l`iceberg qui cache la forêt - Charleroi

Transcription

l`iceberg qui cache la forêt - Charleroi
Saison 2011-2012
78, rue du Sceptre
1050 Bruxelles
Belgique
RÉSERVATION :
02/640.82.58
www.varia.be
Communiqué de presse
CRÉATION
L’ICEBERG QUI CACHE LA FORÊT
Texte et mise en scène de Virginie Thirion
Chorégraphie de Nadine Ganase
Du 17 au 28 avril 2012
Au Petit Varia
À 20h
INFOS ET RESERVATIONS
02/640.82.58 – [email protected] – www.varia.be – http://blog.varia.be
L’iceberg qui cache la forêt, c’est l’histoire d’une rencontre entre un homme et une femme, mais
aussi la rencontre de deux artistes, Virginie Thirion et Nadine Ganase, et l’union de deux
disciplines, le théâtre et la danse. Dans cette coproduction de Charleroi/Danses et du Théâtre Varia, la
danse fait figure de sous-titrage de ce qui ne se dit pas par les mots. Les danseurs deviennent les doubles
en mouvement des acteurs ; les acteurs les doubles parlants des danseurs. Quatre interprètes aux capacités
variables dans les deux disciplines jouent et dansent à la fois une histoire qui commence et se poursuit sur
des malentendus.
Il est caissier dans un grand magasin. Devant lui, une file longue, longue, longue… Dans cette file, une
femme attend, attend, attend… Une pensée traverse son esprit. Cette pensée la fait sourire. Le caissier
prend ce sourire pour lui. Erreur qui lui coûtera son travail. C’est le début de leur histoire qui va continuer
comme elle a commencé : sur des erreurs et des malentendus.
Un homme. Une femme. Aux prises avec l’amour, leur travail, leurs émotions, leurs états d’âme, leurs
rêves, leurs illusions,… Aux prises avec eux-mêmes, aussi. Et toutes les tempêtes et les grands calmes que
cela implique et provoque.
Avec : Julie Bougard, Isaël Cruz Mata, Yvain Juillard, Ludmilla Klejniak / Création sonore : Sam Serruys / Création
lumière : Éric Van Den Dunghen / Scénographie : Sarah de Battice / Assistanat : Dominique Colin / Chorégraphie :
Nadine Ganase / Texte et mise en scène : Virginie Thirion.
Un spectacle de l’asbl Collectif Travaux Publics et d’Opening Night asbl. En coproduction avec le Théâtre Varia et
Charleroi/Danses – Centre chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Avec l’aide du ministère de la
Fédération Wallonie-Bruxelles – Services du Théâtre et de la Danse.
Tarifs : 8 à 20€ et Article 27 / Soirée spéciale et bord de scène : mardi 24 avril, à l’issue de la représentation.
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© Alice Piemme
De quoi ça parle ?
C’est l’histoire d’un homme et d’une femme. Aux prises avec l’amour, leur travail, leur mauvaise foi, leurs
trahisons, les faux-semblants, leurs illusions, leur hypocrisie, leurs lâchetés, leurs rêves, leurs chagrins, leurs
fantasmes, leurs mensonges, leurs illuminations,… Aux prises avec eux-mêmes, aussi. Et toutes les
inadvertances, toutes les coïncidences, tous les malentendus, tous les non-dits, tous les compromis, toutes
les tempêtes et les grands calmes que cela entraîne et provoque.
Résumé
Il est caissier dans un grand magasin. C’est les soldes. Devant lui une file longue, longue, longue… Dans
cette file, une femme attend, attend, attend… et quand elle attend : « hop ! je me détricote. Je me mets en
mode veille et ma cervelle en profite pour turbiner pour son propre compte. Je suis une fille futile. » Cette
pensée la fait sourire. Le caissier prend ce sourire pour lui. Erreur qui lui coûtera son travail. Une fois dans
la rue, sous le choc du licenciement, il s’appuie contre un mur. On le prend pour un mendiant. Erreur qui
provoquera sa rencontre avec la femme, et le début de leur histoire. Histoire qui va continuer comme elle a
commencé : sur des erreurs, et des malentendus.
Genèse de la pièce
Ce projet est né d’une proposition de Nadine Ganase qui voulait tenter une aventure chorégraphique où la
danse ferait figure de sous-titrage dansé de ce qui ne se dit pas par les mots, mais se cache derrière et
entre eux. Elle a proposé ce projet à Virginie Thirion. S’en est suivi une redéfinition commune de l’idée. Le
résultat est cette pièce écrite par Virginie Thirion, dont le titre résulte du croisement de deux expressions,
« la partie visible de l’iceberg », et « l’arbre qui cache la forêt » ; une invitation à ne pas se fier uniquement
aux apparences qui peuvent être l’indice d’autre chose.
Au final, le texte est une trame à partir de laquelle s’est s’établie une partition commune, faite de moments
dansés, qui se sont inspirés du texte ou qui s’y sont substitués, et de passages du texte écrit.
Théâtre vs danse
Quand nous parlons, nos déclarations peuvent revêtir plusieurs sens, qui peuvent être différents jusqu’à la
contradiction. Quand nous bougeons, nous pouvons retenir nos pulsions et « brimer » notre corps, alors
que nos pensées vont beaucoup plus loin.
Dans ce projet, les danseurs sont les doubles en mouvement des acteurs, et les acteurs sont les doubles
parlants des danseurs. Les particularités des pratiques de chacun permettent le développement
concomitant de deux types de narration pour cette même histoire, cette même fiction.
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La présence de doubles permet de mettre en scène/sur scène un décryptage possible, mais aussi biaisé,
décalé, de ce que nous pouvons appeler la communication. Le spectateur devient le témoin privilégié de ce
décryptage, c’est lui et lui seul qui se retrouve en position de pouvoir jouir des contradictions naissantes
entre ces deux narrations. Jubilation qui pourrait se teinter de malaise quand il y a fort à parier que le
spectateur pourrait se reconnaître dans l’un ou l’autre passage.
La danse part des tripes ; à vif, elle est impulsive et débridée. Un simple geste, un bras qui s’étend, une tête
qui se renverse, une chute isolée,… ces mouvements viennent ponctuer le texte d’une manière physique et
rythmique, pour arriver jusqu’à la danse, comme une montée de fièvre. De l’expression corporelle se
développe la danse pure, abstraite.
Nadine Ganase
Danseuse pendant 7 ans dans la Compagnie Rosas d’Anne-Teresa de Keersmaeker, elle démarre son travail
de chorégraphe au début des années 90. De 1990 à 2000, 10 créations ont vu le jour. Son travail explore la
fusion entre les différents éléments concurrents mais complémentaires du spectacle vivant pour les faire
résonner et réveiller nos sens. Ses créations ont voyagé dans de nombreuses villes et festivals. Voici
quelques-unes de ses œuvres les plus connues : Loverman, créé en 1992 ; Falling (1993), ballet multimédia
et multilingue ; Trouble and Desire, huit clos de danse-théâtre (1995 – cette même année, Nadine Ganase
et sa compagnie sont invitées pour une résidence de quatre mois au C.N.D.C. / L’Esquisse, Angers) ;
Crossing the border (1996) joué au Théâtre Varia ; Elsewhere (1998).
Elle enseigne également la danse contemporaine dans des écoles secondaires et supérieures, et
chorégraphie de nombreuses pièces pour étudiants et des variations imposées pour les examens de fin
d’études. En février 2011, elle a participé avec ses élèves au spectacle Traces dans le cadre du « Museum
Night Fever » au Musée des Sciences Naturelles de Bruxelles.
Virginie Thirion
Auteur et pédagogue à l’INSAS, elle est metteur en scène de textes contemporains, ainsi que de certaines
de ses pièces. Son travail explore, entre autres, les questions d’identité, il interroge les modes de
communication ou se livre au démontage/décryptage des évidences qui nous entourent et nous
contraignent. Son mode d’approche du plateau l’amène à partager son travail avec des chorégraphes, des
réalisateurs… Elle a été résidente à la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon, où elle a écrit Un pied dans le
paradis.
Parmi ses textes, elle a – entre autres – mis en scène : Zéphira. Les pieds dans la poussière (création en
2001 au Centre Culturel Jacques Franck) ; Manon-45kg-7000m2 (création au Théâtre de L'L en 2002) ;
Rentrez vos poules… (création au Théâtre Varia en 2007) qui lui a valu le Prix de la critique/texte de
2007 (texte publié aux Éditions Lansman) ; Mourir au deux cent cinquantième, essai sur la photographie,
paru aux éditions Aden, qui a été présenté dans une performance au KunstenFestivaldesarts 2008 ; Écrit
que tu m’embrasses (création au Théâtre Varia en 2009) qui lui a valu le Prix CED-WB 2006 des metteurs en
scène et le Prix des Journées des Auteurs de Lyon.
Elle a également mis en scène des textes de Jean-Marie Piemme (Boxe, au Théâtre National) et d’Isabelle
Dumont (Entrer dans le siècle, au Théâtre de L’L, Théâtre Océan Nord). En 2011, elle a participé au projet
« Binôme », réunissant des auteurs et des scientifiques, et dans le cadre duquel elle a écrit Comme deux
moi-même. Sofia Betz lui a commandé De la nécessité des grenouilles, créé en novembre 2011 à l’Atelier
210.
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