: ‘Gérer son environnement grâce
aux trucs et astuces de nos grands-mères’ par Myriam Lambillon.
7-8-9 SEPTEMBRE
FJA PHILIPPEVILLE: Apéro et dîner cochon à la broche +
Gymkhana (voir encart).
UAW PROVINCE DE NAMUR: FERME EN VILLE à Namur – Place
UNION DES AGRICULTRICES
WALLONNES (UAW)
DU VENDREDI 27 JUILLET AU LUNDI 30 JUILLET
UAW NATIONALE: Foire de Libramont. Inauguration le vendredi à 12h15 dans le stand UAW-FWA-FJA n° 29.13.!!! Nouvel emplacement: le stand est accolé au Walexpo à l’ancien emplacement de
CBC. Bienvenue à toutes et à tous.
LUNDI 30 JUILLET
d’Armes.
MARDI 11 SEPTEMBRE
UAW PROVINCE DE NAMUR: VENLO EXCURSION PROVINCIALE
– Visite des Floriades. Départ: 7H00 – PHILIPPEVILLE - parking
Eurocenter - 7H20 - CINEY - rue des Champs Elysées, 4 – centre de sélection bovine - 7H50 – JAMBES - parking GB Carrefour. Retour prévu:
premier retour à Jambes vers 21H00. Repas: prendre votre piquenique, possibilité de petite restauration sur place. PAF: 40 € (car et
entrée aux Floriades). Réservations chez Myriam Lambillon 0497/57
71 32 pour le 06 août au plus tard afin de commander le nombre d’entrée. Précisez le lieu d’embarquement. Paiement sur le compte UAW
province de Namur BE98 1030 1434 8893 en spécifiant les noms.
UAW-FWA JODOIGNE: Déplacement vers la Foire de
Libramont – Départ 8H15 Jodoigne Parking GB – 8H30 Thorembais
!!!!! SAMEDI 12 JANVIER 2013!!!!!
St Trond parking ‘Coeur d’Or’ – 9H15 marché couvert de Ciney(face
à Terwagne). Un café vous sera offert au stand de la FWA-UAWUAW LIBRAMONT: MARCHE EN FAMENNE – Wex - SoiréeFJA. Visite de l’expo à table. Départ de Libramont vers 18H00. PAF
Spectacle ‘Age Tendre et Tête de Bois’. Réservation souhaitée le plus
10 euros pour le car (surplus pris en charge par la section) !! entrée
vite possible car places limitées. PAF 61 € Modalité à l’inscription
de la foire non-comprise. Apportez vos cartes en trop! Le lieu d’emchez Odette Annet 061/27 81 31 – Marguerite Bossicart 061 27 84 03
barquement lors de votre inscription auprès Christiane Mauen
010/86 69 78 – Marc Decoster 0475/81 04 15.
JEUDI 23 AOUT
UAW PROVINCE DE LIEGE: 10H00 - ROCOURT avenue de la
DIVERS
DIMANCHE 5 AOUT
DONSTIENNES: de 14 à 18h, visite du moulin de Donstiennes au
Closeraie, n°10-16, au siège Securex. Assemblée provinciale: ordre
du jour: Atelier participatif «Objectifs de l’UAW pour l’avenir et vi- travail. Infos: www.thuin.be
sion de l’agricultrice à défendre» - préparation de la journée provinciale.
VENDREDI 24 AOUT
UAW LENS ENGHIEN SILLY: De 9H00 à 20H00 CAMBRON
St VINCENT chez Magda Vos, rue du Moulin n°7. Atelier créatif
‘Restauration ou rénovation – réparation de toutes nos œuvres
d’art brico (souris, champignon, héron, aigle, petite fille, photophore, cloche de Pâques, etc.)’. Inscriptions obligatoires chez
Magda Vos 068/45 41 84 dès que possible après 20H00. PAF en
fonction des fournitures utilisées. Prévoir pique-nique si vous restez la journée.
MARDI 28 AOUT
UAW PROVINCE DU BRABANT: Excursion provinciale
aux Grottes de Han. Départ: 7H30 Nivelles Motel Sud – 8H00
Thorembais St Trond au Cœur d’Or – 8H15 Jodoigne Parking GB.
Programme: visite des grottes, Préhistohan, parc animalier, plaine
de jeux, tramway et safari-car. Dîner: possibilité de pique-niquer
sur le site des grottes ou au resto sur place. PAF 30 € adultes, 25€
enfants de moins de 12 ans. Le Prix comprend le car, petit déjeuner
et les activités prévues sur le site. Paiement dans l’autocar.!!! Places
limitées: inscriptions le plus vite possible auprès de votre présidente de section locale ou Brigitte Huet 081/60 00 60 brigitte.
[email protected] ou Marie-Ghislaine Decoster 010/81 24 02 decoster.
[email protected] . Merci de préciser vote nom, âge et lieu d’embarquement.
La FJA de Philippeville
Vous invite à son week-end
les 4 et 5 août A Gimnée
Samedi 4 août 2012 6h : Brocante
9h à 14h : Balades de vieux tracteurs (gratuit)
Barbecue et animation musicale toute la journée.
Dimanche 5 août 2012 Dès 11h : Apéro et Diner de cochon à la broche +
crudités 16€ adultes et 9€ pour les moins de 12 ans
15h : Gymkhana et diverses activités Infos et Réservations :
0498/203788 - 0473/303492
28 Pleinchamp -
26 JUILLET 2012
NAISSANCES
Bruno et Nathalie RASE-MARIJSSE
sont heureux de vous annoncer la naissance de
LEONARD, né le 8 juillet 2012
Rue Léon Dachelet 63 à 5310 Hanret
✶✶✶
Elise et François TASIAUX-PAQUAY ainsi que Cyril
sont heureux de vous annoncer la naissance de
LEONIE, née le 10 juillet 2012
Rue du Centre 40 à 5333 Sorinne-la-Longue
✶✶✶
Madame Marie José D’HEYGERE, épouse de Roger VERMEULEN
Veuve en 1ères noces de Gilbert VAN DEN DRIESSCHE
Née à Bellegem le 9 mai 1924 et décédée à Manage le 5 juillet 2012
Rue Joseph Wauters 2c à Bois d’Haine
✶✶✶
Madame Léa STREBER, veuve de Joseph LECOMTE
Née à Ste-Marie-Chevigny le 14 novembre 1930
et décédée à Chanly le 8 juillet 2012
Mme STREBER a été la présidente de la très active section de l’AAF
(Alliance Agricole Féminine) de SAINTE-MARIE.
6800 Wideumont-Village 171
✶✶✶
Monsieur Georges MARQUET, veuf de Ghislaine DOHOGNE
Né à Francorchamps le 5 mai 1922 et décédé à Malmedy le 10 juillet 2012
Rue Mathieu Nisen 351 à 4970 Ster - Francorchamps
✶✶✶
Madame Gabrielle BACKER, veuve d’Achiel MINNE
Née à Oudenburg le 14 octobre 1923 et décédée à Perwez le 18 juillet 2012.
Les funérailles seront célébrées en l’Eglise St-Martin de Perwez
le jeudi 26 juillet 2012 à 11h.
✶✶✶
Madame Germaine PHILIPPENS, veuve d’Alphonse OTTEN
Née à Aubel le 29 avril 1923 et décédée à Verviers le 15 juillet 2012
✶✶✶
Monsieur René LONNEUX, époux d’Alphonsine HAGELSTEIN
Né à Clermont-sur-Berwinne le 20 août 1936
et décédé à Verviers le 17 juillet 2012
✶✶✶
Monsieur Angel STARCK, époux de Madeleine BODSON
Né à La Gleize le 4 octobre 1930 et décédé à Arlon le 22 juillet 2012
Avenue de la Gare, 111 à 6720 Habay-La-Neuve
✶✶✶
La Fédération Wallonne de l’Agriculture ainsi que Plein Champ
présentent leurs sincères condoléances aux familles
France (entre Charleville et Rethel):
Samedi 28/07 à 14h,
Salle des Fêtes de Thin-le-Moutier
VENTE par adjudication judiciaire
au plus offrant
d’une belle exploitation mixte de 70ha
en plusieurs lots (extensions possibles)
Rens.: 0033/324.56.23.66 - 0033/324.35.01.02
Voyage en POLOGNE octobre 2012
INFO:
www.Golden-Valley.org
0472/84 52 10
stand Pologne - Walexpo - Foire de Libramont
Réductions pour inscriptions avant le 15 août !
La Fédération Wallonne de l’Agriculture ainsi que Plein Champ
présentent leurs sincères félicitations aux heureux parents.
La FJA du Condroz Liégeois
A le plaisir de vous inviter aux
Soirées organisées
le week-end du 28
et 29 juillet
! " !
# %&'
Samedi 28 juillet 2012
( )
Dimanche 29 juillet 2012
* + ,-./011-231
Adresse du week-end : poulailler de la Famille Tasiaux
rue de Halledet 10 à 4480 Engis
+ + 4
-.3, 5!6 7
86 ) ,2,0/9,:./
; (<
Soirée « Mousse » (espace mousse délimité) ; Soirée forfaitaire
Concours « Roi des bleus – FJA » ainsi que diverses
activités en remplacement du CMJ
11342464/3012jht
– CHIMAY – Château ferme de Macon. ‘Agriculteurs, acteurs ruraux: quelles relations avec leur commune?’ Avec la participation de la ministre fédérale de l’Agriculture, un représentant du
FJA CONDROZ LIÉGEOIS: Soirée «Mousse»; soirée forfaitaire SPW-DGARNE, du directeur de la FRW, du responsable FRW de
(voir encart).
Philippeville, du ministre régional des Pouvoirs Locaux, de la Ville
et du Tourisme, du ministre régional de l’Agriculture, la Ruralité,
DIMANCHE 29 JUILLET
la Nature. Débat animé par S. Van Waeyenberge juriste au Service
FJA CONDROZ LIÉGEOIS: Concours «Roi des bleus- FJA» + di- d’études de la FWA. Repas: 27€. Inscription avant le 30 août auprès
verses activités (voir encart).
de votre présidente de section ou Brigitte Huet 081/60 00 60 – [email protected]
SAMEDI 28 JUILLET
FJA PHILIPPEVILLE: Brocante, balades de vieux tracteurs et BBQ
NÉCROLOGIE
UAW PROVINCE DU HAINAUT: 9H30 Journée Provinciale
MKW
FÉDÉRATION DES JEUNES
AGRICULTEURS (FJA)
PETITES ANNONCES
MATERIEL
A v. benne 6T bon état région
7911 Frasnes-lez-Anvaing
prix demandé 2350 Eur.
0478/648.849
(1067)
Hainaut vend bouleuse JD550;
enrubanneuse boule; désileuse;
couteaux; andaineuse; épandeur
engrais. 0479/993.301
(1075)
A v. tract John Deere 710 av chargeur front et direct assistée + jumelles; andaineur Pottinger 4,60m
av roue de jauge; anda Acrobat
Vicon le tout en TBE. 0494/768.638
(1089)
A v. tonneau eau 1500L; remorque
à bois; bétaillère 2 chevaux.
0494/289.645
(1095)
A v. hache paille pr NH 8050 400
Eur; semoir Roger 3m 25 rangs
750 Eur; brouette Bia 90cm moteur
Robin 400 Eur région Bastogne.
061/266.193 le soir
(1100)
A v. faucheuse Kuhn GMD702;
faneur GF6301MH +
GF5001MH + giro; andaineur
GA4521; mélangeuse verticale
Tatoma MV8. 0475/560.945
(1072)
A V Schaffer 507 oz, 01/08,
2030h, 75cv, verrou hydraulique, éclairage route, arceau
démontable, pelican 1,8m, désileuse Kuhn 1750, bon état, aides
isa possibles. 0474/659.927
(1108)
Nettoyage étables tous genres,
prix fixe; spécialiste bovin et poules
pondeuses. 0477/693.791 (1044)
A v. cse cess épandeur fumier
Joskin; charrue 3 socs; herse rot;
semoir; tonneau lisier Joskin;
andaineur Pottinger; barrières
et cornadis 4 et 5m, le tout en
très bon état. 0496/495.314
après 18h
(1065)
A v cuve 21.000 l, int. époxy, jauge,
épaisseur 8mm, trou d’homme,
cuve 8.000 l, cyl diam 130 cm
long 620 cm, éolienne, roue diam
125cm. 0496/871.008.
(1112)
A v épandeur Legrand 8t, tapis hyd
neuf, bon état, jumelage Somac
18/4/38. Tél 081/855.652 (1113)
A v. benne de terrassement Joskin
11T double essieu année 2004
10000 Eur. 0475/432.765 (1123)
A v. sem Nodet 6c 3m 25r TBE;
bétaillère 3b; piquets clôture électrique. 081/567.067 0478/045.845
(1124)
A v. tracteur Same 130ch 4rm;
cornadis 2x5m; pul Delvano
16m; porte remorque plateau bic
2m; épandeur 4T état marche.
0473/776.464
(1126)
A v. New Holland TX 32; moteur
Ford; presse E940 sillage. RBJ
(1127)
A v. arr pdt Goessens 1r; chargeuse
bett 125 Gilles; vibro 2m80 porte
plastic BL1m05/2m17 rég 4600.
0497/130.074
(1129)
A v. épandeur à fumier 8T très bon
état; tonneau à eau avec abreuvoir
1500L. 063/226.612
(1131)
A v. presses à balles ronde Welger
RP220 et RP225. 080/410.150
(1132)
A v. chariot 5m 5 T 500 Eur; remorq
6m 8T 700 Eur; vagraine 8m 150
Eur; mont-bal 9m 1200 Eur; ton
eau 1000L s/châs 250 Eur; bétail 1v
150 Eur; pomp tray pris forc 5-6 pt
200 Eur; 5 pomp prair List et Utima
800p; aplatis 150 Eur; tract Fordcon
av pel 1500 Eur. 060/312.144 entre
17-20h
(1134)
MATERIEL (CHERCHE)
Tract Ford tts séries aussi série 40
boîte SL ou SL Dual, MF séries 100
à 600, Fiat 65-66 à 80-66, 115-90
à 180-90; N-H boîte méca; Deutz
6806, 6807, 7206, 7207; mois-
bat New Holland 1540 à 1550 S,
8070; pelles sur pneu Hitachi et
Daewoo; bull Volvo et Cat. (aussi
en panne ou brûlé). 011/37.60.73.0496/38.72.22 - awoutersexport@
skynet.be.
(1490a)
Paie cash écrémeuses-refroidisseurs. 04/387.66.99
(1081)
Cherche pneu usagé dimension
900/13; pompe hydraulique pour
benne camion PF. 082/744.149
(1101)
AUTRES VEHICULES
A v. Daihatsu Rocky 4x4 utilitaire nouveaux pneus + bas
neuf 232000km 1993 2,8L.
0475/351.983
(1087)
A v. auto Mercedes 2007
état impeccable 150000km.
0497/371.091
(1133)
BOVINS
Achats-ventes bovins, chevaux,
ovins région 010. 0499/125.874
(1019)
A v. cause surnombre génisses
Blonde d’Aquitaine de 10 à 20 mois,
IBR I4 inscrites, bonnes origines,
curieux s’abstenir. 0495/247.405
(1094)
A v. BBB tx 13-16m I3 tares ok
inscrits hors origine têtards.
0495/177.649 063/434.128 h
repas
(1104)
A v. tx Charolais pur et croisé 9 mois
et plus, I3, super culard père Ecolo
et autre. 061/468.209 ou 0494/030
649
(1117)
A v tx BBB Bahut de Renouamont,
5 ans, 4 tares, ok, tx BBB Apache
de l’Orgelot, 5,5ans, I2, inscrit.
0496/871.008
(1119)
A v. génisses PN-BL 18mois avec
kit achat; taureau PN 1an 7 lact
11161L étable I4. Région 4600.
0497/130.074
(1130)
6&5/
$*5,*1,$
UXH -% -RDQQHV '$5,21
2FFDVLRQ
%HQQHV 'HODSODFH 7 GEOH HVVLHX[ LPSHF
)LOOLRQ 7 WDQGHP SRUWH K\GU 2YD 7
9LJQHURQ 7
7RSD] 5HOLJLHX[ IURQWDO P HW P
6PDUDJG P IL[H
&DQDGLHQQH $OEHUW P K\GU
%LF 6WHHQR P
6HPRLU HQJUDLV YHUW )LRQD P VRUWLHV
&KDUUXH 2YODF VRFV YDULODUJH
0DWpULHO QHXI GH VWRFN
$QGDLQHXU )UDQGHQW P WDQGHP
+HUVH URWDWLYH )UDQGHQW P URXO DX FKRL[
%UR\HXU 2PDUY P GpSRUW K\GUDXOLTXH
VHPRLU 'HOLPEH VRUWLHV
(JDOVRO 5DSLG IURQWDO P
3RXWUH GpFRPSDFWHXU $JULQLD GHQWV
&URVNLOOHWWHV DUWLFXOpH P HW UDQJpHV
7287 3285 /( 75$9$,/ '8 62/
()#" $.))
" *4 " .%
"#.0
. (.) "#.0
. (.) $#) ) #")
" ,(!) $()#" '
$$ ,#" , , ).(, '., )
,#" ") $(#
,,#" ) . ,.()% (
!$ " .!".!
), ." $#)$ .! ),
.)&.' ."
(.( -4 !,() #", $(# (,
".
( #( ." !$ !", )/( $#.(
*4 .)) ,0
,#" "0. % ( (. ,#" #",". $(#., $2,#)
"
,
( ), " #.,( $$ &. (
$!", ,
."#(!!", ).( ) . ,.() $#.( $ .)
(
" " '"0(#""!", , ) .
,)% ), &.
, &. , )#"
).) &. "#.) $$ #") 3 "#.)
$()#" " . %
111% !"%#!
26 JUILLET 2012
- Pleinchamp 29
PETITES ANNONCES
AUTRES ANIMAUX
Achète moutons, agneaux, chevaux
de boucherie. Paiement comptant.
0475/659.898
(1497)
A v agneaux Texel M F 5 mois, père
inscrit.071/588.233
(1114)
Achète vos moutons et agneaux
aux meilleurs prix. 0495/873.713
(1125)
A v. pour être bien, jument brave
avec enfants 500 Eur. 0472/925.303
le soir
(1128)
FOURRAGES
A v. drêches de brasserie. Préat
Montignies-le Til. Agréation
GMP 04-047. 071/561.8820475/439.671
(1303)
A v. paille française, ray-grass,
foin, paille de colza, préfané, luzerne, 1er choix sous abri rendu.
0472/981.167
(675)
A v. au prix de la paille cube foin;
préfané 2011; pdt; racine chicon
propre pour ensiler avec l’herbe ou
donner frais; 30ha herbe bio. Mons
Rance Couvin. 0033 684967337
(1051)
Agriculteur cherche paille en andain région Condroz Famenne
Hesbaye. 0476/234.770 (1041)
A v. paille livrée Belgique et
GDL. 0032 498501568 (1074)
11342467/3012jht
UNE LARGE
!À VOTRE
!
GAMME
SERVICE
GSM: 0474/63.68.84 - Fax: 071/65.51.85
Une durée de vie de 4 à 10 fois supérieure !
- dents de herse rotative
- grattoirs de rouleau
- socs & ailerons déchaumage
- pièces pour charrue
- socs & lame de décompacteur
- sabots de semoirs
- ...
+ de 900 produits
au carbure à
vous proposer
Importateur du carbure en Belgique
E-mail: [email protected] • www.agricarb.fr
30 Pleinchamp -
T
LIBRAMON6
stand 08.0
A v. foin en gros ballots région Ath
Enghien Soignies, prix à convenir.
0497/853.918
(1082)
Cherche paille de froment sur
terrain zone 083. 0497/704.391
(1096)
Métal Haute Senne
Agriculteur équipé d’une benne
porte-conteneur achète vos déchets métalliques tout-venant
jusqu’à 7m de longueur (mitraille,
vieux matériel,...)
Paiement comptant d’après
ticket bascule (conteneurs gratuits). Milieu agricole de confiance.
99987875/2012 crt
T. 0495/60.25.32
&(175( '( )250$7,21 $*5,&2/(
/D )-$ YRXV SURSRVH JUDWXLWHPHQW
HQFDGUHPHQW HW FRQVHLO GDQV /¶RUJDQLVDWLRQ GHV FRXUV $ HW %
GH UHSULVH G¶H[SORLWDWLRQ
\ FRPSULV HQ DJULFXOWXUH ELRORJLTXH
/¶RUJDQLVDWLRQ GHV FRXUV &
GH SHUIHFWLRQQHPHQW HW GLYHUVL¿FDWLRQ
IRUPDWLRQ WKpRULTXH SUDWLTXH RX WHFKQLTXH
/¶RUJDQLVDWLRQ HW OH VXLYL GHV VWDJHV
PRLV ,6$
9RWUH SURMHW GH FUpDWLRQ RX
UHSULVH G¶H[SORLWDWLRQ
/¶DFFqV DX[ DLGHV ,6$
9RWUH SURMHW GH FUpDWLRQ
RX UHSULVH G¶H[SORLWDWLRQ
&RXUV & SRXU
VH SHUIHFWLRQQHU
&RXUV $ HW %
SRXU V¶LQVWDOOHU
6WDJHV PRLV
$FFRPSDJQHPHQW
j O¶LQVWDOODWLRQ
$FFqV DX[ DLGHV
5HQVHLJQHPHQW FRQWDFW HW LQVFULSWLRQ )pGpUDWLRQ GHV -HXQHV $JULFXOWHXUV
&KDXVVpH GH 1DPXU j *HPEORX[
7pO ‡ )D[ ZZZIMDEH ‡ IMD#IZDEH
2&&$6,216
'(87= '; [ %(11(6 %5,0217 7
)$1(86(6 .8+1 P HW P
$1'$,1(856 .8+1 P HW P
)$8&+(86( &21' .8+1 P
&(175,)8*( 9,&21 /
&+$558( 62&6 /(0.(1 23$/ &+$558(6 1$8' 9$5,$/ 62&6
&+$558( 62&6 ,+
%,& '(7+< P 5(3/ +<'
&+,6(/ .8+1 0,;7(5 P +<' &$5%
%52<(85 .8+1 %1* P
%52<(85 1,&2/$6 P
+(56( 527$7,9( .8+1 P
528/($8 6(0,3257( '$/ %2 P
6(02,5 35(&,6,21 .8+1 5*6 ',64 2895(856 &21752/(85 6(0,6
5(3/,$%/(
(WV -$'28/ %UXQR
*5(='2,&($8
0(5/2 3$&.2 .8+1 12'(7
$*5,(;32576
-HDQ/RXLV7$16SURSRVH
7UDFWHXUV
&$6(;/KFK
&$6(&9;KUHODY -'7/6+&6K -'7/6K -'7/6+&6K -',/6UHODYNPK -',/6+ 0)KUPFK
0RLVVRQQHXVHV
1+7;6/PK GLVSRQLEOHV
&/$$66P &/$$66/0D[LP &/$$6/H[LRQ -'P -'L:76 3URORQJH&RO]D3HUDUG-'P
'DLKDWVX7HULRV[DLUFRNP
WpO
HPDLOMOWDQV#VN\QHWEH
STOP
Efficace
Économique
Durable
Stop
sols glissants
9 machines pour caillebotis, couloirs raclés ou bâtis
Pascal Hocq / 0486/345.857 / patte-et-sol.be
26 JUILLET 2012
99987985/2912jht
7UDFWHXUV
x 5HQDXOW 50
x )LQHV URXHV 5 FHQWUH DPRYLEOH
7UDYDLO GX VRO
x )LQHV URXHV 5 FHQWUH DPRYLEOH
x &KDUUXHV 6WHHQR HW FRUSV x 'LVWULEXWHXU HQJUDLV =$) x 7DVVH DYDQW *RXUGLQ 6RXSOH[ P x *RGHW GpVVLOHXU 5REHUW Pñ pWDW QHXI
x SUpSDUDWLRQ GH VRO VSpF SGW P
x )DQHXVHDQGDLQHXVH /HO\ WRXSLHV
'LYHUV
1(8) GH VWRFN
x (SDQGHXU IXPLHU $JULPDW 7 x 'LVWULEXWHXU $PD]RQH =$0 /
x 6HPRLU FpUpDOHV j VRFV UJV
x &RPELQp GH VHPLV $PD]RQH SQHXPDW
x 6HPRLU j PDwV 0RQRVHP PpFDQLTXH x 'pFKDXPHXU j GHQWV 6WHHQR P UHSOLDEOH
x 3XOYp 7HFQRPD / P
x 0DVVH IURQWDOH )HQGW ± NJ
9HQWH 6HUYLFH 3LqFHV '(:8/)
A louer Gerpinnes maison haut
2 chambres + sdb bas salon sàm
cui buanderie jardin garage.
0498/112.731
(1122)
IMMOBILIER
Cherche ouvrier agricole ferm de
culture méca et entretien région
Namur Charleroi. 0477/750.415
(1091)
Cherche personne expérimentée
dans les domaines fermier, agricole, forestier et jardinage dans le
Namurois avec logement à disposition. 0477/094.333
(1097)
A remettre expl laitière
quota 600KL stab libre
av norme + cheptel compl au Pays de Herve. RBJ
(1088)
&8<&.(16 VD
ZZZFX\FNHQVFRP
LQIR#FX\FNHQVFRP
de la FWA vous propose
Contacter notre secrétariat: 081/62.74.70
Réponse bureau
du journal
Il arrive dans certaines petites annonces qu'au lieu d'un numéro de
téléphone, vous trouviez la mention
"Réponse au bureau du journal" ou
"écrire au bureau du journal" ou encore les abréviations "RBJ" ou "EBJ". Si
vous souhaitez répondre à une telle
annonce, adressez votre courrier à
PleinChamp en faisant clairement
figurer sur l'enveloppe la mention
"réponse à l'annonce n° ....".
Nous la transmettrons alors -sans
l'ouvrir- à l'auteur de l'annonce
Une large gamme:
Epandeur à fumier • Plateau porte outils • Chariot porte coupe
Godet désileur • Epandeur d’engrais
(WV * /
+200( VD +$1187
ZZZOKRPPHEH
Tracteurs:
- 1 MF 7624 - Full options 240 cv neuf - 1 MF 6480 157 cv neuf
- 1 MF 8250 240 cv 04
- 1 case MX 135 - R.A. 135 cv 00
- 1 MF 6180 - R.A. - moteur neuf 120 cv 96
Matériel neuf: - 1 combiné semis Lemken 3 M Zirkon 8 - Saphir
- 2 containers 8 M (5.00 x 2.3 x 0.75)
Herses rotatives: - EMY 3 M - rouleau Packer
Charrues:
- Naud 4 socs - RX 422
Divers:
- 1 benne TP Maupu
- 1 benne Brimont 16 T
- 1 benne Mam 12 T
- 1 pulérisateur Vicon 800 L - 16 M
- roues complètes pour case 710/75R34 - 480/70R30 - 540/65R30
Epandeur à fumier PERARD:
le seul appareil à hérisson double spires du marché
Epandage plus fin et plus large.
Présent à la Foire de Libramont / stand 16.03
Z.I. de Baleycourt • F- 55100 VERDUN • www.perard.fr
Votre inspecteur commercial pour la belgique:
Sébastien LAMBOTTE - GSM: 0476/34.75.78
Votre petite annonce dans toutes les fermes de Wallonie
Remplissez LISIBLEMENT cette grille (une case par lettre, une case vide entre chaque mot). Evitez les abréviations incompréhensibles).
Rubrique :
Forfait
3 lignes
6€
7,50 €
9,00 €
10,50 €
12,00 €
13,50 €
✎
1,50 €
cadre
+ 1,50 €
Montant
€
Nombre de parution(s): x
€
Par ligne supplémentaire
Nom :
Prénom :
Rue :
Code postal :
n°
✎
Localité :
✎
Téléphone :
TVA (si facture) :
UXH 5RL $OEHUW D &5$6$9(51$6
7pO ID[ de la Fédération Wallonne
de l’Agriculture
ENSEMBLE GÉRONS L’AVENIR
MARIAGE
7UDFWHXUV
-' FK K -' FK K -' )
FK K -' 5
FK
K -' 5
FK K -' 7/6
FK K -' 7/6
FK K -' FK K -' FK K -' 5 GpPR FK K -' 7/6
FK K -' 7/6 &6 FK K -' 7/6
FK K -' FK K -' 7/6
FK K 'HXW] )DKU FK K )HQGW FK K -&% FK K /DPERUJKLQL '7 FK K 0) FK K 1HZ +ROODQG * FK K =HWRU FK K 0RLVVRQQHXVHVEDWWHXVHV
-' + 6,,
P K -' P K -' P
-' :76
P K -' L 676
P K -' 6 L
P
-' 6 P K -' 6 L
P K -' 7 P K -' 7 L +0
P K 1+ 7; P K &HXLOOHXU UDQJV &DSHOOR
&HXLOOHXU UDQJV .HPSHU
&RXSHV &RO]D =XUQ P j P
%DUUHV GH FRXSH -' P j P
3UHVVHV
.URQH [F KGS [ 0) [ 0) [ 0) [ EDOOHV URQGHV 1+ %5 $ 5RWRFXW 0DWpULHO EHWWHUDYLHU
'HZXOI GpEDUGHXVHV 7
*LOOHVDUUDFKHXVH $'
&KDUUXHV
VRFV /HPNHQ 2SDO 16
VRFV /HPNHQ 9DULRSDO VRFV /HPNHQ 9DULRSDO VRFV *UpJRLUH %HVVRQ
+HUVHV URWDWLYHV
%UHYLJOLHUL P
)UDQGHQW P
/HO\ P
3URVRO P
5DEH P
&RPELQpV GH VHPLV KHUVH VHPRLU
/HPNHQ =LUNRQ VHPRLU 5DEH P
'LVWULEXWHXUV G·HQJUDLV
$PD]RQH / P
%RJEDOOH /
5DXFK 0'6 /
9LFRQ %6 5RWDIORZ /
'LYHUV
VHPRLU 1RGHW P UJV
VHPRLU $FFRUG 2SWLPD UJV EHWWHU SXOYp WUDvQp %ODQFKDUG / P SXOYp SRUWp 'HOYDQR / P
IDXFKHXVHFRQG 1LHPH\HU P GpFKDXPHXU $JULQLD P
GpFKDXPHXU %DHNH P
WpOHVFRSLTXH -' P K *DWRU -' ; K
FRPSUHVVHXU $WODV &RSFR j SLVWRQ Centre de Gestion et
de Technique Agricole
Tonte de haies, pelouses, nettoyage jardins, sentiers, coupe
votre bois à domicile, débroussaillage. 0497/617.588
(1048)
NOMBREUSES PERSONNES SEULES
ts âges (18-88 ans)
cherchent RELATIONS SÉRIEUSES
pour vie à 2 avec Belges du monde rural
et de toutes régions.
Demandez vite la passionnante brochure
expliquant comment entrer en contact.
Tél. 00 332 98 55 33 96
CIA
5, rue Goy AA - 29337 - QUIMPER (France)
Ecrivez:
c’est gratuit! et sans engagement!
Site chrétien de rencontres www.unioncia.com
/HV RXWLOV TXH OD WHUUH SUpIqUH
$ Y SRXU FRPSWH FOLHQWV SURSUH
- la tenue de votre COMPTABILITE
DE GESTION AGRICOLE
Obligatoire pour l’obtention de ISA
- L’analyse du revenu
de vos différentes spéculations
- Un suivi de rentabilité, de trésorerie
et des conseils personnalisés
en fonction de votre exploitation
- Un suivi rapproché des exploitations
en situation précaire
11342470/3012jht
Le Club Immobilier ch urg une maison ou villa avec bureau au rez,
3-4 ch, gar max 30km Charleroi
env 350000 Eur. Club Immobilier
02/366.94.96
(059)
EMPLOIS
DIVERS
Nettoyage étables tous genres,
prix fixe; spécialiste bovin et poules
pondeuses. 0477/693.791 (1045)
99986684/2410 crt
A v pdt qualité 25 Eur rendu, racine
chicon, peut s’ensiler dans herbe,
foin 2011 au prix paille, 30ha herbe
et foin bio sur champ. Chimay,
Mons, Couvin, chariot Daf 8m. 0033
684 967337
(1121)
Comment payer?✎
✎
Anticipativement:
Date et signature :
☛
par chèque joint à l’annonce (les chèques sont
A envoyer
toujours acceptés). Pas de pièces de monnaie dans les envois.
par virement libellé au compte: Iban BE66 1030 1188 0043 - Bic: NICABEBB
(joindre la preuve de paiement)
à: PLEIN CHAMP
✎
(Petites Annonces)
Chaussée de Namur 47 - 5030 GEMBLOUX
Réponse au bureau
du journal
Facture
Total :
26 JUILLET 2012
4,00 €
2,50 €
€
- Pleinchamp 31
,'$, ( ( ,( "'+'( ' ' + % ' $, ++ $, $, "'+-
,( ( ( +' ++ ( ,. (+,'( ' + '+ # (+ $, $, ,( ( ,+ (
( (+,'( + ,+ +' !,' + + ,+ +' # ,++ ( )#111 ( + ( $,
$, ,' + ,' &,.( ( ( 1#111 +'"'(( ' ( + '+ ( +'
"/(# "++ ( ('-( ,'( ( ( ("$,( + +',+ , - ""+ ,' &',+,' + & '+,+,' $,# ( & '' ,( - ( ' -(+ ",( 11
( &,' ( ( (+,'#
((0 "' +' (+ '( - +' -(+ '# , ,',. - ,( / ++#
32 Pleinchamp -
26 JUILLET 2012