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26 JUILLET 2012 N°30-31 Pleinchamp DÉPOT : BRUXELLES X HEBDOMADAIRE DE LA FÉDÉRATION WALLONNE DE L’AGRICULTURE PÉRIODIQUE D’INFORMATION AGRICOLE DIFFUSÉ LE JEUDI AUPRÈS DE TOUS LES EXPLOITANTS AGRICOLES DE WALLONIE Chaussée de Namur, 47 B-5030 - Gembloux - Tél. : 081 60 00 60 - Fax : 081 60 04 46 - email : [email protected] - www.fwa.be CETTE SEMAINE Allègement fiscal pour les aides à l’investissement : il ne faut pas traîner !.............................................2 Conclave budgétaire : avancées substantielles pour les travailleurs indépendants............3 ACW, mémoire de Présidente........... 4 Couvert or not couvert ........................5 ÉDITO Entre moissons et Libramont Les agriculteurs le savent, leurs activités sont soumises, notamment, aux aléas climatiques. Alors que nous évoquions dans la précédente édition du journal Plein Champ la sécheresse du printemps 2011, c’est l’humidité et les températures basses que nous avons connues jusqu’il y a peu qui causent des soucis. Ceci étant, les conditions enfin estivales de ce début de semaine ont permis le lancement des moissons. Yvan Hayez Dossier marchés .............................. 6-8 Spécial Libramont ........................... 9-12 Grand concours UAW......................... 12 Zwischen Eupen und Sankt-Vith ....14 L’Arsia ................................................15-18 Dossier Directive-Cadre sur l’eau .......................................... 19-26 Marchés..................................................27 Pleinchamp fera son retour le 9 août 2012 Les conditions climatiques défavorables qui ont sévi sans répit depuis plusieurs semaines constituent une source de tracas et d’inquiétudes légitimes pour les agriculteurs en raison des conséquences néfastes sur l’ensemble des productions végétales. L’humidité et les températures en dessous des normales saisonnières, sont à l’origine de diverses maladies et de problèmes de développement des cultures. Ces aléas climatiques sont à l’origine d’un retard conséquent dans la récolte des escourgeons qui laissaient pourtant encore entrevoir des résultats acceptables début juillet. Une fois la récolte des escourgeons terminée, il faudra directement se concentrer sur les colzas dont les premières parcelles sont parvenues à maturité. Seule la récolte permettra de faire le bilan et de mesurer l’éventuel impact des gelées hivernales. En blé, c’est principalement l’humidité lors de la période de floraison qui, selon les variétés, pourrait être à l’origine de résultats contrastés suite aux attaques de fusariose observées, mais il est encore trop tôt pour se prononcer. Par contre, la présence de mildiou en pommes de terre résultant de l’humidité excessive des trois premières semaines de juillet ne sera pas sans conséquences sur les résultats. Les pommes de terre seront moins grosses et des problèmes de pourriture menacent. Des soucis de stockage doivent être envisagés. Au niveau des maïs, ce sont les températures anormalement basses qui sont à l’origine d’un retard manifeste de développement plus ou moins contrasté en fonction des dates de semis. Enfin, les betteraves seules semblent pouvoir tirer leur épingle du jeu, mais comme le dit l’adage, «c’est le mois d’août qui fait la betterave». Les conditions climatiques difficiles que nous avons connues ont été favorables au développement des maladies mais également des ravageurs et ce pour l’ensemble des productions. Ces mêmes conditions ont compliqué la vie des agriculteurs en raison de la difficulté d’accès aux terres et à l’absence de condition optimale de traitement. L’année ne s’annonce pas non plus sous les meilleurs auspices en fruiticulture. De fait, les premières estimations laissent entrevoir un recul de 30% pour les pommes et de 14% pour les poires. De son côté, la campagne de récolte et de commercialisation des fraises est particulièrement complexe à mener cette année. Le secteur animal n’est pas en reste, que ce soit par une détérioration des pâtures, le risque de problèmes de pattes et bien évidemment par une diminution significative des barbecues, qui normalement à cette époque dynamisent la consommation de viande, ce dont les marchés ont grandement besoin. Le lait n’est pas épargné lui non plus, puisqu’il atteint à nouveau des prix qui ne permettent pas aux agriculteurs de couvrir leurs coûts de production. Cette première partie d’été n’est décidément pas réjouissante, non seulement pour le secteur agricole, mais également pour d’autres secteurs économiques tels que le tourisme et toute l’économie qui en découle. Espérons que l’été, qui semble enfin s’être installé en début de semaine, se poursuive normalement pour le restant de la saison. C’est aussi plus sympathique pour l’ensemble des concitoyens… en tout cas ceux qui sont en vacances et qui sont restés au pays! Les retards encourus pour les moissons ne faciliteront probablement pas le déplacement de certains à la 78ème foire agricole et forestière de Libramont qui s’ouvre ce vendredi. Comme nous l’avons déjà évoqué dans une précédente édition, c’est une foire largement repensée autour de son tout nouveau bâtiment, «Libramont Exhibition & Congress», à laquelle les visiteurs sont conviés. La vitrine de l’agriculture s’embellit, alors que le secteur peine. Comme nous l’avons déjà dit, il ne faut pas y voir de paradoxe dans la mesure où les deux sujets sont distincts. Réjouissons-nous plutôt d’un site et d’un évènement qui continue à progresser et qui nous permet de rappeler à la société la réalité de notre secteur, son importance ainsi que le mérite et le savoir-faire des hommes et des femmes qui l’animent. Comme chaque année, la Fédération Wallonne de l’Agriculture sera présente durant les quatre jours de la foire avec un stand dont l’emplacement a été légèrement modifié (directement à droite en sortant du Walexpo). Durant quatre jours, nos équipes et les responsables dirigeants de la FWA accueilleront nos nombreux visiteurs en toute convivialité pour boire un café et/ou se régaler d’une gaufre préparée par les soins de nos agricultrices, et le cas échéant répondre aux nombreuses questions qui font l’actualité intense et complexe de notre secteur. Durant les quatre jours se tiendront les traditionnels rendez-vous tel que la réception d’inauguration le vendredi à 12h15, l’apéritif d’Accueil Champêtre Wallonie le dimanche ou le verre de la FJA le lundi. Le lecteur trouvera dans la présente édition plus de détails sur la foire dans un dossier qui lui est consacré. Nous vous attendons nombreux. Pour une pulvérisation professionnelle Conditions spéciales sur derniers pulvérisateurs de stock ! Compact et efficace Cuves de 800 à 1.800 litres Master Rampes de 12 à 27 mètres DistriTECH JOSKIN Tel: 04 377 35 45 – www.distritech.be ACTUALITÉS Clonage : pas de problèmes de sécurité sanitaire selon l’Efsa Dans un avis du 5 juillet, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) réaffirme que les produits issus d’animaux clonés ne posent pas de problème du point de vue de la sécurité sanitaire. «Il n’y a aucun signe que des différences existent entre les produits alimentaires issus de clones sains ou de leur progéniture – en particulier le lait et la viande– et les animaux conventionnels», assure l’Efsa dans son avis. Et «aucun élément scientifique n’est apparu depuis 2010 qui remettrait en cause cette évaluation», souligne l’Autorité. Autre constat: d’après les données limitées disponibles, il n’y a pas non plus d’indications scientifiques qui suggèrent un risque pour la diversité génétique, la biodiversité ou l’environnement. L’Efsa reconnaît quand même que la santé animale et le bien-être des animaux clonés peuvent poser problème «en rai- son principalement du nombre accru de décès à tous les stades de développement (depuis la période périnatale jusqu’au stade juvénile)». Mais, précise l’Efsa, ces problèmes ne se retrouvent pas chez les descendants des clones (obtenus eux par sélection naturelle) qui se développent normalement. Allègement fiscal pour les aides à l’investissement, il ne faut pas traîner En 2009, le Gouvernement fédéral a mis en œuvre une série de mesures fiscales (réduction voire une exonération du taux de taxation de certaines aides payées entre 2008 et 2010) destinées à soutenir le secteur agricole. En 2011, ces mesures ont été reconduites pour 2 ans. Cette année pourrait être la dernière à bénéficier de ces régimes avantageux ; raison pour laquelle vous ne devez pas traîner à introduire les déclarations de créances des investissements, prévus dans un plan d’investissement approuvé, que vous avez déjà réalisés. Isabelle Jaumotte et Christine Le Borne Suite à la crise du lait, le Gouvernement fédé- nuer à se battre pour que ces mesures puissent ral avait débloqué une enveloppe de 60 millions être pérennisées au-delà de 2012. Cependant, d’euros pour aider le secteur agricole via des me- en l’état actuel des choses, cette année serait la sures d’allègement fiscal réparties sur 3 années dernière à bénéficier de ces allègements fiscaux. de revenus : 2008, 2009 et 2010. En 2011, à la de- C’est pourquoi, la FWA a d’ores et déjà sollicité mande des organisations professionnelles agri- la bienveillance du Ministre pour qu’il paye les coles, le Gouvernement a prolongé ces mesures aides rapidement et au plus tard pour le 31 défiscales pour 2 années, soit pour les années de cembre 2012. De votre côté, il importe que vous ne négligiez pas d’introduire vos déclarations revenus 2011 et 2012. de créance. Difficile en effet d’espérer être payé Pour rappel, une première mesure vise, pour d’aides que vous n’avez pas sollicitées et, à forles personnes physiques uniquement, à la ré- tiori, d’espérer bénéficier des avantages fiscaux ! duction du taux d’imposition à 12,5 % au lieu de La commission agricole de la Chambre des représentants a rejeté le 12 juillet Donc, si vous avez un plan d’investissement 16,5% pour les droits au paiement unique et les l’aide aux éleveurs laitiers qui devait apparaître dans le prochain Farm Bill. primes à la vache allaitante payés sur les années approuvé en cours, que vous avez réalisé un ou plusieurs des investissements prévus dans ce 2008 à 2012. Ce système, proposé par le comité sénatorial cain de l’agriculture. En clair, ce programme Une seconde mesure vise, cette fois, les aides plan, assurez-vous que vous avez bien introduit sur l’agriculture début mai, puis adopté par le permettrait aux éleveurs de toucher des aides à l’investissement ou à l’installation payées en vos déclarations de créance avec les factures et Sénat fin juin, mettait en place une gestion des lorsque les prix du lait menacent la rentabilité capital ou en subvention-intérêt toujours pen- autres pièces justificatives. Si tel n’est pas le cas, des fermes américaines. dant ces mêmes années. Pour les personnes ne traînez pas si vous voulez espérer être payés volumes, administrée par le ministère amériEn contrepartie, ces producteurs devront s’en- physiques, ces aides sont totalement exonérées encore cette année et bénéficier ainsi des megager à réduire leur production pendant les pé- d’impôt. Pour les personnes morales soumises à sures fiscales. La balle est donc aussi dans votre riodes de crise. l’impôt des sociétés, ces aides bénéficieront d’un camp. Dans un communiqué de presse du 11 juillet, taux réduit de 5 %, pour autant que lesdites aides la National Milk Producers Federation a « félicité aient été attribuées entre 2008 et 2012 et qu’elles les membres du Comité de la Chambre d’agricul- aient été notifiées au plus tôt le 1er janvier 2008. ture qui (ont) rejeté un amendement au projet Comme elle l’a fait fin 2010, la FWA va contide la Farm Bill 2012 qui aurait défait des années de consensus et de compromis entre les producLe CADCO un acteur du Centre pilote Céréales, Oléagineux et Protéagineux (CéPiCOP asbl) teurs laitiers » pour augmenter les exportations américaines. Le lobby des coopératives américaines espère CADCO - Actualité – céréales du 23 juillet 2012 que cette décision sera confirmée par le vote décisif de l’ensemble de la Chambre des représentants, qui devrait avoir lieu avant fin septembre (date d’expiration de l’actuelle Farm Bill). Les députés US rejettent les quotas laitiers Le carnet de champ « céréales » du CADCO la nouvelle édition sera disponible à la Foire de Libramont La traçabilité, un des piliers de l’auto-contrôle Dans ce cadre, le carnet de champ du CADCO convient en tant que registre d’utilisation des pesticides et biocides à usage agricole pour vos parcelles. %! s % !.% #$* s .!-% $$ !$ s 2ADICELLES DE -ALT VINASSÏES DE PROTÏINES s -ATIÒRE PREMIÒRE POUR LALIMENTATION DES BOVINS s 6ALORISE CONSERVE ET EMPÐCHE LÏCHAUFFEMENT DE VOS PRODUITS MÏLANGÏS CÏRÏALES ET ENSILAGES s $EMANDEZ LANALYSE COMPLÒTE POUR LE CALCUL DE VOS RATIONS ,% 02/$5)4 15) 6!54 0,53 15% 3/. 02)8 /"'/ & s 02/6!, PROTÏINES PROTÏGÏES MINÏRAUX s Ì +GS COUVRENT LES BESOINS EN PROTÏINES DE LENTRETIEN LA CROISSANCE ET UNE PARTIE DE LA PRODUCTION s /" / & ! " s 02/6!, CÏRÏALES PULPES TOURTEAUX MINÏRAUX s !LIMENT COMPLET ET COMPLÏMENTAIRES DE TOUS VOS PRODUITS s /,,/ & ! " ! / 2 Pleinchamp - 26 JUILLET 2012 (,,/ ,&+ La version 2012-2013 du carnet (format de poche) comprend 88 pages dont : • une éphéméride ; • des renseignements utiles notamment au secteur « céréales » ; • 38 tableaux permettant de collationner, un par parcelles, les interventions menées. N’hésitez pas à demander vos exemplaires de carnets de champs, ils sont disponibles gratuitement à différents stands de la Foire agricole de Libramont. Notamment de l’APPO, du CER, du CARAH, du CRA-W, de la DGARNE, de la filière CFGCW, de Nitrawal, de l’OPA de Ciney, du CPL Végémar, … ACTUALITÉS Conclave budgétaire : avancées substantielles pour les travailleurs indépendants Le conclave budgétaire , mercredi dernier (18.07) a pour ainsi dire conclu – positivement -l’année politique 2011/2012 dans notre pays. Il contient plusieurs mesures de relance concernant en particulier les travailleurs indépendants et les PME. Donc aussi pour nombre d’entre elles les agriculteurs. Pour nous éclairer sur les principales décisions dans ce domaine, nous avons rencontré la Ministre en charge des indépendants et de l’agriculture, Sabine Laruelle, en son cabinet à Bruxelles. Richard Cydzik PC :En ce qui concerne le financement, vous avez voulu rétablir un meilleur équilibre dans les relations entre les banques et les PME. la fin du deuxième trimestre suivant la faillite. L’objectif étant bien sûr de laisser davantage de temps au failli pour faire valoir ses droits. Je rappelle aussi que l’assurance sociale en cas de faillite pour travailleurs indépendants implique le maintien de leurs droits en matière de prestations familiales et de soins de santé durant quatre trimestres au maximum, sans paiement de cotisations au cours de cette année. PC : Qu’en est-il des cotisations sociales pour les trois premiers engagements ? SL : Elles seront réduites notablement, avec entrée en vigueur au 1er janvier 2013. Pour le premier travailleur, cette réduction sera de 1500 euros durant 4 trimestres, de 1000 euros durant les 4 trimestres suivants , et de 400 euros durant les 4 derniers trimestres. Pour le second travailleur, ces sommes sont respectivement de 1000, 400 et 400 euros. Enfin, pour le troisième engagement , la réduction est de 1000 euros durant 4 trimestres et de 400 durant les 4 trimestres suivants. Pour les nouveaux engagements, l’entrée en vigueur est le 1er octobre 2012. SL : En effet, ces relations sont visiblement inégales. En cas de rupture de crédit, un équilibre absolu sera de règle en matière d’indemnité de rupture et de délai de préavis, ce qui était loin d’être le cas jusqu’à présent. Désormais, mêmes droits pour les banques et l’employeur. Par ailleurs, tout refus de crédit devra être dûment et valablement justifié. L’accès et le recours au médiateur de crédit (Ndlr : 0800 844 26) sera facilité et encouragé. Enfin, des mesures ont été adoptées dans le PC : Enfin, une avancée de taille dites-vous but de renforcer la protection de la résidence dans le secteur des pensions ? principale de l’indépendant . SL : Vous m’accorderez qu’ il s’agit en effet PC : Vous avez prévu un important paquet de d’un rattrapage historique. Nous atteignons mesures améliorant et élargissant l’assurance l’égalisation totale, au taux de ménage, de la sociale en cas de faillite. pension minimum des indépendants sur celle des salariés, soit 1359,18 euros (carrière comSL : Oui, notamment pour encourager la plète). possibilité de ce que l’on appelle la « seconde Je rappelle que je me suis attelée dès 2003, à chance » du failli. Ainsi, il est prévu que l’indéce travail de rattrapage. Progressivement, c’est pendant pourra bénéficier de cette assurance en plusieurs fois sur sa carrière, avec une durée maximale de douze mois. D’un autre côté, l’assurance sera étendue aux divers aléas de la vie de l’indépendant, qui rendent la poursuite de l’activité de ce dernier impossible : il peut s’agir de calamités naturelles, Pleinchamp : Pour vous, les indépendants et mais aussi de destruction de l’outil professionles PME se trouvent au cœur de la stratégie de nel, d’un incendie ou d’une allergie. Ceci peut relance décidée par le gouvernement s’appliquer à un éleveur qui devient intolérant aux protéines animales par exemple. Sabine Laruelle : Nous avons en effet défini diNe perdons pas de vue non plus un point vers axes autour desquels seront accomplis des très important : le délai pour introduire une efforts substantiels. Par exemple le financement demande en vue de bénéficier de l’assurance des entreprises, l’allègement des cotisations so- faillite sera allongé d’un trimestre . Je rappelle ciales pour favoriser l’emploi, la simplification que dans le statut social actuel, il existe déjà une administrative, etc. Sans oublier un thème qui assurance faillite, correspondant au montant me tient spécialement à coeur depuis mon en- de la pension, mais le dossier devait impératitrée au gouvernement en 2003 : le rattrapage vement être introduit dans le trimestre qui suit. Dorénavant cela pourra être effectué jusqu’à avec le secteur salarié au niveau des pensions. Angel nous a quittés Ce dimanche 22 juillet, Angel Starck nous a quittés dans sa 82ème année. Né à La Gleize, Angel a migré de la Région Herbagère pour installer et développer son exploitation agricole dans le Sud Luxembourg. Durant toute sa vie active, Angel s’est impliqué sans réserve au sein des Unions Professionnelles Agricoles et dans bien d’autres structures de notre profession. Dévoué, dynamique, écouté, au fil du temps, Angel était devenu un Sage parmi les Sages. Il nous a quittés à la veille de la Foire agricole de Libramont, rendez-vous auquel il aura toujours été d’une fidélité remarquable. A son épouse, enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants, la Fédération Wallonne de l’Agriculture adresse ses très sincères condoléances et l’expression de sa plus profonde reconnaissance pour le dévouement et le travail accompli en faveur de la cause agricole de notre Région. Pour une pub dans ainsi une augmentation de 460 euros qui a été accordée. PC : A la veille de la Foire de Libramont, quelques mots sur l’état des travaux concernant la réforme de la pac ? SL :La formule de travail désormais en vigueur, associant les trois institutions, Commission, Conseil et Parlement européens, rend fatalement les travaux plus lents. Néanmoins, il s’agit bien sûr de la formule la plus démocratique. Cela dit, sur le fond du débat, les mêmes éléments restent inacceptables pour notre pays : dans les propositions de verdissement, en ce qui concerne le manque de simplification, la convergence externe, etc et par dessus tout l’insuffisance de mesures réellement efficaces pour parer à la volatilité des cours. Un phénomène dont sont victimes actuellement toutes nos filières animales. Nous mettrons tout en œuvre afin que ces graves lacunes soient comblées. Cela dit, la Foire de Libramont demeure une vitrine et un lieu de rencontres incomparables pour le secteur agricole. Je me réjouis donc de pouvoir y aller, même si l’absence de concours bovins ôte un trait si caractéristique de la manifestation. NUE BIENVEOIRE à la F MONT A de LIBR -29/7 8 26-27-290/01 stand Pleinchamp [email protected] ou Bernard Kersten au 081 60 00 60 99987984/2912jht 26 JUILLET 2012 - Pleinchamp 3 ACTUALITÉS Mémoires de Présidente Ses souvenirs se dévoilent, il n’y a aucune éclipse, dans ses yeux encore des étoiles. Même si tout ne fut pas lisse. Jeannette De Bisschop parle de son mandat à la tête d’ACW avec enthousiasme et passion. Comme d’un fruit dont le goût tout en rondeur continue à envelopper son palais. Et quand la caméra zoome arrière, c’est un travelling voyage où le passé épouse dans son élan le futur. Marie-France Vienne Membre du réseau Utra depuis 1992, Jeannette De Bisschop succède à Camille Lobet en janvier 2008. Pas évident de prendre le relais d’un Président qui a marqué ACW de son empreinte, quinze ans durant, une période au cours de laquelle le tourisme à la ferme a connu un engouement et un développement sans précédent. Jeannette De Bisschop s’imprègne peu à peu de sa fonction, intègre la complexité des dossiers, apprend à maîtriser le lourd volet administratif et se lance dans la recherche de financements. Femme de terrain et de contacts D’un naturel enthousiaste et communicatif, ce sont les expériences multiples et très diversifiées vécues sur le terrain et dans toute la Wallonie qui la font vibrer en tant que Présidente. La richesse des contacts avec le milieu agricole et le désir de ce monde de s’en sortir et de toujours aller de l’avant la marque. Elle s’investit sans ménagement, durant son mandat, pour trouver des solutions aux problèmes rencontrés par ses collègues et valoriser l’image de marque de l’agriculture. Elle aime à se souvenirs de moments forts lors de certaines Foires de Libramont et de ses rencontres avec des personnalités politiques. Un monde qu’elle n’était pas habituée à côtoyer : « mais quand on est soi-même, tout 4 Pleinchamp - se passe bien, et je crois que c’est parce que ces contacts se sont justement bien passés, en toute simplicité et en toute franchise, que l’on a pu obtenir des budgets pour ACW » précise-t-elle aujourd’hui. Dans le grand bain de la politique C’est le Ministre Benoît Lutgen, qu’elle a logiquement côtoyé très régulièrement, qui l’a le plus marquée. Elle a apprécié sa capacité d’écoute et son ouverture au dialogue envers ACW. Elle a réussi à établir avec lui une relation de confiance et se félicite, avec le recul, qu’il a toujours respecté sa parole et fait en sorte que son successeur, Carlo Di Antonio, garde le même cap. En tant que Présidente, elle obtenu, juste avant le départ de Benoît Lutgen, une convention de trois ans. Or, cela devient très difficile d’avoir des subventions sur une telle durée, car la Région wallonne accorde principalement des conventions annuelles. Même si cela n’est pas encore été acté au jour d’aujourd’hui, Jeannette De Bisschop a également œuvré pour la reconnaissance des fermes pédagogiques du réseau d’ACW. Si cela n’est pas encore entièrement effectif, cela a déjà été approuvé au Gouvernement wallon et donc en bonne voie de finalisation. J’ai dix ans, hé … C’est également sous son mandat qu’ACW a fêté ses dix ans, en septembre 2011. L’occasion de faire le point et de constater que le tourisme à la ferme a progressé à la vitesse VV’. Un événement qui a obtenu un large écho au niveau du grand public mais aussi de l’Administration et du politique. « Le tourisme à la ferme est réellement devenu une profession à part entière et ce n’est absolument plus de l’amateurisme » se réjouit Jeannette. Un bilan dans la continuité A l’heure du bilan d’une riche Présidence, Jeannette De Bisschop tire de nombreux enseignements positifs. Elle a énormément appris, car elle ne connaissait pas, par exemple, tous les secteurs de la diversification, notamment au niveau saveurs. Appris également au contact des gens issus de tous les milieux, principalement administratif et politique. Mais elle retient également la lourdeur de la tâche. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle a choisi de ne pas renouveler son mandat. « C’est une fonction prenante qui requiert une très grande disponibilité », souffle-telle. D’autant qu’elle avait à cœur d’être présente sur le terrain, d’aller à la rencontre des gens et de faire bouger les choses. Elle en profite pour tirer son chapeau au Conseil d’Administration et à l’équipe d’ACW, de même qu’elle tient à remercier les différents services de la FWA qui l’ont toujours épaulée quand elle en a eu besoin. Elle en profite, dans la foulée, pour souhaiter le meilleur à son successeur, Pierre Moulin. Elle se réjouit de voir arriver une personne qui aura forcément un regard neuf et extérieur et qui apportera une nouvelle impulsion. Elle souhaite qu’il soit à l’écoute du monde agricole et avance avec Jeannette De Bisschop calme et sérénité, en utilisant le dialogue pour faire encore et toujours progresser ACW. Qu’elle ne quitte pas tout à fait puisqu’elle siège toujours au Conseil d’Administration. « On pourra toujours compter sur moi pour quoi que ce soit dans la mesure de mes possibilités » précise-telle. Pour l’instant, elle souhaite se consacrer encore davantage à son activité de diversification et à épauler son mari dans l’exploitation et … se poser. $ WRXV OHV ©FRXSVª 5DQPDQ PD PHL PD HLOO OOHX HXUH HX UH SUURW S RWH HFWWLLRQ HF Q /H PHLOOHXU SURWHFWHXU GH WXEHUFXOHV ([FHOOHQWH SURWHFWLRQ GHV QRXYHOOHV IHXLOOHV 5pSDUWLWLRQ UDSLGH HW SDUIDLWH VXU OD IHXLOOH ([FHOOHQWH UpVLVWDQFH DX OHVVLYDJH /H WRS HQ SURWHFWLRQ GX IHXLOODJH 5$10$1 % JO F\D]RIDPLGH HQ % JO KHSWDPpWK\OWULVLOR[DQH HVW XQ SURGXLW GH ,6. %LRVFLHQFHV (XURSH 19 /LUH DWWHQWLYHPHQW O¶pWLTXHWWH DYDQW XWLOLVDWLRQ 26 JUILLET 2012 ZZZEHOFKLPFRP CULTURES Couvert or not couvert : that’s the question ! Même si la législation en la matière est bien connue de chacun, à la veille de l’implantation des Cultures Intermédiaires Pièges A Nitrate (CIPAN), il nous semble important de faire le point sur les différentes obligations en la matière. Jean Marot* Attention également à l’azote potentiellement lessivable (APL). d’implanter des mélanges de couverts composés à 50% de légumineuses (en poids des semences). En outre, hors zone vulnérable, sur les parcelles Et les légumineuses ? sans apport de matières organiques et, en zones Exception faite après des apports de matières vulnérables, sur les 25% non soumis à l’obligation organiques ou sur couvert « MAE 4 » (destruction de couverture, il est possible d’implanter un couaprès le 1er janvier), le PGDA prévoit la possibilité vert exclusivement composé de légumineuses. Obligation d’implantation : trois situations : Dates d’implantation et destruction Dans tous les cas, le semis de la CIPAN doit être réalisé avant le 15 septembre. Si l’implantation est réalisée uniquement dans le cadre des obligations PGDA, la destruction pourra intervenir dès le 16 novembre. Si un engagement MAE 4 est activé sur la parcelle, la destruction ne pourra être réalisée qu’à partir du 1er janvier. Puis-je faucher ? Dans tous les cas, un couvert peut être récolté avant la date de destruction à condition que Parcelle en pente attention !! Partout en Wallonie, pour les parcelles avec un code R10 ou R15, il y a obligation de couverture (repousses autorisées) des parties effectivement en pente. Cette couverture doit être maintenue jusqu’au 1er janvier. Il n’est donc pas possible d’activer une MAE sur ces parcelles. Il est à noter que cette mesure ne concerne pas les intercultures suivant une plante sarclée. la récolte ne détruise pas le couvert en place, c’est-à-dire qu’elle n’empêche pas la repousse Besoin d’info ? de celui-ci. La récolte est considérée comme une Pour plus d’informations sur les couvertures de sol, n’hésitez pas à contacter le centre d’action exportation d’azote favorable dans le cadre de la de Nitrawal de votre région : lutte contre le lessivage du nitrate. Gembloux : 081/62.73.13., Huy : 085/84.58.57., Philippeville : 071/68.55.53., Tournai : 069/67.15.51. Dans le cas de l’implantation d’un couvert à base de ray-grass ou de seigle, le couvert peut res*Partenaire FWA de la structure d’encadrement Nitrawal ter en place jusqu’à l’implantation de la culture de printemps. Il est donc tout à fait concevable (et intéressant d’un point de vue environnemental) de les garder jusqu’en avril, de réaliser une seconde coupe à ce moment (ensilage), et puis seulement d’implanter, par exemple, une culture de maïs. Dans le cas de l’implantation d’une céréale comme couvert d’interculture (ex. : avoine ou seigle), il est impératif de tenir compte du stade de développement de la plante avant de réaliser la fauche. En effet, fauchée à un stade trop avancé (montaison), la céréale ne repoussera pas et sa fauche sera assimilée à une destruction en cas de contrôle. Il est donc obligatoire de faucher la céréale à un stade jeune, avant la montaison de l’épi, ou à l’implanter en mélange avec du raygrass. Dans ce cas, même si la céréale est détruite suite à une fauche trop tardive, les repousses de ray-grass pourront offrir la garantie de reprise du couvert d’interculture. Rendez-vous à la Foire de Libramont 2012 ! Puis-je faire pâturer ? Exception faite des couverts concernés par la MAE 4, il est possible de faire pâturer les couverts végétaux. Cependant, ce couvert ne pourra pas être détruit par le pâturage. On veillera donc à adapter le couvert, la charge et la durée de pâturage afin de préserver au maximum le couvert. Venez découvrir nos NOUVEAUTÉS 99987983/2912jht 1) Après apport de matière organique Partout en Wallonie, après tout apport de matière organique réalisé entre le 1er juillet et le 15 octobre, le PGDA impose à tout agriculteur d’implanter une CIPAN ou une culture d’hiver. Sur pailles enfouies, il est possible d’apporter l’équivalent de 80 kg d’azote organique par hectare (environ 13tonnes de fumier de bovins par hectare) sans devoir implanter un couvert. 2) En zone vulnérable L’obligation de couverture est étendue à 75% des cultures récoltées avant le 1er septembre et qui seront suivies par une culture de printemps (exception faite des cultures de lin et de pois). La fertilisation minérale du couvert est autorisée mais fortement déconseillée car cette fertilisation risque d’induire un APL défavorable(pour se développer, la CIPAN utilise le reliquat postrécolte, la minéralisation d’été-automne. La fertilisation n’est donc pas nécessaire sauf pour les cultures dérobées à but fourrager). De plus, l’azote apporté sur le couvert ne sera que partiellement utilisable par la culture suivante. Il est également à noter que les repousses peuvent être considérées comme couverture pour autant qu’elles couvrent 75% de la parcelle. 3) En cas d’engagement MAE 4 (couverture hivernale du sol) Plus de 35.000 ha de couverts sont concernés par cette mesure. Dans ce cas, tant la fertilisation minérale que le pâturage sont interdits. • NOYAU IMMUNOX • COLIVO • NUTRISEC + BACTÉRICIDE • PLACENTOR PROMO FOIRE: Commande à Libramont livraison sur août ou septembre. 1 MAGNIFIQUE KARCHER à GAGNER ( VALEUR 1000€) à l’achat de: 10 seaux ou 250kg de produits NUTRILOR (granulés, semoules, poudres de lait, Bovilor I/Se, NutrIsec, blocs sel, Bovibloc I/Se) • CHAUSSÉE DE NAMUR, 47 • B-5030 GEMBLOUX • TÉL. : 081/60.00.60 • FAX: 081/60.04.46 • E-MAIL: [email protected] Organe de presse hebdomadaire de la Fédération Wallonne de l’Agriculture Rédaction : Richard Cydzik, Bernard Kersten, Marie-France Vienne Abonnement : Martine Dewez Editeur responsable: Yvan Hayez , secrétaire général Tirage : 22.500 exemplaires distribués dans toutes les fermes de Wallonie Imprimerie: Corelio - Grand-Bigard Prépress: Passe-Partout UN BILLET DE TOMBOLA PAR 250 kg de PRODUITS NUTRILOR COMMANDÉS 8QH pTXLSH G¶LQJpQLHXUV QXWULWLRQQLVWHV j YRWUH VHUYLFH 3LHUUH /$/28; 1LFRODV /(52< 'DPLHQ *5(*2,5( 0DWKLHX '(&267(5 1875,/25 26 JUILLET 2012 - Pleinchamp 5 Au-delà des aides de la PAC, les marchés pour ce qui concerne les céréales à paille. Il n’en va absolument pas de même pour le maïs si l’on tient compte du communiqué du 16 juillet dernier faisant état de « la pire sécheresse depuis 56 ans » et frappant principalement le Midwest où sont produits le maïs et le soja. La situation est à ce point critique que cette agence reconnait que seuls 31 % des surfaces sont jugés « bons à excellents ». Tout qui s’intéresse à l’actualité des marchés se pose des questions quant à cette instabilité que nous subissons depuis quelques années et à chaque fois, nous nous demandons comment sera fait notre lendemain ! Le souhait de la Fédération est de suivre au plus près l’évolution des marchés et d’en faire profiter tous ses membres. René Vansnick A la veille de cette nouvelle campagne « agricole » qui marque le début des récoltes des matières premières, que sont les végétaux, il convient de faire le point sur ce que sont nos perspectives de recettes. Nous aborderons dès lors, sans ordre d’importance préétabli, les secteurs végétal, laitier et viandeux. Libéralisation des marchés Les végétaux Toutes les informations que nous pouvons collecter nous prédisent une campagne de commercialisation favorable. Restons cependant les deux pieds sur terre et essayons de considérer froidement la situation. Flambée des cours Nous nous sommes tous rendu compte que la libération des politiques de marché nous ont placés dans une situation de soumission que nous n’avons jamais souhaitée. Ceci étant politiquement choisi et établi, nous nous voyons contraints de tout mettre en œuvre pour nous mettre à l’abri de ces fluctuations de marché qui mettent à mal la trésorerie de nos exploitations. L’actualité de ces derniers jours est certainement constituée par la flambée des cours des céréales. Tout le monde regrette de n’avoir pas ensemencé plus de surfaces principalement de blé. Essayons cependant de garder la tête froide. Si la situation actuelle nous incite à ne pas bouder ces auspices favorables, n’oublions pas que les intrants nous ont apporté certaines craintes LIBRAMONT 2012 STAND 33H-2-26 (nouveau bâtiment) NOUS ATTENDONS VOTRE VISITE quant au réel revenu que nous pourrions tirer de nos cultures. Par ailleurs, en cette fin de 29ème semaine, le marché se détend à la suite de l’apparition de pluies aux USA et de prises de bénéfices. Le climat que nous subissons reste néanmoins notre principale préoccupation car, même si les cotations semblent subir une poussée de fièvre, nous savons que seul ce qui tombe dans la trémie de la moissonneuse et qui est déchargé dans les dépôts de notre négociant est réellement source de recettes. Les circonstances climatiques de ces deux derniers mois ne nous incitent pas à verser dans l’optimisme et nous avons plus que jamais tendance à donner foi à l’adage : « qui vivra, verra » ! Les augures prêchent la prudence et, plus que jamais, attirent notre attention sur l’évolution de nos coûts de production. S’il est vrai que l’observatoire des prix a joué un rôle dissuasif au niveau de la distribution des produits alimentaires, jamais un quelconque organisme officiel n’a analysé l’évolution des prix des intrants agricoles. Notre sentiment est que la crise actuelle est plus suscitée par le niveau des prix de ces derniers que par ceux proposés par l’aval. Quels dommages collatéraux ? Nos mélanges fourragers risquent de rendre jalouses les vaches de votre voisin ... Distribué dans le réseau AGRODIFFUSION (10 délégués commerciaux sur la Wallonie) Vous pouvez nous joindre à: Agrodiffusion Pôle d’Activités d’Argonne Rue Albert Caquot 08400 VOUZIERS Port: 00 33 621 073 225 / Fax: 00 33 324 30 69 76 - E-mail: [email protected] site: www.agrodiffusion.com 99987997/3012jht En tant qu’organisation professionnelle à buts généraux, nos préoccupations vont également vers les secteurs de l’aval, celui du lait et des viandes, car une telle situation ne peut que susciter des craintes par rapport aux évolutions probables du coût de l’alimentation. Beaucoup d’analystes des marchés s’entendent cependant pour affirmer que cette campagne ne débute pas dans les mêmes circonstances que celle de 2007-2008. En effet, selon les dernières estimations, ce ne sont pas moins de 120 Mt (millions de tonnes) supplémentaires qui devraient alimenter les stocks de report des céréales pour les amener à un niveau proche de 360 Mt. Par ailleurs, les estimations de production et de stock de l’USDA (Ministère américain de l’Agriculture) sont quelques peu plus optimistes Les secteurs de l’élevage vont-ils, une fois de plus payer cher cette flambée des prix ? Ne versons pas dans le pessimisme. Tout d’abord, les récoltes de céréales et de protéagineux de l’hémisphère Nord sont loin d’être terminées. De nombreuses surprises sont encore possibles et, même si comparaison n’est pas raison, nous pourrions très bien retrouver un redressement de situation, tel celui que nous avons vécu au cours de la dernière campagne, qui pourrait avoir un effet dépréciateur sur les cours, d’une part et surtout, ne négligeons pas les connaissances et le savoir-faire des fab (fabricants d’aliments du bétail) qui ont le temps de se préparer à des formules d’alimentation plus économiques. Nous pouvons cependant craindre que l’élevage risque, une année de plus, de payer cher cette flambée des prix. Les consommateurs aussi et nous devons nous attendre à de nouvelles remises en cause des marges dans les secteurs de l’aval de l’agriculture. Et la demande ? Tous les indicateurs des marchés à la consommation apparaissent unanimement en croissance. Cela signifie très clairement que la consommation des produits agricoles devrait enregistrer une hausse sur les marchés mondiaux. La palme devrait revenir aux produits carnés et émaner principalement des pays émergeants du Continent asiatique. Tous les marchés ne sont cependant pas mis à la même enseigne. Nous vous proposons, dans ce dossier « marchés des produits agricoles », de développer, pour les grands secteurs, les donnes de cette campagne 2012-2013. Retour à la flambée des cours C’est ce que titre entre-autre AGRA PRESSE, l’agence agro-économique française dans son hebdomadaire de cette semaine du 16 juillet 2012. Il fait en cela l’écho des constatations de tout un chacun qui suit de plus ou moins près les cours des céréales. René Vansnick Filière lait : bilan et perspectives Hausse quasi généralisée de la production, augmentation de la consommation mais surtout hausse des coûts de production, tels sont les ingrédients actuels du marché du lait et des produits laitiers. René Vansnick Il est vrai que les conditions climatiques sont relativement adverses dans une partie importante du globe. Si nous nous référons aux diverses sources autorisées, les perspectives de récoltes des céréales ne sont pas des meilleures dans la majorité des Etats de l’hémisphère Nord. Seule l’Union européenne semble être mise à l’abri mais il faudrait que les moissons se déroulent dans de meilleures conditions climatiques que celles qui prévalent à l’heure actuelle. Comment va réagir le marché physique ? A l’aube de l’offre la plus importante des échanges mondiaux constituée par celle du Canada, des Etats-Unis, des pays voisins de la mer Noire et de l’Union européenne, tant le CIC (Conseil International des Céréales) que l’USDA (ministère de l’agriculture des USA), tablent sur une baisse de la demande du blé mais prévoient une augmentation de la consommation de maïs. Cette description est compréhensible car les niveaux de prix atteints par le blé constituent un réel obstacle à leur incorporation dans l’alimentation animale. Les programmes de production d’énergie renouvelable sont, a contrario, à l’origine de la tendance haussière de la consommation de maïs. Ne crions cependant pas « haro sur le baudet » car les bilans prévisionnels de cette campagne 2012-2013 se soldent tous par une augmentation des stocks de report. A l’heure actuelle, bien fort est celui qui peut prédire la voie qu’empruntera le marché physique. De trop nombreux facteurs peuvent entrer en ligne de compte dont le moindre n’est certainement pas l’éventualité de voir la présence de l’Inde sur le marché de l’exportation de blé sous la pression qu’a cet Etat de gérer des stocks plus que confortables. Un autre élément dont il faut tenir compte est la possibilité de voir la Chine réduire ses importations de maïs et les dernières estimations de récolte de l’Afrique du Nord font état d’un recul conséquent des volumes engrangés. Le constat est unanime, la tristement célèbre crise du lait de 2009 n’a pas apporté les leçons auxquelles on pouvait s’attendre. La croissance de la consommation y est certainement pour beaucoup car l’accroissement constant de la production ne s’est pas traduit, en 2010 et 2011, par une dégradation des prix. Durant ces deux années, ce sont essentiellement les exportations qui ont soutenu les prix. La principale destination étant le Continent asiatique. Concrètement Collecte mondiale en hausse Sur un marché où les opérateurs attendent la nouvelle récolte, les prévisions de production totale de céréales s’élèvent à quelques 1.868 Mt, comme vous pouvez le constater dans le tableau et publié par le CIC. Cette production représente un nouveau record ! Ces chiffres globaux cachent toutefois de profonds écarts. Si l’on s’attend à ce que les rendements moindres fassent reculer la production de blé de 4,3 %, l’augmentation des surfaces d’orge et de maïs surtout, devrait entraîner une augmentation des volumes de céréales secondaires d’un peu plus de 4 %. Du côté de la consommation, les 1.876 Mt représentent une hausse de l’ordre de 1,8 % et devraient être causés par une croissance de la consommation de viande, notamment dans les pays en développement. Enfin, comme déjà annoncé par ailleurs, les stocks de report devraient présenter un recul de l’ordre de 9 Mt pour se fixer au niveau de 360 Mt mais ceux des principaux exportateurs ne devraient pas évoluer dans les mêmes proportions. Plus que jamais, il faudra être attentif à l’évolution des moissons car une inversion des tendances actuelles n’est pas à exclure. A long terme (horizon 2030 à 2050), les experts s’accordent à penser que le déficit laitier de l’Asie (ainsi que celui d’autres zones telles l’Afrique) devrait se creuser. Ne nous berçons cependant pas d’illusions, toutes ces prévisions à long terme n’intègrent pas les effets des politiques menées dans les pays actuellement importateurs net. Nous en voulons pour preuve l’augmentation remarquable de la production laitière en Inde qui s’est proclamée, avec ses 121 Mt de production, le premier producteur mondial de lait (il est vrai qu’ils ne considèrent pas l’UE comme « un » producteur), ce qui fait dire à d’aucun que les vaches sacrées n’y sont plus présentes que pour le bonheur des touristes. Les plus fortes croissances viennent de l’hémisphère Sud Déséquilibre offre – demande accentué La présente campagne reste dans la même lignée que les précédentes mais les échanges mondiaux ne montrent pas la même progression. Les marchés n’étant pas capables d’absorber l’excédent de volume, la chute des prix des produits industriels est fatale et se répercute plus ou moins rapidement au niveau de la collecte. Au sein de l’UE, nous retrouvons identiquement le même scénario. Hormis l’Italie, la Finlande, la Grèce et la Bulgarie, tous les autres Etats membres dont les moindres ne sont certainement pas la Pologne, la France et l’Allemagne, enregistrent un accroissement de la collecte laitière. A l’heure actuelle nous assistons à un recul des exportations européennes de beurre et à un stockage de cette production à hauteur de 3221 tonnes au terme du mois de mai. Notons toutefois que ce phénomène n’est pas exceptionnel à ce moment de l’année et qu’il a même une ampleur moindre que les trois années précédentes. Petite éclaircie dans le marasme, les cotations de la poudre de lait écrémé semblent se redresser timidement. Gageons que cette tendance se confirme et que nous sortions rapidement de cette situation de prix déprimés. Avec 10,5 % et 2,4 %, l’Australie et la Nouvelle Zélande présentent les plus fortes progressions. Compte tenu de leur situation excédentaire, tous les litres supplémentaires produits doivent trouver un débouché à l’exportation et entrent donc directement en compétition avec nos propres exportations. L’hémisphère Nord n’est certainePrésident : Schillings Jules Secrétaire : Van Leendert Hubert 2. SRA Ardenne Eifel Président : Misse Hubert Secrétaire : Simon Thérèse 3. SEREAL (Luxembourg) Président : Deckers José Secrétaire : Corbion Catherine 5. La SRA Beaumontoise Président : Hannoteau Léonce Secrétaire : Meertens Sophie 6. SRA Botte du Hainaut Président : Verbois Pierre-Yves Secrétaire : Meertens Sophie 7. SRA Entraide Famennoise Président : Maillen Jean-Paul Secrétaire : Lauwers Didier 8. SRA Hesbaye-Condroz Président : Collin Jean-Paul Secrétaire : Remy Armand 9. SRA Est Brabant Wallon Président : Dalcq Jean-Paul Secrétaire : Moniquet Philippe 10. SRA Namurois-Ciney Président : De Bonhome Benoit Secrétaire : Paquet Adrien 11. SRA Namurois-Eghezée Président : De Bonhome Benoit Secrétaire : Willem Charles 12.SRA de la Région Hennuyère Président : Gustin Jean-Louis Secrétaire : Caty Josette 13. SRA du Tournaisis Président : Lefebvre François Secrétaire : Windels Françoise 14. SRA La Frasnoise Président : Hondekijn Frédéric Secrétaire : Wargnies Brigitte 15. SRA du Pays Vert Président : Lescrivain Francis Secrétaire : Cambier Philippe 16. SRA de Mons-Quiévrain Président : Vanwynsberghe Ph. Secrétaire : Vanwinsberghe Claire 1. SRA de la Région Herbagère Les Services de Remplacement Agricoles de Wallonie seront présents à la Foire Agricole de Libramont sur le stand de l’AWE Terrain propice à la spéculation ? Nul ne s’étonnera dès lors que l’activité sur les marchés à terme atteint des niveaux très élevés. Ces dernières semaines, des opérations, réalisées sur les contrats à termes, servant d’assurance aux opérateurs physiques, plutôt que sur les options ont atteint des records. C’est ainsi que sur le NYSE Liffe, marché à terme européen des matières premières, le nombre de positions ouvertes sur les contrats à terme en blé s’est élevé à plus de 250 500 sur la dernière semaine de juin. Dans un contexte d’activité limitée sur le marché physique et de transactions intenses sur les marchés à terme, nous trouvons un terrain propice à l’expression de la spéculation. ment pas à la traîne car tant l’EU que les USA ont affiché des progressions, certes moindres, mais s’élevant à respectivement 2,1 et 1,8 %. LE A I C E P S OFFRDEE LIBRA/M201O1:N60T€ FoOtisIaRtioEn jusqu’taeue-3s1h/i1rt2 C +1 Avec le soutien de Fédération SRA • Secrétaire-trésorière : Dupont Marianne - 0491/37.20.95 Fédération des Services de Remplacement Agricoles de Wallonie • Rue Jean Schinler, 6, 4140 Sprimont - Tél./Fax : 043/66.00.47 - www.fsraw.be Pensez à vous!... On s’occupe du reste 04/381.11.66 087/78.54.92 0495/48.44.91 080/44.59.06 0496/21.99.41 084/22.03.65 060/45.55.61 060/37.83.06 060/51.23.96 060/37.83.06 0499//23.39.39 084/21.39.01 0476/30.40.97 085/31.28.69 010/81.37.58 0492/05.90.05 0476/58.96.04 083/69.03.34 0476/58.96.04 0485/58.68.88 067/55.21.05 068/28.03.87 069/34.41.53 069/85.96.61 0477/68.29.14 0496/65.53.29 0478/37/81.62 068/28.40.44 0478/97.98.17 065/78.98.55 99987998/3012jht t s e s . s s e e a s , e u e t s é e s Filière viande bovine : Hauts prix mondiaux dopés par une demande dynamique Bien que notre production de viande bovine ne joue pas dans la même « cour de récréation » que les bœufs échangés sur les marchés mondiaux, il nous est apparu intéressant de prendre la température de ces derniers car ils influencent plus directement notre marché de la vache de réforme laitière. René Vansnick Une fois n’est pas coutume dans ce dossier consacré aux marchés, les nouvelles concernant celui de la viande de bœuf sont rassurantes dès lors où il est question des échanges mondiaux. Au terme de l’année 2011, la production mondiale s’est présentée en baisse pour la quatrième année consécutive alors que la demande mondiale et plus particulièrement celle émanant de l’Asie du Sud, du Moyen-Orient et de la Russie, contribue à la fermeté des cours. Dans ce contexte de forte demande dans la plupart des régions du monde et de faible production, les prix ne peuvent que rester élevés. Cette situation est très favorable pour les trois principaux exportateurs que sont le Brésil, l’Australie et les Etats-Unis mais bénéficie également au désormais quatrième plus grand exportateur qu’est devenu l’Inde même si les prix y restent à un niveau inférieur (la conformation des bovins abattus n’étant évidemment pas étrangère au phénomène). Etanchéité des marchés atlantique et pacifique mise à mal La crise économique et financière dont nous subissons encore toujours les affres a brouillé les cartes des destinations privilégiées qu’étaient l’UE pour les exportateurs sur l’Atlantique et les Etats-Unis pour les fournisseurs du Pacifique. Aujourd’hui, les destinations se sont diversifiées et l’UE a même pris ce train grâce à l’ouverture du marché vers des destinations méditerranéennes telles la Turquie, le Liban ou l’Algérie. Traduction d’un phénomène de capitalisation ? La hausse enregistrée sur le marché mondial aurait-il enclenché une capitalisation du cheptel mondial ? La réponse est mitigée mais le chef de l’UE et des Etats-Unis, la réponse est très clairement NON et c’est même la décapitalisation qui se poursuit dans le chef de ces deux grands consommateurs. Pour l’UE, la prééminence des vaches laitières entraîne une diminution du cheptel à la mesure de l’augmentation du rendement laitier et la décapitalisation des vaches allaitantes se poursuit chez les quatre principaux détenteurs que sont la France, l’Espagne, le Royaume-Uni et l’Irlande. Aux Etats-Unis, la décapitalisation est plus de nature économique. Les productions végétales et même laitières offrent de meilleures perspectives de revenus et sont donc à l’origine du recul de l’offre de viande bovine. Cette concurrence des grandes cultures joue aussi en plein dans les pays d’Amérique du Sud. Si l’Argentine s’est engagée dans une voie quasi de non-retour dans la Région de la Pampa humide (berceau de l’élevage bovin du pays), le Brésil semble effectivement recapitaliser mais sa capacité d’augmenter ses disponibilités n’est pas sûre et ne serait pas de nature à inverser la tendance actuelle. Prix attractifs mais coûts en hausse constante Dans ce contexte de prix soutenus, le secteur ne pavoise pas car si les prix sont de nature à assurer des recettes, les coûts de production sont également à la hausse. Nous en voulons pour preuve l’évolution de l’indice IPAA qui peut être considéré comme le baromètre de l’évolution du coût des aliments du bétail. Ces dernières semaines, cet indice des prix des matières premières entrant dans l’alimentation animale a collectionné les records grevant par la même toutes les spéculations animales. Gageons cette fois que les producteurs d’aliments sauront faire montre d’imagination et qu’ils arriveront à nous proposer une alimentation à prix tassés. Libramont s’émerveille Il est 5 heures, Libramont s’éveille. Certains visiteurs sont déjà dans les gares, d’autres montent encore dans les cars. Les cafés fument dans les tasses, le LEC déploie sa neuve et flambante carcasse. Il est 9 heures la Foire s’émerveille. Tour de manège des principales attractions de la Foire made in 2012. Marie-France Vienne La Foire a considérablement augmenté ses surfaces louables d’exposition. Ces nouvelles possibilités sont offertes notamment avec la création du déjà célèbre LEC (Libramont Exhibition and Congress) et une refonte de la disposition des espaces. La Foire dispose de 15.000m2 de nouvelles parcelles d’exposition tant intérieures (nouveaux halls) qu’extérieures (dans la zone face éleveurs qui font découvrir leur métier au grand public et aux consommateurs. C’est une opération de vulgarisation qui sera une mise en avant des jeunes, de la formation, de la technicité. Celui qui vient cette année comprendra mieux ce qui se passe sur un concours les prochaines années. Avec le concours de l’APAQ-W, le public pourra déguster de la viande et gagner des bons d’achat. Le défilé général aura lieu sur les rings de concours. Toutes les races seront représentées. A cheval sur les concours Pour ce qui est de l’incontournable jumping, le lundi reste le jour des cavaliers régionaux avec les catégories de 65 centimètres à 1.2 mètres. Pas moins de 1.400 paires cavaliers-cheval sont attendues sur la piste pendant ces quatre jours. On ne peut décemment pas évoquer les équidés sans parler du cheval de trait qui est chevillé au cœur de la société organisatrice, la Société Royale aux halls). Cela porte la surface disponible de le Cheval de Trait Ardennais. Dans le stand du 80.000 à 95.000 mètres carrés louables. Les rings des concours et des stands aliments, semences, instruments vétérinaires ont trouvé leur place en face du hall 2 du LEC. L’exposition « A table, du champ à l’assiette » La nourriture, c’est un pilier stratégique du développement de l’humanité. Cette exposition fascinante qui pose aujourd’hui les questions pour demain fait halte à Libramont pendant la durée de la Foire. En 2050 notre planète comptera 9 milliards de bouches à nourrir. Quels sont les enjeux, comment fonctionne le système aujourd’hui, comment doit-il changer pour répondre à cette demande en maintenant ou rétablissant une équitable distribution? Or, le métier des agriculteurs est de nourrir la nation. Cette exposition s’étale sur 2.000m2 avec plus de 30 films (animations et témoignages) réalisés pour l’occasion. Une douzaine d’interactifs inédits, des centaines de données factuelles, une mise en décor spectaculaire, des recettes de grands chefs et un « théâtre cooking » de 130 places assises. dance alimentaire et en ayant une implication sur la santé de la population. Les agriculteurs sont porteurs d’un message à la société. Le travail de l’agriculteur inscrit dans le 21ème siècle trouve de nouveaux enjeux. En même temps que son savoir-faire repose sur les règles quasi immuables de la nature, l’exercice de son métier baigne dans un contexte de changement permanent : l’évolution des demandes des consommateurs, les règles du marché, l’approche scientifique du vivant, l’intégration des nouvelles technologies. L’agriculteur aujourd’hui se trouve en lien avec un bouquet de valeurs : entre actualisation et rites, exploration et intimité et aussi de façon non limitative, dans la croissance, l’harmonie, la naissance, la conscience, la compréhension,… La Les agriculteurs de valeurs sélection 2012 est proposée sur la base du choix La Foire 2012 proposera pour la troisième fois posé par des personnes issues des mondes agrides « agriculteurs de valeurs » qui souligne le rôle cole, économique, financier. Dans tous les types joué par la profession sur les plans économique, d’exploitations agricoles, des projets se dévelopsocial et environnemental. L’agriculture remplit pent et montrent qu’il existe une place pour le une mission stratégique en assurant l’indépen- travail et la créativité. Cheval de Trait Ardennais installé dans le Hall 2, le public pourra assister à des démonstrations de débardage, d’attelage et de toilettage durant les 4 jours de foire. Le 78ème championnat national réunira 300 chevaux de trait ardennais, l’élite de la race le dimanche 29 juillet toute la journée dans les rings des concours. Le concours d’attelage accueillera 80 chevaux de trait ardennais au travail le lundi 30 juillet toute la journée dans les rings des concours. Le concours international de traction chevaline verra 30 équipes au travail le lundi 30 juillet toute la journée, dans le Grand Ring. L’édition de cette année verra la participation d’une équipe polonaise. Bêtes de Foire La grande nouveauté de cette année réside dans le fait que le hall 2 du LEC offre une plate-forme animale avec un espace entièrement pensé pour l’accueil et la présentation des animaux. Cette année, le programme met en évidence la passion des 26 JUILLET 2012 - Pleinchamp 9 La FWA à Libramont Comme chaque année, la FWA aura le plaisir d’accueillir ses membres lors de l’inauguration de son stand. Vous y serez accueillis ce vendredi 27 juillet dès 12H15 pour partager le traditionnel verre de bière accompagné de tartines au fromage, en toute convivialité…et en toute simplicité. Porte du Cheval de Trait Ardennais QQ QQ QQ QQ QQ QQ QQ QQ Q QQ Q QQ QQ QQ QQ Tour du Crédit Agricole QQ QQ Q QQ QQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQ Q Libramont Exhibition & Congress QQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQ Q QQ QQ QQ QQ QQ Q QQ QQ QQ Q QQ Q QQ QQ Q QQ Porte des concours QQ Hall 3 - Niv.+1 QQ QQ QQ QQ Q QQ Q QQ QQ QQ Q QQ RS RINGS QQ NCOU des CO QQ QQ Q QQ QQ QQ QQ Q Hall 2 - Niv. 0 Q Q Hall 1 QQQQQQQQQQQQQQQ ne Mezzani QQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQ QQQQQQQQQQQQQQQ STAND FWAIFJAIUAW Q Q GRAND 29.13 QQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQ RING Q QQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQ GENITEC Wamerou Q QQQ Machinisme agricole Machine de génie civil, communal et forestier Matériel d'élevage, bâtiment, laiterie Animaux en exposition Engrais, aliments, instruments vétérinaires Semences Outillage et plastiques agricoles Lubrifiants et pneumatiques Sellerie, matériel d'équitation Produits du terroir Banques, assurances, presse Intérêt général, enseignement, institutionnels Energies nouvelles Véhicules utilitaires / 4x4 Informatique Petit matériel forestier / Espaces verts Association naturaliste Q Q Q Q Q Q Q PISTE 4X4 QQQQQQ Porte des Aubépines QQQQQQ QQQQQQ QQQQQQ QQQQQQ QQQQQQ QQQQQQ QQQQQ G JUMPIN Jumping Exposants Halle Q QQQQQQQQQQ Q QQQQQQQQQQQQQQQQQ Guest House Porte de la ville Q Porte de l’esplanade Nous vous invitons cordialement à venir partager un bon moment avec nous ! 10 Pleinchamp - QQ QQ Bétaillère QQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQ Vous n’aurez donc aucun mal à nous retrouver et pourrez, tout au long des 4 journées de foire, venir passer un moment agréable, prendre un peu de repos ou discuter entre amis. Dans notre stand, vous pourrez aussi vous informer de nos activités et de nos revendications ou rencontrer les membres du personnel de la FWA et des secrétariats, leur poser vos questions ou faire plus ample connaissance avec eux… La foire est un rendez-vous incontournable pour les agriculteurs, mais c’est aussi pour nous l’occasion de faire entendre une fois encore vos préoccupations aux représentants du monde politique. Nous ne manquerons pas de le faire lors de toutes nos rencontres avec les responsables politiques présents sur place. Vous trouverez plus de détails quant aux activités prévues sur le stand dans les articles de l’UAW et d’ACW, qui assurent traditionnellement une part de l’animation de nos «quartiers d’été» à Libramont. Q QQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQ Q Le champ de foire a changé, et notre stand a déménagé…mais à quelques mètres seulement de l’endroit où vous aviez l’habitude de nous rejoindre (à droite de la sortie de Walexpo). Porte des jardins Porte du jumping Porte de la Halle Agriculture ǤǤǤǦ ͷͷͻͲ ͲͺͳͺͳǦǤ ǤǦǤ ǤǤ ǯƥ ± ǡǡ ±±ǤǤǤ ±± ± ǡǯ±±±±± ǯ ±Ǽ± ǽ ǯƥ ȋλ;ͼǦͶͷȌǡͽͶͶͷǤ 26 JUILLET 2012 3URJUDPPHGHOD)RLUHGH/LEUDPRQW +RUDLUH Accueil Champêtre en Wallonie vous attend à Libramont Lors de votre visite à la 78ème Foire agricole de Libramont, n’hésitez pas à venir rencontrer les membres et responsables du réseau Accueil Champêtre en Wallonie, qui seront heureux de vous accueillir sur le stand de la Fédération Wallonne de l’Agriculture (stand 29.13). Ce sera l’occasion de vous renseigner sur les différentes possibilités d’accueil à la ferme, sur la réglementation, les démarches à suivre, … Que vous ayez un projet d’hébergement (gîte, chambre d’hôtes ou camping à la ferme), de ferme pédagogique, d’activités de loisirs (stage ou anniversaire à la ferme, golf champêtre), de transformation et vente de produits fermiers (point de vente, restaurant à la ferme) ou d’aménagement d’une salle pour réceptions et séminaires (location de salles), Accueil Champêtre en Wallonie pourra répondre à vos questions et vous accompagner dans vos démarches. Vous y retrouverez l’ensemble de nos brochures : gîtes, chambres d’hôtes, campings à la ferme, Fermes Gourmandes®, produits fermiers, stages à la ferme, fermes pédagogiques, … Venez découvrir les richesses du terroir wallon en hébergements, pédagogie, saveurs et loisirs. Un bon de 100,00 euros sera mis en jeu chaque jour. Les heureux gagnants séjourneront à la ferme en gîte ou en chambre d’hôtes. Nous vous invitons également à venir déguster les produits proposés par 15 producteurs fermiers wallons, dans l’espace Ardenne Joyeuse, sur notre stand « Saveurs Gourmandes de Wallonie – Accueil Champêtre en Wallonie » (stand 79.02 et 79.01a). Fromages, maquée, saucissons, glaces, crêpes, vins, mais aussi escargots et foie gras, … y seront régulièrement mis en scène par notre cuisinier lors de show cooking. Nous vous y attendons nombreux et vous souhaitons une excellente visite. POUDRES DE LAIT NUKAMEL L BLEU PLE % 0 6 ÉCIAL BBB SP 11342471/3012jht E NUKAM Venez découvrir la gamme NUKAMEL sur le stand NUTRILOR (90.01) NUKAMEL BLEU 60% Apports en oligos et vitamines répondant aux besoins de la haute génétique BBB. Vitalité des veaux exceptionnelles. Prévient les diarrhées alimentaires. Adaptée à toutes les louves (DAL). Ets P. LALOUX s.a. - Zoning industriel de SCLAYN ANTON 5300 ANDENNE - Tél. 085/84.60.36 - Fax 085/84.91.09 (QGURLW $FWLYLWpV 9HQGUHGLMXLOOHW 3UpVHQWDWLRQHWGpPRQVWUDWLRQGHSRLQWDJHHQUDFH%ORQGHG $TXLWDLQH 'pPRQVWUDWLRQGHWRLOHWWDJHHQUDFHOLPRXVLQH 'pPRQVWUDWLRQGHFRQWHQWLRQHWFOLSDJHGHJpQLVVHVGHUDFH+ROVWHLQ 'pPRQVWUDWLRQ3HUPLV*WUDFWHXUSDUOD)-$ VSHFWDFOHpTXHVWUH 5pFHSWLRQGHOD&&,/%SRXUVHVHQWUHSULVHVPHPEUHV 6KRZpTXHVWUH/HVpFXULHVGH5R\ 'pJXVWDWLRQGHYLDQGHOLPRXVLQHHWFKDURODLVH /DQFHPHQWRIILFLHOGX:DO +ROVWHLQ&OXE 6SHFWDFOHpTXHVWUH 'pPRQVWUDWLRQMXPSLQJ 6KRZpTXHVWUH$PD]RQHVGHOD)DPHQQH /HMRXUQDOGH79/X[HQGLUHFW 3UpVHQWDWLRQVFRPPHQWpHVGHGLIIpUHQWHVUDFHVODLWLqUHV 0pFDQLF 6KRZHWUHPLVHGHVGLSO{PHVDX[FRQVWUXFWHXUVHWLPSRUWDWHXUV 7DEOHURQGHGX&UDZ/DIHUPHGXIXWXUOHIXWXUGHO DOLPHQWDWLRQKXPDLQH &RQIpUHQFHRUJDQLVpHSDU&2/83$1RXUULUOHPRQGHRXOHSLOOHU 5LQJVGHVFRQFRXUV 5LQJ 5LQJ *UDQGULQJ *UDQGULQJ (VSDFHFRFNWDLO *UDQGULQJ 5LQJ 5LQJ *UDQGULQJ *UDQGULQJ *UDQGULQJ *UDQGULQJNLRVTXH 5LQJ *UDQGULQJ +DOOVDOOH/(& +DOOVDOOH/(& 5LQJ 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Pour bon nombre de ces équipements, les évolutions visent à augmenter les vitesses de travail ou à Travailleuses de la terre et femmes à part entière ! réduire les pertes de temps. Les matériels sélectionnés seront exposés dans un parc spécialement aménagé et présentés dans le Grand Ring les vendredi 27, samedi 28, dimanche 29 juillet à 13h30 et le lundi 30 juillet à 11h45. De même que l’agriculture wallonne se caractérise par la diversité de ses exploitations agricoles, il existe de multiples façons d’« être agricultrice » en Région Wallonne. L’UAW veut profiter de cette édition 2012 de la Foire de Libramont pour mettre à l’honneur les agricultrices dans leur diversité. Et… au placard, l’image de l’agricultrice avec son fichu et ses sabots !!! L’UAW se veut rassembleuse de femmes à la fois bien dans leurs bottes et dans leurs escarpins : un leitmotiv décliné autour de différentes activités et d’une décoration audacieuse ! de notre campagne « Agricultrices : plus qu’un métier, une vie » et un panier rempli de produits de chez nous. Le lundi 30 juillet à 15h, un grand tirage rassemblant les bulletins déposés chaque jour offrira en outre un bon d’achat d’une valeur de 150 euros à valoir dans un magasins Luxus de son choix. Pour participer à ce concours, rien de plus simple : il vous suffit d’être une femme issue d’une exploitation agricole wallonne, de découper et remplir le bulletin de participation disponible dans le Pleinchamp et de venir le déposer en personne dans l’urne sur le stand FWA-UAW-FJA (29.13) ! 0DFKLQHVVpOHFWLRQQpHVSRXUWOH0pFDQLF 6KRZ 1RP0DFKLQH &1+6PDUW.H\ -RKQ'HHUH5 /HPNHQ)OH[SDFN *UHJRLUH%HVVRQ5: 9DGHUVWDG7HPSR /HPNHQ&RPSDFW6ROLWDLU 5DXFK$[LV6SUHDG&RQWURO 9LFRQ5RWDIORZ*HRVSUHDG 7HFQRPD)&/DVHU 'HOYDQR7HUUHVWUD(FR&OHDQ /HPNHQ6LULXV .XKQ$OWLV $PD]RQH$FFXUD6SUD\ &1+&URS,' -RKQ'HHUH)DVW5HOHDVH 3|WWLQJHU-XPER&RPELOLQH .URQH=;3RZHUORDG 9LFRQ5RWH[ &ODDV-DJXDU'\QDPLF3RZHU -RVNLQ'UDNNDU 5REHUW%09'XSOR $OVWRU 0DQLWRX0/706KLIW 'HVFULSWLRQ 7UDFWHXUDYHFFOpGHGpPDUUDJHLQWHOOLJHQWH 7UDFWHXUDYHFYHQWLODWHXUVRXIIODQW 5RXOHDXSRXUFKDUUXHjODUJHXUYDULDEOH &KDUUXHSRUWpHDYHFGRXEOHURXHQRQGpERUGDQWH 6HPRLUGHSUpFLVLRQDYHFGLVWULEXWLRQLQQRYDQWHDXWRULVDQWGHVYLWHVVHVpOHYpHV 6HPRLUDYHFFRQWU{OHGHSURIRQGHXUGHVGLVTXHVHWDQWLSDWLQDJHGXURXOHDX 'LVWULEXWHXUG HQJUDLVDYHFGLVSRVLWLIDXWRPDWLVpGHJHVWLRQGHODUJHXUHWGpELW 'LVWULEXWHXUG HQJUDLVDYHFGLVSRVLWLIDXWRPDWLVpGHJHVWLRQGHODUJHXUHWGpELW 3XOYpULVDWHXUDXWRPRWHXUjFDELQHIURQWDOHpOpYDWULFH 3XOYpULVDWHXUDXWRPRWHXUDYHFV\VWqPHGHULQoDJHLQQRYDQW 3XOYpULVDWHXUDYHFSURJUDPPDWLRQGHVVHFWLRQVGHUDPSH 3XOYpULVDWHXUSRUWpDYHFUDPSHjUHSOLDJHHQSRVLWLRQGLDJRQDOH 3XOYpULVDWHXUDYHFGLVSRVLWLIGHJHVWLRQGHVIRQGVGHFXYH 3UHVVHjEDOOHVFDUUpHVDYHFLGHQWLILFDWLRQGHVEDOOHV 3UHVVHjEDOOHVURQGHVjOLDJHHWpMHFWLRQUDSLGH $XWRFKDUJHXVHDYHFFRQWU{OHGHVWDELOLWpHQGpSODFHPHQW $XWRFKDUJHXVHDYHFV\VWqPHGHFRQWU{OHGHFKDUJH $XWRFKDUJHXVHDYHFSLFNXSjHQWUDvQHPHQWK\GUDXOLTXH (QVLOHXVHDYHFJHVWLRQDXWRPDWLTXHGHODSXLVVDQFHPRWHXUVHORQQLYHDX[ 5HPRUTXHDYHFWDSLVPRXYDQWHWSDURLIURQWDOHDFFRPSDJQDWULFH *RGHWPpODQJHXUjGRXEOHYLVYHUWLFDOHSRUWpVXUHQJLQGHPDQXWHQWLRQ 7UDQVSRUWHXUIRUHVWLHUGHSHWLWJDEDULWjURXHVPRWULFHV 7pOHVFRSLTXHDYHFERvWHSRZHUKLIWDXWRPDWLTXHHWIRQFWLRQLQFKLQJ L’entreprenariat au féminin En collaboration avec les associations des Femmes Chefs d’Entreprises Belges (FCEB) et des Ardennes Françaises, l’UAW mettra à l’honneur deux agricultrices chefs d’exploitations (une belge et une française) lors d’une cérémonie qui aura lieu sur le stand le samedi 28 juillet. Une façon pour l’UAW d’encourager les femmes à développer leurs propres projets en agriculture ! Agricultrices : tentez votre chance ! Grâce au soutien des magasins « Luxus Chaussures », l’UAW organise jusqu’au lundi 30 juillet à 15h un grand concours pour les agricultrices. Chaque jour, une participante sera récompensée par un bon d’achat de 30 euros à valoir dans un magasins Luxus de son choix, l’affiche Agricultrice et fière de l’être? nous aussi! dans L’UAW rassemble des femmes bien leurs bottes ET dans leurs escarpins ! L’Union des Agricultrices Wallonnes vous offre la possibilité de gagner votre prochaine paire de bottes ou d’escarpins A gagner chaque jour Un bon d’une valeur de 30 € à valoir dans un des magasins Luxus de Belgique, l’affiche « Agricultrice : plus qu’un métier, une vie » et un panier de produits bien de chez nous. Grand prix Un bon d’une valeur de 150 € à valoir dans un des magasins Luxus de Belgique, l’affiche « Agricultrice : plus qu’un métier, une vie » et un panier de produits bien de chez nous. Bulletin de participation Règlement du concours : Être une femme issue d’une exploitation agricole wallonne Découper et remplir le bulletin de participation ci-joint Venir le déposer en personne dans l’urne au stand FWA-UAW-FJA (29.13) lors de votre visite à Libramont Grâce au soutien de Prénom : ❍ Je souhaite être informée des activités de l’UAW 26 JUILLET 2012 Age : Je suis : ❍ chef d’exploitation ❍ conjointe-aidante ❍ Aidante ❍ Conjointe ou fille d’agriculteur et j’exerce une autre profession Tirage au sort vendredi, samedi , dimanche à 16h et lundi à 15h 12 Pleinchamp - La Foire ayant choisi pour thème de son édition 2012 « A table, du champ à l’assiette », les agricultrices se devaient de proposer à nouveau aux visiteurs de la Foire leur quiz « Qui veut gagner sa croûte ? ». Cette animation ludique et éducative met en avant l’origine et la qualité de notre alimentation et teste les participants sur leur connaissance de notre agriculture et de ses pratiques. Grâce à nos partenaires (l’APAQ-W, la Raffinerie Tirlemontoise, le Moulin de Statte, la coopérative de l’Yerne et le Conseil de Filière Grandes Cultures), nous offrirons cette année encore des paniers de produits de chez nous aux heureux gagnants. Rendez-vous sur notre stand le vendredi 27 juillet à 14h30 et le samedi 28 juillet à 10h30 pour découvrir ou redécouvrir ce jeu ! Comme chaque année, les agricultrices de la Province du Luxembourg seront au rendez-vous pour vous proposer du lait frais à la dégustation et de succulentes gaufres de Liège. Des rencontres et de la solidarité (tirage parmi tous les bulletins déposés pendant la foire - le lundi) Nom : Adresse: Téléphone /GSM: Mail : Mise en valeur des produits de chez nous ! Pendant toute la durée de la Foire, les agricultrices de l’UAW, en collaboration avec le Collectif Stratégie Alimentaire, accueilleront des représentants des organisations paysannes du Burundi, du Sénégal, du Niger et du Bénin. Le dimanche 29 juillet à 15h, une table-ronde réunira agriculteurs et agricultrices belges, chercheurs et responsables de recherches ainsi que nos invités pour une discussion sur le thème des « relations entre la recherche agricole et les agriculteurs et leurs organisations ». $ $ " '! #" #"# % " ' # # ( #"# " "$" $ "# # "# #"" " # " #& #"# #" # # " # $ " # " "" " " # $ " $ !"" ! "& ! (' " &! '(' "& "&' * ))) $! +++$# # 26 JUILLET 2012 - Pleinchamp 13 ZWISCHEN EUPEN UND SANKT VITH Das Fahren von Traktoren ist Studenten untersagt! Werkstudenten ist es nicht mehr erlaubt einen Traktor zu fahren, sobald dieser eine Last zieht, schiebt, transportiert oder hebt. Dies geht aus der aufmerksamen Lektüre des Königlichen Erlasses vom 3. Mai 1999 über den Schutz jugendlicher Arbeiter hervor. Bernard Kersten Die Regelung in Zusammenhang mit dem Schutz jugendlicher Arbeiter ist nicht wirklich neu insofern sie aus dem Jahre 1999 stammt. Man muss sich jedoch eingestehen, dass bis vor kurzem nur wenige sich darüber bewusst waren, dass dieser Erlass für Studenten, die Traktor fahren, ebenfalls folgenschwer sein würde. Die Wallonische Mission der grünen Sektoren (Preventagri) hat mittels eines Communiqués das Verbot in Erinnerung gerufen, das die jungen Fahrer betrifft. Woher rührt das Problem dieses Erlasses, der es verbietet Jugendlichen bei der Arbeit Arbeiten anzuvertrauen, die als gefährlich gelten? Neben Arbeiten wie dem Auslichten oder der Verwendung gefährlicher Produkte (darunter Pflanzenschutzmittel), ist insbesondere das Fahren von „kraftbetriebenen Flurförderzeugen“ verboten. Auf den ersten Blick betrifft dies landwirtschaftliche Traktoren nicht, sieht man genauer hin, stellt sich heraus, dass die Definition sie auch umfasst, ganz egal was angespannt wird, ob es sich nun um ein Gerät oder einen Anhänger handelt. Denn im Sinn dieses Erlasses versteht man unter „kraftbetriebenes Flurförderzeug“ „jegliches Räderfahrzeug (…), das dazu bestimmt ist Lasten aller Art zu beför- dern, zu ziehen, zu schieben und zu heben“. Bei der Auslegung herrscht die Meinung vor, dass damit sehr wohl landwirtschaftliche Traktoren gemeint sind. Die Arbeitsministerin hat dies zuletzt noch in einer Antwort auf eine Frage im Parlament bestätigt. Und dieses Verbot gilt sowohl auf der Straße als im Feld. Die Tatsache, dass der Student großjährig ist und/oder Inhaber eines Führerscheins G ändert nichts am Problem. Nicht alle betroffen Sind alle Jugendlichen von diesem Verbot betroffen? Nein, vom Erlass des 3. Mai 1999 sind ausschließlich betroffen: - Minderjährige Arbeiter, die der Schulpflicht nicht mehr unterliegen; - Werkstudenten, d.h. diejenigen, die mit dem Arbeitgeber einen Arbeitsvertrag für eine Studentenanstellung abgeschlossen haben; - Lehrlinge; - Schüler und Studenten, wenn das Studienprogramm eine Arbeitsform in der Bildungsanstalt vorsieht. Dies bedeutet somit, dass der Sohn (oder die Tochter) des Landwirts, der bei seinen Eltern einen Traktor fährt, ohne dass es einen Arbeitsvertrag für einen Werkstudenten gibt, ist von diesem Verbot nicht betroffen. Immerhin das, doch unsere Probleme sind noch lange nicht gelöst. Andererseits gilt das Verbot für Praktikanten und Studenten (nicht bei Werkstudenten) bei praktischen Arbeiten nicht, wenn es sich um Arbeiten handelt, die für ihre Berufsausbildung unentbehrlich sind. Wir weisen darauf hin, dass eine Möglichkeit besteht, diesem Verbot zu entgehen: Es „ge- nügt“ den Studenten unter das Statut eines Saisonarbeiters oder mit einem befristeten Arbeitsvertrag anzustellen. Doch diese Wahl bringt in punkto Verwaltung (DimonaMeldungen usw.) und Finanzen (Sozialabgaben) bemerkenswerte Folgen mit sich. Rückkehr zu wirklichem Marktmanagment vonnöten Seit mehreren Wochen vollziehen sich wichtige Änderungen auf den Märkten für landwirtschaftliche Rohstoffe. Die Großflächenkulturen sind von der Trockenheit in den U.S.A. und den Ländern am Schwarzen Meer betroffen, was einen äußerst einleuchtenden Kursanstieg zur Folge hat, der insbesondere Weizen, Mais und Soja betrifft. Mit unvermeidbaren Folgen für die Nahrungsmittelkosten in allen Viehzucht- Produktionszweigen. Richard Cydzik Jedem ist die Krise aus den Jahren 2007-2008 im Geist noch sehr lebendig, die auf internationaler Ebene die berühmten „Hungeraufstände“ ausgelöst hat, während die Zuchtbetriebe für Geflügel, Schweine, Milch- oder Mutterkühe in Europa einen herben Rückschlag erlitten haben. Die Futterkosten sind auf schwindelerregende Höhen angestiegen. Es ist somit nur berechtigt, eine Wiederauflage des Phänomens zu befürchten, während diese Kosten jetzt bereits sehr hoch sind. Was unser Land angeht, sind die bisher vorherrschenden Klimabedingungen zu unseren Befürchtungen hinzugekommen, weil man es der Qualität und der Quantität vom Heu anmerken wird. Auch hier wird es Folgen in punkto Rentabilität geben. Das einzige auf makro-ökonomischer Ebene beruhigende Element: Die Warenbestände liegen heute bei 369 Millionen Tonnen und Rücklagen in Höhe von 250 Millionen im Jahre 2007-2008, für alle Getreidesorten. In der nächsten Ausgabe von „Plein Champ“ kommen wir auf eine eingehende Analyse der Situation und der Tendenzen auf den wichtigsten Agrarmärkten zurück. Dieses Mal sei sofort darauf hingewiesen, dass die vorliegenden Umstände eine Realität untermauern, die seit mehreren Jahren im Agrarsektor als unumgänglich zu sein scheint. Die Schwankungen, die mittlerweile zur Regel geworden sind, nehmen Ausmaße an, die eines Guinness-Buchs der Rekorde würdig sind. In Frankreich verstecken die Industriellen der Tierfutterindustrie ihre Sorgen nicht: „die Volatilität der Nahrungsmittelkosten ist nicht mehr außergewöhnlich, fortan hängt sie mit der 14 Pleinchamp - 26 JUILLET 2012 Dauer zusammen“. Gegenüber dieser faktischen Situation, kann man die Schwäche der von der EU-Kommission in der GAP nach 2013 vorgeschlagenen Verwaltungsmaßnahmen nur einmal mehr bedauern. Doch Herr Ciolos ist sich der Notwendigkeit solcher Massnahmen bewusst. Anlässlich einer Tagung zum 50. Bestehen der GAP am 13. Juli in Brüssel hat er wiederholt geäußert, dass „immer unsicherer werdende Märkte die Landwirte entmutigen oder sie dazu veranlassen könnten, sie zu einer unangemessenen Intensivierung zu drängen“. Und zu folgern: „die EU muss aussagekräftige Antworten geben“. Welche? Man muss feststellen, dass der Kommissar für Landwirtschaft hier eher ausweichend reagiert: „die Dringlichkeit der öffentlichen Behörden ist sichtbarer“. Doch davon abgesehen hat er darauf hingewiesen, was sozusagen zu einem Leitmotiv der Kommission geworden ist, die wichtige Aufgabe, die er den Erzeugerund branchenübergreifenden Organisationen, den sektorenbezogenen Ansätzen sowie der fairen Funktionsweise der Lebensmittelkette zugewiesen sehen möchte. Vorschläge, die einen unbestreitbaren Vorteil aufweisen, von denen man aber zu Recht annehmen kann, dass sie, entsprechend des Ausmaßes der Schwankungen der Agrarpreise, schnell in die Praxis umsetzbar sind. Zudem stimmt ebenfalls, dass die Kommission in ihrem Bündel „Reform 2014-2020“, für den Zeitraum eine „Notrücklage“ in Höhe von 3,9 Milliarden Euro anlegen soll. Dieser Betrag ist für außergewöhnliche Situationen wie Katastrophen (Hilfe bei Tierkrankheit, schwin- dender Verlust der Verbraucher und andere spezifische Probleme) bestimmt. Doch auch hier „insofern die Volatilität der Kurse gang und gäbe wird, wird es nicht einfach sein, sie als außergewöhnliches Phänomen zu bezeichnen.“ Die schwerwiegenden Lücken der jetzigen und zukünftigen europäischen Agrarpolitik, scheinen besonders großartig, wenn man sie mit der amerikanischen Agrarpolitik vergleicht. Eine Übung, der der französische Arbeitskreis Momagri sich widmet. Dieser stellt fest, dass die landwirtschaftliche Hilfe im Jahre 2010, in den USA sogar 172 Milliarden Dollar gegen 76 Milliarden Euros in der EU ausmachten. „Das entspricht 422 Euro je amerikanischer Bürger gegen 152 Euro je europäischer Einwohner, d.h. noch 2,8 Mal mehr“ Das ist nicht alles: Die amerikanische Agrarpolitik zielt darauf ab die Agrarproduktion der Landwirte bis zu den Verbrauchern antizyklisch zu beleben und zu sichern, und somit den Marktbedingungen ständig Rechnung zu tragen. Sehr vielsagend ist in dieser Hinsicht der Fall der Lebensmittelhilfe, die im Jahr 2010 einen Betrag von 94 Milliarden Dollar ausmachte und die rein faktisch, unter dem sozialen Aspekt, eine aktive Hilfe für den amerikanischen landwirtschaftlichen Produktionszweig sowie den Nahrungsmittel- und Futtersektor darstellte. Im Gegensatz dazu ist die europäische Logik der Hilfestellung sicherlich auf die Erzeuger ausgerichtet, dabei allerdings von der Produktion und den Marktpreisen entkoppelt. Anders gesagt „die europäische Politik verfügt nicht über die Instrumente, um leistungswirksam auf die unstabilen Preise zu reagieren“, so Momagri, die feststellt, dass die vorgeschlagene Reform diese Situation verschlimmert. Die Schlussfolgerung dieses Arbeitskreises, eine Meinung, der wir uns nicht anschließen können, lautet „Die europäischen Verantwortungsträger müssen in der zukünftigen GAP tatsächliche Regulierungsmechanismen vorsehen, die die Preise und das landwirtschaftliche Einkommen stabilisieren.“ „Sonst? Die EU muss eine zunehmende Nahrungsmittelabhängigkeit sowie alle sich daraus ergebenden Folgen auf sozialer, finanzieller und politischer Ebene bewältigen“. Das Räderwerk ist bereits in Gang gesetzt worden. Die EU hat die landwirtschaftlichen Importgeschäfte im Laufe des letzten Jahrzehnts beinahe verdoppelt. 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Pour ce qui concerne le respect des délais pour la remise de son travail, la région part mal, puisqu’avec 2 ans et demi de retard elle fait partie (avec 3 autres pays sur les 27) des cancres de la classe européenne en matière de transposition de la directive. Sur le contenu des plans de gestion, le présent dossier va tenter d’identifier les enjeux de cette matière complexe et tracer les jalons pour que le monde agricole participe au mieux à cette enquête publique ouverte jusqu’au 18 janvier 2013. La Directive cadre eau La politique européenne en matière d’eau a été productive en quantité de textes réglementaires ces 20 dernières années. Plus de 30 directives européennes concernent l’eau, que ce soit pour la lutte contre certaines contaminations (comme la directive relative à l’épuration des eaux où la directive nitrate) ou pour fixer des normes d’usage (comme la directive établissant des normes de qualité environnementale dans le domaine de l’eau). Afin de coordonner ces différentes politiques, l’Europe s’est dotée en 2000 d’une directive chapeau appelée « directive cadre eau » ou en abrégé DCE. Cette directive est très ambitieuse dans son champ d’application et dans les objectifs qu’elle fixe. source à l’embouchure, mais aussi les eaux stagnantes comme les lacs, les barrages ou encore les canaux artificialisés) comme les eaux souterraines (qu’elles soient à des fins de distribution publique d’eaux ou pas). Son échelle de mise en œuvre ne s’arrête pas aux frontières des états membres puisque la gestion des ressources en eau est organisée au niveau des districts hydrographiques. La région compte à ce titre 4 districts hydrographiques (la Meuse, l’Escaut, le Rhin et la Seine) qu’elle partage avec ses voisins. Tous les aspects sont pris en compte par la directive pour déterminer la qualité de l’eau. Elle s’intéresse non seulement à la qualité biologique des eaux mais aussi aux éléments chimiques présents (dont les nitrates, les phosphates, les produits phytopharmaceutiques et leurs produits de décomposition) ainsi qu’à la morphologie des cours d’eau (est ce que le cours d’eau coule de façon plus ou moins naturel ?). A côté de ces aspects qualitatifs, les aspects quantitatifs ne sont pas oubliés. On pense évidemment aux importantes questions de l’irrigation dans les pays du Sud de l’europe, mais la directive va au-delà et demande que chaque état membre évalue si les ressources eau ne sont pas sur utilisées. Tout ca c’est bien beau mais dans quel but ? L’objectif central de la directive est la protection des milieux aquatiques et des ressources en eaux. Au niveau européen, l’eau est sous pression. 20 20 % des eaux de surface sont exposées à un risque sérieux de pollution, 60 20 % des villes européennes surexploitent leurs ressources en eaux souterraines et 50 20 % des zones humides sont en danger. La demande en eau ne cesse de croître. Les trois quarts des Européens s’approvisionnent depuis les eaux souterraines. Près de la moitié de la population européenne vit dans des pays victimes de «stress hydrique», où le captage d’eau depuis les sources d’eau douce est excessif. Pour remédier à toutes ces situations la directive impose que le bon état de qualité de toutes les eaux soit atteint pour 2015. Pour y arriver, la directive prévoit un processus en plusieurs étapes. La première consiste à établir un état des lieux de la qualité des eaux (encore une foi aussi bien de surface que souterraine). Cet état des lieux permet de dresser une photographie dans chaque pays européen et également d’identifier les pressions des activités humaines sur les eaux. Sur cette base, chaque pays est alors responsable de dresser une liste des points/problèmes qu’il faut mettre en avant, autrement dit les questions importantes pour un territoire donné pour améliorer la qualité de l’eau. Ces différentes étapes font l’objet d’un processus de consultation du ›› Tout d’abord elle concerne toutes les eaux, les eaux de surfaces (ruisseaux, rivières, fleuves … donc de la Directive Cadre sur l’Eau Dossier 2 ›› public via l’organisation d’une enquête publique. Rappelez-vous, en région wallonne cette enquête publique s’était déroulée en 2006 et avait recueilli plus de 10.000 réactions. Le secteur agricole y avait bien participé mais avait dénoncé l’orientation des questions posées qui pointaient le secteur agricole dans la responsabilité des contaminations. La directive prévoit ensuite une étape cruciale : la détermination des plans de gestion et des programmes de mesures. Ceux-ci contiennent les mesures à appliquer pour atteindre le bon état mais fixent également les exemptions que les autorités vont demander pour certaines zones qui ne pourront pas atteindre ces objectifs de bon état en 2015. Attention toutefois, les exemptions doivent être systématiquement justifiées soit sur base de coûts disproportionnés soit sur base de conditions naturelles (par exemple le temps de transfert entre des actions prises en surface et l’amélioration de la qualité des eaux souterraines) ou d’impossibilités techniques. En cas de demande d’exemption, les autorités doivent aussi fixer le délai dans lequel le bon état pourra être atteint, soit pour l’échéance des prochains programmes en 2021 ou 2027. Vous l’aurez compris, ces justifications sont examinées à la loupe par les services de la commission. Enfin, dernier volet de la directive, l’aspect économique. Les « francs et centimes » sont comme toujours le nerf de la guerre de toute politique. Surtout qu’ici il est bien question de milliards d’euro et non d’euro cents. En résumé l’aspect économique comprend en quelque sorte deux faces de la même pièce. Un est relatif à l’analyse du coût des mesures. Il permet notamment de justifier les reports d’échéance en cas de coûts disproportionnés. La deuxième face veille à récupérer les coûts des services fournis en matière d’utilisation de l’eau mais aussi les coûts pour l’environnement sur base du principe du pollueur/payeur. Les états membres sont donc amenés à analyser et éventuellement compléter les différents instruments financiers au regard de ces objectifs. Concrètement, on peut donc s’attendre à une augmentation du prix de l’eau et à la création d’une série de nouvelles taxes et redevances. Passons maintenant de la théorie à la pratique et plongeons nous dans le programme wallon soumis à l’enquête publique. Entre rivières et aujourd’hui Elles serpentent mouvantes. Leurs rebondis tumultes tapotent les berges, s’hébergent dans des souffles mous. Elles troublent émouvantes et parfois nous émeuvent. L’objectif, lui, est limpide : améliorer la qualité des et rivières et ruisseaux pour demain. Et c’est presque aujourd’hui, avec le concours des agriculteurs. Marie-France Vienne En Wallonie, il y aura donc 4 plans de gestion, notre région étant couverte par 4 parties de districts internationaux : les bassins de l’Escaut, la Meuse, le Rhin et la Seine. La différence entre ces plans de gestion ne se situe pas au niveau de la forme mais bien au niveau du fond. Les problèmes sur l’Escaut ne sont en effet pas les mêmes que ceux du Rhin et de la Meuse. Dans la manière de procéder à l’organisation de l’enquête publique et de rédiger les plans gestion, la procédure est la même, quel que ce soit le bassin mais il peut toutefois y avoir des différences dans l’expression des mesures. Quant au secteur agricole, il est essentiellement concerné par les aspects nitrates et pesticides. Une mesure importante des plans est la mise en œuvre de la Directive Nitrates, une des directive « eau » reprise par la DCE. En effet, la DCE reprend dans une des ses annexes l’ensemble des directives qui l’ont précédées et qui ont un lien avec la problématique de l’eau comme la Directive IPPC, la Directive relative au traitement des eaux usées urbaines, la Directive Nitrate déjà évoquée. La mise en œuvre de la Directive Nitrates sera d’ailleurs sous peu sous les feux de la rampe avec le PGDA 3 dont un certain nombre de mesures de mise en œuvre sont également des mesures qui relèvent de la DCE, comme le précise François Paulus, Directeur f.f. de la Direction des Eaux de surface au Département de l’Environnement et de l’Eau de la Direction générale de l’Agriculture, des Ressources naturelles et de l’Environnement du SPW. Eaux secours ! Les mesures à destination de l’agriculture sont classées en catégories distinguant les pressions exercées par l’activité agricole sur les eaux de surface et souterraines. Elles sont subdivisées en sous-thèmes que sont d’abord les apports en nutriments et pesticides : les mesures devraient limiter les apports de produits phytosanitaires dans les eaux en les filtrant, en les dégradant ou encore plus simplement en réduisant leur usage. En plus de la préservation des écosystèmes, ceci devrait en parallèle conduire à une amélioration de la santé humaine et indirectement de la qualité de l’air grâce à une diminution des concentrations de pesticides dans les différents compartiments environnementaux. Les résultats attendus devraient être positifs pour les eaux de surface et les eaux souterraines Il est ensuite question de l’érosion : Les mesures dédiées à la lutte contre l’érosion (établisse- L40I D LQ DLC& IL44@ C’est l’Escaut qui paie le plus lourd tribut car la pression agricole y est importante, souligne François Paulus. Le nord de la Wallonie est surtout occupé par des cultures, et une terre de culture constitue un risque plus élevé lorsqu’il n’y a pas de couverture du sol en hiver. De ce fait, une mauvaise maîtrise de la fertilisation induit un risque d’excès d’azote dans le sol. Par contre, une prairie où le couvert végétal est permanent permet de pomper l’azote provenant par exemple des déjections des animaux qui y ont pâturé. D’autre part, la densité de la population dans le bassin de l’Escaut et dans le nord du sillon Sambre et Meuse est plus élevée que, par exemple, dans le Luxembourg. Dans le district Rhin, la pression agricole reste significative mais moindre car ce sont essentiellement des exploitations d’élevage avec une surface agricole constituée en majorité de prairies. Bien que le risque pour les eaux souterraines soit plus faible, on peut constater localement des dégradations dues aux nitrates. Le bétail constitue un risque pour les eaux de surface. Eaudyssée des bassins C"D 86 II 86 II D 86 II 5 408CI086 4 AL40I D LQ DLC& 4B.8C0S86 KT;)@ C"D 86 II 86 II D 86 II ment des zones tampons obligatoires, de haies et de ripisylves) auront un impact positif sur l’apport d’alluvions dans les cours d’eau et les apports en nitrate. Ces mesures auront également un effet sur la diminution des pertes en sol et éléments associés par érosion hydrique lors de crues ainsi qu’un effet positif sur la biodiversité par une meilleure couverture végétale et sur les zones de baignade en diminuant les risques de contamination fécale provenant des troupeaux. S’ensuivent les mesures agro-environnementales (MAE) qui pourraient avoir un impact jugé significatif sur l’amélioration de l’état des masses d’eau, du sol, de la biodiversité et de l’ensemble des zones protégées. Enfin, les Matières Organiques Exogènes à l’Agriculture (MOEA) : l’accroissement de la valorisation agricole des MOEA (principalement les boues de station d’épuration) permettra un amendement organique bénéfique sur des sols de plus en plus minéralisés. Peur sur les agriculteurs ? Si l’on prend la liste des mesures qui courent de 2010 à 2015, l’on constate qu’une série de mesures existent déjà aujourd’hui, précise François Paulus. C’est le cas du renforcement des contrôles liés à la conditionnalité, la mise en œuvre, la révision et le contrôle de la bonne application du PGDA ainsi que révision des zones vulnérables ou encore l’interdiction de l’accès du bétail aux cours d’eau, un point très discuté actuellement, notamment par rapport à la problématique des eaux de baignade mais aussi la gestion durable des nitrates d’origine agricole. Notons aussi les zones tampons obligatoires dans le BCAE, la sensibilisation à la fertilisation raisonnée … Toutes ces mesures portent sur l’agriculture mais toutes ne sont pas à mettre en œuvre par l’agriculteur comme par exemple la sensibilisation à la fertilisation raisonnée qui se fait via Nitrawal. Ce qui devra être mis en œuvre par l’agriculteur, c’est tout ce qui a trait notamment aux bandes tampons, la cuve pour les pulvérisateurs, l’accès du bétail aux cours d’eau. Et, dans le cadre du PGDA, on parle des couverts hivernaux, une mesure qui revient régulièrement au niveau de ce programme. Chute de Rhin Un peu moins de 5020 % des masses d’eau wallonnes sont en bon état. L’objectif en 2015 est de franchir la barre des 5020 % de masses d’eau de surface en bon état. C’est essentiellement dans le bassin de la Meuse que les améliorations seront visées car on essaie d’abord de mettre en ordre les masses d’eau pour lesquelles on approche déjà du bon état. Mais qu’estce que le bon état ? Ce « bon état » est suivi par trois types d’évaluation : l’état physico-chimique de l’eau, l’état biologique, évalué sur base de différents indicateurs comme le phytobenthos, les macrophytes, les macroinvertébrés ou les poissons et enfin l’état hydromorphologique. Pour évaluer ces trois types d’état, le SPW dispose de réseaux de mesure adaptés et devant répondre aux obligations européennes. A côté de cela on a l’état chimique, dérivé d’une directive européenne « fille » de la DCE à savoir la Directive relative aux normes de qualité environnementale ou Directive NQE. Elle introduit des critères et une méthode pour l’évaluation de l’état chimique des eaux de surface. Elle vise également à mieux identifier l’origine des polluants dans les eaux de surface afin de les réduire voire à les supprimer pour certains d’entre eux qualifiées de dangereux prioritaires d’ici une vingtaine d’années. En ce qui concerne les eaux souterraines, 60 20 % des masses d’eau wallonnes sont en bon état. En 2015, on devrait approcher les 70 20 %. L’état des masses d’eau souterraine s’évalue d’une part au niveau chimique (présence de polluants comme les nitrates, les pesticides, les métaux lourds) mais aussi au niveau quantitatif. La gestion des pressions exercées par les captages sur les masses d’eau sensibles d’un point de vue de la quantité est donc essentielle. Comme pour les eaux de surface, cet état des eaux est évalué sur base de réseaux de suivi de la qualité des eaux souterraines et de la quantité, ce dernier étant le réseau piézométrique qui évalue la quantité par le biais de la mesure de la hauteur de la nappe phréatique. Ces réseaux sont gérés par le SPW et complétés par des réseaux organisés par les producteurs d’eau potable. Directive Cadre sur l’Eau Michel Thienpont Eau-delà des clôtures Elle prend sa source dans un petit village hennuyer avant d’effleurer les carrières de pierre bleue, puis de rejoindre la campagne verdoyante autour d’Horrues et de Steenkerque. Elle longe les carrières de porphyre de Quenast avant de s’enfouir discrètement telle une mél-eau-die en sous-sol à l’orée de la capitale. La Senne et ses multiples affluents se déhanchent entre vallées et coteaux. Marie-France Vienne Balsamine de l’Himalaya Une législation de 1970 impose la pose de clôtures sur les pâtures le long de la plupart des cours d‘eau. Seulement, étant donné la complexité du terrain et des cas rencontrés ainsi que certaines dérogations, elle reste très peu appliquée. De plus, le bétail a depuis toujours fréquenté les cours d‘eau pour s‘abreuver. L‘article 8 de l’AR du 05/08/70 (MB du 05/11/70) fixe le cadre en matière d‘accès du bétail aux berges des cours d‘eau non navigables. Il précise que les terres situées en bordure d’un cours d’eau à ciel ouvert et servant de pâtures, doivent être clôturées de telle sorte que le bétail soit maintenu à l’intérieur de la pâture. La partie de la clôture située en bordure du cours d’eau doit se trouver à une distance de 0,75 à 1 mètre, mesurée à partir de la crête de la berge du cours d’eau vers l’intérieur des terres et ne peut avoir une hauteur supérieure de 1,5 m au-dessus du sol. La clôture doit être établie de façon qu’elle ne puisse créer une entrave au passage du matériel utilisé pour l’exécution des travaux ordinaires de curage, d’entretien ou de réparation aux cours d’eau .L’article 8 de l’Arrêté Royal du 05/08/70 impose donc la pose de clôture sur les pâtures le long des cours d’eau non navigables classés. Cependant, en modifiant cet article, l’AR du 21/02/72 a laissé la possibilité à certaines communes de pouvoir déroger à son application. Ainsi, de nombreuses «anciennes communes» ont été soustraites à l’obligation de clôturer les pâtures riveraines. En justifiant de la directive cadre eau et de la nécessité d’atteindre le bon état de la qualité des eaux de surface, le gouvernement wallon a adopté fin juin un projet d’arrêté qui abroge les dérogations et rend de fait obligatoire les clôtures pour le 1er avril 2013 dans les zones de baignade (et amont) et au 1er janvier 2014 sur le reste du territoire wallon. La portée de la nouvelle obligation sera fonction de la sensibilité de la zone. C’est ainsi qu’il sera obligatoire de clôturer les pâtures en bordure de tous les cours d’eau, y compris les cours d’eau non classés, dans les zones de baignade, les zones identifiées pour la protection des moules perlières et 36 masses d’eau de surface impactées par le nitrate. Sur le reste du territoire wallon, l’obligation couvrira les pâtures situées en bordure de cours d’eau classés mais ne s’étendra pas au cours d’eau non classés. Pour être effectif et rentrer en application, ce projet d’arrêté doit encore faire l’objet d’une adoption définitive du gouvernement wallon attendu pour la rentrée. Le grand ruisseau dans le vide Michel Thienpont est agriculteur à Steenkerque. Il possède une connaissance très large de la région, de sa topographie et de ses spécificités, et les cours d’eau qui galopent autour de sa commune n’ont aucun secret pour lui. Pour les rivières et les ruisseaux de première catégorie, très peu de clôtures sont mises malgré la loi de 1970. Les agriculteurs en ont posé d’autorité dans des endroits marécageux afin d’empêcher les bêtes d’aller s’abreuver dans des eaux impropres à leur santé car situées en bord de village ou d’un lotissement. C’est très souvent un cas de figure que l’on rencontre pour les ruisseaux de troisième catégorie. Les clôtures n’ont jamais été installées car pas utiles et personne n’est venu en signaler l’obligation. Pour Michel Thienpont, la nouvelle législation généralisant l’obligation de clôturer va poser de gros problèmes. Dans les ruisseaux importants avec ›› Zoom de la FWA Bernard Decock Loin de nier la nécessité de clôturer aux endroits opportuns, la FWA a défendu une approche pragmatique dans ce dossier. Elle a revendiqué de ne pas rendre les clôtures obligatoires partout mais de se focaliser sur les quelques points noirs identifiés par les constats de terrains, réalisées notamment au travers des contrats de rivières. Telle n’est pas la décision du Gouvernement wallon. C’est d’autant plus regrettable que les nombreux inconvénients pour la région wallonne du à la généralisation des clôtures (problèmes de gestion des invasives, des embaques par les clôtures emportées lors des crues, d’entretien des berges et des cours d’eau,…) a été mis en avant que ce soit dans les discussions au cabinet du Ministre Henry ou lors de visites de terrains. Pour les exploitants agricoles, d’autres problèmes se posent également, comme le fait que les clôtures vont parfois redécouper des pâtures. Le principal souci reste évidemment le caractère « non durable » de cette obligation qui va coûter du temps et de l’argent à la profession. Certes un effort à été fait par le Ministre Di Antonio qui a prévu une possibilité d’intervention financière pour aider les exploitants. Il faut d’ailleurs souligner que l’action de la FWA n’a pas été veine de ce côté et a reçu une écoute du Ministre avec un relèvement des plafonds d’intervention de 40 à 7520 % et une prise en considération de la main d’œuvre agricole dans le calcul (à raison de 1.15 euro par mètre courant dans le respect du montant global de 1.65 euro/mètre). Mais cette aide reste partielle et les plafonds d’intervention limiteront la prise en charge régionale du coût. Par ailleurs, les délais de réalisation des travaux sont excessivement courts. Pour rappel, ils sont fixés fin mars 2013 pour les zones de baignade et fin décembre 2013 pour le reste de la wallonie, et cela alors que la décision finale du gouvernement n’est pas encore tombée. Une information individualisée et personnalisée des exploitants agricoles s’avérera nécessaire pour leur faire savoir exactement les cours d’eau et ruisseaux qui seront concernés par l’obligation. On ne peut enfin évidemment passer sous silence la méthode de prise de décision. L’obligation de clôture est en effet justifiée par la région wallonne au regard de la directive cadre eau pour atteindre le bon état des eaux de surface. La directive précise pourtant que c’est le plan de gestion qui propose les mesures à mettre en place pour atteindre les objectifs. Si il est indiscutable que la région wallonne accuse un retard important dans ses plans de gestion (puisqu’ils sont soumis à enquête publique avec plus de deux ans de retard), il est regrettable qu’elle mette la charrue avant les bœufs et prennent les mesures sans attendre les résultats de l’enquête publique sur ses plans de gestion. Cela pose la question de l’intérêt de cette enquête publique au-delà de son simple formalisme pour que la Région wallonne soit en ordre vis-à-vis de ses obligations européennes. 3 4 ›› un lit de 3 à 4 mètres, l’accès du bétail y est impossible naturellement. Sont placées dès lors des pompes à museau (le bétail pompe de l’eau en poussant le levier avec son museau. Chaque poussée mobilise un demi-litre d’eau) ou des bacs. Les parcelles dans la région qui est très vallonnée avec beaucoup de ruisseaux et de rivières sont des prairies qui sont des zones de pâturages et perpendiculaires aux ruisseaux. L’agriculteur et les animaux entretiennent la prairie et les bords de la rivière ou du ruisseau ce qui permet d’enrayer l’extension des orties, chardons, rumex mais surtout les plantes invasives qui se développent à une vitesse phénoménale. Leur densité peut doubler en l’espace de deux à trois ans. Surtout la balsamine de l’Himalaya dont les graines se dispersent très vite et loin. La renouée du Japon est plus localisée et la berce du Caucase pourrait être éradiquée vu qu’elle n’est pas en surpopulation. Mais c’est la balsamine, insiste Michel Thienpont, qui est une véritable catastrophe. Ces plantes sont à éliminer dès qu’elles s’installent en bords du cours d’eau. Il s’agit en effet de plantes non indigènes qui ont une capacité de colonisation et de développement très important au détriment des espèces locales. Ainsi, les zones colonisées ne laissent plus de place aux autres espèces qui sont supplantées par les nouvelles venues. Ce qui entraine bien sûr une perte de biodiversité. Une clôture interdira donc l’entretien des bords de cours d’eau effectué naturellement par les animaux, (la balsamine est piétinée par le bétail bovins et ovins), et les agriculteurs eux-mêmes, soit par arrachage manuel ou par la fauche. Histoire d’eau Autre souci pointé du doigt par Michel Thienpont : les cours d’eau qui ne sont évidemment pas rectilignes. Comment, par conséquent, poser des clôtures quand les méandres jouent des coudes au fil des paysages ? De plus, la rivière « vit », et des éboulements, justement dans les méandres, peuvent en modifier légèrement le tracé, sans parler des crues qui peuvent faire sortir le cours d’eau de son lit et emporter les clôtures. Michel Thienpont évoque également le problème généré par l’entretien des clôtures. C’est pour cette série de raisons que les clôtures n’ont jamais – ou presque – été posées. Les endroits qui sont clôturés doivent être régulièrement curés car les herbes retiennent les sédiments provoquant un envasement plus rapide du ruisseau. L’absence de clôtures permet un entretien à la fois par les animaux et par les agriculteurs. Et un curage superficiel régulier est suffisant pour le bon entretien des cours d’eau. Qui, désormais, s’occupera de l’entretien de la crête de berge et des bords des cours d’eau s’interroge Michel Thienpont qui évoque la pose de clôtures le long des cours d’eau de moindre importance, soit les ruisseaux de deuxième , de troisième catégorie et les non classés. Elles empêchent l’accès du bétail à l’eau, nécessitant la pose de pompe à museau ou un bac d’abreuvement. Et dans le cas où un ruisseau traverse une prairie, il faut placer des ponts à vaches pour permettre au bétail de se rendre d’une rive à l’autre. Et la pose de clôture a un coût, non seulement pour le matériel mais aussi en matière de main d’œuvre. La pose généralisée de clôture est une aberration, de l’argent gaspillé pour rien, du travail supplémentaire pour l’agriculteur, qui en cas de crue et d’arrachage des clôtures devra tout réinstaller. Le podium des cours d’eau classés Les cours d’eau classés sont répartis selon la loi relative aux cours d’eau non navigables du 28 décembre 1967 en trois catégories correspondant à trois gestionnaires : - En première catégorie : en aval du point où le bassin hydrographique atteint 5.000 ha. Les cours d’eau de première catégorie sont gérés par le Service Public de Wallonie. - En deuxième catégorie: il s’agit des cours d’eau qui ne sont classés ni en première, ni en troisième catégorie. Ils sont gérés par le service technique provincial. - En troisième catégorie : depuis le point où le bassin hydrographique atteint 100 ha jusqu’à la limite de la commune d’origine avant fusion des communes. Les cours d’eau de troisième catégorie sont gérés par les communes en conformité avec les règlements provinciaux (comme pour les cours d’eau non classés, le règlement provincial précise les modalités d’exécution des travaux ordinaires, et les communes sont sous la tutelle de la province pour les travaux extraordinaires). Clôtures : intervention financière prévue La compensation sera limitée dans le temps et sera partielle: 75% du montant des clôtures et abreuvoirs dans les pâtures longeant un cours d’eau. Les investissements éligibles seront plafonnés (HTVA) à 1,65 euro par mètre de clôture permanente; à 350 euros par abreuvoir «pompe à museau» (maximum 1 par ha) et 700 euros par abreuvoir «bac d’au moins 1m3» (maximum 1 par 3ha). L’investissement devra s’élever au minimum à 500 euros pour être éligible. Ces aides seront proposées sur base de factures acquittées, d’un rapport de terrain attestant de la réalisation des travaux, ainsi que de la clôture de l’ensemble des berges le long des prairies pâturées de l’exploitation. Les aides seront disponibles après la parution d’un arrêté du Gouvernement wallon les encadrant mais tout devra aller très vite car les travaux devront être réalisés et facturés pour le 31 mars 2013 au plus tard dans les zones de baignade (et amont) et pour le 31 décembre 2013 au plus tard sur le reste du territoire wallon. Si on remonte jusqu’à la source, en amont des troisièmes catégories les cours d’eau sont non classés et sont gérés par les propriétaires riverains des cours d’eau. Bon à savoir, la Wallonie compte 26.000 km de cours d’eau dont 12.000 km non classés. Sur les 11.500 km de berges occupées par des prairies permanentes, une moitié concerne des cours d’eau classé, l’autre moitié concerne des cours d’eau non classés. Directive Cadre sur l’Eau Emmanuel Bragard Nitrates ni azote Le Pays de Herve est une région herbagère : près de 79% de la surface agricole utile (qui constitue 74% de l‘occupation du sol du Pays de Herve) sont constitués de prairies permanentes et de 5% de prairies temporaires. Seuls un peu plus de 16% de la surface agricole sont constitués de cultures - le maïs étant la culture dominante est destiné au fourrage du bétail. C’est dans ce village, au centre des huit communes placées en zone vulnérable, qu’Emmanuel Bragard a repris au début des années ’90 la ferme de ses parents, d’abord en association avec son père, avant d’en prendre les rênes en 2002. Il construit de nouveaux bâtiments pour les vaches laitières, son troupeau compte actuellement 140 vaches, et une étable pour le jeune bétail. Il transforme ensuite des anciennes étables en porcherie pour se lancer dans une diversification de porcs à l’engraissement. Au jour d’aujourd’hui, il compte désormais 370 bêtes. Démarche à l’ombre Emmanuel Bragard est rentré en démarche dérogatoire afin de valoriser au mieux les engrais de ferme produits sur son exploitation. Etant en zone vulnérable, ses apports d’azote organique sont limités à 170 kg en moyenne par hectare. Avec une exploitation composée majoritairement de prairies, ses apports étaient donc limités. Sous certaines conditions, via la démarche dérogatoire, il a eu la possibilité d’épandre 230 kg d’azote organique par hectare sur ses prairies. En effet, le taux de liaison au sol zone vulnérable devient limitant pour les exploitations situées en zone vulnérable et ayant plus de 48% de prairies dans leur parcellaire. Pour les agriculteurs qui bénéficient de cette démarche dérogatoire, l’Administration ne calcule plus le taux de liaison au sol zone vulnérable (LSzv), seul le taux de liaison au sol global (LSg) est alors à respecter - LSg max=115 kg d’Norg/ha de culture et 230 kg d’Norg/ha de prairie. Emmanuel Bragard étend la moitié de ses lisiers au printemps, soit 25m3/ha sur l’ensemble de ses prairies. Il épand également après chaque fauche, soit en moyenne 20m³ sur le reste de la saison. Pâturant l’ensemble des prairies au moins une fois l’année, il tient compte de cet apport lors de ses épandages. Il apporte également des engrais minéraux : 54 kg N/ha au printemps et ensuite trois fois 27 kg N/ha. Pour le maïs, il épand du fumier et du lisier au printemps ainsi qu’un complément minéral. Pour les quantités à épandre, En fin de matinée, mâtinée de routes serpentantes c’est Aubel de jour et ses cours d’eau qui roulent et qui sonnent, tourbillonnent sans s’abandonner le long des prés. Pâturages, peintur’ages qui la façonnent. Esquisses d’une nature forte au cœur d’une zone vulnérable. Marie-France Vienne il a recourt aux services de Nitrawal qui lui fournit un conseil de fertilisation. Il effectue également une analyse de sol au printemps lorsque le reliquat azoté de l’automne précédent est élevé. Suivi donc par Nitrawal, chaque année des analyses de sols qui le renseignent sur la bonne adéquation entre sa fertilisation, notamment via le pâturage et le prélèvement de l’azote par la prairie, sont effectuées. Ces résultats d’analyses le rassurent car ses pratiques (épandages des lisiers, pâturage du bétail) n’entraînent pas de lessivage d’azote en automne. De plus, ce système lui évitait les transferts de lisier vers une autre exploitation, pas toujours voisine, et l’achat, en substitution, d’engrais minéraux, coûteux tant financièrement qu’au niveau environnemental. Plus rien n’est bon dans le cochon La gestion des effluents n’était donc pas un problème tant qu’il avait la démarche. Or, cette démarche a été supprimée le 1er janvier 2011. Et les 34 agriculteurs en tout, dont 22 localisés dans le Pays de Herve se retrouvent dans une situation inédite et compliquée. Le lisier de porc est en trop et sans cette démarche, lui et ses collègues sont dans l’obligation de trouver et de conclure des contrats d’épandages. Et d’aller nettement plus loin pour exporter le lisier. « L’aberration du système, c’est que l’on peut remplacer l’azote organique exporté par de l’azote chimique. Je n’y tiens absolument pas. Si je dois payer pour exporter mon lisier et payer pour le remplacer par de l’engrais, le bénéfice généré par les porcs part en fumée » explique Emmanuel Bragard. Qui ne décolère pas et insiste sur le fait que le système d’autocontrôle avait fait ses preuves et que les agriculteurs avaient montré cartes sur table qu’ils travaillaient d’une manière correcte. Dans son cas, à l’automne, 5 parcelles étaient sondées afin de mesurer l’azote potentiellement lessivable. Ce contrôle est à ses frais: 10 ou 30 EUR/ parcelle et selon la parcelle (prairie pâturée, fauchée ou culture), soit entre 50 et 90 EUR selon les années. Le prix des analyses est largement compensé par les économies d’engrais minéraux réalisés. De plus, ces sondages permettent de savoir où 5 se situe l’agriculteur au niveau de sa fertilisation. Le type de parcelle sondée est fonction de l’assolement. Dans le cas d’Emmanuel Bragard, il s’agit souvent de 3 ou 4 prairies et de 2 ou 1 parcelle(s) de maïs. Les quantités d’azote prélevées doivent être inférieures aux valeurs calculées en ferme de référence. Il faut au minimum 3 parcelles conformes. Depuis qu’il est rentré en démarche dérogatoire, il n’a d’ailleurs jamais eu plus d’une parcelle non conforme. La preuve, s’il en est, que ses épandages de lisier sont bien gérés. Nitrawal effectue le suivi parcellaire et le plan de fumure. Les analyses étaient bonnes ce qui veut dire que les fertilisants sont bien gérés. « Il s’agit quand même d’une diversification que l’on nous a laissé faire il y a dix ans. Quand on investit, c’est au minimum pour 15 à 20 ans » souligne-t-il. Emmanuel Bragard est persuadé que si l’on maintient la démarche dérogatoire, on ira vers du mieux. Il rappelle que les agriculteurs se sont donné la peine de faire attention en construisant par exemple des capacités de stockage surdimensionnées pour être sûrs de pouvoir stocker tout l’hiver et ne pas devoir épandre en décembre ou déjà début janvier. Pour, finalement, être pénalisé. Et de rappeler que, sur le plateau, beaucoup d’agriculteurs ne vivent que du porc. Et que dans la région, la seule ressource, c’est l’élevage… Extension de la zone, diminution des revenus Aubel étant au cœur de la zone vulnérable, les agriculteurs doivent traverser les autres communes pour en sortir. Ce qui signifie que si la zone est encore étendue, il lui faudra encore aller plus loin. Quelle autre issue, si ce n’est d’aller de l’autre côté de la Meuse. Pour Emmanuel Bragard, il faut absolument reconduire la démarche dérogatoire, quitte à encore l’améliorer. Avec ses collègues, il est prêt à discuter pour trouver une solution. Ceux qui n’étaient pas en zone vulnérable étaient privilégiés par rapport à eux et il considère qu’il s’agit d’une concurrence déloyale. S’il est d’accord pour que l’on mette plusieurs communes en zone vulnérable, il réclame en contrepartie des outils pour être concurrentiel. Il précise que les agriculteurs ne sont pas responsables du taux de nitrate élevé dans les eaux. Le bilan azoté des fermes est bon. Or, dans la région, la surface agricole diminue en raison de l’urbanisation croissante et la soi disante augmentation des nitrates dans les eaux n’est pas le seul fait de l’agriculture. D’ailleurs, l’azote qui n’est pas valorisé diminue année après année dans les fermes. Le gros problème de l’extension de la zone, c’est que cette mesure va concerner d’autres collègues qui eux pouvaient lui prendre du lisier. Du coup, ces agriculteurs vont se retrouver en situation inverse et devront eux-mêmes exporter … Si l’on pousse à l’extrême, Emmanuel Bragard craint d’être obligé d’arrêter les porcs, voire de déménager. Zoom de la FWA Bernard Decock La mise en œuvre de la directive nitrate est sans conteste une mesure phare des plans de gestion de la directive cadre eau pour ce qui concerne l’agriculture. En région wallonne cet aspect de gestion du nitrate passe par le PGDA en place depuis 2007. Ce programme a son propre agenda de révision et les discussions d’évolution du PGDA sont en cours depuis quelques mois. En mars 2012, la FWA était montée aux créneaux pour infléchir les positions du Ministre de l’eau. Pour rappel, il était question soit de mettre l’entièreté de la Wallonie en zone vulnérable avec une éventuelle introduction d’un dossier de démarche dérogatoire auprès des autorités européennes (sans certitude de l’obtenir), soit d’avoir une extension plus limitée de la zone vulnérable mais sans aucune perspective de démarche dérogatoire. Les actions menées n’ont pas été vaines puisque les extensions proposées par le Ministre Henry sont plus limitées et que l’éventualité d’une reconduction de la démarche dérogatoire n’est pas abandonnée. Le dossier reste toutefois très ouvert et dépendra non seulement de l’attitude de la commission européenne mais aussi des résultats de l’enquête publique qui s’ouvre du 16 août au 17 septembre et porte sur les nouvelles limites de la zone vulnérable (nous reviendrons sur ce dossier dans un prochain plein champ). Les positions de la FWA sont en tout cas très claires. Elle revendique la reconduction de la démarche dérogatoire pour les exploitations reprises dans la zone vulnérable ; le maintient des normes d’épandage actuelles pour les exploitations en attente de reconduction de la démarche dérogatoire ; l’évaluation de l’impact économique et du rapport coût-bénéfice de toute modification de la législation actuelle. La FWA souhaite de la part de l’autorité de tutelle, la défense avec conviction vis-à-vis de l’Europe des efforts réalisés par l’ensemble des acteurs en Wallonie. Jean-Luc Dewez 6 Phyto dit, phyto fait ! La possession et l’utilisation de produits phytosanitaires a, comme beaucoup d’autres pratiques liées à l’environnement, connu au fil du temps un renforcement sérieux de son cadre légal. Par exemple, le contrôle des pulvérisateurs, la présence obligatoire d’un local phyto sur l’exploitation… sont des pratiques désormais bien intégrées et appliquées par tous. Récemment, néanmoins, de nouveaux textes sont intervenus. Depuis 2009, 4 directives ou règlements européens nous obligent à réévaluer nos législations. Parmi ceux-ci, la directive relative à l’usage durable des pesticides exige une attention particulièrement resserrée. Une transposition mal réfléchie et non concertée pourrait en effet occasionner des conséquences lourdes, au quotidien, pour les agriculteurs. Anne Pétré & Marie-France Vienne La Commission Environnement de la FWA et son président Jean-Luc Dewez, suivent de très près le travail de transposition de cette directive. Celle-ci est d’autant plus complexe qu’elle implique les niveaux fédéral, régional et communautaire. Au niveau régional wallon, de nombreux groupes de travail se sont mis en place sur les divers aspects de cette directive. Si la FWA y est systématiquement présente, elle est parfois confrontée à des partenaires qui n’ont pas toujours un regard bienveillant sur l’activité agricole. Il y a donc dans ce domaine, fort à faire pour Jean-Luc Dewez et Bernard Decock (Secrétaire de la Commission Environnement). « L’important est d’avoir, avec les responsables politiques en charge du dossier, une concertation ouverte. Ce n’est malheureusement pas toujours facile dans ce cas-ci, regrette J-L. Dewez. Des locaux qui ne font pas leur stockage Très concrètement, que couvre cette directive et quels aspects touche-t-elle ? Un de ses articles doit plus particulièrement être relevé et observé à la loupe : l’article 13, tout d’abord, qui concerne la manipulation et le stockage des produits phytos. Il aborde, bien sûr, la question du local phyto. Selon la proposition de la Région, celui-ci doit être fermé à clef et isolé des lieux d’habitation ou de vie des animaux. Il doit aussi être ventilé selon des conditions très précises, et répondre à de nombreuses exigences en matière de prévention des incendies. A cet égard, la commission environnement a fermement réagi sur l’aspect redondant des propositions régionales. Elles comportent en effet de très nombreuses redites avec la législation déjà en place au niveau fédéral. La conséquence directe de cette répétition pourrait être sérieuse pour l’agriculteur, et l’amener en cas de constat de non-conformité sur l’un ou l’autre point, à être doublement pénalisé. « Il n’en est évidemment pas question, s’insurge Jean-Luc Dewez. En plus, la proposition régionale implique un alourdissement significatif de l’administratif. Il faudrait tenir un registre du stockage, un registre des produits dangereux… Des tracasseries supplémentaires dont l’agriculteur se passe bien, et que nous dénonçons avec force, car elles sont largement injustifiées. On considère notamment que les bidons et les produits phytosanitaires non utilisables sont des produits dangereux, ce que nous ne pouvons pas accepter ! ». Outre cela, les exigences en matière de ventilation et de prévention incendie sont, elles aussi, trop importantes. La commission environnement de la FWA a donc très clairement énoncé son point de vue à la Région, et attend de sa part qu’elle en revienne à des exigences plus réalistes. En ce qui concerne la manipulation, la Région n’est pas moins sévère dans ses propositions. Ainsi, elle exigeait au départ que toute opération de manipulation de phyto soit réalisée sur un sol imperméable permettant la récupération et le traitement des « effluents ».. Elle avait aussi annoncé une série de mesures complémentaires concernant le rinçage, le stockage des bidons, ainsi que le nettoyage de la cuve de pulvérisateur. Enfin, elle prévoyait aussi une interdiction pure et simple de prélèvement d’eau dans les cours d’eau. Cuver en paix Ici, la FWA a d’ores et déjà obtenu une série d’assouplissements. La manipulation pourra également se faire au champ ou sur un sol couvert d’une végétation herbacée. Les fonds de cuve pourront être réutilisés conformément aux prescriptions reprises sur l’étiquette. Le fond de cuve résiduel, restant après le désamorçage, pourra lui, après dilution, être appliqué sur champ, sur un sol couvert de végétation herbacée ou évacué vers un dispositif de traitement (de type Phytobac ou filtre). Si ces assouplissements sont un premier pas, la commission environnement de la FWA ne s’arrêtera pas là. Elle estime que, les redites par rapport à la législation fédérale sont trop importantes, qu’il doit être possible de prélever directement dans une eau de surface au souterraine si un système anti retour est prévu et qu’un délai complémentaire est nécessaire pour permettre aux agriculteurs de s’adapter. Ne coupons pas les tampons avec la Région Au-delà des pratiques à appliquer pour le stockage des produits, la directive prévoit aussi dans son article 11, des dispositions visant à protéger les cours d’eau lors des pulvérisations. A l’origine, la région voit large et demande qu’une zone tampon enherbée de 6 m minimum soit prévue le long de toutes les eaux de surface, des terrains revêtus non cultivables reliés à un réseau de collecte des eaux pluviales et des terrains meubles non cultivés en permanence sujet au ruissellement. Une proposition tout bonnement inacceptable pour la FWA, car elle représente une perte bien trop importante en matière de surfaces cultivables ! La FWA monte donc au créneau et demande une révision profonde de cet article. La Région entend partiellement les arguments avancés et revoit ses exigences à la baisse. Dans sa proposition actuelle, elle n’exige plus d’enherbement et reste calée sur 6m pour les eaux de surface. Pour les autres zones (routes, chemins, talus, …), la distance de la zone tampon tombe à 1 mètre. . C’est déjà mieux… mais ça ne suffit pas pour la FWA qui estime et revendique que la Région calque ses exigences sur celles du Fédéral en matière de zones tampons et qu’on se limite strictement au cours d’eau classés. Jean-Luc Dewez précise : « Il faut aussi que l’on ait une analyse des impacts économiques de ces mesures sur l’exploitation, ainsi que des effets réels sur l’environnement. Nous avons des pratiques agricoles déjà très encadrées. Il ne faut pas qu’une couche supplémentaire de contraintes, qui n’apporterait aucun ou peu de bénéfice environnemental, provoque encore des coûts ou des manques à gagner pour l’agriculteur. C’est notre position et nous y resterons fermement attachés ! » Directive Cadre sur l’Eau Au fil de l’Eaurope … Véritable serpent de mer dont les anneaux se coulent le long des rivière et golfes pas toujours très clairs, la DCE provoque des remous dans le landerneau européen. Des initiatives fleurissent un peu partout pour mieux la comprendre et aider les agriculteurs. C’est dans ce sens que va le COPA-COGECA. Marie-France Vienne Le Conseil européen et le Parlement européen ont souhaité une réglementation plus coordonnée en matière d’eau. C’est ainsi que le 23 octobre 2000, la DCE (directive 2000/60/CE) a été adoptée. Elle a pour but ultime d’atteindre un « bon état » de toutes les eaux communautaires d’ici décembre 2015. D’après la DCE, le « bon état » des eaux de surface implique le respect de certaines normes de qualité concernant l’état écologique (structure de l’habitat, faune et flore présentes, ...) et la composition chimique du milieu. La DCE vise la protection des eaux de surface intérieures (toutes les eaux courantes et stagnantes à la surface du sol), des eaux de transition (masses d’eau de surface à proximité des embouchures de rivières), des eaux côtières et des eaux souterraines. L’objectif est entre autres de prévenir toute dégradation supplémentaire, de préserver et d’améliorer l’état des écosystèmes aquatiques ainsi que, en ce qui concerne les besoins en eau, des écosystèmes terrestres et des zones humides qui en dépendent directement. De promouvoir une utilisation durable de l’eau, fondée sur la protection à long terme des ressources en eau disponibles. De renforcer la protection de l’environnement aquatique ainsi que de l’améliorer par des mesures spécifiques. D’assurer la réduction progressive de la pollution des eaux souterraines et de prévenir l’aggravation de leur pollution. De contribuer à atténuer les effets des inondations et des sécheresses. En attendant God-eau La DCE prévoit que chaque Etat membre doit recenser les bassins hydrographiques qui se trouvent sur son territoire national et doit les rattacher à des districts hydrographiques. Chaque district hydrographique ou chaque portion de district hydrographique situé sur le territoire d’un Etat membre de l’UE fait l’objet d’un plan de gestion qui constitue l’outil principal de la mise en œuvre des objectifs de la DCE. Les plans de gestion ont dû être réalisés pour décembre 2009. Ils sont ensuite revus tous les six ans, c’est-à-dire, pour la première fois, en 2015. En Région wallonne, la phase d’analyse (état des lieux) qui précède l’élaboration du plan de gestion a été clôturée. Quinze sous-bassins hydrographiques ont été définis (arrêté du Gouvernement wallon du 13 septembre 2001) pour une gestion régionale de l’eau : l’Amblève, la Dendre, Dyle-Gette, Escaut-Lys, la Haine, la Lesse, Meuse amont, Meuse aval, la Moselle, l’Oise, l’Ourthe, Semois-Chiers, la Sambre, la Senne et la Vesdre. Organisations consultées mais pas impliquées … Il n’y a que quatre pays membres qui n’ont pas encore mis en place la DCE mais sont encore dans la phase de participation publique. Il s’agit de la Grèce, du Portugal, de l’Espagne (un bassin versant a néanmoins déjà été adopté) et la Belgique (la Flandre a déjà adopté des plans). Toutes les organisations membres du COPA se sont rendu compte qu’il y a un lien très étroit entre la Directive Nitrates, et les mesures clefs du programme de gestion de la DCE pour les agriculteurs. La mise en œuvre de la Directive Nitrates a d’ailleurs été renforcée dans beaucoup d’états membres entre autre par l’agrandissement des zones vulnérables. Les actions vis-à-vis de l’impact des phyto passent principalement par la mise en œuvre de la directive sur l’usage durable des phyto, alors que l’on voit apparaître des mesures agri-environnementales nouvelles pour lutter contre,l’érosion. Les actions d’informations et de conseils techniques, pratiques pour les agriculteurs comprennent beaucoup de projets positifs et doivent être mises en avant comme les activités de Nitrawal qui ont été présentées lors de la « Green Week » au parlement européen. Toutes les organisations membres du COPA-COGECA ont été consultées mais très peu ont été impliquées dans le processus. Un regret de la part des membres qui se sont certes sentis informés mais pas associés comme partenaires afin de développer des discussions en vue de solutions supportables tant pour les agriculteurs que pour les facteurs environnementaux. Or, certaines mesures sont assez mal comprises par des agriculteurs qui gèrent déjà au mieux leurs exploitations. C’est le cas, par exemple, de la zone tampon qui ne fonctionne vraiment que lorsqu’il y a des problèmes en aval. Dans les zones où il n’existe aucun problème en aval, rien ne va être stocké dans les zones tampons mais l’on a par contre une perte de surface agricole. Le besoin d’établir des bandes tampons dépend énormément des conditions locales. Dans certains Etats membres, d’autres moyens sont considérés comme étant plus efficaces pour ga- rantir la qualité de l’eau. Par conséquent, il faudrait laisser aux gouvernements nationaux le soin de décider s’ils souhaitent ou non introduire des bandes tampons minimales par le biais de la législation plutôt que de les imposer systématiquement partout. C’est pour cette raison, entre autre, que les pays scandinaves se sont lancés dans un grand projet novateur, le « Baltic Deal » afin de renforcer leurs conseils agricoles pour mieux gérer la qualité de l’eau. Les six pays concernés (la Lettonie, la Suède, la Finlande, la Lituanie, la Pologne et le Danemark) font partie d’un réseau constitué de plus de 100 exploitations agricoles qui démontrent, décrivent et diffusent le fonctionnement des meilleures pratiques et mesures, en travaillant toutes au développement de l’agriculture durable dans la région. Dans le cadre de ce projet, une trentaine d’entretiens ont été menés afin d’avoir un aperçu des positions des agriculteurs à l’égard de ces mesures environnementales et aussi de l’avenir de l’agriculture. À partir de ces entretiens et d’autres sources d’informations, les partenaires du projet conçoivent actuellement des études préliminaires, une stratégie commune pour le développement de services de conseils agro-environnementaux. Le CIS, comme une carte Le COPA-COGECA et l’UE ont vu déferler des vagues de demandes d’aides d’interprétation et d’aides à l’application de la DCE de la part des états membres. Afin d’affronter les défis d’une manière coordonnée et coopérative, cinq mois après l’entrée en vigueur de la DCE, les États membres, la Norvège et la Commission ont approuvé la « Common Implementation Strategy of The Water Framework Directive » (CIS). Cette initiative consiste en groupes de travail européens thématiques pilotés par la Commission européenne et/ou des pays membres. Leur tâche est de produire des guides méthodologiques qui permettront une application harmonisée, cohérente et efficace de la directive dans chaque pays. Leurs activités sont l’échange d’information, le développement de guides relatifs à des questions techniques, la gestion de l’information et des données, la vérification et validation dans les bassins hydrographiques pilotes et l’intégration de la DCE dans d’autres politiques. Les travaux de la CIS ont commencé à porter leurs fruits dès 2001 avec la publication de toute une série de guides, et avec l’établissement d’un réseau d’experts des États membres, de représentants d’associations (nommés « stakeholders ») et de scientifiques. PAC et DCE Lors du Conseil européen « Agriculture et Pêche » qui s’est tenu à Bruxelles les 14 et 15 mai derniers, conformément à l’approche globale proposée par la Commission, les délégations ont présenté un certain nombre de suggestions, notamment d’examiner l’inclusion de la directive-cadre sur l’eau dans la conditionnalité. Une proposition à laquelle s’oppose vivement le COPA-COGECA. Il convient en effet de noter que l’eau est déjà couverte par la conditionnalité (bandes tampons, système de comptage de l’eau, directive nitrates) et qu’en outre, la DCE est orientée vers des mesures au niveau des bassins hydrographiques et non des agriculteurs. Le COPA-COGECA a éga- lement soulevé un autre problème concernant la pérennité des mesures agri-envrionnementales (MAE). Celles-ci ne doivent pas seulement aller au-delà des obligations de la conditionnalité mais aussi au-delà des obligations nationales, très diversifiées d’un état à l’autre et entre portions du territoire classés plus ou moins sensibles d’un point de vue environnemental. Selon le lieu où il se trouve, l’agriculteur aura donc un niveau de référencement différent. Sur certaines terres il sera tenu d’appliquer des mesures gratuitement et sur d’autres, il pourra toucher une aide MAE compensatoire. Une situation complexe et discriminante qui induira des distorsions de concurrences et ne sera pas facile à gérer. 7 Zoom de la FWA Directive Cadre sur l’Eau L’enquête publique sur les projets de plan de gestion pour les quatre districts wallons courent du 11 juin 2012 au 18 janvier 2013. Les documents soumis à enquête publique directive cadre eau sont actuellement analysés par la FWA. Pour ce qui concerne le secteur agricole, certaines mesures proposées recoupent des discussions actuellement en cours faisant l’objet d’un processus d’adoption spécifique. Cela en est ainsi pour le PGDA, pour tout le dossier phyto et pour la clôture des prairies pâturées en bords de cours d’eau. L’extension de la zone vulnérable du PGDA sera soumise à sa propre enquête publique de 30 jours à partir de la mi-août. La révision du contenu du PGDA (20 % de CIPAN, normes et conditions d’épandage, APL, contrôle …) fera quand à lui l’objet d’une enquête publique de 45j avant la fin de cette année La décision sur l’extension des obligations de clôtures et le financement partiel de celles-ci est passé en gouvernement wallon à la finjuin. Ces textes doivent encore faire l’objet d’avis de conseils spécialisés avant approbation définitive par le Gouvernement et mise en application Les nombreuses modifications relatives à l’usage des produits phyto (zones tampons, restrictions d’usage dans les lieux publics, dans les zones de protection des eaux, conditions de manipulation des produits phyto, …) ont fait l’objet d’une première décision du gouvernement wallon début juillet. Le texte poursuit son processus d’adoption. Dans ces trois thématiques, la FWA suit le dossier de près et a déjà fait de nombreuses remarques. Pour tout ce qui concerne la révision du régime de taxation des eaux, la FWA est en attente de concertation mais estime inacceptable d’encore augmenter la charge financière du secteur agricole. Celui-ci a déjà réalisé, et continue à le faire, des investissements conséquents pour réduire strictement l’impact de son activité sur la qualité des eaux. Nous ne manquerons pas de revenir dans les prochaines semaines avec des remarques complémentaires sur les mesures proposées par les plans de gestion Rivières sous contrat Pour que les rivières n’aillent pas à vau-l’eau. C’est le but du Contrat Rivière qui embarque sur le même navire une série de capitaines venus d’horizons divers. Une croisière qui n’est pas pour autant une croisade mais un lieu d’échanges. Au fil de l’eau, les experts sont amenés à discuter de la qualité de celle-ci. Explications de Jean-Marie Tricot, Coordinateur du Contrat rivière Dyle-Gette. Bernard Decock Le Contrat Rivière est un concept qui a vu le jour dans la foulée de la Conférence de Rio, il y a 20 ans. En Wallonie, les premiers contrats se sont concrétisés voici une dizaine d’année. Un contrat rivière consiste à mettre autour d‘une même table tous les acteurs de la vallée, en vue de définir en commun un programme d‘actions de restauration des cours d‘eau, de leurs abords et des ressources en eau du bassin. Sont invités à participer à cette démarche les représentants des mondes politique, administratif, socio-économique, associatif, scientifiques,… Les agriculteurs ne sont, quant à eux, pas en reste puisque également associés aux contrats rivières, explique Jean-Marie Tricot. C’est donc un lieu d’échange entre les différents utilisateurs de la rivière, où chacun peut prendre en compte les préoccupations des autres. C’est aussi un lieu d’information et de circulation de l’information, notamment sur l’état de la qualité de nos rivières et le relevé des points noirs présents le long des cours d’eau. C’est enfin et surtout un engagement des différents partenaires de mener de façon volontaire toute une série d’actions concrètes en faveur du rétablissement de la qualité de nos rivières. Il y a actuellement 17 Contrats Rivière en Wallonie qui couvrent plus de 9020 % du territoire. Ca en Gette sur la Dyle Les contrats rivière sont impliqués dans l’organisation de l’enquête publique sur les plans de gestion. Ils sont en effet, au même titre que les communes, un relai pour l’organisation de l’enquête. Les personnes peuvent se rendre au contrat rivière pour consulter les documents et faire leurs remarques sur ceux-ci. Ces contributions devront être signées, elles seront consignées par le contrat rivière dans un registre qui sera envoyé à la région wallonne. Il existe donc 3 voies possibles pour faire valoir son avis : soit se rendre à sa commune, soit au contrat rivière soit prendre connaissance des documents sur le site internet de la Région (eau.wallonie.be) et répondre via le formulaire en ligne, précise Jean-Marie Tricot. Pour ce qui est des documents consultables, il faut savoir que chaque contrat rivière dispose d’un seul exemplaire du projet de plan de gestion et des cartes associées pour le district qui le concerne. Par exemple, pour le contrat Dyle-Gette, l’on dispose des documents pour le district de l’Escaut. Il est malheureusement impossible de laisser emporter cet exemplaire qui peut par contre être consulté sur place. Jean-Marie Tricot précise toutefois que d’autres documents sont disponibles sur le site internet de la région wallonne (eau. wallonie.be). On peut ainsi trouver une information détaillée sur l’état de la qualité des eaux de surface et souterraines, sur les objectifs environnementaux pour ces différentes 8 masses d’eau, un registre exhaustif reprenant les fiches des différentes mesures proposées, l’évaluation environnementale des mesures, … et encore bien d’autres documents. La masse d’informations semble tout à la fois importante et touffue, mais, rappelle Jean-Marie Tricot il ne faut pas perdre de vue que nous sommes ici dans la troisième 3ième phase de consultation du public. En 2006, une première enquête publique sur les questions importantes avait récolté quelques 7000 propositions d’amendements. Et en 2008, une consultation avait été faite sur les mesures types qui pouvaient être reprises dans les plans de gestion. Nous sommes cette fois dans cette enquête qui se déroule jusque janvier 2013 dans un document plus technique, peut être moins accessible au grand public et sur lequel les marges d’évolutions sont beaucoup plus réduites. Il semble fort tard pour, par exemple, venir avec de nouvelles propositions de mesure, sauf à se raccrocher sur des mesures existantes. Si des personnes souhaitent passer par le contrat rivière pour participer à l’enquête publique, Jean-Marie Tricot conseille de prendre rendez-vous. Cela permettra de prendre tout le temps nécessaire pour consulter les documents et donner réponses aux questions qui ne manqueront pas d’être soulevées. Les documents sont consultables dans votre commune, aux sièges des contrats de rivière* et sur le site internet : eau.wallonie.be. Vos observations écrites peuvent être envoyées à la DGARNE, soit via le site internet, soit par courriel à [email protected], soit par courrier postal au Secrétariat de la Direction des Eaux de Surface de la DGARNE, Avenue Prince de Liège, 15 5100 JAMBES. Vos observations verbales pourront être recueillies dans votre Administration communale aux jours et heures habituels d’ouverture ou sur rendez-vous, à déterminer avec la personne de contact de votre commune. Une séance de clôture sera organisée dans votre commune Une permanence particulière sera organisée par votre commune. Les dates et heures correspondantes pourront être obtenues auprès de votre Administration communale. * Site des contrats de rivière : http://environnement.wallonie.be/contrat_riviere MARCHÉS La colonne de gauche reprend les dernières cotations dispo- Génisses: nibles à la clôture du journal. La colonne de droite indique, 180-250kg: PN/PR: BBB culard: entre parenthèses, les cotations du marché précédent. Sauf 250-400kg: PN/PR: indication contraire, les prix s’entendent hors TVA. BATTICE 14/07/2012 Nombre de bovidés: 322 Catégorie boucherie: Taureaux prix au kg cul de poulain.: 2,50-3,00 (2,50-3,00) assimilés: 2,30-2,60 (2,30-2,60) bonne conformation 1,75-2,25 (1,75-2,25) 60%: 1,75-1,90 (1,75-1,90) poids lourds: 1,50-1,65 (1,50-1,65) Vaches prix à la pièce bonne conformation: 950-1150 (950-1150) 1ère catégorie 45%: 750-950 (750-950) 2ème catégorie 40%: 425-575 (425-575) de fabrication: 300-450 (300-450) Génisses prix au kg cul de poulain: 2,50-3,00 (2,50-3,00) assimilées: 2,25-2,75 (2,25-2,75) bonne conformation: 825-975 (825-975) ordinaires: 350-550 (350-550) Plus facile. Catégorie commerce prix à la pièce vaches cul de poulain -5 ans: 1350-1850 (1350-1850) vaches cul de poulain +5 ans: 1300-1800 (1300-1800) bonnes vaches ordinaires: 900-1100 (900-1100) vaches ordinaires: 525-725 (525-725) veaux cul de poulain: 400-650 (400-650) veaux Blanc Bleu: 190-310 (180-300) veaux Bleus Holstein: 130-210 (120-200) veaux rouges: 120-155 (110-145) veaux noirs bonne qualité: 85-135 (75-125) veaux noirs moyenne qualité: 0-50 (invendables) (0-50) Plus facile. CINEY 13/07/2012 Nombre d’animaux exposés: 2889. Bétail maigre et de boucherie: 2887; 1 veau et 1 cheval/poneys. Prix du bétail bovin hors TVA et frais de marché inclus. a) Bétail maigre Veaux prix à la pièce Pie noir: 0-140 (0-140) Pie rouge: 50-160 (50-160) BBB ordinaire: 100-350 (100-350) Cul de poulain mâle: 450-725 (450-725) Cul de poulain femelle: 400-675 (400-675) 200-300 500-700 350-450 900-1100 400-600 1050-1335 1100-1600 (200-300) (500-700) (350-450) (900-1100) (400-600) (1050-1335) (1100-1600) BBB culard: 400-500kg: PN/PR: BBB culard: pleines: Vaches: moyennes, PN/PR: 250-900 (250-900) mixtes cat.II: 800-1000 (800-1000) mixtes cat. I: 1100-1300 (1100-1300) cul de poulain 2 à 4 ans: 900-2125 (900-2125) âgées: 800-2050 (800-2050) Taureaux: ordinaires: 180-250kg: 240-500 (240-500) 250-320kg: 470-540 (470-540) 320-370kg: 540-650 (540-650) 370kg et +: 600-750 (600-750) assimilés: 180-250kg: 610-765 (610-765) 250-320kg: 740-890 (740-890) 320-370kg: 640-1040 (640-1040) 370kg et +: 990-1190 (990-1190) C.d.p.: 180-250kg: 790-940 (790-940) 250-320kg: 990-1140 (990-1140) 320-370kg: 1175-1275 (1175-1275) 370kg et +: 1275-1375 (1275-1375) b) Bétail de boucherie Vaches prix au kg fabrication: 1,15-1,35 (1,15-1,35) 50%: 1,50-1,60 (1,50-1,60) 55%: 1,70-1,90 (1,70-1,90) assimilés: 2,15-2,40 (2,15-2,40) cul de poulain 2,60-2,80 (2,60-2,80) Taureaux 55%: 1,60-1,80 (1,60-1,80) 60%: 1,85-2,05 (1,85-2,05) assimilés 2,70-2,90 (2,70-2,90) cul de poulain 2,90-3,20 (2,90-3,20) Stationnaire. Prochain marché: 03 août 2012, vacances les 20 et 27 juillet 2012 Génisses cul de poulain: 2,78-3,08 assimilées: 2,61-2,76 bonne conformation: 1,88-2,28 ordinaires: 1,58-1,78 Apport moindre, vente rapide, prix stables. (2,78-3,08) (2,61-2,76) (1,88-2,28) (1,58-1,78) CARCASSES DE GROS BOVINS Sem. du 09 au 15 juillet 2012 Taureaux A - S2 474,93 A - S3 442,28 A - E2 421,91 A - E3 405,76 A - U2 365,03 A - U3 344,61 A - R2 333,97 A - R3 316,85 A - O2 324,88 A - O3 313,31 Vaches D - R2 324,84 D - R3 318,69 D - O2 305,05 D - O3 295,59 D - O4 290,96 D - P2 259,39 D - P3 243,88 Génisses E - U2 392,00 E - U3 370,50 E - R2 329,00 E - R3 318,00 (475,73) (442,52) (420,49) (404,40) (366,40) (344,51) (333,88) (316,65) (321,90) (315,96) (324,77) (317,46) (303,81) (293,51) (289,32) (259,75) (243,71) (391,00) (369,50) (327,00) (316,00) PRODUITS LAITIERS 18/07/2012 Cotations de la Confédération Belge de l’Industrie Laitière Prix par 100 kg beurre 267,51 (270,37) poudre de lait écrémé 215,17 (215,28) poudre de lait entier 253,28 (253,60) cheddar 290,50 (291,50) !*% & *! - $! BIRB Semaine du 09 au 15 juillet 2012 Porcelets 23kg + supp 40,00 (41,50) porcs carcasses 100kg 152,10 (153,60) SAINT-TROND 19/07/2012 porcelets 20-23kg (€/pièce) 24-27 truies carcasses (€/kg) 0,77-1,03 (26-29) (0,77-1,03) DEINZE - VOLAILLES 18/07/2012 • Poules à bouillir: extra lourdes (+ 3,5 kg): 0,42-0,44 brunes (1,8 à 2,0 kg): 0,09-0,11 blanches (1,6 à 1,8 kg): 0,05-0,07 • Poulets à rôtir (1,8 kg): 0,98-1,00 • Lapins: 1,30 (0,42-0,44) (0,09-0,11) (0,05-0,07) (0,98-1,00) (1,30) KRUISHOUTEM -OEUFS 17/07/2012 Prix par 100 pièces Oeufs de poules élevées en cages aménagées ! ! " " " " !!! " # # "! # # # ""$ # " # " ! " ! "#! ! "#"$ ( ( ( " ( " ( " ( " ( 0 (, 0 (, + (, ' (, ' (, 0 (, " (, Cat.0: 77,50 g Cat. 1: 72,50 g Cat. 2: 67,50 g Cat. 3: 62,50 g Cat. 4: 57,50 g Cat. 5: 52,50 g Cat. 6: 47,50 g Cat. 7: 42,50 g Prix négoce XL + 73 g L + 63-73 g M + 53-63 g S - 53 g blancs 8,33 (8,76) 7,09 (7,52) 6,64 (7,03) 6,19 (6,54) 5,73 (6,06) 5,27 (5,58) 4,79 (5,08) 4,26(4,52) bruns 8,68 (9,03) 7,44 (7,79) 6,91 (7,25) 6,38 (6,71) 5,86 (6,17) 5,35 (5,64) 4,85 (5,12) 4,32 (4,57) 8,93 (9,36) 7,24 (7,63) 6,33 (6,66) 5,19 (5,48) 9,28 (9,63) 7,51 (7,85) 6,46 (6,77) 5,25 (5,52) Oeufs de poules élevées au sol !-% !* % & #%.&! & #-& *& *-&& * #*& .!*% %! !#!&/ 5,42 (5,73) 4,94 (5,23) 4,41 (4,67) 5,50 (5,79) 5,00 (5,27) 4,47 (4,72) 9,49 (9,58) 7,98 (8,07) 7,19 (7,29) 5,34(5,63) 9,77 (9,81) 8,27 (8,32) 7,48 (7,55) 5,40 (5,67) BRUXELLES Sem du 12 au 18 juillet 2012 Prix livré usine €/tonne Blé panifiable 267,00 (248,00) Blé fourrager 263,00 (244,00) Escourgeon fourr 238,00 (nc) MATIERES PREMIERES ALIMENTATION BETAIL 18/07/2012 Prix par 1000 kg en vrac hors TVA, départ négoce Pulpes sèches bett. 8mm France 225,00 Luzerne 16% pellets 6mm France 229,00 Tourteau tournesol 28% Argentine 273,00 Tourteau colza 34% Belgique 338,00 Tourteau soja 43% Argentine 517,00 Tourteau soja 44% Hollande 509,00 Tourteau soja 48% OGM contrôlé Brés -,Tourteau colza 49% Belgique 548,00 Tourteau lin 40% Belgique -,Glutenfeed maïs 22% EU 251,00 Manioc Thaïlande Mélasse cannes 190,00 (219,00) (220,00) (259,00) (331,00) (488,00) (481,00) (570,00) (518,00) (356,00) (234,00) (-) (190,00) CHICAGO BRUGES 18/07/2012 Nombre: 1.277 Taureaux Prix au kg sur pied c. d. poulain <24 m & 650 kg: 3,14-3,27 (3,14-3,27) c. d. poulain >24 m & 650 kg: 2,66-2,91 (2,66-2,91) assimilés: 2,47-2,72 (2,47-2,72) bonne conformation: 1,92-2,17 (1,92-2,17) 60%: 1,90-1,99 (1,90-1,99) 55%: 1,91-1,96 (1,91-1,96) Holstein: 1,69-1,84 (1,69-1,84) Vaches cul de poulain label (-78 mois) 2,89-3,05 (2,89-3,05) cul de poulain: 2,66-2,86 (2,66-2,86) assimilées: 2,33-2,43 (2,33-2,43) bonne conformation: 2,08-2,33 (2,08-2,33) 55%: 1,65-1,90 (1,65-1,90) 50%: 1,50-1,65 (1,50-1,65) fabrication: 1,33-1,48 (1,33-1,48) Cat.5: 52,50 g Cat. 6: 47,50 g Cat. 7: 42,50 g Prix négoce XL + 73 g L + 63-73 g M + 53-63 g S - 53 g Prix producteurs Cat. 0: +77,50 g Cat. 1: 72,50 g Cat. 2: 67,50 g Cat. 3: 62,50 g Cat. 4: 57,050 g blancs 8,89 (8,98) 7,65 (7,74) 7,38 (7,47) 7,06 (7,16) 6,59 (6,69) bruns 9,17 (9,21) 7,93 (7,97) 7,67 (7,72) 7,38 (7,43) 6,88 (6,95) 17/07/2012 1ère col.: en cents/boisseau pour les céréales (1 boisseau = 27,2 kg en froment; 25,4 kg en maïs) et en $/907 kg pour le tourteau de soja; 2ème col.: prix en euros/tonne. Froment 903,25 270,64 (240,41) Maïs 795,00 254,90 (244,06) Tourteau Soja 514,00 418,60 (432,76) INTERNATIONAL - OLÉAGINEUX 12/07/2012 Cours des graines oléagineuses et tourteaux sur les marchés mondiaux, en $/tonne. Soja Graines U.S. Cif Rotterdam: 632 (628) Graines Arg. Cif Rotterdam: 641 ( - ) Pellets 44,46% Arg. Cif Rotterdam: 566 (545) Pellets 48% Brésil Cif Rotterdam: 581 (552) Colza Graines Europe “00” Cif Hambourg: 614 (624) Tourteaux 34% Fob Hambourg: 338 (328) Lin Graines Canada Cif. Europe: 530 (507) Tourteaux 41% Belgique: 408 (395) POMMES DE TERRE 17/07/2012 Bintje: : Du commerce a encore eu lieu pour les flocons entre 1,00 et 2,00 €/qt (tout venant, vrac départ, hors TVA, min. 60 % 50 mm +, minimum 360 g/5 kg PSE). Certaines usines dans l’Ouest du pays travaillent encore des Bintje cette semaine, voir la semaine prochaine. Un négociant néerlandais a donné et donne toujours (en Belgique) 5,00€/ qt depuis 8 jours pour des lots de bonne fritabilité… Hâtives belges fritables : Le marché des hâtives s’est quelque peu stabilisé grâce à la météo (pluies rendant les arrachages difficiles voir impossibles) mais pourrait rebaisser s’il fait sec quelque jours… (prix météo). Les prix les plus pratiqués pour de la Première varient entre 9,45 et 11,30 €/qt htva, en fonction de la qualité (calibres., PSE) et de la disponibilité. Rendements entre 35 et 40 t/ha. PSE entre 340 et 390 gr/5kg, et proportion de « frites » de 55 à 80%. Bien que la qualité technologique soit bonne, la qualité intrinsèque l’est moins, car les tubercules sont gorgés d’eau, tiennent à peine quelques heures et sont moins facilement travaillables. Problèmes de pourritures aux champs signalées. Expédition de hâtives belges en Grande-Bretagne, notamment pour les « frites des jeux ». Pour une pub dans Pleinchamp [email protected] ou Bernard Kersten au 081 60 00 60 26 JUILLET 2012 - Pleinchamp 27 AGENDA MARDI 04 SEPTEMBRE SAMEDI 4 AOUT avec animation musicale (voir encart). DIMANCHE 5 AOUT JEUDI 06 SEPTEMBRE UAW LENS ENGHIEN SILLY: 13H00 LOMBISE – salle communale rue Daras. Conférence-Débat: ‘Gérer son environnement grâce aux trucs et astuces de nos grands-mères’ par Myriam Lambillon. 7-8-9 SEPTEMBRE FJA PHILIPPEVILLE: Apéro et dîner cochon à la broche + Gymkhana (voir encart). UAW PROVINCE DE NAMUR: FERME EN VILLE à Namur – Place UNION DES AGRICULTRICES WALLONNES (UAW) DU VENDREDI 27 JUILLET AU LUNDI 30 JUILLET UAW NATIONALE: Foire de Libramont. Inauguration le vendredi à 12h15 dans le stand UAW-FWA-FJA n° 29.13.!!! Nouvel emplacement: le stand est accolé au Walexpo à l’ancien emplacement de CBC. Bienvenue à toutes et à tous. LUNDI 30 JUILLET d’Armes. MARDI 11 SEPTEMBRE UAW PROVINCE DE NAMUR: VENLO EXCURSION PROVINCIALE – Visite des Floriades. Départ: 7H00 – PHILIPPEVILLE - parking Eurocenter - 7H20 - CINEY - rue des Champs Elysées, 4 – centre de sélection bovine - 7H50 – JAMBES - parking GB Carrefour. Retour prévu: premier retour à Jambes vers 21H00. Repas: prendre votre piquenique, possibilité de petite restauration sur place. PAF: 40 € (car et entrée aux Floriades). Réservations chez Myriam Lambillon 0497/57 71 32 pour le 06 août au plus tard afin de commander le nombre d’entrée. Précisez le lieu d’embarquement. Paiement sur le compte UAW province de Namur BE98 1030 1434 8893 en spécifiant les noms. UAW-FWA JODOIGNE: Déplacement vers la Foire de Libramont – Départ 8H15 Jodoigne Parking GB – 8H30 Thorembais !!!!! SAMEDI 12 JANVIER 2013!!!!! St Trond parking ‘Coeur d’Or’ – 9H15 marché couvert de Ciney(face à Terwagne). Un café vous sera offert au stand de la FWA-UAWUAW LIBRAMONT: MARCHE EN FAMENNE – Wex - SoiréeFJA. Visite de l’expo à table. Départ de Libramont vers 18H00. PAF Spectacle ‘Age Tendre et Tête de Bois’. Réservation souhaitée le plus 10 euros pour le car (surplus pris en charge par la section) !! entrée vite possible car places limitées. PAF 61 € Modalité à l’inscription de la foire non-comprise. Apportez vos cartes en trop! Le lieu d’emchez Odette Annet 061/27 81 31 – Marguerite Bossicart 061 27 84 03 barquement lors de votre inscription auprès Christiane Mauen 010/86 69 78 – Marc Decoster 0475/81 04 15. JEUDI 23 AOUT UAW PROVINCE DE LIEGE: 10H00 - ROCOURT avenue de la DIVERS DIMANCHE 5 AOUT DONSTIENNES: de 14 à 18h, visite du moulin de Donstiennes au Closeraie, n°10-16, au siège Securex. Assemblée provinciale: ordre du jour: Atelier participatif «Objectifs de l’UAW pour l’avenir et vi- travail. Infos: www.thuin.be sion de l’agricultrice à défendre» - préparation de la journée provinciale. VENDREDI 24 AOUT UAW LENS ENGHIEN SILLY: De 9H00 à 20H00 CAMBRON St VINCENT chez Magda Vos, rue du Moulin n°7. Atelier créatif ‘Restauration ou rénovation – réparation de toutes nos œuvres d’art brico (souris, champignon, héron, aigle, petite fille, photophore, cloche de Pâques, etc.)’. Inscriptions obligatoires chez Magda Vos 068/45 41 84 dès que possible après 20H00. PAF en fonction des fournitures utilisées. Prévoir pique-nique si vous restez la journée. MARDI 28 AOUT UAW PROVINCE DU BRABANT: Excursion provinciale aux Grottes de Han. Départ: 7H30 Nivelles Motel Sud – 8H00 Thorembais St Trond au Cœur d’Or – 8H15 Jodoigne Parking GB. Programme: visite des grottes, Préhistohan, parc animalier, plaine de jeux, tramway et safari-car. Dîner: possibilité de pique-niquer sur le site des grottes ou au resto sur place. PAF 30 € adultes, 25€ enfants de moins de 12 ans. Le Prix comprend le car, petit déjeuner et les activités prévues sur le site. Paiement dans l’autocar.!!! Places limitées: inscriptions le plus vite possible auprès de votre présidente de section locale ou Brigitte Huet 081/60 00 60 brigitte. [email protected] ou Marie-Ghislaine Decoster 010/81 24 02 decoster. [email protected] . Merci de préciser vote nom, âge et lieu d’embarquement. La FJA de Philippeville Vous invite à son week-end les 4 et 5 août A Gimnée Samedi 4 août 2012 6h : Brocante 9h à 14h : Balades de vieux tracteurs (gratuit) Barbecue et animation musicale toute la journée. Dimanche 5 août 2012 Dès 11h : Apéro et Diner de cochon à la broche + crudités 16€ adultes et 9€ pour les moins de 12 ans 15h : Gymkhana et diverses activités Infos et Réservations : 0498/203788 - 0473/303492 28 Pleinchamp - 26 JUILLET 2012 NAISSANCES Bruno et Nathalie RASE-MARIJSSE sont heureux de vous annoncer la naissance de LEONARD, né le 8 juillet 2012 Rue Léon Dachelet 63 à 5310 Hanret ✶✶✶ Elise et François TASIAUX-PAQUAY ainsi que Cyril sont heureux de vous annoncer la naissance de LEONIE, née le 10 juillet 2012 Rue du Centre 40 à 5333 Sorinne-la-Longue ✶✶✶ Madame Marie José D’HEYGERE, épouse de Roger VERMEULEN Veuve en 1ères noces de Gilbert VAN DEN DRIESSCHE Née à Bellegem le 9 mai 1924 et décédée à Manage le 5 juillet 2012 Rue Joseph Wauters 2c à Bois d’Haine ✶✶✶ Madame Léa STREBER, veuve de Joseph LECOMTE Née à Ste-Marie-Chevigny le 14 novembre 1930 et décédée à Chanly le 8 juillet 2012 Mme STREBER a été la présidente de la très active section de l’AAF (Alliance Agricole Féminine) de SAINTE-MARIE. 6800 Wideumont-Village 171 ✶✶✶ Monsieur Georges MARQUET, veuf de Ghislaine DOHOGNE Né à Francorchamps le 5 mai 1922 et décédé à Malmedy le 10 juillet 2012 Rue Mathieu Nisen 351 à 4970 Ster - Francorchamps ✶✶✶ Madame Gabrielle BACKER, veuve d’Achiel MINNE Née à Oudenburg le 14 octobre 1923 et décédée à Perwez le 18 juillet 2012. Les funérailles seront célébrées en l’Eglise St-Martin de Perwez le jeudi 26 juillet 2012 à 11h. ✶✶✶ Madame Germaine PHILIPPENS, veuve d’Alphonse OTTEN Née à Aubel le 29 avril 1923 et décédée à Verviers le 15 juillet 2012 ✶✶✶ Monsieur René LONNEUX, époux d’Alphonsine HAGELSTEIN Né à Clermont-sur-Berwinne le 20 août 1936 et décédé à Verviers le 17 juillet 2012 ✶✶✶ Monsieur Angel STARCK, époux de Madeleine BODSON Né à La Gleize le 4 octobre 1930 et décédé à Arlon le 22 juillet 2012 Avenue de la Gare, 111 à 6720 Habay-La-Neuve ✶✶✶ La Fédération Wallonne de l’Agriculture ainsi que Plein Champ présentent leurs sincères condoléances aux familles France (entre Charleville et Rethel): Samedi 28/07 à 14h, Salle des Fêtes de Thin-le-Moutier VENTE par adjudication judiciaire au plus offrant d’une belle exploitation mixte de 70ha en plusieurs lots (extensions possibles) Rens.: 0033/324.56.23.66 - 0033/324.35.01.02 Voyage en POLOGNE octobre 2012 INFO: www.Golden-Valley.org 0472/84 52 10 stand Pologne - Walexpo - Foire de Libramont Réductions pour inscriptions avant le 15 août ! La Fédération Wallonne de l’Agriculture ainsi que Plein Champ présentent leurs sincères félicitations aux heureux parents. La FJA du Condroz Liégeois A le plaisir de vous inviter aux Soirées organisées le week-end du 28 et 29 juillet ! " ! # %&' Samedi 28 juillet 2012 ( ) Dimanche 29 juillet 2012 * + ,-./011-231 Adresse du week-end : poulailler de la Famille Tasiaux rue de Halledet 10 à 4480 Engis + + 4 -.3, 5!6 7 86 ) ,2,0/9,:./ ; (< Soirée « Mousse » (espace mousse délimité) ; Soirée forfaitaire Concours « Roi des bleus – FJA » ainsi que diverses activités en remplacement du CMJ 11342464/3012jht – CHIMAY – Château ferme de Macon. ‘Agriculteurs, acteurs ruraux: quelles relations avec leur commune?’ Avec la participation de la ministre fédérale de l’Agriculture, un représentant du FJA CONDROZ LIÉGEOIS: Soirée «Mousse»; soirée forfaitaire SPW-DGARNE, du directeur de la FRW, du responsable FRW de (voir encart). Philippeville, du ministre régional des Pouvoirs Locaux, de la Ville et du Tourisme, du ministre régional de l’Agriculture, la Ruralité, DIMANCHE 29 JUILLET la Nature. Débat animé par S. Van Waeyenberge juriste au Service FJA CONDROZ LIÉGEOIS: Concours «Roi des bleus- FJA» + di- d’études de la FWA. Repas: 27€. Inscription avant le 30 août auprès verses activités (voir encart). de votre présidente de section ou Brigitte Huet 081/60 00 60 – [email protected] SAMEDI 28 JUILLET FJA PHILIPPEVILLE: Brocante, balades de vieux tracteurs et BBQ NÉCROLOGIE UAW PROVINCE DU HAINAUT: 9H30 Journée Provinciale MKW FÉDÉRATION DES JEUNES AGRICULTEURS (FJA) PETITES ANNONCES MATERIEL A v. benne 6T bon état région 7911 Frasnes-lez-Anvaing prix demandé 2350 Eur. 0478/648.849 (1067) Hainaut vend bouleuse JD550; enrubanneuse boule; désileuse; couteaux; andaineuse; épandeur engrais. 0479/993.301 (1075) A v. tract John Deere 710 av chargeur front et direct assistée + jumelles; andaineur Pottinger 4,60m av roue de jauge; anda Acrobat Vicon le tout en TBE. 0494/768.638 (1089) A v. tonneau eau 1500L; remorque à bois; bétaillère 2 chevaux. 0494/289.645 (1095) A v. hache paille pr NH 8050 400 Eur; semoir Roger 3m 25 rangs 750 Eur; brouette Bia 90cm moteur Robin 400 Eur région Bastogne. 061/266.193 le soir (1100) A v. faucheuse Kuhn GMD702; faneur GF6301MH + GF5001MH + giro; andaineur GA4521; mélangeuse verticale Tatoma MV8. 0475/560.945 (1072) A V Schaffer 507 oz, 01/08, 2030h, 75cv, verrou hydraulique, éclairage route, arceau démontable, pelican 1,8m, désileuse Kuhn 1750, bon état, aides isa possibles. 0474/659.927 (1108) Nettoyage étables tous genres, prix fixe; spécialiste bovin et poules pondeuses. 0477/693.791 (1044) A v. cse cess épandeur fumier Joskin; charrue 3 socs; herse rot; semoir; tonneau lisier Joskin; andaineur Pottinger; barrières et cornadis 4 et 5m, le tout en très bon état. 0496/495.314 après 18h (1065) A v cuve 21.000 l, int. époxy, jauge, épaisseur 8mm, trou d’homme, cuve 8.000 l, cyl diam 130 cm long 620 cm, éolienne, roue diam 125cm. 0496/871.008. (1112) A v épandeur Legrand 8t, tapis hyd neuf, bon état, jumelage Somac 18/4/38. Tél 081/855.652 (1113) A v. benne de terrassement Joskin 11T double essieu année 2004 10000 Eur. 0475/432.765 (1123) A v. sem Nodet 6c 3m 25r TBE; bétaillère 3b; piquets clôture électrique. 081/567.067 0478/045.845 (1124) A v. tracteur Same 130ch 4rm; cornadis 2x5m; pul Delvano 16m; porte remorque plateau bic 2m; épandeur 4T état marche. 0473/776.464 (1126) A v. New Holland TX 32; moteur Ford; presse E940 sillage. RBJ (1127) A v. arr pdt Goessens 1r; chargeuse bett 125 Gilles; vibro 2m80 porte plastic BL1m05/2m17 rég 4600. 0497/130.074 (1129) A v. épandeur à fumier 8T très bon état; tonneau à eau avec abreuvoir 1500L. 063/226.612 (1131) A v. presses à balles ronde Welger RP220 et RP225. 080/410.150 (1132) A v. chariot 5m 5 T 500 Eur; remorq 6m 8T 700 Eur; vagraine 8m 150 Eur; mont-bal 9m 1200 Eur; ton eau 1000L s/châs 250 Eur; bétail 1v 150 Eur; pomp tray pris forc 5-6 pt 200 Eur; 5 pomp prair List et Utima 800p; aplatis 150 Eur; tract Fordcon av pel 1500 Eur. 060/312.144 entre 17-20h (1134) MATERIEL (CHERCHE) Tract Ford tts séries aussi série 40 boîte SL ou SL Dual, MF séries 100 à 600, Fiat 65-66 à 80-66, 115-90 à 180-90; N-H boîte méca; Deutz 6806, 6807, 7206, 7207; mois- bat New Holland 1540 à 1550 S, 8070; pelles sur pneu Hitachi et Daewoo; bull Volvo et Cat. (aussi en panne ou brûlé). 011/37.60.73.0496/38.72.22 - awoutersexport@ skynet.be. (1490a) Paie cash écrémeuses-refroidisseurs. 04/387.66.99 (1081) Cherche pneu usagé dimension 900/13; pompe hydraulique pour benne camion PF. 082/744.149 (1101) AUTRES VEHICULES A v. Daihatsu Rocky 4x4 utilitaire nouveaux pneus + bas neuf 232000km 1993 2,8L. 0475/351.983 (1087) A v. auto Mercedes 2007 état impeccable 150000km. 0497/371.091 (1133) BOVINS Achats-ventes bovins, chevaux, ovins région 010. 0499/125.874 (1019) A v. cause surnombre génisses Blonde d’Aquitaine de 10 à 20 mois, IBR I4 inscrites, bonnes origines, curieux s’abstenir. 0495/247.405 (1094) A v. BBB tx 13-16m I3 tares ok inscrits hors origine têtards. 0495/177.649 063/434.128 h repas (1104) A v. tx Charolais pur et croisé 9 mois et plus, I3, super culard père Ecolo et autre. 061/468.209 ou 0494/030 649 (1117) A v tx BBB Bahut de Renouamont, 5 ans, 4 tares, ok, tx BBB Apache de l’Orgelot, 5,5ans, I2, inscrit. 0496/871.008 (1119) A v. génisses PN-BL 18mois avec kit achat; taureau PN 1an 7 lact 11161L étable I4. Région 4600. 0497/130.074 (1130) 6&5/ $*5,*1,$ UXH -% -RDQQHV '$5,21 2FFDVLRQ %HQQHV 'HODSODFH 7 GEOH HVVLHX[ LPSHF )LOOLRQ 7 WDQGHP SRUWH K\GU 2YD 7 9LJQHURQ 7 7RSD] 5HOLJLHX[ IURQWDO P HW P 6PDUDJG P IL[H &DQDGLHQQH $OEHUW P K\GU %LF 6WHHQR P 6HPRLU HQJUDLV YHUW )LRQD P VRUWLHV &KDUUXH 2YODF VRFV YDULODUJH 0DWpULHO QHXI GH VWRFN $QGDLQHXU )UDQGHQW P WDQGHP +HUVH URWDWLYH )UDQGHQW P URXO DX FKRL[ %UR\HXU 2PDUY P GpSRUW K\GUDXOLTXH VHPRLU 'HOLPEH VRUWLHV (JDOVRO 5DSLG IURQWDO P 3RXWUH GpFRPSDFWHXU $JULQLD GHQWV &URVNLOOHWWHV DUWLFXOpH P HW UDQJpHV 7287 3285 /( 75$9$,/ '8 62/ ()#" $.)) " *4 " .% "#.0 . (.) "#.0 . (.) $#) ) #") " ,(!) $()#" ' $$ ,#" , , ).(, '., ) ,#" ") $(# ,,#" ) . ,.()% ( !$ " .!".! ), ." $#)$ .! ), .)&.' ." (.( -4 !,() #", $(# (, ". ( #( ." !$ !", )/( $#.( *4 .)) ,0 ,#" "0. % ( (. ,#" #",". $(#., $2,#) " , ( ), " #.,( $$ &. ( $!", , ."#(!!", ).( ) . ,.() $#.( $ .) ( " " '"0(#""!", , ) . ,)% ), &. , &. , )#" ).) &. "#.) $$ #") 3 "#.) $()#" " . % 111% !"%#! 26 JUILLET 2012 - Pleinchamp 29 PETITES ANNONCES AUTRES ANIMAUX Achète moutons, agneaux, chevaux de boucherie. Paiement comptant. 0475/659.898 (1497) A v agneaux Texel M F 5 mois, père inscrit.071/588.233 (1114) Achète vos moutons et agneaux aux meilleurs prix. 0495/873.713 (1125) A v. pour être bien, jument brave avec enfants 500 Eur. 0472/925.303 le soir (1128) FOURRAGES A v. drêches de brasserie. Préat Montignies-le Til. Agréation GMP 04-047. 071/561.8820475/439.671 (1303) A v. paille française, ray-grass, foin, paille de colza, préfané, luzerne, 1er choix sous abri rendu. 0472/981.167 (675) A v. au prix de la paille cube foin; préfané 2011; pdt; racine chicon propre pour ensiler avec l’herbe ou donner frais; 30ha herbe bio. Mons Rance Couvin. 0033 684967337 (1051) Agriculteur cherche paille en andain région Condroz Famenne Hesbaye. 0476/234.770 (1041) A v. paille livrée Belgique et GDL. 0032 498501568 (1074) 11342467/3012jht UNE LARGE !À VOTRE ! GAMME SERVICE GSM: 0474/63.68.84 - Fax: 071/65.51.85 Une durée de vie de 4 à 10 fois supérieure ! - dents de herse rotative - grattoirs de rouleau - socs & ailerons déchaumage - pièces pour charrue - socs & lame de décompacteur - sabots de semoirs - ... + de 900 produits au carbure à vous proposer Importateur du carbure en Belgique E-mail: [email protected] • www.agricarb.fr 30 Pleinchamp - T LIBRAMON6 stand 08.0 A v. foin en gros ballots région Ath Enghien Soignies, prix à convenir. 0497/853.918 (1082) Cherche paille de froment sur terrain zone 083. 0497/704.391 (1096) Métal Haute Senne Agriculteur équipé d’une benne porte-conteneur achète vos déchets métalliques tout-venant jusqu’à 7m de longueur (mitraille, vieux matériel,...) Paiement comptant d’après ticket bascule (conteneurs gratuits). Milieu agricole de confiance. 99987875/2012 crt T. 0495/60.25.32 &(175( '( )250$7,21 $*5,&2/( /D )-$ YRXV SURSRVH JUDWXLWHPHQW HQFDGUHPHQW HW FRQVHLO GDQV /¶RUJDQLVDWLRQ GHV FRXUV $ HW % GH UHSULVH G¶H[SORLWDWLRQ \ FRPSULV HQ DJULFXOWXUH ELRORJLTXH /¶RUJDQLVDWLRQ GHV FRXUV & GH SHUIHFWLRQQHPHQW HW GLYHUVL¿FDWLRQ IRUPDWLRQ WKpRULTXH SUDWLTXH RX WHFKQLTXH /¶RUJDQLVDWLRQ HW OH VXLYL GHV VWDJHV PRLV ,6$ 9RWUH SURMHW GH FUpDWLRQ RX UHSULVH G¶H[SORLWDWLRQ /¶DFFqV DX[ DLGHV ,6$ 9RWUH SURMHW GH FUpDWLRQ RX UHSULVH G¶H[SORLWDWLRQ &RXUV & SRXU VH SHUIHFWLRQQHU &RXUV $ HW % SRXU V¶LQVWDOOHU 6WDJHV PRLV $FFRPSDJQHPHQW j O¶LQVWDOODWLRQ $FFqV DX[ DLGHV 5HQVHLJQHPHQW FRQWDFW HW LQVFULSWLRQ )pGpUDWLRQ GHV -HXQHV $JULFXOWHXUV &KDXVVpH GH 1DPXU j *HPEORX[ 7pO )D[ ZZZIMDEH IMD#IZDEH 2&&$6,216 '(87= '; [ %(11(6 %5,0217 7 )$1(86(6 .8+1 P HW P $1'$,1(856 .8+1 P HW P )$8&+(86( &21' .8+1 P &(175,)8*( 9,&21 / &+$558( 62&6 /(0.(1 23$/ &+$558(6 1$8' 9$5,$/ 62&6 &+$558( 62&6 ,+ %,& '(7+< P 5(3/ +<' &+,6(/ .8+1 0,;7(5 P +<' &$5% %52<(85 .8+1 %1* P %52<(85 1,&2/$6 P +(56( 527$7,9( .8+1 P 528/($8 6(0,3257( '$/ %2 P 6(02,5 35(&,6,21 .8+1 5*6 ',64 2895(856 &21752/(85 6(0,6 5(3/,$%/( (WV -$'28/ %UXQR *5(='2,&($8 0(5/2 3$&.2 .8+1 12'(7 $*5,(;32576 -HDQ/RXLV7$16SURSRVH 7UDFWHXUV &$6(;/KFK &$6(&9;KUHODY -'7/6+&6K -'7/6K -'7/6+&6K -',/6UHODYNPK -',/6+ 0)KUPFK 0RLVVRQQHXVHV 1+7;6/PK GLVSRQLEOHV &/$$66P &/$$66/0D[LP &/$$6/H[LRQ -'P -'L:76 3URORQJH&RO]D3HUDUG-'P 'DLKDWVX7HULRV[DLUFRNP WpO HPDLOMOWDQV#VN\QHWEH STOP Efficace Économique Durable Stop sols glissants 9 machines pour caillebotis, couloirs raclés ou bâtis Pascal Hocq / 0486/345.857 / patte-et-sol.be 26 JUILLET 2012 99987985/2912jht 7UDFWHXUV x 5HQDXOW 50 x )LQHV URXHV 5 FHQWUH DPRYLEOH 7UDYDLO GX VRO x )LQHV URXHV 5 FHQWUH DPRYLEOH x &KDUUXHV 6WHHQR HW FRUSV x 'LVWULEXWHXU HQJUDLV =$) x 7DVVH DYDQW *RXUGLQ 6RXSOH[ P x *RGHW GpVVLOHXU 5REHUW Pñ pWDW QHXI x SUpSDUDWLRQ GH VRO VSpF SGW P x )DQHXVHDQGDLQHXVH /HO\ WRXSLHV 'LYHUV 1(8) GH VWRFN x (SDQGHXU IXPLHU $JULPDW 7 x 'LVWULEXWHXU $PD]RQH =$0 / x 6HPRLU FpUpDOHV j VRFV UJV x &RPELQp GH VHPLV $PD]RQH SQHXPDW x 6HPRLU j PDwV 0RQRVHP PpFDQLTXH x 'pFKDXPHXU j GHQWV 6WHHQR P UHSOLDEOH x 3XOYp 7HFQRPD / P x 0DVVH IURQWDOH )HQGW ± NJ 9HQWH 6HUYLFH 3LqFHV '(:8/) A louer Gerpinnes maison haut 2 chambres + sdb bas salon sàm cui buanderie jardin garage. 0498/112.731 (1122) IMMOBILIER Cherche ouvrier agricole ferm de culture méca et entretien région Namur Charleroi. 0477/750.415 (1091) Cherche personne expérimentée dans les domaines fermier, agricole, forestier et jardinage dans le Namurois avec logement à disposition. 0477/094.333 (1097) A remettre expl laitière quota 600KL stab libre av norme + cheptel compl au Pays de Herve. RBJ (1088) &8<&.(16 VD ZZZFX\FNHQVFRP LQIR#FX\FNHQVFRP de la FWA vous propose Contacter notre secrétariat: 081/62.74.70 Réponse bureau du journal Il arrive dans certaines petites annonces qu'au lieu d'un numéro de téléphone, vous trouviez la mention "Réponse au bureau du journal" ou "écrire au bureau du journal" ou encore les abréviations "RBJ" ou "EBJ". Si vous souhaitez répondre à une telle annonce, adressez votre courrier à PleinChamp en faisant clairement figurer sur l'enveloppe la mention "réponse à l'annonce n° ....". Nous la transmettrons alors -sans l'ouvrir- à l'auteur de l'annonce Une large gamme: Epandeur à fumier • Plateau porte outils • Chariot porte coupe Godet désileur • Epandeur d’engrais (WV * / +200( VD +$1187 ZZZOKRPPHEH Tracteurs: - 1 MF 7624 - Full options 240 cv neuf - 1 MF 6480 157 cv neuf - 1 MF 8250 240 cv 04 - 1 case MX 135 - R.A. 135 cv 00 - 1 MF 6180 - R.A. - moteur neuf 120 cv 96 Matériel neuf: - 1 combiné semis Lemken 3 M Zirkon 8 - Saphir - 2 containers 8 M (5.00 x 2.3 x 0.75) Herses rotatives: - EMY 3 M - rouleau Packer Charrues: - Naud 4 socs - RX 422 Divers: - 1 benne TP Maupu - 1 benne Brimont 16 T - 1 benne Mam 12 T - 1 pulérisateur Vicon 800 L - 16 M - roues complètes pour case 710/75R34 - 480/70R30 - 540/65R30 Epandeur à fumier PERARD: le seul appareil à hérisson double spires du marché Epandage plus fin et plus large. 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