Fourrure - Fondation MART

Transcription

Fourrure - Fondation MART
A ceux et celles qui portent de la fourrure :
Des vers,
Pour dénoncer la misère
Qu’engendre votre choix vestimentaire,
Et exprimer ma colère !
Que de sang
Que de tourments
De châtiments
Juste pour étaler votre argent
Et épater vos gens
Votre « beau » manteau,
Cette peau
Que vous arborez sur votre dos
Ce n’est pas un cadeau
C’est un fléau !
Nous ne sommes plus au moyen-âge
Et pourtant à voir ces élevages
Pauvres animaux vivant sur un grillage
Qui finiront à l’abattage
Après un horrible carnage
Si vous croyez qu’en portant cette peau de bête
Vous ferez partie de la Jet-Set
Vous êtes vraiment bobette
D’ailleurs je vais être honnête
Cela épaissi votre silhouette
Vous vous admirez devant le miroir
Croyant être la belle d’un soir
Mais moi j’aimerais vous faire voir
Ce qu’est le piège à mâchoire
Tant d’horreurs et de souffrances
Juste pour vous donner de
l’apparence
Afficher votre soi-disant élégance
Mettre en avant votre aisance
Et l’état de vos finances
Cela n’a aucun sens
C’est de l’arrogance
De l’indécence !
Tous ces supplices
Et ces sévices
Tout çà rien que pour votre pelisse
C’est du vice !
Vous croyez avoir fière allure
En vous pavanant avec cette pelure
Et en arborant votre air si sûr ?
Mais vous n’êtes qu’une ordure,
Une rature,
Une crevure !
Renoncez à votre parure
Evitez-lui la torture
Laissez-lui sa fourrure !
Votre MARTienne :
Kate / Catherine AMIGUET
En principe tous les animaux sont visés pour la fourrure pour autant qu’ils aient des poils. Mais d’autres
animaux tels que serpents, crocodiles, etc sont également très prisés pour leur peau. Vive la mode ….. !
Les chiffres inscrits entre parenthèses indiquent le nombre d’animaux nécessaires pour 1 seul manteau !
Blaireau
Castor (15)
Chat
Chien
Coyote (10-15)
Ecureuil (60-100)
Guépard
Hermine
Lapin
Léopard
Loup (10-15)
Loutre
Lynx (15)
Martre (15)
Opossums
Ours
Panthère
Phoque
Ragondin (30)
Raton laveur
Rat musqué
Renard (20)
Tigre royal
Vison (60-80)
Zibeline
Le piégeage ou trappage, cette barbarie d’un autre siècle est encore couramment utilisée dans de
nombreux pays tels que le Canada. Cette méthode de capturer des animaux est non seulement
révoltante et atroce mais en plus c’est du massacre. En effet, n’importe quel animal peut se faire
attraper à ces pièges et pas seulement les animaux qui ont une « valeur commerciale » Il y a donc
beaucoup de « déchets »….
Les animaux pris dans ces pièges sont maintenus vivants jusqu’à l’arrivée des trappeurs ce qui peut
prendre plus d’une semaine ! Rien à boire, rien à manger, et en plus ils deviennent la proie des
prédateurs. En essayant de se libérer pour s’enfuir, ils se mutilent en se rongeant le membre
prisonnier jusqu’à l’os et certains vont même jusqu’à l’auto-amputation !
Le piège collet :
Il est fait de fil métallique et est muni d’un dispositif empêchant l’animal de se déprendre. Il étouffe ou
lui coupe le corps. Le degré de souffrance de l’animal varie selon la sorte de fil, la grosseur de
l’animal et la force de son combat désespéré
Le piège conibear :
Il est supposé tuer l’animal qui s’y fait prendre en lui cassant le dos ou le cou. Hélas trop souvent, ce
n’est pas le cas : l’animal demeure en vie, le corps broyé par le piège, pendant des jours et des nuits.
Le piège leghold (ou piège à mâchoires):
Il est constitué de deux bandes d’acier en forme d’arceaux, ou mâchoires, mues par un ou deux
puissants ressorts et montées sur une base d’acier dont le centre est muni d’une planchette qui sert
de déclencheur. Amorcé, le piège est maintenu grand ouvert par un verrou, couramment appelé
« chien », puis installé dans un sentier fréquenté par l’animal recherché ou encore près d’un appât de
nourriture. Quand l’animal marche sur la planchette, le verrou saute aussitôt et les mâchoires se
referment violemment sur la patte en la broyant littéralement.
Piège Collet
Piège Conibear
Piège Leghold
Piégeage ou élevage sur des grillages ? Tous deux sont atroces et finissent par un carnage
!!!
Sous ce nom se cache une réalité horrible, au-delà de tout ce que l’on peut imaginer. Ces
« fermes » de l’horreur ressemblent en tous points à des camps de concentration du genre de
Auschwytz. Les victimes sont entassées dans des cages minuscules, sont traitées de la pire façon
qu’il soit et avec le plus grand mépris (si ce n’est l’intérêt financier voué à leur peau) pour ensuite
finir à la chambre à gaz ou autre torture.
Voilà ce qu’est leur misérable vie :
Jamais ils ne connaîtront ce qu’est la vraie vie : libre, sauvage, juste.
Les animaux doivent s’étirer pour atteindre la nourriture déposée sur le dessus et doivent s’hydrater
à l’abreuvoir suspendu à l’extérieur. L’hiver, leur langue reste souvent collée au métal et il arrive
qu’elle y reste. Pour contourner ce « problème », il est fréquent que des éleveurs ajoutent de
l’antigel à l’eau….
Les cages :
Les cages sont entièrement faites en grillages (y compris le sol) afin de faciliter l’évacuation des
excréments et ainsi éviter de salir la fourrure…et elles sont entassées les unes sur les autres. Les
animaux vivent donc en permanence en équilibre sur des barres métalliques en ferraille rouillée
coupantes et blessantes et ont donc constamment des lésions importantes et douloureuses aux
pattes. Souvent ils sont plusieurs par boxes et vivent dans une grande promiscuité.
Les cages sont souvent exposées aux intempéries et au froid afin que l’animal développe au mieux
sa fourrure d’hiver.
La reproduction :
Pour la reproduction, la femelle est enlevée de sa cage sans ménagement à l’aide d’une fourche
puis elle est neutralisée avant d’être carrément violée en subissant l’insémination. Les mâles n’ont
pas droit à plus de ménagement.
Les reproducteurs sont choisis selon des critères de mode bien définis : couleur, texture, etc. Les
éleveurs en viennent donc à provoquer de graves défauts génétiques et les cas de consanguinité
sont énormément élevés d’où les troubles suivants chez certaines espèces : surdité, cécité,
malformations douloureuses des organes sexuels, problèmes neuromusculaires, paralysies
postérieurs, anémie etc.
Troubles comportementaux :
En captivité les instincts les plus fondamentaux des animaux sauvages et leurs comportements
naturels sont réprimés. Il apparaît alors inévitablement des comportements névrotiques. Ne
possédant pas d’espace vital et de territoire, ces animaux deviennent fous. Les visons et les renards
se mordent la peau et la queue, rongent leurs pattes jusqu’à la moelle.
Ils font les cent pas, avancent, reculent, grimpent, se jettent contre leur grillage. Ils passent d’un état
de surexcitation à un état d’apathie totale. Ils sont terrifiés à la simple vue de l’Homme. Ceux qui
sont confinés à plusieurs dans une même cage font éclater des batailles terribles et le cannibalisme
est très fréquent. Il y a même des mères qui s’en prennent à leurs petits tellement on en a fait des
martyres !
La plupart des visons et renards sont tués aux environs de 8 mois. A cet âge, les animaux ont terminé
leur première mue d’hiver et procurent un pelage en parfaite condition…
Les diverses méthodes pour la mise à mort sont les suivantes :
Gazages (dioxyde de carbone ou monoxyde de carbone), empoisonnements, battages à mort,
coup du lapin (cou brisé).
Ces barbaries ont pour principal objectif Æ
« Ne
pas abîmer ou tacher la fourrure » !
Le gazage :
Cette méthode est couramment utilisée pour les visons. Le dioxyde de carbone provoque de fortes
brûlures des voies respiratoires. Des tests ont montré que la mort peut prendre plus de 15 minutes
si la concentration de dioxyde est inférieure à 70 %. Les visons courent frénétiquement dans la
chambre à gaz et se débattent pour maintenir leur tête au-dessus du niveau de gaz. Le monoxyde
de carbone lui provient du pot d’échappement d’un tracteur relié à un caisson où sont enfermés les
pauvres bêtes.
L’électrocution :
C’est le sort généralement réservé aux renards dits « d’élevage ». Une électrode est introduite dans
l’anus de l’animal et un autre en forme de muselière dans la gueule. Le choc traverse le cerveau
puis descend vers le corps. En théorie, l’électrocution devrait provoquer une mort immédiate mais
en pratique, devant immobiliser un animal terrifié qui se débat, les tortionnaires doivent souvent s’y
reprendre à plusieurs fois….
L’empoisonnement :
Le pentobarbital de sodium, le sulfate de nicotine (administré à l’animal par injection intra-sternale),
l’alcool à brûler ou encore la strychnine sont utilisés pour l’empoisonnement. Ces substances
provoquent des convulsions, des souffrances atroces et une mort très lente. Sans compter que les
injections sont faites non pas par des vétérinaires ou du personnel qualifié mais par des ouvriers
brutaux et sadiques qui font ce « sale boulot » à la chaîne !!
Le battage à mort :
Inutile de vous décrire la manière utilisée…pensez simplement aux phoques……au sang répandu,
à la lente agonie, à la peur de l’homme, à ce regard qui vous transperce l’âme
Le cou cassé :
Une tenaille a spécialement été conçue à cet effet. Elle fonctionne à la manière d’un casse-noix. Un
manche est inséré dans la bouche, l’autre appuyé à la base du crâne, et on presse pour briser les
vertèbres cervicales.
Chien pendu en vue d’être pelé vivant
Renard électrocuté à l’aide d’une barre métallique
introduite dans sa gueule et dans son anus
Renard avec la patte rongée
Renard pelé
Renards blancs sur des grillages attendant l’électrocution
Chiens dans des cages en attente d’être pelés vivants
St-Bernards en cages attendant une mort atroce
« Cruella » dans toute son horreur
A (ceux) / celles qui portent de la fourrure :
Je souhaite par ce « Planète M.A.R.T. » avoir éveillé votre conscience, secoué votre sensibilité
enfouie je ne sais où.
J’espère que la lecture de mes mots et la vision de ces images atroces vous feront réfléchir et
revenir sur vos pas. Mais si tel n’est pas le cas, je vous dédie mon poème publié en deuxième
page de ce numéro.
Sachez que vous êtes responsables de la mort atroce de centaines d’animaux !
Sachez que je vous voue le plus profond mépris, car vous exhibez votre richesse, sur le malheur de
millions de victimes innocentes que sont les animaux !
Sachez que si vous ne respectez pas la vie animale, vous ne méritez pas d’être respectées !
A ceux qui ne portent pas de fourrure :
Vous aurez certainement eu mal de voir des photos atroces et douloureuses, pourtant maintes fois
publiées et connues. Tant mieux ! C’est que vous avez un cœur et une conscience !
Mais ce combat contre la fourrure qui est le mien et celui de beaucoup de personnes doit
également devenir le vôtre !
Ne vous contentez pas de refuser le port de la fourrure.
Parlez-en autour de vous : aux enfants, aux femmes de votre entourage qui envisagent d’acquérir
leur « précieuse » fourrure, aux femmes qui en portent, aux hommes qui en achètent pour leur(s)
femme(s).
Boycottez les boutiques, les marques et les couturiers qui utilisent de la fourrure dans leurs
vêtements.
Ne baissez pas les bras !
Vous êtes un maillon de la chaîne anti-fourrure et nous avons besoin de tous les maillons pour que
cesse cette torture qu’est la fourrure !
Les animaux comptent sur vous !!!!
Aidez-nous en distribuant nos tracts, nos affiches,
et notre Planète M.A.R.T. : !!!
POUR CELA CONTACTER KATE AU 024 / 463.41.42
Rédaction et concept :
Kate / Catherine AMIGUET
Sources & photos :
La Rage au Cœur / Talis /
Fondation Brigitte Bardot
C’est grâce aux dons et à la générosité de gens sensibles à nos causes
que nous pouvons poursuivre nos actions en faveur des animaux et de la
nature (publication de nos journaux « Planète M.A.R.T » & « Info M.A.R.T. »,
organisation de campagnes d’information, frais vétérinaires,
rachats/placements d’animaux abandonnés ou maltraités, matériel
nécessaire pour nos enquêtes et nos interventions, etc)
CCP
17-651235-3
CH - 1880
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Centrale : 024/463.41.42 / Urgences : 079 / 458.90.35
Bex